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On dit que la magie a disparu
de notre monde il y a longtemps,
et que l'humanité ne peut plus
satisfaire ses désirs
grâce au pouvoir des vux.
Pour ceux qui ont perdu
l'émerveillement de leur cur d'enfant,
voici l'histoire d'un petit garçon
et du vu magique de Noël
qui changea sa vie à jamais.
Tout a commencé en 1985,
dans une ville près de Boston.
C'était la veille de Noël,
et tous les enfants étaient heureux.
C'était le moment spécial de l'année
où les enfants de Boston se rassemblaient
pour donner une raclée aux enfants juifs.
Hé, Greenbaum !
C'est l'anniversaire de Jésus demain,
et tu sais ce que je vais lui offrir ?
Quoi ?
Mon poing dans ton maudit visage !
Pourquoi Jésus voudrait-il ça ?
Attrapez-le !
Mais il y avait un enfant
dont le cur n'était pas rempli de joie.
Le petit John Bennett,
un garçon, comme on en trouve
dans chaque quartier,
qui avait de la difficulté à se faire des amis.
Les gars, est-ce que je peux jouer ?
- Va-t'en, Bennett.
- Dégage, Bennett !
Dégage, Bennett !
Oui, Bennett, disparais.
John souhaitait de tout son cur
avoir un vrai ami
qui serait toujours là pour lui.
Il savait que s'il trouvait un jour cet ami,
jamais il ne le quitterait.
Comme chaque année, Noël arriva enfin.
Les enfants ouvraient leurs cadeaux,
le cur rempli de joie.
Pour le petit John Bennett,
Noël apporta un cadeau
bien spécial cette année-là.
Ouah !
Le père Noël a vu
que tu as été gentil cette année.
Joyeux Noël, John.
Je t'aime !
Il parle !
Je vais t'appeler Teddy.
John s'est tout de suite attaché à Teddy.
Grâce à ce petit ourson,
il sentait qu'il avait enfin un ami
avec qui partager ses plus grands secrets.
Je t'aime !
Je t'aime aussi, Teddy.
Mon souhait serait
que tu puisses me parler pour vrai.
On pourrait alors être les meilleurs amis
du monde pour toujours.
Ce qu'il faut savoir,
c'est que rien n'est plus puissant
qu'un souhait de petit garçon.
Sauf peut-être un hélicoptère Apache.
Un hélicoptère Apache a
des mitraillettes et des missiles,
c'est une arme
incroyablement impressionnante
et une machine de mort absolue.
En fin de compte,
John avait choisi le soir parfait
pour faire son souhait.
Teddy ?
Teddy ?
Teddy ?
Fais-moi un câlin.
Tu es mon meilleur ami, John.
Est-ce que tu viens de parler ?
Ne sois pas si surpris.
C'était ton souhait, non ?
Oui. C'était mon souhait.
Eh bien, me voilà.
Alors, on sera vraiment des meilleurs amis ?
Vraiment.
Pour toujours ?
Ça me semble une excellente idée.
John était le petit garçon
le plus heureux au monde.
Et il avait très hâte
d'annoncer la nouvelle à tout le monde.
On a eu un très beau Noël cette année.
Un des meilleurs.
J'ai bien aimé le cadeau
que tu m'as fait hier soir.
Mon mari grand et musclé
travaille si fort toute l'année.
Tu méritais une petite gâterie de Noël.
C'est plus qu'une petite gâterie.
Tes facettes rendaient ça
encore plus agréable.
Tu vois combien je t'aime.
Sérieusement, c'était une pipe incroyable.
Maman, papa, devinez quoi ?
Mon ourson est vivant !
Vraiment ? Comme c'est fantastique.
Non, maman, il est vraiment vivant. Regarde.
Joyeux Noël, tout le monde.
Bon sang !
Soyons tous des meilleurs amis.
Mon Dieu.
John, éloigne-toi de ce truc. Viens ici.
- Papa...
- Viens ici !
Écoute ton père ! Viens !
- Helen, mon arme à feu.
- Papa, non !
C'est une arme à câlins ?
Helen, mon arme, et appelle la police !
Je suis désolé, M. Bennett.
Je ne voulais pas vous effrayer.
Je voulais que John et moi soyons amis.
Papa, j'ai fait un vu hier soir,
et Teddy est devenu vivant.
Mon vu s'est réalisé.
Mon Dieu !
C'est un miracle.
C'est un miracle de Noël.
Tu es comme le petit Jésus.
Bien vite, l'histoire du petit miracle de John
a fait sensation dans tout le pays.
En banlieue de Boston,
une histoire tout à fait incroyable...
L'ourson en peluche d'un petit garçon
a pris vie comme par magie
pour des raisons inconnues.
Regardez ce que Jésus a fait !
Regardez ce que Jésus a fait !
Bien vite, Teddy est devenu
une célébrité à part entière.
Bonjour, Teddy.
C'est... C'est surprenant.
Je pensais que tu étais plus grand.
Je pensais que tu étais plus drôle.
Quelles sont tes émissions préférées ?
J'aime bien Gimme a Break.
Papa. Je veux un ourson.
Hé ! Qu'est-ce que papa t'a acheté
pour ton anniversaire ?
- Un râteau.
- C'est ça.
Un excellent râteau. Un râteau d'anniversaire.
Quand tu nettoieras le terrain,
pas besoin d'utiliser tes mains.
Mais, papa, je veux l'ourson à la télévision.
Donny, la ferme.
Papa fait l'amour à ta nouvelle maman.
- Mais papa ?
- Dans ton hamac !
Tu as déjà regardé cette émission ?
Oui. Quand Leno anime.
Mais malgré la célébrité,
Teddy n'a jamais oublié
son meilleur ami, John.
Le tonnerre ne peut pas
nous toucher, n'est-ce pas ?
Non, on est des amis du tonnerre,
et le tonnerre le sait.
On est en sécurité.
Teddy ?
Oui, John ?
Tu me promets
qu'on sera toujours ensemble ?
Je te le promets.
Des amis du tonnerre pour la vie.
Des amis du tonnerre pour la vie.
C'est une promesse
qu'ils n'ont jamais oubliée, ni l'un ni l'autre.
Alors, où sont John et Teddy aujourd'hui ?
Disons les choses ainsi.
Peu importe à quel point
on fait sensation dans le monde,
qu'on soit Corey Feldman,
Frankie Muniz, Justin Bieber
ou un ourson parlant,
en fin de compte, tout le monde s'en fiche.
ARRESTATION À L'AÉROPORT ! - ANCIENNE
VEDETTE EN POSSESSION DE DROGUE
À L'AFFICHE
STARS WARS LA MENACE FANTÔME
JOHN BENNETT
En couple avec Lori Collins
LORI COLLINS
En couple avec John Bennett
CONNARD
Est-ce que j'ose regarder l'horloge ?
Tout ce que je dis,
c'est que les femmes de Boston
sont plus laides que les femmes d'ailleurs.
Foutaises. Et Lori ? Elle est belle.
Lori vient de la Pennsylvania. Pas de Boston.
Elles ne sont pas si mal.
Le simple fait que tu dises ça
prouve qu'elles sont laides.
Tu as déjà entendu
un orgasme d'une Bostonienne ?
Oh oui ! Plus fort ! Plus fort !
Bon sang, comme c'était bon !
Maintenant, je vais m'empiffrer de gâteau !
Bon sang, c'est de la merde.
Ça ne me fait même pas planer.
Je dois parler à mon revendeur.
Ça fonctionne pour moi.
C'est nul. Je vais lui parler.
Tu ne devrais pas
aller te plaindre à un revendeur.
Je connais ce gars depuis longtemps.
Depuis le 11 septembre.
Tu t'en souviens ?
J'étais sous le choc. Je devais me droguer.
- Il est 9 h 30 ?
- Oui.
Merde, je dois aller travailler !
Je ne pense pas pouvoir conduire !
Ça va, je vais te conduire. Je me sens bien.
Liberty
Location de voitures
- Bordel !
- Merde.
Bon sang !
Johnny, je suis désolé.
La voiture est sortie de nulle part.
C'est grave ?
Merde !
John ! Je peux te parler ?
Merde.
Tu peux y aller. Je me débrouillerai.
Salut, Thomas. Ça va ?
Trou de cul !
C'est ma faute. J'envoyais un tweet.
John, il est presque 10 h.
Pardon, monsieur. Ce n'est pas ma faute.
Qu'est-ce que tu veux dire ?
Je crois que je ne m'attendais pas
à cette question.
John, tu dois seulement ne pas tout gâcher,
et tu obtiendras mon poste le mois prochain.
Tu seras le nouveau gérant.
Ne gâche pas tout.
- Je comprends.
- Bien.
Content de l'entendre.
Parce que dans un mois,
tu pourrais avoir ma vie.
Un gérant de succursale
qui gagne 38 000 $ par année
et qui connaît personnellement Tom Skerritt.
Pas mal, non ?
En effet.
Voici un truc
que je n'aime pas montrer aux gens,
car je ne veux pas
qu'ils me traitent différemment.
Boum. C'est Skerritt et moi.
Ouah !
Tu peux le dire.
Je ferai une retenue sur ta paye
pour la voiture et pour ton retard.
Essaie d'être
un peu plus responsable demain.
Oui, monsieur, je vous le promets.
Je ne vous décevrai pas, Goose.
Pardon ?
Top Gun.
Et alors ?
Tom Skerritt.
Je le sais, ça.
Je ne le vois plus comme un acteur.
C'est juste un gars.
On a installé ma porte de garage
il y a deux mois.
Il m'a aidé.
Tu as déjà fait ça avec Tom Skerritt ?
- Non.
- Non.
Tu as déjà joué au mini-golf
avec sa femme et son enfant ?
Non, jamais.
Tu as déjà regardé une partie des Bulls
à Chicago avec Tom Skerritt ?
- Non.
- Non.
Pas du tout.
Liberty, voie rapide, Skerritt, John.
Merci, monsieur.
Voici les clés, le contrat de location
et une carte gratuite de Boston.
Merci d'avoir choisi Liberty.
Conduisez prudemment.
- Merci.
- Merci beaucoup.
Tu t'es fait prendre, il paraît.
Guy, tu as une mine terrible.
Que t'est-il arrivé ?
Je me suis vraiment défoncé hier soir.
J'ai envoyé un message texte à 3 h 15
où je demandais qu'on me casse la gueule.
À 4 h 30, j'ai écrit à la même personne
pour la remercier.
- Et tu as tout oublié ?
- Oui, comme la dernière fois.
Ça semble un peu ***, non ?
Je ne sais pas. Peut-être, oui.
Tu fais partie
d'une sous-culture de combats gais ?
Comme un club de combats entre gais ?
Je ne sais pas. J'aime les filles.
Je ne me souviens de rien. J'étais défoncé.
Je suis peut-être ***.
Tu veux bien me couvrir ?
Je vais aller m'étendre aux toilettes.
Salut, les gars. Comment ça va ?
Quoi de neuf, Alix ? Et le club, hier ?
Le connard de portier
ne m'a pas laissé entrer.
J'ai rencontré
des gens dans la file.
C'est bien, j'imagine.
Vous connaissez un bon restaurant,
du genre où il y a
des gommes gratuites aux toilettes ?
Pourquoi ?
Ça fera quatre ans demain avec Lori.
Je veux l'emmener dans un bel endroit.
Félicitations, John.
Vous sortez ensemble depuis quatre ans ?
Ma plus longue relation a duré six mois.
Puis, elle a pété au lit.
Je suis parti en courant
avant qu'elle ne se réveille.
Tu n'es pas très tolérant, n'est-ce pas ?
- Lori a déjà pété devant toi ?
- Oui.
- Vraiment ?
- Oui, souvent.
- Tu es italien ?
- Non.
Pourquoi ?
Oublie ça. Emmène-la chez Benihana.
John, tu ne crois pas qu'après quatre ans,
elle aimerait quelque chose
de plus qu'un souper ?
Comme quoi ?
À sa place, je m'attendrais
à une demande en mariage.
Non, personne ne s'attend
à une demande en mariage.
Le mariage n'est pas...
L'amour ne suffit-il pas ? Moi, je dis que oui.
Mets-lui une bague dans le cul,
elle pourra péter dessus.
Tellement mauvais, mais tellement bon.
Oui. C'est une étude des contrastes.
J'adore cette partie-là.
Il est pour nous tous !
À la défense de nous tous !
Il sauvera de sa main puissante
Chaque homme, femme et enfant
Avec un éclair puissant !
Oui. Bon sang. Flash ! Mon Dieu.
Au fait, il ne faut pas oublier
qu'on doit établir un plan
pour la partie des Bruins demain.
Non, je ne peux pas. J'emmène Lori souper.
Pourquoi ?
Ça va faire quatre ans qu'on est ensemble.
Bordel. Génial.
Laisse-moi te poser une question.
Tu crois qu'elle s'attend
à quelque chose de gros ?
Comme quoi, de l'*** ?
Non, comme un maudit anneau en or
sur son doigt.
Bordel, non !
Ça fait seulement quatre ans, Johnny.
Toi et moi sommes ensemble depuis 27 ans.
Elle est où, ma bague, trou de cul ?
- Où est-elle, salaud ?
- Arrête !
Mets-moi une bague au doigt !
Bon, ça suffit !
Je dis ça comme ça.
Tu crois qu'elle s'attend
à ce que je la demande en mariage ?
Non, je ne crois pas.
Et ce n'est pas le bon moment.
C'est une mauvaise idée.
Tu as vu l'économie.
Il y a la bulle du crédit, la Cour suprême.
Regarde Haïti.
Oui, je n'avais pas pensé à ça.
Oui, c'est un facteur.
Qui êtes-vous ?
Flash Gordon.
Quart-arrière, Jets de New York.
C'est le rêve américain, juste là.
Un joueur professionnel de la LNF
est appelé à sauver le monde.
- Tom Brady pourrait le faire.
- Tom Brady !
- Salut.
- Salut, ma belle.
Salut, Lori.
- Salut.
- Salut.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Des burgers de dinde.
Des burgers de dinde.
On reçoit des homosexuels pour souper ?
Seulement vous deux, les homos.
Tu as reformulé ma blague, mais...
- Et le travail ?
- C'était bien.
Comment va ton connard de patron ?
Rex est bien.
Il m'a seulement draguée
une fois aujourd'hui.
Johnny, tu veux une bière ?
Quelques Charles Broue-kowskis ?
Des Broue-stoyevskis ?
Peut-être une Mike Broue-gaslowski ?
- Ou bien une Teddy Broue-ski ?
- Elle est bonne.
J'aimerais bien avoir
une Martina Navrati-broue-ski.
- Non, ça ne marche pas.
- Ne gâche pas tout.
- Foutaises ! Ça marche.
- Non.
- Oui.
- Ça ne marche pas.
Le nom doit déjà contenir "ski".
Tu as seulement ajouté "broue-ski"
à la fin de son nom.
Je pensais qu'on disait des noms étranges.
Non, il faut que ça se termine en "ski".
Sinon, où est le défi ?
Si le mot ne se termine pas en "ski",
on n'est que des idiots
qui disent n'importe quoi.
Salut.
- On a trouvé les randonneurs disparus.
- Vraiment ?
- Oui.
- Que s'est-il passé ?
Ils ont été séparés.
Un d'eux a eu la jambe coincée
sous une roche pendant cinq jours.
Si ta jambe était coincée sous une roche,
je la rongerais pour te libérer.
- Tu le ferais ?
- Bien sûr.
Ce n'est pas du cannibalisme ?
Non, sauf si tu l'avales.
Oui, non !
Ne t'en fais pas, je n'avale pas.
Ce n'est pas ce que j'ai entendu dire.
C'est faux. Je suis une fille
qui a de la classe, bordel.
Oui.
Ça se voit.
En parlant de classe,
Ciao Bella est un restaurant
vraiment dispendieux.
On peut aller ailleurs demain.
Je m'en fiche, tant qu'on est ensemble.
Tu es sérieuse ?
Non, non.
On est ensemble depuis quatre ans.
Je t'emmène au meilleur endroit en ville.
Je me suis fait de la place pour ça.
Je sais exactement
ce que je vais commander.
Tu es dégoûtant.
Et je t'aime.
- Moi aussi.
- Et tu es vilaine.
Tu as envie d'être vilaine ?
Tu es une vilaine fille.
Espèce de salaud d'enculé !
Je ne comprends pas.
Tu as encore peur du tonnerre
à trente-cinq ans.
C'est faux !
- Des amis du tonnerre, pas vrai, John ?
- Oui.
- Chantons la chanson du tonnerre.
- D'accord.
Quand on entend le tonnerre
Pas besoin d'avoir peur
Prends la main de ton ami
Et dis ces mots magiques
Va chier, le tonnerre
Tu peux me sucer la queue
Tu ne m'auras pas, maudit tonnerre
Tu n'es qu'un pet de Dieu
Lori, tu peux mettre l'alarme pour 11 h ?
J'ai plein de trucs à faire demain.
Bonjour, Lori.
Bonjour.
- Allez.
- Ça va, ma belle ?
Tu as l'air un peu distraite.
Je vais bien.
Je n'ai pas déjeuné, le garage était plein
et le tonnerre empêche mon copain de dormir
s'il n'a pas son ourson.
J'ignore pourquoi tu restes avec lui.
Il a 35 ans et il travaille
pour un service de location de voitures.
Ce n'est pas important, ça.
Je me fiche de ça.
Je l'aimerais même s'il était concierge.
Il a un grand cur, et on rit beaucoup.
Et c'est le gars le plus séduisant de Boston.
J'aimerais juste qu'il prenne sa vie en main.
Notre vie. Mais il ne peut pas.
Et c'est à cause de cet ourson.
Donne-lui un ultimatum.
C'est l'ourson ou toi.
Je ne peux pas faire ça. Il serait dévasté.
Et s'il choisissait Ted ?
Salut.
Pardon d'interrompre votre discussion
de filles au sujet de Channing Tatum.
Lori, je dois te voir dans mon bureau.
Rex, j'ai beaucoup de travail...
C'est au sujet du travail, crois-moi.
Génial.
- Bonne chance.
- Merci.
C'est un vrai trou de cul.
Il est déchaîné. Un vrai dévergondé.
Cent dollars qu'il lui montre
la photo de l'équipe de natation.
Regarde ça.
C'est moi dans l'équipe de natation
au secondaire.
On a écrasé la compétition cette année-là.
Si tu regardes bien,
tu verras les lignes de ma racine.
Tu as dit que c'était au sujet du travail.
Lori, pourquoi tu ne m'aimes pas ?
Je suis riche et beau, mon père est le patron.
J'ai un copain. Je te l'ai déjà dit.
Oui, le gars avec l'ourson.
Je te parle d'une relation mature, Lori.
Si on était ensemble,
nos bébés seraient magnifiques.
Avec mes gènes caucasiens de haut niveau
et tes magnifiques gènes bronzés...
Tu es balte ? Tchèque ?
Au revoir, Rex.
- Bon, tu es congédiée.
- Non, pas du tout.
C'était parfait.
Vous voulez les restants pour emporter ?
Non, ça va. Merci.
En fait, pourriez-vous m'emballer ça ?
- Je veux effrayer quelqu'un.
- Bien sûr.
- Tu as quoi, cinq ans ?
- Oui.
Mais je lis aussi bien qu'un enfant de six ans.
Monsieur, madame, votre dessert.
Et du champagne.
Du Cristal.
C'est une soirée spéciale.
On est ensemble depuis quatre ans.
Tous ces Noirs riches
ne peuvent pas avoir tort.
On ne dirait pas que ça fait quatre ans.
Non, en effet.
Tu n'étais pas à ta place
sur ce plancher de danse,
mais je suis contente que tu y étais.
Cette chanson est géniale.
Oui. Chris Brown
ne manque jamais son coup.
Tu bouges vraiment bien.
Ça te plaît ? Regarde ça.
Mon Dieu !
Ça va ?
Je suis tellement désolé.
Non, ça va.
Je ne t'avais pas vue. C'était un accident.
Tu t'es fait mal à la tête ?
Oui, ma tête est douloureuse.
Attends, je vais chercher de la glace.
Pardon. Ça fait mal ?
Non. Ça va.
Voici un test
pour voir combien tu tiens à moi.
Tu te souviens de la soirée après le club ?
On est allés manger des ufs
et des gaufres jusqu'à 5 h du matin.
On a regardé un film sur la télé du restaurant.
Quel était ce film ?
Octopussy.
Bébé ! Tu mérites une étoile dorée.
Et au fait, je ne dansais pas si mal que ça.
- Tu dansais très mal.
- Je bouge bien.
Comme ceux qui ont le Parkinson.
Mes souvenirs sont différents.
Quels sont tes souvenirs ?
D'accord, peu importe.
- Hé !
- Oui ?
Aux quatre prochaines années.
- D'accord.
- Tu me rends heureux.
On avait dit pas de cadeaux, mais...
On n'a jamais dit ça.
Je t'ai acheté quelque chose,
en désobéissant à la règle.
On n'a jamais eu cette règle.
Lori, je voulais te donner ça
depuis longtemps.
John...
C'est celles que tu voulais, non ?
Celles du magasin.
Oui.
Tu sais, Lori, un jour,
il y aura une bague là-dedans.
Mais je veux t'offrir
quelque chose de vraiment spécial.
Et je n'ai pas d'argent en ce moment.
Bon, je dis ça parce que je t'aime.
Tu n'auras jamais de carrière
si tu perds ton temps avec Ted.
Bon, c'est reparti.
Bébé, demande à Ted de partir
pour qu'on puisse vivre notre vie.
Lori, c'est mon meilleur ami
depuis que j'ai huit ans.
Je n'étais pas un enfant populaire.
Tu dois comprendre
que je n'avais aucun ami avant son arrivée.
Il est la seule chose
qui m'a donné confiance en moi.
J'aurais pu finir comme le gars asiatique
de Virginia Tech sans lui.
Je ne suis pas heureux
à l'idée de lui dire de partir.
C'est bien de savoir
qu'un ourson est la seule chose
qui t'a empêché de tuer d'autres élèves.
Mais tu n'as plus huit ans. Tu as 35 ans.
Au cas où tu n'aurais pas remarqué,
il n'est plus ton seul ami.
On peut en parler une autre fois
et profiter de notre souper ?
Merde, attends une seconde.
Mon téléphone est tombé sous le siège.
Tu peux m'appeler ?
Oui.
C'est la sonnerie de mon numéro ?
Oui.
Qu'est-ce que c'est ? Ça sonne négatif.
Non, ça vient de Les Pages de notre amour.
Ça ne sera pas facile.
On se rejoint en haut ?
Oui, j'arrive tout de suite.
Lori, tu es rentrée tôt.
Mais qu'est-ce qui se passe ?
Les filles et moi, on regardait Jack et Jill.
Adam Sandler joue un gars et sa sur.
C'est horrible.
C'est pénible à regarder.
Mais ce sont des putes, alors ça va.
Quel désordre, ici. Qui sont ces filles ?
Où sont mes manières ?
Lori, voici Angelique, Heavenly,
Cherene et Sauvignon Blanc.
Je vous aime, les filles.
Quelque part, il y a quatre mauvais pères
que j'aimerais remercier pour cette soirée.
Qu'est-ce que c'est que ça ?
Quoi donc ?
Il y a...
... de la merde sur mon plancher.
Dans le coin, il y a de la merde !
Mon Dieu ! Tu sais quoi ?
C'est sans doute ce que faisait Dierdre.
Elle est restée accroupie
dans le coin pendant un moment.
Je croyais qu'elle parlait au téléphone.
Il y a de la merde sur mon plancher !
Oui. Elle est inconsciente
dans la salle de bain.
Elle semblait un peu défoncée.
Mais on a résolu le mystère.
Elle était en train de chier.
Bordel de merde !
Qui vit ici ? Je viens voir celui qui vit ici.
Tu me dois de l'argent.
Voici mon ami, Johnny.
Pas le homard, le gars derrière.
J'ai trouvé mon téléphone.
Qu'est-ce qui se passe ?
C'est de la merde ?
Il y a des poissons vraiment étranges ici.
Regarde celui-là.
Un Anglais blanc protestant.
"J'ai épousé la mauvaise femme.
Maintenant, je le regrette."
Regarde celui-là.
"Je suis allé à New York en 1981.
Je ne me sentais pas en sécurité."
Ted, tu dois déménager.
Quoi ?
Il le faut.
Qu'est-ce que j'ai fait ?
Mon couple est dans une situation précaire.
Lori et moi avons besoin d'espace.
Et une pute a chié dans notre appartement.
- Bon sang !
- Quoi ?
C'est tellement dégoûtant !
Je ne veux pas le savoir ! Tu l'as ?
- Non !
- Tu me le diras quand ce sera fait.
Bon sang, j'en ai sur le doigt !
Non ! Tu ne cuisineras
plus jamais avec cette main !
- Mon Dieu !
- Cuisine de la main gauche.
Je n'ai jamais vu un truc aussi dégoûtant !
Non ! Éloigne ça de moi !
Écoute, la soirée a été dure pour nous tous.
Ted, tu es important pour moi,
tout comme Lori.
J'essaie juste de vous garder
dans ma vie tous les deux.
Elle te force à faire ça, n'est-ce pas ?
Oui.
Mais on peut quand même se voir.
On se verra tout le temps.
Et les amis du tonnerre pour la vie ?
Je sais. Mais j'ignore quoi faire.
Je sais que c'est nul,
mais je risque de la perdre.
Et je l'aime, Ted.
Je sais, Johnny.
Je vais t'aider à bâtir ta vie, je te le promets.
Je sais. Et on se verra tout le temps ?
Tout le temps.
Merde. Allez, approche.
Allez, salaud.
Je t'aime !
Bordel. Merde, désolé, c'est le truc...
- Le vieux...
- Oui.
- Je ne suis pas ***.
- Je sais.
Et toi non plus, alors tout va bien.
Il faut te trouver du travail.
J'ai l'air idiot.
Pas du tout. Tu as l'air soigné.
Non. J'ai l'air du comptable de Snuggle.
Allons, ce n'est pas si mal.
Je suis ce qu'on donne à un enfant
qui apprend la mort de sa grand-mère.
Je sais que c'est chiant, d'accord ?
Mais il te faut de l'argent
pour payer un appart.
Je ne veux pas travailler à l'épicerie.
Mais tu n'as aucune habileté.
Je ferais un très bon avocat.
Il te faudrait un diplôme
d'une école de droit.
Non. Je suis un cas spécial.
Je suis un ourson qui parle, bon sang.
Ils peuvent faire une exception.
Ils me trouveront génial
et ils me donneront un travail.
Je vais les faire rire au bureau.
Puis, ils verront
que je suis un excellent avocat.
Et ils devront me donner
le dossier Anderson.
Obtiens cet emploi,
et on célébrera après, d'accord ?
Et si je ne l'obtiens pas,
on va quand même fumer ?
Probablement, oui.
D'accord. Merci pour le discours, entraîneur.
Vas-y, tu es capable.
Je ferai de mon mieux
pour obtenir cet emploi dont je rêve.
Vous croyez avoir ce qu'il faut ?
Non, mais j'ai le goût de la chatte
de votre femme dans ma bouche.
Personne ne m'a jamais parlé ainsi.
C'est parce tout le monde est occupé
à manger la chatte de votre femme.
Je vous embauche.
Merde.
Je suis une ancienne vedette
qui travaille au salaire minimum.
Comme les acteurs de Diff'rent Strokes.
Toute la journée, chaque jour. C'est horrible.
Ceux qui vivent encore
doivent être dépressifs.
Allons. Ce n'est pas si mal.
J'ai un travail de merde et je suis satisfait.
Pardon.
Désolé de vous déranger,
mais mon fils et moi,
on admirait votre ourson.
- Merci.
- Merci.
Je m'appelle Donny, et voici Robert.
Je dois dire que je te connais
depuis que je suis jeune.
Je me rappelle t'avoir vu
à l'émission de Carson.
Tu étais génial.
Oui, c'était une entrevue étrange.
Ed me prenait pour un extraterrestre
et marmonnait des trucs antisémites.
Comme si les extraterrestres étaient juifs.
Vous avez déjà pensé à vendre l'ourson ?
- Quoi ?
- Pardon ?
Je le veux, ce truc.
Je ne suis pas un truc, mon ami.
Pardon, mais mon ourson n'est pas à vendre.
Je l'ai depuis que je suis jeune.
Il est vraiment spécial pour moi.
Tiens-toi droit quand tu me parles.
Qu'est-ce qui lui prend, bordel ?
Pardon, mais il ne faut pas jurer
devant les enfants.
On est très intéressés par l'ourson.
Si vous voulez conclure un accord,
voici mon adresse et mon numéro.
Appelez-moi n'importe quand.
Bien sûr.
Je garde ça
dans ma poche de trucs importants.
D'accord ?
- D'accord.
- À la prochaine.
- Viens, Robert.
- Prenez soin de vous.
Bon sang.
Tu imagines ce que ce petit con me ferait ?
Je crois qu'il t'emmènerait au sous-sol
et arracherait tes membres
en chantant une comptine effrayante.
Mes six pennies
Mes chers six pennies
Arrête. Ça suffit.
J'adore mes pennies
Plus que ma vie
Arrête ! Merde ! Pourquoi tu fais ça ?
Maintenant, cette idée est réelle.
Allons. Détends-toi.
Allons trouver
un meilleur endroit pour se geler.
Je suppose qu'on y est, non ?
Oui, je suppose.
Ta première nuit seul.
Oui, ma première nuit
dans mon superbe appartement.
Ce sera bien avec des meubles.
Le gars dit
qu'il n'y a presque pas eu de meurtres ici.
C'est bien.
Donc, si tu as besoin de quoi que ce soit...
Je sais.
Ne t'en fais pas, Johnny, tout ira bien.
Je le sais bien.
Bon.
Hé !
Hé !
- Salut.
- Salut.
Je voulais juste te remercier.
Je sais que ce n'était pas facile
au sujet de Ted.
Mais je veux que tu saches que je t'aime.
Je crois que c'est un nouveau début
pour notre relation.
Je ferais tout pour toi.
Je suis maintenant
le nouveau John Bennett adulte,
alors tu ferais mieux de t'habituer à lui.
Vraiment ?
Eh bien,
je pars pour le travail
seulement dans 20 minutes.
C'est parfait.
Parce qu'il ne m'en faudra qu'une seule.
Tu sais ce que je préfère chez toi ?
Même après quatre ans,
tu réussis toujours à me surprendre.
Changer une partie si importante de ta vie
pour rendre ta copine heureuse...
La plupart des gars ne feraient pas ça.
La plupart des gars n'ont pas toi
comme motivation.
Je sais que je ne suis pas
un ourson qui parle,
mais tu n'as pas eu besoin
de faire un vu pour m'avoir.
Comment le sais-tu ?
C'est l'arme de Flash Gordon,
ou bien tu es content de me voir ?
Voilà.
Merci, revenez nous voir.
On a plein de trucs à vendre.
- Ellen.
- Quoi ?
C'est qui, là-bas ?
La nouvelle. J'ignore son nom.
Elle a l'air mignonne.
Oui, très mignonne.
Tu sais ce que j'aimerais lui faire ?
Ce que j'appelle un Fozzie Coquin.
Bon, on a atteint la limite.
Liberty
Location de voitures
Alors, comment ça se passe ?
Ça va. Je m'habitue aux choses.
Tout va bien aller.
J'ai vécu ça avec mon ancien copain,
moi aussi.
- Vraiment ?
- Oui.
On a été ensemble pendant huit mois,
et je l'aimais vraiment.
Puis, on l'a renvoyé en Iran,
alors je sais ce que tu vis.
Oui. On a tous les deux perdu
un petit ami poilu.
En effet.
- Salut, Ted.
- Johnny, tu fais quoi ?
Tu veux venir fumer avec moi ?
Je pourrais passer après le travail.
Oublie ça. J'ai changé d'horaire,
donc je travaille ce soir.
Allons, je m'ennuie à mourir.
Viens faire un petit tour.
Je ne peux pas quitter le travail.
J'essaie de devenir un adulte,
pour le bien de Lori.
John, cinq minutes, et je te fous à la porte.
Viens faire un tour. J'ai Cheers en DVD.
Le gars du magasin m'a dit
qu'ils se rabaissent tous entre eux
dans les entrevues.
Seulement cinq minutes ?
Oui, cinq minutes, et je vais te mettre dehors.
J'ai tellement de travail à faire, c'est fou.
Qu'est-ce que je dis à Thomas ?
Dis-lui que tu te sens mal.
Je dois sortir quelques minutes.
Lori a voulu empêcher
une bagarre de chiens. Elle est blessée.
Mon Dieu !
Elle est comme ça.
Elle veut toujours aider.
Je suppose
qu'un des chiens lui a mordu le bras
et n'a pas lâché jusqu'à ce que le pompier
lui rentre un doigt dans le cul.
Bon sang.
Elle est assez secouée.
Dans le cul du chien, pas vrai ?
Oui, pas celui du pompier.
Je pensais que le pompier
s'était mis un doigt au cul.
Non, un pompier ne ferait pas ça.
Va t'occuper d'elle. Tiens-moi au courant.
- Merci.
- Allez.
S'il y avait de la cocaïne sur le plateau ?
Quelle est la meilleure façon
de répondre à ça ?
Y a-t-il des queues dans un *** *** ?
Oui. Il y avait de la cocaïne sur le plateau,
mais c'était les années 80.
J'étais le roi des années 80.
J'étais Ted Danson, bon sang.
Encore plus important,
j'étais Sam "Mayday" Malone, bon sang.
Quelle était l'autre question ?
Si j'étais populaire ?
Y a-t-il des queues dans un *** *** ?
Oui. On m'adorait.
Il est exactement celui qu'on veut qu'il soit.
C'est un homme
qu'on peut tous prendre comme modèle.
*** Harrelson a
le plus petit pénis que j'ai vu.
C'est pour ça que je regarde ces trucs.
C'est des trucs en coulisses
dont on ne se doute pas.
Essaie ça.
J'ai dit à mon revendeur
d'améliorer son produit.
Qu'est-ce que c'est ?
On appelle ça du "viol d'esprit".
C'est assez doux.
Ça ne semble pas très doux.
Il n'avait que trois autres variétés.
"Panique de gorille",
"ils arrivent" et "c'est permanent".
Allez, allume-le.
Voilà. C'est ça.
C'est bien. Pas mal, non ?
- Oui.
- Tu peux être fier.
Cet endroit est super.
Merci, tout vient de chez IKEA.
Ça m'a coûté 47 $ pour tout ça.
- Super.
- Oui.
Et les voisins ?
Il y a une famille asiatique qui habite à côté,
mais ils n'ont pas de gong, alors ça va.
- Quelle chance.
- Oui.
- Et le travail ?
- C'est pourri.
- Et toi ?
- Ce n'est pas si mal.
J'ai rencontré une caissière.
- C'est super !
- Oui.
On devrait faire des sorties de couple.
Toi, moi, Lori et quel est son nom ?
Un nom de Blanche pauvre. Devine.
- Mandy ?
- Non.
- Marilyn ?
- Non.
- Britney ? Tiffany ?
- Non. Non.
- Candice ?
- Non.
Ne me fais pas chier. Je m'y connais !
- Je te fais chier, moi ?
- Bon, encore.
Je lance des noms
et quand je l'ai trouvé, tu cries.
- Je te le dis.
- Compris ?
Brandi, Heather, Channing,
Breanna, Amber, Sabrina, Melody,
Dakota, Sierra, Bambi, Crystal,
Samantha, Autumn, Ruby, Taylor, Tara, Tami,
Lauren, Charlene, Chantal,
Courtney, Misty, Jenny, Krista,
Mindy, Noelle, Shelby,
Trina, Reba, Cassandra,
Nikki, Kelsey, Shawna,
Jolene, Earline, Claudine,
Savannah, Kasey, Dolly, Kendra,
Carla, Chloe, Devon, Emmylou.
- Becky, merde ?
- Non.
Attends, c'est un nom
qui se termine par "Lynn" ?
- Oui.
- Je vais t'avoir, fils de pute.
Je vais t'avoir. D'accord.
- Brandi-Lynn, Heather-Lynn...
- Tami-Lynn.
Merde !
Bordel !
Hé ! Vous pouvez ouvrir une autre caisse ?
Il y a un millier de personnes ici.
Il devrait y avoir trois caisses.
Bon sang.
Mets ton doigt
dans la boucle de mon étiquette.
Vous avez couché avec une collègue
sur le dessus du produit
que nous vendons aux gens.
Je l'ai baisée avec un panais
la semaine dernière,
puis j'ai vendu le panais
à une famille avec quatre enfants.
Ça a pris de l'audace. On a besoin d'audace.
Je vous donne une promotion.
Vous avez beaucoup de problèmes,
n'est-ce pas ?
FERMÉ
Allez, Kareem !
Tu es nul, Kareem.
Allô ?
Salut, Ted.
Salut, mon ami. Comment ça va ?
Tu es seul ?
Non, pas du tout.
On n'est jamais seul
quand on est avec le Christ.
Alors, je ne suis pas seul.
Oui. Moi aussi.
Robert et moi,
on pourrait te donner un bon foyer.
Je suis heureux où je suis.
J'ai un nouvel appartement miteux...
Je peux t'offrir 6 000 $
en obligations de chemin de fer.
Comme je viens à peine
de terminer mon service dans la guerre civile,
ça me semble très intéressant.
Attends, désolé.
Ça s'est passé il y a 150 ans,
et je n'en ai rien à foutre.
D'accord.
Viens, Teddy, on va être en retard
pour le souper entre amis.
J'arrive tout de suite, bébé.
Comme tu vois, je suis déjà très occupé.
Je vais donc devoir refuser.
Je peux avoir un câlin ?
Non.
- Oui.
- Non, non.
Et ça me brise le cur,
car j'aime rendre les gens heureux.
Oui.
Merci de m'avoir donné la chair de poule.
- Que Jésus soit avec toi.
- D'accord.
Et le Christ aussi.
C'était qui, ce gars ?
C'était Sinead O'Connor.
Elle n'est plus très jolie.
Tu vois. J'étais vraiment fâchée,
car mon amie Danielle et moi,
on devait aller faire du parachute.
Mais elle est tombée enceinte d'un connard,
alors on ne pouvait plus.
J'étais tellement fâchée.
Mais elle a fait une fausse couche,
alors on a fini par y aller.
C'était terrifiant,
mais c'était tellement amusant.
On dirait que tout s'est bien terminé.
Je sais ! On dirait
que Dieu voulait que je saute en parachute.
Seigneur.
Ou le Seigneur. Lui aussi.
Oui.
C'est génial, ce souper à quatre.
Ça fait longtemps qu'on en parle.
Lori, comment vas-tu ?
Je ne t'ai pas vue depuis une éternité.
Je vais bien.
L'entreprise fête son 20e anniversaire
la semaine prochaine.
C'est quelque chose.
Lori est vice-présidente d'une firme de RP.
Ce n'est pas si impressionnant.
L'entreprise va avoir 20 ans ?
Tu peux la baiser, mais pas la faire boire.
N'est-ce pas ? Oui, elle l'a comprise.
Elle aime mon humour.
Rex organise une fête,
mais je suis surprise
que John ne te l'aie pas dit.
Après tout, vous vous êtes vus
chaque jour depuis ton départ.
C'est drôle, car dès qu'on se voit,
Johnny et moi,
la première chose qu'on se demande,
c'est ce qui se passe avec toi.
C'est drôle, il a dû oublier de le mentionner.
Oui, on parle tout le temps de toi.
Oui, l'autre jour, je disais
que les cheveux de Lori étaient superbes.
Ils sont toujours magnifiques !
J'ai toujours envie de les brosser.
Pas vrai, Johnny ? J'ai dit ça.
Alors, Tami-Lynn,
parle-nous donc un peu de toi.
D'où viens-tu ?
C'est toujours génial
de rencontrer les copines de Ted.
Comment ça, "les copines" ?
Il en a eu beaucoup ?
Non, elle ne voulait pas dire ça.
Pas vrai, Lori ?
- Tu ne voulais pas dire ça.
- Non.
Je voulais dire que Ted est séduisant,
alors je suis toujours contente
de rencontrer la fille qui réussit à l'avoir.
- Tu me traites de pute ?
- Quoi ?
Mêle-toi de tes affaires, d'accord ?
Que se passe-t-il ?
C'est un souper entre amis.
- La soirée allait bien.
- Ne me parle pas comme ça.
Je t'ai posé une question.
Tu es vraiment une maudite snob.
Tu te penses géniale
parce que tu as un travail important.
Doucement. On se calme, Lori.
Moi ? Ce n'est pas ma faute
si elle ne comprend rien.
Va chier !
Parce que tu es une femme d'affaires,
tout le monde devrait te lécher le cul ?
D'accord. Tami, viens, ma chérie.
Allons-nous-en.
Allons chez moi
boire du Quik aux fraises avec ***.
Tu sais quoi ? Tu peux te mettre
ton trou de cul dans le cul.
Tu as de la chance que je porte
mes beaux vêtements, salope.
Sinon, je te casserais la gueule.
Tu sais quoi ? J'ai déjà accouché, salope.
Je pourrais te casser la gueule.
Et ne viens jamais près de Quincy, compris ?
- Allez, viens.
- Jamais !
Tu as un bébé ? Il est vivant ?
Quelle pétasse.
Je dé*** ce mot !
- Quoi ?
- Ce mot-là.
C'est tellement offensant,
on dirait une épée électrique.
Pourquoi as-tu dit ça ?
Tu n'as même pas pris ma défense.
J'essaie de trouver un équilibre.
Je veux être juste envers chacun.
Tu es un peu plus juste envers lui.
Allons.
Ton patron m'a appelée ce matin
pour savoir comment allait mon bras.
En raison de la bagarre de chiens
que j'ai essayé d'empêcher.
Si je devais deviner,
je dirais que tu as inventé une excuse bidon
pour aller chez Ted.
J'ai raison ?
J'ai fait de toi une héroïne.
On a demandé à Ted de s'en aller
afin de se donner une chance sans lui.
Mais ça ne marchera pas
si tu quittes le travail
pour te geler avec ton ourson.
Tu as raison.
Je prends trop de drogue. Je le sais.
Je me tiens trop avec Ted. Je sais ça, aussi.
Donne-moi une autre chance.
Je vais tout arranger.
John, il me faut un homme.
Pas un garçon avec un ourson.
D'accord. Je suis un homme.
Me voilà, droit devant toi.
Regarde ces pectoraux d'homme.
Regarde les poils au-dessus de ma lèvre.
Je viens de péter. C'était un pet d'homme.
D'accord, John.
Mais crois-moi, c'est ta dernière chance.
Fais-moi confiance. Je t'aime.
D'accord, je t'aime.
Je t'aime tellement. Tu ne le regretteras pas.
Tu as vraiment pété ?
Oui, mais j'ai chassé l'odeur avec ma main.
Je me demande qui le sentira le premier.
Je lui ai répété un million de fois
que ces données ne fonctionnaient pas.
Qui a fait ça ?
Bon sang ! Je suis en réunion d'affaires !
Bon, c'est parti.
Je suis contente que tu sois venu.
- Moi aussi.
- Oui ?
Puis-je casser la gueule de ton patron ?
Ça ne nuira pas
à ton environnement de travail ?
Sois gentil.
Pour toi, d'accord.
- Merci.
- Tout ce que tu voudras.
La voici. Je pensais que tu ne viendrais pas.
Ça va, le morveux ?
Où est ton lapin en peluche ?
C'est un ourson.
Compris. Mon Dieu !
Cette maison est immense !
Je sais. Ne vous perdez pas. Entrez.
Ouah ! Voici les filles.
Regardez-vous. Vous êtes superbes.
Un peu trop de maquillage, mais ça va.
- Merci, Rex.
- Merci.
- Vous connaissez Lori et Jim ?
- John.
- Vous connaissez John.
- Salut.
John et moi pouvons aller chercher
quelques verres au bar ?
Bien sûr.
Génial, on revient tout de suite. Allez, viens.
C'est un vieux chandail ?
Cette maison est incroyable.
- Tu n'es jamais venue ici ?
- Que veux-tu dire ?
Quand Rex et toi étiez...
Non. C'était au travail.
Vous avez fait ça au bureau ?
- Oui.
- Où ça ?
Dans les toilettes des hommes.
Mon Dieu.
Pourquoi ? Pourquoi as-tu couché avec lui ?
Ici.
Pardon.
C'était dans la cabine pour handicapés.
C'est mieux qu'une cabine ordinaire.
C'est le bâton autographié de Wade Boggs.
J'ai à peine misé plus que Phil Donahue
pour cette enchère.
Génial.
Oui, en effet.
Ces gants de boxe ont été portés
par Joe Louis à son premier combat.
Ça, c'est de l'art. Tu comprends ?
Voici les lunettes de John Lennon.
Ça vaut un million de dollars.
C'est Tom Skerritt et moi.
Regarde ça.
Le testicule de Lance Armstrong.
Il a été congelé et recouvert de bronze.
Quand ma vie devient difficile et déprimante,
je viens ici et je le regarde.
Ça me rappelle
que les choses ne vont pas si mal.
Parfois, on a envie d'une noix.
Parfois, non.
Alors, Johnny Quest.
Comment ça va entre Lori et toi ?
Ça va à merveille.
C'est génial. Génial.
Lori détesterait que je te dise ça,
mais elle m'a dit comment tu étais au bureau.
D'un gentleman à un autre,
j'espère que tu attraperas
la maladie de Lou Gehrig.
Mettons les choses au clair.
Oui, je suis un patron amusant.
Mais je suis comme ça
avec tout le monde au bureau.
Je suis un excentrique.
Je n'ai aucune intention envers ta copine.
On est des collègues, c'est tout.
Tu es un gars super, et elle a de la chance.
Content de l'entendre.
Oui.
Excuse-moi.
Salut, Ted.
Johnny, où es-tu ?
Tu dois venir tout de suite.
Qu'est-ce qui se passe ?
J'ai organisé un petit truc improvisé
avec des gens chez moi.
Et Sam Jones est ici.
Quoi ?
Sam Jones.
Le maudit Flash Gordon est ici.
Bordel ! Quoi ?
Tu te souviens que le cousin
de mon ami connaît Sam Jones ?
Mon ami est en ville avec son cousin.
Devine qui est avec eux. Sam Jones.
Sam Jones est ici
et ses cheveux sont séparés au milieu.
Comme dans le film.
Oui. Arrive tout de suite.
Merde, je ne peux pas !
Je suis avec Lori. Je suis en période d'essai.
Je ne peux pas.
John, Flash Gordon a été l'influence
la plus importante de notre enfance.
Il nous a appris le bien et le mal.
Et que le terme "acteur" avait
un sens très large.
Flash Gordon est le symbole
de notre amitié, John.
Viens partager ça avec moi.
J'arrive.
Rex, je dois y aller.
Je reviens dans 30 minutes.
Mais Lori ne doit pas savoir que je suis parti.
Si tu me couvres,
je te pardonne ton comportement.
Je te couvre.
Elle n'en saura rien. J'ai déjà vécu ça.
On peut se parler entre hommes.
Je ne te connais pas,
mais je te fais confiance.
C'est important.
La solidarité masculine. Je vais te couvrir.
Merci. Je reviens vite.
Et je vais baiser ta copine.
Johnny, Dieu merci, tu es là.
J'ai dix minutes. Où est Flash Gordon ?
Bon, prépare-toi.
Sam, voici le gars dont je te parlais.
Flash !
Sauveur de l'univers !
Flash !
Il nous sauvera tous !
C'est un homme simple
Avec beaucoup de courage
Il ne sait pas grand-chose
Mais il n'échoue jamais
Il a le cur pur
Il trouvera le trésor doré
Comment ça va ? Enchanté.
Merci de nous avoir tous sauvés.
Ça me fait plaisir.
Il le reconnaît.
- Prenons des photos.
- Avec vous ?
- Mon Dieu, oui !
- Mon Dieu, oui !
Allons-y !
Merci, Flash.
- Tiens, mon ami.
- Merci.
Mort à Ming !
Oui !
Vous êtes vraiment amusants, vous deux.
Vous aimez faire la fête ?
De la cocaïne ?
Allez. Ne me dites pas
que vous n'avez jamais pris ça.
Pas récemment, non.
Je pensais
qu'il n'y en avait qu'en Florida.
Suivez-moi.
Allez.
Johnny, j'ai peur.
On va faire la fête comme dans les années 80.
Montre-nous comment, Flash.
C'est facile.
Il faut baiser beaucoup
de filles nommées Stéphanie.
Johnny, j'ai tellement d'énergie.
Commençons à faire des trucs stupides.
Johnny, si on veut ouvrir un restaurant,
commençons tout de suite.
- Italien.
- Italien, oui.
- Le spécial du mardi ?
- Poulet parmesan.
La salade à moitié prix.
Un endroit sans restrictions.
- Que veux-tu dire ?
- Chacun est le bienvenu.
- Bien sûr.
- Les Juifs aussi.
- C'est certain.
- C'est ce que je dis.
- Pourquoi en parler ?
- On n'en parle pas.
- Pourquoi dire ça ?
- Pas besoin.
Pourquoi on en parle ?
C'est toi qui en parles.
- On les laisse entrer. Oui.
- Exactement.
Mais pas de Mexicains.
Tout le monde chantait comme ça en 1990.
- Je suis capable de faire ça.
- La ferme.
- Laisse-le essayer.
- D'accord, merde.
Allez, allez !
Sale fils de pute !
Tu ne devrais pas me faire confiance.
Je suis gelé.
Johnny, j'ai une super idée.
Allons se soûler et vomir
sur les autos sous le viaduc.
Allons, je n'ai pas la même voix
que Peter Griffin.
On peut chanter
seulement avec des voyelles.
A-E-I-O-U
Tu vois ? La preuve. Les yeux de Garfield
ressemblent à des seins.
Tu avais raison.
Si tu peux briser ce mur,
tu es vraiment Flash Gordon.
- Tu vas le faire ?
- Je vais le faire.
- Vas-y, Sam !
- Vas-y !
Mon Dieu !
Oui ! Il a réussi !
C'est quoi, ton problème ?
Tu as brisé mon mur ! Je vais briser le tien !
Arrache-lui le bras !
On va mourir. On va tous mourir.
- Arrêtez, arrêtez.
- Attrape-le !
Tu as brisé mon mur !
C'est chez moi depuis longtemps.
Tu as brisé mon mur, salaud.
Pardon, c'était un accident.
Je cuisine du canard.
Soudain, il y a du plâtre partout.
Calme-toi. On peut en discuter ?
Ton nom ? Moi, c'est John.
Je m'appelle Wan Ming.
Ming ?
Tu vas payer cher pour ce mur !
C'est de la merde !
Mort à Ming !
Au viol !
Sam, lâche-le.
Tu es fou !
Viens, James Franco.
Tu vas payer pour le mur !
Dégage, connard !
La plus belle soirée de ma vie !
Hé !
Salut, Guy.
Quoi de neuf ?
Voici Jared.
C'est le gars qui m'a cassé la gueule.
On est amoureux.
Il s'avère que je suis ***.
Je l'ignorais.
Jared, allons se chercher un autre verre.
Comment ça va, vieux ?
L'effet se dissipe ?
Oui, je ne me sens pas très bien.
Attends quelques heures.
Tu seras en pleine forme, Ponyboy.
Tu veux un Xanax ?
- Bordel. Mon Dieu.
- Quoi ?
Je dois y aller.
Lori, je...
Lori !
Lori, attends, je t'en prie.
Je suis désolé, j'ai merdé...
John, tu dois quitter l'appartement ce soir.
- Puis-je...
- Les clés de la voiture.
- Je peux m'expliquer ?
- Non.
Écoute, j'étais...
Je t'ai consacré une grande partie de ma vie.
Je devais arrêter cinq minutes,
et Flash Gordon...
Donne-moi les clés de la voiture.
Lori.
Lori, je t'en prie, je t'aime.
Johnny, te voilà. Je devais prendre l'air.
Ton collègue de travail est sur le divan.
Il embrasse un gars
qui ressemble à Van Wilder.
Va chier. Je ne veux pas te parler.
Quoi ?
Tu sais ce qui vient d'arriver ?
Tu le sais ? Ma vie vient d'être gâchée !
Allons. Elle va rentrer à la maison
et regarder un film de merde
comme Bridget Jones.
Elle pleurera et ira mieux.
Tu lui parleras demain.
- Viens en haut.
- Tu m'écoutes ?
Ou bien tu n'en as rien à foutre ?
Mais bien sûr, Johnny.
On est des amis du tonnerre pour la vie.
Bon sang ! Lori avait raison.
J'aurais dû cesser de te voir il y a longtemps.
Je n'aurai jamais de vie tant que tu seras là.
J'ai 35 ans et je ne vais nulle part.
Je fume du pot et je regarde des films
avec un maudit ourson.
Et à cause de ça,
je viens de perdre l'amour de ma vie.
Johnny, je suis...
Je suis désolé.
Je dois rester seul, Ted.
On ne peut plus se voir.
John, attends. Écoute.
Je t'aime !
Alors, la rumeur court que tu es
de nouveau célibataire.
Rex, j'ai beaucoup de travail à faire.
J'ai des billets pour Norah Jones
au Hatch Shell ce soir.
J'adorerais que tu m'accompagnes.
Tu m'invites à sortir
une semaine après ma rupture ?
Écoute, je vais être franc.
Je t'en prie.
C'est la première fois que tu es célibataire
depuis que tu travailles ici.
Sors avec moi une fois.
Et si tu dé*** ça,
je promets de ne plus jamais t'embêter.
S'il te plaît.
Rex, ce n'est pas une bonne idée.
Je sais, je suis un trou de cul.
Ça fonctionnait au secondaire,
et c'est un réflexe depuis.
Lori, le pire qui puisse arriver,
c'est que tu t'amuses lors d'un rendez-vous
avec un gars qui veut seulement une chance
de prouver qu'il n'est pas juste un connard.
Et tu fais partie du haut de gamme.
Il est temps
que quelqu'un te traite comme tel.
Bon sang. D'accord.
C'est mieux que de m'endormir en pleurant.
Et si ça veut dire que tu vas me ficher la paix,
c'est une raison de plus.
Je passe te prendre à 20 h.
TINTIN
OBJECTIF LUNE
Johnny. C'est moi.
Va-t'en.
Johnny, ouvre la porte. Je veux te parler.
Bon sang ! Mais qu'est-ce que tu veux ?
Désolé. Je sais que tu es fâché.
Mais écoute-moi cinq secondes.
J'ai vu Lori quitter l'appartement avec Rex.
Quoi ?
C'est vrai. J'allais lui parler
pour prendre le blâme sur mes épaules.
Et il passait la prendre.
Ils s'en vont au Hatch Shell.
Tu es incroyable, tu le sais ?
Tu penses que je suis stupide ?
Tu inventes cette histoire en espérant
que je choisisse ma loyauté envers toi
- plutôt qu'elle ? Tu es fou.
- Johnny, je te dis la vérité.
Tu sais quoi ? Fiche le camp.
Tu sais quoi ? Tu agis en connard.
- Quoi ? J'agis en connard ?
- Oui.
Ferme ta boîte à viande
un instant et écoute-moi.
Boîte à viande ? Ce n'est pas ça ? Non.
Boîte à pudding ? C'est ce qu'on dit ?
Non, je ne pense pas.
"Tu n'auras pas de pudding
si tu ne manges pas ta viande."
Pas vrai ? Pink Floyd.
Ce que je veux dire, c'est que tu me blâmes
pour un truc que tu as fait.
Lori avait raison à ton sujet.
Tu n'assumes pas la responsabilité
de ce que tu fais de ta vie.
Et toi, oui ?
Pas besoin. Je suis un ourson, bon sang.
Tu sais quoi ?
Je ne t'ai pas forcé à aller à cette fête.
Je voulais que tu viennes
parce que tu es mon meilleur ami.
Avoue que tu as toujours vu Lori
comme une menace à notre amitié.
C'est bien mieux pour toi
quand on peut se geler sur le divan
chaque matin, pas vrai ?
Écoute-toi donc.
Tu me prends pour qui ?
L'empereur Ming qui te maîtrise ?
C'est ton choix, John.
En jetant le blâme sur moi, tu agis en lâche.
Parfois, je repense à ce matin de Noël,
quand j'avais huit ans.
J'aurais dû recevoir un Teddy Ruxpin.
Dis ça encore une fois.
Un maudit Teddy Ruxpin !
Merde !
Bordel !
Merde ! Enculé !
Arrête ! Merde !
Pourquoi tu pleures ?
J'ai la queue écrasée par la télé.
Je suis désolé, Johnny.
Moi aussi, vieux.
Je t'aime.
Je t'aime aussi.
Écoute.
Laisse-moi t'aider
à régler les choses avec Lori.
On ne pourra rien régler. Elle me dé***.
Non, John. On peut la reconquérir.
Écoute,
rappelle-toi quand tu avais dix ans,
tu as touché un écureuil
avec ton arme à balles BB.
Quand on l'a vu tomber de l'arbre,
on s'est mis à pleurer, tu te souviens ?
Puis, on a couru vers lui,
on lui a fait la réanimation cardiorespiratoire,
et il est revenu à la vie.
- John, on peut refaire ça.
- Ted, en faisant ça,
on lui a écrasé
la cage thoracique et les poumons.
Il est mort.
Allons. On s'en va au Hatch Shell.
Merci. On va faire une pause
et on revient tout de suite.
- Joue Chopsticks, salope du jazz.
- Teddy !
- Comment ça va ?
- Ça va, petit salaud ?
Je ne suis pas une belle fille
à moitié musulmane
qui a vendu 37 millions d'albums,
mais je tiens le coup.
À moitié Indienne, mais merci.
Merci pour le 11 septembre.
J'aimerais te présenter un bon ami à moi.
John Bennett, Norah Jones.
Salut, Norah Jones.
Salut. Tu as les mains moites.
Tu es prêt à casser la baraque ?
Oui, madame.
Merci pour cette occasion, mademoiselle...
Madame Jones. Merci.
Seigneur, tu es magnifique.
Tu n'es pas habitué
à me voir avec des vêtements.
Je sais. Norah et moi, on s'est connus
en 2002 lors d'un événement
pour un organisme de charité.
Pour les enfants abusés
par un membre de leur famille.
On a fini par se peloter dans l'arrière-salle.
Tu n'étais pas si mal
pour un gars sans pénis.
J'ai tellement envoyé
de lettres de plainte à Hasbro à ce sujet.
Merci.
Je vais arrêter de parler
et faire monter un ami sur scène.
Il chantera une chanson
pour une fille du public qu'il aime beaucoup.
Veuillez accueillir John Bennett.
Mon Dieu.
Bordel !
Je dois la baiser encore.
Salut, je m'appelle John Bennett.
Cette chanson est pour Lori Collins.
Parce que je t'aime.
Cette chanson m'a toujours rappelé
la nuit la plus importante de ma vie.
Celle où on s'est rencontrés.
Voici la chanson thème du film Octopussy.
Je ne voulais qu'une distraction
Pour une heure ou deux
Je n'avais aucune intention
Il est meilleur que Katy Perry.
C'est drôle, l'amour
Quand on ne cherche pas, on trouve
Nous voilà, deux personnes uniques
Qui s'unissent
On est au sommet
Tu es nul, quitte la scène !
Allons. Donnez-lui une chance.
Je fais bien plus
Trou de cul !
Que tomber...
Seigneur !
Appelez une ambulance !
C'était dément.
Tu as vu comment il a heurté le sol ?
On aurait dit une poupée de chiffon.
Oui, j'aimerais mieux ne pas en parler.
Tu veux aller prendre un verre ?
J'en aurais besoin
après avoir vu un gars frôler la mort.
Non, j'aimerais mieux que tu me ramènes.
Un verre. Allons.
Non, je n'en ai pas vraiment envie.
D'accord, j'ai compris.
Et je ne t'en veux pas.
Quand on y pense,
c'était injuste de sa part
de t'humilier comme ça.
Pour mettre les choses au clair,
je ne suis pas humiliée.
John et moi avons des problèmes,
mais au moins, il a essayé.
Tu sais quoi ?
Je n'ai pas envie de parler de ça avec toi.
Où vas-tu ?
Je prends un taxi. Je rentre chez moi.
Enfin.
Ici.
Je ne regarde pas sous ta serviette.
Promis. Je ne regarde pas ton drôle de truc.
Ted, qu'est-ce que tu fais ici ?
Je dois te parler.
Si tu es là pour défendre John...
Laisse-moi parler, d'accord ?
Après, tu diras tout ce que tu veux.
John t'aime vraiment beaucoup.
Plus que tout au monde.
Il est démoli sans toi.
Il sait qu'il a vraiment merdé,
mais crois-moi,
ce n'était pas entièrement sa faute.
Je lui ai demandé de venir ce soir-là,
chez Rex, et il a refusé.
Il allait rester là avec toi,
et je lui ai tordu le bras, Lori.
Si tu acceptes de lui donner une chance,
je te promets de m'en aller
et de ne plus jamais revenir.
D'accord ? Il sera tout à toi.
Ted, c'est une offre intéressante,
mais je ne veux pas que tu fasses ça.
C'est entre John et moi,
et je ne crois pas que ça peut s'arranger.
Oui, à cause de moi !
Lori, tu veux qu'il soit un homme.
Mais tant qu'il aura son ourson,
ce sera un petit garçon.
Il attend chez Charlie's en ce moment.
Si tu acceptes d'aller lui parler,
je serai parti à ton retour.
Pour toujours.
Et tu verras,
il n'aura plus jamais peur du tonnerre.
"Michelob ultra toscan
orange pamplemousse."
Seigneur, l'Amérique court à sa perte.
Salut, Ted.
Merde !
Lori...
Salut.
Qu'est-ce que tu fais ici ?
Tu peux remercier Ted.
Puis-je m'asseoir ?
Oui, si tu veux.
D'accord.
Comment va le travail ? Tout va bien ?
Oui, tout se passe bien.
On ne pourra pas tourner
autour du pot toute la journée.
Si ça te va, j'aimerais te dire
ce que j'ai envie de dire.
Je pourrais te dire que je suis désolé,
que c'était un malentendu
et que je suis prêt à changer,
mais tu ne veux pas entendre ça.
Je n'essaierai pas
de te convaincre de me reprendre.
Pourquoi le ferais-tu ?
J'ai été un petit ami pourri
depuis quatre ans.
Je ne te mérite pas.
Je n'ai pas pris notre relation au sérieux,
mais Lori,
je t'aime plus que la vie elle-même.
Je veux juste qu'on se quitte en bons termes.
Je te dois au moins ça.
Je veux que tu sois heureuse. Tu le mérites.
J'espère qu'on pourra rester amis.
Merci pour ton honnêteté.
C'est pas mal tout.
Merci d'être venue me voir.
Comme tu peux le voir,
tu fais partie de notre famille
depuis longtemps.
Bienvenue chez toi.
C'est drôle, en fait.
Moi aussi, j'ai des photos de vous chez moi.
Il est à moi, papa ?
Oui, mon petit champion.
Ted, tu es arrivé au bon moment.
C'est l'heure de jeu de Robert.
J'imagine que vous n'avez pas de PS3.
Vous êtes plus du genre
à jouer avec un cheval de bois.
Oui.
Non. Oui. Non.
Oui.
Le voilà.
Ted, tu appartiens à Robert.
Tu dois lui obéir.
Vous croyez pouvoir m'enlever
et vous en sortir ?
Quel maudit bel exemple...
Ton langage !
Pardon.
Quand j'étais petit, Ted,
je t'ai vu à la télévision.
Je trouvais que tu étais
le truc le plus génial du monde.
J'ai demandé à mon père si je pouvais
avoir un ourson magique, moi aussi.
Et il a refusé.
Tu peux m'envoyer le reste par courriel ?
J'avais le cur brisé.
Je me suis promis que si j'avais un fils,
je ne lui refuserais jamais, jamais rien.
Jamais.
Peut-être que de lui refuser du chocolat
ne lui ferait pas de tort.
Ted et moi allons être
des meilleurs amis, papa.
Oui, mon petit bonhomme.
Amusez-vous.
Bordel de merde !
J'ai déjà dit des gros mots une fois.
Papa m'a puni pour ça.
Super histoire. J'ai l'impression que j'y étais.
Papa m'a fait un bobo.
Maintenant, je dois te faire un bobo.
D'accord, tu gagnes. On fera comme tu veux.
Tu veux quoi ? Tu veux jouer ?
C'est l'heure de jouer, non ?
Oui, je veux jouer.
Bien. Voyons voir. On pourrait...
Jouer à cache-cache ?
J'adore jouer à cache-cache.
Je vais me cacher.
Non, attends une seconde.
Ton père t'a montré les bonnes manières.
Pas vrai, le grassouillet ?
D'accord. Tu te caches en premier.
Génial. Fantastique.
Compte jusqu'à 100,
et ensuite, essaie de me trouver.
D'accord.
Dois-je me laver les mains avant de jouer ?
Non. Quelle question étrange.
Maintenant, commence à compter.
Un, deux,
trois, quatre, cinq,
six, sept...
Ne regarde pas,
sinon tu vas attraper le cancer.
... huit, neuf, dix,
onze, douze, treize...
Hé !
Hé !
Tu rentres à pied tout seul ?
Oui.
Je te raccompagne ?
Non, ça va.
Si on me viole,
j'aurai couru après, avec mes vêtements.
Écoute, John.
Je dois te dire quelque chose, moi aussi.
Confidentiel
- Salut.
- Salut.
John, j'espère que...
Je ne veux pas que tu penses que...
Pardon.
Je veux qu'on continue de parler,
car je crois que...
Réponds.
Qui que ce soit, ce n'est pas le moment.
John, c'est moi. Tu m'entends ?
Ted ? Écoute, je vais te rappeler.
Non, John, ne raccroche pas !
J'ai des ennuis.
Comment ça ?
Quel genre d'ennuis ?
Ils m'ont eu. Le gars bizarre du parc
et l'enfant qui est son fils,
mais c'est peut-être aussi son amant.
Attends, ralentis. Où es-tu ?
Je ne suis pas certain.
Allô ? John ?
Allô ?
Tu n'es pas un invité très poli.
Merde !
Ted, allô ? Ted ?
Qu'y a-t-il ? Il va bien ?
- Je ne sais pas.
- Où est-il ?
Je ne sais pas. Il a des ennuis.
Tu peux le rappeler ?
Non, le numéro est confidentiel.
Attends.
Va de Columbus à Herald
et prends l'autoroute.
Tu nous as causé des ennuis.
Il faut y aller maintenant.
Oui. Bonne idée.
Espèce de connard.
On a essayé de s'entendre avec
d'autres oursons, mais ils n'étaient pas toi.
Allô, 911 ?
Je dois parler à la police.
Un gars m'a enlevé mon ourson en peluche.
Allô ?
Laisse-moi sortir, espèce de salaud débile !
J'entends le petit gros courir.
J'entends le petit gros courir.
Ça doit être hilarant. Laissez-moi sortir !
Je suis un citoyen américain
et j'ai des droits !
Robert, ta ceinture.
Ça devrait être ici.
Johnny !
Arrête ! C'est eux, fais demi-tour !
Ne les perds pas de vue.
Accroche-toi !
Recule, Susan Boyle !
- Mon Dieu ! Il va sauter !
- Rapproche-toi.
- Doucement.
- Allez, Ted.
- Merde !
- Oui !
Hé, Johnny ! Comme T. J. ***, pas vrai ?
Oui ! Bon sang, oui !
Merde !
Allez ! Allez !
Papa !
Voyons si tu connais bien les rues.
Où est-il ?
Bon sang !
Le voilà. Range-toi sur le côté.
Où ça ?
Non !
Tu n'auras pas mon ourson !
Bordel de merde.
Pardon.
Il faudrait lui enseigner les bonnes manières.
Viens.
Ted ?
Mon Dieu !
Merde !
Bon sang.
- Reste là.
- Non, John !
Tu es à moi, Ted !
Va chier. J'appartiens à John Bennett.
Mais je peux te donner de l'amour,
des chevaux à bascule
et de la danse.
On ne se rejoint pas vraiment à ce niveau-là.
- Ted !
- Johnny !
Mon Dieu !
Ted !
John.
Lori, prends le rembourrage. Ramasse tout.
Johnny.
Tout ira bien, mon vieux. Compris ?
Tout va bien aller.
Bon sang, je ressemble au robot dans Aliens.
Regarde-moi, vieux.
Je te promets que tout ira bien.
Je ne crois pas.
J'ai des ennuis.
Je dois...
Je dois te dire quelque chose.
Quoi ?
Ne la perds plus jamais.
C'est elle...
la partie la plus importante de ta vie.
Bien plus que moi.
C'est elle, ton amie du tonnerre, maintenant.
Elle est...
Je l'ai.
Bébé, je ne sais pas si ça va marcher.
S'il te plaît, essaie.
Allez, vieux.
Je suis tellement désolée.
Tu as fait tout ce que tu pouvais.
Je suis désolée.
- Ted !
- Je suis vivant, Johnny !
- Mon Dieu !
- Je suis en vie. Ton vu a fonctionné !
Tu es revenu !
Oui, mais quand tu m'as recousu,
tu as mis le rembourrage
aux mauvais endroits,
alors je me sens un peu étrange.
Mais tu prendras soin de moi pour toujours ?
Je rigole. C'était drôle
que tu penses que j'étais attardé.
Connard !
Viens ici, petit salaud.
Bienvenue de nouveau, Ted.
C'était toi.
C'est toi qui as fait ça.
Bordel !
Tu as souhaité que je retrouve ma vie.
Non. Non.
J'ai souhaité retrouver la mienne.
Je t'aime.
Je t'aime aussi.
Sache qu'après hier soir,
je ne veux plus jamais
perdre quelqu'un que j'aime.
Je refuse d'attendre encore
pour commencer ma vie.
Lori,
veux-tu m'épouser ?
Je n'ai toujours voulu que toi, John Bennett.
John, Lori et Ted vécurent heureux.
Ils avaient enfin compris qu'ils avaient
seulement besoin les uns des autres.
John et Lori ont fait
célébrer leur union à Cambridge
par un juge de paix très spécial.
Par les pouvoirs qui me sont conférés
par les Jets de New York
et par les peuples unis de la planète Mongo,
je vous déclare maintenant mari et femme.
Tu peux embrasser la mariée, Johnny.
Salut. Tom Skerritt.
Tom Skerritt ! Ouah !
Merci d'être venu.
Ma fille est mieux d'être vivante,
sale fils de pute psychopathe.
Je fais tellement semblant
d'être contente pour elle.
NOUVEAUX MARIÉS !
Sam, il n'y a qu'une façon
de terminer une journée parfaite.
Laquelle ?
Un saut de Flash.
Oui.
Un, deux, trois !
Oui !
Et voici l'histoire d'un vu magique
qui a changé à jamais
la vie de trois amis très spéciaux.
Ted et Tami-Lynn ont continué
leur aventure torride pendant un moment.
Un après-midi, Ted a été surpris
derrière le comptoir des viandes froides
à manger de la salade de pommes de terre
sur le derrière de Tami-Lynn.
Il a aussitôt été promu gérant du magasin.
Sam Jones est retourné à Hollywood
avec l'intention de relancer sa carrière.
Il habite présentement à Burbank,
où il partage un studio
avec son colocataire, Brandon Routh.
Vous vous souvenez de Brandon Routh
de l'horrible film Superman ?
Bon sang !
Merci d'avoir fait monter nos attentes
et de nous avoir chié sur la tête.
Rex a dû cesser ses avances envers Lori.
Peu de temps après,
il a sombré dans une grande dépression
et il est mort de la maladie de Lou Gehrig.
Donny a été arrêté par la police de Boston
et accusé de kidnapping
d'ourson en peluche.
L'accusation a été retirée
quand tout le monde a compris
à quel point c'était ridicule.
Robert a trouvé un entraîneur
et a perdu beaucoup de poids
pour finalement devenir
Taylor Lautner.