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Précédemment dans Breaking Bad...
Marie est une voleuse.
On n'acceptera pas ça sous notre toit.
Il faut que tu partes.
Je peux pas payer aujourd'hui.
Voilà ma contre-offre. Je me paie
en piochant dans tes affaires.
Regarde ce qu'ils m'ont donné.
Le grill du type que j'ai buté.
Tu dois me dire
ce qui se passe tout de suite.
Traduction : Tyno, Kevin
Synchro : Tyno, Michvanilly
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On a fait du chemin, Walt.
À la fin de ce premier cycle,
je recommande un optimisme prudent.
On se reverra dans deux mois,
pour observer comment vous avez réagi,
et on décidera de la suite,
s'il le faut.
C'est à ce moment-là
que le bébé doit arriver, non ?
Dites-vous que ça tombe bien.
Bientôt, vous vous sentirez mieux,
davantage vous-même,
et vos cheveux devraient repousser.
Je m'étais habitué
à la boule à zéro.
Je préfère parler d'un crâne dégagé.
Aérodynamique.
Plus de confusion ?
Plus aucune.
Comment ça va, vous deux ?
Bien.
Enfin, on est occupés, mais...
ça va.
Vraiment.
Tout va bien.
Vous ne passez pas
par un assureur, c'est ça ?
Oui, la facture, s'il vous plaît.
Je dois juste vous l'imprimer.
Je croyais avoir droit à une réduction
pour paiement au comptant.
Absolument. Elle est incluse.
Je vous le rappelle,
vous pouvez payer en plusieurs fois,
si vous le souhaitez.
Félicitations.
Et donc, pour l'IRM ?
Pouvez-vous m'expliquer
la différence entre diagnostique
et exploratoire ?
Mais de toute façon,
son médecin l'a demandée.
Ça devrait être remboursé.
Ça, oui, je vais le faire.
En triplicata.
Moi aussi, je suis navrée que
vous n'ayez pas pu aider davantage.
Salope.
Tu as traîné autour de fumeurs ?
On a reçu la facture de l'hôpital.
C'est rapide.
13 000 dollars pour trois jours
de cure, et ce n'est que le début.
Est-ce que tu crois
que Gretchen et Elliott
pourraient nous dépanner ?
Je sais que c'est exclusivement
ton domaine, mais...
Ils seront d'accord, j'en suis sûr.
Je m'en occuperai.
Merde.
- Mettez-moi au parfum sur Salamanca.
- Mort.
- Toujours ?
- Complètement.
Très bien. Merci d'être passé.
C'est calme.
Les amphéts se font rares dans la rue.
Bien.
Mais ça ne va pas durer.
J'attends de voir qui prendra sa place
vu qu'il a laissé le champ libre.
Des candidats ?
Un nom revient souvent : Heisenberg.
Presque tous les camés
qu'on croise nous le disent.
- Heisenberg ?
- Je sais.
C'est peut-être une légende
urbaine de camés.
Mais quelqu'un doit bien fabriquer
ces amphéts bleues qu'on trouve.
Bref, on reste sur le coup.
Vous savez pourquoi les requins sont
au sommet de la chaîne alimentaire ?
Ils ont trois rangées de dents
avec lesquelles ils mordraient
n'importe quoi.
Certains voyagent
des milliers de kilomètres
à la poursuite de leur proie.
J'ai entendu dire ça.
Vous êtes un grand
requin blanc, mon ami.
Ça vous dirait,
contact d'Albuquerque
des forces opérationnelles
des douanes ?
Sacrée promotion.
À compter du 1er, vous partagerez
votre temps entre ici et El Paso.
Tu vas faire quoi sans moi, Gomie ?
La fête.
J'aurai plus à voir ta sale tronche
six jours par semaine.
Mon pote,
j'ai l'intelligence et les muscles.
- Je suis bien équipé.
- Heureusement que j'ai pas mangé.
C'est surprenant que sa tête
passe toujours les portes.
- On déjeune ?
- Ça, oui.
- Parce que tu offres.
- D'accord.
Je vous retrouve en bas, crétins.
Vous perdez pas en chemin.
Comment ça va ?
Moi aussi, je suis content.
Ouais, El Paso.
Te voilà.
Félicitations.
Il en frappe deux sur la plage,
deux dans la forêt.
Et là, il dit : "Tape-m'en quatre."
T'es vraiment gonflé de revenir ici.
Ou alors t'es encore
plus con que je croyais.
Les deux, peut-être.
Le fric pour le remorquage,
les réparations,
et un supplément
pour les dégâts au portail,
aux chiottes...
Je te l'ai dit,
j'ai qu'une seule parole.
Combien tu me ferais payer
pour entreposer mes affaires ?
- Un million cinq.
- Sois sérieux, yo.
Ta sœur.
Mec, je suis sérieux.
Faut que j'entrepose.
Et je peux payer d'avance.
On pourrait négocier.
500.
- Par mois ?
- Semaine.
Sérieux ?
- Casse-toi.
- Attends.
On se calme.
Ça me va. Totalement faisable.
- À l'extérieur.
- À l'intérieur.
- Oublie.
- Mec, sérieux.
Ta clôture est trop facile
à escalader.
À l'intérieur, avec cadenas.
Plus un accès total.
- Redis-moi ça.
- Un accès total à ton garage.
Tous les mois. Payé à l'avance.
À l'intérieur.
Et je te connais pas.
Je sais que dalle.
Tu la vends ?
Je te la laisse pour 9 000 dollars.
Et celle-là ?
Sérieux ?
C'est Jane, c'est ça ?
Jane, je dois avouer
que cette maison est géniale.
Vraiment ?
Elle vous laisse bouche bée ?
Je veux dire, elle est super.
C'est exactement
ce que je cherchais.
Avant, j'avais une maison
à moi tout seul,
mais j'en avais marre de m'occuper du
jardin, des frais d'entretien, tout ça.
Les stores sont nouveaux.
Tout a été peint.
Putain.
Les charges sont incluses.
Un placard. Sympa.
- Il y a le câble ?
- Déjà installé.
Il n'y a qu'à appeler pour l'activer.
Haut débit, tout ça.
La salle de bains. Joli carrelage.
La chambre.
Jolie.
J'adore le parquet.
Alors, intéressé ?
Carrément.
Et c'est bon pour les règles ?
Pardon ?
Dans l'annonce. Ni animaux, ni fumeurs.
Pour fumer, c'est dehors.
- Pas de souci.
- Voilà la paperasse habituelle.
J'aurai besoin d'une fiche de paie,
de votre employeur actuel,
de votre ancienne adresse,
tout le bazar.
Et si tout est parfait,
je vous appellerai.
Écoutez,
en fait, je peux...
Pas croyable.
- Je suis en situation précaire, là.
- Et je ne loue pas, là.
J'ai de l'argent
et je peux vous payer
toute une vie.
Yo, tu peux pas filer un coup
de main à un frère ?
Yo, mon père n'est pas du genre
à faire des exceptions.
- Crois-moi.
- Ton père ?
La maison lui appartient.
Je la gère.
J'ai besoin de garanties.
Sinon, va jouer ton petit jeu ailleurs.
J'ai nulle part où aller,
y a qu'ici.
Et c'est pas un jeu.
J'ai besoin d'une chance.
Écoute, mes parents m'ont viré.
Je les déçois, apparemment.
J'ai pas été à la hauteur
de leurs attentes, une fois de plus.
Donc maintenant,
je suis persona non "gratis".
Mais tu sais quoi ?
Je suis un type bien, je travaille dur.
Je paierai à temps chaque mois.
Je laisserai rien foirer,
je le jure.
Le loyer a augmenté.
100 dollars de plus par mois.
C'est le prix pour payer en liquide.
Tu déchires.
Tu le regretteras pas.
Et en plus des premier et dernier mois,
j'en veux deux de plus.
Les frais FPLC, non remboursables.
Bien sûr, sans problème.
FPLC, évidemment.
Ça veut dire quoi, FPLC ?
- "Fais pas le connard."
- Compris.
J'habite à côté.
Vraiment ?
Et ne crois pas une seconde que
tu crains pas l'expulsion, parce que si.
Si tu te rates, tu vires.
J'ai des potes
qui mettront ton cul maigrelet
dans la benne à ordures
plus vite que tu n'imagines.
Je remplirai.
Mets juste ton nom.
C'est quoi, d'ailleurs ?
C'est Jesse.
Jesse Jackson.
Sérieux ?
Quoi ?
- Tu fais quoi ?
- Je me branle. Ça se voit, non ?
Oui, je vois très bien
que t'en branles pas une.
Le brassage, c'est une forme d'art.
Tu t'en es toujours pas aperçue ?
La fournée de Noël 2006 ?
Énorme.
Laisse-moi clarifier les choses.
Tu te fais porter pâle le lendemain
du jour où tu as reçu
une promotion tant attendue
pour pouvoir fêter la bière
dans ta caverne ?
Je ne comprends vraiment pas.
Calme-toi, bébé.
Ne me dis pas de me calmer,
s'il te plaît.
- Je dé*** ça, tu le sais.
- Oui.
Dave a dit que je devais l'exprimer.
Je dis juste que tout va bien.
Je peux prendre une journée.
C'est rien.
Maintenant,
bouge ton joli petit cul de là,
que je me concentre.
Alors, c'est quoi, le plan ?
On continue de préparer.
Pourquoi on prépare alors
qu'on peut même pas vendre ?
Combien tu penses pouvoir
vendre par toi-même ?
Si moi, je prépare la journée,
et que toi, tu vends la nuit.
- Mec...
- Quoi ?
Avant Tuco,
c'était bien ton plan, non ?
Je sais que ça sera une fraction
de ce qu'on gagnait avant,
mais est-ce qu'on a le choix ?
D'abord, y a pas de "on" qui tienne.
Y avait que moi, qui me cassais
le cul pour vendre la came.
Je suis fiché, maintenant.
Vous pigez pas ?
Un procureur me colle au cul.
Je m'exposerai pas à autant de risques
pour une bouchée de pain.
- Pas moyen.
- Alors, tu proposes quoi ?
Aucun de nous deux n'a envie
de s'associer à un autre Tuco.
J'ai des factures à payer.
Des factures à payer ?
Un loyer. Des responsabilités.
J'ai déjà perdu plus que
ce que j'ai gagné, et j'en ai marre
de perdre mon temps ici.
Tu veux savoir combien il me reste ?
Après avoir fini
mon premier cycle de chimio
et financé un alibi
qui m'a coûté la peau du cul ?
Zéro ! Rien ! Que dalle !
Je n'ai rien tiré de tout ça.
Rien pour ma famille, ce qui était
le but, si tu t'en souviens !
Mais puisque c'est impossible
qu'on jette l'éponge,
il nous reste deux solutions.
On s'associe
à un autre meurtrier fou furieux
ou toi et moi, on...
Toi, tu vends le plus possible.
Il y en a une troisième.
Et ce serait quoi ?
On prend la place de Tuco.
Plus d'intermédiaire.
On fait tourner notre affaire.
Alors, tu vas faire quoi ?
Sniffer des amphéts
sur un couteau de chasse ?
Tu vas battre tes associés à mort
s'ils te manquent de respect ?
Je connais des mecs.
Je peux créer un réseau.
On contrôlera la production
et la distribution.
Comme ça, on vend un max de came
sans prendre de risques.
Le but,
c'est de se faire du blé, non ?
Beaucoup de blé.
- C'est pas le but ?
- Je ne veux pas faire ça.
Mais qui a parlé de vous ?
Je ne soutiens pas ce plan.
Ça ne me plaît pas trop d'intégrer
des inconnus à notre opération.
Vous avez pas le choix.
Je te demande pardon ?
On est associés, tu te rappelles ?
Je me rappelle très bien.
Vous préparez, je vends.
Le travail était divisé comme ça
quand on a commencé.
Et ça aurait dû rester
exactement comme ça.
Parce que j'ai jamais été
enfermé dans un coffre,
ou mis à genoux,
un flingue sur la tempe,
avant que vous rameniez
votre cul de vieux rapace.
J'avoue que l'expérience
l'a démontré.
J'ai peut-être été trop ambitieux.
Mais quoi qu'il en soit,
ça ne se passera plus comme ça.
Ça, c'est sûr. Vous savez pourquoi ?
Parce que soit on fait
les choses à ma façon,
soit j'arrête.
J'ai moins besoin de toi
que toi de moi.
Entrez dans ma casa.
Yo, Skinny Pete. Ça va, mon pote ?
Salut, Combo. Content de te voir.
Bienvenue dans mon humble demeure.
Pas mal, mon pote. Pas mal.
Salut, Badge.
Belle baraque, mec.
Y a de l'écho.
Je vais vous faire
une visite virtuelle.
L'écran plasma sera juste là.
Sûrement un 127 cm fixé au mur.
Le plasma écrase le LCD.
Il met du temps à s'éteindre.
Mais l'image est bien plus belle.
Les noirs sont plus profonds.
La 3D va sortir bientôt, là.
Je suis trop impatient.
- Pour le *** !
- Sérieux.
On aura des nichons
en 3D juste sous le nez.
Je vais m'acheter deux ou trois
fauteuils inclinables,
pour pouvoir regarder
bien confortablement.
C'est trop cool.
Y aura pas grand-chose.
Ce sera très asiatique, très moderne.
Du feng shui. Je capte.
Et là, je pense mettre des bougies,
peut-être une petite fontaine,
juste là. Ça va être cool.
Les nanas, elles adorent les bougies
et les machins comme ça.
Tu vas baiser à fond, mon pote !
Bon, et si on en venait au but,
maintenant ?
Il y a des rafraîchissements,
si vous voulez.
T'as rien d'autre,
comme rafraîchissements ?
Ça me plairait bien.
Ça fait un bout de temps.
Je suis carrément partant
pour une cuillère de défonce.
Pas d'amphét,
pas de bière, pas d'herbe.
Vous consommez sur votre temps libre.
Là, on parle affaires.
Alors, écoutez.
Voilà comment ça va se passer.
Je vous en file 30 g à chacun.
Vous vendez ça 2 500 dollars.
J'en garde 2 000, vous 500.
Vous coupez pas. Vous les vendez
telles quelles, c'est clair ?
2 500 dollars pour 30 g ?
T'as de l'espoir, mon pote.
Ça doit se vendre
à 1 700 ou 1 800 dollars.
C'est la meilleure des cames.
Tout le monde va vouloir essayer.
Et puis,
y a qui d'autre sur le marché ?
- Personne, c'est sûr.
- C'est clair.
Vous partagez comme vous voulez.
2 g, 10 g, 15 g, je m'en fous.
Mais c'est ce que je veux me faire.
2 000 dollars. Pas d'exception.
Si y a moins, vous virez.
Si vous les coupez, vous virez.
Point final.
C'est une super occase
que je vous donne.
C'est clair ?
Badger, c'est quoi ?
Une super occase.
Exactement.
C'est le bas de l'échelle, là.
Les mecs, c'est à vous de voir
jusqu'où vous voulez monter.
Alors file-nous la came.
Pas ici, c'est clair ? Jamais ici.
Vous saurez au dernier moment
où et quand.
D'accord ?
Vous aurez de mes nouvelles.
J'ai un gros stock à écouler,
alors vendez vite, vendez bien.
Y aura toujours de quoi faire.
FPLC, enculés.
D'accord ? Appliquez-vous.
C'est un trou à rats.
C'est pas un trou à rats.
Pardon. Tu as raison.
C'est le Paris du sud-ouest.
Mais enfin, c'est le Texas,
pour l'amour du ciel.
Juste à la frontière de l'enfer
anarchique qu'est le Mexique.
Des têtes humaines,
c'est ça qu'ils laissent.
Les cartels laissent des têtes partout.
C'est sûrement pour ça
que je vais là-bas.
C'est comme s'ils laissaient
une carte de visite.
Alors que Washington,
ça pourrait me plaire.
Tu bosses le temps qu'il faut,
comme un bon garçon,
et je nous vois dans un joli
petit appart à Georgetown
dans quelques années.
Sur Internet,
j'ai vu un super site
d'annonces immobilières
sur Washington.
Il y a tellement de culture, là-bas.
J'ai discuté avec Melinda,
la femme du patron de Hank.
Celle avec le casque sur la tête
et le maquillage permanent.
Bref, elle m'a dit que...
Excuse-toi.
Quoi ?
Je n'écouterai pas
un seul mot de plus
si tu ne t'excuses pas.
Pour ?
Tu le sais très bien, Marie.
- De toute évidence, je ne...
- Pour les mensonges...
que tu m'as racontés.
Pour le vol à l'étalage ?
Pour tout ça ?
Tu croyais vraiment que j'allais
oublier aussi facilement ?
Si tu n'avais pas voulu le rendre...
Excuse-toi.
C'est maintenant ou jamais.
Sérieusement.
Ou ce ne sera plus
jamais comme avant.
Pourquoi tu cherches à me punir ?
Si tu ne me respectes pas
assez pour t'excuser,
pour me dire la vérité, alors...
J'ai besoin de retrouver ma sœur.
Je suis désolée.
Je suis désolée.
Tu veux les détails sanglants ?
Non, tu veux pas.
Ça t'empêcherait de dormir.
Alors...
t'as eu peur ?
Évidemment que j'ai eu peur,
espèce d'idiot.
Bon sang.
Mais t'as été plus rapide que lui.
Je suis encore là, non ?
Clair. Tu l'as vraiment zigouillé.
- Fiston.
- Nan, c'est bon.
Tu vois ce que c'est ?
Si tu vois un cafard sortir
de sous ton frigo, tu fais quoi ?
Tu réfléchis pas.
Tu l'écrases.
Tu penses que ça vient d'où ?
Les criminels, comme celui que tu...
À ton avis,
pourquoi ils le deviennent ?
Mon vieux, tu me demanderais ça
pour les cafards, j'en saurais pas plus.
Tout ce que je sais,
c'est qu'il y en a un paquet.
Bon sang, j'ai une
de ces envies de ***.
Les flics !
J'étais pas sûr que ce soit toi.
Nouvelle voiture ?
Faut qu'on reste discrets.
J'imagine qu'elle ne saute pas,
celle-là.
Ta moitié.
15 000 dollars. Ça rigole pas.
Mais de rien.
Bon sang.
Aide-moi à faire le calcul,
tu veux bien ?
Je t'ai donné 480 g, c'est exact ?
On se partage
2 000 dollars pour 30 g.
Ça fait 1 000 dollars chacun.
Dans 480 g, il y a 16 fois 30 g.
16 fois 30 g, ça devrait
me rapporter 16 000 dollars.
16 000,
pas 15 000.
Il s'est passé un truc.
Il s'est passé un truc ?
Un de mes gars s'est fait piquer
sa came par deux junkies.
Il a perdu 30 g. Mais tout va bien.
Skinny Pete est réglo.
Alors, tu me dis...
que ton pote a été volé.
Ou plutôt que toi, t'as été volé,
mais que c'est pas grave.
Mec, ça s'appelle la "casse".
Comme au supermarché.
Des trucs se cassent.
Et tu estimes que c'est acceptable ?
C'est les risques du métier.
- Tu me fais chier pour 1 000 dollars ?
- Je suis que chimiste, moi.
Je vais pas sur le terrain, yo.
Mais j'ai l'impression que ce que
tu appelles la "casse", c'est juste
toi qui passes pour un imbécile.
Je vais te donner
un autre terme technique.
"Modèle économique non viable."
Tu vois que le mauvais côté.
On se fait 6 000 dollars par jour.
Où est le problème ?
Qu'est-ce qui se passera
quand ça se saura,
et qu'on fera leur fête
aux clowns que t'as engagés ?
Une fois que tout le monde sera
au courant que Jesse Pinkman,
baron de la drogue,
peut être volé sans problème...
J'y crois pas.
Tu crois que Tuco
avait de la casse ?
C'est sûrement vrai.
Il cassait des os.
Il cassait le crâne de tous ceux
qui essayaient de le rouler.
Tu veux 1 000 dollars de plus ?
C'est ça ?
- C'est pas ce que j'ai dit.
- Vas-y. Prends-les.
T'as 15 000 dollars
que t'avais pas hier.
On se fait plein de fric.
Les merdes, ça arrive.
Mes gars savent ce qui les attend,
ils font gaffe.
Et moi aussi.
Toi, t'es bien au chaud dans ton lit,
avec ta petite famille.
Alors, si t'arrêtais un peu
de flipper pour tout ?
Tu as été très clair
sur la division du travail.
Je veux dire, sérieux.
Tu veux que je fasse quoi, putain ?
Pardon.
Je t'ai pas entendu.
Je savais même pas que t'étais là.
Tu manges quoi ?
Un panini. Il en reste un
au congélateur si tu veux.
On avait arrêté d'en manger, non ?
Ah bon ?
Oui. Ce sont ceux qui contiennent
trop de sodium, non ?
J'avais une envie.
Un de temps en temps, ça fait rien.
Où est Junior ?
Sorti.
Avec qui ?
Louis.
Sorti où ?
Quelque part. J'en sais rien.
Il sera rentré pour 21 h.
Je pensais que tu aurais une idée
de l'endroit où se trouve ton fils.
Pourquoi pas toi ?
Pourquoi je suis la seule
à devoir savoir où est notre fils ?
Je vais te dire. Si tu veux
savoir où il est, demande-lui.
Fais comme moi,
décroche le téléphone.
Tu sais peut-être quelque chose...
à ce sujet.
Peut-être.
Et d'un autre côté,
peut-être pas.
J'ai peut-être fumé
en état de fugue.
J'aimerais que tu m'expliques.
- T'as pas intérêt à commencer avec...
- Pourquoi t'as fait ça ?
- Tu es enceinte, bon sang.
- Trois cigarettes et demie
n'auront aucun effet sur le bébé.
- Aucun effet.
- Ravi que vous en soyez sûre, docteur.
Trois et demie. C'est tout.
J'ai jeté le reste.
Et je suis sûre que tu seras
ravi d'apprendre que oui,
j'en ai honte.
C'est quelque chose qui...
- Ça ne te ressemble pas.
- Ah bon ?
Qu'est-ce que t'en sais ?
Bon sang.
Tu m'as demandé ce que
je voulais que tu fasses.
Je veux que tu prennes
les choses en main.