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Ce qui compte, c'est l'argent.
Supposons que vous travaillez
dans une banque.
Une, deux, trois. Vous avez tout,
et on n'a rien. Vous avez les quatre.
Mais je ne vous donnerais pas d'or.
Celle-ci vaut un centime.
Où est l'autre ? Regardez...
De l'argent des oreilles ? Et le reste ?
- Tu as vu Edward ?
- Non. Belle fête !
Ma femme s'est donné du mal :
elle a appelé le traiteur.
- Edward rachète Morse ?
- Il n'est pas venu prendre le soleil...
- Je peux en être ?
- Appelle-moi.
- Je suis l'avocat d'Edward Lewis.
- Où est l'invité d'honneur ?
Probablement en train de séduire
une jolie femme.
J'ai dit à ma secrétaire de s'en
occuper. Elle ne t'a pas appelée ?
Je parle plus souvent
à ta secrétaire qu'à toi.
Moi aussi, j'ai une vie, Edward.
Cette semaine est cruciale.
J'ai besoin de toi.
Tu ne me préviens jamais,
tu crois que je suis à ta disposition.
Je ne crois pas que tu sois
à ma disposition.
C'est mon impression.
Je devrais partir.
- Si tu veux.
- On en parlera à ton retour.
- Parlons-en maintenant.
- Comme tu voudras. Au revoir.
Au revoir, Jessica...
- Phil dit que...
- Phil n'est que mon avocat.
- Morse est coté à combien à Tokyo ?
- Je ne sais pas.
Tokyo a ouvert il y a 90 minutes.
Tu dois te tenir au courant.
Je veux conclure cette affaire
très vite.
Dimanche,
je vais à l'opéra à New York.
- Désolée pour Carter.
- Merci... Tu t'es mariée !
- Oui, je ne pouvais pas t'attendre.
- Susan, dis-moi...
Quand on sortait ensemble, parlais-tu
plus souvent à ma secrétaire qu'à moi ?
C'était une de mes
demoiselles d'honneur...
Ton mari a de la chance.
Edward s'en va.
Est-ce la voiture de M. Stuckey ?
- Où vas-tu ?
- Tu me passes tes clés ?
- Et la limousine ?
- Elle est bloquée. Passe-moi tes clés.
Tu ne devrais pas conduire.
Laisse-moi arranger ça.
Vous pouvez dégager le passage ?
Tu sais changer les vitesses ?
Traite-la bien. Elle est neuve...
Je t'en prie, Edward !
- J'adore cette voiture !
- Moi aussi... Tu vas te perdre !
Beverly Hills est au bas de la côte.
Tu ne comprends pas ?
C'est mon boulot.
À la fin du mois, je perçois les loyers.
Tu paies, ou tu te casses !
Bienvenue à Hollywood !
La cité des rêves !
Quel est ton rêve ?
- Que se passe-t-il ?
- Une fille s'est fait buter.
- Que savez-vous de cette fille ?
- Je ne sais pas avec qui elle était.
On l'a trouvée dans une benne.
Qui était son mac ?
Son mac, c'était la coke.
Elle était là tous les jours.
Elle faisait le tapin pour du crack.
- Quel est ton boulot ?
- Je suis réglo.
- Vous êtes journalistes ?
- Non, nous sommes d'Orlando.
Les touristes photographient
le cadavre !
- Kit est là ?
- En haut, dans la salle de billard.
- Tu as tout claqué ?
- Carlos, ma coloc, Vivian.
- Je les connais. T'as tout claqué ?
- Carlos m'a vendu de la super came.
Tu as acheté de la drogue
avec l'argent du loyer !
- J'avais besoin d'un remontant...
- On a besoin de payer le loyer !
- Elle ne me doit plus que 200$.
- Ça date d'il y a longtemps.
Si tu veux bosser pour payer sa dette,
on peut s'arranger...
Ton offre est tentante,
mais pas maintenant...
- On y va, Viv...
- Comment ça, "s'arranger" ?
T'es sûr que tu l'aimes bien ?
- Tu l'as pris pendant que je dormais ?
- T'étais pas disponible. J'ai faim !
- C'est mon apart.
- Je dois y vivre aussi !
Tu es venue,
je t'ai donné de l'argent, un toit...
et une formation professionnelle.
- Il était sur mon dos. Ne m'agace pas !
- C'est pas un buffet, Kit !
T'agacer ? Je viens de voir une fille
morte dans une benne à ordures !
Je sais... Marie, le sac d'os.
Elle était barjo.
Elle tournait au crack.
Dominic a essayé de l'aider.
- T'as pas envie de te tirer d'ici ?
- Et pour aller où ?
- Où se trouve Beverly Hills ?
- Ici !
C'est la maison de Sylvester Stallone !
Tu vois les étoiles sur le trottoir,
Rachel ?
Vivian et moi, on bosse entre Bob Hope,
les Ritz Brothers, Fred Astaire...
et jusqu'à Ella Fitzgerald.
Casse-toi de notre coin !
Pardon, je me reposais.
En plus, elle est nouvelle.
- Pas moi, va du côté d'Esther Wilson.
- Williams.
- Esther Williams, c'est ta place !
- Du calme. Tu deviens ronchon.
- Je suis ronchon ?
- Oui... De temps en temps.
C'est parce que j'ai faim.
Je vais manger un truc.
Salut, beau gosse !
- C'est gratis pour mon anniversaire ?
- Tu rêves.
C'est calme, cette nuit.
On pourrait prendre un mac.
Carlos t'aime bien...
Il dirigera nos vies
et prendra notre fric.
T'as raison.
On décide de qui, quand et combien.
- Je ressemble à Carol Channing ?
- J'aime bien ce look. Très élégant.
Regarde-moi ça !
C'est une Lotus Esprit...
Non, c'est le loyer.
Vas-y, t'es sexy ce soir.
Pas moins de 100$.
Appelle-moi quand tu as fini.
Prends soin de toi.
Tortille ce cul, poupée !
Tu vas y arriver...
La première est par là...
Envie de compagnie ?
Je cherche Beverly Hills,
c'est par où ?
Je te le dis pour 5 dollars.
- C'est ridicule.
- Le prix est passé à 10...
- Tu ne vas pas me faire payer pour ça !
- Je ne suis pas perdue, moi.
Tu as gagné.
Tu as la monnaie sur 20 ?
Pour 20 dollars, je t'accompagne
et je te montre les maisons des stars.
- J'ai déjà vu celle de Stallone...
- Au bout, à droite.
Les phares...
- Elle assure, cette voiture !
- Elle est un peu capricieuse.
- Elle est à toi ?
- Non...
- Volée ?
- Pas exactement.
- Comment t'appelles-tu ?
- Comment veux-tu que je m'appelle ?
Vivian... Je m'appelle Vivian.
- Tu es descendu à quel hôtel ?
- Le Regent Beverly Wilshire.
Au coin, à droite.
On se croirait sur des rails
dans les virages !
- Pardon ?
- J'hallucine, elle n'a que 4 cylindres.
D'où vient ce savoir sur les voitures ?
Je lis Road and Track.
Mes copains aimaient les classiques :
Mustangs, Corvettes...
Ils les réparaient, je regardais.
Pourquoi connais-tu
si peu les voitures ?
Ma première voiture
était une limousine.
Et où habitais-tu avec tes copains
amateurs de classiques ?
Millage Ville, en Géorgie...
T'as perdu la courroie de transmission.
C'est une boîte de vitesses standard.
Vraiment ? Content de l'apprendre.
- Tu as déjà conduit une Lotus ?
- Non.
Tu vas commencer tout de suite !
- Tu déconnes ?
- Non, tu vas froisser mon manteau...
Ceinture. Je vais te montrer ce que
cette voiture a dans le ventre. Prêt ?
Allons-y...
Les pédales sont proches,
comme dans les voitures de course.
C'est plus facile à conduire pour
les femmes, elles ont le pied plus fin.
Sauf moi, je fais du 41.
Tu savais que le pied est
de la même taille que l'avant-bras ?
- Tu le savais ?
- Non.
Un truc sans importance.
Combien gagnent les filles comme toi,
aujourd'hui ?
- En gros.
- Je prends minimum 100 dollars.
- La nuit ?
- Une heure.
Une heure !?
Et tu attaches tes bottes avec
une épingle de sûreté ? Tu plaisantes !
- Je ne plaisante jamais avec l'argent.
- Moi non plus.
100 dollars de l'heure...
C'est raide.
Eh bien, non...
Mais le potentiel est là.
- Utiliserez-vous la voiture, ce soir ?
- J'espère que non !
Vous êtes arrivé.
Ça ira ?
Je vais prendre un taxi
avec mes 20 dollars.
Tu rentres au "bureau" ?
Ouais, c'est ça.
Merci pour la ballade.
- À plus.
- Au revoir.
Pas de taxis ?
Je préfère le bus.
Tu as bien dit 100 dollars de l'heure ?
Si tu n'as pas d'autres obligations,
j'aimerais que tu m'accompagnes.
Pas de problème.
- Comment tu t'appelles ?
- Edward.
- Mon prénom préféré !
- Non !
C'est le destin, Edward...
- Enfile ça.
- Pourquoi ?
Ce n'est pas le genre d'hôtel
à louer des chambres à l'heure...
- Nom de Dieu !
- Tout ira bien, suis-moi.
Cesse de t'agiter.
- Des messages ?
- Oui, plusieurs.
Faites monter du champagne
et des fraises, s'il vous plaît.
Service de chambre pour M. Lewis...
Chéri...
Mes collants ont une échelle...
Mais je ne porte pas de collants !
Le pied !
Il y a un canapé à deux places !
C'est la première fois
qu'elle prend l'ascenseur...
Fermez la bouche, mon cher.
- Désolée, je n'ai pas pu m'empêcher.
- Essaie.
Dernier étage.
Chambre en terrasse !...
À gauche.
Je regrette les clés !
Impressionnée ?
Quoi ? Je viens tout le temps ici.
Et ils louent les chambres à l'heure.
Super, la vue !
Je parie qu'on peut voir l'océan.
Je te crois. Je n'y vais pas.
- Pourquoi ?
- J'ai le vertige.
- Pourquoi as-tu loué cette chambre ?
- C'est la meilleure.
Ils n'avaient pas la même
au premier étage...
Maintenant que je suis là,
que vas-tu faire de moi ?
Je n'en ai aucune idée.
Je n'avais pas prévu cela.
- Tu prévois toujours tout ?
- Toujours.
Moi aussi.
À vrai dire, non.
Je ne suis pas prévoyante...
Je suis plutôt du genre à improviser.
Je vis dans l'instant.
Tu pourrais me payer...
Ça permettrait de rompre la glace.
- Je suppose que tu acceptes le liquide.
- Ça me va.
Tu es assise sur mon fax.
Je ne l'avais jamais fait avant...
- Adorable...
- Allons-y.
Choisis ! J'ai rouge, vert, jaune,
et il me reste un doré.
Le préservatif des champions.
Rien ne passe au travers. Alors ?
- Un festin de protection.
- Je suis une fille qui se protège.
Je vais t'en mettre un.
Si on bavardait un peu ?
Edward, tu es en ville
pour le plaisir ou les affaires ?
Pour les affaires, je crois.
Laisse-moi deviner.
Tu es... avocat.
Avocat ?
Qu'est-ce qui te le fait croire ?
Parce que tu as l'air
d'être un malin...
- Tu as connu beaucoup d'avocats.
- J'ai connu beaucoup de tout...
Qu'est-ce que c'est ?
Le champagne.
Autant que je me rende utile.
Prends tes aises.
- Où souhaitez-vous que je le pose ?
- On le pose où ?
Sur le bar.
Nous le mettons sur votre note.
Qu'est-ce que vous regardez ?
Qu'est-ce qu'il regarde ?
- Le pourboire... J'ai fait une gaffe.
- Ne t'inquiète pas.
- Ça t'ennuie si j'enlève mes bottes ?
- Pas du tout.
- Tu as une femme ? Une petite amie ?
- Les deux.
Où sont-elles ?
Elles font du shopping ensemble ?
Mon ex-femme vit à Long Island, dans
mon ex-maison avec mon ex-chien.
Mon ex-petite amie, Jessica,
est à New York...
en train de déménager
de mon appartement.
- Tu veux une fraise ?
- Pourquoi ?
- Faire ressortir le goût du champagne.
- Génial.
Pas mauvais.
- Tu ne bois pas ?
- Non.
Merci pour la scène de séduction,
mais un conseil : c'est dans la poche.
Je suis payée à l'heure.
On peut y aller ?
Puisque le temps te préoccupe tant,
réglons cela tout de suite.
- Super, allons-y.
- Combien pour la nuit entière ?
Rester ici ?
- T'as pas les moyens !
- On va voir...
300 dollars.
Marché conclu.
Maintenant, on peut se détendre.
J'arrive dans une minute.
Ce champagne me monte à la tête.
- Qu'est-ce que tu as dit ?
- J'ai dit que j'arrivais.
- Que caches-tu dans ta main ?
- Rien.
Je ne veux pas de drogue ici.
Prends tes affaires, ton argent et pars.
Je ne prends plus de drogues
depuis mes 14 ans.
Qu'est que c'est ?
Du fil dentaire...
J'ai des graines de fraises coincées...
Il ne faut pas négliger ses gencives.
Je suis désolé.
Continue, je t'en prie.
- Tu vas regarder ?
- Non...
C'est juste que...
très peu de gens me surprennent.
Quelle chance !
Moi, ils me font halluciner.
- Tu regardes !
- Je m'en vais.
Je sais, mais j'ai besoin des chiffres
pour le groupe Morse.
J'ai ceux de Londres, il me faut Tokyo.
Je t'appelle. Merci.
Je fais un pique-nique sur la moquette.
Tu ne veux vraiment pas de verre ?
Ma défonce, c'est la vie,
ça ne se voit pas ?
Je n'ai jamais vu cet épisode.
- Qu'est-ce que tu veux ?
- Qu'est-ce que tu fais ?
Tout... mais j'embrasse pas
sur la bouche.
Moi non plus.
Bien sûr que Morse va se battre.
Il ne veut pas que son nom
disparaisse du papier à en-tête.
Il veut te parler face à face.
-À ta place, je n'irais pas.
- Oui, mais arrange un diner ce soir.
C'est une mauvaise idée de le voir,
surtout seul.
Si on dit ce qu'il ne faut pas,
on peut finir au tribunal.
Il y a toujours des risques,
c'est pourquoi ça me plaît autant.
- Au fait, ta voiture...
- Mon Dieu... quoi ?
On se croit sur rails dans les virages.
Quoi ?
- Salut.
- Bonjour.
- Rousse...
- Je préfère.
- Tu es très occupé. Je pars bientôt.
- Il y a le temps.
Tu as faim ?
Assieds-toi et mange quelque chose.
J'ai commandé le menu entier,
ne sachant pas ce que tu voulais.
- Tu as bien dormi ?
- Trop bien !
- J'ai oublié où j'étais.
- Les aléas du boulot...
- Tu as dormi ?
- Un peu, sur le canapé.
J'ai travaillé.
Tu ne dors pas, tu ne te drogues pas,
tu ne bois pas, tu manges à peine...
Qu'est-ce que tu fais, Edward ?
Je sais que tu n'es pas avocat.
Il y a quatre chaises ici.
Qu'est-ce que tu fais ?
- J'achète des entreprises.
- Quel genre d'entreprises ?
Celles qui traversent
des difficultés financières.
Et tu les achètes
pour une bouchée de pain, non ?
Celle que j'acquiers cette semaine
coûte la bagatelle d'un milliard.
Un milliard de dollars ?
Tu dois être très futé.
Je n'ai pas terminé le lycée.
- Jusqu'où es-tu allé dans tes études ?
- Jusqu'au bout.
Tes parents doivent être
drôlement fiers !
Mais tu n'as pas vraiment
un milliard de dollars ?
J'obtiens une partie auprès
de banques ou d'investisseurs.
Ce n'est pas évident.
- Et tu ne construis rien ?
- Non.
- Que fais-tu de ces entreprises ?
- Je les vends.
Laisse-moi faire. Tu les vends ?
Je ne les vends pas entières.
Je les divise pour qu'elles valent plus.
C'est un peu comme voler des voitures
et les revendre en pièces détachées...
Un peu, mais c'est légal.
Parfait.
Pas mal du tout.
Où as-tu appris à faire ça ?
J'ai sauté les membres
du conseil au lycée.
Mon grand-père était gentil avec moi.
Il portait des cravates le dimanche.
Je peux aller nager dans ta baignoire ?
Du moment que tu ne te noies pas.
Edward, c'est Phil.
Le diner avec Morse est arrangé.
Il amène son petit-fils
pour lui apprendre le métier...
Un jeune homme impétueux
appelé David, qui joue au polo.
Ça ne me plaît pas que tu y ailles seul.
Tu devrais amener une fille,
pour que ce soit plus décontracté.
- Edward, tu m'entends ?
- Oui, je suis là.
- Quel est ce bruit ?
- La femme de chambre chante.
- Je connais beaucoup de jolies filles.
- Ce n'est pas vrai.
Et j'en ai déjà une.
Concentre-toi sur les plans de Morse.
J'arrive.
- Tu n'aimes pas Prince ?
- Plus que la vie...
- Tu ne sais pas frapper ?
- J'ai une affaire à te proposer.
Que veux-tu ?
Je veux que tu passes
la semaine avec moi.
J'aimerais t'employer.
Tu veux passer la semaine avec moi ?
Je te paierai pour que tu sois
à ma disposition.
J'adorerais être à ta disposition,
mais tu es riche et séduisant.
- Tu peux avoir des filles gratuitement.
- Je veux une professionnelle.
Je ne veux pas m'embêter
à être romantique.
24 h sur 24, ça va te coûter un paquet.
Bien sûr ! Allons-y...
- En gros, combien ?
- Six nuits, plus les journées.
- 4000.
- Six nuits à 300, ça fait 1800.
- Plus les journées.
- 2000 !
- 3000.
- Marché conclu !
Nom de Dieu !
Vivian, c'est "oui" ?
Je serai absent toute la journée.
Va t'acheter des vêtements.
T'as pas pensé
aux travellers chèques ?
- Il te faut une tenue de soirée.
- Quel genre ?
Pas trop voyant ou sexy.
Quelque chose de classique, tu vois ?
- Quelque chose d'ennuyeux.
- Élégant. Des questions ?
- Je peux t'appeler "Eddie" ?
- Pas si tu veux que je réponde.
Je serais restée pour 2000...
Je t'aurais payée 4000.
À ce soir.
Je vais si bien prendre soin de toi
que tu ne me laisseras pas partir.
À 3000 les six jours ?
Si, Vivian, je te laisserai partir.
Mais je suis là maintenant.
3000 dollars !
- J'ai appelé mille fois. Où étais-tu ?
- Maman ?
- C'est Viv.
- À une fête. Où es-tu ?
Tu ne vas pas me croire.
Le mec à la Lotus...
Je suis dans sa chambre
d'hôtel de luxe.
La baignoire est plus grande
que le Blue Banana !
- Tu tiens à me raconter ça ?
- Tu sais combien pour la semaine ?
Tu ne devineras jamais : 3000 dollars !
Tu déconnes !
Et il m'a filé du fric pour m'acheter
des fringues.
Quelle conne, je t'ai donné ce mec !
3000 dollars ! Il est pervers ?
- Laid ?
- Il est mignon !
- Qu'est-ce qui cloche ?
- Rien.
- Il t'a payée ?
- À la fin de la semaine.
- Voilà ce qui cloche !
- Il m'a donné 300 pour hier soir.
Je vais t'en laisser à la réception.
Je suis au Regent Berverly Wilshire.
Note, ou tu vas oublier.
Reg... Bev... Wil...
Où je vais pour les fringues ?
Haut de gamme. Il paie.
À Beverly Hills ?
Rodeo Drive, poupée !
- Puis-je vous aider ?
- Kit De Luca passera prendre ceci.
Ne l'ouvrez pas.
- Vous connaissez cette dame ?
- Non, monsieur.
- Puis-je vous aider ?
- Je regarde.
- Vous cherchez un vêtement précis ?
- Non... Si...
Quelque chose de classique.
- C'est joli. C'est combien ?
- Je ne crois pas que cela vous irait.
Je n'ai pas demandé si ça m'irait,
mais le prix.
- C'est combien, Marie ?
- C'est très cher.
- C'est très cher.
- Mais j'ai de l'argent !
Nous n'avons rien pour vous.
Vous vous êtes trompée de magasin.
Veuillez sortir.
- Puis-je vous aider ?
- Je vais dans ma chambre.
- Avez-vous la clé ?
- J'ai oublié la carte...
- Résidez-vous ici ?
- Je suis avec un ami.
- Qui donc ?
- Edward...
Il me connaît !
Dennis, vous étiez
de service cette nuit ?
- Connaissez-vous cette demoiselle ?
- Elle est avec M. Lewis...
- C'est ça ! Merci, Dennis !
- Elle l'accompagnait la nuit dernière.
Quoi encore !?
- Qu'est-ce qui se passe aujourd'hui ?
- Suivez-moi, nous bavarderons.
- Comment vous appelez-vous ?
- Comment voulez-vous m'appeler ?
- Ne jouez pas avec moi, jeune fille.
- Vivian.
Le Regent Beverly Wilshire
n'est pas un hôtel comme les autres.
Mais M. Lewis est un client privilégié
que nous considérons comme un ami.
En tant que client, M. Lewis
doit enregistrer ses invités.
En tant qu'ami, nous n'en tiendrons pas
compte. Je présume que vous êtes...
...une parente ?
Je m'en doutais.
Vous devez être sa...
- ...nièce ?
- Bien sûr.
Après le départ de M. Lewis,
je ne vous reverrai pas ici.
Je suppose que vous n'avez
pas d'autres "oncles" ici.
Bien ! Nous nous comprenons.
Je vous conseille une tenue
plus sobre. C'est tout ?
Non. J'ai essayé d'aller acheter
une robe sur Rodeo Drive.
Les vendeuses ont refusé de me servir.
J'ai l'argent, mais pas de robe.
Je dois acheter une robe
pour le diner de ce soir !
Et personne ne veut m'aider.
Vous allez appeler la police !
- Génial ! Saluez-les de ma part.
- Vêtements pour dames.
Bridget, s'il vous plaît.
Bridget, ici Barnard Thompson
du Regent Beverly...
Je vais vous demander une faveur.
Je vous envoie Vivian.
C'est une cliente privilégiée.
La nièce d'un client privilégié...
Le joyau de l'empire Morse :
des terrains entre Long Beach
et Los Angeles.
Les possibilités de développement
immobilier sont infinies.
- On a les chiffres sur Morse.
- Arrêtez la projection.
Morse est bien placé pour un contrat
de 350 millions avec la Marine.
La Marine ! Tu avais dit qu'il n'y avait
rien à attendre de ce côté-là !
- C'est ce que je croyais...
- Les actions vont monter en flèche.
Bravo, Sherlock...
Par chance, on l'apprend maintenant.
On peut encore se retirer.
Pas question ! On y a consacré 1000 h
de travail. Personne ne se retire !
Du calme ! Qui est notre contact
à la Commission du Congrès ?
- Le sénateur Adams.
- Localise-le.
La Marine n'investira pas 350 millions
sans passer devant la Commission.
Je n'y comprends rien !
Phil, je te paie pour que
tu t'inquiètes à ma place.
Vous m'envoyez
les données géologiques ?
Tout est prêt pour le diner ?
- Qui est la fille ?
- Tu ne la connais pas.
Je vous appelle dès que
je l'aurai reçu. Bonne journée.
Vous devez être Vivian.
Je m'appelle Bridget.
- Barney a dit que vous seriez gentille.
- Il est charmant.
- Qu'avez-vous prévu de faire ?
- Je vais diner...
Ne vous asseyez pas là !
Dîner ?
Il vous faut une robe du soir. Venez.
On trouvera quelque chose qui plaira
à votre oncle. Vous faites du 38 ?
- Comment le savez-vous ?
- C'est mon travail.
- Il n'est pas vraiment mon oncle.
- Ils ne le sont jamais...
- J'ai une robe !
- J'espérais que vous la porteriez.
Je ne veux pas l'abîmer !
Je vous montre ?
Ce n'est pas nécessaire, merci.
Bridget a été géniale.
Merci. Vous êtes cool.
De rien, mademoiselle Vivian.
- Ne réponds jamais au téléphone.
- Pourquoi tu appelles ?
- Tu as acheté des vêtements ?
- Une robe de soirée !
- Je serai à la réception à 19 h 45.
- Tu ne monteras pas me chercher ?
- C'est un rendez-vous d'affaires.
- Où m'emmènes-tu ?
Au restaurant "Le Voltaire",
très élégant.
D'accord, je te retrouve en bas,
seulement parce que tu me paies.
Merci beaucoup.
Repassez-la moi, s'il vous plaît.
- M. Stuckey vous attend.
- Dites-lui que j'ai un appel important.
- Je t'ai dit de ne pas répondre.
- Alors arrête d'appeler !
Il est fou.
- Elle ne vous va pas ?
- Ce n'est pas ça. J'ai un problème.
- Encore une fois : serviette ?
- Serviette : doucement sur les genoux.
Bien. Pas de coudes sur la table.
Redressez-vous.
Fourchette pour les fruits de mer,
pour la salade et le plat de résistance.
Je reconnais celle pour la salade.
Les autres, je les confonds.
En cas de doute, comptez les dents.
Quatre dents pour le plat de résistance.
Trois pour la salade,
et parfois...
Excusez-moi.
Je suis M. Thompson, le directeur.
Un instant.
- J'ai un message pour vous.
- De qui ?
- De votre nièce.
- Qui ?
La jeune femme qui partage
votre chambre.
Nous savons tous deux qu'elle
n'est pas ma nièce. Je suis fils unique.
- Quel est le message ?
- Elle vous attend au bar.
Surprenante jeune femme.
- Surprenante...
- Bonne soirée, monsieur.
- Merci, monsieur...
- Thompson. Je suis... le directeur.
- Tu es en retard.
- Tu es éblouissante.
Je te pardonne !
Allons à ce diner.
Par ici, M. Lewis. On vous attend.
Cesse de t'agiter.
- M. Morse ?
- Oui, je suis Jim Morse.
Et ce jeune loup
est mon petit-fils, David.
Jeune loup, je ne sais pas,
mais petit-fils, oui.
- Enchanté. Mon amie Vivian Ward.
- Ravie de vous rencontrer.
Veuillez vous asseoir.
- Où vas-tu ?
- Aux toilettes des dames.
En haut, à droite.
- Dois-je commander pour toi ?
- Ouais !...
Oui, je t'en prie. Merci.
Entendu.
Mon grand-père croit que les fondateurs
d'une compagnie doivent la diriger.
Où est la salade ?
- La salade est servie en fin de repas.
- C'est la fourchette que je connais.
D'après vos déclarations et les rumeurs
qui circulent à votre sujet...
il est difficile de savoir
quelles sont vos intentions.
Je n'ai jamais pu savoir
laquelle est pour quoi !
Grand-père a construit des bateaux
grands comme des villes.
Il a contribué à bâtir ce pays.
- Qui a commandé ceci ?
- Le monsieur.
Escargot...
Spécialité française.
C'est exquis. Goûte.
Si vous obteniez le contrôle,
ce dont je doute...
- que feriez-vous de la compagnie ?
- Je la démantèlerais pour la vendre.
L'idée de vous voir traiter ainsi
40 ans de travail ne m'enchante guère.
Au prix où je paie ces actions,
vous allez être très riche.
Je suis assez riche.
Je veux diriger mes chantiers navals.
Glissantes, ces saloperies !
Ça arrive souvent !
J'ai rencontré votre père.
Comment s'appelle-t-il ?
Carter.
Carter Lewis.
Il n'est pas aussi salaud qu'on le dit.
- J'ai repris le flambeau.
- Il en est fier ?
J'en doute.
Mais peu importe, il est décédé.
- Je l'ignorais, je suis désolé.
- Moi aussi.
Vous avez voulu cette réunion.
Que puis-je pour vous ?
Laissez ma compagnie en paix !
- Je possède 10 millions d'actions.
- Je vous les rachète !
- Vous n'avez pas les moyens.
- Nous allons obtenir un gros contrat.
Il n'y aura pas de contrat. Il restera
bloqué à la Commission au Congrès.
Comment vous y êtes-vous pris ?
En achetant des politiciens véreux ?
Du calme, David.
M. Lewis joue les requins.
J'en ai assez entendu.
Vivian, ce fut un plaisir.
Désolé, grand-père, j'ai besoin d'air.
Je vais suivre mon petit-fils.
Bon appé***, le diner sera délicieux.
Bonne chance, mademoiselle.
Je vous préviens, Lewis :
je vais vous démolir.
J'attends cela avec impatience,
monsieur.
- Tu as dit que tu n'allais jamais ici.
- Je suis sur le pas de la porte.
Tu n'as pas dit grand chose
dans la voiture.
Tu repenses au diner.
J'ai été nulle !
Les affaires se sont bien passées.
Il a des ennuis.
Tu veux sa compagnie,
il refuse de s'en séparer.
Merci pour le résumé.
Le problème,
c'est que tu aimes bien M. Morse.
J'aimerais bien que tu descendes,
ça me rend nerveux.
Et si je me penche un peu...
Tu me sauverais si je tombais ?
- Je suis sérieux. Je ne regarde pas.
- C'est haut ! Sans les mains !
Désolée.
La vérité, c'est que ça n'a aucune
importance que je l'aime bien ou pas.
Je ne mélange pas
les sentiments et les affaires.
Kit me dit toujours :
"Pas de sentiments avec les clients."
C'est pour ça que j'embrasse pas.
Il faut garder la tête froide.
Avec les types, j'agis comme un robot.
- Enfin... sauf avec toi.
- Bien sûr !
Toi et moi sommes semblables :
nous baisons les gens pour de l'argent.
Désolée pour ton père.
- Il est mort quand ?
- Le mois dernier.
Il te manque ?
Je ne lui avais pas parlé
depuis 14 ans et demi.
Je n'étais pas là quand il est mort.
Tu veux en parler ?
J'ai une idée.
Si on regardait des vieux films
en végétant devant la télé ?
- En végétant ?
- Oui, comme des légumes.
Je reviens.
On végétera demain.
- Où vas-tu ?
- En bas, pour un instant.
- Tu as bien dit "mariage" ?
- Ne change pas de sujet.
Je t'aime, Adam, Alex, Peter, Brian...
peu importe ton nom.
Je suis dans la suite du dernier étage.
Avez-vous vu M. Lewis ?
Merci.
- J'ignorais que tu jouais du piano.
- Seulement pour les inconnus.
Je me sentais un peu seule là-haut.
Messieurs...
Pourriez-vous nous laisser seuls ?
Les gens font toujours
ce que tu leur dis ?
J'imagine que oui.
Réveille-toi,
c'est l'heure du shopping !
Si tu as un problème avec cette carte,
tu fais appeler l'hôtel.
Encore du shopping ?
Je suis surpris que tu n'aies
acheté qu'une robe hier.
- Ça ne s'est pas très bien passé.
- Pourquoi ?
- Elles ont été mesquines avec moi.
- Mesquines ?
- Les gens me regardent.
- Non, c'est moi qu'ils regardent.
Ils traitent mal les gens
dans les magasins.
Mais ils traitent bien
les cartes de crédit.
Cesse de t'agiter.
Jette ton chewing gum.
Tu es incroyable !
M. Hollister, le directeur.
Que désirez-vous ?
- Vous voyez cette jeune femme ?
- Oui.
Vendez-vous des choses
aussi belles qu'elle ?
Oh, oui... Je veux dire non !
Nous vendons des choses aussi belles
qu'elle le désire... voilà...
Ça ne fait aucun doute...
Nous avons besoin de plus
de vendeurs pour nous servir.
Nous allons dépenser
une somme d'argent obscène.
Il nous faut donc plus de gens
à nous lécher les bottes...
Vous avez choisi la boutique idéale,
et la ville idéale !
Demandez tout ce que vous voulez.
Amusez-vous bien !
Mary Pat, Mary Kate, Mary Frances,
en avant !
Quelle somme obscène
aviez-vous en tête ?
- Normale ou très choquante ?
- Très choquante...
Je l'adore !
Qu'en dites-vous ?
Tout va bien, je pense...
Il nous faut un léchage de bottes
plus intensif...
Très bien, monsieur.
Vous êtes non seulement séduisant,
mais puissant.
Je l'ai senti dès que vous êtes entré...
- Hollister... Pas moi, elle.
- Désolé, monsieur.
Alors, mesdames ?
Où diable es-tu ?
La rumeur circule.
- Morse va renchérir sur ton offre.
- Il contre-attaque ? Il est pugnace.
- D'où va-t-il sortir l'argent ?
- Il fait bloc avec ses employés.
Il lui faut quand même une garantie.
- Trouve qui la lui fournit, j'arrive.
- OK.
Je dois retourner au bureau.
Tu es superbe.
- Elle a ma carte.
- On l'aidera à s'en servir !
- Edward adorerait cette cravate !
- La cravate. Donne ta cravate.
- Il sera fou de joie !
- Qui a commandé une pizza ?
- Puis-je vous aider ?
- Non, merci.
- Vous vous souvenez de moi ?
- Non, désolée.
Hier, vous avez refusé de me servir.
- Vous travaillez sur commission ?
- Oui.
Grosse erreur... Énorme erreur !
J'ai des courses à faire...
Finissons-en cet après-midi.
Voyez cela avec Blair.
Vers 14 h, 14 h 30.
Tu avais raison pour Morse.
Il a hypothéqué tous ses biens.
Et pas auprès de n'importe quelle
banque... La Plymouth Trust.
Tu importes plus pour eux que Morse :
il te suffit d'appeler la banque.
Excuse-moi, mais
qu'est-ce qui t'arrive cette semaine ?
Tu vas laisser Morse s'en tirer ?
Tu sais ce que j'adorais
quand j'étais gosse ?
La construction.
Les jeux de construction.
Moi, j'aimais le Monopoly...
Où veux-tu en venir ?
- On ne construit rien, Phil.
- On gagne de l'argent, Edward.
On travaille sur ce contrat
depuis un an.
Je te l'apporte sur un plateau.
Morse est vulnérable :
c'est le moment de l'achever.
Finissons-en. Appelle la banque !
Tu as passé
une bonne journée, chéri ?
- Jolie cravate.
- Je l'ai achetée pour toi.
Ma mère était professeur de musique...
et a épousé mon père
qui était très riche.
Il a divorcé pour une autre femme,
en emmenant son argent avec lui.
Puis elle est morte.
J'étais très en colère contre lui.
Après une psychothérapie de 10 000 $,
j'ai pu prononcer cette phrase.
Je le dis bien, non ?
"J'étais très en colère contre lui."
Je suis M. Lewis.
Je suis en colère contre mon père.
Je serais en colère pour les 10 000 $ !
Mon père était président de la troisième
compagnie dont j'ai pris le contrôle.
Je l'ai achetée,
et je l'ai vendue morceau par morceau.
- Qu'a dit le psy ?
- Que j'étais guéri.
Tu as pris ta revanche.
Tu devais être content.
Tu sais que ma jambe mesure 111 cm
de la hanche au gros orteil ?
Cela fait 222 cm de psychothérapie...
pour la modique somme de...
3000 dollars !
Attention où tu marches,
sinon tu ne rentres pas en voiture.
Pas trop près de l'arbre
à cause des fourmis.
Bonjour ! Avez-vous vu Edward ?
- Et si quelqu'un me reconnaît ?
- Ils ne vont pas à Hollywood Boulevard.
- Tu y es bien allé...
- Donne...
Tu es superbe, une vraie dame.
On va s'amuser.
Ne t'agite pas et souris.
Gwen et Gretchen Olson, célèbres
pour avoir fait du mariage un art.
Alors, vous êtes la fille du mois...
Edward est notre plus beau parti.
Toutes les femmes lui courent après.
Pas moi, je ne me sers de lui
que pour le sexe.
- Bien joué !
- Bien joué !
- Redis-moi pourquoi on est ici.
- Les affaires.
Affaires et mondanités ?
Fin de la première mi-temps.
Falcons 7, Gems 4.
- Voici mon amie Vivian Ward.
- Philip Stuckey. Ma femme, Elizabeth.
Une des amies d'Edward... enchantée.
Mais c'est Tate Wallington !
Tate !
C'est Elizabeth, du club de gym !
C'est la reine de l'aérobic.
Elle brûle des calories.
Je vais vous chercher un verre.
Tenez, Vivian.
- Tu sais que le sénateur est là ?
- Je lui ai demandé de venir.
C'est pourquoi je te jure
mon amour éternel.
- Très sincère... Qui est-il ?
- Mon avocat. Pas méchant.
On pourrait faire des glaçons
sur le cul de sa femme.
On essaiera...
- Ce sont tes amis ?
- Je les vois de temps en temps.
- Ça ne m'étonne pas.
- Quoi ?
Que tu sois venu me chercher.
Nous avons besoin de votre aide.
Aidez-nous à remettre en place
les mottes de terre.
Venez, mes amis.
C'est une tradition de longue date !
Aussi ancienne que le polo lui-même !
Des rois et des reines l'ont fait !
Elle est mignonne. Où l'as-tu trouvée ?
Dans une agence spécialisée.
Un petit conseil :
évitez les mottes odorantes...
Cela fait partie du polo.
Un membre du club
doit nettoyer vos chaussures.
- J'ai ce qu'il faut dans la voiture.
- Merci.
- Comment allez-vous ?
- Bien.
Je savais que c'était vous.
Joli chapeau !
- Venez voir mon cheval.
- Edward m'attend...
- Il est juste ici.
- D'accord. J'ignorais que vous jouiez.
Je lui ai demandé mon chemin.
Pure coïncidence ? Amusant.
Que fait-elle ? Elle travaille ?
- Elle est dans le commerce.
- Formidable ! Que vend-elle ?
Pourquoi veux-tu le savoir ?
Écoute-moi.
Je te connais depuis longtemps.
Tu as changé cette semaine.
La cravate...
Serait-ce cette fille
qui t'a fait changer ?
Surtout qu'elle parle à David Morse...
- Ils se sont rencontrés au diner.
- Et ils sont copains maintenant ?
Elle sort de nulle part et parle au type
dont nous voulons la compagnie !
Peut-être qu'elle récolte
des informations pour Morse.
C'est de l'espionnage industriel !
Ce n'est pas une espionne.
C'est une pute.
C'est une pute.
Je l'ai ramassée sur Hollywood
Boulevard, avec ta voiture.
Je ne connais aucun autre millionnaire
qui se tape des putes de bas-étage !
Je regrette de te l'avoir dit.
Sénateur Adams,
content de vous voir !
J'espère que mes informations
vous ont servi.
- Oui, merci. Pas de changement ?
- Non, toujours bloqué.
- Vous vous amusez, Vivian ?
- Oui, absolument !
Ça doit vous changer
de Hollywood Boulevard !
Edward m'a dit. T'inquiète pas,
je garderai bien ton secret.
On pourrait peut-être se voir,
quand Edward sera parti...
- Pourquoi pas ?
- Ce serait bien de se voir.
J'aimerais remercier nos sponsors
Jacobs Distributors et Norrell.
Un grand merci à notre sponsor
d'honneur, Edward Lewis Entreprises.
- Ça va ?
- Bien.
Septième "bien" depuis la fin du match.
Tu connais d'autres mots ?
Connard ! Voilà un autre mot.
Je préférais "bien"...
Pourquoi m'as-tu demandé
de m'habiller chic ?
C'était la tenue appropriée.
Si tu voulais dire que je suis une pute,
autant me laisser porter mes fringues.
Au moins, quand un type comme
Stuckey me branche, je suis préparée !
Je suis désolé. Je suis furieux
de ce que Stuckey a dit ou a fait.
C'est mon avocat depuis 10 ans.
Il te prenait pour une espionne.
Tu te prends pour mon mac ?
Tu veux me refiler à tes amis ?
Je ne suis pas ton jouet !
Je sais que tu n'es pas mon jouet.
Vivian, je te parle. Reviens !
Désolé, mais tu es une pute
et mon employée !
Je ne t'appartiens pas !
Je décide de qui, où...
Je refuse de me disputer avec toi !
J'ai dit que je regrettais, point final.
Je regrette de t'avoir connu et d'être
montée dans ta stupide bagnole !
Comme si tu avais
de meilleures options...
On ne m'avait jamais rabaissée
comme tu l'as fait aujourd'hui.
J'ai du mal à te croire.
- Où vas-tu ?
- Je veux mon argent. Je m'en vais.
Allez !
Je te demande pardon.
Je ne m'attendais pas à ce qu'on
me pose des questions sur nous.
J'ai été stupide et cruel.
Je ne l'ai pas fait exprès.
Je ne veux pas que tu partes.
Tu veux bien rester cette semaine ?
Pourquoi ?
Je t'ai vue avec David Morse.
Ça ne m'a pas plu.
On ne faisait que bavarder.
Ça ne m'a pas plu...
Vous descendez ?
Tu m'as fait du mal.
Ne recommence pas.
Le premier mec que j'ai aimé
était un minable.
Le deuxième était pire. Ma mère disait
que j'étais un "aimant à minables".
S'il y avait un minable dans les 100 km,
j'étais irrésistiblement attirée.
C'est ainsi que j'ai atterri ici.
J'ai suivi le minable numéro 3.
Et je me suis retrouvée sans argent,
sans amis, et sans minable.
Alors tu as choisi ce métier ?
J'ai travaillé dans des fast-foods,
garé les voitures dans des parkings.
Je n'arrivais pas à payer le loyer.
J'avais trop honte
pour rentrer chez moi.
Et j'ai rencontré Kit. Elle est
prostituée, elle m'a convaincue.
Et un jour, je l'ai fait...
Je n'arrêtais pas de pleurer.
Puis j'ai eu des clients réguliers...
Personne ne décide de faire ça.
Ce n'est pas un rêve d'enfance...
Tu vaux beaucoup mieux que ça.
Les gens te rabaissent
et tu finis par les croire.
Je trouve que tu es une femme
brillante et exceptionnelle.
C'est plus facile de croire
aux choses négatives.
Tu n'as jamais remarqué ?
Dites-lui que je l'appelle lundi.
- Il a signé ?
- Non, il doit partir.
- Tu ne peux pas t'éclipser maintenant.
- Morse ne va pas disparaître.
- Les tickets sont envoyés à l'hôtel ?
- Où vas-tu ?
- J'ai rendez-vous.
- Avec la pute ?
Fais attention, Philip.
Tu me trouves comment ?
Il te manque quelque chose.
- Je ne peux rien mettre de plus.
- Regarde dans cette boîte.
Ne t'excite pas trop.
Ce n'est qu'un prêt.
- Ils te l'ont vraiment prêté ?
- Je suis un très bon client.
- Combien vaut-il ?
- Un quart de million.
Un quart de million de dollars !?
- Où allons-nous ?
- C'est une surprise.
Au cas où j'oublie plus ***,
je passe une excellente soirée.
Quand tu cesses de t'agiter,
tu es très belle... et très grande !
Le vol sera tranquille. Le ciel
est dégagé jusqu'à San Francisco.
Nous arriverons dans 50 minutes.
Nous sommes en retard.
Ce n'est rien. Les premières
commencent toujours en retard.
- Viens voir ça !
- Je l'ai déjà vu.
- Pourquoi choisir ces places ?
- Ce sont les meilleures.
Autre chose, monsieur ?
Vos jumelles.
Tu as dit que c'était en italien.
Comment vais-je comprendre ?
Elles sont cassées.
Tu comprendras, crois-moi.
C'est une musique très évocatrice.
Il y a un groupe !
Quand on voit son premier opéra,
la réaction est très forte.
Soit on adore, soit on dé***.
Si tu adores, tu adoreras toujours.
Sinon, on peut apprendre à apprécier,
mais on n'y mettra pas son âme.
Avez-vous aimé l'opéra, ma chère ?
Oui,
j'ai failli en mouiller ma culotte !
Elle a dit qu'elle l'avait préféré
à Don Quichotte.
- Je vais déplacer la reine !
- Tu n'as pas le droit.
Finissons la partie demain.
Il est ***. Je dois travailler.
Pourquoi ne prends-tu pas
un jour de congé ?
Moi, ne pas travailler ?
C'est vrai que je suis le patron
de la compagnie...
Le rapport que vous avez demandé.
M. Lewis a appelé.
- Qu'a-t-il dit ?
- Qu'il prenait un jour de congé.
- Un jour de congé ?
- C'est ce qu'il a dit.
Je meurs de faim. Il y a un marchand
de hot-dogs. Tu as de l'argent ?
Un hot-dog ?
Tu vas acheter les hot-dogs,
et je vais squatter sous un arbre.
- Tu vas quoi ?
- Squatter une place...
Lisez les deux premières pages.
Je parlais à quelqu'un...
Il dort...
Je t'aime.
À quoi penses-tu ?
C'est notre dernière nuit ensemble,
et tu seras enfin débarrassée de moi.
Tu n'as pas toujours été facile...
Une fois mes affaires réglées,
je rentre à New York.
- J'aimerais beaucoup te revoir.
- Vraiment ?
Oui, je t'ai trouvé un appartement.
Tu auras une voiture et une série de
boutiques prêtes à te lécher les bottes.
Tout est réglé.
Quoi d'autre ? Tu laisseras de l'argent
sur le lit quand tu seras de passage ?
- Ce ne sera pas comme ça.
- Ce sera comment ?
- Tu ne seras plus dans la rue.
- Détail géographique.
Vivian, que veux-tu ?
- Comment vois-tu notre relation ?
- Je ne sais pas.
Quand j'étais petite fille...
ma mère m'enfermait au grenier
quand je n'étais pas sage.
J'imaginais être une princesse enfermée
dans une tour par une reine cruelle.
Et soudain surgissait un chevalier...
sur un cheval blanc qui chargeait
en brandissant son épée.
Je l'appelais, et il escaladait la tour
pour venir me sauver.
Mais à chaque fois...
que j'ai fait ce rêve...
il ne m'a jamais dit : "Viens poupée,
je t'installe dans un super appart."
Je viens de parler à James Morse.
- Il veut te voir.
- Au sujet de quoi ?
Je crois qu'on le tient.
Il est foutu !
Il faut le forcer à nous vendre
ses actions cet après-midi.
Je ne veux pas attendre l'après-midi.
Je verrai Morse ce matin en ville.
Je dois partir.
Je veux que tu saches...
que j'ai entendu tout ce que tu as dit.
C'est tout ce que je peux faire
pour l'instant.
C'est un grand pas pour moi.
Je sais. C'est une offre excellente
pour une fille comme moi.
Je ne t'ai jamais traitée
comme une prostituée.
Tu viens de le faire.
Barnard Thompson à l'appareil.
J'ai quelqu'un pour vous à la réception.
Une certaine Mlle De Luca...
Passez-la moi.
Ma puce, tu descends ? Le coincé
de l'*** refuse de me laisser entrer.
Elle descend.
- Le laveur de carreaux ne descend pas.
- On est samedi ! Attendez ici.
Ne la perdez pas de vue.
50 sac, papy !
Pour 75, mamie peut regarder...
- Je t'ai appelée.
- Je sais.
- Tu devais prendre l'argent mardi.
- Je me cachais de Carlos.
Si tu avais eu l'argent,
tu n'aurais pas eu à te cacher !
J'étais débordée. Nino s'est
fait tabasser, il est à l'hosto.
Rachel est en taule. Du délire !
Merci pour le fric,
Carlos va arrêter de me coller au cul.
Il hallucinerait s'il te voyait
habillée comme ça !
Je n'ose pas t'embrasser,
j'ai peur de te froisser !
Tu es superbe.
Non, à l'ombre.
Tu as changé en bien.
La rue n'est plus pour toi, désormais.
Elle ne l'a jamais été...
C'est facile de changer
quand on a de l'argent.
- Quand est-ce qu'il part ?
- Demain.
Tu vas garder les fringues ?
Il m'a demandé
si je voulais le revoir...
Mais c'est non, vraiment.
C'était une semaine comme une autre.
C'est non ?
- Oh non !...
- Quoi ?
- Je connais cette mine triste...
- Je t'en prie !
Tu es amoureuse de lui.
Tu l'aimes ?
Tu l'as embrassé ? Sur la bouche ?
- Oui, je l'ai fait.
- Sur la bouche !?
Tu tombes amoureuse !
Qu'est-ce que je t'ai appris ?
Je ne suis pas débile !
Je ne suis pas amoureuse de lui.
- Je l'aime bien.
- Tu l'aimes bien ?
T'es sûre que tu l'aimes bien ?
- Il est riche, il a la classe...
- ...et il va me briser le cur.
On ne peut pas savoir. C'est lui
qui t'a demandé. Vous pourriez...
...habiter ensemble,
acheter des diamants et un cheval...
Ça peut marcher !
Quand est-ce que ça marche, Kit ?
Ça a marché pour Marie ou Rachel ?
Tu parles de camées !
Pour qui ça a marché ?
Cite-moi une personne qu'on connaît.
- Tu veux que je te donne un nom ?
- Oui !
Tu me mets la pression, là !
Cendrillon, putain !
M. Morse, vous souhaitiez parler
à M. Lewis. Il vous écoute.
J'ai reconsidéré ma position
sur votre offre d'acquisition.
À une condition.
Je ne m'inquiète pas pour moi,
mais pour mes employés.
Nous nous en occuperons.
Passons maintenant aux contrats...
Messieurs, j'aimerais parler
à M. Morse en privé.
Très bien.
Messieurs, veuillez attendre dehors.
Toi aussi, Phil.
- Comment ça ?
- Je veux parler à M. Morse en privé.
- Pourquoi il reste, lui ?
- Je t'en prie...
- J'attends à côté...
- Bien.
- C'est mieux ?
- Oui.
- Un café ?
- Noir.
M. Morse, mon intérêt pour
votre compagnie a changé.
Qu'est-ce que vous voulez,
maintenant ?
Je ne veux plus acheter
votre compagnie pour la démanteler.
Ni qu'un autre le fasse.
Et vous êtes extrêmement vulnérable.
Je me retrouve en territoire inconnu.
Je veux vous aider.
Pourquoi ?
On peut faire de grandes choses
avec votre compagnie.
- Et les contrats avec la Marine ?
- Il ne sont pas abandonnés... retardés.
- J'ai bluffé.
- Vous êtes doué pour ça !
Merci beaucoup, c'est mon travail.
Nous pouvons laisser les détails
aux autres.
Je ne veux pas paraître
condescendant, mais...
je suis fier de vous.
Laissons entrer les autres,
maintenant...
Reprenons la réunion.
Entrez, asseyez-vous !
- Edward, qu'est-ce que ça signifie ?
- À toi, Phil. Tu termines.
Ils ne sont pas signés !
Que quelqu'un m'explique
ce qui se passe, bordel !
M. Lewis et moi allons construire
des bateaux ensemble.
De grands bateaux !
Je vais aller faire un tour.
Attendez-moi ici.
Bonjour. Je cherche Edward.
Il n'est pas là,
je le croyais avec vous.
Non, Edward n'est
vraiment pas avec moi...
Si Edward était avec moi...
Ou plutôt,
quand Edward était avec moi...
il ne foutait pas en l'air
des contrats qui valent des millions.
Je crois qu'Edward est avec toi...
Tu veux un verre ?
Non, merci.
- Je vais l'attendre.
- Edward sera bientôt à la maison.
Ce n'est pas une maison,
c'est une chambre d'hôtel.
Et tu n'es pas sa "petite femme"...
Tu es une pute.
Peut-être une excellente pute...
Peut-être que si je te baisais,
je me foutrais de perdre des millions.
Mais là, ça me reste vraiment
en travers de la gorge.
Là, j'ai vraiment la haine.
Je pète les plombs...
Si je te baisais
et t'emmenais à l'opéra...
je serais peut-être un mec content...
Ne me touche pas !
- Lâche-moi !
- Combien ?
Qu'est-ce qui te prend !?
- Je ne veux pas te faire de mal.
- C'est fait !
C'est une pute !
- Tu m'as cassé le nez.
- Barre-toi !
Qu'est-ce qui te prend ?
Je t'ai consacré 10 ans de ma vie !
Conneries ! Vraiment des conneries !
C'est le business que tu aimes,
pas moi !
Je t'ai permis de t'enrichir
en faisant ce que tu aimes.
Sors d'ici !
Dehors !
Les mecs frappent toujours
les femmes en plein visage !
On dirait que vos yeux vont exploser.
Ils vous apprennent à faire ça
au lycée ou quoi ?
Tous les hommes ne frappent pas.
J'ai appris ce que tu as fait
avec Morse.
- C'était une décision économique.
- Tu as bien fait.
Ça m'a fait du bien.
Je vais bien maintenant.
Je dois y aller.
J'ai vu que tu avais fait tes bagages.
Pourquoi pars-tu maintenant ?
Il y aura toujours quelqu'un,
même un de tes amis...
qui pensera qu'il a le droit
de me traiter comme Stuckey.
Tu vas frapper tout le monde ?
Ce n'est pas pour ça que tu t'en vas.
Tu m'as fait une offre en or, et
il y a quelques mois, j'aurais accepté.
Maintenant, c'est différent.
Tu m'as fait changer. On ne peut pas...
...revenir en arrière. Je veux plus.
Je sais ce que c'est de "vouloir plus".
J'ai inventé le concept.
Mais, que veux-tu de plus ?
Je veux le conte de fées.
Les relations impossibles...
C'est mon don à moi :
les relations impossibles.
Si tu as besoin de quoi que ce soit...
fil dentaire ou autre, appelle-moi.
- J'ai passé de bons moments.
- Moi aussi.
- Tu veux que j'appelle un groom ?
- Non, je me débrouillerai.
Je prends ça.
Reste !
Reste cette nuit.
Pas parce que je te paie,
mais parce que tu le veux.
Je ne peux pas.
Tu as beaucoup de dons à toi...
- Ce n'est pas moi.
- Je ne dis pas ça.
Il faut dire à la maintenance
de s'en occuper.
- Bonjour, Barney.
- Mlle Vivian.
- Je viens vous dire au revoir.
- Vous n'accompagnez pas M. Lewis ?
Barney, vous et moi vivons dans
le même monde, la plupart du temps...
- Vous avez un moyen de transport ?
- Je vais appeler un taxi.
Veuillez emmener Mlle Vivian
où elle désire.
Ce fut un plaisir de vous rencontrer.
Revenez nous voir !
Restez cool !
- Ce sera tout, monsieur ?
- Oui.
Je vous attends en bas.
On a vraiment l'air débiles !
San Francisco, c'est pas terrible.
Il ne fait pas beau,
le temps est changeant.
- Je mettrai un pull.
- Qu'est-ce que tu vas faire, là-bas ?
Travailler, reprendre des études.
J'avais des bonnes notes au lycée.
Ça ne m'étonne pas de toi.
- Tu es sûre de ne pas vouloir venir ?
- Et abandonner tout ça ? Jamais !
Viens là !
C'est quoi, ça ?
De la part de la bourse Edward Lewis.
Nous croyons à votre avenir,
Kit De Luca.
Vraiment ?
Tu crois que j'ai un avenir ?
Oui ! Et ne laisse personne
te dire le contraire !
- Prends soin de toi !
- Non, c'est ta préférée !
- À quelle heure est le bus ?
- Dans une heure.
Bon, je me casse, je ne supporte pas
les adieux. Fais attention à toi.
- Des messages ?
- Je crains que non, monsieur.
Il me faut une voiture pour l'aéroport.
Daryl vous conduira.
Préparez la limousine, Daryl.
Pourriez-vous ramener
ceci chez Fred's ?
- Vous permettez ?
- Je vous en prie.
Ce doit être difficile de se séparer
de quelque chose d'aussi beau...
Daryl a accompagné
Mlle Vivian chez elle, hier.
- Je m'en occuperai.
- Merci, M. Thompson.
Votre avion décolle à l'heure prévue.
Vous arriverez à New York à l'heure.
Tu paieras un peu
plus de loyer que Vivian.
Avec mon cours,
je ne serai pas souvent là.
On peut pas faire
le tapin toute sa vie !
Il faut un but, tu en as un ?
J'ai toujours voulu être
dans "Holiday on Ice".
- Tu as beaucoup d'affaires ?
- Non, Carlos a presque tout brûlé.
Princesse Vivian, descendez !
- Et tu habites au dernier étage !
- C'est le meilleur...
Je monte !
Que se passe-t-il après ?
Il escalade la tour pour la sauver...
Elle le sauve aussi.
Bienvenue à Hollywood !
Quel est ton rêve ?
Vous êtes à Hollywood,
la cité des rêves.
Certains deviennent réalité,
d'autres pas. Mais continuez à rêver...
Vous êtes à Hollywood.
Il est toujours temps de rêver...
continuez à rêver !