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INDIANA JONES ET LE ROYAUME
DU CRÂNE DE CRISTAL
Allez ! Allons-y !
Salut, les gars !
Plus vite !
Qu'est-ce que vous avez là-dessous ?
- Vous voulez courser ?
- S'il vous plaît.
- Allez !
- Allons-y !
Allez !
- S'il vous plaît !
- Allez ! Allons-y ! Allez !
Allez.
Plus vite ! Plus vite !
Je suis désolé, messieurs.
Cette zone est fermée jusqu'à demain
pour des essais militaires.
Ça vaut aussi
pour le personnel de la base.
Bonjour, monsieur.
Ça vaut aussi pour vous, colonel.
Le Pentagone nous a donné...
ZONE RÉGLEMENTÉE
UTILISATION DE LA FORCE LÉTALE
AUTORISÉE
Des Russes.
Ce ne sera pas facile.
Pas autant que ça l'était autrefois.
- On a affronté pire.
- Ah oui ? Quand ?
À Flensburg. Il y en avait deux fois plus.
- On était plus jeunes.
- Je suis encore jeune !
On avait des armes.
Baisse les bras, tu veux ?
Tu nous fais honte.
Je te parie 500 $ qu'on s'en sortira.
Disons plutôt 100 $.
Vous reconnaissez ce bâtiment, oui ?
Va te faire voir.
Je suis désolé.
Je voulais dire :
"Va te faire voir, camarade."
- Où l'avez-vous trouvé ?
- Au Mexique.
Ils creusaient dans le sol
à la recherche de ceci.
Vous n'êtes pas d'ici, pas vrai ?
D'où pensez-vous que je suis,
Pr Jones ?
À votre accent,
je dirais de l'est de l'Ukraine.
Félicitations.
Colonelle professeure Irina Spalko.
À trois reprises,
j'ai reçu l'Ordre de Lénine.
J'ai également reçu la médaille
de Héros du travail socialiste.
Et pourquoi ?
Parce que je sais des choses.
Je les sais avant quiconque.
Et ce que j'ignore, je le découvre.
Ce que je dois savoir aujourd'hui
se trouve là-dedans.
- Vous êtes difficile à lire, Pr Jones.
- Aïe.
Alors, nous emploierons
la bonne vieille méthode.
Vous nous le direz. Vous nous aiderez
à trouver ce qu'on cherche.
C'est dans cet entrepôt
que vous et votre gouvernement
avez caché tous vos secrets,
n'est-ce pas ?
C'est un entrepôt militaire.
Je n'y ai jamais mis les pieds.
L'objet recherché :
un contenant rectangulaire
de 2 mètres par 0,5 mètre
par 66 centimètres.
Le contenu de la boîte :
des restes momifiés.
Cela vous est sans doute familier.
Pourquoi pensez-vous que je sais
de quelle boîte vous parlez ?
Parce qu'il y a 10 ans,
vous faisiez partie de l'équipe
qui l'a examinée.
Écoutez...
Même si je savais de quoi vous parlez...
Vous nous aiderez à la trouver.
Une boussole. Il me faut une boussole.
Vous savez ce que c'est :
nord, sud, est...
Ouest.
Pas de boussole ?
J'ai besoin de vos balles.
Le contenu de cette boîte est
hautement magnétique.
Il me faut de la poudre.
Vous voulez mon aide ou non ?
Ne jouez pas avec moi, Pr Jones.
Quel est le but de tout ça ?
Si c'est encore magnétique,
le métal contenu dans cette poudre
devrait nous montrer le chemin.
Des cartouches.
Donnez-moi des cartouches.
Des pinces.
ROSWELL, NOUVEAU-MEXIQUE
Lâchez vos armes, ou je tue
la colonelle professeure Spalko.
Pourquoi, Mac ?
Que veux-tu que je te dise, Jonesey ?
Je suis un capitaliste, et ils paient.
Après toutes ces années passées
à espionner les Rouges ensemble ?
Je croyais qu'on était des amis, Mac.
J'ai été malchanceux aux cartes
ces derniers temps.
C'est affreux. Vraiment affreux.
Je ne peux pas rentrer les mains vides
une fois de plus.
Pas de dernières paroles provocatrices,
Pr Jones ?
Votez Eisenhower.
Posez votre arme.
D'accord.
Merde, je croyais
que c'était plus proche.
Allez. Allez.
Il ne doit pas sortir vivant.
Bloquez les issues.
Ne joue pas au plus malin.
Tu ne le connais pas.
Tu ne le connais pas.
Tu ne le connais pas !
Tu ne le connais pas !
Tu ne le connais pas ! Tu ne...
Beau travail.
Il y a quelqu'un ? Il y a quelqu'un ?
Il y a quelqu'un ?
Bonjour. J'ai frappé. Avez-vous un...
Une minute.
Allez, les amis !
Ce n'est pas bon signe.
À tout le personnel,
plus qu'une minute avant la détonation.
Mettez vos lunettes de protection
ou détournez le regard.
Attendez 10 secondes avant d'enlever
vos lunettes ou de regarder l'explosion.
Ce n'est pas du tout bon signe.
Attendez ! Attendez ! Attendez !
C'est ça ! Ne m'attendez surtout pas !
Quinze secondes avant la détonation.
Dix secondes avant la détonation.
Neuf, huit, sept, six,
cinq, quatre...
DOUBLÉ DE PLOMB
... trois, deux, un, zéro.
Je n'avais aucune raison de croire
que Mac était un espion.
Il était avec le M.I.6.
quand j'étais avec l'O.S.S.
On a fait 30 missions ensemble
en Europe et dans le Pacifique.
Ne nous sortez pas votre bilan militaire,
colonel Jones.
On a tous servi.
C'est vrai ? De quel côté étiez-vous ?
Je doute que vous compreniez
la gravité de votre situation.
Vous avez aidé et encouragé
des agents du K.G.B.
Qui se sont introduits
dans un bâtiment militaire ultra secret
situé au beau milieu
des États-Unis d'Amérique, mon pays.
Que contenait la boîte en acier
qu'ils ont prise ?
C'est à vous de nous le dire.
Vous l'aviez déjà vue.
Vous parlez de ce fiasco
de la Force aérienne en 1947.
On m'a jeté dans un bus
aux vitres teintées
avec 20 personnes
à qui il m'était interdit de parler.
On m'a traîné en pleine nuit
dans un coin perdu
pour une opération de récupération.
Ce qu'on m'a montré ?
Des décombres
et un voile extrêmement magnétique
enveloppant des dépouilles mutilées.
On ne nous a jamais donné
tous les détails.
Et on nous a menacés de trahison
si jamais on en parlait.
Alors, dites-moi,
que contenait la boîte ?
Indy, Dieu merci.
Tu sais que c'est dangereux
d'entrer dans un frigo ?
Ces trucs peuvent être
de vrais cercueils !
Content de te voir aussi, Bob.
Du calme, les gars.
Je peux répondre du Pr Jones.
Mais qu'est-ce qui se passe ?
Le K.G.B. En sol américain ?
Qui était cette femme ?
Décrivez-la.
Grande, mince, mi-trentaine.
Elle transportait une sorte d'épée.
Une rapière, je crois.
Oui, c'est elle.
Vous êtes certain qu'elle est ici ?
Elle l'était avant de partir. Qui est-ce ?
Irina Spalko.
Elle était la chouchoute de Staline.
Sa scientifique favorite, bien qu'on parle
de recherches psychiques.
Général Ross...
Elle dirige des équipes du Kremlin
un peu partout.
Elle recherche des objets
qui peuvent avoir des applications
militaires paranormales.
- Général Ross !
- Calme-toi, Paul.
On n'est pas tous communistes
dans l'armée, et surtout pas Indy.
De quoi m'accuse-t-on, à part d'avoir
survécu à une explosion nucléaire ?
De rien pour l'instant.
Mais, franchement,
vos liens avec George McHale
rendent toutes vos activités suspectes,
y compris celles pendant la guerre.
Êtes-vous tombés sur la tête ?
Avez-vous une idée du nombre
de médailles que ce salaud a reçues ?
Un grand nombre, j'en suis sûr.
Mais les a-t-il méritées ?
Pr Jones, disons simplement
que le F.B.I. vous porte un intérêt.
Un très grand intérêt.
Un ouvrage cannelé du début
des pratiques de drainage modernes,
que l'on trouve aussi à Skara Brae,
sur la côte ouest de l'Écosse.
Le village de Skara Brae date
de l'an 3100 avant J.-C.
Et a été occupé de façon continue
pendant 600 ans
jusqu'à ce qu'il soit apparemment
abandonné en 2500 avant J.-C.
On ignore exactement
pourquoi ses habitants
ont décidé d'abandonner un
environnement parfaitement sain. Oui ?
- Je peux vous parler, professeur ?
- Oui.
Ouvrez le Michaelson.
Révisez le chapitre 4.
À mon retour, on parlera
de la différence
entre la migration et l'exode.
Quoi ?
Vous ignorez la pression
qui vient du conseil d'administration.
Le F.B.I. s'est présenté ce matin
et a fouillé votre bureau
et tous vos dossiers !
Vous êtes le doyen.
Vous n'avez rien fait ?
Ils n'en ont pas le droit.
Ils ont tous les droits !
Ce n'était pas des vandales.
C'était des agents fédéraux,
et ils avaient un mandat !
L'université ne veut pas être mêlée
à ce genre de controverse,
pas dans les circonstances actuelles.
Alors, vous me congédiez.
Un congé exceptionnel, c'est tout.
Un congé d'une période indéterminée.
- Vous me congédiez.
- Période où
ils ont accepté de continuer
à vous payer plein salaire...
Je ne veux pas de leur argent !
Soyez raisonnable.
Vous ignorez
ce que cette concession m'a coûté.
Qu'est-ce que
ça vous a coûté exactement, Charlie ?
Henry...
J'ai démissionné.
Où irez-vous ?
Je prends le train pour New York,
puis un vol de nuit pour Londres.
Je pourrais aller enseigner à Leipzig.
Heinrich me doit une faveur.
Je vous télégraphie à mon arrivée.
Vous pourrez m'envoyer mes affaires.
Je présume que rien ne vous retient ici.
J'ai du mal à reconnaître ce pays.
Le gouvernement nous fait voir
des communistes dans notre soupe.
Quand l'hystérie atteint l'université,
il est temps de mettre fin à sa carrière.
Comment Deirdre a-t-elle pris
la nouvelle ?
Comme une épouse prend
ce genre de choses.
Son expression était une combinaison
de fierté et de panique.
Je n'aurais jamais dû douter de vous,
mon ami.
Non, on a raison de douter de ses amis,
ces temps-ci.
Deux années bien cruelles,
n'est-ce pas, Charlie ?
D'abord mon père, ensuite Marcus.
On a atteint l'âge
où la vie cesse de donner
et commence à prendre.
Encore une demi-coupe.
Hé !
Hé ! Grand-père !
Professeur, bonjour ! Hé !
Vous êtes le professeur Jones ?
Tu es arrivé au bout du quai, petit.
Vous êtes un ami du professeur Oxley ?
- Harold Oxley ? L'archéologue ?
- Oui.
Qu'est-ce qui lui arrive ?
Ils vont le tuer.
Je n'ai pas parlé à Harold Oxley
en 20 ans.
C'est un homme brillant.
Il pouvait vous endormir
rien qu'en parlant.
Oui. Quand j'étais petit,
c'est comme ça que je m'endormais.
La voix d'Oxley valait mieux
qu'un verre de lait chaud.
Je m'appelle Mutt. Mutt Williams.
- Mutt ? C'est un drôle de prénom.
- Oui.
Je l'ai choisi.
Ça vous pose un problème ?
Reste calme. En quoi es-tu lié à Oxley ?
Mon père est mort à la guerre.
Ox a aidé ma mère à m'élever.
Tu disais que quelqu'un allait le tuer ?
Il y a six mois,
ma mère a reçu une lettre d'Ox.
Il est au Pérou.
Il a trouvé une espèce de crâne,
un crâne de cristal.
Comme celui
que ce Mitchell-Hodgkiss ? Hedgkiss ?
- Celui qu'il a trouvé.
- Beau blouson.
Ox et moi étions obsédés par le crâne
de Mitchell-Hedges à l'université.
Comment connais-tu ça ?
C'est tout ce dont il parle.
Il m'en parle depuis que je suis petit.
Qu'est-ce que c'est ?
Une sorte d'idole ?
C'est une sculpture de divinité.
Mésoaméricaine.
Il existe plusieurs crânes de cristal
dans le monde.
J'en ai vu un au British Museum.
Un ouvrage intéressant, mais c'est tout.
Riez si vous voulez.
Oxley a dit qu'il l'a trouvé, cette fois.
Il a dit que c'était vrai, qu'il l'a apporté
dans un endroit appelé Akator.
- Akator ? Il a dit ça ? Tu en es sûr ?
- Oui.
C'est ce qu'il a dit.
Il a dit Akator. Qu'est-ce que c'est ?
Une mythique cité perdue d'Amazonie.
Les conquistadors l'appelaient
El Dorado.
Selon le mythe, la tribu Ugha aurait été
choisie par les dieux il y a 7 000 ans
pour bâtir une cité géante
faite entièrement d'or massif.
On y trouvait des aqueducs,
des routes pavées
et une technologie qui n'a été revue
que 5 000 ans plus ***.
Francisco de Orellana a disparu
en Amazonie en la cherchant en 1546.
Je suis presque mort du typhus
en la cherchant moi-même.
Je ne crois pas qu'elle existe.
Pourquoi Ox voudrait-il apporter
le crâne là-bas ?
Selon la légende,
un crâne de cristal a été volé d'Akator
au XVe ou au XVI siècle,
et quiconque retournerait le crâne
au temple de la cité
aurait accès à son pouvoir.
Un pouvoir.
Alors, il y a un pouvoir. Quel est-il ?
Je l'ignore, petit.
Ce n'est qu'une histoire.
Non.
En lisant sa lettre,
ma mère croyait qu'Ox
était devenu fou.
Elle est donc allée le retrouver,
mais il avait déjà été kidnappé.
Maintenant, ils l'ont, elle aussi.
Ox a dit qu'il avait caché le crâne,
et si ma mère ne découvre pas où il est,
ils vont les tuer tous les deux.
Elle a dit que vous m'aideriez.
Moi ? Comment s'appelle ta mère ?
Mary. Mary Williams.
Vous vous souvenez d'elle ?
Il y en a eu un tas, de Mary.
La ferme !
C'est de ma mère que vous parlez !
Compris ? C'est ma mère.
Pas besoin de te fâcher tout le temps
pour montrer que tu es un dur.
Assieds-toi. S'il te plaît. Assieds-toi.
Elle a dit que si quelqu'un
pouvait trouver ce crâne, c'était vous.
Que vous étiez un pilleur de tombes
ou quelque chose comme ça.
Je suis professeur titulaire
d'archéologie.
Vous êtes enseignant ?
Ça, ça va beaucoup m'aider.
Elle m'a appelé d'Amérique du Sud
voilà 15 jours.
Elle s'était échappée,
mais ils la poursuivaient.
Elle avait reçu une lettre d'Ox
et me l'a envoyée
pour que je vous la remette.
Je l'ai ouverte,
mais elle ne sert pas à grand-chose.
C'est du charabia.
Ce ne sont même pas
des lettres de l'alphabet.
Vous voyez ?
Tu vois les deux armoires à glace,
là-bas, au comptoir ?
Je doute qu'ils soient là
pour les laits frappés.
Qui sont-ils ?
Je ne sais pas. Peut-être le F.B.I.
Veuillez nous suivre calmement,
Pr Jones.
Ou plutôt le K.G.B.
- Et apportez la lettre avec vous.
- La lettre ? Quelle lettre ?
Celle qu'il vous a donnée.
Moi ? Est-ce que j'ai l'air d'un facteur ?
On ne le répétera pas.
Suivez-nous, ou...
Ou quoi ?
Bien essayé, petit, mais je doute
que ton couteau fasse le poids
contre ces pistolets.
Suivez-nous dehors, maintenant.
- Frappe ce type.
- Qui ?
Le collégien. Frappe fort.
- Tiens-moi ça.
- Quoi ?
C'est mon petit-ami !
Allez dehors !
Tous sur le blouson noir !
Ta mère ne s'est pas échappée.
Ils l'ont laissée partir
pour qu'elle t'envoie la lettre
et que tu me l'apportes
pour que je la déchiffre !
Montez, grand-père !
Allez, allez, allez, allez !
Plutôt mort que rouge !
Plutôt mort que rouge !
Plutôt mort que rouge !
Plutôt mort que rouge !
Plutôt mort que rouge !
Plutôt mort que rouge !
C'est de la folie !
On va finir par blesser quelqu'un !
PLUTÔT MORT QUE ROUGE
À gauche ! À gauche !
Dégagez ! Dégagez !
Poussez-vous de là !
- Tu roules trop vite.
- C'est une question d'opinion !
- Excusez-moi, Pr Jones.
- Oui ?
J'avais une question sur le modèle
de culture normative d'Hargrove.
Oubliez Hargrove.
Lisez Vere Gordon Childe
sur le diffusionnisme.
Il a passé sa vie sur le terrain.
Si vous voulez devenir
un bon archéologue,
il faut que vous sortiez
de la bibliothèque !
Qui est-ce ?
Francisco de Orellana, un conquistador.
Celui qui s'est perdu
en cherchant le crâne.
C'est ce que je pensais.
Du koihoma.
C'est quoi ?
Une langue morte d'Amérique latine.
Base syllabique précolombienne.
Regarde. Des lignes diagonales
sur les idéogrammes. Pas de doute.
- Vous le parlez ?
- Personne ne le parle.
On ne l'a pas entendu en 3 000 ans.
Je pourrais déchiffrer ça en me servant
de la langue maya comme base.
Vous savez, pour un vieux,
vous vous battez bien.
Merci quand même.
Vous avez, quoi, 80 ans ?
C'est une énigme.
Il n'y a qu'Ox pour écrire
une énigme dans une langue morte.
"Suivez les lignes sur la terre
que seuls les dieux peuvent lire.
"Elles conduisent
au berceau d'Orellana,
"qui est gardé par des morts-vivants."
- Il parle des lignes de Nazca.
- Qu'est-ce que c'est ?
Attends.
Des géoglyphes. Des dessins géants
gravés dans le sol désertique du Pérou.
Vus du sol, ils ne ressemblent à rien,
mais vus du ciel,
seuls les dieux peuvent les lire,
car seuls les dieux vivent là-haut.
Oxley nous dit
que le crâne est à Nazca, au Pérou.
Ça y est. Ils l'ont vu.
Ox a été vu ici il y a deux mois.
Il divaguait comme un fou.
La police l'a enfermé
dans le sanatorium. C'est par là.
J'ai étudié l'espagnol,
mais je n'ai rien compris.
C'est du quechua,
un dialecte local inca.
- Où avez-vous appris ça ?
- C'est une longue histoire.
J'ai tout mon temps.
J'ai voyagé avec Pancho Villa.
Ses gars le parlaient.
Foutaise !
- Tu me l'as demandé.
- Pancho Villa ?
- En fait, j'ai été kidnappé.
- Par Pancho Villa ?
Il se battait contre Victoriano Huerta.
- Vous aviez quel âge ?
- À peu près le tien.
Vos parents n'ont pas dû être
très contents.
Ça s'est arrangé.
C'était un peu tendu à la maison.
Moi, je ne m'entends pas
avec ma mère.
Traite-la bien, petit. On n'en a qu'une,
et parfois pas très longtemps.
Ce n'est pas moi. C'est elle.
Elle est fâchée que j'aie quitté l'école.
Elle croit que je suis stupide.
- Tu as quitté l'école ?
- Oui. Des dizaines.
Des écoles privées
qui vous enseignent le débat,
les échecs et l'escrime.
Je manie bien l'épée,
mais c'est une perte de temps.
- Tu n'as jamais fini tes études.
- Non.
On me donnait des connaissances
inutiles, pas les bons livres.
Mais j'adore lire.
Ox et moi, on lisait tout le temps.
Maintenant, je choisis mes lectures.
Vous comprenez ?
- Comment gagnes-tu ta vie ?
- Je répare des motos.
Tu comptes faire ça le reste de ta vie ?
Peut-être que oui.
Ça vous cause un problème ?
Non. Pas si c'est ce que tu aimes faire.
Ne laisse personne t'en dissuader.
Nous y voici.
Elle dit qu'Ox n'est pas ici.
Elle ne sait pas où il est.
Des hommes sont venus
et l'ont emmené. Des hommes armés.
Elle dit qu'il était obsédé, dérangé.
Il a fait des dessins
sur les murs de sa cellule.
L'énigme dans la lettre d'Oxley
n'a aucun sens.
"Suivre les lignes
qui conduisent au berceau d'Orellana."
Berceau, berceau, naissance.
Orellana n'est pas né au Pérou.
Il est né en Espagne.
C'était un conquistador
venu ici pour l'or.
Qu'est-ce qui lui est arrivé ?
Il a disparu avec six autres gars.
On n'a jamais retrouvé leurs corps.
Il a dû perdre la tête.
Ox, qu'est-ce qui t'est arrivé ?
Qu'est-ce qui t'est arrivé ?
Ce n'est pas le crâne
de Mitchell-Hedges.
Regarde la forme allongée du crâne.
Et ce même mot
est répété partout
en différentes langues.
Retourner.
Retourner où ?
Ou retourner quoi ?
Vous voulez dire le crâne ?
Il semble
que c'est ce qu'il avait à l'esprit.
Où devait-il le retourner ?
- Balaie.
- Oui.
Ox ne parlait pas
du lieu de naissance d'Orellana.
"Berceau" a un autre sens en maya.
Ça signifie littéralement "lieu de repos",
comme dans le dernier lieu de repos.
Ox parlait plutôt de la tombe d'Orellana.
Ce dessin gravé dans le sol,
c'est le cimetière où il est enterré.
Vous aviez dit
que personne n'avait retrouvé Orellana.
Eh bien,
Harold Oxley l'a retrouvé, on dirait.
"Les pilleurs de tombes seront fusillés."
Heureusement qu'on n'est pas
des pilleurs de tombes.
- Que cherche-t-on ?
- Je ne le sais pas encore.
Peut-être une antichambre
d'un de ces tumulus.
Je crois que j'ai vu quelque chose !
Ce ne sont que des ombres.
On descend par ici.
- Et on monte par là.
- Oui.
Ces flèches sont empoisonnées !
Reste là.
Vous êtes un enseignant ?
À temps partiel.
C'est un cul-de-sac.
Peut-être.
Qu'est-ce que tu fais ? Range ça.
Éclaire-moi.
Éclaire ici.
Ce n'est rien du tout.
Ce n'est pas le moment de danser.
Un des scorpions m'a piqué !
Je vais mourir ?
- Il était gros ?
- Énorme !
- Bien.
- Bien ?
Quand il s'agit de scorpions,
plus il est gros, mieux c'est.
Si un petit te pique, dis-le-moi.
Leur crâne. Regardez leur crâne.
Comme les dessins dans la cellule
d'Oxley. Ça signifie qu'on se rapproche.
C'est fou. Pourquoi sont-ils comme ça ?
Les Indiens nazcas entouraient la tête
de leurs enfants avec une corde
pour allonger leur crâne.
- Pourquoi ?
- Pour honorer les dieux.
Non, non.
La tête de Dieu n'est pas comme ça.
Ça dépend de qui est ton dieu.
Ça ne mène nulle part.
Professeur, c'est vraiment
un cul-de-sac. Regardez.
Hé !
Viens, petit génie. Apporte le sac à dos.
- C'est incroyable.
- Irréel.
Ne touche à rien.
Des traces de pas.
Quelqu'un est venu ici.
Récemment.
Deux traces différentes.
La taille est la même. C'est peut-être
deux fois la même personne.
Pas mal, petit.
Un. Deux.
Trois. Quatre. Cinq. Six.
Sept.
Orellana et ses hommes sont
peut-être sortis de la jungle, après tout.
Éclaire-moi.
Tu n'aurais pas un couteau ?
On dirait qu'il est mort hier.
C'est grâce à l'enveloppe.
Ça l'a préservé.
Que s'est-il passé ?
Il a été enveloppé pendant 500 ans.
L'air ne lui a pas fait du bien.
Merci.
Je ne veux pas
t'emprunter le tien chaque fois.
- Ça va.
- J'allais le remettre.
Celui-là a-t-il déjà été ouvert ?
C'est lui.
C'est Orellana en personne.
On l'appelait l'Homme doré.
Sa soif pour l'or était légendaire.
C'est étrange.
Quelqu'un est venu ici et est reparti.
Mais il a laissé tout cet or
et tous ces objets.
Qu'est-ce qu'il cherchait ?
- Tiens ça.
- Non. Non.
Incroyable.
Pas de traces d'outils.
Un morceau de quartz
d'une seule pièce.
Taillé en travers de la veine.
C'est impossible. Même avec
la technologie actuelle, il éclaterait.
Le cristal n'est pas magnétique.
L'or non plus.
C'est quoi, cette chose ?
Peut-être que les Indiens nazcas
croyaient que c'était ça, leur dieu.
- Vous croyez que c'est le crâne...
- Qui vient d'Akator.
Peut-être que les Espagnols ont trouvé
ce crâne avec le reste du butin.
En se dirigeant vers leurs navires
amarrés le long du fleuve,
peut-être que les Indiens
les ont rattrapés
ou qu'ils se sont disputés
à propos du partage de leur butin
et qu'ils se sont entretués.
Les Indiens les ont enveloppés
et les ont enterrés.
Quelques siècles plus ***,
Oxley arrive ici et trouve le crâne.
Il l'emporte, peut-être à Akator.
Mais il le retourne ensuite ici.
Retourner.
"Retourner", c'est ce qu'il a écrit
sur les murs de sa cellule.
Il l'a rapporté là
où il l'a trouvé. Pourquoi ?
- Salut, Jonesey.
- Salut, Mac.
Tu es chanceux
que je sois arrivé, Jonesey.
Dovchenko voulait te faire
sauter la cervelle.
C'est la troisième fois
que je te sauve la vie.
Détache-moi.
Je vais te donner un gros câlin.
Tu avais un Luger pointé
à la base de ton crâne
la première fois que je t'ai vu.
J'avais la situation en main.
- Tu m'en dois une.
- Tu leur dois quoi, à eux ?
Quand tu as changé de camp,
combien de noms as-tu révélés ?
Tu ne regardes pas tout le portrait.
Combien d'hommes sont morts
à cause de toi ?
Ils finiront par me libérer
de cette chaise, camarade,
et quand ils le feront,
je vais te casser le nez.
"Camarade" ? Tu crois que c'est
une histoire de drapeaux ?
Ou d'uniformes ? Ou de frontières ?
C'est une histoire d'argent, pas vrai ?
Non. Pas juste d'argent.
D'une gigantesque pile d'argent.
Ne te soucie pas
de ce que les Russes vont me payer.
Ce n'est rien,
comparé à ce qu'il y a à Akator.
Une ville entière en or.
Ce que cherchaient les conquistadors.
Bon sang, Jonesey, on serait riches !
Plus riches qu'Howard Hughes !
La moindre pièce serait
entachée de sang.
Regarde la situation
de mon point de vue.
Ne sois pas con. Fais la bonne chose.
Tout comme à...
Comme à Berlin. Tu comprends ?
Tout comme à Berlin.
Vous voulez que je parte
ou qu'on chante une chanson ?
Quelle chance que nous n'ayons pas
réussi à vous tuer, Pr Jones.
Vous avez survécu pour nous aider
une fois de plus.
Vous me connaissez,
toujours prêt à rendre service.
"Je suis devenu la mort,
le destructeur des mondes."
Vous reconnaissez ces mots ?
Ce sont ceux du Pr Oppenheimer,
après qu'il eut créé la bombe atomique.
Il citait les écritures hindoues.
C'était de l'intimidation nucléaire.
Mais aujourd'hui, l'arme supérieure,
c'est à nous de l'avoir,
et c'est à vous d'avoir peur.
L'arme ? Quelle arme ?
Une arme de l'esprit.
Une nouvelle frontière de la guerre
parapsychologique. Le rêve de Staline.
Maintenant, je sais pourquoi Oxley
a remis le crâne là où il l'avait trouvé.
Il savait que vous le cherchiez.
Le crâne n'est pas
qu'une sculpture de divinité.
Vous l'avez sûrement su
dès que vous l'avez vu.
Il n'a pas été façonné
par la main de l'homme.
Qui l'a fait, alors ?
Voyons.
Le corps trouvé au Nouveau-Mexique
n'était pas le premier.
On en a disséqué deux autres dans
des cas similaires en Union soviétique.
Des petits hommes verts de Mars.
Les légendes sur Akator
sont toutes vraies.
Les primitifs n'auraient pu
la concevoir ni la bâtir.
C'était une cité d'êtres suprêmes
qui avaient des technologies
et des pouvoirs paranormaux.
C'est une blague ?
Pourquoi ne voulez-vous pas croire
vos propres yeux ?
Le spécimen du Nouveau-Mexique
nous a donné espoir.
À la différence des deux autres,
ce squelette était en cristal pur.
Un cousin éloigné, peut-être,
envoyé lui aussi pour trouver Akator.
Peut-être que nous recherchons tous
la même chose.
- Il n'y a pas d'autre explication.
- Il y a toujours une autre explication.
Le crâne a été volé
à Akator au XVe siècle.
Quiconque le retourne...
Au temple de la cité aura accès
à son pouvoir.
J'ai déjà entendu
cette histoire à dormir debout.
C'est une légende. Pourquoi
croyez-vous qu'Akator a existé ?
Vous devriez poser cette question
à votre ami.
Nous sommes certains qu'il y est allé.
Oxley ?
Ox, c'est moi, Indy.
Ox ?
Ox, tu fais semblant, pas vrai ?
"Par les derniers yeux
que j'ai vus en larmes..."
Ox, écoute-moi.
Tu t'appelles Harold Oxley.
Tu es né à Leeds, en Angleterre.
Toi et moi, on est allés
à l'Université de Chicago ensemble.
Et tu n'as jamais été aussi intéressant.
Moi, je m'appelle...
Je m'appelle Henry Jones Junior.
Que lui avez-vous fait ?
On n'a rien fait. C'est ce foutu crâne.
C'est la baguette de sourcier
qui va nous mener à Akator,
mais il nous faut quelqu'un
pour interpréter ses paroles.
Son esprit semble plutôt fragile.
Espérons que le vôtre soit plus fort.
Le cristal du crâne stimule une partie
non développée du cerveau humain
et ouvre un canal parapsychique.
Oxley a perdu le contrôle de son esprit
en en fixant trop longtemps les yeux.
Nous pensons que vous pourrez
communiquer avec lui en faisant pareil.
J'ai une meilleure idée. Fixez-les, vous.
Il semble que le crâne ne parle pas
à tout le monde.
Ne me dites pas que vous avez peur,
Pr Jones ?
Vous avez passé toute votre vie
à chercher des réponses.
Pensez à la vérité
qui est derrière ces yeux.
Il y a peut-être
des centaines de crânes à Akator.
Ils permettront de contrôler
la plus grande force naturelle
que le monde ait jamais connue.
Le pouvoir sur l'esprit de l'homme.
Faites attention, vous pourriez obtenir
exactement ce que vous souhaitez.
Je l'obtiens généralement.
Imaginez.
Pouvoir scruter le monde
et connaître les secrets de l'ennemi.
Faire pénétrer nos pensées
dans l'esprit de vos dirigeants.
Vous forcer à enseigner
la vraie version de l'histoire,
faire attaquer vos soldats
à notre commandement.
Nous serons partout à la fois,
plus puissants qu'un murmure,
envahissant vos rêves,
pensant pour vous
pendant votre sommeil.
Nous vous changerons, Pr Jones,
vous tous, de l'intérieur.
Nous vous transformerons en nous.
Et le meilleur dans tout ça ?
Vous ne vous rendrez compte de rien.
Retourner.
Retourner ?
Ça suffit.
Ça suffit.
S'il meurt, on ne pourra pas s'y rendre.
Couvrez-le.
Henry.
Ça va, Jonesey ?
- Mon nez !
- Je t'avais prévenu.
Ça suffit ! Vous allez parler à Oxley
et nous conduire à Akator, oui ?
Emmenez-le dehors.
- Ça va, petit ?
- Ils ont laissé ma moto au cimetière.
- Oui, mais ça va ?
- Ils ont laissé ma moto.
Oh ! Holà, holà.
Attendez, attendez, attendez.
Je suis prêt.
Ne dites rien à ces ordures.
Vous l'avez entendu.
Il est clair
que je n'ai pas fait pression où il le faut.
Je peux peut-être trouver
un point plus sensible.
Ne me touchez pas,
saletés de Russes de merde !
Indiana Jones.
Il était temps que tu arrives.
- Maman !
- Mon chéri.
"Maman" ?
Qu'est-ce que tu fais ici ?
Ne t'inquiète pas pour moi.
Tu vas bien ?
- "Maman" ?
- Jeune homme, je t'ai expressément dit
- de ne pas venir ici.
- C'est Marion ?
Tu ne me l'as jamais écrit
ou dit au téléphone.
Marion Ravenwood est ta mère ?
Bon Dieu, Indy,
ça n'a rien de compliqué.
Non, mais je n'aurais jamais
pensé que...
Que j'aurais une vie après ton départ.
- Ce n'est pas ça.
- Une sacrée belle vie !
- C'est bien.
- Une sacrée belle, très belle vie !
- Eh bien, moi aussi !
- Ah oui ?
Continues-tu à gâcher des vies
ou t'es-tu rangé ?
Pourquoi ? Tu veux un rencard ?
Avec n'importe qui, sauf toi.
Alors, Pr Jones, nous aiderez-vous ?
Un simple "oui" suffira.
Oh, Marion,
il a fallu que tu te fasses kidnapper.
Tu n'as pas fait beaucoup mieux.
Je vois que rien n'a changé.
Henry Jones Junior.
- Henry Jones Junior...
- C'est ça, Ox. Écoute-moi.
"Poser leurs mains innocentes
sur cette clé dorée
- "qui ouvre le palais de l'éternité."
- Le palais de...
C'est de Milton.
Il a déjà dit ça. Pourquoi ?
Ox, tu dois nous dire
comment aller à Akator
ou ils vont tuer Marion.
"Par les yeux que j'ai vus en larmes
au royaume de rêve de la mort..."
Harold, ils vont tuer la fille d'Abner.
Tu dois nous dire
comment nous y rendre. Tu dois...
Du papier. Apportez-moi de quoi écrire.
De l'écriture automatique !
J'aurais dû y penser.
- Henry Jones Junior.
- C'est ça. C'est ça, Ox.
À trois reprises, il tombe.
Pour descendre.
- À trois reprises...
- Des pictogrammes.
Des idéogrammes.
C'est bien, Ox.
Ox ?
C'est moi, Ox.
C'est Mutt, Ox. Regarde-moi.
Regarde-moi. C'est moi.
C'est moi.
Les lignes ondulées signifient l'eau.
Les yeux fermés signifient le sommeil.
Le soleil et l'arc dans le ciel signifient
le temps, la durée.
Le mot "maintenant" veut dire "jusqu'à".
Ces deux-là, collés ensemble,
l'horizon et le serpent,
signifient une pensée.
L'horizon représente le monde,
mais pas la Terre pour autant.
Plutôt ce qui est grand.
"L'eau est endormie
jusqu'au grand serpent."
Ce ne sont pas des dessins,
mais des indications. Une carte, vite !
Le grand serpent,
c'est l'Amazone, bien sûr,
mais "endormie" ?
Quelle eau est endormie ?
Ici ! Sono.
Ça veut dire "sommeil" en portugais.
Oui, c'est ça. Exactement.
Il veut qu'on suive cette courbe du Sono
jusqu'à l'endroit où il croise l'Amazone,
au sud-est.
Après ça, je ne suis pas certain.
Le royaume des rêves, des larmes
et des yeux. J'ignore ce qu'il veut dire.
Mais c'est peut-être là.
C'est une partie totalement inexplorée
de la jungle.
Allez, allez, allez, allez ! Allons-y !
- Qu'est-ce qu'on fait ?
- Ils allaient nous tuer !
- Peut-être.
- Il fallait faire quelque chose !
- Tu n'as pas pensé faire autre chose ?
- J'ai un plan.
C'est intolérable.
Harold, pour l'amour du ciel, avance.
Maman ?
- N'avance pas !
- Arrête ! Arrête ! Ne bouge pas.
Bouger crée de l'espace,
et on s'enfonce.
Non, je pense que je peux...
Arrête ! Ça fait un effet d'aspiration.
C'est comme soulever une voiture.
Reste calme.
D'accord, je suis calme.
- C'est du sable mouvant ?
- Calme.
- Non, une fosse de sable sec.
- Je suis calme.
Le sable mouvant est
un mélange de terre et d'eau.
Selon sa viscosité,
c'est moins dangereux
- qu'on le pense.
- Bon sang, Jones,
on n'est pas à l'école !
Ne t'inquiète pas.
Il n'y a rien à craindre, sauf si...
Il y a un vide.
Je vais aller chercher quelque chose
pour vous tirer.
Ox, ne reste pas là à rien faire.
Pour l'amour du ciel,
va chercher de l'aide !
- Aide ?
- De l'aide !
Aide ?
De l'aide ! Allez !
Mutt est parfois un peu impétueux.
Ce n'est pas la pire qualité au monde.
Garde tes bras au-dessus de la surface
pour pouvoir t'accrocher.
- Indy, il...
- C'est un bon garçon, Marion.
Tu devrais le lâcher concernant l'école.
- Mutt...
- On n'est pas tous faits pour ça.
Il s'appelle Henry !
Henry. Joli prénom.
C'est ton fils.
Mon fils ?
Henry Jones III.
Pourquoi l'as-tu laissé abandonner
ses études ?
- Maman, tiens ! Attrape !
- Oui.
Je le tiens.
Allez, maman ! Tire, tire, tire, tire !
Tire !
Attrapez.
- Attrapez-le.
- Attrape-le, Indy.
C'est un serpent ratier !
- Ils ne sont pas si gros.
- Celui-là l'est.
Il n'est même pas venimeux. Attrapez !
- Va chercher autre chose.
- Comme quoi ?
Comme une corde.
Il n'y a pas de quincaillerie ici !
Attrapez le serpent !
- Je peux peut-être toucher le fond.
- Il n'y en a pas. Attrape-le.
Non, je pense
que je le sens sous mes pieds.
- Attrapez ce serpent !
- Arrête de l'appeler comme ça !
Comment voulez-vous
que j'appelle ça ?
- Dis "le câble".
- Quoi ?
Dis : "Attrape le câble."
- Attrape le câble !
- Attrape le câble !
Tenez-le bien. Il est visqueux.
Tirez !
Débarrasse-toi de ce truc,
d'accord, mon garçon ?
Il a peur des serpents.
Vous êtes vraiment un vieux fêlé.
Pourquoi rends-tu toujours tout
si compliqué, Jonesey ?
Beau travail, Ox. Merci.
Aide.
Non. Non, il était Britannique.
Mon père était pilote.
C'était un héros de guerre,
pas un maître d'école !
Non, mon chéri.
Colin était ton beau-père.
On s'est rencontrés
quand tu avais trois mois.
C'était un homme bien.
Attends, attends. Colin ?
Comme dans Colin Williams ? Tu...
Tu l'as épousé ?
C'est moi qui te l'ai présenté !
Tu as renoncé à ton droit de vote
sur le choix de mon époux
quand tu as décidé de me quitter
une semaine avant le mariage !
On savait tous les deux
que ça ne marcherait pas.
Tu ne le savais pas.
Pourquoi ne m'en as-tu jamais parlé ?
Je n'ai jamais pu
en placer une avec toi !
C'était à toi de suivre !
Je ne voulais pas te faire mal !
Pour l'amour du ciel, fermez-la !
Tu ne t'es jamais demandé pourquoi Ox
a cessé de te parler il y a des années ?
Il détestait que tu te sauves ainsi.
Voulez-vous bien arrêter ?
Oui, Marion, ne laissons pas le petit
voir papa et maman se disputer.
- Vous n'êtes pas mon père.
- Oh oui ! Je le suis.
Et j'ai des nouvelles pour toi.
Tu vas retourner à l'école
et finir tes études.
Ah bon ? Qu'est-il devenu de :
"Il n'y a rien de mal à ça,
"ne t'en laisse pas dissuader" ?
Vous vous rappelez avoir dit ça ?
C'était avant que je sois ton père !
- Vous ne l'êtes pas !
- Oui, il l'est.
Tu aurais dû me le dire pour le petit.
J'avais le droit de savoir.
Tu as disparu après ça.
- Je t'ai écrit.
- Un an plus *** !
À ce moment-là,
Mutt était né, et moi j'étais mariée !
Pourquoi me le dis-tu maintenant ?
Parce que je croyais
qu'on allait mourir !
Pas encore !
Vous l'avez ?
Oh, merde.
Tu as sûrement continué à vivre ta vie,
toi aussi.
Tu as sûrement rencontré
des tas de femmes au fil des ans.
Oui. Il y en a eu quelques-unes, mais
elles avaient toutes le même défaut.
Ah, oui ? Lequel ?
Elles n'étaient pas toi, chérie.
On doit retrouver Oxley,
récupérer ce crâne
et arriver à Akator avant eux.
Prends le volant.
Qu'est-ce qu'il va faire, maintenant ?
- Il ne prévoit jamais autant à l'avance.
- Oui.
- Pousse-toi un peu, fiston.
- Ne m'appelez pas "fiston".
Je me boucherais les oreilles
si j'étais toi.
Baissez-vous ! Baissez-vous !
Pousse-toi, pousse-toi !
Rapproche-toi de ce véhicule.
Henry Jones Junior.
Jones !
Allez, viens !
Baissez-vous !
Ox a le crâne. Marion, prends le volant.
Quoi, encore elle ?
Ne fais pas l'enfant.
Trouve quelque chose pour te battre.
Jonesey !
- Jonesey !
- Salut, Mac.
- Indy. Indy ! Indy !
- La ferme ! La ferme !
- Espèce d'idiot ! Je suis avec la C.I.A.
- La C.I.A.
Je te l'ai presque hurlé sous la tente.
J'ai dit : "Tout comme à Berlin."
Qu'est-ce qu'on était, à Berlin ?
- Des agents doubles !
- Lancez-moi le crâne !
Lancez-moi le crâne !
Lancez-moi le crâne !
Riposte.
Mets ton poids
sur ton pied avant. Riposte.
Ce n'est pas une compétition, maman.
Tu te bats comme un jeune homme :
pressé de commencer, pressé de finir.
Mutt, dégage-toi !
Hé ! J'ai le crâne !
- Lance le sac ! Lance-le !
- Lance le sac !
- Le pistolet !
- Le pistolet !
Qu'est-ce que tu regardes, papa ?
Elle est en train de s'échapper !
C'est dangereux.
Do svidanya, Pr Jones.
Jones !
Waouh.
Waouh.
Waouh !
Tournez !
- Des siafu.
- Quoi ?
Des fourmis géantes ! Allez !
Courez jusqu'au fleuve !
Va jusqu'au fleuve !
Montez ! Allez ! Allez !
Maman, il y a un ravin !
- Jonesey, allez !
- Monte, Jones !
- Maman, arrête.
- Ralentissez, maman.
- Chérie, arrête.
- Ralentis.
- On va tomber.
- C'est ça, l'idée.
- Elle est mauvaise. Donne-moi ça.
- Fais-moi confiance !
Ralentis !
- Ne refais plus jamais ça.
- Oui, chéri.
À trois reprises, il tombe.
Marche arrière.
Fais marche arrière ! En arrière !
- J'essaie ! J'essaie !
- Vite, maman !
Pour descendre.
Il veut dire par la terre.
Il est venu par la terre.
- À trois reprises ?
- À trois reprises, il tombe.
De quoi il parle ?
Il veut dire un !
Deux !
Trois.
Ça va ? Chérie ? Lâche-le.
"Par les derniers yeux
que j'ai vus en larmes."
"La vision dorée réapparaît !"
De l'or. Vous pouvez compter sur moi.
Par les yeux... Par les yeux en larmes.
Il faut passer par la cascade !
Ce crâne doit être rapporté.
Je vais le faire. Personne n'a à venir.
On s'en fout.
Il ne nous a apporté que des problèmes.
Regarde ce que ça lui a fait.
- Je dois le retourner.
- Pourquoi toi ?
Parce qu'il me l'a dit.
- Ocre, oxyde de fer, charbon.
- Ox, reste avec nous.
Ça date de quand ?
De quatre ou cinq mille ans.
Ils sont aussi vieux que les pyramides.
Regardez, des adorateurs du Soleil,
comme les Égyptiens.
Ça a été utilisé récemment.
D'autres adorateurs.
Oui, mais ce n'est pas le Soleil
qu'ils vénèrent.
Quelqu'un est venu
et a appris aux Ughas l'agriculture.
L'irrigation.
Qu'y a-t-il, Ox ?
Je crois que je comprends, Ox.
Quelqu'un est venu ?
Est-ce le même ?
Il y en avait d'autres. Regardez.
Treize dans un cercle.
Montre-nous le chemin, Ox.
- Allons-y. Allez ! Courez ! Courez !
- Allez !
Indy !
Jonesey !
Oxley !
Tu es déjà venu ici. Comment as-tu fait
pour leur échapper ?
Debout, Mac. Allons-y ! Viens, Mac.
Allez, allez, allez.
"Poser leurs mains innocentes
sur cette clé dorée
- "qui ouvre le palais de l'éternité."
- Viens, Ox.
C'était bien, Ox. C'était bien.
Une cité d'or. Alors, où est-il, cet or ?
Regardez dans quel état est cet endroit.
Quelle légende stupide.
J'ai bien perdu mon temps.
Ox est déjà venu ici,
mais il n'a pas pu entrer dans le temple,
alors il a rapporté le crâne au cimetière,
là où il l'avait trouvé.
"Poser leurs mains innocentes
sur cette clé dorée
"qui ouvre le palais de l'éternité."
La clé qui ouvre le palais.
L'obélisque. L'obélisque est la clé ?
Qu'est-ce que tu cherches, Ox ?
Qu'est-ce que tu fais ?
Tu as compris ça quand tu étais
dans ta cellule, pas vrai, professeur ?
Excusez-moi, professeur.
Bien joué.
Va t'en chercher une.
Écoutez.
Vous entendez ça ?
Debout ! Avancez ! Ox, avance !
Plus vite ! Plus vite !
Plus vite ! Plus vite !
Plus vite !
Ce n'est pas rassurant.
Plus vite, Ox ! Plus vite !
Vite ! Vite ! Vite !
Je n'aime pas ça ! Je n'aime pas ça !
- Allez, maman !
- Jonesey !
Il l'a échappé. Il a échappé le crâne !
Ça va ?
Tiens ça.
Ox, ça va ?
Superbe.
Bon, allons-y.
Par là ?
Voilà ce que j'attendais.
Il y a des objets de toutes les époques
de l'histoire ancienne.
Macédonienne.
- Sumérienne.
- C'est la caverne d'Ali Baba.
Étrusque. Babylonienne.
Tous les directeurs de musée
au monde vendraient leur âme pour ça.
Égypte antique.
Des dizaines de musées.
Des centaines de musées, Jonesey !
Des collectionneurs.
Ils étaient archéologues.
Comment l'ouvre-t-on ?
Je vais te le rendre, Ox. Promis.
Finie, l'attente éternelle.
Bientôt.
Désolé, Jonesey.
Alors, qu'est-ce que tu es,
un agent triple ?
Non, je t'ai juste menti pour le double.
Regardez-les !
Ils attendent toujours le retour
de celui qui s'est perdu.
Ils ont un seul et même esprit.
Des êtres physiquement séparés,
mais ayant une conscience collective.
Plus puissants ensemble
qu'ils ne pourraient l'être séparés.
Imaginez ce qu'ils pourraient nous dire.
Je ne peux pas l'imaginer,
tout comme ceux qui ont bâti ce temple,
et tout comme vous.
La foi, Pr Jones,
est un don qu'il vous reste à recevoir.
Mes condoléances.
Oh, j'ai la foi, ma sœur.
C'est pourquoi je suis resté en bas.
- Maya. Il parle maya.
- Qu'est-ce qu'il dit ?
Il dit qu'il est reconnaissant
et qu'il veut...
Ils.
Ils veulent nous faire un cadeau.
Un grand cadeau.
Dites-moi tout ce que vous savez.
Je veux tout savoir. Je veux savoir.
J'ai un mauvais pressentiment.
Indy ?
Les yeux.
Qu'est-ce que c'est ?
Des extraterrestres ?
Des êtres interdimensionnels, en fait.
Bienvenue parmi nous, Ox.
Bon sang, qu'est-ce que c'est ?
Un portail !
Un passage vers une autre dimension !
Je ne crois pas
qu'on veuille aller par là.
Je veux savoir.
Je veux savoir.
Dites-moi. Je suis prête. Je veux savoir.
Mac ! Mac ! Viens !
Mac !
Mac, dépêche-toi !
Je peux voir.
Je peux voir !
Attrape !
Sers-toi de tes jambes, Mac.
Je n'y arriverai pas tout seul.
Jonesey !
Ça va aller.
Arrêtez !
Couvrez-le. Couvrez-le.
Allez !
C'est assez !
C'est assez !
Courez ! Courez !
Ils ont effacé leurs traces.
Où sont-ils allés ? Dans l'espace ?
Pas dans l'espace.
Dans l'espace entre les espaces.
Je ne comprends pas.
Pourquoi cette légende de la cité d'or ?
Le mot ugha pour l'or signifie "trésor".
Mais leur trésor n'était pas l'or.
C'était la connaissance.
La connaissance était leur trésor.
Quoi ? On va rester assis ici ?
La nuit tombe vite dans la jungle, petit.
On ne va pas escalader la montagne
dans le noir.
Ah non ?
Moi, je le peux.
Qui vient avec moi ? Allons-y.
Pourquoi ne restes-tu pas
avec nous, Junior ?
Je ne sais pas.
Toi, pourquoi tu n'es pas resté, papa ?
Papa !
Papa ?
Quelque part là-haut,
ton grand-père doit bien rire.
PROFESSEUR HENRY JONES JUNIOR
DOYEN ASSOCIÉ
Merveilleux ! Parfait !
Faites les lettres plus grandes.
Henry Jones Junior
et Marion Ravenwood,
étant donné que vous avez accepté
de vivre dans le sacrement du mariage,
que vous vous êtes promis
par ces vœux votre amour mutuel
et que vous avez joint vos mains
et échangé vos anneaux,
je vous déclare maintenant
mari et femme.
Ceux que Dieu a unis,
que personne ne les sépare.
"Combien de temps perd-on à attendre,
dans la vie !"
Félicitations.
Vous pouvez embrasser la mariée.
Bien joué, Henry !
- Merci, Ox.
- Merci, Ox.