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J'ai retrouvé sa pub ! Entrez !
- J'ai hâte de la voir !
- Il ne peut plus se défiler !
La séance va commencer !
Je suis d'origine modeste...
Je n'avais jamais pris l'avion
avant d'entrer dans l'Air Force.
J'ai totalisé 28 missions de combat.
En 1971, j'ai créé
une Cie d'avions taxis.
On a démarré
avec un 6 places et un D. C. 3.
On faisait vraiment les taxis du ciel...
En 1979, on lance Endeavor.
On ne desservait que 4 villes,
mais les passagers
ont dû sentir mon plaisir de voler.
Aujourd'hui, avec 37 escales,
on reste petits. Je ne veux pas
être le plus grand, mais le meilleur.
Ce qui compte le plus pour moi,
c'est la famille...
La mienne et la vôtre.
Justement, une compagnie aérienne
rapproche les familles. J'en suis fier.
En 1971... J'avais le diable au corps.
Mais on change...
... enfin, un peu.
- Il ne voulait vraiment pas le faire.
- Mais il est formidable !
Où est-il passé ?
- Allez-y, j'ai le dos large.
- Ça sort quand ?
Vous êtes trop gentil. J'envisage
de me suicider dès que ça sort.
C'est un grand timide.
Le mois prochain,
il va poser pour des caleçons.
Il ne savait pas
où j'avais appris ça.
Au M.I.T., j'ai dit !
- Sean, tu as mangé ?
- Le type est cinglé ! Sérieux !
Il s'attendait à ce que j'accepte
son offre sans savoir de quoi il s'agit ?
- C'est l'heure d'aller te coucher.
- Où avez-vous pris la céramique ?
C'est une question pour Kate.
Moi, c'est plutôt les tronçonneuses...
- ou la chasse au grizzli.
- J'ai une question pour vous.
Que pensez-vous du procès
que Jackie Brown va vous faire ?
Sean, descends.
Qui êtes-vous ?
Ce Brown dit détenir la preuve que
vous l'avez payé pour éviter la grève.
Il le dit depuis des mois.
Il dit pouvoir prouver
que l'offre est venue de vous.
Sammy Adler du Daily News.
Accordez-moi quelques instants.
Bob Stone... Sammy Adams
du Daily News. Raccompagnez-le.
Je suis journaliste.
- On sait qui vous êtes.
- Jackie Brown dit qu'il s'est fait piéger.
Il n'a rien à se reprocher.
- Je suis d'origine modeste...
- Sean ?
Je crois qu'il n'est pas là...
Je vais me coucher en l'attendant.
Ce matelas est cabossé...
... bruyant et poilu.
Ce matelas a besoin de chatouilles !
Défense de rire !
Tu regardes encore mes "bloopers" ?
C'est rigolo.
Que ton père soit incapable d'articuler ?
... grobe. Le grobe rétrécit !
- Il était fâché, le monsieur ?
- Pas vraiment fâché... plutôt curieux.
- C'est son métier.
- Tu fâches plein de gens.
Tu crois ?
Je suppose...
Toi, t'es fâché ?
- Non.
- On va arranger ça...
Arrête !
- J'ai rien fait !
- Contre la voiture ! Ta gueule !
Du calme, Joey.
Emmenez-le.
- Tu cours vite, hein ?
- Pédé !
- Pédé ?! Tu vas voir !
- Du calme, j'ai dit.
- On t'attend en bas. Le Maire s'en va.
- Dieu soit loué !
Tu t'es brossé les dents ?
- Oui, ce matin.
- Non, maintenant.
- Un vison ?
- Pourquoi, tu l'achètes ?
Je suis crevée.
Ce type, il travaille au Daily News ?
- Et après ?
- Je les tuerais, ces salauds !
En t'attaquant,
ils nous attaquent tous.
On gèle !
- Attaquons l'entrepreneur.
- Faudrait le retrouver. On gèle !
- Ça fait du bien.
- T'en fais pas pour ces gens-là.
C'est ce qu'ils veulent.
Laissez-moi vous dire
Que chanter m'inspire
Au volant de mon camion
Chaque jour il le faut
Je fais mes livraisons
D'ici à Tupelo
J'aimerais vous présenter
la responsable de cette fête.
Une femme remarquable, présidente
du Salon des jeunes scientifiques.
Madame Katherine Mullen !
Merci. Merci, M. le maire.
Bienvenue au 10e Salon annuel
des jeunes scientifiques de New York !
54 jeunes inventeurs vont concourir...
Pourquoi moi je peux pas ?
Ta mère est membre du jury,
de quoi ça aurait l'air ?
- Et si je changeais de nom ?
- John Smith ?
- Non, Professeur X.
- T'es trop jeune pour le doctorat.
- Faudrait que tu sois chauve.
- Encore mieux ! Professeur von X.
Le 3e juré, c'est moi, la présidente
du 125e anniversaire de Central Park
et ex-professeur de biologie
au lycée du Bronx.
Que le concours commence.
- Ça doit être la plus belle invention.
- Il va gagner.
Il prend le vent.
Tous les gagnants
recevront leur prix à 13 h.
C'est pas juste. J'ai travaillé...
Je sais et tu as fait un boulot
remarquable, mais on était d'accord.
Boude pas. Amuse-toi.
- École 41.
- École 41 !
- Le système solaire ? Ce gros ballon ?
- Le soleil.
- Et combien de planètes ?
- Neuf !
Regarde le dirigeable.
- Le travail qu'elle a accompli !
- Où trouve-t-elle l'énergie ?
- Et l'orange ?
- Vénus !
Et la Terre ? La voilà...
Excusez-moi.
Sean ?
Qu'en pensez-vous, Kate ?
- Kate ? La note ?
- Je l'ai donnée.
Sean !
- Tu as vu Sean ?
- Non. Ça va, Kate ?
Sean...
Sean Mullen
est attendu sur le podium.
Il se venge parce qu'il n'a pas
concouru. Qui n'ai-je pas appelé ?
- Sean ?
- Vous avez un courrier électronique.
VOLS ET HORAIRE
VÉRIFICATION DU COURRIER...
Je tiens ton fils.
Je veux deux millions de dollars.
Des numéros de série différents.
En billets usagés.
L'argent devra être mis dans
deux valises Samsonite, modèle 260.
Ni police ni FBI, sinon je le tue.
N'informez pas les médias
ou je le tue.
Pas de mouchard dans l'argent
ou les valises, sinon je le tue.
Vous avez 48 heures.
Je vous contacterai.
Ouvre la bouche. Ouvre !
Avale.
Petit con.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Va te nettoyer...
- On en a déjà parlé.
- J'avais oublié.
Salope...
Kate ! Qui t'appelles ?
Il le tuera si t'appelles la police.
Dans trois heures, j'aurai l'argent.
Pourquoi l'as-tu laissé tout seul ?!
Je t'ai vu t'éloigner.
- J'appelle la police.
- Le FBI. S'il te plaît, appelle le FBI !
Ça fait trois mois que le FBI veut ma
peau. Ils n'en ont rien à cirer de nous.
Ils nous connaissent, Tom.
Ils nous connaissent.
- Entreprise Lennon.
- Quoi ?
- On va chez les Mullen. Peinture.
- Oui, je suis prévenu.
- M. et Mme Mullen vous attendent.
- Bonjour. Lonnie Hawkins.
Et voici Kimba Welsh, Jack Sickler,
David Levin et Ron Lambert.
Fatima, faites-leur visiter.
Et voici Paul Rhodes. Ce qu'on
a trouvé de mieux comme doublure.
Je ne peux pas vous conseiller, mais
si vous décidez de verser la rançon...
Elle est là.
- L'argent ?
- Deux millions.
Paul pourra s'en charger.
- Tom ? Bob t'envoie ça.
- C'est tout ce que j'ai pu trouver.
Bien. Agent Hawkins, ici David Torres.
Où est le panneau de distribution ?
- Aucune idée.
- On trouvera.
Ce que je comprends mal,
c'est que ces gens... Il ou elle...
... ont réussi à enlever mon fils, mais
ignorent que je peux payer bien plus.
C'est malin au contraire.
C'est simple et ils sont sûrs que vous
avez la somme et que vous paierez.
Peut-être que ça leur suffit.
Est-ce que...
Si on s'est adressés à vous,
c'est parce que nous pensons
que c'est peut-être lié
à l'affaire du syndicat des mécanos.
Jackie Brown.
Il s'est laissé acheter
pendant les négociations
par une autre société aérienne.
C'était un piège. Se voyant coincé,
il a cherché à obtenir une réduction
en échange de ma peau.
Il dit que Tom l'a acheté
pour empêcher la grève.
Il y a eu une enquête
sur moi, ma société, ma famille.
On nous a traînés dans la boue.
Mais résultat : rien.
Brown est en prison,
mais il a des contacts à l'extérieur...
Nous connaissons bien cette affaire,
nous y travaillons.
- Vous devriez vous intéresser...
- Puis-je faire une suggestion ?
On s'en occupe. Pour l'instant,
détendez-vous, concentrez-vous sur...
- Je me détends ou je me concentre ?
- Tom, laisse-le finir.
- Non, ça va.
- Pardon.
À sa place, je serais comme lui.
Je comprends très bien.
Je sais que c'est dur pour toi.
Mais accroche-toi.
Sur combien d'enlèvements
avez-vous enquêté ?
En tout, 33. Dix en excluant
les divorces et les affaires de drogue.
Dix enlèvements avec demande
de rançon en cinq ans, c'est beaucoup.
Ces affaires sont plutôt rares.
Combien d'enfants récupérés ?
Sept.
Et les autres ?
- Ce que nous appelons le facteur X.
- Qu'est-ce que c'est que ça ?
- On est prêts ?
- Pas encore !
Acceptez tout.
Qu'il sache que c'est lui le patron.
Une seule chose compte :
récupérer votre fils. Compris ?
Gagnez du temps. Demandez à parler
à Sean, une preuve qu'il est en vie.
Dites qu'il est allergique,
que vous devez connaître
ses conditions de détention.
- Prêt ?
- C'est bon !
Récupérez votre fils.
Annulez.
On l'a ! Brenda Chance,
4108 Utopia Parkway.
- C'est sa secrétaire.
- On sait.
Il est mort ?
Ôtez-vous ça du crâne.
Ouvre la bouche. Ça se mange.
Qu'est-ce qui est jaune
et pèse 500 kg ?
Un canari d'une demi-tonne.
Ça va pas ?
- Non mais à quoi tu penses ?
- Je lui raconte une blague, c'est tout.
Tu l'aimes bien ?
Tu veux faire sa connaissance ?
- Ça simplifiera les choses ?
- Quelles choses, Maris ?
- Il est trop con !
- C'est toi qu'es trop con.
- Fous-lui la paix.
- Alors occupe-toi de lui.
Viens voir.
Écoute-moi.
Les bonbons, tout ça...
C'est plutôt une perte de temps.
- Tu vois ce que je veux dire ?
- Mais il est dans une bulle, ce gosse.
Il reconnaîtra personne.
Il pourra rien dire.
- On n'avait jamais dit qu'on le tuerait !
- Tu comprends maintenant ?
Tu joues pas avec le petit, tu dis rien.
C'est pas ton nounours.
T'as rien à dire à mon frère, vu ?
Tu te prends pour le patron ?
Non, c'est mon mec, le patron.
Mais s'il y a un problème, j'en parle.
Moi, elle me terrifie.
- T'as encore bu ?
- Oui, mais pas avec le gosse.
J'ai quelque chose à vous dire.
- Je l'ai acheté.
- Je ne suis ni prêtre, ni psychiatre.
- Ceci n'est pas confidentiel.
- Je comprends.
La plupart des patrons
ont acheté leur boîte.
Moi, j'ai bâti Endeavor
de mes mains. Elle est à moi.
Personne ne me la prendra,
ni le syndicat, ni l'État, ni Jackie Brown.
J'ai proposé le pot de vin.
J'ai des employés, une clientèle,
et je n'ai pas le temps
de m'offrir une grève.
Sachant ce que j'ai fait,
ce que j'ai proposé...
... il est en prison, pas moi.
Voici ma question :
Jackie Brown a-t-il enlevé mon fils ?
On va lui demander ?
Je pensais à vous.
Où est mon fils ?
Il pourrait vous arriver
pire que la prison.
- J'y comprends rien.
- Où est mon fils ?
On a enlevé votre gosse
et vous croyez que c'est moi ?
Comment ?
J'ai pas de relations,
pas d'amis...
... pas de boulot...
... pas un rond...
Et toi, tu viens m'accuser, salaud !
J'ai six enfants.
Je donnerais ma vie pour eux !
Je les ai pas revus à cause de toi !
Pourquoi t'es pas en prison, toi ?
Ta place est en taule !
T'as payé qui ? J'aurai ta peau !
Vas-y, répète.
- J'ai dit que je courais pas...
- Ah bon ?
Pas avec lui, mais pour lui échapper.
Il me courait après.
- Regarde-moi dans les yeux.
- Je courais...
- On l'a trouvé !
- Tu l'as déjà vu ?
Y a tes empreintes dessus ? Non ?
Emballe-moi ça.
Jimmy ? Le proprio
veut pas fermer tout de suite.
- M'en fous. Parle-moi de ton pote.
- Je le connais pas. Je l'avais jamais vu.
- Tâte voir.
- Il a mis le turbo !
- T'es cardiaque ?
- Je courais...
Je crois qu'il nous mène en bateau.
- Je crois qu'il ment.
- Tu mens ?
Vous avez des Frankenberry
aux guimauves ?
- Je veux un avocat.
- T'as qu'à le trouver.
Les menottes sont trop serrées.
Elles sont neuves, faut qu'elles s'usent.
Rentre dans la voiture.
Tu veux une pizza, un hot-dog ?
C'est l'heure de rentrer.
T'es un voyou connu
dans le quartier, oui ou non ?
Un gosse de riche se fait enlever.
Tu sais qui est au courant ? La police ?
Le FBI ? Tu le sais ?
Fais oui ou non.
Et toi, qu'est-ce que tu fais ?
Toi, un voyou connu
dans une épicerie pleine de flics,
t'achètes des céréales pour enfants ?
Pour moi, t'es champion du monde
de la connerie.
Qu'est-que t'en dis ?
Et les cassettes vidéos,
c'est pour quoi faire ?
- Il a du ruban sur les yeux.
- Ça l'empêche pas d'écouter.
Recommence jamais ça.
Jimmy...
- Je rêvais de toi.
- C'était bien ?
Non. Mon père était revenu et...
... il me battait,
et toi, t'étais là, mais...
... tu le regardais, sans rien faire.
C'est qu'un rêve, tu le sais.
Je l'ai fait mettre en prison.
- Où t'étais ? Je deviens folle, ici.
- Tout va bien.
Ces types, c'est des malades. Ils
me respectent pas. J'ai pas confiance.
- T'inquiète. Je leur fais peur.
- Pourquoi on a besoin d'eux ?
- On peut pas agir seuls.
- Et l'enfant, il me fait très peur.
On devrait le faire tout de suite,
en finir. C'est un colis piégé.
Tu sais quoi ? Ce n'est pas de l'enfant
que tu as peur, mais plutôt
de ta propre humanité.
De ta propre... honnêteté.
Parce que tu es bonne,
mais ça c'est bien.
C'est ce dont j'ai besoin chez toi.
Le moment venu, l'enfant, c'est mon
problème. Tu as confiance en moi ?
- Tu sais que j'irai jusqu'au bout ?
- Oui.
Bien.
Passons à la caisse.
ENFANTS DISPARUS ET EXPLOITÉS
- Tu trouves des choses ?
- Ce qu'on sait déjà...
Ce qu'on savais pas...
Tu veux pas savoir.
On se dit...
On se ment...
On se dit qu'on fait tout
pour la famille. La sécurité, l'avenir.
Ce sont des paroles en l'air.
Je n'arrête pas de le voir,
avec ces menottes... et...
... je n'y peux rien. Rien !
- C'est là-haut !
- Où est Tom ? Allons-y !
- Les voilà !
- Rappelez-vous bien.
- M. Mullen ? Paré ?
- Quoi ?
Paré : Marines ? Militaires ?
Prenez votre voiture.
96e rue Ouest.
Autoroute Westside, vers le nord.
Je n'ai pas encore l'argent.
J'ai besoin de temps.
- Jouez pas au con.
- Passez-moi mon fils.
- Venez seul.
- Attendez.
- Sean est asthmatique. C'est grave.
- Quel temps fait-il ?
Pluvieux ? Humide ?
Est-il dans une cave ?
À la montagne ?
Attention, il a le vertige...
- Le linguiste s'y retrouve ?
- Le quoi ? Je suis seul.
- Vous êtes sûr ?
- Vous pensez que je suis idiot ?
- J'ai hâte d'en finir.
- Tant mieux. Continuons comme ça.
- Comment je récupère mon fils ?
- Vous allez payer ?
Alors, pas de problème.
- Il vous appellera.
- Quand ? Qui ? Il m'appellera ?
96e rue. Venez seul.
Comme une lettre à la poste.
Ils ont tout bloqué.
- Vous avez repéré l'origine ?
- Ils ont planté l'ordinateur.
J'ai pas choisi le type qu'il fallait ?
Ça va marcher.
- Faut sonoriser Paul.
- Non, j'y vais.
J'y vais.
- Il tiendra le coup ?
- Mieux que ça.
Y a intérêt.
Légalement, je n'ai pas le droit
de vous empêcher.
Ce type, on ne sait pas d'où il sort,
mais je crois que c'est un pro.
On risque de devoir improviser,
peut-être sans pouvoir vous protéger.
- Laissez un des nôtres y aller.
- N'y va pas.
Tout va bien. Je veux seulement
lui donner ce qu'il attend.
C'est presque fini.
Je te rendrai à tes parents, promis.
- Quand ?
- Bientôt.
Il y a des émetteurs dans les valises.
- Au premier pépin, on est là.
- Il a dit : seul.
On ne suit que l'argent.
À bonne distance. Un conseil...
C'est une transaction d'affaires.
Vous faites affaire, lui et vous.
Voyez-le comme ça, tout ira bien.
Ramène-le.
P. C. aux unités.
Convergez sur la 125e Ouest.
500 à P. C.
On a le colis en visuel.
Écoutez bien. Je ne répèterai pas.
Sortez à la 125e rue jusqu'au...
... centre Kasarda.
Entrez-y avec les valises.
Le salaud nous brouille.
Dans la piscine,
il y a une clé de casier
au fond du grand bain.
Vous ne verrez personne,
mais on vous surveille.
Allez chercher cette clé.
Tout habillé.
Si vous enlevez ne serait-ce que votre
montre, votre fils meurt. Avec la clé,
cherchez le casier.
Vous avez sept minutes.
- Répétez, que je ne me trompe pas.
- Sept minutes.
Pour y arriver ?
Pour plonger ? Bon Dieu !
- Quoi ?!
- Il nous a plantés.
Recommencez.
Cherchons dans les pros
du piratage électronique.
Comparons avec les militaires,
les policiers, spécialistes en otages...
- La piscine ?
- Par là-bas.
On l'a perdu.
Cernez le bâtiment.
Vous traînez. Accélérez.
Mettez la casquette et la combinaison.
Emportez les sacs de toile
à la chaufferie.
Par l'escalier des douches.
Mettez l'argent dans les sacs.
Puis, sortez et cherchez une Monte
Carlo. La clé est attachée au portable.
Laissez le portable avec les valises
et allez au Holland Tunnel.
- Les valises n'ont pas bougé.
- Faites évacuer ce bâtiment.
Ici 500. On a un visuel de la voiture.
Elle ne bouge pas.
Les valises sont vides.
On a quatre véhicules identifiés.
Un avec un feu arrière cassé.
Émettez leur signalement.
Que toutes les unités les recherchent.
Réponds, connard.
- Ensuite ?
- Ça va ? L'eau était bonne ?
- Pas mal. Et toi ?
- Très bien. Merci de le demander.
- Et Sean ?
- Il s'amuse comme un fou.
J'ai vu ta pub. C'est pas mal. Tu fais
des rabais ? Parce que dans ce cas...
... quand tout sera fini,
je partirai peut-être par Endeavor.
- Pourquoi moi ?
- Pourquoi toi ?
Parce que tu payes
pour te sortir de la merde.
Pas vrai ? Comme dans
cette histoire avec le syndicaliste.
Tu devrais être en taule.
Mais t'as l'air de savoir mentir.
Je t'ai vu à la télé, clamer
ton innocence au monde entier.
J'ai regardé tes yeux.
Tu veux que je te dise ?
T'es un vrai menteur.
Je sais que tu as acheté ce mec.
Tu payes. Tu l'as fait une fois,
tu vas le refaire.
Ça va ?
- Tu veux que je le fasse ?
- Jimmy a dit moi.
Je sais ce que je fais.
Clark... Je donnerai pas le fric à Jimmy
tant qu'il aura pas libéré le gosse.
- Je suis décidé.
- Quoi ?
Tu aimes le cinéma ?
T'as vu
La Machine à explorer le temps ?
Ça se passe dans l'avenir.
La population est divisée en deux :
Les Morlock et les Eloi.
Les Eloi habitent la surface.
Ils portent des toges. Ils sont blonds,
ils mangent des raisins,
des conneries comme ça.
C'est le jardin d'Éden, quoi.
En gros, ils font rien,
ils écoutent de la harpe.
- Comment je récupère mon fils ?
- Mais les Morlock... vivent sous terre.
Gros, velus, affreux, à effrayer
un gorille. Ils vivent dessous.
Avec les machines.
Ils bossent pour que
les Eloi manquent de rien.
Répondez-moi !
La belle vie pour les Eloi,
sauf un truc...
De temps en temps, un Morlock
monte pour enlever un Eloi.
- Il l'emmène...
- Répondez-moi ou je m'arrête.
Les Morlock sont cannibales.
Ils mangent des Eloi...
Quand je pense à ce film,
ça me rappelle New York.
Toi, t'es un Eloi.
Tes potes et toi, vous savez rien
de ce qui se passe en dessous.
Est-ce que ça fait
de moi un Morlock ?
J'aime pas trop l'idée...
... mais je crois que oui.
De temps en temps,
l'un d'entre vous se fait enlever.
Ça doit être le prix à payer.
Quelle ville !
On se voit au musée Whitney...
On se voit au Four Seasons...
On se voit au Met. On se voit...
On se voit... On se voit...
- Tu roules de nouveau ?
- Oui.
Allons-y. Dans 1 500 m,
il y a une bretelle.
Sors par Saddle River Road.
Va jusqu'à la carrière.
- Dépasse pas 15 km/h.
- J'obéis à tout. Et mon fils ?
En échange des sacs,
je te file une adresse.
Bonne chance, petit gars.
Remonte dans la voiture !
Jette les clés.
Donne le fric !
- L'adresse.
- Le fric, merde !
- Je veux l'adresse.
- Quoi ?
Si tu veux ton fils, le fric !
L'adresse, merde !
Fais pas le con !
FBI ! Jette ton arme
et éloigne-toi du véhicule !
Mains en l'air !
Reculez, Mullen !
Il nous faut des renforts.
On a un suspect au sol, au volant
d'un tout terrain. Un blanc, il est armé.
- On l'a à l'il.
- Qui est-ce ?
Dépêche-toi, Cubby...
Arrêtez ou je tire !
Vous êtes cerné. Rendez-vous !
Vous êtes cerné. Rendez-vous !
Ici le FBI.
Vous êtes cerné.
Dernière sommation.
Rendez-vous !
Ici le FBI !
Vous ne pouvez aller nulle part !
Lâchez votre arme ! Arrêtez !
Chef opération à P. C.
Nous nous déployons.
Feu à volonté.
Chef opération à P. C.
Un agent et un individu abattus.
Qui a été abattu ?
Où est-il ?
Quoi ?
- Reculez !
- Il essaye de me parler...
- Infirmier !
- Il veut me dire où est mon fils.
Je n'ai pas autorisé ça !
- C'est les ordres.
- Ce sale menteur !
Empêchez-le de mourir, mon Dieu.
Merde !
10-07.
Il est mort.
Comment je vais retrouver Sean ?
Vous avez tué mon fils.
Tout ce que tu pourras trouver.
Il doit être en probation.
Pas de police, j'avais dit !
- Vous deviez suivre l'argent !
- Ils l'ont fait. Le type a sorti un flingue !
Ils n'avaient pas le choix.
Vous étiez menacé.
Quoi, Sean est mort ? S'il est mort,
dites-le. Ayez le courage de le dire !
- Nous supposons qu'il est vivant.
- Vous ne savez pas !
Où il est ! S'il vit ! Vous êtes le FBI,
mais vous ne savez rien !
Vous avez tué ce salaud,
et maintenant ?!
Dehors.
On sait que le ravisseur
n'était pas seul.
Et on pense savoir qui sont
ses complices. Je vous montre.
La victime, Cubby Barnes, était un petit
voleur, pas un génie de l'informatique.
Mais celui-ci... Kate, Tom,
vous le reconnaissez ?
Alors ?
Bon, c'est Clark Barnes, son frère.
Il figure sur la vidéo
de Central Park.
C'est le cerveau de la famille.
Un gros poisson.
Selon la police,
Clark et Cubby étaient inséparables.
Je vous jure qu'on trouvera
un autre complice. Entre-temps...
C'est pas vrai !
- Un photographe...
- Envoyez des agents dehors.
La presse est au courant.
Selon la police,
un homme a été tué
lors d'un paiement avorté.
Il semble que le milliardaire
Tom Mullen était sur place.
Rejoignons Donna Hanover
devant la résidence des Mullen.
On ignore l'identité de la victime
et son rapport avec l'enlèvement.
Nous espérons pouvoir
vous informer bientôt,
mais la police et le FBI
se montrent très réticents.
Nous reviendrons en détail
sur l'affaire demain matin...
- Qui t'appelles ?
- Ma mère.
- Pas sur ce téléphone...
- Fous-moi la paix.
Pose ça.
Ma mère doit pas savoir
que ta connerie a tué mon frère ?
- Éteins-la.
- C'est bien ça, non ?
- Il a pas craché sans histoires, le mec.
- Du calme. Pose le téléphone.
C'était un enfant !
Du calme, quoi !
Tu veux que je me calme ? Tu
comprends que je suis recherché, là ?
Je peux pas revenir en arrière !
Qu'est-ce que je peux faire ?
- Tu peux pas aller à son enterrement.
- Ta gueule !
Tant pis pour le fric.
On liquide le gosse et basta.
- Attends.
- C'est vrai.
On devait le faire en tout cas.
- La ferme ! - Où tu vas ?
- Dégage...
Inspire.
Inspire.
T'es là parce que
t'as du chou et du cran.
Réfléchis !
L'enfant mourra quand on en aura
plus besoin. Sers-toi de ta tête !
Va le voir.
Allez, vas-y.
On tue ton frère et t'abandonnes ?
De quoi t'aurais l'air ?
C'est pas fini. Je peux te jurer...
... maintenant plus que jamais...
... que ce mec va payer.
Je peux avoir du chocolat ?
- Je vous connais.
- Pas du tout ! Me regarde pas !
Du chocolat ?
Tu crois que ton père va venir
te chercher ? C'est ça ? Tu te trompes !
Personne viendra, vu ?
C'est fini pour toi.
... à filtrer sur l'enlèvement
du fils de Tom Mullen...
Tu sais comment ils disent, les
Blacks ? "Merde, encore un drame."
"Vaut mieux
pas mettre le nez dehors."
Tu as déjà entendu ça ?
Encore un drame.
Encore un gramme.
Encore une larme.
- Ça va ?
- Bien, oui.
- Écoute ça.
- Alors, pas de problème.
- En dessous, qu'est-ce que t'entends ?
- Repasse-le.
- Alors, pas de problème.
- Une sorte de sirène.
Oui, mais laquelle ?
On dirait une corne de brume.
Pas celle d'un ferry.
En attendant, embrasse-la pour moi.
Je m'en fiche, réveille-la.
Non, je plaisante. Ce que je
suis content de ne pas être riche...
On peut remercier le bon Dieu.
Moi aussi, je t'aime.
Je te rappelle.
Pourquoi ?
Ce type, ces gens, pourquoi...
Pourquoi relâcheraient-ils
mon fils, quoi que je fasse ?
Que je paye
ou que je les envoie au diable...
Pourquoi le rendraient-ils ?
C'est un témoin gênant.
Tout ça, c'est du vent...
7 chances sur 10.
Comment ça ?
Si le Morlock a son argent...
... on ne reverra pas Sean.
S'il est encore vivant...
- Vous ne paierez pas ?
- Si, nous allons payer.
Le Morlock a dit
qu'il me donnerait une adresse.
Le type brandit un pistolet.
Je lui dis : "Le fric en échange de
l'adresse !" Vous auriez dû voir sa tête.
Il ne savait pas de quoi je parlais !
Il m'en veut personnellement.
Les gens paient
et on en récupère 7 sur 10.
- Si je paie, il le tue !
- Jouez les probabilités.
J'ai 18 ans de métier. Si j'étais joueur,
je parierais sur ceux qui paient.
Et sur ceux à qui on a rendu un mort ?
Si vous voulez revoir votre fils...
... aidez-moi à le convaincre.
Tu crois que tu peux me baiser ?
J'y pouvais rien.
J'ai fait ce que vous avez dit.
Sans blague ?
À quoi tu joues ?
T'as décidé de me mener en bateau ?
Pour qui tu me prends ?
Ils t'ont dit
qu'ils suivraient le fric, hein ?
C'est qui le connard qui te conseille ?
Il est du FBI ? J'ai dit ni police,
ni FBI. Tu paies, pas de problème.
Maintenant, c'est le cirque !
Dites ce que vous avez à dire.
- Le fric.
- Passez-moi mon fils.
L'avenue Roosevelt
jusqu'au pont de Williamsburg.
- Il est mort.
- T'en sais rien. Avenue Roosevelt...
Va au diable !
Qu'est-ce que tu as fait, Tom ?!
- Papa...
- Sean ?
Le pont de Williamsburg.
Aux cons qui t'écoutent :
Si vos bouffons s'approchent du fric,
j'éventre le gosse.
J'y vais seul.
Compris ? Ni hélicoptère,
ni mouchard. Tout seul.
- T'as le portable ?
- Oui.
- Ça ira ?
- Oui, ça ira.
- Filme !
- C'est génial.
Le PDG d'Endeavor, Tom Mullen,
et sa famille sont connus du public.
Tom Mullen est l'actionnaire
majoritaire de la 4e société aérienne...
... la tragédie qu'il vit aujourd'hui,
l'enlèvement de son fils.
- T'es où ?
- Je sais pas.
Va au carrefour
Houston-Broadway.
Tu m'entends ?
- Changement de programme ?
- Quoi ?!
Allumez la télé.
Canal 5. D'ici une heure.
- Vous avez compris ?
- Mullen, qu'est-ce que...
C'est le mien.
David ? Contactez
Don Campbell de W.N.Y.W.
Je peux te parler une minute ?
David ?
Ils sont prêts.
M. Mullen, on va vous installer là
et vous mettre un micro.
Je vous donnerai le signal.
Prêt ?
Cinq, quatre, trois, deux...
Nous interrompons ce programme
pour une édition spéciale.
Nous suivons l'affaire
Mullen depuis une journée.
Nous allons diffuser,
en exclusivité, une déclaration
de Tom Mullen, le père de Sean.
C'est à vous, Tom.
Le monde entier sait que mon fils
Sean a été enlevé il y a trois jours.
Voici une photo récente. Sean...
Tu sais que nous t'aimons.
Et ceci... c'est ce qui attend
son ravisseur. Votre rançon.
Deux millions en billets usagés.
Vous ne reverrez jamais
un dollar de cet argent.
Parce que la rançon
ne sera pas versée.
Pas un sou.
Je me sers de cet argent pour
mettre votre tête à prix. Mort ou vif.
Bravo, vous devenez
le billet d'une loterie à deux millions.
Connaissez-vous quelqu'un qui
ne vous livrerait pas ? J'en doute.
Où que vous alliez, cet argent vous
poursuivra. Pour m'en assurer,
je publierai une pleine page
dans les journaux chaque dimanche,
tant qu'il faudra.
Mais... je vous laisse une chance...
de rendre mon fils vivant, indemne,
puis je retirerai la prime
et vous pourrez disparaître.
Comprenez que vous ne verrez
jamais cet argent. Pas un dollar.
Sachez saisir cette chance.
Sans quoi,
recommandez votre âme à Dieu.
Quel rebondissement ! La rançon
devient une prime de deux millions.
Le danger est grand.
Souhaitons-lui bonne chance.
Avez-vous remarqué qu'il a décrit
le ravisseur comme un billet de loterie ?
Éteignez la télé.
Vous êtes fou !
Je suis fière de vous !
- Où l'ont-ils emmené ?
- Là où tu as dit.
- Il le fallait.
- Il le fallait ?
Il le fallait ?
Kate...
Je suis terrorisé. Si je paie, il tue Sean.
J'en ferais autant à sa place.
- Quoi ?
- Mets-toi à sa place...
Tu te crois géniale,
tu as déstabilisé tout le monde.
- Tout prévu.
- On veut me baiser ?
Brusquement, c'est l'imprévu.
Faut en finir. Plus de rançon,
plus rien, à cause du père de l'enfant
qui agit comme un fou furieux.
- Tu l'as fait changer d'avis, hein ?
- Au lieu de payer, il veut tout démolir.
Impossible de négocier avec
un fou pareil. Te voilà déstabilisée.
Tu veux y rester pour toujours ?
J'ai mon fric ?
Tu comprends
qu'à moins de rendre l'enfant,
tu seras l'homme
le plus recherché de la terre
et ce cinglé ne renoncera
jamais à t'avoir.
On me laisse pas tomber.
Tu me connais.
C'est moi qui dirai quand c'est fini.
- Dis-lui que tu as eu tort.
- Non, je ne peux pas.
- Je veux que tu payes.
- Ils le tueront.
On ne peut compter que
l'un sur l'autre. Tous ceux-là s'en...
Tu crois que
je ne veux pas le retrouver ?
Que je ne ferais pas absolument
tout ? Je donnerais un bras...
Je veux tant le retrouver. Je t'en prie,
j'y arriverai jamais sans toi.
Me lâche pas.
Tom...
Je crois que vous avez eu tort.
Vous accroissez le risque.
Il faut que vous retiriez la récompense.
Payez ce salaud !
Je pense que
vous récupérerez votre fils.
Cela fait,
nous épinglerons cette ordure !
Et si, ce qu'à Dieu ne plaise,
votre fils...
Je vous jure
de ne plus travailler qu'à ça,
de me mettre en congé du FBI.
Vous pourrez m'engager à votre service
et j'y consacrerai toutes mes forces.
Je n'ai jamais dit à personne
la vérité sur Jackie Brown
et je pourrais me taire.
Vous croyez
que la prison m'inquiète ?
Le maire de New York réprouve
la décision de Tom Mullen...
Je vous fais un bilan ?
Depuis la télé de votre mari
nous avons eu 4 000 appels.
Et savez-vous combien
d'indices solides ?
Zéro... Chaque fois qu'un de ces
minables véreux téléphone,
c'est un agent de moins qui cherche
votre fils. Il faut que je vous dise...
Je n'ai encore jamais vu
un tel sabotage de la part du père
d'un enfant enlevé.
Convainquez-le de retirer la prime.
Sinon, je ne réponds de rien.
Mais s'il a raison ? S'ils n'ont pas
l'intention de rendre Sean ?
- J'ai foi en lui.
- Vraiment ?
Je crois en lui.
Je suis avec Tom.
Nous nous tirons toujours
de tout la tête haute.
La tête haute ?
Comme dans
l'affaire Jackie Brown ?
Que vous a-t-il dit
au juste, sur Jackie Brown ?
David ? Vous avez une minute ?
Si je trouve deux millions,
Hawkins organisera le versement.
Je peux trouver un demi-million, et
vous avez accès à des fonds illimités.
- Il faut en parler à Tom...
- Il ne s'agit pas de Tom, mais de Sean !
Je ne peux pas.
- Il vous a dit de refuser, c'est ça ?
- C'est le patron...
Mange.
Merci.
Si c'était mon fils, je paierais.
"Tu veux le fric ? Viens le prendre."
Et s'il vient, on lui fait sa fête.
Avec mes chums du Bronx,
on le démolit !
Il risque la vie de son fils.
Il est idiot. C'est la vie de son fils.
Il n'a qu'à payer.
Je mendierais, je volerais,
s'il le fallait. Il doit payer.
Un homme m'a téléphoné.
Il m'a dit d'aller voir dans ma boîte
aux lettres et de vous donner ça.
Et à personne d'autre.
MAMAN - 2 h DU MATIN
VIENS SEULE
Si M. Mullen l'apprend...
... ils tueront Sean.
C'est très simple... J'en ai plus
que marre de ces conneries.
Ça dépend de vous. Faites-lui
retirer la prime et payer la rançon,
ou vous retrouverez des morceaux
de votre fils à travers New York.
Je ne gaspillerai pas une balle.
Je vais aiguiser mon couteau...
- Il n'a jamais élevé la voix ?
- Non, il chuchotait.
Il chuchotait...
Portons-le au labo.
Tu as payé pour sauver ta société.
Pourquoi refuses-tu de payer
pour sauver ton fils ?
Je ne suis pas conseiller conjugal,
je suis ici pour récupérer votre fils.
Pardon.
J'espère que tu pardonneras
ce que j'ai fait...
... et ce qu'il me reste à faire.
Dis au labo de chercher
plus d'un groupe sanguin.
Où allez-vous, Tom ?
Réfléchissez avant d'agir.
J'ai une déclaration à faire.
Rien ne me fera changer d'avis...
... et j'augmente la prime...
... de deux millions.
Je veux mon fils.
Merci.
Dernière nouvelle : Tom Mullen aurait
augmenté la prime de deux millions.
Où tu vas ?
T'as gâché ma vie.
Pour qui je fais tout ça ?
Étonnant rebondissement ce soir, Tom
Mullen porte la prime à quatre millions.
- Tu veux parler à ton fils ?
- Bien sûr.
Papa ?
Je veux écouter !
- Ça suffit.
- Je veux lui parler.
Tu viens de le faire.
Écoute très attentivement...
Il te reste une chance de payer
ou tu lui parleras plus jamais.
Décide-toi tout de suite.
Que choisis-tu ?
Non. Tu ne feras pas cette connerie.
Je peux t'enterrer dans la merde !
Regarde ta femme, enculé !
Tu sais ce que je peux faire à ton fils ?
Il fait noir là où tu es ? Une espèce de
cave, de caverne ? Autant t'y habituer.
T'habituer à ramper dans le noir
le restant de tes jours.
Je vais consacrer ma vie à te traquer !
Assez déconné. Tu me menaces ?
Pour qui tu me prends ?
Je veux mon fric !
Je t'emmerde ! Tu comprends l'anglais,
pauvre merde ? Pas un sou !
Tu crois que tu souffres, là ?
Tu sais pas encore ce que c'est.
Dans une heure, ton fils est mort !
Si tu ne me le rends pas très vite,
suicide-toi.
Sinon, je vais m'occuper de toi. Quand
j'aurai fini, tu regretteras d'être né !
- J'aurai ta tête au bout d'une pique !
- Je le tue tout de suite !
- Je veux lui parler !
- C'est toi que tu tues !
Rends-moi mon fils !
- Tu le veux ?
- Oui !
Je te crèverai, Mullen !
Salaud ! Tu l'as tué !
- Écoutez-moi vous deux !
- C'est toi qui l'as tué !
Emmenez-la.
Je voulais lui parler !
Je voulais lui parler...
- Et le gosse ?
- Je m'en fous.
Il peut reconnaître personne.
Mon Dieu, aidez-moi...
44 à Central.
Oui, 44 ?
2627, 18e rue. 10-13.
J'ai besoin de renforts.
Plusieurs individus armés. Possibilité
d'enlèvement. Possibilité d'enlèvement.
Je suis en civil.
LAVEZ ET SÉCHEZ
- Police !
- Merde...
- Descendez !
- Allez...
Lâche ton arme !
- Police !
- Je suis flic.
Tirez pas, je suis flic.
Il n'a rien.
Je suis flic.
Kate, Tom...
FBI, laissez passer.
Restez avec moi.
Où est-il ?
Mon Dieu...
- Où est Sean ?
- Dans la maison, par ici.
Je suis le père.
- Sean, c'est papa.
- Papa ?
Il n'a rien ?
Je peux l'embrasser ?
Ça ira. Il a une mauvaise coupure
et il est un peu déshydraté.
- Ça va, bonhomme. On est là.
- Salut, maman.
Salut, chéri.
Je veux rentrer à la maison.
Je veux rentrer.
- Je t'aime, Sean.
- Moi aussi.
- Ça va ?
- Il s'en tirera.
M. Shaker ?
Merci.
Merci.
Venez voir, Tom.
Vous la connaissez ?
Je la connais.
Elle a travaillé pour moi.
Ça va ?
Allumez la lumière !
J'ai peur dans le noir.
Je n'aime pas être dans le noir.
- Laissez allumé.
- D'accord.
D'un seul coup,
ce type se met à me bombarder.
L'autre essaie de m'écraser.
- J'ai fait ce que j'avais à faire.
- Et la femme ?
Jimmy ?
L'impact m'a déséquilibré...
Je n'ai pas vu que c'était une femme.
Un flic honnête. Il bosse bien.
Non, un seul. Annulez l'autre.
Non, un aller simple.
M. Kinney, oui. Merci.
Dans l'affaire Mullen, on se pose
des questions sur Maris Connor.
En l'absence de casier judiciaire,
les enquêteurs interrogent sa famille
pour déterminer les liens
avec ses complices.
L'enquête se poursuit, ainsi que
la recherche de complices éventuels.
Les enquêteurs sont convaincus
que l'organisateur
de l'enlèvement court encore.
Tu vas gagner !
- Tu as froid ?
- Oui, aux mains.
- Tu veux rentrer ?
- Non.
Le soleil est encore trop fort ?
Mets ça.
Je vais chercher tes gants.
Entraîne-toi, j'arrive.
Regarde-moi. Elles te vont bien.
Tu ressembles à papa !
J'ai du mal à me concentrer, là,
ça peut pas attendre ? Bon...
Tant pis, donne-lui. Écoute,
Sean m'attend dans le parc, alors...
Je te rappelle.
Monsieur, le portier vient d'appeler.
M. Shaker veut...
- Désolé de débarquer comme ça.
- Non, non, entrez.
- Et cette épaule ?
- Je m'en remettrai.
Je suis surpris de vous voir sur pied
si vite. Fatima, voici Jimmy Shaker.
C'est un honneur.
Comment va le petit ?
Très bien, en somme.
Il faut du temps.
Je croyais qu'on devait se voir lundi...
J'ai dû me tromper.
C'était bien lundi. C'est juste que...
Ne me jugez pas mal, j'espérais
qu'on pourrait le faire aujourd'hui.
La récompense... Autant vous dire,
c'est la folie, avec la presse et tout ça...
Je comprends, c'est des fous.
Rien de plus simple. Venez.
J'ai pas l'habitude,
je préfère m'éloigner.
Je suis du genre réservé.
Je n'avais jamais
tué personne... C'est dur.
Désolé.
Content que vous l'ayez fait...
... mais je suis désolé.
Asseyez-vous.
- C'est Jimmy ou James ?
- James.
James, ça fera l'affaire.
- Je peux vous poser une question ?
- Oui.
Pourquoi n'avez-vous pas payé ?
C'était la lie de l'humanité.
Ils n'auraient pas honoré le contrat.
J'aurais payé dix fois plus
si j'avais cru à leur parole.
- Vraiment ?
- Oui.
Le pire, c'est la femme. Elle était venue
ici cinq, six fois. Gentille, agréable.
Comment les gens peuvent-ils...
de sang-froid...
Une salope à deux face !
Par respect pour les morts...
... on est tous un peu hypocrites,
de nos jours.
Question de survie,
vous voyez ?
Moi qui suis flic, si vous saviez
ce que j'ai vu dans ma carrière...
Tant pis pour les gants. On est rentrés.
Kate...
- M. Shaker est là.
- M. Shaker...
Soyez béni. Merci.
- De rien...
- Je vais chercher Sean.
Non ! Il est épuisé.
Laisse-le se reposer.
Oui, avec ce qu'il a vécu.
- Je vous sers quelque chose ?
- Non, merci.
- Encore une fois, merci...
- Je vous en prie.
- Fatima ? Venez m'aider.
- J'arrive.
- Ça vous fait un joli dépôt !
- Pas de problème.
Je ne vous retiens plus,
à moins qu'il y ait autre chose ?
Bien ! Si vous voulez,
échapper aux vautours...
- Passez par-derrière...
- Ce chèque, c'est de la merde.
C'est ça, je sors, espèce
d'enfoiré ? Toi, tu téléphones
et la police m'attend à la banque ?
Essaie pas de me mentir !
Ferme-la !
Bordel !
Tu sais qui je suis, alors assieds-toi.
Tout le monde allait très bien s'en tirer,
mais il a fallu que tu devines
et maintenant,
on a un problème, non ?
Répète pourquoi t'as pas payé.
Répète ! Comment tu disais ?
- Vous teniez mon fils.
- Tu connais pas la lie de l'humanité.
Tu sais de quoi tu parles ?
Je crois pas. Regarde où tu vis.
Le magnat de l'aviation.
Pas un sou pour sauver son fils...
- Ça ne l'aurait pas sauvé.
- T'as lu les journaux ? T'as vu la télé ?
J'ai risqué ma peau pour le sauver,
et toi, tu veux me piéger !
C'est quoi, par là ?
Où sont maman et fiston ?
- Je paie !
- Tu vas payer, et tout de suite.
Où puis-je virer la somme ?
Vous vous étiez préparé, non ?
Allons ensemble à ma banque.
Je vire la somme dans votre compte
en pesant sur une touche.
Allons-y tout de suite.
Téléphone d'ici.
Non, allons à la banque.
Vous aurez l'argent.
Je veux juste que vous sortiez d'ici.
- C'est moi qui commande.
- Alors tuez-moi tout de suite, salaud !
Je vous emmerde ! Je téléphonerai pas.
Compris ? J'appellerai pas.
Allez-y, tuez-moi. Tuez-nous.
Peu importe, vous serez en cavale.
Soit vous serez en cavale
avec quatre millions,
soit vous tirez et partez avec ce
que vous avez sur vous. À vous de voir.
Allons à la banque, Jimmy...
Au fond, j'ai mon fils.
Vous me l'avez rendu.
Je vous emmène où
vous voudrez dans mon avion privé.
Vous pouvez encore gagner.
Réfléchissez.
On va à ta banque.
Au premier pépin, je disparais.
O.K. ? Et dans ce cas,
après ça, chaque fois que
ton fils sortira pour aller à l'école,
pour aller jouer, voir un copain,
acheter des BD,
tu devras te demander :
"C'est aujourd'hui
que Jimmy Shaker vient ?"
Je l'ai eu une fois.
Je recommencerai.
Et ce jour-là...
... je ne demanderai plus d'argent.
- On s'est compris ?
- Oui.
De la part de Maris...
Appelle l'aéroport.
- Où on va ?
- Au Mexique. À Guadalajara.
C'est Tom. Le plein du jet,
je vais à Guadalajara.
Oui, un imprévu.
Là, je vais à la banque.
HAUT-PARLEUR
- Le ravisseur est avec vous ?
- Absolument.
Je vous expliquerai.
Préviens Katie.
Appelle chez les Mullen.
Sean, qu'est-ce qu'il y a ?
Viens-là...
Reste sur ma droite.
- Vous ne pouvez pas vous garer là.
- On va à la banque. Cinq minutes.
Shaker ?
Jimmy, ça va ?
Heureux de vous rencontrer.
- On est fiers de vous.
- J'ai fait mon boulot.
- C'est quelqu'un, hein ?
- Vous l'avez dit !
À plus ***.
Pas trop longtemps, hein ?
M. Mullen ! Quelle bonne surprise.
Bienvenue.
Il me reste des sous ?
Pour une affaire avec M. Shaker...
Ça suffit. Donnons-lui son argent.
- Merci beaucoup.
- De rien.
Appel à toutes les unités,
recherchez inspecteur Shaker,
blanc, 41 ans, blouson noir.
Doit se trouver entre Madison
et la 90e. L'inspecteur est armé.
Appuyez sur "Enter", et ils sont à vous.
Quatre millions...
TRANSACTION ACHEVÉE
- Félicitations !
- Merci.
Shaker ! Qu'est-ce qui se passe ?
J'ai eu un appel.
C'est mon anniversaire.
Une blague des collègues.
- On peut vous parler ?
- On doit vous arrêter.
Ici !
Lâchez ce pistolet !
Lâchez ce pistolet !
Tom ! C'est moi, Lonnie.
- Lâchez le pistolet !
- Lâchez-le, Tom !
- Non !
- Reculez !
Lâchez le pistolet, Mullen !
Lâchez-le !
Venez vers moi ! Ne soyez pas stupide.
Lâchez le pistolet, Tom !
À terre, Shaker !
Ne bouge pas !
Lâchez le pistolet !
Maintenant reculez, Tom.
Contre le mur !
Tom Mullen est avec nous !
Lâchez-le !