Tip:
Highlight text to annotate it
X
Selon le 13ème principe de permaculture: ce film a été rendu libre au monde par vous.
Merci.
Un merci spécial à
Une des raison pour lequel nous tournons ce film,
et nous n'en avons pas encore parlé, c'est le changement climatique. 6 00:00:31,030 --> 00:00:35,430. De par le monde, comme vous le savez, des régions vivent de drôles d'événements climatiques.
Pour l'instant nous sommes à Bangkok, en Thaïlande.
On est en fin Mars, la saison sèche en Thaïlande, et il n'est pas sensé y avoir la moindre pluie.
Ceci, ce qui se passe derrière moi, ce temps orageux
est attendu pour juin, Juillet, Août, Septembre. Mais pour l'instant ça arrive en Mars.
C'est la nouvelle normalité dans ce monde.
Tout autour du monde, que vous soyez en Amérique du sud,
en Amérique du nord, en Europe, en Asie,
les gens vivent des cycles climatiques qui sortent des normes.
Donc, une des raisons pour la popularité de la permaculture aujourd'hui,
qui croit plus vite que jamais avant,
selon une courbe de croissance exponentielle
c'est parce que notre planète en a besoin.
C'est le moment pour les changements importants que la permaculture apporte.
Le projet panya et Rak tamachat présentent
La plupart des participants qui viennent à nos cours de conception en permaculture (ccp)
sont vraiment en plein dans ce moment merveilleux, et intéressant de leur vie,
juste à la lisière, de décider ce qu'ils veulent pour leur vie.
Ils ont fini leur études, ou ont été suffisamment loin dans celles-ci
parfois ils ont commencé une carrière,
et ils se disent, ceci ne me convient pas vraiment.
Et aussi loin que ce que je vois du monde, ça ne va pas aller en s'arrangeant.
Graines de Permaculture Si c'est magnifique c'est mieux
Alors ils sont à la recherche d'une alternative, ils recherchent une manière de changer 30 00:02:16,910 --> 00:02:20,750. qui aura un impact dans leur vies. Ils essayent de prendre les choses en mains.
J'ai quitté mon emploi pour venir en Thaïlande, pour apprendre des choses sur le bouddhisme, la permaculture...
Alors que je me soucie de l'alimentation et les soins de santé...
J'ai un intérêt encore plus grand pour la conservation et le développement durable.
Ce que l'on fait en ce moment ne fonctionne pas...
on s'est arrêté de cultiver parce que la terre n'était plus bonne
et on voulait juste que ça soit un truc de famille
comme ça l'était avec mon grand-père, et mon arrière grand-père
Je suis très intéressé par le développement durable.
Les gens deviennent de moins en moins auto-suffisant,
Autour du monde, ces communautés locales
qui faisaient dans le passé tout pousser eux mêmes
et savaient comment construire leur propre maison à partir de matériaux naturels
sont complètement dépendant de gros pouvoirs étrangers
et l'importation d'autres pays...
Je pense que d'avoir grandi autour d'un paquet d'arbres, et de la forêt, et d'animaux...
J'ai toujours eu cette connexion à la nature,
Et donc si je m'en éloigne je ressens un manque.
Donc ce qui m’amène ici c'est d'apprendre une nouvelle culture,
les différents types d'environnements et la construction, et ...
Je vis dans une ferme à chiang Mai,
donc, je désire apprendre tout ce que je peux dans ce lieu, et le ramener avec moi.
Et voir ce que je peux en faire.
Un des challenges auxquels la permaculture fait face
c'est de prouver au monde que ça peut-être une forme viable d'agriculture rentable.
A travers le développement d'un plan d'aménagement pour votre site ou votre projet,
il est possible de visualiser les stratégies de la valorisation
qui donnent encore plus de chance pour que vous et votre projet, soyez rentables.
Un des aspects les plus importants dans notre ferme écologique ici
c'est la fabrication du compost, pour améliorer la terre,
et constamment amener plus de matière organique et plus de vie dans la terre.
La fabrication du compost est en fait très facile.
C'est accessible à tout le monde, on a pas besoin de matériaux onéreux,
ça ne prend pas tant de place. Vous avez juste besoin de trois simples ingrédients,
et ces ingrédients viennent sous toutes sortes de formes.
Nous allons utiliser la matière brune, ici nous utilisons les restes d'épis de maïs
parce qu'ils cultivent pas mal de maïs dans cette ferme,
et c'est c'est empilé dans un coin pour l'utiliser plus ***.
donc ,les restes d'épis de maïs sont notre matière brune,
ça va être l'élément à haute teneur en carbone de notre tas.
ensuite nous avons besoin de la matière verte. vous devez chercher de la couleur verte, du style feuillage.
La couleur verte des feuilles indique qu'il y a toujours encore de l'azote à l'intérieur.
Si je les laissais dehors au soleil après quelques jours ça deviendrait brun,
et ça voudrait dire que l'azote s'est évaporé dans l'atmosphère.
Donc on veut l'avoir fraîchement coupé, et l'utiliser frais dans notre tas de compost.
Nous avions justement toutes sortes d'herbes dans notre ferme
et ce matin, nous avons été les récolter et les avons mis sur un gros tas,
et en même temps que nous les rajoutons à notre tas nous allons les couper en petits morceaux.
On a aussi tout un tas de reste de nourriture de la cuisine
que nous allons aussi rajouter en couche dans notre tas,
et s'est aussi considéré comme faisant partie de la matière verte.
Pour ce qui est de l'élément azoté de notre tas de compost, on utilise généralement du fumier.
Vous pouvez vous en sortir en utilisant le feuillage de plantes légumineuses,
parce qu'il est aussi élevé en azote, mais nous ce que nous utiliserons,
dans notre région il y a beaucoup de vaches, donc nous sommes juste allé chez des fermiers du coin
et avons pris de leur fumier.
Donc on utilise simplement du fumier de leurs pâtures.
Et nous le disposerons en couches successives avec le vert et le brun
et rajouterons de l'eau et de l'oxygène et cela constituera notre tas de compost.
Tout les différents pays représentés,
L'endroit peut commencer à avoir une certaine résilience...
Un autre composant important de notre tas de compost
c'est un inoculant de micro-organismes d'un tas de compost mature,
donc nous allons prendre un peu de ce compost de bonne qualité
que nous avons fait et on va le saupoudrer dans notre tas en ajoutant nos couches.
De cette façon toute la vie bactérienne, toute la vie fongique,
Tout les micro-organismes florissant de notre tas précédent
vont être ajouté à ce tas ci
Et ils seront florissant en leur donnant les bonnes conditions. 99 00:09:15,110 --> 00:09:19,830 Ça va donner notre nouveau tas de compost, beau et merveilleux pour notre terrain.
OK, quand on commence à faire notre tas de compost
on doit bien proportionner nos différents éléments.
Ce que l'on recherche c'est un rapport carbone sur azote de 30:1 dans notre tas.
En général on le fait en partant de la recette et puis on ajuste en faisant le tas.
Une des recettes traditionnelles c'est 40% de matière brune
40% de matière verte
et 20% à haute teneur en azote.
ensuite vous les mettez par couche pour créer le tas
tout en arrosant abondamment pendant toute la construction et puis arrêtez.
Maintenant, selon les types de matériaux que vous utiliserez,
Vous allez devoir ajuster cela,
Donc ce que vous devrez faire, c'est de construire votre tas avec les matériaux disponible
là où vous êtes et voir comment ça va.
si le tas chauffe de trop, ce qui nous arrive souvent sous les tropiques
parce que les microbes sont très actifs et bien prêts à faire leur travail,
ça veut dire que nous avons trop d'azote dans notre tas.
Alors, quand vous allez pour retourner votre tas, vous devriez ajouter un peu plus de matière carbonée,
ça peut être de la sciure de bois, ça peut être des bandes de papier
Et ça peut être nos restes d'épis de maïs, c'est ce que nous utilisons ici.
Si votre tas ne fait rien, il ne devient pas vraiment chaud,
il n'a pas l'air de vraiment se décomposer,
ça veut dire que vous n'avez pas assez d'azote,
donc simplement, rajoutez un peu de fumier, ou un peu de verdure de nos légumineuses
et mélangez les dedans lorsque vous retournez le tas.
Si votre tas sent carrément comme les égouts, si ça sent la merde,
ça c'est un signe que c'est devenu anaérobique,
ce qui veut dire que vous n'avez pas assez d'oxygène.
C'est très important que nous ne laissions pas aller notre tas en anaérobie.
Donc la meilleure méthode c'est d'utiliser un thermomètre pour le compost
et de contrôler la température du tas.
Nous devons observer la température monter jusqu'à 65°c.
A 65°c nous retournerons le tas,
laissant entrer l'air dans le tas pour ensuite faire ce processus à nouveau.
Si le tas monte à 70°c ça va commencer à tuer la faune microbienne.
Il y a deux raisons principales pour lesquelles cela se passerait,
La première est que notre tas est trop humide,
ce qui veut dire que vous devez juste ajouter de la matière sèche
ou étaler le tas un petit peu et le laisser sécher.
L'autre raison pour laquelle ça devient anaérobique, c'est que vous avez trop d'azote,
et donc l'azote réagit et consomme l'oxygène très rapidement,
avant qu'il puisse être ré-aérer.
Donc, c'est très important de maintenir nos tas oxygénés.
avec ces trucs et quelques essais,
vous devriez être plus à l'aise à faire du compost de bonne qualité.
Ha oui, encore une chose,
si vous n'êtes pas si attaché à faire du compost de grande qualité
mais vous préférez plutôt faire de l'eau chaude pour les douches à la place,
vous pouvez enrouler un tuyau noir à l'intérieur du tas
et ensuite laisser le tas monter à ces hautes températures
et vous aurez de l'eau chaude pour des semaines.
Je voyageais en Amérique centrale, après avoir fini mes études 151 00:13:42,390 --> 00:13:46,190 et j'étais bénévole dans une ONG là bas. 152 00:13:48,430 --> 00:13:51,550 Alors que je travaillais, j'ai rencontré quelqu'un qui m'a dit
qu'il y avait un projet où il se rendait comme volontaire
et où ils essayaient de construire les maisons
et de vivre avec tout ce qui était disponible sur le terrain.
J'étais très attiré d'aller là-bas et découvrir l'endroit.
ce que j'ai fait et j'y suis resté quelques jours
et à la fin de ma visite j'étais super motivé pour en apprendre plus.
Pépinière
Alors j'ai demandé, si il y avait par hasard d'autres endroit dans le monde
où les gens font ça aussi,
alors le gars m'a dit oui, il y a pleins d'endroits,
beaucoup de gens vivent ce style de vie
et il m'a donné l'adresse d'un bon copain à lui
qui vivait en Thaïlande et organisait pas mal de stages,
alors je lui ai écrit un e mail et j'ai reçu une réponse immédiate
et très amicale, j'ai eu l'impression d'être en contact avec un pote directement
j'ai directement pensé que c'était un bon endroit où aller.
Mais je n'étais pas au courant que ce que j'allais apprendre
serait au delà de la construction en matériaux naturels
comme l'apprentissage de la vie en général.
c'est ce qui se passe ici, vivre en communauté et jardiner et construire
et gérer l'eau et l'électricité, l'énergie, un peu tout.
C'est comme un mini monde ici.
Une autre chose qui est intéressante ici d'un point de vue permacole,
c'est qu'on se trouve à une haute altitude donc comme si on montait en latitude,
donc d'un climat tropical où l'on est à Panya,
on monte vers un climat plutôt subtropical ici.
Par conséquent, ça permet aux gens de remplir ces niches écologiques
qui sont dans le paysage et de faire pousser plus de légumes de régions tempérées,
des fraises, de l'épinard, des artichauts, des asperges.
Ça leur permet aussi de proposer plus de diversité au point de vue commercial aussi.
Ces légumes auront plus de valeur sur le marché.
c'est très intéressant de voir le paysage ici,
parce que c'est un bon exemple de ce qu'est travailler en suivant les courbes de niveau.
Et ils jardinent en suivant cette technique
ce qui permet aux nutriments et à l'eau
de pénétrer dans le sol à l'endroit où vous faites pousser vos légumes
et ça empêche l'érosion aussi.
Si on travaille sur une pente
Lorsque nous avons une grosse pluie ça lessive tout.
ça n'a rien de nouveau et les gens en Chine et en Asie du sud est en général
ont travaillés avec ces systèmes de terrasses depuis des milliers d'années
et ça marche depuis des milliers d'années, donc...
L'agriculture moderne a changé ça
et ne travaille plus en suivant les lignes de niveau parce que ça passe pas avec leur grosses machines, 197 00:17:51,470 --> 00:17:56,270 mais ça tient tellement plus la route d'utiliser ces techniques ancestrales
pour respecter la terre et faire pousser des choses
de manière plus appropriée selon les lois de la nature.
Ceci est la version permacole d'un drive-in.
On mange de la voiture.
La plante que l'on mange c'est une capucine.
On va clairement en ramener à Panya.
On va essayer d'avoir des boutures, ramener quelques petites semences
et ce qu'on peut faire pousser à la ferme.
Ça c'est Mimi.
On l'appelle la petite salope.
Parce que tout les soir elle va dormir avec une personne différente, dans un autre lit
elle est ici depuis un moment,
elle fait un bon travail en attrapant les rats et les souris.
Donc, après une grosse journée de travail, j'aime avoir une bonne ***,
et vivre simplement ne veut pas dire que l'on doit se débarrasser de tout le confort.
alors, ce petit système ici,
c'est très facile à installer, ça n'est qu'un grand bidon noir.
C'est notre système de chauffage d'eau qui nous permet
d'avoir deux cents litres d'eau chaude tout les soirs
au moment ou on veut prendre une ***.
donc, c'est très facile, vous mettez simplement des vitres sur le devant et de l'isolant sur les cotés.
C'est assez facile à faire,
Je dirais pour la réflexion, peut-être une demi journée pour la conception,
une autre demi journée pour rassembler le matériel,
et puis probablement quelque chose comme deux jours pour le monter correctement
et pour faire toutes les connections
et donc, grâce à ce système, c'est environ deux cents litres d'eau
ce qui permet à plus ou moins vingt personnes de prendre une bonne *** chaude tout les soirs.
Et lorsqu'on ouvre le robinet, l'eau arrive par la force de la gravité, et passe à travers le bidon.
Et ça nous permet d'avoir tous une bonne *** le soir,
après une grosse journée de travail dans la boue.
Lorsqu'un client vient nous demander de faire un plan de conception pour leur projet
On passe par toute une série d'étapes pour le réaliser.
On commence généralement par l’analyse des buts de leur site, de leur famille, de leur projet,
de l'entreprise sur laquelle ils veulent qu'on travaille.
ensuite on fait généralement l'analyse du site,
On fait une visite surplace et passons de quelques jours à une semaine avec le client
en constatant quelles sont les structures préexistantes sur le terrain,
Quelles ressources sont disponibles pour le projet
et ce qui peut être utile de manière à avancer sur la conception.
on va remettre de la terre,
comme ça on ne perdra pas de végétation en jardinant autour de notre terrassement.
Mais à ce moment, je pense que tu dois juste implanter où tu te trouveras.
Je pense que tu peux avoir 10 ou 12 bungalows...
c'est un bon moyens de faire de l'ombre très vite et d'en avoir quelque chose de délicieux.
...nous parlions des talus,
nous disions que si on remontait de trop avec la terre,
alors en saison sèche, le niveau de la nappe phréatique peut descendre si bas
que ce que tu as planté meurt.
Je pense que de juste regarder l'eau, les écoulements,
la façon dont ça se met en place, et puis observer.
Il y a en fait un principe en permaculture qui dit qu'il faut observer pour une année.
A Chiang Mai, on doit pas autant s'inquiéter de grands vents en temps de pluie.
comme tu dis, il y a le macro et le microclimat.
-oui. -Pas de problème. 253 00:21:50,830 --> 00:21:53,310 Mais ici, tu vas finir avec un...
On a besoin d'un dépassant plus grand pour protéger de ça.
Ça c'est quelque chose qu'on sait déjà, ça peut être une leçon apprise.
- oui. - oui.
C'est une ressource directe de la communauté locale, juste ici.
chaque baht retourne à ces gens qui ont travaillé pour,
- Tu n'as rien acheté au Tesco Lotus. - Non.
... pour fournir ces matériaux, ce qui est génial!
Tu vois, on pensait qu'on soutiendrait l'environnement local.
Oui, c'est cool.
Irions nous...?
- Wouaw! Ça c'est cool, en effet. - C'est très utile dans le jardin.
- Oui. - Oui.
- Pleins de bébés vers. - Il y a au moins 10 vers dans une poignée!
On les trouve toujours dans le compost à Panya, toujours!
Tu peux les donner à manger aux poules.
Au final avec notre plan de composition
ce que l'on recherche, c'est d'atteindre nos buts holistiques.
On veut que le point de vue économique du site fonctionne
on veut que l'écologie du site soit en amélioration constante,
on veut que les besoins personnels des résidents soient assouvis.
Dans le champ derrière moi, nous sommes occupés à installer une combinaison de forêt comestible
Et de bandes de maïs cultivées.
une des premières étapes qu'on va faire, est la mise en œuvre de baissières.
Environ 600 mètres de baissières,
trois lignes de contours vont être transformées en baissières dans les mois qui viennent.
Et ces baissières sont faites principalement pour faire pénétrer toute l'eau
qui tombe pendant la saison des pluies et en faire profiter le terrain pendant toute l'année.
Cette eau va pénétrer dans le sol
et être retenue dans la nappe phréatique
et être accessible aux plantes pendant toute l'année.
Les bénéfices de l'infiltration de l'eau grâce au système de baissières
se ressentiront sur ce terrain et au delà.
L'eau supplémentaire dans la nappe phréatique
et l'eau accessible à toutes les plantes du terrain
le verdiront de manière pérenne à travers la saison sèche.
C'est incroyable de voir la croissance
qui s'est produite juste sur 9 mois de temps.
Je veux dire, ceci n’était qu'un champ de maïs il y a 9 mois.
Je suis entouré d'une mer de légumineuses.
Ils fixent l'azote, font de l'ombre
et produisent même de la nourriture pour la communauté ici.
Cette plante, ici, c'est le pois d'angole.
C'est une de nos championnes des plantes de permaculture sous les tropiques.
On peut en manger les jeunes pousses, on peut en manger les graines,
et pendant ce temps, ils fixent l'azote de l'air dans le sol.
Il y a des plantes comestibles autour de moi,
Il y a des jeunes arbres fruitiers autour de moi,
et puis aussi loin que je peux voir sur ce terrain il y a une baissière qui récupère l'eau
et qui a probablement, sur les 9 derniers mois, récolté
l'équivalent de 20 millions de litres d'eau. Parfait.
A travers la mise en œuvre de ces stratégies d'amélioration
nous cherchons à réduire l'érosion,
à construire des sols sains, à augmenter la production
et en même temps de le rendre plus rentable pour les agriculteurs ici.
Depuis qu'ils ont découvert ce tas il y a deux jours,
On revient ici assez souvent,
principalement il y a la vie microbienne la plus intense de tout les sols de la ferme.
Oui, c'est vrai, c'est une ressource microbienne magnifique,
spécialement ici, ils démarrent, c'est une nouvelle ferme,
ils en ont besoin pour construire le sol pour vraiment augmenter la fertilité du sol.
et on s'attend à ce que ce tas ai la meilleure vie microbienne
parce qu'il propose le meilleur environnement de la ferme pour ces microbes.
il a toute la nourriture que ces microbes ont besoin
et la couche au dessus qui le protège du soleil
et garde l'humidité à l'intérieur.
donc les microbes ici ont tout ce qu'ils ont besoin pour grandir et se multiplier.
Et ils n'ont pas vraiment touché ce tas depuis deux ans,
donc, il n'a pas été retourné comme les parcelles agricoles,
donc, il n'y pas eu de perturbation des microbes et ils peuvent donc juste grandir librement.
Nous avons été invité ici
pour enseigner sur les sols,
et installer un petit laboratoire sur la biologie du sol,
ce qui est très excitant pour nous,
parce le sol est une chose dont personne ne parle vraiment ou comprend.
et c'est si important,
car il y a tant de vie en dessous du sol.
dans une cuillère à café de sol sain, il y a plus d'un million de bactéries,
270 mètres de mycélium, 50.000 protozoaires
et quelques douzaines de nématodes.
Ça nourrit les plantes, d'accord?
Donc, on a tous cette idée qu'on a besoin d'azote et de fertilisants,
pour nourrir les plantes et les faire pousser
Mais depuis des millénaires, notre mère nature a nourri les plantes,
a fait tout pousser sur la terre sans notre aide.
et c'est les microbes du sol qui font ça.
Les plantes sont en relations avec les microbes du sol,
ce qui leur permet d'obtenir tout les nutriments
qu'elles ont besoin dans le sol.
Les microbes aident a obtenir une bonne structure au niveau du sol,
il aident aux cycles de nombreux nutriments, comme l'azote, le soufre, le phosphore...
ils interagissent les uns avec les autres au niveau de la rhizosphère de la plante
et fournissent toute la nourriture que la plante a besoin.
donc on sait tous que la plante fait de la photosynthèse,
Le soleil l'atteint, il y a des chloroplastes, ils créent ces sucres...
et on croient tous que c'est ce qu'elle utilise pour pousser.
Mais en réalité, la plante prend plus de la moitié de ça,
quelques 60% de ce qu'elle produit avec le soleil
et elle en nourrit, par des exsudats racinaires,
les micro-organismes du sol.
Ces petites plantes utilisent ce mycélium, ces bactéries,
qui ne peuvent faire de la photosynthèse,
donc ils ont besoin de cette plante pour avoir la nourriture nécessaire à leur survie.
Mais il y a un petit échange qui se fait la,
donc en échange des sucres que la plante donne,
Les microbes fournissent la nourriture que la plante a besoin pour pousser.
C'est très important de comprendre la différence
entre un verger et une forêt comestible.
Un verger est un espace moins intensément géré,
souvent c'est de taille plus grande ciblé sur une ou deux espèces.
Avec comme seul but une production élevée
de ces une ou deux espèces pour les commercialiser.
Une forêt comestible est souvent beaucoup plus petite en surface,
et considérablement plus géré,
Elle a plusieurs fonctions, elle a beaucoup plus de fonctions qu'un verger n'en a.
donc, une fois que cette forêt comestible est établie,
on espère retrouver une imitation des différents étages d'une forêt, d'une forêt naturelle.
dont entre autres des arbres, des arbustes, des herbacées et des grimpantes.
ce que nous faisons donc ici, en ce moment,
c'est de prendre ce verger et le transformer en forêt comestible.
Nous avons retourné la terre,
nous allons faire de la culture en bande en même temps,
jusqu'à ce que ces arbres poussent encore un peu plus grands,
et nous sommes aussi occupé à y rajouter différentes herbes et légumes,
sous la canopée de ces arbres.
en ce moment, ils plantent des boutures de manioc.
Le manioc est une plante assez incroyable,
dans sa polyvalence sous les tropiques,
il peut pousser dans le désert, il peut pousser dans des lieux vraiment humides.
ce n'est pas la nourriture la plus nutritive,
Mais c'est une plante de sécurité.
Le regard qu'on lui porte c'est si il y a une situation d'urgence,
si il y a une grande sécheresse,
ou si une tempête détruit toute la récolte de fruits des arbres,
on peut toujours creuser et sortir les racines géantes du manioc
et avoir les calories nécessaires.
Un des éléments qui manque encore dans ce verger,
un élément important dans sa transition en forêt comestible,
c'est l'ajout de légumineuses.
Les légumineuses sont une famille de plantes
dont une grande majorité d'entre elles fixent l'azote dans le sol.
C'est très important.grâce à son interaction avec une bactérie dans le sol
cette bactérie est capable de capter l'azote dans l'air et de le mettre dans le sol.
C'est une grande bénédiction pour nous.
Quelques espèces importantes que nous allons utiliser
chez les légumineuses sont le Gliricidia, gliricidia est vraiment une légumineuse tropicale super,
que tu peux planter par bouturage.
Dans le même style que le manioc planté derrière,
Tu peux simplement le couper en petits morceaux de 30cm de longueur,
et pour autant que tu plantes le bon coté en l'air, elle poussera.
Une autre chouette plante, c'est le leucaena.
Leucaena est naturalisé dans cette région
Certains thaï la considère comme envahissante,
mais les fonctions multiples du Leucaena lui valent bien d'être planté ici.
C'est un fourrage pour les animaux, il fixe l'azote dans le sol,
c'est une bonne fixatrice d'azote pour faire du "chop and drop" 409 00:31:22,870 --> 00:31:25,830 parce que tu la tailles pendant la saison des pluies,
tu coupes en petits morceaux, tu les poses autours de ces fruitiers
et quelques mois plus ***, de nouvelles pousses sont grandes à nouveau
et à la saison sèche, 413 00:31:33,990 --> 00:31:38,910. ça fait suffisamment d'ombre pour garder ces fruitiers sains et heureux.
Une troisième bonne plante fixatrice d'azote,
que nous somme occupé à planter aujourd'hui, le pois d'angole.
Je ne peux plus attendre de pouvoir simplement venir ici
et de récolter mes propres jacquiers et durians et pommes étoiles.
et jujubes et atémoias, corrosols, ces jacquiers, oranges, pomelos,
ananas au niveau du sol, cerises jamaïcaines,...
Ho, quand la saison du durian arrivera ça sera tellement bon!
nèfles japonaises, cerises de Cayenne, mangoustans, la reine des fruits.
les litchis, les mangues...
Merci.
Okay, magnifique.
Donc, je suis assis dans ce petit magasin ici, dans le village de Hua Ka Teng Thai
et je bois une bière avec quelques locaux et quelques personnes de la ferme,
plus ou moins à parler au sujet de la façon dont on va planter la forêt comestible,
quelles espèces on va mettre,
quelles différents étages on va mettre en place.
et... développer une stratégie pour y arriver.
Et je lève mes yeux et je regarde vers le petit jardin
tout en pensant...
ils ont une forêt comestible en action juste ici!
dans le jardin.
c'est vraiment magnifique, nous devons aller voir.
Est ce que vous récoltez de votre jardin tout les jours?
Oui, je mange de là tout les jours.
Le jardin n'a pas de pesticides.
C'est cultivé naturellement.
C'est bien! Merci.
Pas de problème.
Après une observation plus précises du jardin de cette dame,
Je peux identifier au moins 12 variétés de plantes comestibles.
Quasi que des plantes pérennes sont présentes dans ce jardin forêt comestible.
Juste derrière moi, ici, l'arbre de canopée, c'est un jacquier.
un arbre qui produit plus de fruits, en kilos par année,
que tout les autres fruitiers de la planète.
au-delà du jacquier, qui est en fait le jardin du voisin,
on peut voir ce qu'ils appelle "Gluay hom" en thai,
ce qui est en fait les bananes qu'on consomme en occident, les grandes longues.
Il y a même des jacquiers sur l'arbre, je peux en voir 10, juste sur les branches basses.
Lorsqu'on s'approche ici, on a un papayer qui qui pousse. 453 00:35:40,390 --> 00:35:42,350 Un beau papayer thai.
De plus, quand tu commences à te promener dans ce jardin,
Il y a deux différentes variétés d'aubergines.
Ici, c'est l'aubergine thai, une version petite et ronde.
Et ici, en regardant plus près, ce sont les longues, plus dans le style des nôtres.
Celles ci sont passées au delà du meilleur moment pour les manger,
mais elles peuvent toujours être gardées pour les graines.
celle-ci, c'est la citronnelle.
Je suis sur qu'ils en utilisent tout les jours dans la cuisine familiale.
Il y a encore des bananiers de style thai derrière nous.
Il y a même quelques régimes dessus,
c'est plutôt un style de bananes du genre "lady fingers",
plus petites, beaucoup plus goûtues que celles qu'on mange en occident.
Tu peux voir, après ces papayers là,
tu peux voir un petit régime de bananes sur l'arbre là.
Et en tournant par là, on a le combava.
cette plante est très utilisée dans la cuisine thai, dans les soupes à bases de noix de cocos.
Ils l'utilisent souvent frit avec des cacahuètes et d'autres choses.
Vraiment incroyable, une herbe délicieuse.
Plus ou moins par terre là, dans la zone humide du jardin.
Cette plante qui aime l'eau s'appelle pandanus.
qui est souvent utilisée...
c'est cette plante-ci.
souvent utilisée dans les desserts et les tisanes en Thaïlande.
D'autres encore pendent ici de cet arbre.
Ils ressemblent à de petits concombres pérennes que l'on peut manger,
mais ce qui est surtout consommé en Thaïlande. ce sont les jeunes pousses de cette plante.
Alors, je sais pas combien je viens d'en citer, mais c'est proche de 12.
Et j'en vois encore une qui arrive dans le coin ici,
je pense qu'ils ne l'ont même pas plantée, c'est l’amarante
sûrement juste une mauvaise herbe pour cette famille,
mais tout à fait récoltable et comestible dans leur poêlées.
Magnifique!
Si on peut avoir notre forêt comestible à moitié aussi bien, c'est de l'or.
aujourd'hui, ils ont environs 6 familles qui sont membres du réseau
qui amènent régulièrement leur produits ici pour les vendre
et des villageois de ce village aussi,
achètent ces produits ici,
ils achètent juste ce qu'ils ont besoin, quelques choses qu'ils aiment manger
ils ne produisent pas tout.
nous ne conduisons pas nos propres produits individuellement en ville.
Tout le monde partage de l'espace dans le camion pour leur produits.
Si nous y allons tout seul, ça ne vaut pas le coup du plein, car le marché est loin.
Si nous le vendons localement on ne peut en vendre qu'une partie.
Les voisins pourraient encore s'acheter de l'un à l'autre.
Mais à nouveau, nous ne pouvons pas tout vendre localement.
De plus, nos jardins ne sont pas toujours aussi productifs.
Donc tout le monde rassemble ses récoltes sur le camion au marché.
Au marché, tout le monde un espace alloué pour ses produits.
Si nous y allons individuellement, il n'y a pas assez de places pour nous.
Nous devrions vendre tout serrés car le marché est petit.
Cela fait depuis sept ans qu'elle fait ça,
cultiver naturellement et vendre des produits bio.
Et elle a dit que ça lui a aussi changé la vie,
parce qu'elle s'est sentie plus saine, dans l'esprit et dans le corps.
parce qu'elle apprécie vraiment d'aller au jardin
parce qu'elle ne doit pas faire attention à tout le produits chimiques,
elle ne doit jamais utiliser les gants, le travail
et elle apprécie de voir les choses pousser, de voir le résultat de son travail.
Elle sent juste que c'est plus sain, mentalement et physiquement.
Le projet Pun Pun est très impliqué dans notre communauté
Jo, qui est mon inspiration, est la raison pour laquelle Pun Pun est impliqué.
Il m'a fait changer en mieux.
Avec l'aide de JO, j'ai rassemblé les gens pour cesser d'utiliser des produits chimiques.
Malheureusement il n'y avait pas beaucoup de changements.
Quand Jo est arrivé, c'était à un point crucial pour nous locaux.
Si Jo n'était pas là, nous ne considérions pas de stopper l'usage des fertilisants chimiques,
parce que nous n'avons pas assez de patience.
Depuis que Jo habite ici, il est ma source d'inspiration à chaque fois que je perds l'énergie.
Quand j'ai rencontré Jo, j'ai trouvé l'énergie pour rassembler les gens.
Après qu'il nous ai enseigné l'autogestion.
La priorité suivante pour beaucoup de nous c'était nos enfants.
Puisqu'on habite dans une région rurale
et nous n'avons pas d'argent pour des leçons d'anglais de nos enfants.
ceci peut altérer les connaissances de l'anglais lorsqu’ils seront à l'école plus ***.
Mais quand notre communauté a des étrangers de Pun Pun et Panya,
Les enfants apprennent à ne pas avoir peur à interagir avec eux.
De plus, ils apprennent aussi à parler anglais!
De nos jours, quand nos enfants vont en ville,
ils parlent mieux anglais que les enfants des villes.
Ça c'est quelque chose qu'on attendait pas de Panya et Pun Pun.
Nos enfants peuvent apprendre l'anglais et ne craignent pas les occidentaux.
Comme vous les avez constatés jouer avec les étrangers.
Donc on a vu comment une forêt comestible est faite
et si vous n'avez pas assez de place pour ça, une forêt,
vous pouvez toujours faire un potager dans votre jardin.
Quand les gens pensent au jardinage,
ils pensent peut-être à la nourriture, peut-être au sol, même peut-être travail dur.
Pour moi, quand je pense au jardinage, je pense à
parce que mon jardin est une petite mini-révolution en lui-même.
C'est notre manière de travailler, de part le bas de la pyramide
et vraiment rompre les liens avec les grosses sociétés, les agro-business.
qui causent toutes ces dégradations environnementales.
Et si chaque dollar que je dépense veut dire: "je te soutiens",
alors je ne veux juste pas soutenir les chaînes de super marché.
Cela a aussi beaucoup avoir sur la nutrition aussi pour moi.
Quand j'ai parcouru le monde à la recherche de ce qui était la chose la plus saine à avaler,
et j'ai lu lu et j'ai retrouvé dans tout les livres,
et ça revient toujours à la chose la plus saine que vous pouvez manger,
c'est quelque chose qui est cueilli directement sur la plante
Et mis directement dans votre bouche.
Sol sain, plantes saine, humains sains.
c'est aussi très bon marché.
vous savez, vous pouvez faire pousser beaucoup de nourriture sur une tout petite parcelle pour pas cher.
Les sociétés pharmaceutiques utilisent le jardin, les herbes et les épices et les racines
qui poussent dans nos lits de culture.
Ils ajoutent plein de produits chimiques et ils y diluent plein de pétrole
et ils nous le vendent alors qu'on en a qui poussent au jardin!
alors raccourcissons ce cycle un peu.
Donc, si on pense au potager, on peut penser bon marché,
on peut penser simple, vous pouvez rencontrer vos voisins,
vous pouvez rencontrer votre communauté locale en apprenant de votre jardin,
apprendre de votre entourage.
et c'est chouette! tellement chouette de jardiner!
regarder des choses pousser peut être vraiment beau.
Alors, ici, sous les tropiques, il y a quelques bonnes stratégies que vous pouvez utiliser dans votre jardin.
La première est le paillage.
tout est gardé dans la biomasse sous les tropiques,
donc il faut garder le sol couvert avec le plus de matière organique possible.
et ça peut être de la paille, ou vous pouvez cultiver votre propre paillage, 573 00:45:41,110 --> 00:45:42,430 la citronnelle, la consoude...
jetez tout ce que vous voulez sur le sol, du moment qu'il soit couvert.
Une autre, serait l'eau.
Parce que lorsque vous avez la saison des pluies et la saison sèche sous les tropiques,
nous devons vraiment concevoir autour de l'eau.
donc une des bonnes stratégies sous les tropiques
c'est l'utilisation des baissières sur les lignes de niveaux, comme ce dont Geoffroy parlait.
Une autre bonne stratégie, c'est l'utilisation d'un tuyau goutte à goutte,
que vous placeriez en-dessous du paillage,
et ça arrose les plantes précisément ,
parce qu'on essaye de réduire, réutiliser et recycler autant que possible.
donc vous pouvez aussi utiliser des choses comme les eaux grises,
c'est une très bonne utilisation de vos eaux grises, dans les lits de culture.
Une autre bonne stratégie dans les tropiques, c'est la barrière aux mauvaises herbes.
donc sous les tropiques on a des grosses explosions de croissance à la saison des pluies.
et elles sont tout là pour une raison.
en permaculture, on pense que le problème est la solution,
alors on regarde la mauvaise herbe et on se demande "comment cela peut-être la solution"
Et beaucoup de mauvaises herbes font ce qu'on leur demande de faire,
couvrir le sol et le protéger.
ce qui nous donne des plantes incroyables.
donc couvrir le sol serait la première chose à faire
lorsque vous essayez d'arrêter les mauvaises herbes de pousser.
Donc ça revient au paillage à nouveau, ça diminue beaucoup de notre travail d'arrachage.
Et vous pouvez aussi planter des barrières anti mauvaises herbes,
donc mettez des choses autour de votre jardin,
qui peuvent empêcher les mauvaises herbes de rentrer.
ça peut être des troncs, ou des briques, ou des pierres, ou n'importe quoi.
ou vous pouvez planter des barrières anti mauvaises herbes.
et de cette façon, vous avez des légumes et des trucs qui poussent autour de votre jardin
et vous les récoltez aussi.
des plantes comme la consoude, de nouveau de la citronnelle, des callas, des hémérocalles, des fleurs comestibles...
plantez-les sur les pourtours de votre jardin
et vous aurez des choses supplémentaires à récolter et vous stopperez les mauvaises herbes.
Il y a deux plantes permacoles que j'adore utiliser sous les tropiques.
La première est la consoude.
La consoude est une de mes préférées!
C'est une plante incroyable, incroyable. Elle peut faire tellement de choses.
comme je l'ai dit avant avec la barrières anti mauvaises herbes,
donc, elle empêche les mauvaises herbes d'envahir.
Elle est aussi appelée accumulateur de dynamique.
Elle envoie sa racine pivot très profondément dans le sol,
et retient beaucoup de nutriments qui ne sont pas accessible par d'autres plants.
et elle les stocke de manière concentrée dans les feuilles.
ensuite, quand elle se fane à la fin de la saison
ces nutriments deviennent accessible à toute les autres plantes autour.
donc, c'est vraiment super bien pour les plantes.
Et parce qu'elle a tant de nutriments dans ses feuilles,
elle est aussi très bien pour faire des purins liquides,
donc vous la laissez juste fermenter dans l'eau et puis vous l'arrosez dans le jardin, diluée.
et c'est comme un petit engrais.
vous pouvez aussi l'utilisée comme accélérateur de compost.
si vous la mettez dans votre compost, elle le fera démarrer plus vite.
Même juste quelques feuilles sont suffisantes.
C'est aussi une plante médicinale, ils l'appellent "couseuse d'os" dans certains endroits.
Les soldats romains n'allaient jamais en guerre, si ils n'avaient de la consoude et de l’ail.
Elles sont les deux antiseptiques, antibactériennes, anti-incroyable des plantes.
L’autre plantes vraiment bien qu'on utilise en permaculture tropicale, c'est le margousier,
et c'est aussi une bonne plante pionnière.
Christian a probablement parlé un peu dans la forêt comestible des plantes pionnières.
c'est un arbre qui pousse très vite,
et aussi très médicinale, Les Indiens en mangent feuilles par jour.
qui a un margousier au jardin n'a pas besoin de médecin.
C'est très amer, mais incroyable pour toutes les parties du corps.
La construction du système immunitaire, c'est très bon pour la digestion,
vous pouvez même utiliser les branches pour vous brosser les dents.
Vous pouvez extraire de l'huiles des feuilles et des fruits 640 00:49:09,910 --> 00:49:13,630 et vous pouvez en faire des shampoings, des détergents,
et il en débarrasse des choses comme des poux et des puces, donc, c'est aussi excellent pour vos animaux.
et parce que la feuille est si amer,
elle est vraiment un très bon insecticide, un insecticide naturel.
Vous pouvez en faire un spray pour chasser les insectes nuisibles.
Et pour la même raison, vous pouvez l'utiliser comme paillage dans le jardin,
et elle prévient de la présence d'insectes nuisibles dans votre jardin aussi.
Donc, ces deux plantes sont mes préférées.
Les eaux grises sont quelque chose que nous utilisons à l'extrême,
Il y a tellement de nutriments et d'incroyables choses qui viennent des eaux grises.
et les eaux grises proviennent de l'évier de la cuisine,
votre ***, votre évier de salle de bain.
Les eaux noires viennent des toilettes.
de votre cuisine, vous mettez un dégraisseur et puis directement dans votre cercle de bananiers,
donc vous pouvez laver vos assiettes le soir,
et donner à boire à votre cercle de bananiers qui est tout prêt de la porte.
Et un cercle de bananiers est une très belle utilisation de permaculture tropicale.
Pour faire une cercle de bananiers, vous creusez simplement un trou pour du paillage,
paillez-le, matière organique, carton, journal, cosse de riz...
N'importe quoi qui se décompose et nourrit les microbes et les vers en dessous.
ensuite, vous plantez des bananiers autour du cercle,
et ceux-ci poussent et créent comme un filet en-dessous avec leurs racines,
et cela soutient le tout ensemble et le supporte de manière structurelle.
ensuite à partir de là, on peut y rajouter des guildes, on ajoute les plantes incroyables,
donc, on peut mettre, des papayers, des mûriers, des cocotiers, tous ensembles,
et puis on peut planter des couvres sol de patate douce et du taro,
et de l'igname, on peut planter des haricots pour grimper et soutenir les papayers.
Donc on peut en faire un système très abondant de permaculture tropicale,
qui est comme un écosystème en soi.
Un bon moyen d'emmener ça un niveau plus loin,
est de réduire la distance entre la maison et le cercle bananiers
en créant carrément un cercle bananiers-***.
vous pouvez vous tenir debout à l'intérieur de votre écosystème nourricier,
et prendre votre *** directement sous ce magnifique cercle bananiers,
en sachant que l'eau que vous versez sur vous
nourrit directement les plantes en-dessous de vous,
et puis elles vous nourrissent.
et on peut créer ces magnifiques écosystèmes et microclimats juste devant notre porte
Pour une incroyable abondance.
ceci est notre petite contribution pour résoudre un des plus gros problème au monde.
C'est la toilette sèche.
Celle ci on l'appelle la toilette roquette.
Comment ça marche: tu montes l'escalier,
tu fais ta petite affaire, et puis tu la couvres avec des cosses de riz.
La cosse de riz est la matière organique la plus disponible localement.
Le but est de juste couvrir ton affaire,
de façon à ce que ça ne sente pas, et que ça n'attire pas les mouches,
Les gens vont et viennent, vont et viennent, vont et viennent...
On est bien nourri ici, donc ils viennent assez souvent.
Et une fois que c'est plein, on y remet simplement le couvercle,
on le laisse pour un an, et puis on ouvre la petite porte sur le côté,
et on a de l'or noir.
Comment cela aide-t-il vraiment à résoudre les gros problèmes dans le monde,
c'est qu’une n'utilisant pas d'eau du tout
on ne doit pas filtrer à nouveau l'eau de la chasse,
et en même temps on a un engrais gratuit.
Au plus on a de gens qui viennent ici, au plus on obtient de l'engrais pour notre terrain.
Donc on aime vraiment avoir beaucoup de gens, ça fait beaucoup d'engrais pour les fruitiers.
Lorsque c'est fait correctement, c'est un système qui est très propre.
Il ne devrait rester aucune matière fécale ou aucun agent infectieux
à la fin de la fermentation, seulement du bon compost.
Mais ici, parce que nous sommes un centre éducatif,
pour être sur que nous ne répandions aucune maladie ou quoique ce soit,
on n'utilise pas ce compost dans notre potager,
on ne l'utilise qu'autour des arbres fruitiers dans la forêt comestible.
C'est important de le garder relativement sec, c'est ça qui fait la différence,
le processus est assez long, c'est comme une longue fermentation,
qui aide transformer tout ce qui pourrait être dangereux pour nous.
Vous devriez aussi considérer d'avoir des vers de terre aussi.
Parce que quand tu penses aux intrants et sortants du fait d'avoir des vers dans la ferme,
et je ne parle pas de vers de terre qui sont majoritaires dans le sol,
Je veux parler de ces petits gars là,
ceux ci s'appellent les vers du fumier.
Ils sont ceux qui aiment vivre dans les bons, frais déchets de légumes.
Ils mangeront tout vos déchets de nourriture et les transformeront en vermicompost,
qui est un très bon, très puissant engrais, à haute teneur en azote.
et tu obtiens aussi le jus de vers, que tu peux diluer dans l'eau,
et utiliser comme engrais aussi.
Les vers doublent leur population en quelques semaines,
ce qui vous permettra d'avoir des vers supplémentaires
et avec ces vers supplémentaires, tu peux aussi nourrir tes poules.
Ça sera toujours une belle surprise pour elles.
Il n'y pas de déchets en ayant des vers dans une ferme.
dehors dans les champs, entre les arbres fruitiers,
s'occupant de tester notre sol et d'autres choses...
C'est facile d'oublier l'argent et ne plus y penser.
Mais l'argent est une chose qui a de la place dans nos vies.
Lorsqu'on aborde l'argent et le profit, et la rentabilité économique d'un lieu de permaculture
il faut le voir sous différents angles.
On ne sépare pas nécessairement l'entreprise de la famille et la vie de famille en elle même.
donc on peut voir une réduction des coups de la vie de famille
comme une augmentation des profits de l'entreprise.
donc, ce que l'on essaye de faire avec nos systèmes permacoles ici,
c'est en même temps de réduire nos coûts, réduire nos besoins énergétiques,
pour réduire le coût de tout nos intrants et machines nécessaires sur le site,
pour réduire le coût du travail,
pour réduire nos intrants comme les pesticides; engrais, et ce genre de choses.
Réduisez les au maximum,
tout en produisant un produit de meilleur qualité.
Un produit bio et permacultiver peut obtenir un bien meilleur prix sur le marché.
On peut chercher à remplir des niches du marché
on peut servir des restaurants, des hôtels,
on peut servir des amap, associations de maintien de l'agriculture paysanne,
et voir si nos produits peuvent se vendre suivant ces pistes.
Un des principes de la permaculture c'est la multifonctionnalité.
On pense en permanence à la façon dont nos ressources disponibles
peuvent être utilisées de différentes façons
et lorsqu'une n'est plus utile d'un façon, on peut l'utiliser d'une autre.
Par exemple, pas trop loin de moi, se trouve un alignement de jacquiers.
Un arbre adulte peut facilement produire plus de 500kg de fruits à l'année.
Ce jacquier peut vivre jusqu'à 800 ans.
et à la fin de sa vie c'est un bois d’œuvre de qualité.
ce bois peut être alors coupé et utilisé pour construire une maison
qui tiendra plusieurs générations.
Lorsque cette maison est démontée, lorsque le bois commence à pourrir,
on peut réutiliser ce bois pour en faire une chaise,
ou en faire un meuble.
lorsque cette chaise tombe en morceau,
ce bois peut être utilisé comme petit bois pour le feu.
et quand ce feu est éteint, on peut prendre les cendres,
les mettre dans notre tas de compost, et les mélanger à nouveau au sol de notre jardin,
et refaire pousser un jacquier dans cette terre.
Ça, c'est la façon de penser en permaculture.
C'est déjà en nous, déjà en nous.
Ça fait seulement depuis les dernières 50-60 années que nous avons perdu cette connaissance, vous savez.
c'est en nous et je l'enseigne, et je le vois,
Les gens sont tellement rapide, ils apprennent très vite, et prennent du plaisir à le faire.
et je pense vraiment que c'est sur les 50-60 dernières années que cela a été perdu.
avant ça... vous savez, mon grand père a construit sa propre maison les week-ends,
en ayant un travail durant la semaine.
et... je pense que les gens ont peur de ça, 771 00:59:22,110 --> 00:59:26,030, ils ont peur qu'ils doivent engager quelqu'un pour le faire à leur place,
peur qu'ils ne sachent pas le faire eux mêmes.
et...ça n'est pas le cas du tout, vous savez, on peut.
et si vous y mettez votre énergie dedans,
ça devient quelque chose de différent, vous vous êtes investi...
Ça devient une œuvre artistique, vous y avez mis un peu de vous dedans.
c'est tellement plus, vous en profitez tellement plus.
Retire le surplus,au lieu de l'avoir trop peu rempli et de le garder...
attends qu'il déborde et puis retire le surplus.
Oui, remplis les tous.
garde tout les seaux propres car on revient.
Il y a beaucoup de styles de constructions en matériaux naturels
Et celui que l'on choisit dépendra des conditions locales,
ça dépend des matériaux disponibles localement.
La permaculture essaye de prendre des connaissances locales,traditionnelles et indigènes,
et de les combiner avec la technologie moderne et appropriée.
Le béton et le ciment ont leur place dans la construction en matériaux naturels.
Mais d'un point de vue permacole,
on l'utilisera de façon très consciente, aux bons endroits,
et le moins possible.
et c'est très différent de travailler avec les briques de terre
au contraire du ciment et du béton, qui sont un système assez destructif
et en permaculture on essaye d'aller dans une autre direction que celle du soutien des systèmes destructifs.
Le style que nous avons choisi pour cette construction est la brique de terre crue.
La terre crue est utilisée depuis des milliers d'années,
c'est disponible partout, c'est la terre en dessous de nos pieds.
C'est chouette et ça peut être fait par tout le monde.
il ne faut pas plus que 30% d'argile dans le mix.
La majorité de notre mixture c'est du sable et un liant.
Mais vous pouvez aussi utiliser de la fibre de noix de coco, ou des poils d'animaux, ou de la paille broyée.
donc on peut voir les gens derrière moi ici, ils rajoutent de l'eau dans le trou.
Il faut respecter la quantité d'eau pour ne pas se retrouver avec trop d'eau.
Si il y en a de trop, lorsqu'on soulève les cadres, les briques se laisse aller,
et si il n'y en a pas assez, on aura du mal à soulever les cadres.
beaucoup de gens ont tendances à mettre trop d'argile dans leur briques.
et si il y a trop d'argile, elles craqueront et se casseront.
car l'argile prend du volume lorsqu'elle est mouillée et se rétracte en séchant.
On la fait sécher au soleil et elle va durcir fort et devenir une solide brique à utiliser.
Il ne faut pas que les briques sèchent trop vite,
on met de la paille dessus pour qu'elles sèchent bien et doucement.
Dans notre cas, on utilise cette toile que l'on utilisera plus *** à la pépinière.
Lorsqu'on travaille avec des matériaux naturels, nous n'avons pas besoin d'autant de protections,
parce qu'ils sont très aimable avec nous.
Au contraire du travail avec du ciment ou du béton pour lesquels nous avons besoin de gants,
si on passe la journée à travailler avec du ciment, nous aurons des blessures le lendemain,
nos mains vont se dessécher.
Travailler avec la terre c'est magnifique. On a un ressenti très naturel.
Mets tes doigts dedans, Steve. Mais c'est plein de boue!
Et lisse le parce que c'est exactement ce que les termites cherchent.
Ces petites poches qui ressortent.
Les termites, elles les trouvent et puis elles reviennent et les agrandissent.
Ici, sous les tropiques vous voulez concevoir pour rester frais et sec,
et penser aussi à la pluie.
Beaucoup de ça repose sur la conception du toit.
On veut des grands dépassant à nos toits,
pour protéger nos murs de la pluie et des éléments.
De plus, cela multiplie les fonctions du toit qui procure de l'ombre aux murs et garde la maison fraîche.
On veut des ouvertures dans le toit,
comme ça l'air peut passer à travers la maison créer un courant ascendant,
ce qui garde la maison fraîche.
L'entretien se fait après la saison des pluies, ici, sous les tropiques.
et ça peut être, ré-enduire un mur,
ou souvent remettre une couche de chaux pour protéger de la pluie,
aussi réparer des dégâts
qui ont pu être causé par des vents forts et de la pluie pendant cette saison.
Ça peut être fait ensemble avec la famille ou un groupe d'amis,
et être une expérience agréable. Mais de l'entretien est toujours nécessaire.
Un des projets ici au sein de la communauté, dont nous sommes tous très impatient
c'est le four en terre.
Les fours en terre rassemblent vraiment les gens ensemble.
Ça nous reconnecte avec notre source de nourriture, ça nous reconnecte avec les éléments de la terre.
Vous savez, on a construit ce four avec les ressources autour de nous, en utilisant de l'argile et du sable.
Donc, non seulement il est construit pour donner une introduction à la
construction au matériaux naturels aux participants,
une première expérience manuelle avec ces matériaux,
et les ressources qui sont juste à notre porte, qui sont tout autour de nous
mais aussi parce que nous sommes très excités à l'idée de cuire du pain, des pizzas,
et une dinde que l'on a élevée dans la ferme.
On place le four dans cet espace,
qui deviendra un magnifique petit jardin patio, zone de repos,
ou les gens viennent se rencontrer et se relaxer, se ressourcer et avoir une chouette conversation,
et préparer à manger, et ça sera un lieu de rencontre et de célébration.
Ça sera entouré par des jardins comestibles
où vous pouvez aller chercher les herbes pour mettre sur votre pain ou votre pizza.
Ça créera un espace magnifique.
Les fours en terre sont aussi très performants.
en utilisant les trois types de diffusion de chaleur,
la radiation, comme le soleil,
la convection, qui est la circulation de l'air dedans,
et la conduction, comme cuire un œuf sur le plat.
La plupart des fours conventionnels n'utilisent qu'une seule de celles la,
en diffusant par convection. Et cela peut laisser beaucoup de poches d'air, des poches froides,
donc, tu n'as pas une cuisson égale.
Avec un four en terre, la chaleur radiante est stockée dans les épaisses parois en terre du four
pour rayonner à l'intérieur du four.
On a une épaisseur thermique, et puis une épaisseur isolante,
comme ça la chaleur n'est pas perdue à l'extérieur.
La chaleur retourne au centre du four.
A l'intérieur l'ai chaud circule, c'est même de l'air chargé de vapeur
donc tu as un bon environnement de cuisson humide qui cuit vraiment des beaux pains.
Ensuite, tu as la chaleur par conduction qui vient des briques en dessous du foyer,
et les briques chauffent à une telle température
que le pain, les pizzas ou la dinde sont cuits par en dessous
donc ces trois types de chaleurs créent vraiment un environnement équilibré et performant
pour tout ce que tu y cuis.
Une des étapes que j'adore, c'est la préparation de tout mes matériaux,
très souvent, nous prenons l'argile de gros tas
ou de trous que l'on fait
et il peut y avoir des mottes, des boulettes d'argile et des graviers ou des cailloux.
Travailler avec du matériel tamiser est bien plus agréable.
tu auras un bien meilleur produit, tu n'auras pas de poches d'air ou de pierres.
ou la chaleur peut se mettre et créer des fissures à ces endroits.
Le sable est aussi une bonne chose à tamiser, souvent le sable à des graviers aussi dedans.
Donc, tamiser votre matériel est bien et une bonne étape à prévoir.
Alors quand on y arrive...tu es content avec tout les raccords et la régularité, on va le laisser tel quel.
Ne repasse pas trop dessus.
Je sais que je le répète, mais c'est facile de repasser encore et encore.
c'est vraiment préjudiciable au...
Ça n'est pas bon pour l'argile.
Et souviens toi, ton four est ta propre expression créative
alors fais le magnifique et mets-y beaucoup d'amour.
La permaculture c'est un assemblage d'éléments.
C'est la manière dont les éléments s'intègrent entre eux et la relation qu'ils ont les uns avec les autres.
et un des éléments principaux de n'importe quel aménagement permacole
c'est la manière dont la communauté est intégrée au travail de conception.
Donc aujourd'hui, on a l'unique opportunité d'intégrer des éléments dans une communauté
d'une façon qu'on a jamais eu avant.
A travers internet ou en vivant dans des grandes villes, nous pouvons trouver des gens qui ont le même esprit
et rassembler les communautés d'une manière beaucoup plus dynamique que nous avons pu le faire jusqu’ici.
Mon professeur, Christian, a envoyé un e mail pour inviter tout ses étudiants anciens à ce nouveau projet,
On avait pas de nom pour celui-ci à ce moment là, mais j'ai sauté sur l'occasion.
J'étais à la maison à ce moment là,
et je n'arrivais pas à me faire à l'idée d'être dans un pays "développé" entouré de gens intelligent
en voyant tout les problèmes et pas de solution en vue.
Donc, je suis venu ici pour apprendre ce que je pouvais ça fait 11 mois que je suis ici maintenant.
Il y a 2 ans, j'étais en dernière année d'école
et je me suis fixé un projet, une étude approfondie des cultures natives américaines
parce que j'ai toujours adoré leur manière d'être intégré à la nature,
ça m'avait l'air incroyable et ça me donnait l'impression d'un compte de fée.
J'ai fait toutes les recherches que je pouvais et ai lu beaucoup de livres sur le sujet
et j'ai fini par avoir envie d'étudier tout les aspects de cette culture
et même d'essayer de construire des abris avec les mêmes techniques
et la façon dont ils faisaient du feu sans allumettes, et ce genre de choses.
et j'ai commencé avec le feu,
et j'ai fini par passer le mois entier à essayer de faire du feu sans allumettes.
Mais le fait est que j'ai une grande passion pour ces peuples indigènes
qui vivaient avant la technologie et tout ça.
ce n'est pas que la technologie est mauvaise, je ne suis pas de ceux qui disent ça, mais...
Il y a quelque chose que je trouve vraiment magnifique à propos de cet ancien style de vie.
quand je repense à ces deux années passés,
c'est incroyable le nombre de choses que j'ai apprises simplement en étant ici
et en vivant une expérience de vie
et avant quand je lisais ces livres et tout était invraisemblable
et c'était comme un rêve que je n'aurais pu accomplir
lorsque j'étais dans mon dortoir de mon école préparatoire à saint Louis, Missouri
tout cela avait l'air inatteignable et en seulement deux ans, je suis ici.
Par exemple, cette communauté ici, ça fait un peu plus d'un mois que je suis ici,
et je le vois comme un de ces opportunités.
Un peu le vieux problème de la société maintenant c'est les gens qui sacrifient leur vie pour leur retraite
et puis ils réalisent qu'ils ont sacrifié leur vie pour leur retraite.
Donc, ce n'est pas une manière très saine de vivre.
Et c'est très facile à éviter, si tu acceptes que tu ne peux pas vraiment contrôler le temps.
Le temps te contrôle plus, et tu dois travailler la dessus, acceptes-le.
Ça fait 8 jours qu'on est là et la transition a été énorme.
Pour moi, personnellement.
A un tel point que je ne sais plus ce que j'avais en tête il y a jours.
Je sais que pour moi, qui suis infirmière,
et qui voyage autour du monde et qui vois ce qu'on fait
pas seulement à nous, mais à la planète, c'est...
ça a été presque écrasant,
au point ou je me suis retrouvée bloquée, plus capable d'avancer,
même plus sure de la direction que je voulais suivre.
Et vraiment cassée et déprimée
voyager à des endroits pour promouvoir des soins aux gens
et réaliser que les grosses entreprises sont arrivées avant moi
et qu'ils boivent du soda et leur dents sont en train de pourrir
au milieu de l'amazone.
Je veux dire, ça a été un sentiment paralysant, et donc...
de venir ici et en 8 jours de perdre ce sentiment que j'ai eu pour 15 ans c'est... 950 01:13:32,070 --> 01:13:34,390 c'est assez époustouflant en fait.
Je me sens plus forte.
Je sens que je peux prendre la connaissance que j'ai apprise
et aller à ces endroits où je suis si passionnée d'aller
et de travailler avec les Maasaïs et leur donner ces outils qui m'ont été donnés.
tu sais, ça n'a pas pris tant de temps que ça.
Évidemment, je n'ai pas autant d'expérience pratique que j'ai besoin,
mais la connaissance est là maintenant.
Et je suis très très excitée de ne plus me sentir mal.
Je suis très excitée de sentir qu'en fait
des changements très positifs sont possibles sans vraiment beaucoup d'effort.
Je pense qu'il y a beaucoup d'exemples de ce genre de travail partout dans le monde aujourd'hui.
Personnellement, je suis d'Austin, dans le Texas,
J'ai vu des changements incroyable dans l'évolution des communautés là-bas.
en une courte période de 6 mois, j'ai vu un quartier passer de beaucoup scepticisme,
drogue et violence à un développement excitant d'un type révolutionnaire
où les gens sortaient sur leur trottoir
pour partager la nourriture qu'ils avaient cuisinée et cultivée
et contribuer et prendre part dans le développement de leur communauté
et en même temps,
ces éléments qui déstabilisaient cette communauté,
ont littéralement disparus sur leur propre accords.
J'ai donc réfléchi, comment puis je faire ça aussi?
Et donc, j'ai commencé avec la nourriture.
J'aime vraiment des bons produits,
donc, j'ai commencé à me renseigner sur les techniques de culture efficace.
C'est comme ça que j'ai découvert la permaculture.
La permaculture c'est presque... tout je dirais.
C'est au sujet de la vie.
donc, je peux pas juste regarder à de la bonne nourriture, il faut voir le tout.
Être épanoui dans la vie.
La permaculture inclue aussi les communautés, ça, c'est l'étape suivante.
Je veux créer quelque chose de bien pour tout le monde, dont tout le monde peut bénéficier,
au lieu d'essayer de tout mettre sur une carrière qui n'est que pour moi mais pour personne d'autre.
Où je finirai, je ne sais pas, mais c'est la beauté de cela.
Sois juste dans le moment et arrête d'essayer de tout contrôler. Crée simplement avec ce qui t’entoure.
Ça c'est... tu ne peux rien forcer.
Tu peux essayer de forcer les choses, mais tu créeras le contraire.
toutes nos erreurs, toutes les choses merveilleuses que l'ont a faites,
Les erreurs qu'on a faites, font parties du processus.
Je n'en regrette aucune,
parce que je sais que j'ai appris énormément plus de mes erreurs
que des choses que j'ai faites correctement.
tout est connecté et tout est une opportunité pour s'améliorer et grandir.
pour être meilleur. 995 01:17:08,990 --> 01:17:11,670 nous vivons des temps très excitant.
et nous avons beaucoup d'opportunités disponible pour partager et contribuer
à un monde meilleur et plus soutenable
et on va être capable de faire ça mieux à travers des rassemblements de communautés travaillant ensemble.
Il y a beaucoup qui à avoir avec ça,
la construction d'un sol fertile pour l'établissement d'une communauté.
Et par ce processus, la permaculture et ces autres éléments
dont on a parlé par la conception en permaculture commence à s'établir d'eux mêmes.
Quelle est la vie que je veux vivre?
A quoi voudrais-je-t'elle qu'elle ressemble?
Comment voudrais-je interagir avec les gens qui m’entourent?
A quoi voudrais-je passer mon temps et mes journées?
que voudrais-je dans mes activités quotidiennes, mensuelles, annuelles?
Pour moi, personnellement, je veux une vie qui soit engagée socialement.
Je veux une vie qui soit pleine de magnifiques relations.
Je veux être capable d'exprimer mon amour au quotidien.
Je veux du temps pour pouvoir jouer de ma guitare.
Je veux du temps pour pouvoir m’asseoir le matin en silence.
C'est ce que je veux dans ma vie.
Je vais utiliser les idées de la permaculture, les principes de la permaculture,
pour concevoir avec ces contraintes pour créer ce style de vie.
Je regarde toute notre société et je suis très troublé par les choix que les gens font.
Ce sont des choix normaux à faire, mais ils n'ont pas de sens pour moi.
Je me demande vraiment, sont-ils vraiment les choix que nous ferions
si nous concevions vraiment nos propres vies?
Chacun d'entre nous, je crois, est capable de s’asseoir et penser clairement à ce que nous voulons dans la vie.
J'ai un nouveau principe de permaculture que je voudrais proposer
à la communauté permacole, pour le rajouter à la liste de principes.
c'est un principe que j'ai découvert à travers les années du projet panya,
après avoir beaucoup voyagé dans un certain nombre de projets autour du monde,
et je pense que c'est vraiment important pour nous de le mettre en action.
Je pense, en fait, qu'on l'a déjà tous vécu,
tout comme les autres principes de la permaculture.
de ce que j'ai vécu dans ma vie, si le site qui m’entoure est magnifique,
si les choses sont rangées, si on garde les choses propres,
si il y a de belles fleurs, si les jardins sont beaux
alors ma vie est plus belle.
Je vois aussi que quand les gens viennent pour visiter la ferme et veulent apprendre au sujet de la permaculture
ils voient aussi que
si c'est magnifique, c'est mieux.
ho, attends, ça c'est mieux.
tu me veux ici?
Ho, il commence à pleuvoir.
joyeuse boue! N'utilise pas celle là non plus.
joyeuse boue!
Il faut que je vois ça de nouveau!
nous nous retrouvons en plein nord de la Thaïlande.
où le climat est plus sec qu'aride et où les oiseaux et les sauterelles font tout les bruits.
nous sommes ici à Rak tamachat, essayant de de constituer une sorte de plan en permaculture.
Il y a un an de ça, il n'y avait qu'un désert sec.
Mais maintenant, maintenant!
Comme nous le verrons, il y a des fruits qui tombent des arbres et des humains qui font l'amour à coté de l'étang.
vous allez adorer. allons-y.
Je suis David Attenborough.
un plante parfaite pour les dessus de baissière.. dessus..
Nous n'allons pas aller en profondeur en jardinage dans ce film car il est sur le point de pleuvoir.
et il faut qu'on parte bientôt.
désolé, c'est très dur pour moi de me concentrer.
Je suis ici, en train de parler de jardinage sur les toits de Bangkok.
Que fais-je ici?
c'est un endroit parfait pour jardiner.
en fait, nous pensons que plus de gens devraient jardiner sur les toits de leurs immeubles.
Vous imaginez à quoi ressemblerait cette ville
si tout les immeubles étaient couvert de lits de culture.
et des forêts indigènes produiraient des fruits pour les gens vivant dans ces immeubles.
nous pouvons faire ça!
dans le prochain film que nous faisons,
nous allons travailler sur la permaculture urbaine.
si vous avez une bonne idée, ou une manière d'aider,
visitez www.seedsofpermaclture.org et aidez avec notre récolte de fonds.