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Grâce à un tournage d'abord,
j'avais un appartement à Saint-Emilion,
j’étais au coeur du village,
et, au pied de l’immeuble, il y avait une cave.
Donc, tous les soirs, on rentrait
c’était avec Jacques Gamblin,
on tournait un film
qui s’appelait les "Irréductibles",
On tournait autour de Libourne,
pas loin,
et, tous les soirs environ,
on rentrait, on passait par la cave,
on prenait une bouteille,
on la carafait,
on travaillait nos textes pour le lendemain.
C’est très agréable comme méthode, comme vin,
Moi, j’aime beaucoup le vin
je suis très très amateur de vin,
je peux le dire...
Saint-Emilion, en particulier
parce que, je le connais bien le vin
Il y a beaucoup de châteaux,
de domaines qui me plaisent beaucoup.
Ce qui rapproche l’élaboration
d’un vin et d’un film,
c’est qu’au départ, on est seul
quand on prépare un film, on est
en tous cas, dans une petite équipe.
Que ce soit pour le cinéma,
l’équipe qui travaille sur les décors,
le repérage, sur l’écriture des scénarios,
peut-être là
sur l’entretien des vignes,
l’entretien du terrain,
on nettoie les chais, on prépare,
il y a une préparation,
pour ensuite livrer quelque chose...
pour le public.
Et en fait, le vin, c’est la même chose,
on a une grande part d’élaboration,
qui est un peu le caché,
toujours un peu secret,
et puis après, la bouteille sort,
et puis le film sort aussi et, ensuite,
les gens se le partagent,
le boivent chez eux tout seul...
C’est comme ça en fait.
Vous savez, c’est assez proche
de la manière dont on fait un film.