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Le conflit israélo-palestinien est sans nul doute le problème politique le plus complexe de notre époque.
La plupart des gens s’en tiennent à blâmer l’un ou l’autre camp.
Mais si l’on prend le temps de comprendre l’Histoire et de rectifier nos idées préconçues,
une voie de sortie tend alors à se profiler pour les Palestiniens.
Commençons par retracer l’Histoire telle qu’elle s’est vraiment déroulée et clarifions dix idées fausses majeures
qui circulent sur ce sujet. Erreur n°1 « Israël a illégalement volé
la terre des Palestiniens ». En 1947, l’ONU a voté et donné des terres aux Juifs et
aux Palestiniens. Les Juifs ont accepté cette répartition et ont créé légalement l’Etat
d’Israël. Les Palestiniens ont refusé ce partage et ont attaqué. Même après avoir perdu la guerre, les
Arabes détenaient encore la majorité des terres accordées par l’ONU. Ce qui nous amène...
à l'erreur n°2 « Les nations arabes voisines souhaitent vraiment créer un Etat Palestinien »
Après la guerre, la Cisjordanie et la bande de Gaza furent contrôlées par la Jordanie et l’Egypte… pendant
19 ans ! Durant tout ce temps, ces gouvernements n’ont jamais créé d’Etat Palestinien. Au lieu de cela,
ils ont gardé la terre pour leur propre usage. Erreur n°3 « Les nations arabes veulent
résoudre la crise des réfugiés ». Les Palestiniens se sont installés dans les nations arabes avoisinantes du Moyen-Orient.
Ces pays pourraient résoudre la crise immédiatement s'ils accordaient l’égalité des droits aux réfugiés.
Au lieu de cela, ils refusent de les laisser voter, les empêchent de posséder des terres et même d’étudier dans des écoles publiques.
Ironie du sort, le seul pays qui leur accorde les pleins droits de citoyenneté, c’est Israël, qui a intégré
156 000 Arabes après la guerre de 1948. Encore aujourd’hui, des Arabes siègent au gouvernement israélien
et à la Cour Suprême.
Erreur n°4 « Les efforts de l’ONU aident à résoudre la crise des réfugiés ». L’ONU a effectivement mis en place
un système pour porter assistance aux réfugiés palestiniens. Mais au lieu d’utiliser l’agence existante
aidant les populations de réfugiés à se réinstaller dans le monde entier, l’ONU a fondé l’UNWRA qui
donne le statut de « réfugié » aux Palestiniens jusqu’à ce qu'un Etat palestinien soit créé au sein des frontières
d’Israël. Cela ne contribue nullement à l’intégration de ces derniers dans leurs pays d’accueil
et les enferme au contraire dans un statut de « réfugié permanent » qui se transmet aux enfants, aux petits-enfants
et arrières-petits enfants, faisant gonfler la population de réfugiés de 500 000 en 1949 à près
de cinq millions aujourd’hui. Au fur et à mesure que la situation s’est dégradée, l’aide internationale a afflué.
C’est d’ailleurs
l'erreur n°5 « La solution c’est : plus d’argent ! » Vraiment ? Les nations occidentales ont donné aux Palestiniens
une pléthore d’aides ; même en prenant en compte l’inflation, ils ont reçu par personne 25 fois plus d’argent
que l’Europe n’en a reçu pour sa reconstruction après la Seconde Guerre Mondiale. L'économie s'est-elle stabilisée ? Qu'en est-il
de l’amélioration des infrastructures ? Evidemment, tout cet argent aurait pu servir, mais il a été confié à certains dirigeants
dont l'agenda était quelque peu différent… Ce qui nous mène tout droit à...
"L'erreur n°6 « La création d’un Etat est l’objectif premier des dirigeants palestiniens ». Toute
"cette aide internationale a effectivement aidé à soulager la souffrance d’un homme : Yasser Arafat. Après
sa mort, des comptables recrutés par sa propre famille ont découvert des investissements secrets d’une valeur
de plus d'un milliard de dollars. Cet afflux d’argent aurait été menacé si un nouvel Etat avait vu le jour.
Cette situation donne à des dirigeants comme Arafat ou encore Mahmoud Abbas, un bon milliard de raisons supplémentaires
pour ne jamais signer aucun traité de paix.
Erreur n°7: « Israël a un véritable partenaire pour œuvrer en vue de la paix ». En 2000, déterminés à trouver
une solution, les Israéliens ont élu Ehud Barak comme Premier Ministre, le mandatant de faire la paix
avec les Palestiniens. Barak a offert à Yasser Arafat 94% des terres qu’il demandait, à l’exception de Jérusalem ;
refus catégorique d'Arafat. Le Président Clinton condamna l'échec
de cette opportunité de paix, la meilleure en 60 ans, directement avec Yasser Arafat. Ceci nous conduit à l'erreur n°8,
probablement la plus répandue de toute : « Israël n’a qu’à renoncer à ses terres
pour vivre en paix ». La dernière fois qu’Israël a opté pour cette solution, c’était en 2005. Ils ont pressé des milliers de colons juifs
hors de Gaza, en échange de quoi les dirigeants palestiniens avaient promis la paix. Mais lorsque les Israéliens
sont partis, les Palestiniens ont voté pour le Hamas. Eh oui ! Ils élurent une organisation terroriste,
qui a lancé plus de 10 000 roquettes sur Israël depuis qu’elle a pris le pouvoir. Surpris ?
Si vous l’êtes, il est probable que vous ayez cru à l'erreur n°9 : « La plupart des Palestiniens
veulent une paix durable avec Israël ». C’est vrai pour certains d'entre eux, mais il s’agit d’une minorité. Depuis soixante ans,
les responsables palestiniens de l’éducation ont nourri leurs enfants de haine en idolâtrant
les kamikazes et en glorifiant la mort jusque dans les salles de classe. Pour finir...
l'erreur n°10 : « Donner un Etat aux Palestiniens aujourd'hui est la seule solution pour mettre fin à leurs
souffrances ». C’est précisément la seule alternative qui ait été proposée ces soixante dernières années. Mais ce sont
de personnes humaines dont nous parlons ; attendre qu’ils aient un Etat pour jouir de l’égalité des droits
n’a fait qu’aggraver les choses. A l’heure actuelle, Israël est le seul pays qui accorde tous les droits
aux Palestiniens vivant à l’intérieur de ses frontières. En leur accordant l’égalité des droits dans tous les pays
où ils vivent, nous pourrions immédiatement augmenter la qualité de vie de tous les Palestiniens.
Soyons honnêtes. Toutes ces idées fausses ont masqué des solutions potentielles. Lorsque l’on prend
le temps de dissiper la confusion et de regarder la réalité en face, nous faisons la lumière sur la vérité.
C’est alors que de réels progrès en matière de justice sont possibles.