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Aïe.
Putain.
Putain de merde !
Fais attention,
vieillard.
Je rêve.
Tu fais n'importe quoi !
L'aiguille fait
ce qu'elle est censée faire.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
L'irezumi ne cache pas
la peau.
Le tatouage révèle
la nature de l'homme
et met en valeur les quatre professions
nobles du Livre des cinq anneaux.
Le guerrier, l'artiste,
le marchand et le fermier.
S'il y a un conflit
entre l'aiguille et la peau,
entre le trait et l'homme,
alors le chemin que vous avez choisi
n'est peut-être pas le plus approprié.
Qu'as-tu dit, vieillard ?
Tu n'oserais pas
me manquer de respect, si ?
Tu es si bête que ça ?
Si tu me manques de respect,
je tatouerai le plafond avec ton cerveau.
Je ne voulais pas
vous manquer de respect.
Tu as de la chance.
Je ne peux pas te tuer
avant que tu n'aies fini ce truc.
Donne-moi ce miroir.
Voyons à quoi il ressemble.
Pas mal, pas mal.
Patron. Ceci vient d'arriver
pour vous.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Une lettre.
Alors ouvre-la, imbécile.
Quoi ?
- Qu'est-ce que c'est ?
- On dirait du sable.
Oui. Du sable.
- Du sable noir.
- Non.
Tu sais ce que c'est ?
Tu nous mets au parfum ?
Il y a des années, j'ai vu un homme
ouvrir une enveloppe comme celle-ci.
Il y avait du monde avec lui.
Ils ont ri,
tout comme vous maintenant.
Puis c'est venu des ombres
et leur rire fut étouffé
par le sang.
Qu'est-ce qui est venu
des ombres ?
Je ne peux pas
prononcer le mot.
Quel mot ?
Cette nuit-là,
une de leurs lames
m'a touché ici.
J'aurais dû mourir,
mais j'ai une malformation.
Mon cœur est de ce côté.
Qu'est-ce que c'est ?
On dirait un ninja.
Un ninja ?
Tu veux rire ? C'est le mot que tu as peur
de prononcer ? Ninja ?
Ninja, ninja, ninja.
Vieux schnock.
Tu m'as bien eu.
- Ninja. Bien joué.
- Ninja.
Vous voulez jouer avec moi ?
Vous vous foutez de moi ?
Vous n'êtes pas obligé de faire ça.
Peu importe ce qu'ils vous paient,
je paierai le double.
Le triple.
Vous m'entendez ?
Je vous donnerai
ce que vous voulez.
On ne peut pas l'acheter,
on ne peut pas le raisonner,
car ce n'est pas un être humain.
C'est un démon
venu tout droit de l'enfer.
La ferme, vieillard !
Je vais te faire sauter...
Cela fait 57 ans
que je raconte ton histoire.
Personne ne m'a jamais cru,
mais tu existes vraiment ?
BERLIN
QG D'EUROPOL
Tout cela est pour l'affaire Delgata ?
Ça, c'est pour Delgata.
- Et le reste ?
- Des preuves.
Pour ?
Pas encore, Mika,
s'il vous plaît.
Où est le problème ?
Vous avez confiance en mes recherches.
J'ai une question.
Cherchez l'intrus :
ordinateur portable, navette spatiale,
nanotechnologie, ninja.
Je ne demande qu'une heure.
C'est tout.
Pourquoi est-ce que je me dis
que je vais le regretter ?
Vous vous rappelez
l'affaire Eulmi ?
Une reine coréenne des années 1800,
tuée par un clan ninja.
Ozunu, je crois.
J'ai relu le dossier du procès
de Kunitomo Shigeaki.
Le procureur a demandé d'où venait
le paiement de 100 livres d'or.
Shigeaki a répondu qu'il ne savait pas
de quoi parlait le procureur.
La question n'a plus été soulevée.
Mais ce qui m'a surprise,
c'est le montant.
Le même montant
qui aurait été versé au clan Ozunu
pour le massacre des yakusas,
la semaine dernière à Osaka.
Dans ce monde en perpétuel changement,
le prix de la vie d'un homme
resterait le même.
Oui, ces clans existent
depuis mille ans, non ?
Ils ne changent sûrement pas.
Alors j'ai enquêté
sur les virements internationaux
en focalisant sur les banques
dans les régions des meurtres.
Et bingo.
Le premier ministre russe Zhukov.
La veille du meurtre,
1 555 999 $ et 90 cents
ont été versés
depuis la Banque de Shanghai.
Cela correspond exactement
à 100 livres d'or.
- C'est vrai que c'est intéressant.
- Les clans existent bien, Ryan.
Ils enlèvent des enfants
et en font des assassins.
Mika, personne ne nie
les faits historiques,
mais cela n'a pas de sens
dans ce monde moderne.
Ils existent. On les appelle fantômes,
assassins, comme vous voulez,
mais ils agissent
et tuent des gens.
Et personne ne fait rien
pour les arrêter.
Bonjour.
Excusez-moi.
S'il vous plaît ?
Pourriez-vous m'aider ?
De quel clan es-tu ?
Que fais-tu à Berlin ?
Je ne comprends pas.
Qu'est-ce qui se passe ?
Vous avez un indice ?
J'ai fait des recherches
et j'ai trouvé ceci.
Un rapport. C'est un ami moscovite
qui me l'a fourni.
Il a été écrit
pendant la Guerre froide
par un agent du KGB haut placé
appelé Alexi Sabatin.
Il soulève la possibilité qu'un grand nombre
de meurtres politiques
aient été perpétrés
par un réseau ancien et sophistiqué
qu'il appelle les Neuf Clans.
- Il ne les appelle pas des ninjas.
- Que lui est-il arrivé ?
La même chose que ce qui m'arrivera
si je reste avec vous.
Viré pour troubles mentaux.
Vous y croyez, n'est-ce pas ?
Des ninjas.
- Vous voulez rire.
- Alors pourquoi faire tout cela ?
Je ne sais pas.
Mais je garantis
que ça n'a rien à voir avec le fait
que vous êtes l'enquêtrice la plus charmante
avec qui j'aie travaillé.
Oh, M. Nan.
Vous êtes de retour.
Il y a eu un problème de chauffage
et j'ai dû entrer dans votre appartement.
- Et c'est bon ?
- Oui, c'est réparé.
C'est très sombre
et très sobre chez vous.
Et je n'ai pu m'empêcher
de remarquer vos valises.
Je vous l'ai dit,
mon père était un homme très malade.
Allez-vous devoir quitter Berlin ?
Pas encore,
mais j'attends un coup de fil.
Je suis désolée de l'apprendre.
La mort nous touche tous,
un jour ou l'autre.
Où que vous soyez,
où que vous alliez,
vous ne devez jamais oublier
qui vous êtes,
comment vous l'êtes devenus.
Vous êtes des Ozunu.
Vous faites partie de moi
comme je fais partie de vous.
C'est la vérité de vos vies
et ce sera encore vrai
après votre mort.
Voici mon nouveau fils.
Je l'ai appelé Raizo.
Accueillez-le comme votre frère.
Bienvenue, Raizo.
Le corps doit obéir
à la volonté.
La faim, la soif,
même le sang dans vos veines,
sont des faiblesses du corps.
Maîtrisez-les
et vous vous maîtriserez.
C'est le pouvoir
du clan Ozunu.
C'est ainsi que vivent les ninjas.
Mangez ce soir
et travaillez deux fois plus demain.
Quelle est la leçon ?
Regarde ton frère.
La vie est un combat.
Tu connais cette vérité.
Abandonné par tes parents,
sans domicile,
sans personne pour s'occuper de toi,
tu aurais dû mourir.
Mais au lieu de ça,
tu t'es battu.
Comme tu l'as fait aujourd'hui,
tu t'es battu et tu as gagné.
Au combat, affronte l'ennemi
sans doute, sans pitié ni remords.
Pour survivre, tu dois apprendre
à n'avoir peur de rien.
La douleur engendre la faiblesse.
Souviens-toi
que la souffrance n'existe
que parce que la faiblesse existe.
Tu dois haïr
toute forme de faiblesse.
Hais-la chez les autres, mais surtout,
hais-la chez toi.
- Mme Sabatin ?
- Oui.
Je suis Mika Coretti d'Europol.
Nous nous sommes parlé au téléphone.
Vous dites avoir lu
le rapport de mon mari.
Oui.
Apparemment, ce rapport a été source
de tensions entre lui et le KGB.
Ce rapport été source de problèmes
pour la carrière d'Alexi,
de la même façon que Moïse a été source
de problèmes pour le pharaon. Très pénible.
Que s'est-il passé ?
Il y a deux ans, environ,
après l'assassinat de Zhukov,
le rapport a attiré l'attention.
Après cela,
tout a été différent.
Alexi a engagé des hommes
pour changer tous les verrous et en rajouter.
Sur les fenêtres,
sur les portes et même sur les verrous.
Il a mis des caméras,
des détecteurs de mouvements
et des lumières.
Des lumières partout.
"Il ne faut pas la moindre ombre",
disait-il.
"Aucune ombre."
Un jour, un homme
s'est présenté à notre porte.
Ils ont parlé dans le bureau d'Alexi,
et puis...
le jeune homme est parti.
Mon mari était soldat.
Membre des services secrets russes.
Il n'était pas facile à effrayer.
Mais quand je suis allée à la porte,
il y avait de la peur dans ses yeux.
Il s'est levé,
il m'a embrassée et m'a dit
qu'il m'aimait de tout son cœur.
Il a dit...
que je devrais
toujours m'en souvenir.
Savez-vous
de quoi ils ont parlé ?
Non. Il a dit
que c'était plus sûr.
Puis-je savoir
comment il est mort ?
Les lumières se sont éteintes.
Vous êtes la première
à prendre le travail de mon mari au sérieux.
Ce serait bon de savoir
qu'il n'est pas mort sans raison.
Il aurait voulu
que vous l'ayez.
Qui êtes-vous ?
Le coup de Takeshi
t'a-t-il fait mal ?
Tu crois que c'est de la douleur.
Mais tu te trompes.
Voilà la douleur, la vraie.
Voilà ton test, Raizo.
Survis à cette nuit.
Très bien, Raizo.
Très bien.
Assassinat
du premier ministre Zhukov
Enquête sur l'espion du KGB
Alexi Sabatin
DOSSIER CONFIDENTIEL
Pire qu'un chien avec son os,
votre relation avec cet ordinateur.
Pardon ?
Agent Zabranski
des Affaires internes.
J'ai besoin de vous poser
quelques questions.
Vous êtes bien Mika Coretti ?
Experte médico-légale.
Vous travaillez beaucoup
avec l'agent Maslow, non ?
Sur quelques affaires, oui.
On dirait que vous entretenez
de bonnes relations.
- Pardon ?
- Vous avez mangé ensemble le 13,
puis le 18.
Comment le savez-vous ?
- C'est faux ?
- Je ne suis pas certaine.
Nous mangeons parfois ensemble,
mais c'est dans le cadre du travail.
L'agent Maslow vous a-t-il paru
différent dernièrement ?
Aurait-il dit quelque chose
qui sortirait de l'ordinaire ?
Non. Pourquoi ?
L'agent Maslow a-t-il fait quelque chose ?
Simple enquête de routine.
L'agence se soucie
de ses agents de terrain.
Nous surveillons les signes
de stress, de fatigue,
d'épuisement nerveux.
L'agent Maslow a beaucoup
de dossiers à traiter.
Tout ce travail
peut peser sur un homme.
- Zabranski est venu.
- Oui, j'ai aussi eu droit à sa visite surprise.
Il a été très clair, Ryan.
Ils nous surveillent.
Je ne connais pas toute l'affaire,
mais je sais reconnaître un avertissement.
- Mais pourquoi ?
- Pourquoi ? C'est évident.
Si vos suspicions sont fondées,
ces clans vont avoir du boulot
pour conserver leur secret.
Alors qu'allez-vous faire ?
Nous allons prendre des précautions,
vous comprenez ?
Ne faites rien
sans me demander mon avis.
- Compris ?
- Compris.
Un parchemin du 14e siècle
appelle le plus vieux des Neuf Clans
le Clan du sable noir.
L'explorateur islamique Ibn Battûta
a voyagé avec un groupe d'orphelins
qui ont été emmenés
dans un dojo isolé,
au milieu des montagnes enneigées.
Battûta décrit un dîner de cérémonie
suivi d'une démonstration
d'art martial.
Les combattants étaient des enfants
âgés de 10 ans maximum.
Son hôte expliqua que la vie d'un homme
ne doit avoir aucune valeur
face à la vie du clan.
Si vous déterminez
la raison d'être d'un homme,
alors vous possédez son cœur.
Tu ne devrais pas faire ça.
C'est contre les règles. S'ils te voient...
- Alors ils m'attraperont.
- Ils te mettront dans une boîte.
Je pense que le cœur de l'arbre
sait dans quel sens il doit pousser.
- Les arbres n'ont pas de cœur.
- Toutes les choses ont un cœur.
Pas moi.
Vraiment ?
Laisse-moi voir.
Bonjour ?
Il répond bonjour
et dit qu'il est heureux de me rencontrer,
mais que tu lui manques.
- Menteuse.
- Je ne mens pas.
Écoute le mien.
Pendant un an, tu vivras
sans aucun de tes sens,
en commençant pas celui
dont tu te sers le plus.
Tu devras voir
avec autre chose que tes yeux.
Tranche-le, Kiriko.
Tout échec doit être marqué
dans la chair.
Coupe-le.
Tu connais la règle.
Je te l'ai dit.
J'ai essayé de te prévenir.
Oui.
Tu l'as fait.
Pourquoi, Kiriko ?
Pourquoi ?
Pourquoi suis-je ici ?
Ou pourquoi es-tu dehors ?
Kiriko !
Pourquoi fais-tu cela ?
Je dois le faire.
Tu connais la règle.
Il découpera ton cœur de ta poitrine.
Non.
Il ne pourra jamais
toucher à mon cœur.
Viens avec moi.
Où ?
Qu'y a-t-il dehors ?
La vie.
Ma vie est ici.
Nom de Dieu, Ryan.
Désolé de ne pas vous avoir parlé avant.
Ils me surveillent. Montez.
Où étiez-vous ?
Je vous ai appelé au bureau.
Je sais ce qu'a dû ressentir Sabatin.
Que s'est-il passé ?
En ce moment,
les Affaires internes, la Sécurité intérieure,
la CIA et Dieu sait quelle armée
sont dans mon bureau
en train de tout fouiller.
Qu'allons-nous faire ?
Vous allez faire vos valises
et partir en vacances.
Hors de question.
Ne discutez pas.
Je vous ai fait confiance, à votre tour.
Je ne vous laisserai pas
perdre votre travail par ma faute.
Je ne parle pas de perdre mon travail.
Prenez ça.
Il est propre, intraçable,
pas de numéro de série.
- Ryan ?
- Oui, je sais.
J'ai enquêté sur les banques internationales,
les trafiquants de drogues et d'armes.
Mais je n'ai jamais été confronté à ça.
Pour des ninjas. C'est incroyable.
Excusez-moi.
- Salut.
- Salut.
Que se passe-t-il ?
Il n'y a plus d'électricité. Notre immeuble,
celui derrière nous et celui d'en face.
On dirait que de temps en temps,
boum, la lumière saute.
D'accord.
Merci.
- Ce n'est que le début.
- Pardon ?
Ils n'arrêteront que
lorsque vous serez morte.
Oh mon Dieu.
Une arme ne servira à rien.
Je n'ai pas vraiment le choix.
J'ai pris un cours
de Tae Bo,
mais mes compétences
en kung-fu s'arrêtent là.
Je peux vous aider.
Mais vous devez me faire confiance.
D'accord.
Vous me connaissez ?
Comment ?
Une caméra de sécurité à New York
a filmé votre combat contre l'un d'eux.
Vous les connaissez ?
Un peu.
Ce sont des clans.
Apparemment, ils fournissent
des assassins aux gouvernements,
ou à toute personne
possédant 100 livres d'or,
et ce, depuis mille ans.
Il s'appelait Jin.
Attendez,
vous le connaissiez ?
- Il n'est pas né meurtrier.
- Vous êtes de son clan.
- Pourquoi l'avez-vous arrêté ?
- Ils arrivent.
Qui ?
C'était lui, le traître, Raizo.
Assassin.
- Du sang frais.
- Il est avec la fille.
Toujours près.
Très près.
Cours, petit frère, cours.
La faiblesse contraint à la force.
La trahison engendre le sang.
Telle est la loi des Neuf Clans.
Nous avons été trahis.
Un de mes enfants,
ma fille, nous a trahis.
Elle a refusé mes cadeaux,
elle a rejeté notre clan.
Son affront ne peut être purgé
que par le sang.
Toi.
Toi, mon fils, qui nous l'a ramenée,
tu auras cet honneur.
- Où allons-nous ?
- Peu importe.
Vous pensez qu'ils nous suivent ?
Je sais qu'ils nous suivent.
Je ne vois rien derrière nous.
Ils ont notre odeur.
Ils suivent notre odeur ?
Comme des chiens ?
Non. Comme des loups.
Au fait, je m'appelle Mika.
Raizo est le nom
qu'on m'a donné.
Alors vous êtes orphelin ?
Si cela vous convient,
j'aimerais combler les blancs.
Vous avez été recueilli par le clan Ozunu,
entraîné pour devenir un meurtrier,
mais quelque chose est arrivé,
et vous avez décidé de ne pas adhérer.
J'imagine que ce n'a pas dû être facile.
S'ils en ont après moi
alors que j'ai à peine enquêté,
ils doivent vous détester.
Mais vous êtes aussi sur leurs traces,
d'où votre présence à Berlin.
Sabatin était l'un des rares
à enquêter sur les clans,
c'est pourquoi ils l'ont éliminé.
Mais il y a une question
qui reste sans réponse.
Pourquoi m'avoir sauvée ?
Ta vie entière t'a mené
à cet instant.
Ne te déçois pas.
Ne déçois pas ta famille.
Il porte une montre en or.
Rapporte-la-moi.
Ça chatouille.
Il faudra plus qu'une aiguille à tricoter
pour m'avoir, mon garçon !
Garde-la.
Elle te rappellera
que chaque seconde de ta vie
est un cadeau que je t'ai fait.
Je suis fier de toi, mon fils.
Le temps est venu pour toi
de prouver
que tu es un vrai Ozunu.
Elle a essayé de s'enfuir,
de quitter notre famille.
Takeshi l'a attrapée
et nous l'a ramenée.
La faiblesse contraint à la force.
La trahison engendre le sang.
Telle est la loi des Neuf Clans.
Tuez-le !
Vous avez besoin
de protection.
Non. Je veux Ozunu
et j'ai besoin de vous pour l'avoir.
Sortez ici.
- Votre taille est 36 ?
- Quoi ?
Non, 34.
Si vous partez
durant mon absence,
ils vous pourchasseront
et vous tueront.
Vous comprenez ?
Déshabillez-vous.
Douchez-vous, mais n'utilisez pas de savon.
Est-ce que vous fumez ?
Mettez vos vêtements dedans.
Ce jean est un peu serré.
Vous avez dit 34.
Ce sont des tailles allemandes.
Elles doivent être plus petites.
C'est pour notre odeur,
c'est ça ?
Allons-y.
- Oui ?
- Ryan, c'est moi.
- Ça fait des heures que je vous appelle.
- Je sais, j'ai des ennuis.
Vous deviez faire partie d'un jury,
vous êtes dans le pire des pétrins.
Au moins, c'est de ma faute.
Le type de la vidéo
est avec vous ?
Il est de notre côté, Ryan.
Il veut Ozunu,
mais il lui faut l'aide de l'agence.
- Attention, Mika.
- Je lui fais confiance.
Je ne peux rien promettre,
mais s'il coopère, je ferai de mon mieux.
- Vous pouvez nous rejoindre ?
- Où ?
Comme d'habitude.
Le voilà.
C'est bon.
C'est un gentil.
- Mika, vous allez bien ?
- Oui.
Grâce à lui.
- Pourquoi avez-vous fait ça ?
- Fait quoi ?
Il va y avoir des morts.
- Maintenant !
- Non !
Pas un geste !
Vous vous trompez !
Non ! Non !
Charlie 2, vous me recevez ?
Embarquez-le !
Bon sang, qu'est-ce que vous faites ?
Je suis les ordres.
- Le prisonnier est en lieu sûr.
- Entendu.
Il n'a pas l'air d'une machine à tuer.
On dirait qu'il sort
d'un boys band.
Il ne peut pas nous entendre,
n'est-ce pas ?
- Monsieur ?
- Ryan ? Il y a erreur.
Ce n'est pas légal.
Où sommes-nous ?
Dans votre Guantánamo privé ?
C'est un ancien refuge de la RDA.
Jamison veut que ce soit fait à couvert.
Vous commettez une grave erreur.
Je ne crois pas.
J'ai des rapports de Londres, Washington
et Osaka qui mentionnent votre bonhomme.
Le seul problème,
c'est de savoir où l'extrader.
Il y a deux semaines,
les ninjas n'existaient pas,
et maintenant, il y a un mandat d'arrêt
dans toutes les villes ?
- Il n'est pas notre ennemi.
- C'est un tueur.
Vous disiez
que nous devions l'arrêter, non ?
- Vous n'écoutez pas.
- Vous ne dites rien qui en vaille la peine.
Vous jouez la carte de l'insubordination ?
O.K., mais pas devant les enfants.
Les garçons, sortez.
Allez, allez !
Bon sang, Ryan, j'essaie...
Écoutez-moi.
Nous n'avons pas beaucoup de temps.
J'ignore dans quoi
nous avons mis les pieds,
mais quelqu'un ici
tire les ficelles.
Ils veulent sa mort.
Il les combat depuis des années.
Je vous crois.
J'ai assez d'expérience
pour flairer un coup monté,
mais nous devons faire très attention
à nos méthodes
et je ne peux pas vous laisser disparaître
dans la nature.
Si vous avez des ennuis...
allumez ceci et je vous retrouverai,
où que vous soyez.
Bonjour.
Vous aviez l'air
d'avoir soif.
Désolée, j'ignorais ce qu'ils préparaient.
- Je sais.
- Vraiment ?
La seule fois où vous m'avez menti,
c'était pour votre taille.
Comment l'avez-vous su ?
Votre cœur est spécial.
Maslow est de notre côté.
Il va tenter de vous aider.
C'est trop ***.
Personne n'entre là.
Ryan ? Je peux vous parler ?
Ça recommence, Coretti ?
Je veux juste...
Je pense qu'un groupe de ninjas
se dirige vers nous.
Je pense que ces messieurs sauront
s'occuper de quelques cinglés en pyjamas.
- Vous voyez ?
- La situation dont nous avons...
J'y travaille.
- Soyez patiente.
- On n'a pas le temps.
- Ils ne sont pas déjà là, si ?
- Ils seront bientôt là.
Quand ?
Raizo.
- Mika ! Suivez-la, protégez le prisonnier.
- Vite !
Équipe 2, nous nous dirigeons
vers la cellule. Où êtes-vous ?
Nous entrons
dans la section quatre.
Ne tirez pas. Ne tirez pas.
- Bonne façon de vous faire tuer.
- Ouvrez.
- On déplace le prisonnier.
- Je n'ai pas reçu d'ordre.
- Mika ! Sortez d'ici !
- Pas sans vous !
Alors nous allons tous mourir.
Feu !
Cibles multiples !
- Ouvrez cette porte.
- Je ne peux pas.
Utilisez les infrarouges.
Ils sont déjà là.
Feu à volonté !
Nous sommes attaqués !
Nombre d'assaillants inconnu.
Merde.
Oh, Mika, Mika.
Je vous aime de plus en plus.
Alors...
Merde.
- Mika, vite.
- Oui.
Je ne veux pas avoir l'air critique...
Je fais de mon mieux.
- Nous n'avons pas beaucoup de temps !
- Merde !
Allons-y.
Mon Dieu.
Nous avons subi des pertes,
je répè...
Attendez ici.
Allons-y.
Il y a deux hommes
sur le côté.
Descendez, descendez !
Attention !
La voiture est en haut.
Vite.
- Allez-y maintenant.
- D'accord.
Assassin.
Traître.
Adieu, mon frère.
Vengeance, la trahison engendre le sang,
mon frère. Assassin.
Mort. Meurtre. Meurtrier.
Tuez-le. Vengeance.
Petit frère.
Allez, Raizo.
Raizo, où êtes-vous ?
Merde.
Bon sang !
Merde. Oh mon Dieu !
O.K.
Oh mon Dieu !
Venez !
Attention !
Au secours !
Adieu, petit frère.
Montez !
J'arrive pas à croire
que je vous aie trouvé.
Je vous attendais.
Oh mon Dieu.
Je dois vous amener à l'hôpital.
Non. Pas un hôpital.
Continuez à avancer.
- Mika, où êtes-vous ?
- Il m'a dit de rester en mouvement.
- Il est toujours en vie ?
- Tant bien que mal.
Je vais vous ramener.
- Non. Pas cette fois.
- Il y a trop de monde impliqué.
- C'est une question de temps.
- On n'a plus le temps.
Mika.
Merde.
Je sais
que vous ne pouvez pas m'entendre,
alors je suis sûre
que ça n'a pas d'importance,
mais je vais le dire quand même.
Je ne suis qu'une experte médico-légale.
C'est une façon de dire
que je suis bibliothécaire.
Toute seule,
je ne peux rien faire pour vous aider.
Je voudrais vous remercier
de m'avoir sauvé la vie.
Et j'espère
que vous me pardonnerez.
Agent Maslow !
Le dispositif de repérage.
- Vous avez un signal ?
- Nous quadrillons sa position.
Je veux les forces spéciales internationales
prêtes à intervenir dans cinq minutes.
Enfin.
Tuez-le.
Tranchez-lui la gorge.
Non.
Notre père devrait
en avoir l'honneur.
- Emmenez-le à notre père.
- Apportez-le à notre père.
- Dégagez.
- Dégagez.
Ils l'ont pris il y a 10 minutes.
Il est parti.
Vous êtes des Ozunu.
Vous faites partie de moi
comme je fais partie de vous.
C'est la vérité de vos vies
et ce sera encore vrai
après votre mort.
Mon enfant.
C'est bon de te revoir.
Sais-tu qu'à une époque,
quand je te regardais,
je me sentais très fier.
Aucun enfant ne s'était jamais montré
aussi prometteur.
Tu es le fils
que j'attendais
pour prendre ma place.
Et maintenant,
sais-tu ce que tu as fait ?
À quel point
tu as fait honte à ma famille ?
À quel point
tu m'as blessé ?
Pourquoi l'ai-je fait,
selon vous ?
Enlevez cette chose
de ma vue.
Ce soir,
nous vengeons nos frères et sœurs.
Ce soir,
nous vengeons notre honneur.
Qu'on se souvienne
de sa mort durant des siècles.
La faiblesse contraint à la force.
La trahison engendre le sang.
Tu faiblis,
vieil homme.
Père !
Avancez !
Merde !
- Qu'est-ce qui vous a retenue ?
- Vous saviez que je viendrais ?
Ce n'est pas parce que je dormais
que je n'entendais rien.
Et je vous pardonne.
Mika !
Venez par là.
Vous aviez promis
de rester dans le blindé.
- Je craignais qu'on arrive trop ***.
- Première équipe prête.
- Feu, tirez !
- Allez !
Restez ici.
Vous deux, avec moi !
Viens, petit frère.
Jouons comme autrefois.
À mon tour.
Attention, sur le toit !
Penses-tu toujours à elle ?
Tu te souviens de bruit qu'elle a fait
quand je l'ai tuée ?
Attention au toit !
À trois heures ! J'ai besoin
d'un périmètre solide à gauche !
Tu te souviens
de tout ce que je t'ai appris.
Tu es toujours un Ozunu.
Viens. Demande pardon
à ton père.
Ton cœur est faible.
Raizo !
Toutes ces pertes,
ce gaspillage,
parce que tu es passé
avant ta famille.
Ce n'est pas ma famille.
Tu n'es pas mon père.
Et la respiration que je prendrai
quand je t'aurai tué
sera la première de ma vie.
- Mika, courez !
- Où est-il ?
Où est-il ?
Allez-vous-en !
Mika !
Non !
La plupart des enfants
sont source de déception
et ne valent pas la peine
d'être éduqués.
Mika.
Mon Dieu, que s'est-il passé ?
Elle m'a sauvé la vie.
Un médecin !
Un médecin !
Elle ira bien.
Son cœur est spécial.
J'ai besoin d'un médecin ici !
- Elle va s'en sortir ?
- Je ne comprends pas.
Elle a un trou en plein cœur, mais...
Mon cœur est de ce côté.
Viens avec moi.
[FRENCH]