Tip:
Highlight text to annotate it
X
Lorsque j'étais plus jeune,
je voulais être prêtre.
Je voulais me battre
pour sauver l'âme des hommes
du démon de ce monde.
BRAQUEURS
Après, j'ai vu ce qu'était
vraiment le monde.
Je n'allais plus sauver personne,
il fallait protéger
le monde de moi.
Deux semaines plus tôt
- Alors ?
- Il tient le coup.
Il apprécie que t'ailles le voir.
Oui, je sais.
C'est dur de voir
son père dans une foutue cage.
Allez, roule.
Pourquoi tous ces magazines ?
T'as besoin de tout ça ?
- "Comment être pro du baiser."
- La ferme !
"Dix choses à savoir sur lui."
Vas-y, plus fort. Je sens rien.
Je suis l'homme d'acier.
J'en ai besoin.
L'homme d'acier pourrait
sortir les cartons du garage ?
Je dois y aller. Je t'adore.
Ciao.
Rentre pas trop ***.
D'accord.
Salut, Sonny !
Salut, Valérie !
Dave, tu veux être
le quarterback ?
Non, je dois y aller.
T'es là depuis une semaine
et tout le quartier connaît ton nom.
Pourquoi tu l'attaques ?
J'ai la chance d'avoir
une personnalité magnétique.
- Monsieur Boniments, oui.
- OK, l'antisocial.
Quand tu voudras te faire une fille,
compte sur mes boniments.
Oui, ce jour-là n'arrivera pas !
Je vois comment ta meuf
me regarde.
Qu'est-ce que tu me veux ?
Rien. D'après mon contact
au bureau du chef,
ils vont te remettre
avec tout le monde.
Là, ce sera ta fête.
Va chier, le nègre.
Je t'attends, moi.
T'es un vrai dur, putain de vaurien.
C'est pour ça qu'ils te gardent
dans le bloc C
avec les salopes et les chiennes.
T'es quoi, petite ?
Un truc à ajouter, sale nègre ?
C'est qui la salope, maintenant ?
Les babines te démangent ?
Tu dis plus rien, fumier !
Je te fais la peau
n'importe quand, salaud !
La ferme !
Ferme ta gueule !
Dans la salle commune,
je t'attendrai !
Tu la bois,
cette bouteille ?
Tu peux pas attendre un peu ?
Allez, faut que je me réchauffe.
Je me rappelle
quand Dave a rencontré mon père.
Je pensais qu'il allait
se chier dessus.
Tu balbutiais :
"Enchanté, c'est un honneur..."
Ta gueule.
Normal que t'aies eu peur,
moi, c'était pareil.
Il pouvait être un beau salaud.
De la tchatche, rien d'autre.
Tchatcher, vous faites que ça !
Allez, prends ça.
Il fait froid sur ce toit.
Vous savez
pourquoi j'adore monter ici ?
C'est comme s'il n'y avait
plus rien après.
Plus aucun problème...
Si tu veux une thérapie,
je t'arrange ça,
mais passe la bouteille !
Les fêtes, c'est chiant.
Faut te ressaisir.
Allez, Vince.
Relaxe. On est là pour toi.
Je te fais un câlin.
Toi, tu vas me foutre la paix.
J'étais sûr qu'il allait faire ça.
On se bouge. On a du boulot.
J'en ai assez. Ça rend fou, ça.
Il est quelle heure ?
Cinq minutes de plus
que la dernière fois.
Il est en retard.
Le voilà.
Allons-y.
Reste à terre ou je te tue !
M'oblige pas à péter la vitre !
À terre !
Par ici, mon chéri !
- Ne me tuez pas !
- Ferme ta gueule !
Je suis le coursier !
Ne me tuez pas !
Prenez la valise !
Tirez pas !
Arrête de me regarder.
Ne tirez pas !
Je suis juste le coursier !
Dépêche-toi ! On se tire !
Allez, grouille !
On fout le camp !
Allez !
Grouille !
Dans la camionnette !
Allez, merde !
Faut se tirer !
On n'a plus une minute !
Qu'est-ce qui t'est passé
par la tête, Vince ?
Tuer ce gars,
c'était pas prévu.
Regarde-moi, je te parle !
Personne devait crever.
Il était à terre
et je contrôlais la situation.
Je voulais pas qu'il tente
de nous retrouver pour nous tuer.
Je t'ai fait une faveur.
Une faveur ?
Me fais plus jamais de faveur.
Les gars, écoutez.
On couche pas le 1er soir.
Quoi ?
Ce qui est fait est fait,
c'est tout.
On doit juste rester unis.
Imbécile.
Où est ton gars ?
Il va arriver.
- Tu lui as dit où on serait ?
- Ouais.
- Près de la rivière ?
- Oui.
Je sais.
On attend ça depuis longtemps.
Faut pas s'embrouiller.
Venez jeter un coup d'œil.
Il y a cinq millions.
Quel joli tas de diamants !
Maintenant tu comprends
pourquoi j'ai agi comme ça !
Je vous ai couverts.
Il arrive.
Restez là.
Ça va ?
Oui.
T'es sûr ?
Est-ce que j'ai le choix ?
T'es malade ?
- Qu'est-ce que tu fous ?
- Désolé, bro.
Allez, grouille !
Alors que j'étais étendu, haletant,
j'ai su que Dieu m'avait donné
une 2e chance,
mais j'étais trop stupide
pour la prendre.
J'allais aller chercher
ce qui était à moi.
- Ça va ?
- Il m'a tiré dessus.
- Qui ça ?
- Vince.
Tu te fous de moi ?
Assieds-toi.
- Il t'a touché où ?
- Là.
Allonge-toi.
C'est logé dans ta clavicule.
Vire tes mains que je regarde.
T'as eu de la chance.
Il a touché ta croix.
- Je la retire.
- C'est ma mère qui me l'a donnée.
Ouais, je sais.
Tiens, ça va t'aider.
Je te préviens, ça va faire mal.
On y va. T'es prêt ?
Putain !
Elle est pas très profonde.
Mais ça brûle !
Je savais qu'un coup se préparait
mais pas que c'était vous.
On t'a dit quoi, Joey ?
Laisse-moi finir.
Je la vois. Elle est là.
Une seconde.
Je vois la balle. Je la touche.
- Oh, merde !
- Tiens le coup, OK ?
Oh merde !
Qu'est-ce que t'en dis ?
J'en ferai un joli piercing.
Je peux pas croire
qu'il m'ait tiré dessus.
Il a dit quoi ?
Vince ? Il racontait partout
qu'il était sur un gros coup.
Pourquoi ?
On devait rien à personne.
J'en sais rien. Pour s'acheter
un peu de protection.
Tiens ça là.
Où tu vas ?
Tu dois te reposer.
Je dois le retrouver.
Bien sûr,
tu vas sortir comme ça,
et la police verra rien ?
Enlève ça. Tiens.
Tu connais John R ?
Il aide la mafia
avec son club privé.
Ouais, sur Woodward.
Je parie que vendredi soir,
tu pourrais y trouver Vince
ou quelqu'un qui sait où il est.
Merci, Joey.
Une seconde.
Tu comptes aller
le descendre maintenant ?
Reviens si besoin.
OK.
Une semaine plus ***
Vous voulez en parler ?
Parler de quoi ?
De ce qui vous amène ici.
Je viens prier pour un ami.
Il est souffrant ?
Il est mort.
Pardonnez-moi d'avoir demandé.
Vous étiez proches ?
Comme des frères.
Soyez sûr
qu'il est mieux où il se trouve.
Comment vous savez ?
Vous y êtes allé ?
Bien des chemins mènent à Dieu.
Je prierai pour que le vôtre
ne soit pas trop difficile.
Le tueur à gages
Voilà. Merci.
Quelles magnifiques lignes.
Avec cinq millions de dollars,
vous pourriez en avoir d'autres.
Mon ami,
on court après la même chose.
Je suis pas ton ami
et je cours après rien.
On arrête les mensonges,
tu veux bien ?
On veut récupérer
ce que tu nous as pris.
Et je suis le gars embauché
pour le faire.
Toutefois...
si tu collabores, on pourrait
oublier ce qui s'est passé.
- Je sais pas de quoi tu parles.
- Allons.
En seulement deux jours,
je t'ai retrouvé,
et si je retrouve
ces diamants sans ton aide,
on se verra à nouveau,
sauf que tu sauras jamais
d'où le coup a pu venir.
On se comprend ?
Si j'écoutais l'un des miens,
tu serais déjà mort.
Mais je suis patient,
je te donne une semaine.
J'ai été enchanté, mon garçon.
Salut les filles.
Alors, ça va ?
Vous faites quoi, ce soir ?
Mais revenez !
Tu m'ouvres la porte, mon grand ?
Oui, bien sûr.
Si vous arrêtiez de jouer
comme des poltrons ?
- Je passe.
- Ta gueule, manche à couille.
Au fait, voilà.
Mettez vos mains où je les vois.
Tu veux nous voler ?
Chaque chose en son temps.
Tu te crois où, là ?
On reprend du début.
Qu'est-ce qu'on peut faire
pour toi ?
Vince Long,
qui peut me dire où il est ?
Amnésie générale, bien sûr.
Si votre mémoire revenait,
dites-lui qu'un vieil ami
le cherche.
Et là, je vous fais les poches.
Qu'est-ce que tu regardes ?
Rien.
Tout va bien ?
Ça ira ?
J'ai fini.
L'addition, s'il vous plaît.
Et voilà.
C'est tranquille, ce soir.
Oui, mais ça paye mes factures !
Je suis chanteuse.
Je suis pas ici pour longtemps.
Pourquoi ça ?
Chaque soir, j'implore Dieu
de me trouver un contrat.
- Il vous entend ?
- Bien sûr.
Un jour, ce sera mon tour.
Non, c'est pour vous.
C'est gentil.
Vous aurez
de bonnes choses aussi.
Promis. Joyeuses fêtes.
Les muscles
Tu m'entends ?
- C'est quoi, ton nom ?
- Sonny.
Comme dans
"Sonny, quelle vie de chien" ?
Va chier. T'es qui, toi ?
C'est l'heure de la sieste.
Le patron de la mafia
As-tu complètement perdu la tête ?
Mon soi-disant ami m'a tiré dessus.
Je vais le trouver.
Pour lui tirer dessus aussi ?
Es-tu attardé ?
Ou handicapé ?
Tu crois que tu peux venir
dans ma ville
déranger les parties de poker
et tirer sur n'importe qui
sans ma permission ?
Fin du sermon ?
Relaxe, Petey.
Comment il s'appelle,
le gars que tu cherches ?
Vincent.
Vincent Long.
Il est avec les gars de John R ?
Ouais.
Félicitations.
T'as réussi à énerver des gens
avec qui je fais affaire.
Maintenant, tu dois payer.
C'est comme ça ?
Ouais, c'est comme ça.
Quand je dis quelque chose,
c'est comme ça.
Mais je suis réglo.
Tu m'aides, je t'aiderai.
- J'écoute.
- Je connaissais un gars
qui blanchissait de l'argent
pour les Russes.
Il avait une façon originale
de compter.
Il gardait un tiers de l'argent
qu'il blanchissait.
Il a accumulé une somme
rondelette. Deux millions.
Mais les Russes
s'en sont aperçus,
ils lui ont coupé les jambes,
mais n'ont jamais trouvé l'argent.
Sa famille l'a enterré avec.
J'ai pas envie
de déterrer un mort.
Ferme-la.
Tu iras creuser nulle part.
Les Russes ont trouvé l'argent.
Ils le déterrent cette nuit
et tu vas le leur prendre.
Ça me rapporte quoi ?
Peu de gens connaissent
la vraie valeur de leur vie.
La tienne, tu sais qu'elle vaut
deux millions de dollars.
Pour m'assurer que tu rapportes
le magot, Petey t'accompagne.
Allez, dégage.
OK, ils sont là.
C'est bien, ça. Relaxe.
Laisse-les pelleter.
Est-ce que t'as un plan ?
Un plan ?
Ah oui, le plan
est très compliqué.
Tu vas là-bas,
tu tires sur ces putains de Russes,
tu prends le paquet
puis tu reviens en courant.
Ça te va comme ça ?
Tu seras où, toi ?
À côté.
Je te shoote si tu merdes.
Et pourquoi pas une fois
que j'ai rapporté le magot ?
On appelle ça un risque calculé.
Ça y est, ils l'ont.
Allons, va chercher.
À terre.
Je l'ai.
J'ai les deux millions
et tu veux toujours me descendre ?
Non. Je peux pas te surveiller
et conduire.
Donne-moi ton arme.
Merci, Sonny. T'es correct.
Et t'as du courage.
T'inquiète plus pour tes problèmes.
M. Biggs va respecter sa parole.
Je sais que c'était pas l'amour
au début. T'as fait le travail.
On a son argent.
On va fêter ça.
Tu sais où trouver de l'herbe ?
Peut-être. Je vais appeler.
Active-toi !
Quoi de neuf ? C'est Sonny...
Ouais, ouais, je sais...
Je comptais passer chez toi.
T'as quelque chose ?
D'accord... C'est cool.
Tu laisses l'argent dans le coffre ?
Oui, pourquoi ?
Personne ne saura
qu'il contient deux millions.
T'en as mis du temps !
Tu veux te calmer ?
C'est qui, lui ?
G, Petey. Petey, G.
Il est de la police ?
Dis pas de conneries !
On sait jamais !
Tu peux entrer.
Merde !
Tu sais que la guerre est finie ?
Ça dépend de laquelle tu parles.
Combien, alors ?
Ça, j'ai ça.
Alors, ça va Sonny ?
Je survis.
Qu'est-ce que tu fous
avec lui ?
Du business.
Oui, j'ai saisi.
Je reconnais cette odeur
à des milles.
Attends de voir.
On l'appelle l'Herbe du serpent.
Je connais un gars
qui a une animalerie...
Tu fais quoi ? On n'est pas
à la chasse aux canards !
Relaxe.
Je sais comment ça marche.
Sûrement mais j'ai dépensé 2 000 $
pour une gâchette plus sensible !
Ton copain...
Bref. Il cache son herbe
dans un boa constrictor.
Les douaniers regardent pas ?
Personne n'est assez bête
pour mettre la main dans un serpent.
Et ils sont trop radins
pour les rayons X,
alors ils le laissent passer.
Merde !
- Merde !
- Ça, c'est pas bon !
Une serviette !
- Quoi ?
- Grouille !
Trop ***, il est mort.
Pourquoi ton artillerie
est chargée ?
Tu mets une voiture dans le garage
sans une goutte d'essence ?
Est-ce que tu m'as entendu ?
Je lui avais dit de pas y toucher
mais il a voulu jouer au cow-boy
et voilà !
Faut l'envelopper.
Je plongerai pas une 3e fois.
Quelque chose pour l'envelopper !
On en fait quoi ?
- Je connais un gars.
- Loin ?
T'as une meilleure solution ?
Non. D'accord.
Oh, putain ! Allons-y.
Tu devrais avoir honte
de l'avoir amené chez moi.
Aide-moi.
Merde...
- Voilà.
- Aide-moi à le soulever.
Je ne veux plus rien foutre
avec toi.
Un, deux, trois...
Attention. OK, attention.
Il bouffait quoi
pour être aussi lourd ?
Oh merde...
- Les clés ?
- C'est lui qui les a.
Il a les clés ?
J'y touche pas. Prends-les.
Mon revolver.
Attention à ta queue.
Mes voisins
sont des foutus fouineurs.
Sonny...
T'es mon pote, tu le sais.
Et je t'aime bien.
Mais repasse jamais par ici.
T'es mauvais pour le business.
Le boucher
C'est trop tôt.
Les directeurs sont là.
Passe par le côté, mon vieux.
Prends ses jambes.
Aide-moi à le déshabiller.
Il est imposant, ce garçon.
Qu'est-ce qu'on va faire
de son linge ?
Il y a un four juste en bas.
Approche la boîte.
Voilà.
Le corps humain contient 207 os
dont 27 dans le crâne.
Le volume moyen du crâne
de l'homme moderne...
Fais tourner !
Il fait 1 200 cm cubes.
Mais le volume moyen du crâne
de l'homme de Néandertal
était de 1 800 cm cubes.
Je trouve ça fascinant
que cette créature primitive
appelée l'homme des cavernes
avait en fait un cerveau
27 % plus gros
que celui de n'importe quel
homme vivant aujourd'hui.
Alors que j'écoutais
Le boucher divaguer,
ça m'a frappé de plein fouet.
Vince avait monté son coup.
La personne qui conduisait
le véhicule en faisait partie.
Si je retrouvais cette femme,
il ne serait pas loin.
Et disons qu'à cause de Petey,
plus jamais je ne mangerai
de hamburgers de ma vie.
Le chauffeur
Va un peu plus loin.
OK, OK.
Mais s'il vous plaît...
restez tranquille.
C'est bon, gare-toi.
Ne me faites pas de mal.
Coupe le contact.
OK.
Ton nom ?
Mia.
Tu me reconnais ?
Non, je suis désolée.
Je devrais ?
Un courtier en diamants
qui se fait détrousser...
Oui, c'est ça.
J'attends ma part. Où il est ?
Le blond ?
Je jure que je ne l'ai pas revu.
Des amis me l'ont présenté.
Il m'a offert 5 000 $ pour conduire
le gars à cet endroit.
- Tu mens.
- Non, attendez !
C'est la vérité !
Vous devez me croire.
J'ignorais que mon client
se ferait tuer.
Il m'avait promis
que ça n'arriverait pas.
Je vous jure, je dis la vérité.
Croyez-moi, je vous en prie.
- Mia...
- Oui ?
J'espère que tu dis la vérité.
Putain...
Je te tiens.
Il n'y a pas d'argent ici.
Tu connais Vincent Long ?
Non, je sais pas de qui tu parles.
Je le connais, OK, c'est bon.
Allez, assieds-toi.
- Comment tu t'appelles ?
- Russell.
Je travaille dans les échanges
de diamants.
Il voulait échanger
cinq millions de diamants.
Il me les a montrés, j'ai payé.
Tout le monde a eu sa part.
Pas tout le monde.
Apparemment...
Et la fille ?
Mia ? C'est ma copine.
Il fallait un chauffeur zen,
alors on l'a placée
au service voiture.
Je peux rien pour toi.
Je m'occupe de diamants, c'est tout.
Les sales coups, les tueries,
c'est pas mon problème.
- Dave Hall.
- Quoi ?
Dis-le. Dave Hall.
- Dis-le, putain de merde.
- Dave Hall.
C'est pas n'importe quoi
qui s'est fait tuer.
Dave Hall
était mon pote d'enfance.
Écoute, je peux t'aider
à le retrouver.
Sûr ?
Mais ce sera pas facile.
Il a un appart près de la 3e.
Il est avec deux durs à cuire.
Quand tu le verras,
tu lui diras
que son vieil ami
de lycée le cherche.
Tu te fous de moi ? Je rêve !
- Vraiment ?
- C'est bon, vas-y.
J'y crois pas !
Tu comptes faire quoi
pour régler ça ?
Pas de bonjour ?
Aucun savoir-vivre !
Désolé, bonjour.
Tu comptes faire quoi
pour ce mec ?
Il est venu chez moi hier,
Vince.
Chez moi, d'accord ?
C'est toi qui devais régler
cette partie.
Moi ?
Oui. Alors fais ce qu'il faut.
Tu lui as dit quoi ?
De quoi tu parles ?
Je parle
de ce que tu lui as raconté.
Que dalle. De quoi tu parles ?
T'es un froussard. Accouche.
J'ai rien raconté.
T'es encore en vie.
Ça veut dire que t'as parlé.
Je veux savoir ce que t'as dit.
OK, tu sais quoi ? T'as raison.
Je t'avais prévenu :
"Je ne veux pas d'embrouilles."
T'avais besoin d'argent ?
Je t'ai dit quoi faire.
Mais t'as merdé.
C'était tes amis, à toi de gérer.
Nettoie ce merdier, Markus.
Qu'on soit parents,
c'est dur à croire.
J'ai baisé ce gars
pendant des mois
pour faire ce coup.
J'étais contre l'idée.
Tu savais ce qu'il fallait
qu'on fasse, Vince.
Alors pour Sonny ?
Je m'en charge.
Comment il est ?
À ton avis ? Furax.
J'espère que tu sais
ce que tu fais.
- Monsieur Biggs.
- Oui, Tony ?
Tu sais qu'un
des grands plaisirs de ma vie,
c'est de pouvoir déjeuner
en lisant la page des sports ?
Je lis sur la boxe,
qui a gagné, qui a perdu.
C'est relaxant. Tu comprends ?
Mais là, ils disent qu'ils cesseront
de publier les journaux.
On pourra avoir les résultats
sur notre foutu téléphone.
Regarder
un téléphone en bouffant ?
C'est ridicule.
Tu sais ce que c'est ?
C'est grossier.
C'est un nouveau monde.
Même monde, différents jouets.
T'as des nouvelles de Petey
et du jeune ?
Pas de nouvelles,
mais on a capturé un des Russes
ce matin.
Sal est en train de le ramollir
en ce moment.
OK. Jette un œil et moi,
j'irai tout à l'heure, d'accord ?
Appelle s'il y a du nouveau.
D'accord. Entendu, patron.
Patron.
Qu'a dit la mère de Petey ?
Elle a rien entendu.
Ni ses sœurs. Personne l'a vu.
Comment ça se passe, Sal ?
- Il a dit quoi ?
- Presque rien.
Hé ! Ivan !
Hé, mon vieux !
Il y a quelqu'un, là-dedans ?
Sal, ça va être difficile
de l'interroger, s'il est mort.
Tu m'as fait venir pour ça ?
Va chercher un autre Russe, OK ?
J'espérais bien vous revoir,
mon fils.
Laissez vos tourments à l'entrée
de la maison du Seigneur.
Vous croyez vraiment à tout ça ?
S'il a créé le bien,
il a créé le mal, non ?
Le libre arbitre,
vous y croyez ?
L'idée qu'on est tous libres
de prendre nos décisions
dans ce monde.
Oui.
Alors comment choisir
si le Seigneur
ne nous offrait pas
les deux extrêmes ?
Les voies du Seigneur
sont basées sur notre capacité
en tant qu'êtres humains
à prendre les bonnes décisions.
Si tout était si parfait,
on ne serait pas ici.
On serait au paradis.
Vous ignorez ce qu'est mon monde.
Dieu peut presque tout pardonner.
Mais il faut Lui ouvrir son cœur.
Fait chier. À peine rentré,
je me tape ce trou du cul.
Salut, Johnny.
Comment c'était, Las Vegas ?
- Chaud.
- Oui ?
Autre chose ?
Il faut qu'on parle.
- Des soucis avec les fantômes ?
- Des fantômes ?
Des gens qui devraient être morts.
Deux balles dans la tête,
t'es sûr qu'il revient pas.
- Je sais...
- Mais tu l'as pas fait.
Et là, t'as des problèmes.
Oui et j'espérais de l'aide.
Je t'ai aidé avec les policiers.
- Et t'as eu ta part !
- Pour la protection.
J'irai pas au front pour toi.
Qui te demande ça ?
Ferme-la et écoute.
Ton copain, il a impliqué
Biggs dans l'affaire.
Ça change tout.
Il rigole pas, ce type.
C'est le plus cruel
de tous les enfoirés.
Tu sais ce qui est arrivé
au dernier qui a déconné avec lui ?
Il a eu droit
à un cercueil fermé.
Je peux rien faire.
T'es seul, mon gars.
Très bien.
Et autre chose.
Si Biggs court après moi,
je te livre à lui.
Alors c'est ça.
C'est le business.
John !
Et merde...
Sonny ?
Je suis désolé.
Il a toujours dit que...
tout irait bien
tant que tu serais là.
Je ferai mieux.
Ça fait longtemps.
13 ans seulement.
Je peux rien pour toi.
Je viens pas pour de l'aide.
Va droit au but.
J'ai seulement 15 minutes.
Je voulais savoir...
Y a-t-il quelque chose
que je peux dire à ton fils
avant de le tuer ?
Sans cette vitre,
je te massacrerais !
OK, c'est assez !
Tu m'as compris ?
Ça suffit, tu rentres !
Espèce de cinglé !
Arrête ça !
- Il est là ?
- Il est occupé.
Merde. Mia !
Tu restes dans le coin ?
- Tu fais quoi ?
- Vire-la.
Prends tes affaires
et la porte !
Vas-y.
T'es un foutu salaud.
Voilà pourquoi on est dans la merde.
Car tu préfères la baise
à nos affaires !
Du calme.
Je règle ce qu'il faut.
Vraiment ? La seule chose à régler,
c'est Sonny.
Un conseil :
ne le sous-estime pas.
Je le connais bien,
il passe par la porte de devant.
Super, y a plus
qu'à attendre qu'il sonne.
Mia, ça suffit.
C'est ça que tu veux ?
C'est ouvert, Vincent !
Voilà,
on a fait connaissance.
Où sont mes diamants ?
Je les ai vendus.
Mauvaise réponse.
Allez !
C'est un jeu pour toi ?
Tu veux encore un tour ?
Y a plein de belles choses ici.
Ça vaut le coup, tout ça ?
Oui, je t'assure.
J'ai peur. Du sang !
Donne-moi mes diamants...
et ce sera fini.
Va te faire mettre...
Je meurs de faim, pas toi ?
On ira manger après.
T'as envie de quoi ?
Un steak et une salade.
Qu'est-ce qui cloche chez toi ?
Merde !
Faut foutre le camp d'ici.
Allez, ça urge.
- Allons-y.
- Laisse-moi !
Je suis désolé, mais faut partir.
La ferme.
Je suis désolé.
Comment ça se passe ?
Rien, patron.
Personne n'a rien vu ni entendu.
Ils ont dû les assommer
tous les deux.
Écoute bien,
Russe de mes couilles.
Si tu comptes pas
te faire pousser des branchies,
réponds à ses questions.
Le Black a pris l'argent.
C'est tout ce que j'ai vu.
Je te parie qu'en ressortant,
il va parler de Dieu.
Vingt dollars.
Remonte-le.
Putain de Dieu !
Le nageur, écoute, c'est important.
Dieu est ailleurs, OK ?
Dieu a fui Détroit.
Je suis ton seul Dieu maintenant,
alors dis-moi
ce qui est arrivé à Petey, au Black
et à mon foutu magot.
- Tu m'entends ?
- Il a pris l'argent.
Le gars armé... je jure.
C'est vrai !
T'es un dur à cuire.
Replonge-le, Tony.
- T'as regardé le match hier ?
- Ouais.
C'était une balle.
À l'extérieur.
Oui, elle était en plein milieu.
Ils devraient utiliser
un ordinateur.
Partie de merde.
Je crois qu'il se noie.
On le remonte.
Je crois qu'il s'est noyé.
Et qu'il disait la vérité !
Viens me chercher
après avoir fait le ménage.
J'ai envie d'un massage.
Oui, j'arrive.
J'ai juste un peu de retard.
J'aime pas qu'on me fasse attendre.
Et quoi encore ?
- Il en manque.
- Le compte y est.
Non, je te dis. Il en manque.
Ça veut dire quoi, Saunders ?
Le directeur dit
que le prix a grimpé.
Non, on avait une entente.
T'as payé pour un an de protection.
Tu dois payer plus.
Tu veux qu'on protège
ton père en taule ?
Tu payes.
100 000 $, au plus vite.
Tu te fous de moi !
Combien de temps ton père
tiendra parmi les détenus ?
Deux jours
avant que les Blacks agissent.
Tu veux ça sur la conscience ?
Je sais que t'aimes ta famille,
alors fais ce qu'il faut.
Sois un bon fils.
Penses-y deux fois
avant d'appuyer sur la gâchette.
Si tu joues au malin,
ils massacreront ton vieux,
c'est clair ?
Je te donne 24 heures
ou on le fout avec les animaux.
Dégage.
Mia est morte.
Et alors ?
Dis quelque chose. Allez.
Il y a rien à dire.
Tu veux pas savoir comment ?
Qu'est-ce que ça change ?
T'accumules les erreurs
et tu sais pas
pourquoi on l'a tuée ?
Je fais quoi de mal ?
Sonny pour commencer.
Comment t'as su ?
Il est venu me voir.
Il s'est assis là où t'es,
il m'a regardé droit
dans les yeux.
Tu peux en faire autant ?
Je fais de mon mieux.
C'est insuffisant.
Qu'est-ce que je dois faire ?
T'es vraiment une petite merde.
Jamais j'aurais cru dire ça.
Les vrais hommes passent à l'action.
Es-tu un vrai homme ?
Je savais que Biggs
était à mes trousses.
On prend pas deux millions
à un mec
en espérant qu'il l'oublie.
Non, tu vas tout reprendre
du début.
Ce mec qui a tiré sur toi,
a refroidi Petey,
pris mon argent,
et tu voudrais que je te croie ?
Oui. J'étais à sa recherche,
quand vous m'avez attrapé.
Je serais pas là
si j'avais votre magot.
Je suis pas cinglé.
Quoi ?
Où est mon magot ?
Vincent a votre magot.
Ton ami Vincent ?
Oui.
Je sais où il est
et où l'argent se trouve.
Mais il a une armée avec lui !
Une armée de jeunes délinquants ?
Avec vos hommes,
je vous ramènerai le magot.
J'ai un meilleur plan. Suis-moi.
- Ça va ?
- Oui, ça peut aller.
T'es sûr ?
Tu veux un verre ?
Non, merci.
Ça te détendrait.
Pourquoi les riches me disent
toujours de me détendre ?
Car t'es jeune.
Et les jeunes veulent seulement
vivre leur vie à 100 à l'heure.
T'arnaques, t'anéantis.
T'arnaques, puis t'anéantis.
C'est court, très court.
Quand t'auras mon âge, tu verras.
Plus t'es vieux,
plus t'approches de la mort.
Détends-toi,
prends ton temps.
Rien ne presse.
Tu veux pas un verre ?
Si, je veux bien.
- Bourbon ou scotch ?
- Bourbon.
Je le dé***,
ce John R de merde.
Tu me laisses faire, là-bas.
Vous allez à l'église ?
J'y allais.
Jusqu'au jour où
ils n'ont plus voulu de moi.
Je leur fais quand même
des dons.
Je regardais ces prêtres transpirer,
ça me rendait nerveux.
Vous avez la foi ?
J'ignore si je crois en leur Dieu...
Oui...
je prie.
Je prie tous les soirs.
Je souhaite que Dieu
soit indulgent envers moi.
Mais t'inquiète pas.
Tout ira bien.
Ça va pas, Vince ?
On dirait que tu viens
de voir un revenant.
Tu sais pourquoi on est là, John ?
Je le sais.
Tu veux voir le jeune.
Il est à toi.
Où est mon magot ?
De quoi vous parlez ?
Donne-lui son foutu magot.
Quoi qu'il vous ait dit,
il a menti.
Dernière chance.
Je vous respecte,
jamais je vous aurais volé.
Bordel de merde !
Calmez-vous !
On se calme, bordel de merde !
C'était pour Petey.
Si t'as quelque chose à lui,
rends-le.
Ou on y reste tous.
Merde !
Saunders,
laisse mon père où il est.
J'ai l'argent,
je suis là dans une heure.
T'allais quelque part ?
Qui t'es, toi ?
C'est pas la question.
C'est quoi alors ?
Diamants.
Eh oui ! Assieds-toi.
Assieds-toi, je te dis.
Dans certains pays,
on coupe la main des voleurs.
Et toi, tu nous as volés.
Alors je pense
que t'as seulement trois choix.
Tu peux faire le malin.
Et dans ce cas, je te tue.
Tu peux tenter d'atteindre
ce pistolet sur ton bureau...
et je te tue.
Ou...
Tu me rends les diamants
et je te laisse partir.
- Bien sûr.
- Écoute, mon ami.
T'es pas aussi courageux
que ta jolie compagne.
Et à la fin...
elle a tout dit.
Alors quel sera ton choix ?
C'était pas ma compagne.
Elle était ma famille.
Tu vas vite au plancher, enculé.
C'est moins drôle
quand c'est toi qui meurs...
Allez, creuse.
Tu te fous de moi ?
Tu veux que je creuse
ma propre tombe.
Allez !
M'oblige pas à répéter.
Je t'ai dit de creuser.
Profond pour que tu sois à l'aise.
Combien tu voudrais ?
Combien vaut ma vie,
selon toi ?
La vie d'un rat n'a de valeur
que pour un rat.
Arrête !
Qui t'es pour me juger ?
À quoi aurait ressemblé ta vie
sans moi ?
J'y ai songé...
Quand je croyais rendre
mon dernier soupir.
Qui montait les coups
quand Dave et toi étiez défoncés ?
Moi !
Qui t'a branché sur ce coup
et t'a donné de l'argent
pour aider ta mère ? Moi !
C'est ça que je comprends pas.
On est de la même famille.
Des frères.
Toi, moi et Dave.
Oublie Dave, vieux !
Un pauvre crétin de merde.
On parle de nous.
Il aurait parlé
et on se serait fait prendre.
Il était loyal.
C'était un lâche !
C'était mon ami.
Toi aussi, tu te rappelles ?
Je vais te dire une chose,
en tant qu'ami, Sonny.
Tout ce que t'as obtenu,
c'est grâce à moi.
Tout ce que t'es devenu
dans ce foutu monde,
c'est grâce à moi.
Tu caches quoi de si grave ?
Allez, dis-le !
Je veux le savoir !
Je t'ai toujours protégé.
Et toi, tu me tires dessus
et me laisses pour mort.
J'avais pas le choix.
Il me fallait tout l'argent.
Ils allaient tuer mon père !
Quoi ?
Ils allaient tuer mon père.
Sonny...
T'as raison, man.
Je suis désolé.
J'aurais dû t'en parler.
Mais dis-moi
ce que je peux faire
pour arranger les choses.
T'aurais dû y penser avant.
Tu fais la paix avec Dieu,
pas avec moi.
Vas-y, tire, Sonny.
Tue-moi, allez.
Tu es rien sans moi.
Tue-moi...
et on sera pareil.
On ne sera plus là.
On est différents.
Toi, t'es pathétique.
Crève !
Je t'emmerde.
J'ai pas besoin de toi !
Mais toi, t'es rien sans moi !
T'as besoin de moi !
Je me relèverai.
Tu verras !
Tu m'entends ?
Crève !
Je te retrouverai !
Crève, Sonny !
Éloignez-vous !
Allez ! Vite, vite, reculez !
- Par là !
- Un médecin.
Reculez !
Allez ! Contre le mur !
Bonjour.
Il me faut votre signature.
Regarde à l'intérieur.
Je t'aime. Dave.
On dit que le principe
"œil pour œil"
ne laisse que des aveugles.
N'étant ni son gardien
ni son assassin,
je peux vivre sachant
que Vince est en vie.
Mais lui, en est-il capable ?
Sous-titrage : Vdm