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-Madame, j'ai votre ratatouille.
-J'avais tout préparé.
Je vous ai mis une tête d'ail
en supplément...
-C'est gentil.
Je vous dois combien?
-Vous me devez 38 F.
Vous allez faire
une bonne ratatouille!
Merci infiniment.
-Merci. Au revoir!
-Bonne journée.
-Merci. Vous aussi.
...
-Messieurs dames?
-C'est à monsieur.
-Monsieur?
-Allez-y.
-Merci.
Du Doliprane
et de la mousse à raser.
-J'ai Roger Gallet, ça va?
Ca existe aussi en gel.
-Je sais pas.
-Je sais pas non plus.
-Oui, en gel, c'est bien.
-Peau sensible?
-Prenez normal, c'est pareil.
-Voilà. 85 F.
Vous avez pas plus petit?
-Servez monsieur.
-Des serviettes. Vania.
Périodiques.
-Quel modèle?
Elle vous a pas dit?
-Prenez normal,
c'est courant.
-Merci.
-Voilà.
-Merci.
Et voilà. Merci.
Au revoir, Madame.
-Au revoir.
-Au revoir, merci.
-De rien. Vous aussi.
-De rien.
-Avec un chiffre
de 6 milliards,..
..et une croissance
de 13 pour cent,..
..cette année restera
excellente pour nous.
Je dirais donc que,
globalement, c'est excellent.
MB est 23e mondial
en pharmacie. C'est bien.
La machine est en marche
et nous progressons.
Pour rentrer
dans les dix premiers,..
..nous avons une nouvelle
approche marketing,..
..mais c'est votre métier
de visiteur médical..
..qui reste de loin
l'outil le plus efficace.
Je salue l'arrivée
de nos 7 nouveaux collègues.
Ainsi que la nomination
de deux anciens..
..aux postes clés
de chefs de réseaux.
Luc Wiernik à la région est...
Claire Cancelier au sud-ouest.
Sud-ouest où ça bouge pas mal
cette année,..
..puisqu'il y a aussi le départ
de Gilbert Frémont,..
..qui raccroche en s'offrant
une préretraite méritée.
-Au nom de l'équipe sud-ouest,
en te souhaitant bon vent.
-Merci.
Je sais pas quoi dire.
-Dis rien. Chante.
-Gilbert! Une chanson!
-On a pris le grand modèle,
mais tu peux changer.
-Non. C'est super.
-Attends, Gilbert.
Ne bouge pas.
-A nous.
-A toi.
-J'ai l'air d'un con?
T'as cotisé aussi...
-Oui, mais j'ai pas choisi.
-Il s'allume. Je peux même avoir
l'air con la nuit!
-Cette broche est à toi?
-Oui. C'était où?
-Dans l'amphi.
-Merci, Louise.
Ca va te faire drôle?
-Quoi?
-Je sais pas. Tout ça,
la préretraite...
-Ce qui fera drôle,
c'est de plus te voir...
-Tu parles!
-Tu sais quoi?
Il paraît qu'en 1955,..
..les gens riaient
1 ou 2 min par jour.
Aujourd'hui, on est à 10 sec.
Ca fout les jetons.
Alors quand je les vois
avec leur air coincé,..
..je me dis que je serai mieux
sur mon bateau.
-Depuis quand t'es au sud-ouest?
-15 ans.
-Il disait 20, lui...
-Non, avant, j'étais à Lille.
-Non, pas celui-là.
Evitez ceux au saumon.
Prenez plutôt les noirs.
-Pourquoi?
-Moi, je mangerais pas ça.
Vous avez lu l'article
de Sciences et Vie?
Mon cousin l'a écrit.
Hubert Simon,..
..chercheur au CNRS.
C'est sur le saumon
transgénique.
Vous réalisez?
-Ca fait pas trop envie.
-On nous fait manger de la...
Mais bon, là ça avance.
Mon cousin a lancé une pétition.
Il a déjà 700 signatures.
En attendant, vaut mieux
boycotter le saumon.
Carole! Ma femme...
Va chercher la pétition.
-Arrête avec ça!
-C'est pour leur montrer.
Si en plus vous signez,
tant mieux. Ca vous tente?
-Tu les embêtes!
-Va la chercher,
elle est sur le radiateur.
Lisez et vous verrez.
Vous seriez d'accord
pour signer?
-Faut voir.
-Je peux vous parler?
-Excusez-moi.
-Il est pas bien net.
-Comme commercial,
il ferait un tabac.
Il te laisse pas
en placer une.
-C'est du pipeau!
-Il paraît qu'ils font aussi
des poulets sans plumes.
-Et ton cerveau?
-Alors, le gardien de phare,
et la retraite?
Ca va, Claire?
-Oui, très bien.
-Venez, je vous présente.
-Il lui faut trois ans
pour devenir un saumon adulte.
-Vous êtes renseigné.
-Le saumon est magnifique.
C'est honteux..
..de le manipuler.
-Excusez-moi.
-Voici Claire Cancelier,
du réseau sud-ouest.
-Voilà pourquoi je rêve
de m'installer au sud-ouest.
-Pour le climat?
-J'espère que vous doperez
nos ventes.
-Entre 2 bains de soleil.
-C'est pas du cloné,
c'est du transgénique.
A la limite, le cloné,
ce serait mieux.
-Tiens.
-Vous allez voir.
-Arrête!
-Ils veulent savoir
ce qu'ils mangent!
-Oui!
-C'est quoi,
cette histoire?
Venez par là, vous.
Je ne veux plus
en entendre parler!
Messieurs dames, tout ceci
est faux. Le saumon est sain.
Voilà. Délicieux.
Et tout ça, c'est des conneries.
C'est du norvégien,
fumé au feu de bois à Oslo!
Servez-vous!
-T'as vu ce que t'as fait?
-Allez-y. Allez, goûtez!
-Très bon.
- Vous voyez?
Vous deux, c'est terminé.
Foutez le camp.
Exécution.
-Allez, viens.
Vous êtes un imbécile. Un crétin.
C'est tout.
-Et le lendemain,
il remet ça!
-C'était quoi, ton histoire?
A Cahors,
avec la serveuse bègue?
-C'était à Agen.
Un truc de fou.
J'invite tout le service neuro
du CHU, on était 11..
Il y avait Baldos, Osmu,
Thiriet...
Il m'a fait peur, lui!
J'ai le coeur fragile avec eux!
Ce pinard est pas fait
avec du raisin transgénique?
-Non. Je ne sais pas.
-Vous nous collez le béri-béri
et vous savez pas?
-C'est du Bordeaux.
-Il y a Bordeaux et Bordeaux.
-Arrête!
-On va pas s'empoisonner!
-Ne l'écoutez pas.
-Et ta serveuse bègue?
-Un canon! Avec des machins...
Comme ça!
Un cul genre Sharon Stone.
Elle s'approche
et elle nous annonce :
"j'ai un très beau cu..
..curry d'agneau"!
-Lui, il va pas me manquer.
-Demain, t'es avec tes cormorans.
-Ca volera plus haut!
-Bonsoir!
Rassurez-vous, il n'y aura
ni discours ni chanson.
Huées.
-Juste un mot sur le spectacle
de cette année.
Un spectacle à l'encontre
de ce qu'on a vu..
..à cette convention.
Il ne sera pas question
de prévisions,..
..mais d'imprévisible.
Mes amis, j'ai le plaisir
de vous présenter..
.."La Compagnie Imprévisible"!
-C'est le saumon!
-Alice Cohen, Karim Coutard
et Pierre Cassini.
-Et celui qui va improviser
à la lumière ce soir,..
..Nounours,
alias Marc Lesage.
Tout à l'heure,
vous ignoriez qui nous étions.
Et maintenant, vous ne savez pas
ce que vous allez voir.
D'abord, pour improviser,..
..il nous faut un mot.
Monsieur, un mot.
N'importe lequel.
Un mot au hasard.
Un peu plus fort.
-Prison.
-Parfait.
Un chiffre, madame.
-2.
Une couleur, monsieur.
-Vert.
-C'est prison, c'est vert
et c'est en 2 min.
Ca ira?
Alors, c'est parti!
-Pourquoi? Je suis bien, là!
-Tu te feras piquer
si tu restes au milieu.
Le dernier qui s'est fait prendre
était juste là.
Il a fini dans un sandwich.
Un jambon-beurre!
-Un jambon-beurre?
-Oui.
Viens! Pousse l'oignon,
cache-toi derrière la branche.
-La branche?
-L'estragon, là.
-J'aime pas l'estragon.
-C'est le lieu
le plus sûr du bocal.
-Ca me donne un goût..
..et j'aime pas la couleur.
-C'est vert, comme nous!
-J'aime pas le vert.
-Tout est vert, ici!
Nous, l'estragon...
Même le pot, c'est du verre!
On devrait parler en vers...
En "vers". T'es pas malin.
T'es sûr que t'es extra-fin?
-Oui, garanti.
Et cueilli à la main!
C'est quoi, ça?
-Chut! Quelqu'un vient d'ouvrir
la porte du frigo.
Fin d'alerte.
Qu'est-ce qu'elle a emporté?
-Je sais pas,
j'avais les yeux fermés.
-Martine, goûtez-moi ça.
C'est ma mère qui l'a faite.
-Elle a pris la terrine!
-On est foutus.
-Alors?
C'est du sanglier
parfumé au thym.
J'oublie le principal
et vous me dites rien?
Le rosé! On ne va pas
se laisser abattre!
-Elles nous ont oubliés!
-On peut macérer peinards.
-Pendant que j'y suis,..
..je crois qu'il me reste
2 petits cornichons!
-Merci. Bon voyage.
-Merci, au revoir.
-Ca va, Claire?
-Je suis pas en avance.
-Je les fais attendre.
-Merci.
La 114. J'ai des téléphones
et un Perrier.
Tu partais pas à l'aube?
-Finalement, non.
T'as une aspirine?
-Votre code, Madame.
Monsieur Frémont, vous avez
quelques notes de bar...
-J'étais pas tout seul.
Ils sont où, les autres?
-Dans le car, ils m'attendent.
-Tu veux que je t'emmène?
-C'est bon, laisse.
-Ca me dérange pas.
-Non, va rejoindre ton navire.
Ca va très bien.
-Tu appelles?
-Juré.
-Je la mets dans le coffre?
-Non, c'est bon.
Excusez-moi.
Sifflets.
-T'y vas pas avec Gilbert?
-Non. Pourquoi?
-Il voulait t'emmener.
Ca lui faisait plaisir.
-Quand ça?
-Hier soir. Mais il était saoul.
-Monsieur, attendez!
T'as raison, je vais avec lui.
On se retrouve à Lyon, à la gare.
M'attendez pas,
j'y vais en voiture. Salut!
Huées.
-Il est parti?
-M. Frémont?
Oui, Madame.
-Merci.
-Il est parti?
-Oui. Et le car aussi.
Il y a des trains pour Lyon?
Vous avez les horaires?
-Oui. Une petite seconde.
La réception?
Excusez-moi. M. Frémont
a oublié ça dans sa chambre.
Où je pourrais lui envoyer?
-Je lui donnerai.
-Ca vous dérange pas?
-C'est bon, ça va.
-Bon voyage.
-Merci.
-Bonjour.
Vous attendez le ferry?
-Le taxi.
Bravo pour hier soir.
-Merci.
-Vous allez où?
-A la gare.
-On vous dépose?
-Non, il arrive.
-Nounours, électro.
-Bonjour.
-Il s'est rendormi.
-Qu'est-ce qu'il a?
-Il s'est couché à 8 h.
-Ah non...
-Prends "centre-ville".
Vous allez où?
-A Toulouse. Et vous?
-Paris.
-Pardon, madame. Pour la gare?
-Faut faire demi-tour.
Vous connaissez Maurice Thorez?
-Pas personnellement.
-Le mieux,
c'est de faire demi-tour.
-Laissez,
je vais me débrouiller.
-Vous remontez tout droit.
C'est là, Maurice Thorez.
-On va à Toulouse d'ici?
-Je vais d'abord à Lyon.
-On vous emmène!
-Non, ça ira.
-Je vais aussi à Lyon.
-On l'emmène.
-Et avant l'église,..
..ce sera à gauche,
le grand boulevard.
Après le Franprix.
-Parfait. Merci.
-Vous êtes visiteuse médicale
chez MB?
-Oui.
Bruit de moteur.
-Voiture anglaise?
-Oui. Il l'a achetée à Londres.
C'est sa marotte.
-Elle est de 62.
Elle était à Churchill.
-Elle pourrait nous lâcher.
-Mais non!
-Poussez-le!
-Ca va.
-Merci.
-C'est joli, ça.
-Ca vient du Chili.
-Ah oui? C'est quoi?
Des oiseaux?
-Oui.
-Sur l'autoroute,
c'est plus cher.
D'habitude, à sec,
je mets 440 F ***.
Là, ça fait 460!
-C'est dingue, hein?
-Hein? Ben quoi?
-T'as pas un Aspégic?
-Je crois pas.
-On arrive?
Il est quelle heure?
-9 h moins 10.
-J'ai pas.
-Le sportif est réveillé?
Si ça te reprend,
on mettra une chaise.
-C'est où, serré?
-Là. Et sucré, là.
-Merci.
-Prends sans sucre,
sinon c'est de la confirure.
-Je vais à Lyon avec vous.
-Tu lui as ronflé dessus.
-Il y a de sucre.
C'est nul.
-Ecris-leur.
-Vous devez être toujours
sur la route?
-Non. Les médecins que je visite
sont dans mon coin.
Je rentre le soir.
-Vous êtes mariée?
-Oui. Un garçon et une fille.
Et vous?
-Non, pas d'enfants.
-Sacrée affaire, hein!
-C'était bien votre impro.
Le coup de la pétition,
c'est génial.
Un commence
et les autres suivent?
-Faut enchaîner.
-Quel job!
Comment vous faites?
-Je sais pas.
-Si on sait, on est cuits.
-Ca doit être génial.
-C'est un muscle.
-Je dois pas l'avoir,
celui-là.
-Il adore les formules.
Un portable sonne.
-Oui? Ah, bonjour.
Non, pas très loin.
Sur l'autoroute.
Attendez. C'est Carioux.
Il veut nous voir
avant d'aller à la mairie.
-Pour quoi faire?
-S'il veut nous voir, on y va.
Ca prendra 5 min.
-Du moment que j'ai mon train.
D'ici une demi-heure? OK.
C'est le père de la mariée.
-On va au mariage de la fille
du directeur d'ESSO.
-ESSO? L'essence?
-Oui.
-Une fille "super"!
-Son père nous a vus,..
..et il nous a engagés.
Pour une animation.
Il a même envoyé un acompte.
Normalement, on fait pas ça.
-Quoi?
-Les trucs privés,
les mariages...
-Mais on a déjà
bouffé l'acompte.
-Il a été investi dans
l'automobile britannique.
Bruit de moteur.
-Voilà.
-Mes amis comédiens!
Bonjour.
Tout va bien?
On est un peu débordés.
Ma femme doit être
à l'office. Venez.
-Bonjour.
Vous êtes qui?
-La troupe d'impro.
-Mme Carioux. Mon mari
m'a dit ce que vous faites...
-Moi, je suis pas de...
-Le voilà.
J'étais... Bonjour.
Bonjour...
-Bonjour, madame.
-J'aimerais que tout se passe bien.
Vous savez ce que c'est...
-Je ne vous ai réservé
que 2 chambres.
-Ah bon...
-Je tiens à ce que tout reste
dans le...
-"comme il faut".
-Voilà. Je préférerais.
Vous comptez faire quoi?
-On sait pas.
-On improvise, vous comprenez.
Mais on a l'habitude.
-Oui, on fait beaucoup ça.
Les commuLes communions, les baptêmes,
les goûters...
Les mariages, on inaugure.
-Il plaisante.
-Mais oui. Ne t'inquitète pas.
Nos amis sont rodés,
ça va être formidable.
-Ca ira.
Au début on dérange, mais..
..quand ils savent tout,
ils adorent.
-C'est ce qui plaît.
-Bon. N'empêche..
..je compte sur vous.
Et pas de...
-Parole de mime.
-Des cousins bulgares
et une star du ***.
Si ça t'intéresse pas, dis-le.
-Ben voilà. Je te le dis.
-Un engagement...
es ça un engagement?
nais été engagés, nous.
Et notre avis?
Ce que tu dois comprendre,..
..c'est qu'on fait pas un truc
pour faire un truc.
-Comprends pas.
-M'étonne pas.
Allez-y, faites les serveurs.
Un truc pépère,..
..une scène de ménage.
Parfait pour les noces.
-Je suis pas l'horloge parlante.
-11 h 15.
Mon train est dans 10 min.
-Vous aurez pas le temps
de manger?
-Si, une bricole. Sinon,
je mangerai dans le train.
-Bon, j'y vais, moi.
-Bon retour.
-Merci bien.
-Au revoir.
-Au revoir.
-Merci pour la mousse.
-De rien.
-Au revoir.
-Au revoir.
-A une autre fois.
-Bon courage.
-C'est quoi,
cette histoire de mousse?
-A raser.
De la mousse à raser.
-Elle était sympa, cette fille.
-Très.
-On sait même pas son nom.
-Ben non.
-Hein?
-Hein? Non.
-Je vais manger quelque chose.
-J'y vais. Rentrez bien.
Au revoir.
-Au revoir.
-Vous êtes très mignonne.
-Merci.
Bonjour. Un café.
Vous avez des sandwiches?
-Non. Il faut aller
chez Pomme de Pain.
-Ici, j'ai que ça.
-Une part de flan, alors.
Merci.
-C'est bon, hein?
C'est pas du flan.
C'est du far breton.
-Dites-leur que je suis revenue
pour le phare. Ils sont où?
Je l'avais oublié.
Je l'avais oublié.
-Et le train?
-Je prendrai celui d'après.
Il était resté dans le coffre.
C'est le cadeau d'un copain.
Parce qu'il fait du bateau.
-Gilbert?
-Vous le connaissez?
-On a passé la nuit ensemble.
Au bar. On a gardé le phare.
-Je te présente mes amis.
Ma fille, Stéphanie,..
..et ma cadette, Isabelle.
-Bonjour.
Merci d'être venus.
Il est beau.
C'est gentil.
-Ca va surtout plaire à Eric.
-Oui. Je vous embrasse.
Range-le avec les autres.
-Je vous le récupérerai.
-Bougez ce camion!
-On se voit à la mairie.
-Attendez, je viens avec vous.
-Votre train est à quelle heure?
-5 h 30.
-Vous allez passer l'après-midi
à la gare?
Elle a loupé son train.
-Tu te changes pas?
Tu te fous du monde?
-Merci.
-Il est fâché?
-Il m'énerve.
-Vous allez faire quoi?
-Il va se démerder tout seul.
Vous me passez les cornichons?
Je suis pas marié avec lui.
-Allez-y.
-Il se fout du monde.
Il y a 3 mois..
..on devait remonter
la ligue d'impro.
Au lieu de ça,
on est là..
..à divertir la famille
Machin...
Tenez.
-Merci.
Moi aussi,
j'adore les cornichons.
-Moi aussi.
-Ils sont bons?
-Mon père,
c'était le spécialiste.
Il m'engueulait
parce que je laissais la viande.
-Chez moi, la spécialité,
c'était les pâtes.
-C'était où, chez vous?
-Dijon.
-Oui, c'est la spécialité...
-Et vous, vous êtes d'où?
-Triora.
-Où?
-Triora, en Italie.
-Je connais pas.
-Moi non plus.
J'en suis parti à 6 mois.
-Faudrait que je trouve
un téléphone.
-Vous n'avez pas de portable?
-Non.
Enfin si,
mais j'ai plus de batterie.
Vous laissez encore la viande?
-On se quitte plus, nous deux.
On fait la nuit et le jour.
Tenez...
-Allô? C'est moi.
Il y a personne?
Tout va bien,
mais j'ai loupé mon train..
..à cause du phare de Gilbert
que j'avais perdu.
C'est un peu compliqué.
Je prendrai le train vers 5 h 30
et j'arriverai vers 9 h 30.
Bon. A ce soir.
Quand il faut improviser,
je suis pas très bonne.
-Il s'agit pas d'être bon,
faut se jeter, c'est tout.
-Comme le saut à l'élastique?
-Un peu, oui.
Regardez...
Pas marrant, leur vie,
quand même.
Le bateau peut pas venir,
à cause des tempêtes.
48 jours sans relève,
ça leur fait.
48 jours. Une folie.
Ils ont repeint l'escalier
tellement ils s'emmerdent!
-Vous vous amusez bien,
dans la vie.
-Pas vous?
-Oh, moi...
Je ne fais un truc fou
que rarement.
-J'avais écrit une histoire
qui se passait dans un phare.
-Un livre?
-Non, une pièce. "Ar-Men".
"Ar-Men".
C'est un phare de haute mer.
L'histoire de deux gardiens
qui aiment la même fille.
-Et puis?
-Un aime la femme de l'autre
sans l'avoir jamais vue.
Juste parce que l'autre
lui parle d'elle.
-Il l'aime sans la connaît re?
-Oui.
-Oui, c'est bien, ça.
Et puis?
-Rien.
Elle est dans un tiroir.
-Ils doivent être
à l'étroit.
-L'idée de jouer ça
tous les soirs...
-Pourquoi?
-C'est pas mon truc.
Dire les mêmes mots
tous les soirs,..
..c'est pas pour moi.
-Vous préférez improviser?
-Oui.
-Vous devriez aller au bout.
Cette histoire est bien.
Si. Parole de mime.
-Je sais même pas votre nom.
-Claire.
Inaudible.
-Il est dans le coffre.
-Merci.
-Tenez. Sinon,
on se fait remarquer.
-Vous fumez?
-Merci, non.
-Qu'est-ce qu'ils font?
-Je sais pas.
-Drôle de truc, quand même.
Alors? Vous allez
faire quoi, vous?
-Facteur.
-Facteur?
-Oui.
Petit, je faisais du vélo
toute la journée.
Mais je pouvais pas
dépasser le coin de l'impasse.
Et le facteur arrivait,
donnait ses lettres..
..et il tournait
au coin de l'impasse.
Il avait le droit, lui.
Alors je disais
que je voulais être..
..facteur.
-Et vous êtes acteur.
Il manque une lettre.
Pour un facteur,
perdre une lettre, c'est pas bien.
-Vous êtes de la famille?
Elle est jolie,
la mariée.
Dire que ça pourrait
être ma fille!
J'ai connu sa mère
quand j'étais pompiste.
On a eu une histoire.
Et une sacrée histoire!
Fallait pas
lui en promettre!
Ca m'a fait un choc
de la revoir.
Surtout quand je vois tout ça
et que je me retrouve là.
-D'après eux, 22.
-J'aurais dit plus.
D'après vous,
quel âge a la petite?
Vingt-quatre. Elle est de juin 77.
-Là, ça collerait.
Si ça se trouve, elle est de moi!
Imaginez l'embrouille.
Ce serait dingue!
Ca te va, comme truc pépère?
-Mes amis...
Juste un mot pour
vous remercier d'être venus..
..partager le bonheur
de Stéphanie.
Et le tien aussi, Eric!
Je voudrais rendre hommage
à une personne.
Une personne
qui m'a toujours soutenu.
Qui était là
dans les moments difficiles,..
..et qui un jour
m'a fait cadeau de ma fille.
Ma tendre Elisabeth...
Merci à toi,
du fond du coeur.
Ma chérie,..
..voici tes témoins.
Cécile et Thomas, à vous.
-Stéphanie,
tu es ma meilleure amie,..
..et c'est vrai que,
depuis la quatrième,..
..je m'étais habituée
à te voir jolie,..
..riche, sympa, intelligente.
Si, si!
Je m'y étais faite.
Et déjà, c'était dur.
Mais aujourd'hui,
de te voir heureuse en plus..
..c'est insupportable.
Je t'adore, ma belle.
Je t'adore,
et je t'embrasse!
-Heu... Je voulais dire
heu.. la même chose.
Mais heu... A Eric!
Que je l'embrasse.
Voilà Eric, heu...
Je t'embrasse. Voilà.
-Bravo.
Et courage. Si tu veux être
avocat, t'as du chemin à faire.
Bon. Alors, tous mes voeux
aux mariés.
On leur souhaite
tout le bonheur du monde.
Et même plus. Hein?
Plus que pour
leurs parents..
..qui ont vécu de durs moments.
Surtout ton père.
On ne sait jamais vraiment
qui est son père.
Moi, le tien, je sais qui c'est..
..et je vais te le dire.
C'est un type surprenant.
Imprévisible.
Pas vrai, Elisabeth?
-Merci.
-Elisabeth,
quelqu'un voudrait..
..te dire quelque chose.
Et surtout à toi, Stéphanie.
Une chose très importante.
Attends.
Inaudible.
-Elle est émue.
Je comprend. Moi aussi..
..je dé*** parler
en public.
On l'excuse.
Elle a du mal...
-Non, rien de particulier.
Je voulais vous dire
que je trouve tout ça très bien.
Merci, madame.
Vous aussi, monsieur.
Inaudible.
-Stéphanie,..
..on se connaît pas bien.
On s'est vues juste une fois
avant la mairie.
Je t'ai offert un phare...
Haut comme ça.
Très beau!
-J'ai bien vu que toi,
tu l'as trouvé très moche.
Et t'as raison, il est moche.
Mais pour moi..
..il compte beaucoup.
Il a une histoire. Voilà.
-Et puis?
-Ce phare, mon père l'a fait.
C'était un type étonnant.
On a ça en commun,
toutes les deux.
Il était gardien de phare.
En pleine mer.
Drôle de métier, hein?
Tu fais quoi, Eric, dans la vie?
-Analyste financier.
-C'est bien, ça.
Ca te plaît?
Gardien de phare,
c'est un peu l'inverse de toi.
Beaucoup d'horizon
et pas beaucoup d'avenir.
Mon père voyait
pas trop l'avenir.
Il avait 30 ans..
..et il était tout seul.
En Bretagne, pour les femmes,
épouser un gardien,..
..pas question!
Puis un jour, un nouveau gars
arrive au phare.
Un gars venant d'une île
où mon père était jamais allé.
Il s'installe,
ils s'entendent plutôt bien.
Le type, très amoureux
de sa fiancée,..
..se met à parler d'elle
à mon père, sans arrêt.
Même qu'une fois,
ils sont restés...
48 jours, je crois, enfermés
à cause de la tempête.
Et il lui a parlé d'elle
pendant 48 jours. Un truc fou.
Et c'est ce qui s'est passé.
Mon père est devenu fou.
Il est tobé amoureux
de la fiancée du type.
Comme ça, sans l'avoir vue.
Juste en l'imaginant.
Je sais pas pourquoi
je vous raconte tout ça.
Des années après, il est allé
dans cette fameuse îl e.
C'était le 14 juillet,..
..il y avait un bal.
Il l'a croisée
et il l'a reconnue tout de suite.
Comme s'il la connaissait
depuis toujours.
Il l'a invitée à danser.
Et puis voilà.
C'est devenu ma mère.
-Merci beaucoup.
-***, s'il vous plaît.
-Cadeau de la mariée.
-C'est mérité.
Pas mal comme fin, ça.
-Tout simple.
-Pas mal.
-J'ai improvisé.
-Merci.
-Madame?
-La même chose.
C'est quoi?
-***. Tenez.
Il est quelle heure?
-Rapprochez-vous!
Solange vous la donnera.
-Solange, d'accord.
-Bravo. Ils ont tous
trouvé ça super!
Très émouvant,
l'histoire de votre papa.
C'était plus drôle
à Biarritz,..
..mais Elisabeth
voulait éviter le...
De ce côté-là, c'est réussi.
Vous allez où?
-A la gare.
On a un train à 5 h 30.
-Vous avez fini, là?
-Oui.
-Ah bon...
Et vos collègues?
-Je sais pas.
Enfin non, eux restent.
Pour faire de la variété
et ne pas lasser le public.
-Ah ben oui!
-Merci.
C'était très réjouissant.
-C'est moi qui vous remercie.
-Au revoir.
-Au revoir.
-Au revoir.
Et pour le règlement,
je vois ça avec eux?
-T'avais pris des eurotunnels?
-25 000.
-S'il vous plaît!
Vous avez pas vu
une vieille Rover?
-Ils viennent de partir.
Depuis cinq minutes.
-Ils ont laissé un sac?
Je vais encore
loupé mon train.
-Où est le Campanile?
-Il y en a un à Feyzin.
-On va prendre un taxi.
Il y en a, dans le coin?
-Il y a 67 pour cent de divorces,
ajourd'hui.
Sept chances sur dix
que ça finisse au tribunal!
Mais ils continuent!
Il y en a une,
c'était la 2e fois..
..que je l'emmenais
à la mairie.
Elle m'a reconnu.
Depuis 11 ans,
j'en ai vu dans le rétro...
Il y en a, on voit vite
que ça va pas coller.
-C'est parce que
vous les voyez..
..à l'envers?
-Vous êtes mariés, vous?
-Oui.
-Huit ans.
-Avec ma femme,..
..on passe pas
le cap des 7 ans.
Elle a un mec,
j'ai une copine...
Mais vours, c'est reparti
pour un tour. Sauf accident.
S'il vous plaît.
-Fermé.
Au revoir. Et bonne chance.
-De rien.
-Merci. Au revoir.
-Vive la mariée.
-Merci.
-Messieurs dames?
-M. Coutard et Mme Cohen
sont là?
-Oui. Vous êtes M. Cassini?
-Oui.
-Ils sont à la 11. Vous avez
la 12, mais elle est simple.
-Oui?
-Pour les mariages,
on en met toujours une grande,..
..mais elle est prise.
-Tant pis, ça ira. Hein?
-Tant pis, oui.
-Personne m'a prévenue.
-Ils savaient pas.
-Personne ne savait.
-Même nous.
Vous saviez ça, vous?
-Non, je découvre.
-Faut pas faire
des coups comme ça!
T'avais qu'à rester
dans la voiture.
Quand on commence,
on va jusqu'au bout.
-Bon, ça y est...
-Tu nous a lâchés
au milieu!
-T'allais droit dans le mur...
-Non, je savais très bien
où j'allais.
Puis on lance pas une novice
devant 200 personnes.
Si c'est ça entre nous,
on remballe tout et c'est fini.
-C'est fini?
-C'est trop facile.
-Il y a encore des trains
pour Toulouse ce soir?
-Pourquoi t'as fait ça?
Pourquoi? Dis-le.
-Oui? Non, laissez,
c'est pas la peine.
Non, merci.
Demain, le premier
est à quelle heure?
-On sait que tu nous lâches.
-T'as pas dit ça?
-Non.
J'ai dit qu'il en avait marre
de faire des canulars.
Moi aussi, j'en ai marre.
Moi aussi, je préférerais
qu'on refasse de la scène.
Au lieu de cette bagnole pourrie
et vos engueulades!
Vous me faites chier.
-Comme fouteur de merde, bravo!
Alice!
-Fous-moi la paix!
-Où tu vas?
-Nulle part!
-Alors?
-Ce soir, il y en a plus.
Ca barde, on dirait.
-C'est rien.
3, c'est un mauvais chiffre.
-Heureusement
qu'il y a plus de train,..
..ils repartent encore
avec votre sac.
Vous voulez boire quelque chose?
-Non.
-Il y a rien, ici.
-Non.
...
-Après, il s'est arrêté
à Bamako.
Là-bas, tu trouves
des 403 partout.
-404, non?
-Non, des 403!
-On peut boire un verre?
-Bien sûr. Allez-y.
Elle frappe à la porte.
-Excusez-moi de vous déranger.
C'est du champagne.
-Entrez.
-Avec les félicitations
de la direction.
Je vous le mets là?
Vous voulez que je l'ouvre?
-Alors, tous mes voeux.
-Merci.
-Plein de bonnes choses.
Des enfants, surtout.
-Vous voulez pas d'enfants?
-Non, pas dans l'immédiat.
-Moi, j'en veux trois.
-C'est bien, 3.
-Les cuisines sont fermées.
On peut peut-être
vous faire des sandwichs?
-Très bien.
-Bon, je vais aller voir.
-Il y avait ça par terre.
C'est à vous?
-Oui, merci.
-Alors, à tout de suite.
-Oui.
-C'est quoi?
-Ma broche.
-Elle est jolie.
Ca va?
Ton train est à quelle heure?
-7 h. 7 h 12.
-7 h 12.
Je sais pas pourquoi
ils ont des horaires comme ça.
Ca doit être
pour nous embrouiller.
-Il paraît
que dans les années 50,..
..les gens riaient 2 min par jour.
Aujourd'hui,
on est arrivés à 10 secondes.
C'est pas beaucoup, non?
-Oui.
Mais 2 min, ça semble énorme.
-Oui...
-Comment s'appellent tes enfants?
-Victor et Pauline.
-Quel âge ils ont?
-Sept et neuf.
T'as des enfants, toi?
-Non.
Nous deux demain plus le train,
ça va faire trop, non?
-Trop quoi?
-Trop mal.
-C'est bon, les sandwichs,
ça vient.
-Il reste une chambre?
-Oui. Vous attendez quelqu'un?
-Non.
-J'ai la 14, juste à côté.
-Oui.
-Je la mets à quel nom?
-Cassini.
-C'est M. Carioux qui règle?
-Non, c'est moi.
Merci.
-J'emmène les sandwichs à la 12?
-Oui.
-Tu changes de chambre?
-Oui.
-Pourquoi?
-Comme ça.
-Tu bois un café?
-Non, merci.
-Tu veux une poire?
-Merci, non.
-Nous, on a dîné à Lyon.
C'était super. Chez Gamboni.
-Tu donnes les clés de la voiture?
Pour l'emmener à la gare.
-Quelle heure?
-Sept heures.
-On n'a qu'à y aller ensemble
puis on part direct.
-Donne-lui la clé.
-Bon.
-Je peux?
-T'en as d'autres? Je peux?
-Ouais.
-Merci. Bonne nuit.
-Bonne nuit.
-Bonne nuit.
...
-J'ai fait crudités-poulet.
Inaudible.
-Vous avez du feu?
Vous en voulez une?
-J'en veux une aussi.
J'arrive pas à arrêter.
-Je comprends.
Moi aussi, j'en ai un.
-Un Vespa. Un vieux.
-C'est italien ,ça.
-Quelle marque?
9 chevaux.
-Japonais.
-Vous êtes d'où?
-Là.
-Là...
-Oui.
-Salut.
-Salut.
C'est les sandwichs.
-Des copains.
Une copine, Claire.
-Ca change de la Rolls.
-C'est plus maniable.
Un petit tour?
-Allez!
-C'est pas très pratique.
-Pas très, non.
C'est bon?
-C'est bon.
...
-Il est quelle heure?
-Six heures moins le quart.
-Hein?
-Six heures moins le quart.
-Il fait froid. T'as pas froid?
-Si.
Tu piques.
-Je vais pas avoir le temps
de me raser.
-Qu'est-ce que tu dis?
-Je dis que je vais pas
avoir le temps de me raser.
-T'as vu le phare?
-C'est un calvaire, ce truc.
Je dois pas l'oublier.
Tu fumes?
-Oui.
-Pas à jeun, non.
-Messieurs dames...
-Un petit crème.
-Un double express.
-Rien, merci.
-Mademoiselle?
-Non. Si, un jus d'oranges.
-Moi aussi. Deux.
-Il m'a appelée "mademoiselle".
-Oui.
-Ca fait longtemps
que ça m'arrive plus.
-T'as des trucs prévus à Paris?
-Oui.
Enfin...
Il est quelle heure?
J'ai jamais l'heure.
-Sept heures cinq.
-J'ai l'impression
d'être au bord d'une falaise.
-Oui.
T'es marié, toi?
-Depuis cette nuit, oui.
-On se marie pas toujours en Rolls.
-Bentley.
-C'était pas une Rolls?
-Non.
Non. Mais c'est mieux,
c'est moins commun.
-Tout le monde se marie pas
en Rolls, quand même.
-Ceux qui peuvent, si.
-En Bentley, c'est mieux.
-Par contre, le Campanile...
-Le parking du Campanile.
T'y vas pas?
-Si.
Si en plus on se fait embarquer
la bagnole de Churchill!
"Les Cornichons".
-Je vous dois combien?
-Ca a été réglé, Madame.
...
Voix lointaines
d'enfants.
-Ca y est, ils m'ont eu.
-Une playstation!
-Avec plein de jeux.
-Ta mère demande
si on déjeune chez eux demain.
Je me suis pas avancé.
-Oui.
-Oui.
-On avait dit à Noël, ils l'ont là.
C'est aussi bien, non?