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DENTON : Donc, nous nous sommes tous deux mis sur le bas côté.
TOSCHI : Ouais, ouais. DENTON : D'accord.
Et il se dirige vers ma fenêtre, ouais, et il me dit :
"Savez-vous à quelle vitesse vous alliez ?"
Et j'ai répondu : "Non, pas vraiment, monsieur l'agent."
Mais, j'imagine que vous deviez faire au moins du 200 juste pour me suivre !"
[RIRES]
Et il m'a regardé comme si une deuxième tête m'avait poussé !
- Il a essayé de me traîner hors de la voiture. TOSCHI : MM.
DENTON : Je l'ai regardé, et j'ai dit, "Monsieur l'agent, s'il vous plaît, attendez.
Je sais que vous ne faites que faire votre travail,
mais je ne suis pas un chauffard. J'ai des circonstances atténuantes."
O.K.
Il m'écoutait. Il m'a cru.
Et puis je lui ai dit : "Votre femme, elle m'attend
et je ne veux pas la faire attendre !"
[RIRES]
Je vais t'appeler Mona à partir de maintenant, Toschi.
- Un surnom, c'est cool. - Tu sais pourquoi ?
- Pourquoi ? - Tu me rappelles ma grand-mère.
Elle avait les mêmes poils au menton.
Vas te faire voir !
Je pense que les siens étaient un peu plus épais !
Elle a sûrement plus de testostérone que toi.
Ça ne m'étonne pas, c'est ta grand-mère.
Ne parle pas de ma grand-mère.
Je ne peux pas parler de ta...?
- Tu viens de l'appeler une poilue - Moi j'ai le droit, pas toi.
[RIRES]
TOSCHI : Va te faire foutre.
- Tu es prêt ? - Allons-y !
DENTON : Très bien.
C'est parti. Allez, mec.
Hé, Brooks.
[GEIGNEMENTS]
Aïe !
BROOKS : Qu'est-ce que tu fous ?
DENTON: Debout, sale balance de merde !
UN JOUR PLUS TÔT
- Seulement toi ? - Ouais.
Ça ne me surprend pas du tout.
Merci.
Je viendrai te chercher à 9 h, d'accord ?
- Ne sois pas en retard. - Ouais.
Nous avons quelque chose d'important à faire demain.
Ensuite, nous irons voir le patron.
Vas dormir un peu, d'accord ? Détends-toi.
Repose-toi.
D'accord, chef.
[VOITURE DÉMARRE]
Maintenant, dégage de ma caisse.
D'accord.
A demain.
BISHOP : Comment allez-vous ?
TOSCHI : Ça va.
BISHOP : On dirait pas.
Ça veut dire que ça avance, alors.
Comment ça va avec Denton ?
Pourquoi ça vous intéresse ?
Je veux savoir comment ça va.
Hé bien, il ne m'a pas encore tiré dessus, donc je suppose que ça va bien.
Il ne me soupçonne pas.
Vous en êtes sûr ?
A terre !
Tu vas où ? A terre !
TOSCHI : J'ai fait plusieurs coups.
Du nettoyage.
Espèce de merde. Debout.
Surtout, de faire taire les gens.
De m'occuper de problèmes.
DENTON: Au sol.
Je t'ai dit à terre.
Des problèmes ?
[COUP DE FEU]
[COUP DE FEU]
Vous m'observez souvent ?
- Nous sommes juste là en tant que soutien. - S'il voit que j'ai un...
Ça pourrait devenir un problème.
Nous sommes des professionnels.
- Tout comme vous devez l'être. - Ça veut dire quoi, ça ?
Écoutez, je sais que ce que vous traversez est difficile.
Chaque jour, vous doutez de vous-même.
Vous devez garder un certain recul.
Souvenez-vous de ce que vous avez à faire.
Restez concentré sur l'opération, et obtenez le plus possible.
Denton n'est que le début.
Ne dévoilez rien et restez à ses côtés.
Et n'oubliez pas ce qu'il est.
Et quand ça devient difficile,
pensez à ceux que vous êtes en train d'aider.
DENTON : Hé, Brooks.
[BROOKS GEINT]
BROOKS : Aïe, aïe !
Mais qu'est-ce que tu fous, bordel ?
DENTON: Debout, sale balance.
Debout !
Qu'est-ce que tu veux, bordel ?
DENTON : Quoi, tu ne sais pas pourquoi je suis ici ?
Tu n'es pas très convaincant, mon ami.
Écoute, je ne sais pas ce que tu veux, mais ça n'a rien à voir avec moi.
DENTON: Alors c'est pas toi qui a parlé aux flics ?
T'as tout lâché sur ton patron. BROOKS : Je ne sais pas ce que...
DENTON : Mon patron !
Sur notre patron.
Pas vrai ?
- Attends. On peut en parler. - C'était pas toi ?
C'était pas toi ?
Dis-moi que tu n'es pas coupable.
Raconte-moi une putain d'histoire.
- Dis-moi ta raison ! BROOKS : D'accord !
Très bien. Très bien.
DENTON Eh bien, parle, mec !
[FEMME QUI PLEURE]
BROOKS: Écoute, Denton.
J'ai détruit tous les fichiers, mec.
S'ils voulaient commencé une enquête, ils n'auraient rien eu contre lui.
DENTON: L'impôt est le moindre de tes soucis maintenant.
BROOKS : Écoute, j'ai détruit les preuves.
Ils n'ont rien sur lui, rien.
DENTON : Tu n'as pas tout détruit.
Il en reste une.
Chut.
Hé, gamin !
Oui ?
Y'a du monde derrière ?
[DENTON GEIGNE]
Doucement, d'accord ? Tout le monde se calme.
Ecoute.
Nous ne dirons à personne ce qu'il s'est passé ici, d'accord ?
Tu me laisses sortir.
Nous partirons de cette ville, et ne parlerons à personne.
- D'accord ? - D'accord, ça me paraît honnête.
Non, pas du tout. Cette balance de merde n'ira nulle part.
- Ecoute, on ne fait que discuter. DENTON : Bute-moi ce connard, d'accord ?
Il ne fera rien. Regarde-le.
- Il n'arrive même pas à tenir un flingue. - Il raconte que des conneries, l'écoute pas.
C'est toi qui as le pistolet. Regarde-moi et pas lui.
DENTON : Tire-moi dessus, baiseur de kangourou !
- Espèce de petite merde ! - Ferme-la, bordel de merde.
Vas te faire foutre ! TOSCHI : Ça aide pas, ce que tu fais.
- Baiseur de gros kangourou - Regarde-moi. Concentre-toi sur moi.
- Il raconte que des conneries - Tire-moi dessus !
Ferme-là, merde ! Tu vas la fermer, bordel
et me laisser résoudre cette situation Ferme ta gueule, putain !
Il était temps. Bien visé.
[COUPS DE FEU]
Ouais, il est mort.
[RIGOLE]
C'est bien mon petit.
[FEMME QUI PLEURE]
[HALÈTE]
Non, non !
Oh, mon Dieu !
[COUP DE FEU]
[COUP DE FEU]
Que du plaisir ? Rien de spécial à signaler.
Je sais que ce que vous traversez est difficile.
Chaque jour, vous doutez de vous-même.
Écoutez.
Nous avons peut-être un problème.
BISHOP : Vous devez prendre du recul.
Souvenez-vous de ce que vous devez faire.
[COUPS DE FEU]
Restez concentré sur l'opération, obtenez tout ce que vous pouvez.
DENTON : Toschi, on y va, alors ?
BISHOP : Et quand ça devient difficile
pensez à ceux que vous êtes en train d'aider.