Tip:
Highlight text to annotate it
X
Alors voici ta tumeur,
et le cathéter à chambre implantable
par lequel tu prends la cyclophosphamate
par intraveineuse.
Et tu prends du tétraphénol
oralement, non ?
Krieger, je ne sais pas si c'est
parce que je suis un dur,
mais la chimio, c'est un charme.
C'est à ça que j'en venais.
Deux semaines de chimio sans perte de
cheveux et aucune nausée ?
Et, je dois dire, j'en suis un fan.
- Ah oui ?
- Oui, et j'en recommande l'usage.
En tant qu'exemple potentiel,
je le recommande.
Contre la nausée causée
par la chimio ou
pour le fait prouvé que le cannabidiol nuit
à la croissance des cellules cancéreuses ?
- Ça fait ça ?
- Oui, et si tu en veux d'autre, dis-moi.
J'ai un gars.
Moi aussi, Krieger.
Ça s'appelle un pharmacien.
C'est le même pharmacien qui
t'a donné tous ces médicaments de chimio ?
Il ne me les a foutument pas donnés.
Tu ne croirais pas à quel point ces
médicaments coûtent cher.
Les pilules sont genre 80 $ chaque
et l'intraveineux est deux mille le sac,
alors pourquoi tu fais un trou
dans mon sac, Krieger ?
Pour faire quelques tests.
Et donc, si le réactif devient bleu...
- Ça veut dire quoi, c'est bon, ça ?
- Non.
Ça veut dire que cette pilule à 80 $ est
du sucrose à 100 %.
- Quoi ?
- Du sucre ?
Je sais c'est quoi le sucrose, idiot.
Il y a des médicaments aussi, non ?
- Pas une trace.
- Quoi ?
Attends, je traite mon cancer avec
des pilules de sucre ?
Tu n'as pas trouvé ça bizarre d'avoir de
la chimio croquable ?
- Non. Des petits enfants ont le cancer.
- C'est vrai.
- Eh bien, l'intraveineux ?
- Ah, oui, le cyclophosphamate.
"Hum" quoi, Krieger ?
"Hum", non, ce n'est pas du
cyclophosphamate.
Eh bien, que... Krieger.
- Mais c'est quoi, d'abord ?
- Bien, ce n'est qu'une supposition, mais...
- Zima ?
- Quoi ?
Oh, mon Dieu, tu es sérieux ?
- De faux médicaments anticancer ?
- Oui, des bonbons et du Zima, quoi.
- Mon Dieu.
- Probablement pour ça, ma bonne humeur.
Mais, Sterling, ta tumeur.
- Tout ce temps-là, elle...
- A grossi, j'imagine.
Oh, Sterling.
Et Dieu sait combien d'autres cancéreux
ont pris ça.
- Comme Ruth.
- Et voici.
Une semaine de chimiothérapie contre
le cancer du sein...
Ordonnances
- et votre marijuana médicale.
- Oh, mon pauvre.
Quelqu'un qui vous est cher a le
cancer du sein ?
Oui. Moi.
Je m'appelle Archer.
Ruth. Et ne t'en fais pas, chéri.
Nous pouvons vaincre le cancer
avec ces médicaments.
Même si je peux à peine me les payer.
Ne t'en fais pas, Ruth.
Je vais les faire payer pour ça.
Qu'est-ce que tu...
Sterling, non, tu ne vas pas bien.
Que vas-tu faire ?
Crier "pas de quartier" et
déchaîner les cochons de la guerre.
Les chiens de guerre.
L'animal de ferme quelconque de la guerre,
Lana. Ta gueule.
- Mon Dieu.
- Je pense qu'il a compris.
Fais juste filmer les confessions,
pas besoin d'éditorial.
- Tu saisis ?
- Oui. Attendez, s'il vous plaît.
Parce que, nom de Dieu, je vais tout
enlever et tout vous montrer à nouveau.
Non, j'ai saisi. J'ai sais.
- Vous avez plusieurs de fusils.
- Et un couteau.
Que je vais insérer, très lentement,
dans ton urètre.
Si tu ne réponds pas à mes questions.
Numéro un.
Quel poltron.
Je le suivais à peine,
tellement il déballait vite le sac.
Tu as menacé de lui foutre un
couteau dans la queue. Et, de nouveau...
- Mes excuses, Lana. On se déchaîne.
- Mais quand même.
- Tu veux t'attaquer à la mafia irlandaise ?
- Non.
Mais c'est eux qui remplacent des
médicaments anticancer par des bonbons.
Pourquoi ça ne pouvait pas être
la mafia brésilienne ?
Je ne peux m'empêcher de penser
qu'ils seraient un zillion de fois plus sexy.
Non, vraiment, ces têtes de patate sont
la mafia la moins sexy de tous les temps.
IRLANDAIS
Tu sais à qui tu te frottes ?
Tu as une idée de qui est notre patron ?
Non, mais la réponse numéro un après
sondage de 100 personnes est au tableau.
- Le nom du trou du cul en chef.
- Vincent Van te faire ******.
Vincent Van me faire ******.
- Le sondage donne...
- Mon Dieu.
- Nom de Dieu, Archer.
- Quoi, Lana ?
- J'ai dit qu'on se déchaînait.
- Mais quand même.
- Oh, fils de pute.
- Garde ça pour la ronde-éclair, bonhomme.
La réponse numéro un après sondage de
100 personnes est toujours au tableau.
Le nom du trou du cul en chef.
Ça me prend une réponse.
Crachat goût de queue.
On ne sait jamais ce qui
se trouve au tableau.
Donnez-moi le crachat goût de queue.
Les gars, c'est deux prises.
Encore une et les
innocents concierges honduriens
risquent de partir avec le gros lot.
Je présume que vous ne savez
pas ce qui se passe, là.
J'espère que ce n'est pas raciste.
- OK, mon petit.
- C'est un enfant, Archer.
Lana, tu es dans la cabine isolée.
On cherche le salaud qui...
Mikey Hannity, tu dis un mot et je
t'arrache ton cœur de lâche...
- Oh, mon Dieu !
- Mikey, écoute-moi.
J'ai le cancer du sein.
Le cancer du sein.
Alors tu excuseras mon impatience,
car moi, et plusieurs autres gens,
on essaie de vaincre le cancer à l'aide des
faux médicaments de chimio de ton patron.
De la chimio ?
On m'a dit que c'était de la crème
contre la calvitie.
- J'ai besoin de crème pour chauve ?
- Non...
Je peux à peine passer un peigne dedans.
C'est si épais que mon barbier me charge
le double. J'adore mes cheveux.
- Et je suis sûr que tu adores ton genou.
- Franny Delaney.
Il dirige tout, ici, à Brooklyn. Les paris,
la protection, la dope, la prostitution.
Des crimes sans victimes, Mikey.
Parle-moi des faux médicaments de chimio.
Ils font acheter les vrais médicaments
aux pharmaciens.
Delaney les vend à...
Je jure que je ne sais pas à qui,
mais ils échangent faux et vrais ici.
- Et ces salauds font l'emballage.
- Quoi ?
Vous êtes dans le coup ?
Et moi qui ne voulais pas être raciste.
- Vraiment ?
- Ils ne savent pas ce qui se passe ici.
Ils ne lisent même pas
l'anglais.
La seule chose qu'ils veulent,
c'est voler des emplois américains.
Relaxe, Hannity.
Naguère, c'étaient les
Irlandais que tout le monde haïssait
à venir ici à plein bateau-patate
et voler tous les emplois.
Oui, ils... Hein, quoi ?
Et je suis pas mal sûr...
Dites-moi si j'ai tort, les gars.
que beaner est un terme péjoratif
faisant référence aux Mexicains.
J'aurais pensé que le portugais
ferait réagir.
- Ils sont bâillonnés.
- Quand même.
- Et de trois, ça, c'est les vrais ?
- Oui, tout ça, c'est bon.
- Pourquoi ?
- Mon traitement est en retard.
Attends, qu'est-ce que tu fais ?
Lana, j'ai dit que j'avais le cancer ?
Je sais, mais à mi-déchaînement ?
Tu penses que ce soit une bonne idée ?
Prendre la chimiothérapie
qui m'a été prescrite
pour ledit cancer ?
Oui, idiote. Je pense que oui.
- Désolé de t'avoir traitée d'idiote, Lana.
- Ah oui ?
Oui, tu avais entièrement raison.
Pas super brillant, à mi-déchaînement.
Et tu penses que ça, ce l'est ?
Oui, idiote. Je le pense.
Désolé. Encore.
Je suis un peu hors de moi.
Mais tu es plutôt chiante, là.
OK, jour deux du déchaînement
chimiothérapeutique.
et... wow, comment ça va ?
Pas super.
Comme tu vois, j'ai des sacs à
vin sur les pieds,
parce que mes ongles d'orteil sautent
comme des pogs.
Malaises gastriques non négligeables,
et bandeau.
Endure. J'ai traqué Delaney à une partie
de poker de nuit.
Super. Tu m'excuses ?
Je ne pensais jamais dire ça, mais
le Zima me manque.
Enfin, est-ce que j'étais à chaque
récital ou partie de lacrosse ? Non.
Est-ce que notre relation adulte est
parfaite ? Non.
Mais je ne peux juste pas imaginer
la vie sans mon précieux Sterling.
- Et vous le lui avez dit, ça ?
- Quoi, tu veux rire ? Non.
Vraiment ? Ma maman me disait
tout le temps qu'elle m'aimait.
Exactement. Regarde ce que ça a donné.
Beaucoup de confiance en soi ?
Que fais-tu, Krieger ?
Je me sens mal pour Archer,
alors je lui fais des cartes d'étude
en portugais.
Portugais ? Mais...
Je pensais que Krieger était
un nom allemand.
Super allemand. Ça veut dire "guerrier".
Alors comment tu connais
le portugais ?
Parce que j'ai grandi au Brés... Bristol
County, à Rhode Island.
- Beaucoup de Portugais, à Rhode Island.
- Dans ton coin.
- Toute ma vie.
- Quelle est la capitale de l'État ?
- De ?
- Rhode Island.
- Dallas ?
- Quoi, "a-ha" ?
- C'est Austin.
- C'est Providence.
Mais je parie qu'il connaît
la capitale du Brésil, non ?
Je n'ai pas à répondre à ça.
Pour qui est-ce que...
- Oh, mon Dieu.
- C'était quoi, tout ça ?
- J'ai aucune idée, en fait.
- Bien tiens.
Oui, je ne sais pas pourquoi je fais ça.
Parce que je n'en veux pas dans
ma voiture.
Que veux-tu que je fasse, Lana,
le lancer par la fenêtre ?
Évidemment.
- Je vais vomir de nouveau.
- Pas dans la voiture.
- Alors arrête-toi.
- Non, on est en retard.
- Tu as peut-être déjà manqué Delaney.
- Bien, là, c'est ça qui arrive.
- Lana, tu as vu mon bandeau ?
- Oui, Archer, j'ai vu ton bandeau.
- Tous mes cheveux sont tombés.
- Je suis désolée.
Moi aussi. C'était la cinquième de mes
meilleures qualités.
- Je pense que c'est ta gentillesse.
- On ne m'a jamais appelé gentil avant.
Bien, tu es assez gentil pour venir
voir une vieille dame à l'hôpital.
Quoi ? Je ne suis pas venu te voir,
j'essaie de sauter une bénévole.
- Mais ça ne va pas bien, hein ?
- Non, chéri.
On dirait qu'il ne réagit pas à ces
médicaments de chimio.
Hé, vous ne pouvez pas fumer ici.
Oh, relaxe ta culotte.
- Yeah.
- Archer.
- Archer.
- Quoi ?
On est arrivés.
Slattery's
BOUCHERIE
- Parfait.
- Ça va ?
On se déchaîne !
Un peu d'aide ?
Fiche-moi la paix.
Je ne suis pas un nazi.
- Oui, bon, et ton père ?
- Non, c'était un scientifique.
- Pas mal sûr que les nazis en avaient.
- Non.
C'est pour ça qu'on...
Qu'ils ont perdu la guerre.
Manque de science.
On verra ce que Mme Archer aura
à dire à propos de ces histoires de nazi.
Parfait.
Ou, bien, pas parfait.
Avec le cancer d'un côté
et la chimio de l'autre,
et la tonne de pot...
Bonne idée. On devrait se retirer
une minute et en griller une.
Non. Et je sais que ça ne me regarde pas,
mais tu as peut-être un problème.
- Oui, Lana, le cancer.
- Et, aussi, l'abus de drogue.
Merci, Woodsy.
Le hibou qui parle de drogue.
Là ta gueule et défonce la porte
pour moi.
Et fais-le en dur de dur
comme je le ferais
si j'avais encore des ongles d'orteil.
Merde, Joey, tu appelles ça une main ?
Plutôt un pied.
- Tout un gros...
- Franny Delaney.
Lève-toi de sur ton cul.
Oh, vous venez de le manquer.
Dommage, en fait, parce qu'il
adore l'E Street Band.
- Il vient de se foutre de mon bandeau ?
- Je pense que oui.
Mais qu'est-ce que tu fous, Archer ?
- Idiot de trou du cul.
- Désolé.
On est à égalité, Lana,
pour la fois que tu me l'as fait.
Mais désolé, je sais que ça fait mal.
En parlant de douleur, garçon,
tu te fous dans un monde de mal.
- Alors prends ta virago...
- Lana !
- Lana !
- Quoi ?
Pas besoin de crier, Lana.
Je n'ai pas le cancer des oreilles.
Ensuite, tant que je n'ai pas trouvé
Delaney, cesse d'abattre des gens.
Allez-y, tirez.
Rien au monde ne me fera parler.
Vous dites ça, là...
Que faites-vous, là derrière ?
Ne vous en faites pas avec ça.
Concentrez-vous sur vous.
Qu'est-ce que je fais ?
Tout d'abord, vous pouvez vous
excuser à mon amie
pour vos propos homophobes.
Je suis désolé. Je ne savais
pas que vous étiez gaie.
- Quoi ?
- Non, elle a juste de grosses mains.
- Quoi ?
- Rien. Tais-toi.
J'imagine que vous savez la différence
entre les grenades à fragmentation
M26 et de type 2.
- Quoi ?
- Quoi ?
Oh, désolé, non ? OK.
OK, la type 2 a des arêtes saillantes.
Vous les sentez ? En d'autres
circonstances, ce serait agréable.
- Attendez, fils. Attendez un instant.
- La goupille est aussi très différente.
Doux Jésus.
Vous voyez ? Le percuteur
est identique, cependant.
Mû par un ressort.
Ce qui me rappelle,
saviez-vous que les hommes aussi
peuvent profiter des exercices de Kegel ?
Exemple typique, hein ?
Bon, où est votre patron tueur
de cancéreux ?
- Je l'ai, allons-y.
- On le laisse une grenade dans le cul ?
Je suis déchaîné.
- Et je blague, aussi. Grenade fumigène.
- Oh, Dieu m...
- Trou du cul.
- Quoi ?
Quoi ?
Quoi ?
Quoi, Lana ?
Quoi ?
Je pensais que c'était
une grenade fumigène.
Elles n'ont absolument rien de semblable.
Quoi ?
- Que fais-tu ? Delaney n'est pas ici.
- Mais mon ORL, oui.
Tu l'aimes ? Parce que moi oui.
Attentionné, connaît toutes les parties
de l'oreille.
- C'était quoi, son nom ?
- M. Archer ?
- J'imagine que vous savez pour Ruth.
- Quoi ?
Pour Ruth.
J'imagine que vous savez.
- Quoi ?
- Ruth.
- Votre amie est morte.
- Quoi ?
Regis. Je me lève tôt tous les matins
et je regarde Regis.
Et le sourire qu'il a,
ça me fait traverser la journée.
Tu sais quoi ? Je vais commencer
à faire ça, Ruth.
Oh, tu le dois.
- Regis est le meilleur.
- Non, Ruth, c'est toi, la meilleure.
Archer. Archer.
Quoi ?
Oh, man, qu'est-ce que je faisais ?
Tu fumais à la chaîne des joints
de la taille d'un ***.
- Façon de parler.
- Mais quand même.
Pas de déchaînement ? Il me semblait
que tu te déchaînais ?
Oui, allez, on y va. D'accord.
J'ai en main. Franny Delaney.
On va prendre une marche.
Une marche ? C'est une blague, là ?
Une roulée, d'abord. Peu importe.
- Vous ne m'écoutez pas ou quoi ?
- Évidemment pas.
Mon Dieu, n'y a-t-il pas une seule
photo de nous deux ensemble ?
Le père de Krieger
était un scientifique nazi.
Et le père de JFK faisait de la contrebande
d'alcool.
Quoi ? C'est comme comparer
des pommes et des oranges nazies.
Des oranges, oui.
Vous aimez le jus en poudre à l'orange ?
Pas vraiment.
Et les fours à micro-ondes, Neil Armstrong,
le velcro ?
Vous m'avez perdu.
Rien de cela n'aurait été possible
sans les scientifiques nazis rapatriés
après la Deuxième Guerre mondiale.
- Les nazis ont inventé Neil Armstrong ?
- Les fusées.
Qui l'ont envoyé sur la Lune.
À la fin de la guerre, on s'arrachait
les scientifiques boches.
Vous ne me croyez pas ? Allez à la
NASA et criez : "Heil Hitler".
Tout le monde saute debout.
Mais Cyril, je sais tout des origines
du Dr Krieger.
Et je sais aussi que personne n'aime
les rapporteurs.
Oui, Cyril.
Et si mes années d'espionnage
m'ont appris quelque chose,
c'est qu'on garde ses amis proches.
Oui, Cyril.
Et les possibles clones d'Adolf Hitler
plus près encore.
Oui, Cyr...
Attendez, quoi ?
- Oui, quoi ?
- Oh, mon Dieu, c'était vous.
Mon 15e anniversaire,
vous étiez au complexe.
Quand ils auront terminé,
amenez-moi le garçon.
Le jour où mes dobermans de compagnie
ont accidentellement dévoré mon père.
Oh, Krieger.
Rien n'est accidentel.
Sainte merde de Dieu.
Krieger est un des gars du Brésil.
Mon Dieu. Désolée, vraiment.
Je pense que j'ai besoin d'aide ou quoi.
Sans blague.
Un autre commentaire sur mes
grosses mains
et je vous plombe
vos grosses gueules irlandaises...
Désolée, c'était raciste ?
Je ne vous en veux pas, j'en veux à Archer.
J'ai deux tympans perforés et
on dirait que j'ai été
enfumée toute la journée
dans ma voiture.
***. Que j'essaie de vendre,
mais bonne chance maintenant.
Je parie qu'elle sent le pot
et le déchaînement.
Merde, c'est lui tout craché, ça.
- Vous avez à manger ?
- Voilà.
C'est super, juste là.
Pour quoi, fiston, on fait un pique-nique ?
- Mon Dieu, tu as à manger ?
- Non.
Ce que j'ai, c'est un avion à prendre.
Ah oui ? Pour où ? Un plus gros manoir,
quelque part, acheté
avec les profits des faux médicaments
de chimio ?
C'est pas mal ça.
Alors si tu vas me descendre...
- Oh, non, je ne vais pas te descendre.
- Non, en effet.
Tu es un agent ISIS.
Tu as un sens de l'honneur, de l'équité.
Quoi ?
Tu n'as évidemment pas vu mon
film, conditions d'engadéchaînement.
- C'était nul, ça.
- Tu as tué mes hommes, oui.
Mais ils étaient armés.
Je suis un vieux malade
en fauteuil roulant.
Tu ne le peux pas. Je te connais.
Tu ne me connais pas.
Je te connais mieux que ta mère.
Que j'ai eue trois jours à Dûc Quay.
Tu peux répéter ça ?
J'ai dit que j'ai eu ta mère trois jours
à Dûc Quay.
Ce qui est, j'espère, une espèce
de camp de prisonniers Viêt-Cong ?
Camp de vacances pour adultes. À Phuket,
en Thaïlande. Tout roulait aux billes.
Mais laisse-moi te dire
que ta mère a trouvé une toute
nouvelle façon de s'en servir.
De se servir de billes ?
Oh oui.
Et puis zing.
Comme un coureur du SSP.
De bons temps.
Au revoir, Archer.
Dis à ta mère de me donner un coup
de fil, un de ces quatre.
- Delaney ?
- Oui ?
Vous avez vu Regis ce matin ?
Oui. Pourquoi ?
Oui. Pourquoi ?
Pour l'amour de...
Ta gueule, ta gueule, le voilà.
En pleine face. Je te jure, je pourrais
revoir ça, genre, un million de fois.
- Moi, je jurerais que c'est déjà fait.
- Dommage, maman.
Juste parce que c'était ton copain...
Copain ?
C'était deux semaines à Phuket.
Tout se fait, là-bas.
Sérieusement inapproprié.
- Vraiment, Pam.
- OK, Guerre des clones.
Et, maman, on avait une entente.
j'apporte les mimosas, les bagels et
le lox,
et vous les mangez, vous la fermez et
regardez conditions d'engadéchaînement.
- Qui n'est qu'un titre provisoire.
- On l'a regardé.
Oui, chaque vendredi
des trois derniers mois.
- Je ne me plains pas.
- Vous voyez ?
À 12 semaines, Pam est toujours
membre de l'équipe Vis comme un dur.
L'équipe Vis comme un dur ?
C'est le mieux que tu as pu trouver ?
Lana, puisque tu avais déjà pris
pour l'équipe J'ai un vagin trop gros...
- Ta gueule.
- Toi, ta gueule.
Vos gueules tous et
regardez conditions d'engadéchaînement.
- Hé, allez.
- Pourquoi pas l'appeler Magnum P.D. ?
C'est un titre provisoire. Idiots.
Je l'aimais mieux avec le cancer.
De un, c'était quoi, ça, maman ?
Et de deux, c'est dommage,
parce que mon docteur dit
que mon cancer est en rémission.
Non, c'est quoi, le cancer ?
Alors je n'aurai probablement jamais plus
de cancer.
Alors vos gueules et regardez mon film.
- Pour lequel il faut un meilleur titre.
- Pourquoi pas Citizen Moron ?
victoire du râleur ?
Attendez, je l'ai.
Casablumpkin.
[French - Canadian]