Tip:
Highlight text to annotate it
X
Siège central de la CIA - Langley, Virginie
M. le Directeur,
voici l'agent Vivian DeLay.
Depuis 10 ans,
la Central Intelligence Agency...
- court après Wolfgang Braun.
- Le Loup.
On ignore à quoi ressemble le Loup.
Mais on sait que c'est un ex-Allemand...
qui vend du matériel nucléaire
aux terroristes.
D'après nos informateurs
une transaction doit avoir lieu...
la semaine prochaine à Belgrade.
Le bras droit du Loup, l'Albinos...
vendra une bombe sale à des Syriens.
Belgrade, Serbie
Une équipe s'occupe d'éliminer
les acheteurs, de sécuriser la bombe...
et d'arrêter l'Albinos.
- Quel sera mon rôle ?
- Votre cible est le Loup.
On pense qu'il sera présent.
Trouvez-le et éliminez-le.
Bien. -Ils coincent l'Albinos,
et vous, le Loup.
Monsieur...
j'ai une question :
qui est notre agent sur place ?
Ethan Renner. C'est un ancien.
Il s'en occupera.
Les acheteurs ont été neutralisés.
Beau boulot, Ethan. Beau boulot.
Descente en cours.
Service de chambre. J'ai vos serviettes.
Ce rhume me tue.
Tu es où ?
Tu as laissé un beau bazar.
Je crois que je vais me porter malade.
En 32 ans, tu n'as jamais été malade.
- Le scanner.
- Merci, Yasmin.
Laisse-moi des flacons de shampooing.
Je les aime bien.
Équipes en position.
Anniversaire Zooey.
Excusez-moi.
Beau boulot, vieux.
C'est l'anniversaire de Zooey.
Je l'appelle.
- Les portables, c'est risqué.
- C'est ma fille.
Il y a une cabine. Cinq minutes.
J'essaie de téléphoner là-bas,
mais je n'ai pas de pièces.
Je peux vous en emprunter ?
- Je vous les rendrai.
- Jamais.
Salopard. Bon.
Elle vaut très cher. Je prends des pièces.
Je reviens la chercher.
Excusez-moi.
On se connaît ?
Vous ne m'avez pas oublié, si ?
Karachi.
Yasmin est grillée. À toi, Axel.
Laissez l'Albinos
tant qu'on n'a pas scanné la valise.
Oui, c'était à Karachi, en avril.
Exactement.
Mais là tu servais des cocktails.
Si je me rappelle bien.
- C'est confirmé.
- Bombe sale.
Patron.
Arrêtez tout.
Salut, mon trésor.
Salut, ma puce. C'est papa.
Tu y as pensé,
c'est donc que tu m'aimes.
Bien sûr, Zooey.
Chante-moi Joyeux anniversaire. Fort.
Je pourrais, ma puce, mais...
- je suis à mon travail.
- Parlez après le bip.
Qu'est-ce que...
OK alors.
Allez.
On y va, allez.
OK...
ça suffit. Pose-la.
Pose-la.
Maintenant.
Fais-la glisser par ici.
Je ne cours plus après toi, connard.
Je vois que vous avez lu le rapport.
C'est un glioblastome.
Tumeur au cerveau métastasée
aux poumons.
Je n'ai pas vu de pronostic vital.
Trois mois. Peut-être cinq.
Pas de Noël cette année ?
J'en ai bien peur.
Mettez vos affaires en ordre.
La CIA vous remercie de vos services.
- Que faites-vous chez moi ?
- Vous ne parlez pas français ?
Non, je suis américain.
- J'habite ici.
- À quel étage ?
Non, je veux dire : ici.
C'est vous ?
L'appart est à vous ? On se voit enfin.
Voici Teresa,
ma femme. Abbate, mon fils.
Ma fille Sumia est enceinte.
Ma famille vient du Mali.
Ils vont chez mon frère à Saint-Denis.
- Vous connaissez Saint-Denis ?
- Non.
Je ne connais pas Saint-Denis.
- Que faites-vous ici ?
- On était à la rue.
Heureusement qu'on est là.
Sinon les mauvais esprits s'installent.
- Je suis là maintenant.
- Et c'est bien.
- Moi, c'est Jules.
- Ethan.
Où sont mes affaires ?
J'ai repeint la pièce.
Ma femme trouve ça plus ***.
Vous aimez le jaune ?
- Je vais finir, pas de problème.
- En fait, Jules, il y a un problème.
- Vous devez attendre jusqu'au 13 avril.
- Dans plusieurs mois.
La loi protège
les squatters pendant l'hiver.
Je vais les virer moi-même.
Pas une bonne idée.
Vous risquez la prison. C'est interdit.
- J'irai en prison ?
- Sûr.
- Qu'est-ce que je fais alors ?
- Attendez le printemps.
Les fleurs, les abeilles,
les filles et les garçons.
Vous avez vraiment dit ça ?
Je dois parler à ton père.
Je termine mon appel.
- Désolé, Ethan.
- Il faut qu'on parle.
Dans ma chambre.
On n'a touché à aucune de vos affaires.
Je n'ai pas dit ça.
Mais on doit faire un peu connaissance.
On ne squatte pas
chez les gens comme ça.
Pas de problème.
On s'en va tout de suite.
Où iras-tu avec ta fille enceinte ?
Je ne sais pas, mais on s'en va.
Assieds-toi.
Vous pouvez rester. Enfin...
tant que ta fille n'a pas accouché.
- Mais tu respectes mes règles.
- Je crois aussi aux règles.
Règle 1 : personne n'entre
dans cette pièce.
Personne. D'accord.
- Je mettrai un plus grand écriteau.
- OK.
Règle 2 : tu fais ce que je dis.
- Sans poser de questions.
- Bien sûr.
Et règle 3 :
ne repeins plus jamais ma chambre.
- Tu n'aimes pas la couleur ?
- Non.
Je lui ai dit : le jaune,
c'est pas masculin.
Tu as aussi une fille ?
Comme Sumia.
OK, plus de jaune.
Bonjour, Christine.
Salut, toi.
- Christine à l'appareil.
- Salut, Tina. C'est moi.
Je suis en ville.
Je suis en réunion.
Je ne peux pas parler.
Je ne veux pas parler. Je veux te voir.
J'ai beaucoup de travail,
alors si ce n'est pas urgent...
Tu dois vérifier des trucs juridiques...
- avant que je parte.
- Pourquoi ?
- Tu vas te marier ?
- Non, pourquoi ? Et toi ?
Non. Pas aujourd'hui.
OK, on se retrouve dehors.
OK, à toute.
- Qu'est-ce qu'on fait là, Ethan ?
- Je voulais te voir.
Et notre fille...
- Tu veux la voir aussi ?
- Oui.
J'ai ouvert un compte pour ses études.
- Pourquoi cet intérêt soudain ?
- Ce n'est pas soudain, Tina.
J'ai laissé un message
à son anniversaire.
Oui, et après ça,
plus rien pendant un an.
Je vais mourir, Tina.
Tu crois que c'est facile pour moi ?
Je suis malade.
Je veux dire...
Je vais vraiment mourir.
Désolé pour l'attente,
mais le testament doit être signé...
en français et en anglais.
Zooey ne doit rien savoir.
Pas tout de suite.
Entre.
C'est joli.
L'appart est mieux qu'avant.
Ne regarde pas de trop près.
Ça s'écroule.
Je vous ai délaissées, toi et Zooey.
Je veux la voir avant de partir.
Tu dois me faire une promesse.
Tu peux la voir à une condition.
C'est fini ?
Tu ne bosses plus pour eux ?
- Oui.
- Promets-le-moi.
J'ai raté tant de choses.
J'aurais dû arrêter bien avant.
Ça va aller, j'ai tout organisé.
Non, chéri. Elle a ses propres projets.
Tu verras avec elle. Salut, ma puce.
Salut, Zooey.
Ça va ?
Bien, et toi ?
Bien, merci.
- Ne pleure pas, ça ira.
- Je rentre à 8 h 30, OK ?
- Qu'est-ce qu'on fait ?
- Je fais à manger ?
D'accord.
Je dois t'appeler "papa" ou Ethan ?
J'aime bien "papa" :
- Notre endroit préféré ?
- On en avait un ?
- Les chaises volantes, tu te souviens ?
- Ethan, pas la peine de se forcer.
- Tu aimerais qu'on fasse connaissance.
- C'est pour ça que je suis venu à Paris.
Je ne t'en veux pas.
Pas besoin de te justifier.
C'est pas grave.
Allez, Zoe. On va au café.
- Hugh, c'est Ethan.
- Qui ?
Je suis le père de Zooey.
Heureux de vous rencontrer, Ethan...
M. Renner. Pardon.
Parfois je suis un peu nerveux,
quand je vois des cow-boys américains.
- Il est plus âgé que toi.
- Oui, il est en terminale.
Ça pose problème ?
- De mon temps...
- Hugh est très différent de toi.
Je sais que je m'y prends mal...
Écoute...
Tu veux rentrer avec ça ?
Ouah, c'est pour moi ?
Il est... vraiment violet.
- Ta couleur préférée.
- Quand j'avais 9 ans.
Je prends le métro avec mes amis.
On dîne ensemble à la maison ?
Zooey ?
On dîne ensemble à la maison ?
- Comment ils sont ?
- Frais.
- Frais ? Je fais ça à la vapeur ?
- Faites tremper dans du lait.
- Du lait ?
- Si vous voulez le faire frire.
Je n'en suis pas encore là.
J'aime les hommes
qui ne jouent pas au chef.
Alors je suis votre homme.
Je crois, en effet.
Je tremperai le thon dans du lait...
et je le ferai frire pour ma fille.
C'est le jour de chance de Zooey ?
- Rappelez-moi votre nom.
- Appelez-moi Vivi.
C'était sympa,
mais je ne suis pas intéressé.
On pourrait peut-être parler ?
C'est un cadeau de ma femme.
Viens, chéri. On va faire un tour.
OK, mais je prends mon vélo.
Je prends mon vélo.
Pour qui tu bosses, Vivi ?
Pour le directeur de la CIA.
- Les huiles, connais pas.
- La Serbie, c'était moi.
Je cherchais le Loup.
On pense que tu l'as peut-être vu
à l'hôtel.
- Attends.
- Et à mon avis, si tu le revois...
tu le reconnaîtras.
Viens bosser pour moi.
Pas question. J'ai des projets.
Zooey ne mérite pas
d'être avec son père plus longtemps ?
Putain. Tu les as frôlés.
En échange de tes services
je te donne un médicament expérimental.
Ça t'intéresse ?
Ça pourrait prolonger ta vie.
Où est la doc ?
Les résultats de tests.
- Pourquoi on ne m'en a jamais parlé ?
- Tu ne valais pas le coût du traitement.
Je me sens apprécié.
- Tu ne l'étais pas. Mais là, si.
- Pourquoi ?
Tu es incurable,
tu n'as donc rien à perdre.
Je peux tout te fournir, Ethan...
mais toi seul peut me mener au Loup.
Tu dois le trouver...
et le tuer.
Je rachète ma vie en tuant pour toi ?
Il y a là un employé
du comptable du Loup.
Tu dois commencer immédiatement.
- J'ai un poisson à faire frire et...
- Je te ramène chez toi pour le dîner.
La question est donc :
tuer ou mourir ?
- Pas très intime ici.
- C'est-à-dire ?
Je veux dire qu'un silencieux...
serait pratique.
- Il y a combien de mecs ?
- Un seul.
Pas mal pour un tâcheron.
Tu m'avais parlé d'un homme.
Pas de cinq.
Et le jeune moustachu
devait rester en vie.
Il est jeune, non ?
- Plutôt mûr.
- Tu rigoles.
Dis-lui quel âge tu as.
Fais un effort.
J'essaie de te sauver la vie.
J'ai 32 ans.
- Plutôt mûr.
- Nom de Dieu.
Ça...
c'est un jeune moustachu.
Non, c'est un bouc.
Une moustache et quelques poils.
- C'est un bouc.
- C'est un bouc, ça ?
Ça, c'est une moustache et ça, un bouc.
- Il est mal rasé.
- Ça fait français.
- C'est un bouc.
- Dans ton siècle, papi ?
- C'est une moustache.
- Et les autres, alors ?
- Qui c'est ?
- Je sais pas.
Ça ne te dérange pas ?
Non.
J'aime être sûr
de tuer le mec qui le mérite.
C'est pour ça
que tu n'as jamais été au top.
Le bouc...
Le comptable, quand il revient à Paris ?
Je ne sais pas. Je te le jure.
Tue-le.
Attends, je vais le faire parler.
Il ne le savait pas.
Je veux une augmentation.
Je veux laisser
un bon héritage à ma fille.
Va pour 25,
mais alors pour six meurtres.
J'en suis à la moitié.
On doit tous se serrer la ceinture.
Ne le prends pas mal, Viv...
mais tu n'es pas mon genre.
Je suis le genre de tout le monde.
Tu es sûre que ça marche ?
Mais sans ça,
tu es mort dans 2 mois.
50 000, pas 25.
Et tu comptes les trois là-haut.
Et il me faudra aussi...
une assurance-vie
d'un million de dollars.
À prendre ou à laisser.
Je prends.
Le forfait me plaît.
D'accord, alors fais-le.
Respire, Ethan.
Ça agit aussi vite que la morphine.
D'une façon ou d'une autre...
je vais te faire du bien.
Pense à faire tremper le poisson.
Tu m'avais promis mon vélo.
- Zooey. Ça va ?
- Non, pas du tout.
Regarde-moi ça.
C'est horrible.
- Tes cheveux ?
- Non...
Oui, mes cheveux.
J'ai l'air d'un buisson mal taillé.
- C'est super.
- Vraiment ?
- Pour le bal du lycée ?
- Si tu y vas...
- C'est une blague ou quoi ?
- Non, je...
Tu débarques
et tu fais déjà une blague ?
- On peut faire quelque chose.
- Tu peux ?
Non, toi. Lave-les et attends une nuit.
Et demain, ils seront...
comme avant, OK ?
- Peut-être ?
- Tu crois vraiment ?
On va chercher à manger.
Ne propose pas de cuisiner,
si tu es en retard.
Désolé Tina, mais j'étais...
Arrête.
J'étais folle de compter sur toi.
J'allais te confier Zooey...
- quand je serai à Londres.
- Vas-y.
Je t'assure, ça ira.
Le dîner, tu n'y arrives pas,
alors une ado...
Je viens de résoudre une crise.
Ses cheveux.
Je dois prendre le premier vol.
J'appelle une baby-sitter.
J'étais chez un médecin qui peut m'aider.
Un spécialiste de Paris
veut tester sur moi un médicament.
Tester ?
Ça veut dire quoi ?
Que j'ai plus de temps pour toi et Zooey.
Tu aurais dû m'appeler.
J'étais prête à te tuer.
On pourrait ne pas se disputer
une seconde ?
Ni envisager de tuer quelqu'un ? Moi ?
Je pourrais peut-être...
- faire griller ce thon.
- Du thon ?
- Du thon.
- Plein de mercure ?
Pas question.
Tu vas réparer cette porte, hein ?
Oui, c'était une erreur.
Tu n'es même pas ici depuis 24 h.
J'espère que ça ira sur le canapé.
Mieux qu'un lit de camp à Karachi.
Tu veux un truc pour t'aider à dormir ?
Oui, et tout de suite.
Tu es terrible.
- Je savais que tu appellerais.
- C'est quoi, ce truc ?
- Ça ne va pas ?
- Non, la tête me...
La tête me tourne.
- Lis la notice.
- Attends, j'hallucine.
- J'hallucine.
- Prends un peu de ***.
De la ***. Ça atténuera les effets.
Tout va bien ?
Je ne trouvais pas la ***.
Tu peux m'appeler.
Il n'y a qu'une heure de décalage.
- Tu peux aussi m'appeler.
- Je t'adore.
Je reviens dans deux jours.
- Ton père a une liste.
- Et quelle liste.
Lessive pour vêtements noirs...
Zooey, allez. Viens manger.
Regarde-moi.
Allez. Une fois en haut.
Juste une fois.
C'est bien.
- C'est...
- Quoi ?
- Quoi, Ethan ?
- C'est...
vraiment rouge.
Vivi ? Tu ne décroches pas ?
C'est juste ma chef. Vivi.
Celle qui t'appelle en pleine nuit ?
On s'appelle beaucoup,
car on vend dans le monde entier.
Il fait toujours jour quelque part.
Bon. On a trois jours à tuer.
- Tu fais quoi ?
- C'est une sonnerie, Ethan.
Une pour moi.
On pourra se parler plus souvent.
Voilà.
Bienvenue dans notre siècle.
Tu ne vas pas au lycée en vélo ?
Hugh va aimer ma couleur de cheveux ?
- Oui.
- Vraiment ? Tu crois qu'il va adorer ?
- S'il t'aime, oui.
- Ça ne te plaît donc pas ?
Non...
Non, je veux dire si. Zooey...
Je l'adore.
Génial.
Tu ne respectes pas
le break de 48 h entre les meurtres ?
Tu n'as plus que trois jours.
Je ne te suis pas, Vivi.
Je veux d'abord un deuxième avis sur...
ce que tu m'as donné.
- Je te l'ai dit : c'est casher.
- Pas vrai.
D'après la notice,
que tu aurais dû lire...
si je ne contrôle pas mon pouls
ça a un effet hallucinogène.
Alors contrôle ton pouls.
Pas facile avec le job que tu m'as filé.
150 000 dollars
Monte.
Cherche l'Italien
qui trafique la compta de l'Albinos.
Comment je suis censé le trouver ?
Avec l'aide de cet homme : Mitat Yilmaz.
Il fournit des limousines à l'Albinos.
Va le voir et il te conduira au comptable.
Et Ethan. Laisse tomber le vélo.
Et achète un costume.
- Pourquoi ?
- Je veux des tueurs mieux sapés...
que leurs victimes.
C'est un service de voitures de luxe ici.
- Qui vous a parlé de nous ?
- Un albinos.
Il vous a dit qu'on fournit
du luxe discret ?
Il m'a dit de ne pas parler
aux employés, mais au patron.
On est
executive vice president of sales.
Vous êtes des turds.
Écoute, connard.
Sac à merde, t'es rien pour nous.
Et tu verras jamais le patron.
Excusez-moi.
Je dors mal, avec le décalage horaire.
On a pris un mauvais départ. Désolé.
On reprend à zéro ?
C'est très malpoli
de s'asseoir comme ça à mon bureau.
- Monsieur...
- Les noms importent peu.
- J'aime pas tuer des inconnus.
- Pourquoi tu voudrais me tuer, Mitat ?
Tu es sur mon fauteuil.
Je t'attends, c'est tout.
C'est l'Albinos qui t'envoie ? Le salaud.
J'ai toujours été loyal. Je t'en prie...
- Ce sont tes filles ?
- Comment oses-tu ?
Assieds-toi.
Moi aussi, j'ai une jolie adolescente.
Entre pères :
Elles s'enferment dans leur chambre ?
Se coupent les cheveux, les teignent
en rouge...
mettent des perruques, etc ?
Non, jamais.
Je le savais. Je suis mal barré.
L'Albinos ne t'a donc pas envoyé
pour me tuer ?
Tu es qui, alors ?
Ethan. Viens.
On va discuter dans la salle de bains.
Je ne veux pas être dérangé.
Règle 2 : on fait ce que tu dis.
Oui, règle 2.
- C'est un méchant ?
- Plus ou moins.
Et tu es un gentil ?
Tu es un pro, hein ?
Je ne t'ai jamais vu à Paris.
J'ai bossé cinq ans à l'étranger.
C'était si important
que tu as laissé ta fille ?
Je n'ai jamais su jongler avec le boulot
et la famille.
Quand je rentre chez moi,
cette vie, les assassinats, tout disparaît.
J'ai fait une erreur en partant.
Je dépose mes filles à l'école.
Et je dîne toujours en famille.
C'est la clé.
Très bien, Mitat.
Faut pas louper le dîner de ce soir.
Quand le comptable sera-t-il à Paris ?
Rafraîchis-moi la mémoire.
C'est qui déjà ?
Allô, c'est Mme Driskal.
J'aimerais parler au père de Zooey.
Un instant.
- C'est moi. Elle va bien ?
- Oui, mais j'aimerais vous parler.
C'est au sujet du comportement
de Zooey.
- J'arrive tout de suite.
- Dépêchez-vous.
On va à l'école.
Comme je l'ai dit à Zooey :
Des études montrent que l'agressivité
est accrue par la violence...
de la culture populaire.
Sa mère l'élève dans des valeurs
pacifistes.
Frapper une camarade,
ce n'est pas passif.
Une claque ou un coup de poing ?
- Quelle importance ?
- J'ai appris que...
la colère, la frustration, les insultes,
entraînent différentes réactions.
M. Renner, il est essentiel
que vous expliquiez à votre fille...
que quel que soit l'obstacle rencontré...
la violence n'est pas une solution.
Je vais essayer.
C'était aussi dingue que gênant.
Fais voir ta main.
Fais voir ta main.
Aïe, mon pouce.
Quand on met un coup de poing...
on ne rentre jamais le pouce.
Tu reviens après cinq ans
pour me dire ça ?
Oh, mon Dieu.
- Tu es musulman ?
- Non.
- C'est la voiture du chef.
- Vivi est donc musulmane ?
- Je branche mon iPod, c'est trop naze.
- Je sais.
C'est pas mal. Qui c'est ?
- Ma bagarre t'indiffère ?
- Laisse-moi sortir.
Essaie de me comprendre.
Vas-y, raconte-moi tout.
J'ai une nouvelle amie pakistanaise...
et il y a une Anglaise
qui la traite d'arabe.
Elle lui a donné du bacon,
donc je l'ai tapée.
Elle ne recommencera pas de sitôt.
Un instant, la roue de secours
s'est détachée.
Je parle à ma fille.
Désolée, ma puce. On en était où ?
- Le coup de poing.
- Je m'en veux.
Il y a des gens qui le cherchent.
Tu n'es pas en colère ?
Je suis fier de toi.
Tu as défendu ton amie.
OK. Je prends le métro.
Et Ethan...
Soigne ta toux, c'est vraiment énervant.
Putain.
On va essayer de relancer ta mémoire.
C'est ma fille.
- Je m'excuse.
- T'en fais pas.
Moi aussi, je suis désolé.
L'endroit préféré après l'école ?
Je finis ma réunion et je te vois à 15 h 30.
Elle veut me voir. T'en penses quoi ?
Elle te fait tourner en bourrique.
Il faut fixer des limites. Tu es trop mou.
Tu as raison, Mitat.
Je suis bien trop mou.
Où je trouve le comptable de l'Albinos ?
- Il est 15 h 40. Tu es où ?
- Sur mon vélo.
Toujours en retard. J'y vais.
Je suis presque arrivé. Donne-moi...
Donne-moi 5 minutes.
D'accord, 5 minutes.
J'ai des devoirs à faire.
Les gosses...
Désolée de m'être énervée.
Il y a Hugh, le bal,
et toi qui débarques.
C'est nouveau pour moi aussi.
Endroit préféré : les chaises volantes.
Tu sais ?
- Je me rappelle.
- Un peu ?
Ce vélo...
Ça va, Ethan ?
J'arrive pas à me débarrasser
de cette grippe.
Et si c'était plus grave ?
Ce n'est pas plus grave.
Tu te souviens du chocolat chaud
à la plage ?
Je m'y sentais chez moi.
- Plus qu'à Pittsburgh ?
- Oui, plus que là-bas.
J'ai gardé nos vidéos dans un carton.
On les regarde ce soir après le dîner ?
- Oui. Super.
- Bon.
Mince, je passe la soirée chez Karina.
- Qui ?
- Mon binôme de labo.
On fait un exposé. Je dors chez elle.
- En semaine ?
- Oui. Vraiment désolée.
C'est rien, mais je...
- Si j'appelais ses parents ?
- Si tu parles russe.
Ses parents ne pigent que ça.
- Appelle maman. Elle te dira.
- Pas la peine.
On regardera les films demain ?
À plus.
C'est Christina. Laissez-moi un message.
Tina, c'est moi.
J'ai été avec Zooey
aux chaises volantes...
et on a bu un chocolat.
Une idée à elle.
Merci pour tout ça, Tina.
Tu es une super-maman.
Salut, contente que tout aille bien,
mais qui est cette amie ?
Je ne la connais pas, ni ses parents
russes. Bon. Appelle-moi.
à 19 h à la Galerie Tatoo
C'est votre voiture ?
Pardon.
- C'est votre voiture ?
- Non, allez-y.
Tu connais la règle : pas en famille.
C'est pas pour le boulot.
Je veux discuter entre pères.
- On est à table.
- Mitat ?
- Tu le connais ?
- On bosse ensemble.
- Je l'ai jamais vu.
- C'est un Américain.
Venez vous joindre à nous.
Merci pour ça.
Voici Rachelle et Sarah.
J'ai des ennuis avec ma fille Zooey.
Tu es parti 5 ans.
On ne peut rien pour toi.
Non, mais tes filles savent peut-être...
où une ado fait la fête en semaine.
C'est quoi, Spider ?
Elles sont sages,
elles ne font pas la fête.
C'est quoi, Spider ?
- La Soirée House.
- Comment vous savez ?
Ma fille est à l'intérieur.
Arrêtez, s'il vous plaît.
Qu'est-ce que tu fais là ?
Dis-moi plutôt
ce que tu faisais hier soir.
La honte,
je ne pourrai plus jamais entrer.
Pourquoi tu voudrais y retourner ?
Pour être avec mes amis.
Tes amis ?
Tu te rappelles ce qui s'est passé ?
Aux toilettes ?
Aux toilettes.
Tu rappelles ce qui s'est passé ?
Karina et moi, on a réussi l'examen blanc.
- Pas du tout.
- Si.
Et on a décidé de sortir avec des amis.
- Je prends le métro.
- Tu n'y vas pas.
Tu n'iras pas en cours habillée comme ça.
Mets ça et on rentre à la maison.
- On va discuter.
- Je rentre comment ?
- À vélo.
- Je crois pas.
- Toi, en vélo et moi, je te suis.
- Oh non.
Discute pas, monte.
Tu voulais qu'on discute, non ?
Monte sur ce vélo.
- Ou quoi ?
- Tout de suite.
Je ne sais pas en faire.
Quelle gamine ne sait pas faire du vélo ?
Celle dont le père ne lui a pas appris.
Et merde.
- C'est plat là-bas.
- Il est énorme, ce vélo.
Il n'est pas énorme.
C'est un vélo de fille.
Tu l'as choisi pour le gros ruban ?
Non, le gros ruban, c'est moi. Monte.
Tu as vu le monde ?
On trouve un coin discret ?
Il n'y a pas trop de monde.
Il est violet.
C'est vrai. Monte.
- Comment on fait ?
- Monte, c'est tout.
Ça y est, on a fait le plus dur.
Je vais te pousser. Comme ça. OK ?
- C'est bien.
- Doucement.
Je te tiens. Tu sais pédaler ?
C'est tellement haut.
Ne me lâche pas. Je vais...
Je vais te pousser et tu verras.
Pourquoi tu nous a laissées ?
Pourquoi tu m'as laissée ?
Je voyageais beaucoup.
Avec ta mère, on...
C'est pas facile...
Il n'y a pas de bonne réponse.
- Tu as une autre famille ?
- Non. Allez.
Tu as une autre famille ?
Avec une fille parfaite ?
Tu ne voulais pas de moi ?
Tu ne m'aimes pas ?
Non, chérie, ce n'est pas ça.
Pourquoi tu n'es pas revenu avant ?
Plus j'étais absent, plus ça m'était
difficile de revenir.
OK, ça va aller.
C'est tout. Tu n'y es pour rien.
- Tu m'aimerais même si j'étais méchante ?
- Oui, bien sûr.
Absolument.
Je mens souvent.
Tout le temps, sur tout.
Même sans raison, je sais pas pourquoi.
C'est parfois plus facile
que de dire la vérité.
La fille que j'ai frappée...
en fait elle draguait Hugh.
Ça va, il préfère le foot.
Elles sont superbes, merci.
Je reviens tout de suite.
Tu vas dans des raves, Hugh ?
- Tu vas dans des raves ?
- Non, M. Zoe.
Je suis un sportif. Attaquant.
Au dernier match, j'ai mis deux buts.
- Tu aimes en mettre ?
- C'est sûr, oui.
Sur le terrain.
- Juste sur le terrain.
- Foot...
À Pittsburgh, on joue au vrai foot.
Le foot américain.
Le vrai foot.
- Joli vélo.
- Il te plaît ?
Tu es le seul.
Je ne rentre pas ***.
- Vous allez où ?
- Au lycée.
- Super, c'est sur mon chemin.
- Pas du tout.
Pas loin. Je vais au marché.
OK, bon, alors j'y vais...
À plus, M. Zoe
- Je n'aime pas ce petit nom.
- Tu n'aimes pas Hugh ?
Un commercial, ça sait cerner les gens.
Les pères de mes amis
qui sont commerciaux n'ont pas ton look.
C'est-à-dire ?
Ils portent des costumes
pour aller bosser.
Hé, je vous adore.
- Je ne t'ai pas assez aidé ?
- Râle pas.
Je veux savoir où est le comptable.
Je te l'ai dit hier.
Et tu reviens ? C'est pas très pro.
Devenir père célibataire complique tout.
C'est ma faute si ta fille est ingérable...
- et nuit à ton efficacité ?
- Oui, si j'étais efficace...
tu serais mort depuis longtemps.
Je dois aller chercher les filles à 16 h 30.
Je promets rien, mais j'essaierai.
Ouvrez.
Votre rétroviseur me gêne.
D'accord, connard.
Cette mallette contient
les numéros de comptes de l'Albinos ?
Ne l'ouvrez pas. La serrure est explosive.
Donne-moi le code du détonateur, ***.
Oui, mais après, tu me tueras.
Non, mais je te torturerai
si je dois compter jusqu'à 3.
Bon. Un...
deux...
Je me disais, pour ce soir...
Je serai à l'heure pour le dîner.
Je peux...
- te rappeler ?
- Je veux cuisiner pour Hugh.
En tête-à-tête ?
- En amoureux ?
- Si on veut.
Je veux faire une sauce spaghetti.
Tu peux m'aider ?
Une seconde, chérie.
***, tu es vraiment italien ?
Tu es vraiment italien ? Tu es né là-bas ?
Oui, à Catane, en Sicile.
Tu as une recette de sauce ?
- De sauce ?
- Oui, tu sais, la sauce.
C'est un code ?
Non, tu as dit que tu es italien, hein ?
Si, donc tu t'y connais
en sauce spaghetti.
Oh, sauce spaghetti.
Rouge ou blanche ?
- Rouge ou blanche ?
- Rouge, aux légumes, douce.
OK, je sais quoi lui dire.
Je suis en réunion avec un vrai Italien.
Sa mamma a une super-recette.
Il va te la donner. Il s'appelle ***.
Dis bonjour à ma fille.
Bonjour. Moi, c'est ***.
- On en a pour une seconde.
- Oh non...
prenez tout votre temps.
C'est la recette de mamma
pour la sauce.
Il faut des tomates, des câpres...
et de l'ail. Elle prends
des tomates de son jardin.
Votre mère a un jardin ? Cool.
Elle s'est sacrifiée pour mes études...
et il ne reste plus que moi...
pour m'occuper d'elle.
Ensuite, *** ?
Fais chauffer l'huile d'olive,
écrase l'ail...
et épluche les tomates.
Après 10 minutes, pas plus...
ajoute les câpres et le persil.
L'ingrédient secret de mamma
c'est un peu de vin rouge et de sucre.
Ce ***, un vrai fils à sa maman.
C'est gentil d'aimer sa mère.
Merci, Ethan.
Souviens-toi : ne rentre pas trop tôt.
Non, attends.
S'il te plaît, rappelle-la.
Ma mère a aussi une excellente
recette de cannoli.
Tu sais lire l'heure ?
Il est où, le 1 ?
Et le 3 ?
Ça fait 2 heures.
Détache-le dans deux heures.
Tu iras où, quand il t'aura libéré ?
Je retournerai vivre avec mamma.
Tu es en retard.
Je suis en séance de formation.
Je vois ça.
C'est fait.
- Tu n'es pas drôle.
- Pas vraiment.
Assieds-toi.
Champagne ?
Tu es une Ricaine
qui s'éclate à Paris, hein ?
Qui n'aime pas Paris ?
Avec ses comptes à sec...
l'Albinos va rappliquer à Paris...
et nous conduire direct à son chef.
Quand ?
Bientôt.
- Tu dois te changer.
- Où est le problème ?
D'abord, il t'a déjà vu.
Tu n'en mourras pas
de te déguiser un peu.
Comme l'Albinos. Il a de l'allure.
Et il boite.
Tu veux que j'essaie aussi ?
Tu fais quelle taille ? Du 42 ?
Oui.
Bon. Enlève-le.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Le bébé.
Le bébé ?
Tu as libéré le type ?
Sans lui faire de mal ?
Garde-la, elle est à toi.
Mon Dieu.
Ce n'est pas ta première fois, si ?
Si, en fait.
Et ta fille alors ?
Je n'y étais pas.
Je travaillais très loin.
En Afrique, plus précisément.
Tu faisais le bien ?
Je ne sais même plus.
Le bébé arrive.
C'est une fille.
Avant que le bébé quitte la maison,
la coutume veut...
que la famille lui donne sa bénédiction.
- Quitte la maison ?
- Oui.
Nous tenons parole.
Parole ? Quelle parole ?
J'ai apporté à manger.
- Des tas de biscuits chinois.
- C'est bon.
Tout va bien.
Vous n'avez pas à partir tout de suite.
C'est assez grand pour nous tous.
Trop grand.
Ma femme veut moins d'espace.
En banlieue, sans invités.
Rien que nous et les enfants.
Tout va bien tant qu'on est ensemble.
Sumia veut appeler le bébé Ethan.
C'est un prénom de garçon.
Ethan, au lieu de nous abattre
il nous a offert sa maison.
Elle a bien réfléchi.
Ce prénom est parfait.
- Comment c'était ?
- Hugh m'a invitée au bal.
Le dîner s'est donc bien passé.
Tu t'es fait beau.
C'est pour moi ?
- Tu viens à la pré-soirée, demain ?
- Si tu m'invites.
C'est chez Hugh, sur le toit.
Sa famille est ultra-sophistiquée.
Toi, tu as du sang de supporter
des Steelers.
Hugh a pris des cours de danse à 8 ans.
Et alors ?
Alors il doit danser super-bien.
Et alors ?
Moi, je ne sais pas danser comme ça.
- Je ne danse pas.
- Sur mes pieds.
- J'ai passé l'âge.
- Pas pour ça. Vas-y.
Sur la chanson préférée de ta mère.
Et en arrière.
- Facile, non ?
- Pas mal.
Descends maintenant.
Tu mettras ce costume demain pour moi ?
Bien sûr.
Maman.
Mon ange.
Tu n'as pas toussé depuis mon retour.
Tu lui as dit ?
- Tu devras lui dire.
- Je sais.
- Dis-lui que tu l'aimes.
- Elle le sait.
Elle doit te l'entendre dire.
Bien sûr que je l'aime. Autant que...
Autant que je t'aime.
Bonjour.
- Tu n'es pas sur le canapé.
- En effet.
Où est le problème ?
Et quand tu ne seras plus là ?
L'Albinos est à l'Hôtel Shangri-La.
Je ne vais nulle part.
- Tu m'as repéré.
- Faudrait être aveugle.
Pas de bêtises.
Tes filles t'attendent chez toi.
Ta superbe femme aussi.
C'était qui ?
Accélère.
Plus vite.
On l'a semé ?
Ce n'est pas le genre à lâcher.
Pourquoi tu ne me tues pas ?
Parce que tu es le père qui sait tout.
Fais gaffe.
C'est bon.
Je l'ai déjà vu comme ça. Il est malade.
Tu fais quoi ?
Tue-le.
C'est bientôt fini, mon trésor.
Tue-le, merde.
Tue-le.
Vivi...
Tiens, un revenant.
Tu as encore laissé filer the Loup.
- Où je suis ?
- En lieu sûr.
On a reçu tes analyses, Ethan.
J'avais hâte de savoir. Il semble...
que le traitement ait un effet positif.
Je ne veux pas continuer...
- à tuer pour toi.
- C'est presque fini, Ethan.
Tue-le.
Il me faut un autre costume.
Tu l'as entendu.
On a revu nos plans.
On part ce soir.
Emmène-moi chez mon associé.
Il me fera sortir de Paris.
- Ne me gâche pas la soirée.
- Essaie-les.
- Essaie-les au moins.
- Non.
Souris et amuse-toi.
Je hais ces chaussures.
J'ai l'air de Little Miss Sunshine.
- Tu es superbe.
- C'est faux.
- Tu es superbe.
- C'est vrai ?
M. et Mme Renner, voici mes parents.
- Ravie de vous revoir.
- Merci pour l'invitation.
- Ethan, le père de Zooey.
- Bonjour.
Mon associé.
Ravi de vous rencontrer.
Et vous aussi.
Comment allez-vous ?
C'est génial, non ?
Zooey, s'il te plaît.
Ne fais pas de bêtises avec Hugh.
Tu as recommencé.
Il y a un problème.
Tu es revenu à Paris pour ça ?
Non, je suis revenu pour toi et Zooey.
Tu as menti.
Tu devais nous préserver de ton travail.
- Tu n'es même pas malade.
- Si, je le suis.
Je n'ai pas le temps de t'expliquer.
La police arrive dans 10 minutes.
- Tu t'es servi de nous.
- Jamais.
Barrez la rue.
Regarde-moi au moins.
Tuez-le.
C'est de la malchance.
- C'est incroyable.
- Je sais. Du délire.
Je me sens mal.
Viens.
- N'y va pas. Rentrons.
- Reste ici.
Tu m'entends là-dedans ?
Je te fais descendre.
Il est mort.
- Non.
- Tu n'abandonnes jamais, hein ?
Je m'en occupe.
Mon Dieu...
Je suis en enfer ?
Tu te l'imagines comme ça ?
Plutôt prévisible.
Finis-le.
Nom de Dieu...
Tu ne bosses plus pour eux ?
Tu as menti.
Ne me mens plus jamais.
Finis-le.
En fait, non.
Ma femme veut que je raccroche.
- Je peux lui parler ?
- Non, elle lance des cailloux dans la mer.
Oui, on prend un peu de distance.
- Au moins, elle ne me vise pas.
- Tout va bien ?
Oui, ça se passe bien.
Des hauts et des bas.
On a échangé des mots durs.
Il y a eu des larmes...
mais la semaine est positive.
J'ai apporté des cadeaux
et un colis qu'on nous a livré.
Ton moteur tourne encore. Tu repars ?
Je t'aime, Tina.
Si j'avais un seul mot à te dire
pour te faire changer d'avis, je pourrais ?
Toute ma vie, j'ai foiré.
J'ai été un mari minable...
j'ai fait des choses inexplicables...
et je m'apprête à passer
ce qui reste de ma vie à te regretter.
Je veux surtout être aux côtés
de ma fille...
et de ma femme.
C'est quoi, le mot ?
Le mot qui me ferait changer d'avis.
C'est Noël.
Ça en fait deux, Ethan.
- Salut, maman.
- Mon ange.
Contente que tu sois là.
Viens, on rentre.
Papa va préparer le chocolat chaud.
C'est un gros méchant, papa ?
Il a fait des choses...
qui étaient nécessaires.
Tu crois qu'il restera ?
Le plus longtemps possible, chérie.
Il t'aime tellement.
Joyeux Noël, mon chéri.