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À VENDRE
On peut parler plus ***, Eli ?
Désolée, je suis en retard.
Il y avait du trafic.
Peter voulait que je voie cette maison
en partant au travail, s'il te plaît ?
Attends. Je voulais te dire que
la presse pourrait t'appeler.
Le mari de Wendy Scott-Carr
fait une interview avec les enfants.
On en a déjà parlé, Eli,
Je ne veux pas faire d'interview.
Je n'ai rien dit. Je te dis juste que
tu pourrais avoir un appel.
- J'y vais.
- Non, attends.
Tu viens avec les enfants demain
pour les résultats, non ?
- Je viendrai.
- Et les enfants ?
Au revoir, Eli.
4 chambres, 4 bains, 1 ***.
1933 Renaissance coloniale.
Intérieur de Stanley Myers.
C'est beau, non ?
Oui.
Vous devez voir la salle à manger.
Planchers en bois d'origine.
2,4 millions, mais on doit
pouvoir offrir 2,1 millions.
C'est un coin tranquille, près d'écoles
publiques et privées très bien.
Ils divorcent,
ils sont donc vraiment motivés.
Le vote aura lieu demain, non ?
Mme le Procureur.
Désolée,
ça ne porte pas malchance ?
Excusez-moi.
- Alicia Florrick.
- Bonjour, Mme Florrick.
Andrew Wiley. Je suis inspecteur
pour le bureau du procureur.
- Je suis occupée, M...
- Wiley.
Ce ne sera pas long.
J'ai quelques questions
à vous poser pour mon enquête.
On m'avait dit que cette enquête
était terminée, M. Wiley.
L'enquête sur Kalinda Sharma
est terminée.
C'est une nouvelle enquête.
- Quand peut-on se parler ?
- Eh bien, je suis...
On m'appelle. Pourquoi...
Mon assistante vous appellera.
- D'accord. Quand ?
- Bientôt.
- Alicia Florrick.
- Bonjour, Mme Florrick.
C'est Natalie Flores.
Je suis la stagiaire que
vous avez engagée
qui a des problèmes d'immigration
qui travaillait comme nurse
pour Wendy Scott-Carr
et a été renvoyée.
Je sais, Natalie. Qu'y a-t-il ?
Votre mari voulait que
vous voyiez le bureau.
Peut-être rien.
Ou quelque chose.
Je ne connais pas bien
le protocole.
Natalie, je suis occupée.
Pardon, le contrat que je dois
traduire pour la déposition.
Je regardais
la prorogation de 2007...
Non, on a déjà fait traduire
la prorogation.
Je voulais que
la note marginale soit traduite.
Laissez tomber. Je vous attends.
C'est sans doute rien.
Désolée, Natalie.
C'est fou ce matin. Qu'y a-t-il ?
Je sais que
je ne suis qu'une stagiaire,
et je ne veux pas que
quelqu'un ait des ennuis,
mais je crois que
votre traducteur l'a mal traduite.
On m'appelle.
J'arrive tout de suite.
- Alicia Florrick.
- Désolé de te déranger chez toi,
peux-tu venir plus tôt ?
On a un problème.
Oui. Avec la déposition ?
Non, le client.
Il a eu une crise cardiaque.
- Quoi ?
- Sa fille est ici, Aida.
Oh, mon Dieu. Quand ?
Hier soir. Il est conscient.
Il est sorti des soins intensifs,
mais il veut qu'on continue
les dépositions.
Il veut... Comment ?
C'est ce qu'on essaie d'organiser
en ce moment.
- Tu peux venir ?
- Oui.
Son père disait toujours que
ce procès portait malheur.
Ça n'existe pas.
Mais ne le dis pas, ça porte malheur.
J'arrive dans 20 minutes.
J'ai pensé à vous.
C'est comme votre ancienne maison.
Elle vous manque ?
Mon ancienne maison ?
Parfois.
Eh bien, celle-ci est mieux.
Il faut que j'y aille.
- Vous n'avez pas vu le 1er étage.
- Je reviendrai.
C'est tentant.
Ce n'est pas bien
d'être tentée ?
C'était difficile, je l'avoue.
Ces pamphlets dépeignaient notre
amour comme quelque chose de sale.
FAIT-ELLE PARTIE
DE NOTRE FAMILLE ?
Nos filles les ont ramenés
chez nous.
Ça t'a fait pleurer, Elisa ?
Oui, mais ma mère et mon père
m'ont tout expliqué.
Oh, mon Dieu, on est fichus.
Vous êtes mariés
depuis plus de 10 ans, Spencer.
Que pensez-vous
des ennuis maritaux des Florrick ?
Oh, mon Dieu.
Un mariage qui tient le coup
doit être respecté, admiré.
Tout mariage a besoin d'espace.
- On doit faire un sondage.
- Non.
- Faites venir Mme Florrick.
- Elle ne veut pas.
Vous ne comprenez pas, Eli.
Ou elle ne comprend pas.
Vous n'avez plus
qu'un jour de campagne,
et il a marqué
un point pour sa femme.
Alicia ne peut se permettre
de dire non.
- Et vous ne pouvez pas la protéger.
- Je ne la protège pas.
Je lui ai promis que
je ne lui demanderais pas de faire ça.
Oh, vous lui avez promis.
Pourquoi ne le dites-vous pas ?
Je serai prête dans une minute, Andre.
Je dois donner ça à ma patronne.
On a aussi une meilleure
couverture médicale.
Le Canada a la meilleure
couverture médicale du monde.
J'aime vivre ici. J'aime les USA.
Je reviens tout de suite.
Viens voir Montréal.
L'Amérique se meurt.
- Bonjour.
- J'écoute, on marche.
Ils font des contrats bilingues,
en anglais, et en espagnol.
- Ils devraient être identiques.
- D'accord.
Mais ils ne le sont pas.
Regardez.
- Et à la page 5...
- Alicia.
Aida.
- Il va bien.
- Que s'est-il passé ?
Il regardait leurs valeurs boursières
pour pouvoir les réfuter,
et je lui ai dit de s'arrêter,
de se reposer.
Et il s'est évanoui.
Je l'ai emmené à l'hôpital.
- Vous devriez être à ses côtés.
- Il voulait que je vienne à sa place.
Je dois le tenir au courant
toutes les heures de ce qui se passe.
Il ne s'agit plus
que de l'argent, Alicia.
Oh, désolée.
Natalie Flores, voici Aida Rios.
Bonjour.
Excusez-moi. Allô ?
Vous pouvez rester
toute la journée ?
- Moi ?
- Oui.
Vous savez quoi ? Montrez ceci
à une auxiliaire juridique.
Non, non, non, je peux rester.
- Je dois juste le dire à mon copain.
- Super.
Aida, je suis désolé.
Votre père est un dur à cuire.
Il sera vite sur pied.
- Merci.
- Et merci, M. Francis,
pour avoir accepté
de témoigner.
Après un an, je pensais
qu'on ne vous verrait plus.
Vous devriez peut-être
faire meilleur usage de votre temps.
Merci, Isabel.
Votre compagnie, PlatacoStillman,
a fait combien de bénéfices
l'an dernier, M. Francis ?
Au niveau national
et international : 6,7 billion.
Le pétrole est lucratif
ces temps-ci, non ?
Combien avez-vous payé Luis Rios
et sa compagnie, Latin Star Drilling ?
Je crois que vous pouvez lire
les documents, M. Gardner.
Vous avez raison, Isabel,
je peux les lire.
Zéro.
Et combien devez-vous
à mon client, selon le contrat ?
Si Latin Star Drilling
respecte le contrat, 86 millions.
Que devait faire le père d'Aida
selon le contrat ?
D'après le contrat, Latin Star Drilling
devait installer, exploiter
- des puits de pétrole au Venezuela.
- Ce qu'il a fait.
Pas en temps voulu. Sa compagnie
devait livrer en mai 2008,
- ils l'ont fait en septembre.
- 4 mois de retard ?
C'est exact.
Votre manager brésilien a fini
son derrick avec 8 mois de retard.
L'entrepreneur nigérien a fini
avec un an de retard.
Et tous deux ont été payés.
On avait des accords
en cas de livraison tardive.
Des accords ?
Bien. Où sont-ils ?
Ils se sont serré la main.
Oh, je croyais que
vous plaisantiez.
Disons que le fait que
vous n'avez pas payé le père d'Aida...
- Non, restez.
- ... n'a rien à voir avec le contrat,
et que c'est dû au changement
du climat politique au Venezuela.
Non.
Mais vous avez fermé vos bureaux
à Caracas en 2008, disant :
"la politique socialiste
du président Hugo Chavez
"provoque un froid envers
les compagnies américaines."
Et 8 jours plus ***,
vous avez refusé de payer la filiale
vénézuélienne de mon client.
On dirait que vous vouliez
vous retirer du Venezuela,
- que vous ne vouliez pas payer.
- "On dirait ?"
C'est un de ces nouveaux
termes légaux ?
M. Francis,
les contrats avec notre client
furent écrits en espagnol
et en anglais, non ?
- Oui.
- Vous parlez espagnol, non ?
Oui, couramment.
- Que veut dire le mot exito ?
- Ça veut dire "succès".
Mais c'est souvent traduit
par le mot "exit" pour sortie, non ?
Exit, sortie, est parfois
traduit par exito.
Parce que, phonétiquement,
les mots se ressemblent.
Merci, Rosetta Stone.
Que voulez-vous dire ?
Ici, dans la copie en anglais, on lit
"exit strategy, stratégie de sortie".
Dans la copie espagnole,
qui est censée être identique,
"exit strategy" est traduit
par estrategia de exito,
"stratégie du succès".
- Ce n'est...
- Les termes de livraison sont annulés
car notre client n'a jamais approuvé
la date de votre stratégie de sortie.
C'est un détail.
- Il savait ce qu'il signait.
- D'accord.
Donnez-nous une heure.
Papa a ri.
Il était assis dans son lit.
Il sait qu'on n'est pas
au bout du chemin ?
Oui. Mais c'est la 1re fois que
je l'entends rire depuis longtemps.
- C'est du bon boulot, Alicia.
- En fait, c'était...
Que se passe-t-il ?
Faire de la politique, c'est aussi
difficile que d'être acteur.
Ça l'a toujours été.
Ce qui est difficile,
c'est la pêche à la mouche.
Eh bien, bonjour.
Vous êtes sans doute...
- Will Gardner.
- Oui. Ravi de vous rencontrer.
- Gardner-Lockhart.
- En fait, c'est Lockhart-Gardner.
- Vous venez voir Diane ?
- Non. Je suis venu vous voir.
Moi ? Vraiment ?
Eh bien,
me voilà.
Pourquoi êtes-vous venu me voir ?
Je suis désolé, Will,
mais je vais vous remplacer.
Le procès PlatacoStillman,
je suis l'avocat de la partie plaignante.
Aida, que se passe-t-il ?
Votre père me licencie ?
- Quoi ?
- Il a engagé un acteur ?
Je ne suis pas qu'un acteur, Will.
Je suis avocat depuis 42 ans.
- Il me licencie tout simplement ?
- Il ne vous licencie pas.
Ce n'est plus lui la partie plaignante.
Venez, messieurs.
Voici le Consul du Venezuela.
Et voici quelqu'un d'autre.
J'ai oublié son nom.
Ils représentent l'industrie
du pétrole du Venezuela.
Et la raffinerie de votre client
vient d'être nationalisée.
- Oh, non.
- Je suis désolé,
mais le Venezuela
est un pays socialiste,
et ils viennent de nationaliser
la filiale de Latin Star.
Ça veut dire, madame, que
vous n'êtes plus la partie plaignante,
et que vous n'êtes plus
son avocat.
Ils le sont, et je le suis.
Merci beaucoup.
On s'occupe de tout dorénavant.
Je ne veux pas jouer dans le mélo,
mais pas question.
Je ne veux pas, non plus,
jouer dans le mélo,
mais... dansons.
CONFLITS D'INTÉRÊTS
Tu ne comprends pas.
Ils n'ont qu'un point de différence.
C'est dans la marge d'erreur.
C'est toi qui
ne comprends pas.
On avait un procès qu'on gagnait.
Cette fois, on n'a rien à faire.
Oui, et je n'allais jamais te demander
de faire une interview à l'écran.
Pendant 9 mois, ce fut le cas,
mais on a besoin de toi.
- Peter a besoin de toi.
- Demander une fois, c'est demander.
Je ne te le demanderai plus jamais.
Les élections sont pour demain,
et on n'a plus le temps,
même si je le voulais.
Le mari de Wendy Scott-Carr
a fait l'interview
et maintenant ils ont un point d'avance.
Il ne s'agit pas que de lui. Il s'agit
de toi qui ne veut pas le faire.
Ne me mets pas ça
sur les épaules, Eli.
Ça repose sur tes épaules.
Les indiscrétions de Peter
font la une car tu ne veux rien dire.
J'ai accepté de te tenir au loin car tu
ne voulais pas faire de commentaire,
mais ton absence
provoque les commentaires.
- Ce n'est pas juste.
- Bien sûr que non.
La politique n'est pas juste.
- Est-ce...
- Oui.
- Pourquoi...
- Tu veux vraiment savoir ?
Alicia, dans trois jours,
tu ne voudrais pas croire
que Peter aura perdu
les élections à cause de toi.
Eh bien, tu n'hésites pas.
J'ai foi en Peter.
Peter fera du meilleur boulot
que Wendy Scott-Carr.
Pourquoi ?
Car elle est plus idéaliste
qu'elle n'a de sens pratique,
et le monde piétine
les idéalistes.
Peter ne se fera pas piétiner.
Il ne me faut que 2 h cet après-midi.
C'est tout.
Eli, même si je le voulais,
je travaille.
Cette affaire dure
depuis un an. Elle est là.
Je ne peux l'abandonner. Surtout
quand le client est à l'hôpital,
et que le Venezuela
essaie de le voler.
Je suis désolée.
- Bonjour.
- Bonjour.
Comment ça va ?
Bien. J'adore Alicia.
Merci pour votre aide.
Oh, non.
Ils avaient besoin de vous.
- Comment va votre père ?
- Il étudie pour sa citoyenneté.
On se *** l'un l'autre.
Vous saviez que la constitution
a 27 amendements ?
J'en ai entendu parler.
- Il faut que j'y aille.
- Venez demain soir.
On organise une fête pour
le candidat. Si on gagne.
Je ne crois pas que
ce soit une bonne idée. Merci.
Je dois travailler.
On se voit ce soir ?
Vous êtes bien M. Gold ?
Je vous connais ?
Je m'appelle Andre.
Le copain de Natalie. Elle dit
avoir rencontré M. Gold. C'est vous ?
Oui, c'est moi.
- On s'aime.
- D'accord.
Vous êtes plus vieux qu'elle.
Je ne comprends pas bien.
- Je m'exprime. C'est tout.
- Et je m'en vais.
C'est absurde. Le Venezuela
a nationalisé notre affaire ?
Ils ont nationalisé la filiale
vénézuélienne de Latin Star.
L'affaire serait donc à eux.
Dois-je en parler à mon père ?
J'ai peur de sa réaction.
Attendez un peu. Je ne suis pas sûre
qu'ils puissent faire ça.
- Nos options ?
- On passe au tribunal fédéral.
- Ou on demande un délai.
- Comment ?
Natalie ?
Allez-y.
Je... Eh bien,
Hugo Chavez a essayé
de nationaliser CEMEX,
une compagnie
de ciment vénézuélienne.
Ils ont eu un délai pour obtenir une
estimation de la valeur de la Cie.
Bien, et comment sait-on ça ?
J'ai tout perdu quand j'ai investi
à court terme dans CEMEX,
sur la bourse de Caracas.
Je ne le referai plus.
Pardon, qui êtes-vous ?
Natalie Flores. Vous m'avez
engagée comme stagiaire.
Avant, j'étais contrepartiste.
Si vous voulez que je m'occupe
de vos investissements...
C'était une blague.
Mais j'étais vraiment contrepartiste.
On a engagé Natalie
pour l'aider avec sa citoyenneté.
Parlez-leur de CEMEX,
de l'estimation.
Oui, CEMEX a eu le temps. Du temps
pour un meilleur dédommagement.
On demande un délai et on essaie
de faire affaire avec PlatacoStillman ?
Oui, ils préfèreront faire affaire
avec nous qu'avec Hugo Chavez.
Bon boulot.
Mme Florrick, Andrew Wiley.
Oh, oui. Mon assistante
allait vous appeler.
J'ai décidé
de simplifier les choses.
- Je suis occupée.
- En deux mots, madame.
Je ne suis pas ici pour Childs.
Je suis ici au sujet de l'interview
donnée à notre représentante
par un enquêteur d'ici,
nommé Blake Calamar.
- Oui, Blake ne travaille plus ici.
- Je sais.
Mais il y a des pages
de son interview qui ont disparu,
et j'essaie de trouver ce qu'il a dit.
Ne devriez-vous pas
parler à Blake ?
- Excusez-moi...
- Malheureusement, je ne peux pas.
Je suis devant un mur,
et je n'aime pas ça.
J'espérais que
vous m'aideriez à comprendre
pourquoi Blake parlait de vous.
- Moi ?
- Oui.
J'ai trouvé
quelques notes préliminaires,
et le sujet de l'interview
est "Alicia Florrick".
Je me demandais si vous saviez
de quoi il allait parler.
- Non, je ne sais pas.
- Vous êtes certaine ?
Il faut que j'y aille.
Nous n'allons pas agir
comme des gentlemen ?
C'est ainsi que font les gentlemen.
On vient d'intenter un procès
contre la nationalisation de Latin Star,
jusqu'à ce que la Banque Mondiale
nous donne la valeur de la compagnie.
Non, non. Un coup sur le par,
birdie. Vous perdez.
Désolé, M. le président,
vous vouliez ajouter quelque chose ?
Mon espagnol n'est bon, mais le
président Chavez n'est pas d'accord.
Dites-leur. C'est vous
le procureur. Dites-leur.
Non, je vous l'ai dit,
je ne suis pas procureur.
J'ai joué le rôle
d'un procureur à la télévision.
Appelez Sean Penn.
Appelez-le.
Le président voudrait que
vous compreniez
qu'il est l'unique propriétaire
de Latin Star,
et que le nom en est dorénavant
la Love Drilling and Oil Company.
"Les Américains veulent mon pétrole.
Tous les Américains le veulent."
Sauf Courtney Love. Pas elle.
Maintenant son pays
ne l'apprécie plus.
"Où est son Oscar ? Où ?"
Merci, M. le président.
Le président Chavez vous remercie
pour ce que vous avez fait,
et demande que
vous laissiez tomber l'affaire.
Le problème c'est que la loi
de son pays
demande une période de trois mois
pour calculer la valeur
de la compagnie de notre client.
Il change la loi.
- Quoi ?
- La loi habilitante de 2008.
L'assemblée nationale du Venezuela
a donné au président le pouvoir
de changer les lois dans le but
de protéger les intérêts du pays.
Oh, mon Dieu. C'est comme d'être
dans un film de *** Allen.
Que ce soit prêt à 13 h
pour le tribunal.
- Vous aussi. Bon boulot.
- Merci.
Oh, Alicia, vous avez une minute ?
Avec qui dois-je négocier,
vous ou le Venezuela ?
C'est ce qu'on verra au tribunal.
Mais vous avez perdu
votre chance, M. Gardner.
PlatacoStillman est
une compagnie très occupée.
Prenons rendez-vous
pour les dépositions en 2012, disons ?
Quand vous aurez mené
mon client à la faillite ?
Non. On va continuer
ces dépositions cet après-midi.
Vous ne serez pas prêts
cet après-midi.
On sera prêts cet après-midi.
On peut attaquer ça
de plusieurs autres façons.
Les lois contractuelles sont
sans pitié, ne croyez-vous pas ?
À cet après-midi.
- Prenez l'après-midi.
- Pardon ?
Allez-y. Prenez l'après-midi.
Vous le méritez.
Je... Merci, mais c'est mon affaire,
je dois être là.
Je sais. Vous pourrez
vous en occuper de nouveau demain.
Ça ira au tribunal.
Ce n'est pas une punition.
Trop de voix se font entendre,
faites un pause quelques heures.
- Cet après-midi ?
- Oui.
Qui vous a parlé ?
- Qui m'a parlé ?
- Oui.
Eli a appelé ?
Alicia, prenez votre après-midi.
Revenez demain
pour les dépositions.
Alicia. Comment vas-tu ?
Tu as l'air...
C'est ma vie, Eli.
Tu n'as pas à t'en mêler.
Bien, Alicia.
Qu'y a-t-il ?
Je travaille à cette affaire
depuis un an et tu me fais ça ?
Laisse tomber.
Je ne ferai pas d'interview.
Peu importe si Peter
me blâme pour le reste de sa vie.
Et vous demandez
une mise en demeure d'urgence.
Oui, Mme le juge.
On était au milieu de négociations
avec PlatacoStillman,
et le Venezuela n'a rien à voir
dans ce procès.
On est d'accord.
Le président du Venezuela
peut changer les lois dans son pays,
mais à notre avis,
ces pouvoirs n'ont rien à voir
avec un procès dans ce pays.
Le président n'a pas changé
les lois des USA, Mme le juge.
Il a changé les lois du Venezuela,
et elles ont un impact
sur un procès ici.
C'est votre opinion ?
- Pardon ?
- Votre opinion.
Vous donniez votre opinion,
non ?
- J'ignore où vous voulez en venir.
- Mme le juge ?
C'est un honneur
de vous avoir ici, monsieur.
Tout l'honneur est
pour moi, Mme la juge.
Vous avez encouragé
tant de jeunes avec votre émission.
Merci, mais on ne peut pas dire
que c'était mon émission.
Et si humble.
Vous êtes plus grand en personne.
Vous me gênez, Mme le juge.
C'est mon opinion de femme.
Mme le juge, il ne s'agit pas
de l'avocat de la partie civile.
Il s'agit de son client,
la président Hugo Chavez.
Je ne suis pas d'accord.
Il s'agit des lois du Venezuela.
Vous voulez dire des nouvelles lois.
La loi a été changée
il y a 30 minutes, Mme la juge.
C'est donc une loi ex post facto.
Malheureusement, M. Gardner,
Mme Lockhart, je suis juge à Chicago.
La loi vénézuélienne
ne relève pas de ma juridiction.
Je comprends votre demande
de mise en demeure d'urgence,
je vais donc bloquer
l'actif de Latin Star jusqu'à...
Mme la juge, il nous a fallu un an
pour amener
PlatacoStillman à négocier.
Avec tout ce temps, notre client
a eu une crise cardiaque.
Bloquer l'actif ne bénéficierait
en rien Latin Star,
ou les gens du Venezuela,
Mme la juge.
Essayez alors de vous entendre,
d'attaquer ensemble PlatacoStillman.
Vous avez tous deux des raisons
pour vouloir un juste règlement.
À mon avis, le mieux serait que
M. Gardner et Mme Lockhart
représentent le président
dans cette action en justice.
Et merci, monsieur, pour avoir inspiré
tant de jeunes Américains.
Super. On a un dictateur
comme client.
Bon, nous voilà.
C'est bien. Votre client
trouve ça amusant.
- Que dit-il ?
- Il aime votre robe.
- C'est gentil.
- On n'a pas à faire un drame.
Il y a des avantages
à se retrouver du même côté.
Comme quoi ?
Tout le monde s'entend bien
maintenant. On peut continuer ?
Oui. On aimerait ajouter un nom
à la liste des témoins. Juan Perez.
Et qui est-ce ?
Le ministre de l'Intérieur
du Venezuela.
Un cadeau du président Chavez.
C'est gentil.
Que dira M. Perez ?
Il jurera que votre client,
le PDG de PlatacoStillman,
a admis n'avoir pas payé Latin Star.
Vraiment ?
Vous parlez d'une révélation.
M. Gardner, la dictature
offre des privilèges, j'imagine.
Vous pouvez toujours faire une offre.
On voudrait ajouter quatre noms
à la liste des témoins.
Je vous avais dit qu'il y avait
d'autres façons de procéder.
Je n'ai pas oublié.
PlatacoStillman ne doit pas un sou
à Latin Star, désolée.
Nous n'avons pas le droit de payer
des compagnies qui portent
atteinte aux droits de l'homme.
S'il vous plaît.
Ces quatre hommes parleront
des conditions de travail dangereuses
qu'ils ont vues sur les derricks
de Latin Star au Venezuela.
Mon père dit qu'il n'y a jamais eu
d'accident sur ses derricks.
Pas une seule infraction
en matière de sécurité.
Faites des recherches
sur ces quatre témoins.
Dans quel sens ?
On est dans une impasse
avec PlatacoStillman.
Ils mentent sur les infractions
aux droits de l'homme.
Trouvez pourquoi.
Hé, tu n'étais pas là ? Je pensais
que tu travaillais sur PlatacoStillman.
Je suis en congé.
- En congé ?
- Que pour l'après-midi.
Tu connais Andrew Wiley ? Il travaille
au bureau du procureur ?
L'inspecteur.
Oui, il travaille pour Cary.
Il posait des questions
sur la dernière interview de Blake.
Celle durant laquelle
il parlait de moi.
Cary l'a-t-il mentionné ?
Non. C'est sans doute
le dernier espoir du procureur.
Oui, il veut m'intimider.
- Alicia.
- Oui ?
Je dois...
- On pourrait se parler ?
- Quand tu veux. J'y vais.
Alicia, vous voilà.
Tout va bien ?
Oh, oui, je... Je m'occupe
d'autre chose cet après-midi.
- Comment va votre père ?
- Bien.
J'ai dû lui dire qu'Hugo Chavez
était mêlé à tout ça.
- Il ne comprenait pas.
- Moi non plus.
- Excusez-moi, d'accord ?
- Bien sûr.
Merci, Diane.
Mme Florrick. Je n'ai pas eu
le plaisir de vous rencontrer.
- Frank Landau.
- Bonjour.
On a plein d'espoirs
pour votre mari, madame.
Au revoir.
Ravi de vous avoir rencontrée.
Diane. Désolée, juste un mot...
Oui, je croyais que
vous preniez l'après-midi.
Je suis... C'était bien le président
du parti démocrate ?
Oui. Frank. Un vieil ami.
Il avait peur que
nous ne représentions Hugo Chavez.
C'est lui qui vous a dit
de me donner mon après-midi ?
Ne vous inquiétez pas de ça.
Ce n'est pas une punition.
Je sais, mais c'est Frank Landau
qui vous l'a demandé, non ?
Merci.
Voici M. Carlos Santos,
un ouvrier sur le derrick de Latin Star.
Il a récemment immigré aux USA.
Ravi de vous rencontrer, M. Santos.
C'est un ouvrier, M. le président.
Il s'appelle Carlos Santos.
Vous dites avoir vu des cas
de violation des droits de l'homme
sur les derricks au Venezuela,
M. Santos ?
M. Santos ?
"J'ai reçu le prix international
Al-Kadhafi pour les droits de l'homme
"du colonel Kadhafi.
"Je ne supporterais pas qu'on viole
les droits de l'homme dans mon pays.
"Dites à ce Santos qu'il ment."
Vous réfutez ça, M. Santos ?
Vous avez de la famille au Venezuela,
M. Santos ?
"Une femme et deux enfants."
Vous aimeriez changer
votre témoignage, M. Pulito ?
Vous avez aussi
de la famille au Venezuela ?
Non, non, attendez, Kalinda.
Pas besoin de faire des recherches
sur les ouvriers. Ils se sont rétractés.
Un d'entre eux témoignera.
Il n'a pas de famille au Venezuela.
Lequel ?
D'accord, j'ai compris.
Hé. J'ai besoin d'aide
avec un des noms.
Esteban Gonzales.
Viens avec moi.
Raconte.
Cary, qu'est-ce qui se passe
avec l'enquêteur Wiley ?
Mon enquêteur ?
Je ne sais pas. Pourquoi ?
Il est venu voir Alicia.
Il n'est pas au courant.
Je sais, mais il est venu voir Alicia.
Je n'y peux rien.
Le plus j'essaie de l'arrêter,
le plus il insiste.
Je dois lui parler.
Oui, ce n'est pas facile.
Je dois te dire que
j'ai couché avec ton mari.
Oh, désolé, c'est trop direct ?
C'était avant qu'on ne se rencontre.
D'accord. Elle comprendra
peut-être alors.
Tu sais quoi ?
C'est à mon tour.
Avant de parler à Alicia
de ton problème,
demande-lui d'arranger
les choses entre Peter et moi.
Tu me demandes toujours
de te rendre service. C'est mon tour.
Si Peter gagne les élections,
je ne veux pas être viré
parce qu'il y a
des problèmes entre nous.
Tu vas rester
au bureau du procureur ?
Ça me plaît.
Ne lui dis pas que tu as couché
avec Peter avant de lui parler de moi.
Il faut que j'y aille.
Mme Florrick, hello.
Peter n'est pas là.
Désolée.
Je croyais que c'était toi.
Pardon ?
Diane m'a donné mon après-midi.
Je pensais que c'était toi
qui avais arrangé ça.
- Non, jamais.
- Je sais. C'était Frank Landau.
Désolé. Il s'inquiète un peu.
Je sais.
- Je vais la faire.
- La faire ?
L'interview.
Si ce n'est pas trop ***.
- Désolé.
- C'est ma décision.
Merci, alors.
Le témoin, Esteban Gonzales,
fut blessé sur un derrick.
Il y a des dossiers dans des hôpitaux
de Chicago et du Venezuela.
- Ce n'est pas vrai. Mon père a dit...
- Il ne s'agit pas de ses derricks.
Les dossiers de l'hôpital indiquent
qu'il avait de l'eau de mer
dans les poumons à son arrivée.
Ce qui est bizarre, Latin Star
n'a pas de plateforme en mer.
- C'était du forage en mer.
- Oui.
- Vous savez qui a des plateformes.
- PlatacoStillman.
On a de quoi discuter
avec nos adversaires.
C'est un spectacle, un show,
et tu es l'épouse.
Je sais. Mais les gens
n'écoutent pas, ils regardent.
Ils veulent te voir à l'aise,
calme, tendre.
Alors...
Vous pardonnez à Peter ?
Peter est mon mari,
le père de mes enfants,
et tous les jours, il essaie
de se racheter pour ses erreurs.
- C'est donc non ?
- Non, c'est oui.
- Bien.
- Merci.
Est-ce vrai ?
Ça a l'air vrai ?
Tu sais que Peter
a couché avec Amber Madison
18 fois ?
Elle t'a dans le collimateur.
- Je sais bien.
- Ça t'ennuie ?
- Si ça m'ennuie ? Je suis horrifiée.
- D'accord. Doucement.
Mais Peter et moi en avons parlé.
Ce fut une difficile période pour nous.
Peter travaillait beaucoup,
j'étais à la maison.
Un mariage demande
sans cesse de l'attention,
- On n'y a pas fait assez attention.
- Bien.
Pourquoi serait-ce différent
cette fois si Peter était élu ?
Parce que Peter est allé en prison.
Il a trouvé la foi.
Il a vu le chagrin de nos enfants.
Bien. Parlez-moi de vos enfants.
Comment vont-ils ?
Ils sont...
Ce sont les meilleurs
enfants du monde.
Je les aime plus...
Je ferais n'importe quoi
pour qu'ils n'aient pas mal.
Ils aiment leur père,
et ils l'ont toujours soutenu.
Bien.
Émouvant, mais pas trop.
Parlez-moi de votre travail.
Votre travail ne vous empêche-t-il pas
de voir vos enfants ?
Oui, mais je devais travailler
pour le bien de ma famille.
Vous arrêterez-vous
quand il sera élu ?
Non.
J'aime mon travail,
j'aime mes clients.
Je crois que mes enfants
sont d'accord avec ce que je fais.
- Vous croyez ?
- Oui.
Il faut être plus sûre de toi.
Tu as des anecdotes
sur les enfants à raconter ?
Non, ça suffit.
D'accord. Bien.
Laisse-la avoir l'air d'un tyran.
Le public veut qu'elle pose
des questions difficiles,
puis se sent coupable
et il les lui reproche.
Reste calme.
- Sincère.
- On vous attend.
On arrive.
Merci, Alicia.
J'aimerais que ce soit plus facile.
Si c'était plus facile,
tout le monde le ferait.
- Alicia Florrick.
- Mme Florrick, Andrew Wiley.
Vous avez un moment ?
Il s'agit de mon enquête.
Non, M. Wiley,
je n'ai pas le temps.
Et si vous me contactez
encore sans aucune preuve,
je vous poursuivrai en justice
pour harcèlement, compris ?
Ça ne veut rien dire.
Ça veut tout dire.
Luis Rios n'a pas eu d'ennuis avec
les droits de l'homme sur ses derricks,
mais vous si, M. Francis.
Vous exagérez.
Voyons ce qu'en pensent
la presse et vos actionnaires.
D'abord, j'ai battu George W. Bush,
maintenant je vous bats, M. Danger.
50 millions, la presse garde le
silence. On fait affaire maintenant.
Non.
- Il nous faut une minute.
- Mais non.
Il faudra faire mieux.
Ce n'est pas le moment
de jouer au bon et au mauvais flic.
Non, mais 50 millions,
ce n'est pas acceptable.
Oh, allez, M. le président.
C'est ridicule.
Il dit : "Je sais ce que vous voulez,
- et vous ne l'obtiendrez pas."
- Attendez, qui ?
Le PDG dit à Chavez
qu'il ne l'obtiendra pas.
Le président répond :
"C'était à moi. Vous l'avez volé."
Quoi ? Qu'ont-ils volé ?
Une carte géophysique des réserves
de pétrole inexploitées.
Dans la ceinture de l'Orénoque.
Le président Chavez veut cette carte
pour savoir où chercher du pétrole.
PlatacoStillman a payé
pour le relèvement,
et considère que ça lui appartient.
Quel est le rapport
avec l'action en justice ?
Il n'y en a pas, Mme la juge.
On vous demande donc
de séparer les 2 affaires.
Le président a ici
un conflit d'intérêts.
Ce qu'il demande n'est en aucune
façon en la faveur de mon client.
Il n'y a pas de conflit d'intérêts,
Mme la juge.
Le président essaie de négocier
pour plus d'argent, c'est tout.
Ce serait pour le bien de nous tous.
Pas vrai, Mme le juge ?
- Mme le juge ?
- C'était votre avis ?
Oui, à mon avis.
- On repart à zéro ?
- Bon, voilà.
Vous voulez les cartes ?
On veut l'argent.
Vous laissez tomber l'affaire.
et vous vous arrangez
avec PlatacoStillman pour les cartes.
D'accord. Et qu'en retirez-vous ?
Transférez 86 millions de dollars
sur ce compte de Latin Star
avant la fin de la journée.
Vous alliez accepter
50 millions de PlatacoStillman.
Disons que c'est un supplément
pour dictateurs.
Je vais voir avec le président.
Vous savez, il est sympa,
une fois qu'on le connait.
Il a une voix d'ange.
C'est du bon boulot, Natalie.
Vous pouvez vous occuper
de mes investissements.
Et merci.
Pour tout, vraiment.
C'était super.
Papa, tu peux arrêter de t'inquiéter.
Je suis sérieuse.
Je ne dis pas ça pour que
tu te sentes mieux.
Je crois que c'est un homme bien.
Il serait le 1er à dire
qu'il n'est pas parfait.
Mais je ne serais pas ici
si je ne le pensais pas.
Vous pensez donc
qu'il n'y a pas de lien
entre la personne publique
et la personne privée ?
Non, je crois qu'il y en a un.
Mais c'est facile de juger,
c'est plus difficile de pardonner.
- Vous lui avez donc pardonné ?
- Oui.
Ce qui est passé est passé.
Et vos enfants,
ils lui ont pardonné ?
Mes enfants aiment leur père.
Ils feraient n'importe quoi pour lui.
Le plus dur, pour Peter,
fut de voir
comme il les avait blessés.
Croyez-moi, il fera ce qu'il faut
pour ne plus les blesser.
Et vous, Alicia, pensez-vous jamais
à une carrière dans la politique ?
Est-ce vraiment
une question étrange ?
Vous êtes intelligente,
éloquente, connue, appréciée.
Je dirais qu'on vous aime
mieux que votre mari.
J'en doute. Je ne suis pas faite pour
ça. Je n'aime pas parler aux foules.
- Vous m'étonnez.
- Eh bien, merci.
Mais j'aime trop mon travail
et j'aime être une mère.
C'est ma vocation.
N'a-t-on pas besoin
de femmes en politique ?
Les femmes n'amèneraient elles pas
une différence en politique ?
- Hommes ou femmes...
- Qu'en penses-tu ?
... c'est la même chose.
Les gens agissent bien ou mal
selon leur conscience.
Je la trouve fantastique.
Grâce à elle,
il a gagné les élections.
Sans doute.
Tu devrais lui dire
comme elle est fantastique.
Elle le sait.
Tu devrais lui dire.
Les gens aiment l'entendre.
Tu es d'une humeur bizarre.
Oui.
Après cette année d'élections
pleine de scandales,
on va suivre la course
pour la place de procureur
avec les résultats
des circonscriptions.
Peter Florrick est toujours en tête...
Hé, voici la femme du candidat.
- Ils t'aiment, maman.
- C'est les élections. Attends demain.
- C'était bien.
- Merci.
Alicia Florrick est restée invisible
durant presque toute la campagne.
Certains croyaient que l'absence
de sa femme allait contre Peter...
Désolé, Kate, mais on a encore
les résultats d'un canton.
Peter Florrick a gagné
dans le canton d'Orland.
Il doit commencer à penser
aux prochaines élections.
Laissez-le gagner celles-ci.
Allez, Eli. Ce soir on se repose,
on s'y remet demain.
- À quoi ?
- Au Sénat.
Ne prenez pas l'air étonné.
Ce fut toujours le but.
Le parti démocrate le soutiendra ?
C'est un type bien, Eli.
Les gens l'aiment bien.
Ils aiment son histoire,
et surtout sa femme.
Revenir c'est une chose, mais
arriver à ça après une conviction...
Et c'est grâce à votre travail.
Vous le soutiendrez officiellement ?
Voyons ce qu'il fera d'abord.
Vous commencez à aligner
les donateurs et on sera là.
Alicia.
Vous voilà. Quelle interview.
Je n'ai jamais vu Erica
si gentille avec quelqu'un.
M. Landau. Où est Peter ?
Il ne se sent pas bien,
comme la mariée avant le mariage.
- Bon boulot, Alicia.
- Merci.
Il y a des fleurs dans la prairie
C'est toi, c'est toi
- Grand-mère est saoule.
- Elle est comme ça, je crois.
Et je dois attendre
Alicia, n'est-ce pas merveilleux ?
Les enfants, je vous adore.
Grace, regarde-moi. Tu as grandi.
Je suis fière de toi.
J'ai pleuré durant l'interview.
Je veux que tu t'amuses ce soir.
Je m'occuperai des enfants.
On a des chambres ici.
... ce soir, alors que les résultats
des votes arrivent toujours.
Alors que Peter Florrick
a toujours un peu d'avance...
Alors qu'on attend encore
les résultats, on jette un œil...
- Vous êtes venue.
- Que pour une minute.
- Vous prendrez un verre ?
- Andre a dit qu'il vous avait parlé.
Je suis désolée.
Il est parfois dur.
Venez.
L'avocat adverse d'hier, M. Thomas,
m'a engagée en tant que
traductrice à plein temps.
- C'est super.
- Oui.
Ça veut dire que je serai
à Washington.
- Oh, c'est vraiment bien.
- Oui.
Maintenant, quand vous aurez des
ennuis, vous pourrez venir me voir.
- Si c'était à un autre moment...
- Oui.
... le bureau du procureur
est un tremplin pour un autre poste...
Attendez, attendez.
Je veux m'assurer
de ce qu'on va dire.
D'accord.
WBBM peut maintenant dire
que Peter Florrick
est le prochain procureur.
Je ne pouvais pas vous joindre.
J'ai essayé votre portable.
Oui. J'ai ignoré vos appels.
Ce n'est pas
une mauvaise nouvelle.
Je suis plutôt occupée, M. Wiley.
Oui, je vois.
Je me sentais mal. Les interviews
de Blake étaient des fausses,
parfois fabriquées.
- Vous êtes venu ici pour me le dire ?
- Oui. Pourquoi pas ?
D'accord. Merci.
Une rumeur disait que votre mari
avait couché avec une collègue,
il y a deux ans.
Ce n'est pas vrai.
- Pourquoi me dites-vous ça ?
- Je voulais que vous sachiez.
C'est toujours mieux
de connaître la vérité,
que ça fasse mal ou que ça aide.
Ne croyez-vous pas ?
Oui.
J'ai vérifié le nom de la collègue
avec qui il aurait couché.
Personne n'avait ce nom
dans le département.
Leela.
Mais elle n'existe pas. À moins
que vous n'ayez entendu parler d'elle.
Vous en avez entendu parler ? Leela ?
Ça va ?
Je vous présente le nouveau procureur
de Cook County, Peter Florrick.
Peter !
Car c'est un bon gaillard
Car c'est un bon gaillard
Personne ne peut le nier
Personne ne peut le nier
Personne ne peut le nier
Car c'est un bon gaillard
Car c'est un bon gaillard
Car c'est un bon gaillard
Personne ne peut le nier