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Beaucoup de migrants de l'Afrique subsaharien en route pour l'Europe restent bloqués au Maroc.
Là, ils sont souvent confrontés à des stéréotypes, des rejets et même parfois la violence.
Notre défi fût comment amener des jeunes, marocains comme migrants, à valoriser des différences....
Qu'ils adoptent et aident à diffuser des messages constructifs et respectueux concernant l'interculturalité.
Ce projet illustre comment Search For Common Ground, une organisation internationale qui travaille concernant la résolution de conflits...
...peut utiliser les multimédias et medias sociaux comme outils pour diminuer les stéréotypes.
En total, 100 jeunes marocains et migrants ont participé aux cycles de formations...
où ils utilisent des caméras simples pour se découvrir et travailler en équipe.
Les échanges concernant leurs identités et stéréotypes les ont inspirés pour créer plus de 130 courts métrages.
Ces métrages traitent de sujets diverses, comme un dialogue dans un bateau en route pour l'Espagne,
Une réfugiée qui dépend de l'aide d'inconnues,
Un entraîneur de foot d'une équipe de migrants subsahariens,
Ou comment des jeunes mères célibataires gèrent les problèmes de scolarisation de leurs enfants.
Mais ils les montrent aussi en s'amusant.
Ces jeunes ont beaucoup à partager, mais comment diffuser leurs messages ?
Ils ont organisé des projections sur des terrains de foot et dans des universités,
Mais ce qui était le plus efficace, c'étaient les média sociaux, en particulier Facebook et Youtube.
Les média sociaux sont très populaires au Maroc, et à travers la page de SFCG, on touche 13.500 fans avec chaque update, tandis que les vidéos sur Youtube ont été visualisé plus de 10.000 fois.
Nos participants, souvent moins à l'aise en écrivant, partagent leurs vidéos sur leurs forums habituels.
Ils touchent leurs amis et familles, qui les voient interagir de manière positive, s'amuser, être créatifs.
A travers une utilisation efficace et l'implication des participants, ce projet modeste a touché plus de 15.000 personnes en six mois, et cela continue...
Etant donné que les vidéos vont rester en ligne, et comme certains des participants ont reçu l'équipement nécessaire pour continuer à créer et partager leurs messages, à travers les média sociaux.