Tip:
Highlight text to annotate it
X
Détruire la Terre.
Paré à atterrir.
Qu'est-ce qui se passe ici ?
- Je n'ai pas fait exprès.
- Si.
Non, Jason, c'est mal d'être violent.
Règle les problèmes en parlant.
Allez, je veux t'entendre. Vas-y.
C'est mal, ce que tu as fait.
Quand on est amis, on ne fait pas ça.
Pardon.
Allez, serrez-vous la main.
C'est bien.
Bon, je file,
jouez sans vous chamailler, d'accord ?
- D'accord.
- Bon. Salut.
Qu'en penses-tu, ma jolie ?
Je suis canon, hein ?
Tu as acheté un truc pareil ?
Mais oui. Elles sont pas gratuites, tu sais.
46 dollars. Si tu l'aimes pas, dommage.
Personne t'oblige à la regarder.
Non, elle me plaît.
C'est vrai ? Tu es sûre ?
- Sinon je peux la ramener.
- Non, je t'assure.
Elle te va super bien, papa.
Les couleurs te vont très bien.
C'est ce que j'ai pensé.
Les couleurs sont chouettes.
J'ai l'air d'un Tony Bennett, en plus jeune.
Et en plus beau.
Et en plus mince.
Mon évier fuit toujours. Tu peux passer ?
Puisque tu tiens tant à habiter seule,
répare-le toi-même.
J'ai l'âge d'habiter seule.
- Tu as aussi l'âge de...
- Quoi ?
- Rien.
- Quoi ?
- Je n'ai rien dit. Qu'est-ce que j'ai dit ?
- Ne commence pas.
C'est pas moi qui commence, c'est toi.
Mais...
Puisque tu abordes le sujet,
j'ai rencontré un mec qui s'appelle Gino.
Il est génial. Apprenti plombier.
Il a la tête sur les épaules.
Il va avoir sa propre affaire, un jour.
- Il sait parler anglais ?
- Il apprend.
C'est bien. N'abandonne pas ta quête.
Tu veux rester jouer au poker ce soir ?
Non, je passe la soirée avec les filles.
Pourquoi tu vois toujours les filles
et jamais un homme ?
Pourquoi mon évier fuit-il
alors que mon père est plombier ?
- Salut, papa.
- Salut.
- Tu as l'air super ce soir, Angie.
- C'est vrai ?
Oui, j'aime ta chemise.
- Je l'ai achetée chez Rassini.
- Ah oui ? Combien ?
- 13,99 dollars.
- Pas possible !
- J'arrive pas à croire que vous y allez.
- Pourquoi pas ?
- Ils vendent des fringues bon marché.
- Ce sont les mêmes que chez Stardrift.
- Tu as les mêmes, Cookie.
- Vous ne savez pas faire du shopping.
- Je parie que tu es fauchée.
- Oui. Je porte tout ce que je possède.
Tu fais du shopping à ta manière,
et nous à la nôtre.
Prix de gros ou c'est zéro.
Quelle radine.
J'ai dit sans frites. Je suis au régime.
Tu entends ça, Toby ? Angie est au régime.
Les frites sont interdites
mais pas un demi-poulet grillé.
Tu es un amour.
J'adore tes racines, au fait.
La moutarde.
- Quoi ?
- Tu en as partout.
Mets de l'eau gazeuse dessus.
Elle ne fait partir que de l'eau gazeuse.
Non, ça marche vraiment.
On pourrait avoir de l'eau gazeuse ?
Bon sang, tu pourrais pas parler plus fort ?
Je m'excuse. Qu'est-ce qui ne va pas ?
On va tous les vendredis au même endroit
avec les mêmes personnes.
On bouffe la même merde.
Le dernier type que je me suis tiré
a oublié mon nom.
Y a vraiment quelque chose
qui cloche dans ma vie.
Allez, Toby, ça ira mieux demain matin.
Sinon, attends un ou deux jours
qu'un truc vraiment mauvais arrive
et tu te sentiras plus comme ça.
C'est censé me donner le sourire ?
Ça rate jamais avec moi.
BOULANGERIE Foschini
- Tu vois ce type ?
- Qui c'est ?
Je sais pas. Un type.
Mais il y en a des milliers à Manhattan
et aucun au New Jersey.
C'est le genre de mec
qui lit pas les pages sports en mangeant.
C'est le genre de mec
qui se souvient de ton nom
et de l'anniversaire de votre rencontre.
Il t'écrit des messages amoureux
et te prépare des surprises.
J'adore la façon dont ils regardent les filles
avec l'air de penser
qu'elles sont rares et précieuses.
C'est parce que c'est le cas.
Elles font 1 mètre 80 pour 45 kilos.
Et alors ?
- Je veux qu'ils me regardent comme ça.
- Reviens sur terre.
Ces types ne sont pas pour nous.
Ils sortent avec des mannequins.
Si tu étais l'un d'eux,
tu voudrais sortir avec l'une de nous ?
Ça dépend
si tu aimes les bonnes pipes ou non.
- Je ne parle pas de ça.
- On sait de quoi tu parles.
On te parle de la réalité.
Tu nous parles de rêves.
LAVERlE Victory
Ne t'inquiète pas, il va se pointer.
Pas ici.
Je crois que je vais devoir aller le trouver.
Je sais où je serais si j'étais un type cool.
- Où ça ?
- Dans une fille cool.
Vous en avez pas marre des ritals en marcel
au volant d'une Camaro ?
- Ça ne vous rend pas malades ?
- Non.
Qu'est-ce que tu veux ?
Un type de Manhattan en Mercedes ?
Tu crois que ça t'aidera à te sentir mieux ?
- Peut-être.
- Va te balader chez les concessionnaires.
Tant que tu y es,
tu n'as qu'à faire polir l'aile de ta caisse.
Pourquoi pas ?
- Allez, tu plaisantes.
- Il faut que je fasse quelque chose.
Elle ne plaisante pas.
- Qu'est-ce qu'il y aurait de mal à ça ?
- Rien.
Si tu es un canon,
ce qui n'est pas notre cas.
En fait, j'en suis peut-être un.
Boissons alcoolisées - PARKING
BOISSONS ALCOOLISÉES Chase
Bonjour, puis-je vous aider ?
Non, je regarde. Merci.
C'est idiot. J'ai assez regardé. Merci.
Quelle idée stupide. Ça m'est passé.
Pas maintenant.
Putain !
Merci.
Pardon, vous pourriez avancer votre voiture
pour que je puisse passer ?
Madame ?
Vous pouvez avancer votre voiture
pour que je puisse passer ?
Bien sûr.
Non, en avant !
Pardon.
C'est pas grave, je vais faire le tour.
Pardon !
Vous pourriez me dire comment aller...
Quoi ? Je ne suis pas du coin. Aucune idée.
Merde.
Ça va ?
Vous êtes sûre ? Asseyez-vous.
- Respirez. Ça va ?
- Oui.
- Ça va ?
- Je vais bien.
- Je veux pas voir ça.
- Je suis désolée.
- C'est tout ce que vous trouvez à dire ?
- Je suis vraiment désolée.
Vous vous rendez compte
des dégâts que vous venez de causer ?
Mon assurance prendra tout en charge.
Sauf que je l'ai annulée
quand les tarifs ont augmenté.
Vingt dollars, ça irait ?
Trente dollars par mois.
Trente dollars par mois ?
Ça va pas ? Elle est toute neuve.
Elle est censée durer vingt ans
et vous l'avez démolie en dix minutes.
Inutile de hurler. Je me suis excusée.
Vous allez bien ?
Pas de fracture, pas de contusions,
pas d'hémorragie interne ?
Je suis juste gênée.
- Où allez-vous ?
- Il faut bien que je la fasse remorquer.
Vous ne voulez pas
qu'on échange nos numéros ?
Salut.
Vous êtes un vrai cauchemar.
Je suis restée, je me sens coupable.
Je peux vous déposer ?
Avec vous au volant ?
J'ai pas envie de mourir.
Je peux conduire prudemment.
- Non merci. J'ai appelé un taxi.
- Vous n'êtes pas du New Jersey, hein ?
- Non, pourquoi ?
- Parce que j'allais dire
qu'ici, les taxis mettent cinq fois
plus de temps à arriver que promis.
C'est un gros problème, au New Jersey.
Mais si vous voulez attendre,
pas de problème.
Je n'ai rien à faire cet après-midi.
Je peux le passer avec vous.
Qu'est-ce que vous regardez ?
- Vous.
- Pourquoi ?
Je veux savoir qui vous êtes,
ce que vous faites...
Homme. Boulot.
J'avais une belle voiture
que vous avez détruite.
Autre chose ?
- C'est quoi, votre boulot ?
- Juste un boulot.
C'est un bon boulot ?
Bien sûr, sinon je ne le ferais pas.
Quel genre de boulot ?
Vous faites quoi ? Vous allez où ?
Des illustrations.
- Je vends des illustrations.
- C'est drôlement intéressant.
Quel genre d'illustrations ?
Des impressions.
- Je vends des impressions.
- C'est un bon début.
- Quoi d'autre ?
- Comment ça ?
Quels sont vos hobbies,
vous avez des amis, de la famille ?
Vous avez faim ou soif...
Je n'ai ni faim ni soif.
Je veux que vous continuiez à rouler.
Ne quittez pas la route des yeux.
Un accident, ça suffit.
Moi non plus, je n'ai ni faim ni soif.
C'était une idée nulle.
Vous voulez un chewing-gum ?
Pour vous aider à retrouver le sourire ?
Non, nous sommes mal partis...
Mal partis ?
Vous avez démoli ma voiture
de 70 000 dollars. Vous réalisez ?
- Oui.
- On est vraiment mal partis.
D'accord. Et si je mettais de la musique ?
Cela nous détendra.
Garez-vous. Très bien. Je vais marcher...
Non, je veux vous ramener chez vous.
Attendez !
Il me faut vos nom et adresse
pour vous rembourser.
- Gardez votre argent pour l'auto-école.
- Non, il faut que je vous rembourse.
Voilà. Et si on se revoyait jamais ?
Appelez-moi, pour la note.
Toby Mastallone, à Hackensack.
Un "T" et deux "L" !
Salut, Sal.
Super. Génial.
Les filles.
Où tu étais ? On a dû entrer toutes seules.
- Je l'ai trouvé.
- Qui ?
Lui. Le mec de mes rêves.
M. Sal Torme.
- Il est italien ?
- Il est dans le ***.
- Où tu l'as rencontré ?
- Chez un concessionnaire Mercedes.
Tu déconnes ?
Non, je te jure. Je me sentais si nulle.
Je me demandais ce que je faisais là.
Puis je l'ai vu.
Mon cœur s'est mis à battre si fort
- que j'ai eu du mal à me contrôler.
- Il est mignon ?
Oh que oui, il est canon.
Cheveux noirs, grands yeux bleus.
Quoi, tu es allée le voir et tu as dit :
"Je cherche un type canon et riche
et c'est vous" ?
Je l'ai suivi et démoli sa voiture.
- Mon Dieu !
- Tu as eu un accident de voiture ?
Un petit. À cause de moi, il est rentré
dans un abribus avec sa Mercedes.
Une Mercedes ? Il doit être riche.
On s'en fout !
C'est le mec le plus génial au monde.
Il t'a proposé de le revoir ?
Pas encore,
mais il doit être en train d'y penser.
Merci, Bernie.
Désolé, chérie. Tu disais ?
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Je travaille.
Prends une pause, viens jouer avec moi.
Tu me le demandes tous les jours.
Il faut que je travaille, ma puce.
Je sais, mais j'étais en train de penser
à ce que tu m'as fait ce matin
et à quel point c'était bon.
Je veux que tu le refasses.
Continue à parler comme ça
et j'aurai du mal à tenir jusqu'à ce soir.
Et puis, Sal...
J'ai perdu ma culotte.
Je me demandais si tu l'avais trouvée ?
Tu pourrais vérifier la poche de ton veston ?
Salut.
- Papa ?
- Quoi ?
Quand tu as rencontré maman,
tu savais que c'était l'amour de ta vie ?
Il n'y a rien à savoir.
On s'entendait bien, on s'est mariés. Simple.
Oui, c'est simple.
Tu te souviens de Gino,
le type dont je t'ai parlé ?
Je lui ai donné ton numéro.
- Quoi ?
- Parle-lui, quoi.
- S'il ne te plaît pas...
- J'ai rencontré quelqu'un.
Tu as rencontré un type ?
Sans rire. Comment il s'appelle ?
- Sal Torme.
- Torme ?
- Un nom italien. Il est italien ?
- Je crois bien.
Quand puis-je le rencontrer ?
On n'en est pas encore là.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Je ne lui ai pas vraiment parlé.
Comment sais-tu
que vous allez sortir ensemble ?
Je ne le sais pas. Je veux sortir avec lui.
Il a dit quelque chose qui te laisse penser
qu'il veut sortir avec toi ?
Je ne suis pas son genre.
Je dois changer deux ou trois trucs.
Comment ça ?
Pour qui il se prend ?
Pourquoi il change pas, lui ?
Je veux être différente. Je veux m'améliorer.
Tu vois cette pomme ?
Tu vois cette banane ?
La pomme sait que c'est une pomme
et la banane sait que c'est une banane.
Tu piges ?
Si tu veux t'améliorer,
si tu veux prendre des cours,
changer de coiffure, très bien.
Mais tu resteras qui tu es.
Comme ce mur.
Si tu peignais ce mur en bleu,
il ne se prendrait pas pour une cascade.
Ou alors ça serait un mur drôlement crétin.
Tu piges ?
- Ça va ?
- Pas aussi bien que toi.
- Qu'est-ce que tu racontes ?
- Tu vas t'occuper de Smith and Smith.
- Tu plaisantes ?
- Non.
Marvin y travaille depuis six mois.
Il a tout bien préparé pour toi.
Allez, tu peux pas faire ça à ce pauvre idiot.
Tout préparer coûte de l'argent,
tandis que signer en rapporte.
- Tu aimes gagner de l'argent, non ?
- Bien sûr, là n'est pas la question.
Tu aimes l'argent.
Allez, Mitch. Ne fais pas ça.
Il a une famille à nourrir.
Rate pas l'ascenseur, Sal.
Tu peux monter dedans
et choisir l'étage que tu veux.
Tu es avec moi ?
Bien.
Refais ton nœud de cravate.
Je lui laisse mon numéro au boulot
au cas où il essaie de m'appeler chez moi,
j'y suis presque jamais.
Je suis toujours très occupée
et je sais que M. Torme l'est aussi,
alors je me suis dit
que ce serait bête qu'il perde son temps
à m'appeler chez moi.
Je m'en vais.
Toby Mastallone,
ça vous dit quelque chose ?
Allô ?
- Mastallone. Un "T" et deux "L".
- Non.
Dites-lui que je me suis fait écraser.
Que je suis mort.
On vous rappellera, d'accord ?
Comme ça ?
Salon de beauté NEW lMAGE
À moins que tu ne te balades
avec un ventilateur
en permanence,
tu n'auras jamais cette coiffure-là.
Tu ne peux pas me coiffer comme ça ?
Bien sûr que je le peux.
Ta mère et même ton père le peuvent,
mais tes cheveux ne seront jamais
comme ça. Vaut mieux t'y faire.
Cookie, je dois emprunter l'ensemble
que tu as acheté samedi.
Pas question. Je l'ai même pas porté.
J'en ai besoin. Il faut que je le voie.
Il représente ma seule chance.
Qui, M. Millionnaire ?
Pourquoi il peut pas t'acheter une robe ?
Allez, je t'en prie.
Si seulement tu pouvais voir ses yeux...
J'espère que tu sais ce que tu fais.
Je te préviens,
si tu me la rends tachée, puante ou élargie,
- tu paies.
- Je t'aime. Salut.
Dégage.
Tu ne veux vraiment pas
me coiffer comme ça ?
- Ça a l'air bien.
- Tu m'étonnes.
Puis-je vous aider ?
- Ce n'est pas des clopinettes ?
- Non.
Non, ça va, merci.
- Ça marche. J'ai les moyens.
- Tu vas gagner.
Si tu perds, tu gagnes quand même.
lmpossible de perdre.
Ça marche.
Bonjour. Non, restez assis.
Votre secrétaire m'a dit que vous seriez ici.
C'est vrai ?
Pas vraiment. Je suis allée à votre bureau
et j'ai vu votre emploi du temps.
Comme j'étais dans les environs
et que je vous dois de l'argent, me voilà.
- Je vous présente Tony.
- Toby.
C'est un nom difficile à se rappeler.
- M. Stevens.
- Bonjour, appelez-moi Gabe.
- Enchantée.
- Tout le plaisir est pour moi.
- Voulez-vous vous asseoir ?
- Je ne dérange pas ?
- Bien sûr que non. Asseyez-vous.
- Merci.
Merci, c'est gentil.
On voit votre étiquette.
- Arrachez-la.
- Non.
Je vais la cacher,
au cas où vous voudriez ramener la veste.
- C'est mieux ?
- Oui.
Juste quand on pense
qu'on a un look d'enfer,
une étiquette dépasse ou on file ses bas.
Parfois tout se détraque.
Vire-la.
- J'adore votre robe.
- Merci.
Puis-je vous parler une seconde ?
Que faites-vous ici ?
D'abord vous détruisez ma voiture
et maintenant, c'est le tour de ma vie ?
- Sal et moi avons eu un petit accident.
- Un petit accident.
Et il s'est occupé de moi
sans même un regard pour sa voiture.
Vous en connaissez beaucoup,
des gens aussi généreux ?
Gabe, vous pouvez vous vanter
d'avoir un employé très spécial.
C'est génial.
- Vous voulez déjeuner avec nous ?
- Oui, mais je ne veux pas déranger.
Mais non, vous ne dérangez pas.
Pas vrai, MitcheIl ?
La dame voudrait voir le menu.
Merci.
Reprenez cela, voulez-vous ? Il est froid.
Et c'est un déca que je veux.
J'ai été serveuse
et je dois dire que c'est très dur
de servir du café chaud.
Pour commencer, la tasse est froide.
Et puis, l'air conditionné n'aide pas,
enfin,
j'ai pas besoin de vous faire un dessin.
Non.
Je n'étais pas très douée, comme serveuse.
Vraiment ? C'est dur d'imaginer
que vous puissiez être médiocre.
Vous ne l'avez pas vue au volant.
C'est gentil de dire ça.
Vous avez déjà goûté à l'espadon grillé ?
Non, mais j'aime toujours découvrir
de nouvelles choses.
- Comment s'appelle-t-elle ? Tabby ?
- Toby.
- Le nom vous plaît ?
- Je veux son numéro.
- Quoi ?
- Mon premier paiement.
Je vous paierai chaque mois,
comme promis.
Et voici mon numéro au cas où j'oublierais.
Vous pouvez m'y contacter.
Reprenez vos trente dollars.
Mon assurance prend tout en charge.
- Mais votre malus va augmenter.
- Il est au maximum depuis que j'ai 15 ans.
J'ai causé beaucoup de dégâts ?
- N'en parlons plus.
- Si.
- N'en parlons plus.
- Si, je me sens vraiment coupable.
6 300 dollars et des poussières.
Vraiment ? Tant que ça ?
Et si je payais juste les poussières ?
Tout ce que je veux, c'est que vous restiez
de votre côté de la route
et moi du mien. Avec un peu de chance,
on arrivera à s'éviter.
D'accord, mais vous avez mon numéro.
Moi aussi, je vis dangereusement.
Allez, Sal.
- Je dois y aller.
- Salut.
Au revoir. Ravie de vous avoir connus.
Il faut vraiment que je me dépêche.
Faut pas faire attendre papa et maman.
Chéri, ce n'est pas que je ne veux pas
qu'ils te connaissent.
Je ne veux pas que tu les connaisses.
Où est cette fête ?
Chez ma grand-mère.
À Scarsdale ?
Bon sang. Je ne veux pas te faire subir ça.
Tu as raison.
Je passerais sans doute un moment affreux.
Vous n'avez rien en commun.
Tu les trouverais ennuyeux à mourir.
- Je suis déjà en retard.
- Tu seras très en retard, c'est tout.
Standardiste ?
Je crois que ce téléphone ne marche pas.
Vous pourriez rappeler et vérifier ? Merci.
Allô ? Oui, il marche. Merci.
FRANK ET MARIO - RAVIOLI - SAUCISSES
ÉPICERIE
Tu ne peux pas prendre un chaton ?
J'ai six chats à la maison.
- J'y suis allergique, je te l'ai dit.
- Prends des médicaments.
Toby, ça va ?
Je reste collée au téléphone
à attendre qu'il appelle. C'est lamentable.
- J'adore les hommes.
- Il va appeler, tu verras.
J'en meurs d'envie.
Jeunes mariés
Dottie, toi et Larry êtes tellement beaux.
Si seulement il était là
pour notre anniversaire.
- Je sais même pas où il est.
- Je t'avais dit de ne pas épouser un routier.
... tout le bonheur du monde,
je suis heureuse...
Greg est canon en costard.
Il est tellement canon.
Vraiment canon.
... et je garderai vos gosses.
Je suis moche.
Pas étonnant qu'il m'ait larguée.
Soyez honnêtes.
J'ai l'air si grosse dans la vie ?
- Oui.
- Non !
Tu ne comprends pas. C'est ma galerie,
je ne dois pas être en retard.
Détends-toi, on a dix minutes de retard,
c'est normal, à Soho.
C'est impoli. J'ai 550 invités.
Les critiques, les collectionneurs...
Comment ça se passe chez vous ?
Chez moi, on est à l'heure.
"Chez vous" !
Tu nous prends pour une tribu ?
Arrête, ce n'est pas le moment.
C'est qui exactement, "vous" ?
- Je n'ai pas le temps pour ça.
- Prends-le.
Faut-il vraiment
que je mette les points sur les i ?
Allô ?
Oui, qui est à l'appareil ?
Salut, Sal.
Qu'est-ce que vous faites ?
Écoutez. Celle-là est excellente.
"Vous êtes au lit avec votre amant
et il vous demande de faire un truc coquin.
"A : Vous refusez
mais continuez à faire l'amour.
"B : Vous vous mettez à pleurer
et vous enfermez dans la salle de bains.
"Ou C : Vous essayez.
Peut-être que ça vous plaira."
- Angie ?
- "A." Sans aucun doute.
Je continue à faire l'amour
mais pas question de faire des trucs zarbis.
- Dottie ?
- S.O.
- C'est quoi, "S.O." ?
- Sans objet.
- Angie, c'est sans doute Greg.
- C'est ça.
Allô ?
- Oh mon Dieu, il l'a appelée.
- Dieu existe !
- Merci.
- De rien.
Vous avez raison.
Elle est meilleure que la Budweiser.
Quoi ?
Je n'avais jamais vu
de boucles d'oreilles aussi énormes.
- Elles ne vous plaisent pas ?
- Non, elles sont jolies,
juste énormes.
Ne faites pas ça pour moi.
Remettez-les.
Votre appel m'a beaucoup surprise.
Agréablement.
C'était vraiment une excellente surprise.
Vous m'avez donné votre numéro.
Ça vous a semblé un peu osé ?
Je crois qu'il faut dire aux gens
ce qu'on veut.
Sinon on risque de ne pas l'avoir.
Vous ne vous demandez pas
qui ici est à son premier rendez-vous,
trompe son partenaire
ou sort avec la mauvaise personne ?
- Non.
- Moi, si.
- À quel couple on ressemble ?
- Nous ?
À eux. Premier rendez-vous.
Comment le savez-vous ?
Elle est nerveuse, tout comme moi.
Elle espère qu'elle lui plaît
et j'espère que je vous plais.
Il n'est pas sûr qu'il va rappeler,
tout comme vous n'êtes pas sûr
de me rappeler.
Je voudrais vous poser une question.
- Que voulez-vous ?
- Ce que je veux ?
Que voulez-vous, dans la vie ?
Je veux lui ressembler, à elle,
je veux être une citadine.
Je les regarde et je me demande :
"Où vont-elles ?"
Et j'invente des scénarios.
Elle va sans doute à une réunion,
à un rendez-vous secret ou une conférence.
Rien d'ordinaire,
comme aller acheter de l'eau de Javel
parce qu'un gosse a taché vos vêtements.
C'est ça, que je veux.
Je veux qu'une fille du New Jersey
me regarde un jour
et se demande : "Où va-t-elle ?"
Et j'irai à une réunion.
Vous avez choisi ?
Deux gibiers à l'orange.
- Deux gibiers à l'orange, s'il vous plaît.
- Très bien.
Ça doit être bon.
Qu'est-ce que c'est ?
Tu veux monter ?
Non, pas ce soir. Il se fait *** et...
Alors je devrais y aller, hein ?
Sal, tu vas me rappeler ?
Tu es une gentille fille, Toby.
Pas si gentille que ça.
On peut dire que ça a marché.
Oui, on peut dire ça.
- Bonne nuit.
- Bonne nuit.
Cookie, c'est moi, ça va ?
Je viens de rentrer.
J'ai passé une soirée géniale, j'y crois pas.
Je suis amoureuse de lui. Il est formidable.
RESTAURANT BENDIX
Pas possible. Tu lui as envoyé un poisson ?
Arrête de rire. Oui, un poisson rouge
avec une invitation à déjeuner.
C'est mignon.
Tu aurais pu lui refiler un de mes chatons.
Je voulais qu'il ait un truc à garder,
pas comme des fleurs ou une carte.
On peut balancer
un poisson dans les toilettes.
Je plaisante.
Tu oublies à qui tu parles.
D'accord.
Je t'appelle demain.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Un poisson.
Je sais que c'est un poisson.
- Que fait-il là ?
- Il est arrivé avec ça.
Tu as assez mangé ?
- Il en reste plein si tu as faim.
- Non, merci.
Tu t'habilles vraiment bien.
Merci.
Quand tu t'achètes des vêtements,
tu regardes les prix ?
- Sans doute pas.
- Si, bien sûr.
Arrête, tu es riche.
Oui, je suis vraiment très riche.
Je suis né dans le Queens.
Ma famille était pauvre.
- Tu es du Queens ?
- Oui, de Rockaway.
J'y crois pas.
Comment un gars de Rockaway
peut-il aller si loin ?
En travaillant.
Crois-moi, j'ai travaillé dur.
Ne crois pas que je sors avec toi
pour ton argent,
parce que ce n'est pas le cas.
Je ne suis pas comme ça.
Je voulais que ce soit clair.
On sort ensemble ?
Non.
Ça ne me dérangerait pas qu'on appelle ça
un rendez-vous amoureux,
vraiment pas.
- Pour toi, c'est un rendez-vous amoureux ?
- Oui.
Tu es libre vendredi soir ?
- Pour un rendez-vous amoureux ?
- Oui.
- Tu acceptes ?
- Oui.
Faites vos paris. C'est parti.
Fat Louie a peut-être une quinte.
Tommy Pickles est fichu.
Merde, trois deux pour le bon docteur.
Et que dalle pour le donneur.
J'ai un jeu lamentable.
- C'est mauvais.
- Je passe.
Toby, où étais-tu ? Je me faisais du souci.
- Tu aurais dû appeler.
- Je sais, j'ai oublié.
Tu les connais quand ils ont faim.
Ils deviennent impossibles.
- Fat Louie est sur le point de pleurer.
- Pardon, j'étais en ville.
Tu as revu ce type ?
Quand tu vas nous l'amener pour dîner ?
- Ici ?
- Oui.
Quoi, il est trop bien pour Fat Louie ?
- Devine où il m'emmène vendredi soir.
- Où ?
À une soirée de bienfaisance pour le maire.
- Quel maire ?
- Celui de New York !
Tu plaisantes ?
C'est chouette.
Ça ne répond pas à ma question.
C'est ton monde, ici.
Pourquoi tu me fais ça ?
Quoi ? Je ne fais que te poser une question.
Papa, Sal m'apprend des choses.
Il me montre une vie différente.
Je vais te demander un truc.
Les gosses de la nursery,
ils te respectent ?
Tu crois qu'on est respecté partout ?
M. Formidable de Manhattan
a peut-être oublié de te dire ça.
Penses-y, ma jolie.
Écoutez, les ploucs.
C'est l'heure des entrées.
Il dit qu'il veut essayer à nouveau.
- Tu le crois ?
- Y a que le cul qui l'intéresse.
Bien sûr que je le crois. Je l'aime.
Et lui aussi, il m'aime. Entièrement.
Il faut que vous m'aidiez.
Il m'amène à une soirée de bienfaisance.
J'ai trouvé la robe parfaite
et il me manque 60 dollars.
Une soirée ?
Je vous rembourserai.
C'est pour une bonne œuvre. Allez.
- Quand est-ce qu'on va le rencontrer ?
- Bientôt.
Qu'en pensez-vous ? Elles vous plaisent ?
Elles ont l'air vrai, hein ?
- Elles sont en verre.
- Elles sont vraiment jolies.
- Tu peux avoir mes anneaux.
- Quand est-ce qu'on va le rencontrer ?
Vendredi ?
Il pourrait venir au Buffalo Grill...
Non, c'est la soirée de bienfaisance.
C'est l'anniversaire de Dot.
- Mon Dieu, j'avais oublié. Désolée.
- C'est pas grave.
- Il a acheté des billets.
- Et il est plus important que toi.
Non, il a acheté les billets.
Que veux-tu que je lui dise ?
"Je ne peux pas t'accompagner à la soirée,
je dois aller au Buffalo Grill."
- C'est là qu'on va.
- Dottie, je suis désolée.
Je te promets qu'on fera autre chose.
Je t'aime, d'accord ?
Fais-moi un sourire. Un baiser ? Salut.
Pardon, je suis sourde ?
Quelqu'un l'a entendue nous demander
comment on va ?
Je me disais :
"Ma fille va rencontrer le maire de New York,
"il faut qu'elle soit belle."
Je passe devant un magasin de Passaic,
Rita's Fine Wear. Je vois ça dans la vitrine.
Je me dis : "Allez, achète-la-lui."
Ouvre. Vas-y. C'est pour ce soir.
Elle te plaît ?
Sinon, je la ramènerai.
Ils me rembourseront.
Non, je l'adore. La couleur est parfaite.
C'est ce que j'ai pensé.
Le rose et la dentelle te vont très bien.
- Tu vas être superbe.
- Il faut que tu y ailles.
Vas-y, il va être là d'une minute à l'autre.
C'est l'occasion idéale. Je te promets.
Je lui dis bonjour et je file.
- Le voilà. Je dois me préparer.
- Ne t'inquiète pas.
Fais ce que tu as à faire,
je vais lui tenir compagnie.
- T'as intérêt à bien te tenir.
- Moi ? Bien sûr.
- Pardon, je cherche Toby Mastallone.
- Elle est là. Entrez.
- Bennie Mastallone, le père de Toby.
- Comment allez-vous ? Sal Torme.
Ça va ?
Elle n'est pas prête,
vous connaissez les femmes.
Entrez.
Asseyez-vous. Détendez-vous.
Ainsi, vous vendez des impressions ?
Vous avez votre propre bureau ?
Votre propre secrétaire ?
Combien vous avez de fenêtres
dans votre bureau ?
Une.
Elle est grande.
Combien vous gagnez ?
Sans être précis. Arrondissez.
Plus de 100 000 dollars par an ?
Dans ces eaux-là.
Ça donne envie de nager.
Sal, soyons francs.
Je connais bien les filles de la ville.
Quand j'avais votre âge,
je suis sorti avec des citadines.
Elles sont gentilles.
Mais elles sont différentes des filles d'ici.
Vous saisissez ?
Je vais vous expliquer.
Dans le monde, il y a les aventurières
et les mères de famille.
On peut sortir avec les deux.
Mais quand on traverse le fleuve
vers le New Jersey,
il est important de connaître la différence.
Pensez-y, Sal.
J'aime votre montre.
Combien a-t-elle coûté ?
On dirait un ange.
C'est magnifique.
Il y a un orchestre. Et si on allait l'écouter ?
... il a fallu 50 arbres
pour faire cette bibliothèque
sortie en contrebande
d'un petit pays africain.
Allons en haut.
C'était formidable.
Un ami m'avait parlé de ce petit village
où on abattait des arbres.
- Tu as froid ?
- Non, ça va.
- Il fait froid ici.
- Mais non.
- Quel courant d'air ! Je vais m'enrhumer.
- Ça va.
Mets ça, pour pas que tu t'enrhumes.
J'ai promis à ton père
de prendre soin de toi.
Je vais bien.
Chéri, quelle surprise.
Je ne crois pas que tu connaisses Kenneth.
- Bonjour.
- Enchanté.
Kenneth est un acheteur d'Angleterre.
- J'espère être plus que ça.
- Et un vieil ami.
Bonjour, je m'appelle Tara.
- Toby.
- Pardon.
- Et voici...
- Kenneth, j'ai entendu. Bonjour.
Passez une bonne soirée.
- Enchantée d'avoir fait votre connaissance.
- De même.
Tiens, ils m'ont déjà vue.
Je suis désolé.
- Qui était-ce ?
- Une connaissance.
C'était évident.
- Tu veux rester ?
- Et toi ?
Je te ramène.
Pour qui te prends-tu ?
Tu crois être le seul à aller de l'avant
ou à essayer d'atteindre tes objectifs ?
- Parle-moi ! Tu me le dois, bon sang !
- Quoi ? Je ne te dois rien.
- Si.
- Pourquoi ?
Parce que je t'aime.
Parce que tu m'aimes ?
Comment tu peux m'aimer, bon sang ?
C'est arrivé comme notre rencontre.
D'un coup.
- Tu ne me connais même pas.
- Qui se connaît vraiment ?
Quoi, je suis censée
lire un manuel te décrivant ?
Je pourrais pas apprendre à te connaître
au fur et à mesure ?
- J'aimerais que ce soit si simple...
- Ça l'est.
Pas ici !
- Ce n'est pas si simple ici.
- Je vois.
Je ne suis qu'une idiote du New Jersey
portant une robe ridicule, c'est ça ?
Ris avec tes amis à mes dépens !
Tu as raison, je suis stupide.
Mon père m'a acheté cette robe pour ce soir.
J'avais une simple robe noire.
Mais je pensais qu'il était plus important
de ne pas lui faire de peine
que de t'impressionner.
J'avais tort, non ?
Je ne sais pas
qui m'inspire le plus de pitié : toi ou moi.
Partons. Je me fiche d'où on va. Je veux...
- Quoi ?
- Je suis désolé.
Le New Jersey paraît si loin.
Il est 13 heures passées.
Tu as faim ?
Non, et toi ?
Je suis affamé.
- On peut manger, si tu veux.
- D'accord.
Levons-nous.
Non, je suis très bien où je suis.
- Tu es bien où tu es ?
- Oui.
Je vois.
Et là, t'es bien ?
Je me lève !
Je dois te dire un truc.
On se croirait dans un hôtel.
C'est magnifique, mais impersonnel.
Où sont tes photos de famille ?
Tes souvenirs de vacances ?
- Il n'y a aucune trace de toi.
- Ma chemise te va bien.
Et ta famille, ta mère, ton père ?
J'ai eu les deux.
Vraiment ? C'est souvent le cas.
Où sont-ils ?
Mon père...
Il s'est tiré quand j'avais dix ans.
Un autre type a pris sa place.
Je suis parti quand j'avais 1 4 ans.
Et ta mère ? Tu ne la vois pas ?
Dolores ?
Je l'ai vue la dernière fois il y a quatre ans.
Elle était entre deux maris
et elle avait besoin d'argent.
Et toi ?
- Quoi ?
- Parle-moi de tes parents.
On peut parler de ton père une seconde ?
Il est un peu protecteur.
Je pense qu'ils s'aimaient,
mais c'était assez triste.
Triste ? Pourquoi ?
Ils se disaient souvent
qu'ils avaient de la chance
de ne pas avoir de gros pépins.
C'était l'essentiel de leur vie.
Éviter les événements désagréables.
Et ils en étaient reconnaissants.
Mais ils étaient heureux ?
Oui, très.
Peut-être que c'est tout ce qui compte.
- Bon, je t'appelle demain.
- D'accord.
- À quelle heure te lèves-tu ?
- Tôt.
Vas-y.
J'ai oublié de te dire
que tu étais très belle dans ta robe.
- Tu as joui ?
- Quelle question !
Allez. Ça ne m'arrive jamais la première fois.
- Et Dot, ça ne lui arrive jamais, point final.
- La ferme.
- C'est vrai.
- Tout le monde n'a pas besoin de le savoir.
- Quand va-t-on le rencontrer ?
- Bientôt.
On regarde un film ce soir ?
Choisis une comédie. Pas de film déprimant.
- Tu n'aimes pas la vidéo de mon mariage ?
- Elle est aussi drôle qu'une crise cardiaque.
Satin, tissu et aluminium. Trois cargaisons.
Je vous rappelle dans dix minutes.
Rosie, prenez tous mes appels.
À défaut de drapeau blanc,
la dentelle fera-t-elle l'affaire ?
Tu veux à nouveau vivre à la dure ?
C'est devenu ennuyeux, chez vous ?
Tu es toujours en colère.
En fait, c'est moi qui devrais être en colère.
Je provoque une dispute et toi,
tu couches avec une autre.
Qui est-ce ?
Une fille de ton ancien quartier ou autre ?
Ou autre. Tu pourrais expliquer Kenneth ?
C'est un acheteur d'Angleterre
amateur de ballet et d'hommes.
Mais je suis heureuse de te savoir jaloux.
Qu'est-ce que c'est ?
C'est Carlos.
Il est mignon, mais ce n'est pas ton style.
Vous pourriez le mettre ailleurs ?
- Je le prends. J'ai envie de compagnie.
- Merci.
Je comprends le besoin de distraction.
Avant de te rencontrer,
les hommes n'étaient rien d'autre pour moi.
Alors je te pardonne, pour machin.
- Tony.
- Toby.
Oui, c'est un nom difficile à se rappeler.
Je ne veux pas que tu t'en rappelles.
Je ne veux pas m'en rappeler.
Tu mérites largement mieux.
Ne reviens pas en arrière.
Je sais d'où tu viens et où tu veux aller.
Je peux t'aider à y arriver.
Je t'aime, Sal.
La porte est ouverte. Entrez.
Mon Dieu, bonjour.
Ça va ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
Quelle bonne surprise !
Tu veux manger quelque chose ?
- Je vais te servir à boire.
- Non.
Que fais-tu ici ?
Écoute, il faut qu'on parle.
C'est fou,
elle ne veut pas qu'on le rencontre.
Je sais. De quoi elle a peur ?
Qu'on lève la patte et lui fasse pipi dessus ?
Je ne sais pas comment te dire ça.
Dis-le.
On ne peut plus se voir.
- Pourquoi pas ?
- J'ai besoin d'autre chose.
"Autre chose" ? Comment ça ?
Nous venons de deux mondes différents.
En quoi le Queens et le New Jersey
sont-ils si différents ?
Il faut que tu comprennes.
Je ne peux pas repartir en arrière.
J'ai travaillé trop dur pour arriver où je suis.
Et je vais te freiner ? C'est ça ?
Elle est là.
Tu vas nous présenter ou non ?
- Sal, ce sont mes...
- Amies.
C'est "amies", le mot qu'elle cherche.
Ses amies du New Jersey.
Tu sais, le New Jersey,
là où vivent les petites gens ?
- Il vaut mieux que j'y aille.
- Non, reste, c'est elles qui partent.
Dehors. Cookie, obéis !
VIANDE FROIDE DE QUALITÉ SUPÉRIEURE
- Tu peux m'expliquer ton comportement ?
- Je l'aime pas.
Comment le sais-tu ?
Tu le connais même pas !
Non, mais je te connais,
et tu n'es plus toi-même.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Ça veut dire : "Je bois de la Corona.
Fini les anneaux, je veux des diamants."
Ça te dit quelque chose ?
Dis-lui ce que ça veut dire, Angie !
Ça veut dire que si on ne te connaissait pas,
on ne t'aimerait pas beaucoup maintenant.
Parce que je ne traîne plus
au resto Bendix ? C'est ça ?
Parce que tu nous regardes de haut, comme
une fille de New York, que tu n'es pas.
T'es une nana du New Jersey
qui joue à ne pas l'être.
Très bien !
Continuez à porter vos corsages !
Et votre fard à paupières violet
et vos ongles roses !
Restez au New Jersey, j'en ai rien à foutre !
- Tu n'aimes pas être avec moi ?
- Si.
- Mon Dieu.
- Tu n'aimes pas m'embrasser ?
J'adore t'embrasser.
- Je ne peux pas faire ça.
- Faire quoi ?
Je ne veux pas te faire de mal.
Ça n'a jamais été mon intention.
- J'ai besoin de plus, voilà tout.
- Mais je peux te donner plus.
Toi oui, mais moi non.
Tu comprends ?
Je sais ce que tu ressens.
Je ne ressens plus la même chose.
Arrête.
Mon Dieu.
Tu n'as pas assez donné.
- Tu as mangé la moitié de mon assiette.
- C'est toi qui l'as commandée.
Un cheeseburger et des frites à emporter.
C'est elle qui doit nous parler en premier.
Qu'est-ce qui se passe ?
Il te donne pas du caviar pour dîner ?
Ça ne vous rend pas heureuses ?
- Quoi, il t'a larguée ?
- Oui.
Allez-y, achetez des ballons
et ouvrez le champagne.
Vous devriez fêter ça.
- Que s'est-il passé ?
- Rien.
Je suis nulle, d'accord ?
J'ai été assez bête pour l'oublier
pendant une seconde !
Il l'a larguée. Je le savais.
Ça vaut mieux pour elle. Ça va la calmer.
- Écoute ce que tu dis.
- Quoi ?
Tu me dégoûtes, je te jure.
Tu es là, avec tes cheveux,
tes jambes et tes lèvres luisantes,
à donner des ordres ou à juger
quiconque ne satisfait aux standards
de la grande Cookie.
Regarde-nous.
Qu'est-ce qu'on a de si génial ?
On n'est ni belles ni riches.
On n'est pas vraiment le haut du panier.
On n'est que des filles. Mais on est amies.
Vous pigez ?
On n'a rien, et même moins que rien,
si on n'a pas la loyauté.
Pardon. Poussez-vous.
Voici l'imprimante Heidelberg.
C'est la plus rapide du monde.
Il faut un jour pour passer des maquettes
à la sélection des couleurs.
- Vous plaisantez ?
- Non.
Donnez-les-moi mercredi ou jeudi
et ils seront dans les magazines vendredi.
Eh, toi !
M. Millionnaire. C'est à toi que je parle.
Tu te crois si cool, hein ?
Je vais te dire un truc, Sal.
Quand tu as largué Toby,
tu as largué la fille la plus chouette
que tu pourras jamais rencontrer.
- Lâche-moi, putain !
- Jimmy, fais-les sortir.
C'est pourquoi les types comme toi
sont si ordinaires !
- Jimmy, fais-les sortir !
- Dehors.
Allez, bougez-vous.
Qu'est-ce que c'était ?
Quoi ?
Désolé.
Pardon.
Un petit malentendu.
- Voyons le reste de l'usine.
- C'était qui, la rousse ?
Elle vous plaît aussi ?
D'accord.
Attendez un peu. C'est mon poisson !
Où allez-vous ? Revenez !
- Elle a le poisson.
- Mon Dieu !
- Doucement.
- Où est l'ascenseur ?
On va se faire arrêter.
Le voilà ! Allons-y !
Te voilà.
On joue à cache-cache ?
Je vais te donner un petit conseil.
Ne risque pas tout pour un coup facile.
Je t'ai vu à la soirée de bienfaisance.
Les filles comme ça, on les amène à l'hôtel,
pas chez le maire.
Arrête, j'aime bien cette fille.
Détends-toi, d'accord ?
Gabe l'aime aussi. Il l'aime beaucoup.
Il veut savoir si tu as fini
pour qu'il tente sa chance.
Tu sais quoi ?
Toby ne paie peut-être pas de mine,
mais elle a plus de classe
que toi et Gabe réunis.
Où vas-tu ?
On n'a pas fini.
Que fais-tu ?
Je m'en vais. Voilà ce que je fais.
Très bien. Cette fille te plaît.
Je l'aime bien.
Gabe l'aime bien. Tout le monde l'aime bien.
Elle est aimable.
Mais écoute-moi, putain.
Je t'ai observé. Je t'ai formé.
Je t'ai appris les bonnes manières
et à nouer ta cravate.
Je t'ai montré comment gagner de l'argent.
Écoute-moi bien.
Je t'ai tout montré. J'y ai mis du mien.
Tu m'as formé ? C'est bien ce que tu as dit ?
Tu m'as formé ? Quel exploit !
Tu m'as appris à voler des comptes,
à faire le maquereau pour les clients
et obtenir des signatures.
Tu n'es pas taillé pour le vrai monde ?
On n'a pas idée
de ce qu'est que d'être "vrai",
c'est un concept qui nous dépasse.
Pars maintenant et tu te retrouveras à la rue,
où je t'ai trouvé.
Tu sais quoi ? Je préfère encore ça.
Elle est faite avec de vraies patates ?
La boîte était vraie.
Je ne sais pas si je te l'ai déjà dit,
mais ta mère et moi
voulions toute une tripotée de gosses.
Mais tu as été notre seul enfant,
et ça allait, parce qu'on te trouvait parfaite.
Je dis pas ça parce que je suis ton père.
Si tu étais une inconnue
rencontrée lors d'un match de hockey,
et que je voyais
combien tu es jolie et sensible,
je penserais que tu es un miracle vivant.
Et si ce Sal n'est pas d'accord,
alors c'est un nul.
Et il a besoin de lunettes.
- Je t'aime, papa.
- Moi aussi, je t'aime.
Mangeons.
Qu'est-ce que tu en penses ?
J'aurais peut-être dû faire cuire la boîte.
Allez.
Bennie, tu as vu Toby aujourd'hui ?
Elle est déjà partie.
Tu sais où elle allait ?
Non, tout va bien.
Écoute, tu peux me rendre un service ?
Si tu la vois,
dis-lui que moi et les filles, on la cherche.
La voilà.
Je suis une idiote.
Et je serai sans doute toujours une idiote.
Mais les enfants m'aiment bien.
Je donne de bons pourboires,
vous le savez bien.
Et en général,
je m'occupe bien de mes amies.
Alors ? Qu'est-ce que vous en pensez ?
Allez, vous m'écoutez ou quoi ?
Mon Dieu !
- Tu aurais dû voir ça.
- C'était génial.
- On l'a humilié devant tout le monde.
- C'était trop.
Vous avez fauché le poisson.
- Oui, Dottie.
- C'est moi.
- Cookie lui a drôlement montré.
- Tu m'étonnes pas.
Vous êtes fou ou quoi ?
Ça ne va pas du tout, n'est-ce pas évident ?
Ces deux tableaux
ne doivent pas se trouver sur le même mur.
- Tu ne crois pas que j'ai raison ?
- À ce sujet ? Si.
Au sujet de notre couple,
non.
Qu'est-ce que tu veux dire ?
Toi et moi,
nous sommes comme ces deux tableaux.
On ne devrait pas se trouver
sur le même mur.
Elle ne sera jamais acceptée.
Je ne veux pas qu'elle soit acceptée.
"Et le beau prince livra
une terrible bataille au méchant dragon
"et sauva la belle jeune fille
d'une mort certaine.
"'Je t'aime, belle jeune fille,' dit le prince.
'Veux-tu m'épouser ?'
"'Moi aussi, je t'aime,' dit la jeune fille.
'Je veux bien t'épouser."'
Mais pas avant de finir mes études de droit.
- C'est vraiment la fin de l'histoire ?
- Ça devrait l'être.
C'est l'heure de la sieste.
Tout le monde au lit !
C'est qui ?
Je veux que vous soyez sages.
Je reviens dans une minute.
Dehors.
LAPlN BLANC
Qu'est-ce que tu fais ici ?
Je veux récupérer mon poisson.
Je veux te récupérer.
Pas moi.
Je t'aime.
C'est vrai ?
Regarde bien, parce que voici la vraie moi.
Et j'aime cette personne.
Et je refuse de changer,
pour toi ou qui que ce soit.
Je ne veux pas que tu changes.
Tu peux me mentir,
mais ne te mens pas à toi-même.
Tu préférerais nous écraser,
moi et les gosses,
plutôt que d'abîmer ta saleté de voiture.
C'est vraiment ce que tu penses de moi ?
Je sais ce que tu ressens
et je ne ressens plus la même chose.
Les garçons font les fous,
ils m'empêchent de dormir.
Il faut que j'y aille.
Quelqu'un va devoir te ramener.
Oui.
Appelle un taxi.
J'aimerais bien, mais il paraît
qu'au New Jersey, les taxis mettent cinq fois
plus de temps à arriver que promis.
Apparemment,
c'est un gros problème, au New Jersey.
Tu as un autre gros problème
au New Jersey.
- Quoi ?
- Moi.
- Tu oses dire que je conduis mal ?
- Attends, j'ai fait exprès.
Exprès ? C'est quoi, un truc de mec ?
Tu aurais pu m'offrir des fleurs.
Qui a laissé les animaux sortir du zoo ?