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Allô ? Ici Sandy Patterson.
Oui, M. Patterson.
Ici Janine du Service
de protection contre la fraude
chez Identi-vault Credit.
Nous vous appelons aujourd'hui,
car il semble que quelqu'un a essayé
de voler votre identité.
Vous rigolez ?
J'aimerais bien.
Nous l'avons arrêté à temps, toutefois.
Je vous suggère de profiter
de notre plan de protection gratuit,
qui protège votre cote de crédit
contre le vol et la fraude.
Oui, merci. Si c'est gratuit, tout à fait.
Excellent. J'ai choisi ce plan moi aussi.
M. Patterson, je vais devoir
vérifier vos renseignements personnels.
J'ai besoin de votre nom,
de votre date de naissance
et de votre numéro d'assurance sociale,
s'il vous plaît.
Bien sûr. Les voici.
EN TRAITEMENT
ARIZONA - IOWA
ÉTAT DE NEW YORK - FLORIDE
TRAITEMENT TERMINÉ
Banque Jackson-Castle
SANDY BIGELOW PATTERSON
Que puis-je vous servir ?
Un melon ball, je vous prie.
Et de la tequila. Et ouvrons un compte.
Compris.
Laissez-le ouvert.
Mes amis ne viendront pas.
Me voilà coincée
avec cette tequila de première qualité.
C'est ce qu'on boit.
Non.
- Je m'appelle Sandy.
- Bonjour, Sandy.
D'accord. Santé.
Une autre tournée.
Glou ! Glou !
Une autre tournée à mes frais !
Sandy ! Sandy ! Sandy !
Mais qui est-elle ?
On s'en fiche. Elle nous paie à boire.
Allons-y !
Quand je dis "Sandy",
vous dites "Patterson".
- Sandy !
- Patterson !
- Sandy !
- Patterson !
Qui veut un autre verre ?
Nous !
Ça suffit. C'est tout.
Madame, descendez.
Qui veut me voir me suspendre à ce lustre ?
Non, non. Vous ne pouvez pas monter là.
Pardon, je ne vous entends pas.
Oui, vous m'entendez,
puisque vous me répondez.
Je n'ai rien entendu cette fois non plus.
C'est parti, les salopes !
Madame, vous devez descendre.
Merde.
Sandy ! Sandy ! Sandy !
C'est terminé. La fête est finie, compris ?
Vous, sortez d'ici. C'est terminé.
Non. Laissez-moi tranquille.
Allez derrière le bar
et donnez d'autres verres à mes amis.
Ce ne sont pas vos amis, compris ?
Ils vous aiment
parce que vous leur payez à boire.
Les gens comme vous n'ont pas d'amis.
Je crois qu'on commence à bien s'entendre.
Vous ne croyez pas ?
Sandy Patterson.
C'est moi.
On vous arrête
pour agression et intoxication publique.
Non, ce n'est pas vrai.
Soufflez là-dedans.
Avec plaisir.
Alors ?
Voyez-vous ça ?
Joyeux anniversaire, Sandy Patterson.
Merde.
On sourit ! Voilà.
Joyeux anniversaire, Sandy Patterson.
Joyeux anniversaire, papa.
Merci d'être là.
- Fais un vœu.
- C'est parti.
Bravo !
C'est génial. En un seul souffle.
Je t'ai fait ça, papa.
Merci. Regardez ça.
- Tu as vu, maman ?
- Oui.
Ça semble cher. Tu l'as volé ?
Ça semble très cher.
Petite voleuse !
Tu sais ce qui arrive aux voleuses ?
Je vais te dire ce qui leur arrive.
Voici ta punition.
- Doucement !
- Le visage seulement !
Voilà. Tu as ce que tu mérites !
Tu as compris ? Ne vole rien.
Va chercher un couteau, je veux manger ça.
Allons, pas à ton anniversaire.
Après le loyer, les services publics
et le téléphone, on a économisé ce mois-ci.
- Combien ?
- 14,03 $.
La moitié de ce montant est à moi.
De rien. Investis judicieusement.
Et ta prime ?
Elle a encore été annulée.
C'est l'industrie financière,
je ne peux dire que ça va bien.
Tu vas avoir une promotion.
C'est certain. Tout ira bien.
Je sais. Mais tu es enceinte.
Je suis enceinte.
Regarde-moi. Tout ira bien.
Jusqu'aux broches,
à l'université et au mariage.
Peut-être que ce sera un garçon
et qu'on pourra l'envoyer travailler.
Dans une mine, par exemple.
Oui. C'est un plan raisonnable.
J'ai un autre cadeau pour toi.
On devrait... Allons dans une chambre.
J'ai loué une chambre.
- Patterson.
- Bonjour.
Bonjour.
Tu paies le compte
à nivelage régulier Westfield
avec le portefeuille ?
Oui.
Merde. Ça devait être...
Ça devait être avec la filiale
pour pouvoir réinvestir dans le plan.
J'ai fait les deux. Un pressentiment.
Je m'en doutais.
Je t'envoie ça par courriel.
Tu es le meilleur, Patterson.
- Sandy.
- Oui ?
Cornish veut te voir dans son bureau.
- Salut, tête de nœud.
- Tête de nœud ? Moi ?
Je veux te parler.
- Tu as une minute ?
- Oui.
Quoi de neuf ?
Je viens d'arriver. Je commence...
- J'ai un appel.
- Vous avez un appel.
On pourrait aller...
Bon, on se voit plus ***.
Vous gérez les comptes internes, non ?
Oui.
Pouvez-vous émettre
quelques chèques de prime ?
Des chèques de prime ! On n'en a pas...
C'est génial.
On n'en a pas eu depuis trois ans.
On n'en espérait plus.
Ce n'est pas pour tout le monde.
Seulement pour les associés.
Pour le maintien.
Pas pour nous.
Les chèques sont pour les gens
sur cette liste, des associés.
Le programme de maintien sert
à garder l'entreprise prospère.
C'est une bonne nouvelle.
Je ne comprends pas votre réaction.
On dirait que vous...
J'étais heureux, car on n'a pas eu
de prime depuis trois ans.
L'entreprise va bien. J'ai cru enfin l'obtenir.
Même si Harry Cornish a une prime,
ça ne veut pas dire que Peterson...
Votre prénom, déjà ?
C'est Sandy Patterson.
Ça n'a pas été facile ?
Le prénom...
Non, c'est comme Sandy Koufax.
Oh, oui.
Mon père adorait le baseball.
Je vais aller émettre les chèques.
Vous regardez le baseball ?
Votre façon de le dire était étrange.
Je vous laisse tranquille, c'est votre père.
Oui.
Sérieusement, que faites-vous, exactement ?
Je gère les comptes internes.
En fait, vous faites la même chose
que le programme Quicken.
- Bien...
- Vous remplissez des cases.
On peut enseigner ça à un babouin.
La vérité, c'est que l'économie change.
Les gens importants comme moi,
on gagne de l'argent
et on paie des gens comme vous.
Vous comprenez ?
Je vous donne The Fountainhead.
Vous allez le lire et comprendre
pourquoi c'est bon pour tous.
VERROUILLÉ
ENTREZ LE MOT DE PASSE
Bon sang.
Harold Cornish
NOTE : Prime
Sandy Patterson.
Allô, Sandy.
Ici Jeanette du salon Lady's Choice.
J'appelle pour confirmer
votre rendez-vous à 15 h.
Vous avez le mauvais numéro.
Vous êtes Sandy Bigelow Patterson ?
Oui. Mais...
"407." C'est où, ça ?
Winter Park, en Floride.
Je suis à Denver.
Comment avez-vous eu ce numéro ?
Vous n'en avez pas laissé,
alors on vous a cherché sur Google.
Je vois. Vous avez le mauvais...
Pardon, mon ami.
Tu peux me rejoindre
dans le stationnement ? Niveau 7B.
- Bien sûr.
- Merci.
Il est là.
Que se passe-t-il ? Tout va bien ?
Tu aimes te faire baiser ?
C'est ce qui se passe en haut.
Tu n'en as pas assez
de te faire baiser par Cornish ?
Oui, je me sens un peu vexé.
On n'aime pas ça non plus. Alors, on s'en va.
On démarre notre propre firme.
On emmène nos clients.
Viens avec nous.
Venir avec vous ?
Sandy, tu es le meilleur dans ton travail.
Tu serais vice-président.
Tu aurais ton propre bureau.
Combien gagnes-tu présentement ?
50 000 $ par année.
Que dirais-tu de 250 000 $ ?
Quoi ?
Bon sang, c'est superbe.
C'est vraiment beau. J'ai perdu mon alliance.
Quinze ans de mariage.
Vous pouvez le croire ?
Je peux voir votre carte d'identité ?
Bien sûr.
Sandy Bigelow Patterson.
On s'est mariés à St-Paul.
Oui. Howard est chirurgien.
Il répare les sourires.
C'est le grand médecin des dents.
Mes amis m'ont sortie
pour mon anniversaire.
Ils ont voulu faire ça en grand
pour mon 30e anniversaire.
Moi, trente ans ? Jamais de la vie.
Je me suis assez défoncée
dans ma vingtaine.
Vous aimez vous défoncer ?
Sûrement. Je suis sûre que vous pourriez
vous défoncer à fond.
Bon, voilà.
Faites-les descendre.
Madame ? Madame.
Qu'y a-t-il, bordel ?
Madame, votre carte a été refusée.
Oui.
Tenez, prenez celle-là.
La limite a été atteinte.
Génial.
CARTE REFUSÉE
CARTE REFUSÉE
VOYEZ LE PRÉPOSÉ
Bonjour.
Il y a un problème avec la pompe cinq.
Elle refuse ma carte.
Merci.
Vous ne payez pas vos factures.
Je dois couper la carte.
Non, je paie toutes mes factures.
Essayez encore. Cette carte est valide.
Ce n'est pas ce qui est écrit.
Je me fiche de votre écran.
Je vais ailleurs. Ne coupez pas ma carte.
Couper la carte ? C'est ridicule.
Je vais ailleurs.
Vous allez ailleurs ?
C'est mon papi. C'est son magasin.
- Il dit de la couper.
- Señor.
- Si vous ne payez pas...
- Je paie tout.
Vous payez tout.
Je dois couper la carte.
Ne coupez pas la carte.
Je dois couper la carte. J'ai coupé la carte.
- Payez vos factures, Randy.
- C'est Sandy.
Sandy ?
Comment ma limite a-t-elle pu
être dépassée ?
M. Patterson, votre solde est de 12 243,67 $.
C'est absurde. Je me sers de la carte
pour de l'essence et du café.
Je vois une facture de 4 345 $
de chez Sports Nautiques Great Beyond.
Je n'ai jamais entendu parler de cet endroit.
Sports Nautiques Great Beyond ?
Non, je ne suis jamais allé là.
C'était ce matin ?
Je viens de quitter la maison.
Je me suis arrêté à la station-service,
où ma carte a été coupée en deux
par un homme en colère
dans une boîte en vitre.
D'abord, il me faut une nouvelle carte.
Loretta, vous devez régler tout ça.
C'est votre erreur. Pas la mienne.
Ou je vais m'en charger. Où est le magasin ?
À Winter Park, en Floride.
En Floride ? Je suis au Colorado.
- Merde.
- Pardon ?
Incroyable. Je dois vous rappeler.
- Conducteur.
- Pardon !
Rangez votre véhicule sur le côté de la route.
Le NCIC indique un 10-29F,
faites preuve de prudence.
Sortez du véhicule, M. Patterson.
Parce que je n'avais pas
d'appareil mains libres ?
Ça me semble un peu exagéré.
- Vous êtes en état d'arrestation.
- Quoi ?
- Vous pouvez garder le silence.
- Un instant.
Tout ce que vous direz pourra
être retenu contre vous en cour.
L'agent qui vous a arrêté
a vérifié votre plaque.
On vous a accusé d'agression
il y a deux semaines en Floride.
Quoi ? Je n'étais pas là-bas.
De quoi parlez-vous ?
- Je ne suis jamais allé en Floride.
- Jamais ?
Non, monsieur. Ce matin...
Un instant.
Était-ce à Winter Park, en Floride ?
Vous voyez, c'est bien.
Vous oubliez cette histoire d'erreur.
Non, je comprends. Écoutez...
Voici le problème, M. Patterson.
Vous ne vous êtes pas présenté
en cour il y a trois jours.
Laissez-moi vous expliquer.
Le juge a émis
un mandat d'arrestation contre vous.
Nous allons donc
vous renvoyer en Floride.
Vous vous ferez bronzer.
Vous ne m'écoutez pas.
- Asseyez-vous.
- Pardon.
Une personne qui a le même nom que moi
fait des choses en Floride.
Il prend des rendez-vous,
il achète de l'équipement de plage.
Il utilise ma carte de crédit.
Vous êtes Sandy Bigelow Patterson,
né le 18 mai 1974 ?
C'est vous, non ?
Oui, mais je n'ai pas fait ces choses.
Je ne suis jamais allé en Floride. Je suis ici.
Je suis au Colorado.
Je ne peux pas être en Floride.
Demandez la photo d'identité
à la police de Winter Park.
Bon, enlève-lui les menottes.
M'enlever les menottes. Génial.
Je peux voir ?
Ouah !
C'est une femme ?
Je dirais que c'est la femme
qui a volé votre identité
en profitant du fait
que vous avez un nom de femme.
Non, c'est un nom unisexe.
Vous voulez dire
qu'elle a fraudé ma carte de crédit ?
Non, c'est bien pire que ça.
Elle trouve votre nom,
votre date de naissance et votre NAS.
Puis, elle accumule les dettes
et commet des crimes sous votre nom.
Qu'allez-vous faire ? L'arrêter ?
Non, on n'arrêtera personne.
Je vous raccompagne à la sortie.
On est la police de Denver.
On ne fait qu'ouvrir les dossiers.
Si elle achète quelque chose sur Amazon,
la police de Seattle enquêtera.
Pour le cellulaire,
la police de Cleveland s'en occupera.
Et ainsi de suite pour chaque vol.
Un instant. Ça prendra combien de temps ?
- Entre six mois et un an.
- Un an ?
Oui. Veuillez laisser
vos coordonnées à cet homme.
Vous aimeriez peut-être garder cette photo.
Génial. D'accord.
Tout ceci doit être réglé
en moins d'un an, détective.
Je comprends que c'est frustrant pour vous,
mais on a un haut pourcentage
de résolution de ces cas.
Oui ? Combien ?
Entre cinq et dix pourcent.
C'est nul.
On communiquera avec vous, Sandy.
INVESTISSEMENTS NEW Catalyst
- Patterson ?
- Pardon.
J'ai eu une matinée horrible.
- Tu peux m'expliquer ça ?
- Quoi donc ?
J'ai reçu ces courriels
de quelques clients potentiels.
Non, non.
Tu as surchargé six cartes de crédit ?
- Non, pas du tout.
- Mais oui.
Et neuf défauts de paiement.
Tout a été éclairci ce matin.
Ta cote de crédit est de 240. 240 !
Il y a des sans-abri
avec une meilleure cote que ça, Sandy.
Un mandat d'arrestation a été émis contre toi.
C'est une institution financière.
Je devrais te donner accès
à cinq milliards de dollars ?
On a volé mon identité.
J'étais au poste de police ce matin.
Ne t'en fais pas.
Je vais régler ça.
Ma cote de crédit sera normale demain.
Que se passe-t-il ?
- Des policiers.
- C'est le gars.
Le détective qui s'occupe de l'affaire.
Bonjour. Je discutais
de la situation avec mon patron.
Une bonne nouvelle ? Vous l'avez trouvée ?
Non, aucune bonne nouvelle, désolé.
On a reçu un appel de la police d'Orlando.
Ils ont arrêté un vendeur de drogues
du nom de Paolo Gordon.
Votre nom et vos cartes de crédit sont sortis
- pendant l'enquête.
- C'est...
Mon collègue a parlé
à votre ancien patron, M. Harold Cornish.
Il a dit que vous étiez vraiment
un vendeur de drogues.
C'est un sale menteur.
J'ai un mandat pour fouiller les lieux.
Pour trouver de la drogue.
Et des armes.
Et des armes.
- Une perte de temps.
- Je comprends.
Ce n'est pas moi, c'est la femme sur la photo.
- Je fais mon travail.
- Je dois y aller.
D'accord.
Bon, les gars...
On a terminé.
Vous pouvez faire revenir vos employés.
Merci.
- Alors, pas d'Oxy ?
- Non, pas d'Oxy.
Vous avez trouvé mes armes ?
Je ne suis pas idiot, M. Patterson.
Je suis presque sûr que c'est cette femme.
Oui.
Mais tant qu'on n'est pas sûrs
de votre innocence,
c'est une enquête ouverte.
Pour de la drogue.
Je vous raccompagne.
Il va falloir parler des options.
Je crois qu'on va devoir te remercier.
Je sais où elle est. Hé !
Je sais où elle sera demain après-midi.
Dites-le à la police de Winter Park.
Ils vont l'arrêter, et tout sera réglé.
- Ça ne fonctionne pas ainsi.
- Pourquoi ?
Ils doivent l'arrêter pour ses délits locaux.
Ça devrait prendre environ un an.
Il faudrait qu'elle soit ici
pour que ça vous aide.
C'est la nouvelle norme de la police ?
Le criminel doit être devant vous ?
- Bonne journée.
- Un instant.
Et si moi, je l'amène ici ?
Si je réussis à la faire venir ici, devant vous,
et qu'elle avoue tout ?
Tout serait réglé, non ?
Je ne vous le conseille pas.
Les criminels n'ont pas l'habitude
de se confesser à la police.
D'accord, écoutez.
Et si je lui demande de te parler ?
J'ai perdu mon emploi à cause d'elle
et je veux le ravoir.
En échange, je ne porte pas d'accusations.
Elle n'aura pas à s'en faire. Pas de policiers.
Mais il y aura des policiers.
Vous pourrez vous cacher et écouter.
Quoi ? C'est ridicule.
Non, ça fonctionne assez bien en général.
Avec un mandat d'espionnage.
Non. Sandy,
j'ai besoin de quelqu'un maintenant.
Tu as dit que j'étais le meilleur.
Je veux juste un peu de temps.
On n'a pas de temps.
Je dois tout mettre en attente ?
On a des clients !
J'ai tout abandonné pour toi.
Fais-moi confiance.
Allez, tu me connais. Allons, Daniel.
- Je te donne une semaine.
- Vraiment ?
Mais c'est tout.
C'est tout ce dont j'ai besoin. Merci.
Une semaine, Patterson !
Je confirme le rendez-vous
de ma femme demain à 15 h.
Merci. Elle pourra y aller, finalement.
J'ignorais qu'elle serait dans le secteur.
J'ai besoin de votre adresse,
car elle l'a perdue.
C'est noté. Merci.
Elle sera là demain à 15 h. Au revoir.
J'ai de l'argent pour le billet d'avion,
j'ai mon argent de poche.
- Tu as appelé un taxi ?
- Ne fais pas ça.
Ne recommence pas.
Trish, tu dois me faire confiance.
On n'est pas comme ça.
- Tu n'es pas Batman.
- Arrête.
Je ne peux pas replier tout ça.
Tu sais comment te servir de ça ?
C'est ma seule option.
C'est notre seule option.
Montre-moi sa photo encore.
Ça te fait te sentir mieux ?
Oui. Elle n'est pas dangereuse.
Ce chiffre est sa grandeur.
C'est un hobbit.
Je pars à la recherche de Bilbo.
Je peux le faire. Mais pas sans ton soutien.
D'accord ? Fais-moi confiance.
Merci.
Si tout va bien,
je serai de retour demain soir.
Je vais lui donner tes pilules contre l'anxiété
pour la faire monter dans l'avion.
Super. Aucun problème.
Pourquoi j'en aurais besoin maintenant ?
Je t'appelle à mon arrivée.
Au revoir, les enfants.
Papa, la télé est brisée.
Oui. Bon, approchez.
Certaines choses sont brisées,
mais seulement pour quelques jours.
Voilà pourquoi je dois me rendre
au pire endroit des États-Unis.
Mais papa va tout réparer.
À mon retour, tout sera parfait.
C'est promis. Approche.
Il est ***, vous devez aller au lit.
Faites des dessins,
puis mettez votre pyjama. Au revoir.
Attrape cette salope.
Compris.
D'accord.
D'accord.
Mon cou. Seigneur,
j'ai un goût de sang dans la bouche.
Seigneur.
Vous êtes blessée.
- Mon cou. C'est mon cou.
- Désolé.
J'ai été surpris par votre arrêt complet
en pleine route.
Une maman blaireau et son bébé
traversaient la route.
Un blaireau ?
Oui. Bon sang.
Je sens ma fibromyalgie
dans ma colonne vertébrale.
Nom de Dieu.
Non, c'est ma faute. Vous avez votre permis ?
On s'échange nos coordonnées ?
On appellera les compagnies d'assurance.
Je suppose qu'on n'a pas le choix.
Je dé*** dire ça,
mais la peinture a été faite sur mesure.
Si ça vous va,
je prendrais de l'argent comptant.
Oui, de l'argent, ça serait plus simple,
pas vrai, Sandy Bigelow Patterson ?
Oui.
Bigelow, c'est un nom rare.
C'est un nom de famille.
Ça remonte au Mayflower.
- Vraiment ?
- Jeremiah Bigelow.
Vous le connaissez peut-être.
Un chasseur d'ours célèbre.
- Il devait être brave.
- Un grand homme.
Voici mon permis avec mon nom.
Sandy Bigelow Patterson.
Je te tiens.
Pas mes cheveux, connard !
Tu ne vas nulle part.
Sors de la voiture !
Tu peux la garder !
Tu m'as enlevé tout mon volume !
Je venais de me faire coiffer !
Non, non !
Tu es folle ?
Qu'est-ce que tu fais ?
C'est ça que tu cherches ?
Tu ne les auras pas, idiot.
Au revoir, Sandy !
Allez.
Salut.
Salut, c'est moi. Le moment est mal choisi ?
Non, c'est parfait. Quoi de neuf, chérie ?
On a eu un appel d'un agent
de recouvrement de Fiat Automotive.
Ils disent qu'on a
quelques paiements de retard.
Un appel... D'un agent de recouvrement.
Elle doit s'être acheté une voiture.
Chérie, c'est vraiment...
Tu sembles étrange. Tout va bien ?
Oui, je vais bien.
D'accord.
Voyons voir la merde
que tu as dans ton sac, Sandy Patterson.
Voilà. Merci.
Super.
- Ding *** !
- Merde.
Lâche ça.
- On va discuter un peu.
- D'accord.
On peut y aller avec la manière forte
ou avec la manière douce.
J'aimerais choisir la manière douce.
Tends tes poignets.
D'accord.
Bon, j'ai un plan.
Merde ! Je suis une dame, espèce d'animal.
Donne-moi ton poignet.
Cesse de te débattre.
Je vais me débattre. Tu aimes ça ?
Et ça ? Tu aimes frapper des filles ?
- Sandy ? Ce n'est pas bien, Sandy !
- À terre !
Merde !
Merde.
Merde, merde.
Reste au sol.
Tu lances comme une fille.
Tu vas écouter mon plan et venir avec moi.
Je n'irai nulle part avec toi !
- Va chier, Sandy.
- Écoute-moi.
Rentre chez toi avec ta femme de merde
et tes enfants stupides.
Arrête tout de suite !
Pourquoi as-tu fait ça ?
Tu l'as cherché.
Ce n'est pas la manière douce.
J'adorais la guitare. Je vais te poursuivre.
Tu vas me poursuivre ?
Vraiment ? J'espère que tu aimeras
mon compte de banque vide.
Je veux mes clés de voiture.
Qu'est-ce que c'est ?
Tes futures victimes ?
Lâche mes trucs.
Ils me remercieront plus ***.
Pourquoi as-tu besoin de tout ça ?
Tu es folle à lier.
C'est pour mon organisme de charité,
qui aide les enfants.
Pour quoi ?
Pour mon organisme de charité, connard.
Ça a beaucoup de sens.
Je m'excuse.
Tu viens avec moi. Ton poignet.
Comment t'appelles-tu, au fait ?
- Julia.
- Julia ?
Diana ! Ouvre la maudite porte !
Merde !
Qui est-ce ?
Je me change. J'arrive tout de suite !
Ne me mens pas. Les cartes de crédit
que tu as vendues à Paolo étaient nulles.
Non, c'est un malentendu.
Vous allez rire
quand je vais tout vous expliquer.
Tu viens avec nous, tout de suite !
Donne-moi mes clés.
Non, tu ne prends plus la voiture.
Merde !
Allez, allez, allez !
Quoi ? Qu'est-ce que...
Petite garce.
Tu te fais des amis partout, pas vrai ?
- Qui sont ces gens ?
- Aucune importance.
Qu'est-ce que c'est ?
Une épingle à cheveux ?
Oui, exactement.
Tu perds ton temps.
Oui, on verra.
Tu as failli me faire tuer. Excuse-toi.
Je ne vais pas m'excuser,
car tu n'aurais pas dû entrer chez moi.
C'est une leçon pour toi, Sandy.
- Range-toi.
- Pas question.
On s'en va à l'aéroport
et on prend le premier vol
pour Denver, Diana.
Range-toi donc
avant que je te botte le cul encore.
Je t'explique, et tu viens avec moi.
On devrait aller dans un bar
pour se détendre un peu.
Je te paie un verre, tu m'écoutes.
Qu'en dis-tu ?
D'accord, Sandy.
Tu vas bien te comporter ?
- Tout à fait.
- Génial.
Je vais bien me comporter,
car tu m'auras sûrement droguée
avec les Xanax de Trish Patterson.
Quand as-tu trouvé ça ?
J'avais les mains dans ton pantalon
et tu n'as rien senti. Tant pis pour toi.
Tu es mort sous la ceinture.
Tu es dégoûtante.
Range-toi.
- Tu es sûre ?
- Oui.
Bon sang, oui.
Voilà. Tu es sûre ?
En plein milieu de l'autoroute.
- Au milieu de l'autoroute.
- Vraiment ?
Bon. Tu sais quoi ? Je vais appeler la police.
Je vais leur dire qu'une criminelle
contre qui un mandat a été émis
se promène sur l'autoroute.
J'ai beaucoup de preuves.
Tu n'as rien.
Hé ! J'appelle la police.
Bonne chance. Je ne serai plus là.
Ça sonne.
Tu es quoi, un maudit Kenyan ?
Tu dois seulement parler à mon patron.
Et je te laisse tranquille.
J'ai perdu mon emploi par ta faute.
- Ton emploi ?
- Exactement.
Je ne t'ai pas congédié.
- En fait, oui.
- Je ne crois pas.
Je ne veux pas aller rencontrer
ta femme anxieuse.
C'est vrai, elle est anxieuse.
Tu sais pourquoi ?
On a deux filles
et un troisième bébé en route.
On vit dans un petit appartement,
deux fois plus petit que ta maison volée.
J'ai travaillé dur pour ça.
Ça suffit.
C'est un voyage gratuit. Je paie tout.
Pas de policiers.
Tu n'as qu'à parler à mon patron.
Puis, c'est fini. C'est tout. C'est très simple.
C'est à Denver. Tu vas adorer.
Personne ne nous tire dessus là-bas.
Ils te trouveront, ici.
Hé !
Allez.
C'est ridicule.
Merde.
Tu as un pneu crevé ?
Oui, j'ai un pneu crevé.
Repose-toi donc dans la voiture.
Mets la climatisation.
Je ne parlerai pas à la police.
D'accord, pas de police. Je te l'ai dit.
Et ne me mens pas.
Je ne mens pas, je te le jure.
Sur la tête de tes enfants ?
Jure-le sur leur tête.
Oui, je le jure sur leur tête.
Je m'assois sur le siège passager.
- Il me faut les clés.
- Tiens.
Merci.
- Oui ?
- Tu l'as eue ?
Presque.
Presque ?
D'accord, je ne vais presque pas
te tuer quand je sortirai d'ici.
C'est une bonne à rien qui vend
des cartes de crédit qu'elle a utilisées.
On va récupérer l'argent.
Ça va plus loin que ça, Marisol.
Cette bonne à rien me cause
un gros problème.
C'est un handicap.
Une de ses cartes a alerté la police.
Elle doit disparaître.
Va chercher Julian, et occupez-vous de ça.
D'accord, mais elle est avec un gars.
Tuez-la, tuez-le,
tuez tous ceux que vous voulez.
D'accord.
Dépêche-toi, il faut y aller.
- Je ne travaille pas pour toi.
- Mais oui.
Hank !
Compris, Paolo.
Je me demandais,
comment allons-nous prendre l'avion ?
J'ai mon billet et j'ai de l'argent pour le tien.
On sera tous les deux
Sandy Bigelow Patterson,
même date de naissance et tout,
en même temps ?
La compagnie aérienne va accepter ça
comme si de rien n'était ?
Oui, c'est ce que je croyais.
Enfant de chienne !
On ira en voiture.
D'accord.
Je ne peux pas croire
que je n'ai pas pensé à ça.
Tu dois te sentir idiot.
Ne fais pas ça.
Je crois qu'il nous faut un peu de musique.
Je peux chanter ça.
Allô ? Qu'est-ce tu as ?
Une fugitive. La prime est de 50 000 $.
50 000 $ ?
Tu as son nom ?
Sandy Patterson.
Elle ne s'est pas présentée en cour.
Des pistes ?
Elle a utilisé une carte de crédit
à un endroit nommé Lady's Choice.
Pardon, monsieur. On est fermés.
Vous connaissez Sandy Patterson ?
Une cliente ?
Elle était ici vers 16 h aujourd'hui.
Vous êtes son petit ami ?
Oh non !
Non. Je suis un percepteur.
Comme un chasseur de primes.
Je trouve les gens qui doivent de l'argent
et je les ramène.
Cette Sandy, elle doit beaucoup d'argent ?
On ne m'envoie pas pour un petit montant.
Elle ne s'est pas présentée en cour.
On me paie pour la trouver.
J'aimerais vous aider,
mais je ne peux pas donner
les coordonnées des clients.
Bien sûr, je comprends.
C'est un bel endroit ici.
Oui.
Il paraît que ces trucs sont inflammables.
Ce serait dommage que votre lieu de travail
soit ravagé par un incendie.
Vous voulez me montrer
le carnet de rendez-vous ?
Voilà.
Ce n'est pas ce que j'avais prévu,
mais je serai à la maison
dimanche ou lundi au plus ***.
C'est comme ça. Comment vont les filles ?
D'accord. Je t'aime aussi.
Je t'appelle plus ***. Au revoir.
Vous êtes ensemble depuis longtemps ?
Je ne vais pas te parler de moi.
Ou de ma famille. Tu ne sauras rien de moi.
Tu as le droit d'être un homme ordinaire.
Je suis une fille ordinaire.
Du Wisconsin. Je suis une fermière.
Fascinant.
Je viens de Morganville.
C'est une ville minuscule, mais charmante.
Je m'en fiche.
Ma mère a 70 ans. Elle travaille encore.
Mon père a pris sa retraite il y a deux ans...
Je dirais deux ans et demi.
- Bon sang.
- Il y a deux ans et demi.
Il était directeur d'une école secondaire.
Ils semblent normaux.
Comment ont-ils pu
mettre au monde une criminelle
qui ruine la vie des gens ?
Comment est-ce arrivé ?
C'est un moment crucial de notre relation.
On devrait en prendre conscience.
On tisse des liens.
Je veux seulement être honnête et dire
que j'aime bien ton apparence.
J'ai toujours aimé les hommes grands.
Qu'est-ce que tu... Je suis de taille moyenne.
Pas pour moi, le grand.
Génial.
Regarde ça. Tu vois ? "Aventure."
J'adore ça.
- Quand allons-nous nous arrêter ?
- On n'arrête pas.
Conduire quand on est fatigué est
plus dangereux que quand on est soûl.
C'est prouvé par les statistiques.
- J'en doute.
- D'accord.
Je conduis soûle tout le temps
et je n'ai jamais eu de problème.
Je me suis endormie au volant
une fois et j'ai foncé
dans un Taco Bell-Pizza Hut.
J'ai démoli le restaurant.
Bienvenue au Colonnade.
Comment allez-vous ?
Bien. Nous sommes affamés.
On a conduit sans s'arrêter depuis Gibson.
Voici une banquette pour vous.
C'est bien.
Une belle banquette confortable et molle.
On a droit à huit dollars par repas,
alors tu peux prendre...
Une salade ou une soupe.
Pardon, je suis pressé.
Je vais prendre la soupe aux tomates.
Je vais prendre
la portion complète de côtes levées
avec des pommes de terre pilées,
des boulettes frites et du thé glacé.
Non, pas question.
Je ne comprends pas.
Je t'ai demandé de manger moins.
Quel est votre problème ?
C'est une femme magnifique.
Laissez-la manger.
Non, il a raison.
J'ai pris un peu de poids
à cause de tout le stress.
Walter est pompier.
Oui. Ça va, ça va.
Il a eu un grave...
Elle s'en fiche.
... accident l'an dernier.
Ses parties génitales ont été touchées.
Il a été gravement mutilé.
Maintenant, il ne peut plus travailler.
Il veut combattre des incendies,
il veut uriner debout.
Tu aimerais uriner debout, pas vrai ?
Mais il ne peut pas.
Apportez seulement deux soupes.
Il ne peut pas coucher avec moi
comme devrait le faire un mari,
à cause de ses blessures.
Et ça ne me dérange pas,
mais il se fâche et il se défoule sur moi.
Alors, je me sens mal,
je me sens laide et je mange.
Dieu sait que je sais que je mange.
Non. Attendez un instant, ma chère.
D'accord.
- Je reste ici.
- Bon sang.
Tu violes les règles.
Tu comprends ?
La société ne fonctionne pas sans règles.
- Tu suis les règles, toi ?
- Bien sûr.
Et ça fonctionne bien pour toi ?
Oui. Attends un instant.
Ça vient du buffet. La maison vous l'offre.
C'est tellement gentil.
Voici votre soupe.
Si vous devez uriner,
la toilette des dames est derrière.
Que Dieu vous bénisse.
Tu sais ce qu'est un sociopathe ?
Est-ce qu'ils aiment les côtes levées ?
Comment allez-vous ?
Une chambre, deux lits, je vous prie.
Désolé.
Il ne nous reste que des chambres à un lit.
- Vous voulez rire ?
- Non.
Ça va aller. C'est dérangeant,
mais mon mari ne digère rien
en raison de sa chirurgie intestinale,
alors offrez-nous le minibar.
Il peut digérer les Pringles.
C'est vrai. Je m'appelle Walt.
Ma femme, Myra.
C'est une idiote.
Elle porte une couche comme un singe.
Je l'amène à Disneyland.
Elle adore le bruit et le sucre.
Le voyage l'a épuisé.
Il va falloir régler le truc du matelas,
car même si je ne peux pas
coucher avec elle
en raison d'un prétendu incendie...
Merde.
Je ne partagerais pas
un lit avec elle.
Je préfère dormir au sol.
Vous savez pourquoi ?
Vous n'avez pas de queue ?
Presque. C'est parce qu'elle me dégoûte.
C'est la pire personne du monde.
Va chier. Il y a un bar ici ?
Oui, le Foxhole. En face du stationnement.
- Merci.
- Tu ne vas pas au le Foxhole.
Je n'ai pas besoin d'aller à Denver.
Tu veux m'y emmener.
On reste ensemble.
Vous voulez la chambre ?
Oui, tout de suite.
J'ai un singe en liberté.
Ça ne me regarde pas,
désolé pour votre queue,
mais vous devez mieux traiter votre femme,
ou quelqu'un d'autre le fera.
C'est gentil. C'est votre émission-débat ?
Être gentil, c'est un choix.
Je peux avoir la clé ?
Vous êtes pressé ?
Oh non.
Je dois la magnétiser,
car ça n'a pas été fait correctement.
Ça risque de prendre du temps.
le Foxhole
Je peux avoir un double melon ball ?
Merci.
C'est un melon ball ?
Oui.
Tu aimes les laits frappés ?
Je veux seulement prendre un verre.
Pardon, tu dois penser
que j'essaie de te draguer.
J'adore les laits frappés.
Tu vas adorer ceux-là.
Stu, prépare-nous deux sauterelles.
Je suis le Grand Chuck.
Oui, c'est vrai.
Moi, c'est Margie.
- Enchanté.
- Moi aussi.
J'aime les hommes qui portent des bijoux.
Merci beaucoup.
J'aime les turquoises comme les femmes,
américaines et de haute qualité.
À 100 %.
À 100 %.
Santé.
Bois tout. Il faut que ça brûle.
Et ça descend.
Salut.
Après cinq minutes ici, tu as déjà un ami ?
Tu dois être Walter.
- Walter.
- Salut.
- Salut, Walt. Je suis le Grand Chuck.
- Salut.
Je dois te dire
que Margie est toute une femme.
- Margie ?
- Assieds-toi.
- Je paie tout. Stu va te préparer un truc.
- Non, ça va.
Stu, un verre pour Walt. Sa queue est brisée.
Il est ***. Laisse tomber, Stu. Je dois...
Chérie, il faut s'en aller.
Le problème,
c'est que je ne veux pas m'en aller.
Mais il est très ***.
Il faut aller à St-Louis demain.
On en a trouvé un bon.
Quoi ?
On en a trouvé un bon.
Écoute, je vais t'expliquer la situation.
Walt aime regarder.
C'est un ***.
Non.
- Il aime me voir avec d'autres hommes.
- Vraiment ?
Oui, ça l'excite.
Tu as une érection, pas vrai ?
J'aimerais vraiment y aller.
On y va. C'est l'heure. Il l'a dit.
Oui.
Je vais aller danser très lentement
sur le plancher de danse.
Non, non, non.
On va se coller, et tu vas pouvoir regarder.
Ou tu peux partir. Comme tu veux.
Je ne peux pas partir. Tu le sais.
Merci de ton aide, mon ami.
Eh bien, on a un spectateur.
On a un spectateur !
Chéri, regarde.
Merci de nous avoir raccompagnés.
Comme tu peux le voir,
je me prépare à aller dormir.
Dites-vous au revoir.
Ça veut dire : "Va-t'en, s'il te plaît."
Ne ferme pas la porte.
Je fais quoi, maintenant ?
C'est sa partie préférée.
D'accord.
- Il aime se faire humilier verbalement.
- Non, c'est faux.
Espèce de tapette.
Ça suffit.
Petite tapette. Tu as une érection ?
Ma queue est inversée.
Il est temps de lui montrer
le spectacle du Grand Chuck.
Pas besoin. Tu peux remettre ça.
J'en ai assez vu.
Secoue-toi, secoue-toi !
Il regarde par ici.
Je ne peux pas la perdre de vue.
Il n'ira nulle part.
C'est exactement ce qu'il aime.
Je fais quoi, maintenant ?
Tu dois le prendre physiquement.
N'allons pas trop loin. Chas.
- Du calme, Walt.
- Mon ami.
Le Grand Chuck aime partager.
Je ne veux pas ce que tu as.
Pourquoi on ne partage pas ?
D'accord. Bordel.
Je dors dans la salle de bains.
Voilà.
Juste comme ça.
Il n'y a que toi et moi maintenant.
En effet. Cette soirée sera si spéciale.
On recule. Oh non !
Tu sais quoi ?
Je vais nager là-dedans.
Je vais te faire un de mes célèbres cocktails.
J'espère qu'il va cogner.
Tu sais quoi ? Tu vas adorer ça.
Parce que c'est toi qui l'as fait.
Ce sera tellement bon.
Je ne sais pas si je peux faire ça.
Oui, ça va.
Je n'en avais pas vraiment envie
de toute façon.
Non, je suis désolé.
Ce n'est pas grave.
Je n'ai couché avec personne
depuis que ma femme est décédée.
Je suis désolé,
tu es là et tu es tellement belle.
Et tu es tellement colorée.
Tu ressembles à Dorothée dans Oz.
Les fleurs.
Et c'est vraiment gentil
de m'avoir invité ici pour prendre part
à vos déviances sexuelles,
mais j'ai peur.
Grand Chuck.
Je t'aime bien.
C'est vrai.
Margie.
Oui ?
Je veux te faire l'amour.
Mon Dieu. Prends-moi.
Seigneur !
- Appelle-moi Papa Géant.
- Papa Géant !
- Appelle-moi Papa Géant.
- Papa Géant !
La ferme !
Bon sang !
Sens le tonnerre, bébé !
Va sur moi !
Baise-moi !
- Brise ma hanche !
- Oui.
Brise ma hanche, putain !
Frotte-toi dans le sens
des aiguilles d'une montre !
- Qu'est-ce que tu dis ?
- Je dis : "Maman."
Rentre les deux. Tire fort.
Ça fait combien ? C'est quoi, ça ?
- Allons !
- Arrête ! Terrier ! Terrier !
C'est le mot de sécurité, bordel !
Ça s'en vient !
Le Grand Chuck sera prêt
pour la deuxième ronde dans une minute.
Tu sais quoi, Walt a de la chance.
Tu es vraiment une bonne personne.
Diana ?
Diana !
Maison
Allô ? Papa ?
Papa. Allô ?
Tu es là ?
Merde.
Je suis allée chercher de la glace.
Bonjour.
J'ai des souvenirs
de bruits d'éléphant en tête.
Bon sang. J'ai mal partout.
Tu dois être vraiment déchirée. Monte.
Je crois qu'il m'a déchirée, oui.
Tu devras peut-être regarder.
Je rapporte la clé à la réception.
Je te surveille. Si tu sors de la voiture,
je te tue. Je suis sérieux. Monte.
Il me faut les clés. Pour la climatisation.
Oublie ça. Rentre ta jambe.
Tu m'achètes du Quik aux fraises ?
J'ai besoin d'électrolytes.
S'ils en ont.
Du Quik aux fraises.
Bonjour. C'est pour la chambre 192.
- Vous avez aimé votre séjour ?
- Non.
Tant mieux.
Vous vendez du Quik aux fraises ?
Oui. Vous en voulez ?
Pas aujourd'hui.
Le café est gratuit ?
- Oui.
- Super.
Le succédané de lait était 50 cents,
mais personne ne payait.
D'accord.
L'autoroute est tout près, non ?
Y a-t-il une station-service...
Espèce de connard !
Non ! Bordel !
Non ! Merde !
Hé !
Hé !
Hé !
- Hé !
- Salut.
Je l'ai.
On se voit dans une heure ?
Amène-la au bureau d'Atlanta.
C'est près de l'autoroute 75.
Pardon, monsieur.
Avez-vous fait monter mon amie ?
Je dois y aller. Non.
Je vous ai vu faire.
Alors, ne me pose pas la question, connard.
Sandy ! Fais-moi sortir d'ici !
Je m'en occupe.
Rangez-vous. J'ai besoin d'elle.
Ta petite amie a beaucoup d'ennuis.
- Pas ma petite amie.
- Attention.
Hé ! Retourne à l'arrière.
Hé ! Vieux.
Ce n'est pas Sandy Patterson.
- Mais oui.
- Vous faites erreur.
C'est moi, Sandy Patterson.
Non, Sandy est un nom de fille.
Non, c'est unisexe !
Comme un hermaphrodite ?
Sandy !
Va chier, le transsexuel !
Fais-moi sortir.
Hé !
Merde.
Je l'avais en premier. Rangez-vous.
- Tu ne l'auras pas !
- Merde !
Merde.
Enfoiré.
Merde !
Non !
Écoutez, bordel !
- Percute-le.
- Quoi ?
Percute le panneau latéral.
Je n'ai pas d'assurance collision !
Je m'en fiche ! Percute-le !
Je refuse.
Enfant de pute.
- Va à l'arrière !
- Non !
Lâche-moi, trou de cul !
Merde.
Tu l'as frappé dans le cou ?
Il ne lâche pas le volant.
Range-toi sur le côté.
Il tient encore le volant. Rentre-lui dedans.
Je ne suis pas à l'aise de faire ça !
Je m'en fiche ! Fais-le !
Merde.
Plus fort, espèce de vagin !
Je vais être malade.
Ça va ?
Ça va ? Tu saignes.
- Ça va ?
- Merde.
C'était violent. Ça va ?
Je vais bien.
D'accord, super.
Bon sang.
Ce gars n'a pas l'air en forme.
Hé !
Seigneur.
Il est peut-être...
Il n'a pas l'air bien.
Je ne peux pas croire que j'ai fait ça.
Tu l'as fait. Bon sang, tu y es allé trop fort.
J'ai commencé doucement.
Et comment m'as-tu appelé ?
Je t'ai insulté, d'accord ?
Ta voiture de location
n'a même pas une égratignure.
Bonne nouvelle. La voiture est en bon état.
Le plus important...
Bon sang. Mes lunettes étaient là-dedans.
Vous êtes venus voir la bonne personne.
Si quelqu'un veut acheter
ou vendre un truc par ici,
il vient me voir.
D'accord. C'est combien, ça ?
C'est 350 000 $.
350 000 $ ?
Je peux l'avoir pour 100 000 $
à une vente à découvert.
Je suis impressionné.
Vous avez fait des recherches.
Vous devez savoir que nous sommes
une communauté traditionnelle.
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Pas d'homosexuels.
Pas d'étrangers.
Pas de Noirs.
On est deux de ces choses.
Toi, tu l'es.
Par ici, tu es considérée comme une Noire.
Et une étrangère. Je suis seulement noir.
En ce qui me concerne ?
Je ne juge pas les autres.
Mais les vendeurs et les acheteurs ici
ont des valeurs plus...
Traditionnelles.
Exactement, ma sœur.
Comme de rencontrer
des putes dans des bars d'hôtel ?
Qui êtes-vous ?
Ta pute a pris une voiture de location.
Nos amis ont cherché
son emplacement dans le Lo-yack.
Le quoi ?
LoJack. Les étrangers ne savent pas
prononcer les j.
La voiture était à un hôtel.
Les gens là-bas nous ont dit
qu'elle et toi, avec un autre homme,
vous aviez tous baisé ensemble.
C'est dégoûtant.
Le Lo-yack est un excellent produit, au fait.
Ça facilite beaucoup notre travail.
Quel genre de travail ?
Ça, c'est notre travail.
C'est très traditionnel.
Tu me comprends, Chuck ?
Qui est avec elle et où va-t-elle ?
Ce n'est pas vraiment une allergie,
mais plutôt une intolérance.
J'ai besoin de l'autre rouleau.
Que fais-tu avec du ruban ?
Je veux l'autre rouleau de ruban.
Tu vas l'attacher avec du ruban ?
Le voilà. Oui, je l'attache avec du ruban.
Non, non. Oh non !
Bon sang !
Je savais que ça surchaufferait.
Il fallait se mettre au neutre.
Comment puis-je avancer au neutre ?
J'aurais pu te montrer comment.
Je vais te donner du jus.
C'est du punch aux fruits.
Oui, c'est bon et juteux.
Tu as des bras superbes.
Tu te gardes en forme.
C'est juste...
Bon sang, ta barbe sent le sandwich.
C'est génial.
Bon, écoute.
Oublie ton projet artistique.
La gare est tout près.
- On peut marcher. Viens.
- J'arrive.
Où que tu sois,
je vais te trouver ou mourir en essayant.
D'accord.
J'ai compris,
le gars épeurant de la fin du monde.
Tu devrais être gentil. Je t'ai donné du jus.
Non, c'est un camion qui s'est écrasé.
Des gens sont montés
dans le camion et se sont enfuis.
Un homme ordinaire,
une petite femme ronde.
Ils sont allés vers le nord sur la 520.
Oui, je vais bien. On est en route, chérie.
Je ne sais pas. Là où Yoda habite.
"Ce ne sont pas les droïdes
que vous cherchez."
Dis-lui ça.
Je sais. Chérie, la réception est mauvaise.
Chérie ? Allô ?
Merde.
Tout va bien à la maison ?
Je ne sais pas. Ça a coupé.
Parce que je suis ici.
Je devrais te remercier de m'avoir sauvée.
Tu es un bon ami.
Je ne suis pas ton ami.
On ne passe pas du temps ensemble
comme des amis.
Tu as demandé au gars
s'il avait fait monter ton amie.
Oui, c'est une expression.
Tu n'as jamais entendu ça ?
Et un ami ne vole pas l'identité de ses amis.
Tu es diabolique.
Merci.
- Ce n'est pas un compliment.
- Je sais.
Ça y est.
Allons !
Tout va bien.
Tu vas devoir te cacher pour le prochain.
C'est toi, le problème.
C'est moi.
On ne m'ignore pas normalement
quand je tends le pouce.
Je suis sûr que tu es géniale
au bord d'une route.
Mais on peut se fier à ça.
Arrête une seconde.
C'est à trois kilomètres par là.
Trois kilomètres à travers le bois ?
Oui. Tu es allergique au bois ?
Tu veux faire 15 kilomètres sur la route ?
Avoir plus d'ampoules ?
C'est un raccourci.
Oui ? Enfin, un oui.
Je savais que tu avais tort.
Que ton téléphone mourrait.
J'aurais dû dire quelque chose.
Tu es quoi, une voyante ?
Tu sais quoi ? Je le suis.
Mais je ne vais pas en parler.
Vraiment ? En plus de tout le reste,
tu es une voyante.
C'est incroyable.
Choisis un numéro entre un et dix.
- Quatre.
- Quatre.
Je sais. C'est un don.
Tu as des tonnes de dons. C'est incroyable.
Je le pense aussi.
Mets donc tes talents au repos.
Le soleil va se lever dans quelques heures,
et on va continuer notre route.
Hé ! Dégage.
Tu as toute la forêt, que fais-tu ?
Il fait froid. Ils font ça dans Survivor.
Quand ils veulent se faire frapper ?
Pousse-toi.
Tu écoutes de la musique
avant d'aller dormir ?
Non, seulement le silence.
Bon sang.
Hé !
Tu agis comme une enfant.
Ton menton est magnifique
sous cette lumière.
Bon sang. Diana.
Je suis sérieux, lâche-moi.
Je ne fais rien.
Un serpent ! Un serpent ! Mon Dieu !
Merde.
Lâche-moi !
Lance-le ! Lance-le !
Il était si près de moi.
- Merci de ton aide.
- De rien.
On ne dort plus ici.
Il doit y en avoir des tonnes.
Ils ne vivent pas en meute, Sandy.
Je le sais, d'accord ?
Tu connais les nids de serpents ?
Merde.
Cette simple pensée va me garder éveillé...
Seigneur.
Ne bouge pas.
Aucun problème. Je ne bouge pas.
Il est énorme !
Sans blague. Enlève-le de sur moi.
D'accord. Je m'en occupe.
Que vas-tu faire avec le feu ?
Que vas-tu faire ? Éloigne ça de moi.
J'ai vu ça à la télé.
Les serpents détestent le feu.
À moins que ce soit les araignées.
Je ne sais pas.
Tu vas me brûler et tu vas le fâcher.
Tais-toi et ne bouge pas.
Éloigne ça de moi.
Seigneur !
Ça n'aide pas.
Il n'arrête pas de me regarder.
Il serre.
Détourne ton visage.
D'accord.
C'est presque terminé.
Merde. Il serre mon cou.
Bordel ! Ne le laisse pas m'approcher.
Ça fait mal !
Ça fait mal !
Seigneur.
D'accord. Doucement, mon ami.
Vas-y doucement.
Où sommes-nous ? Qu'est-ce que c'est ?
À la gare, au milieu de nulle part.
À qui est ce pantalon ?
Je l'ai trouvé aux objets perdus.
Il te va bien, non ?
Oui. On a un bus à prendre.
Il n'y a pas de bus avant trois jours
pour aller à Denver.
Quoi ?
Il n'y a pas de bus pour Denver
avant trois jours.
Le prochain bus pour Denver, c'est quand ?
Mercredi.
Merde ! C'est trop ***.
Plus de téléphone ni de portefeuille,
car ils étaient dans mon pantalon.
C'est terminé.
Je perds, tu gagnes.
Tu es une super voleuse.
Il ne me reste plus rien.
Je n'ai plus d'argent, plus de temps,
plus de travail, plus de chance.
J'ai un pantalon étrange
et je suis au milieu de nulle part.
Comment est-on arrivés ici ?
Je t'ai porté.
Quoi ?
Je t'ai porté. Il n'y a rien là.
Tu étais inconscient.
On était à un kilomètre de la route.
Bon sang.
Je t'ai ramassé
et j'ai fait signe à un camion de s'arrêter.
Le conducteur nous a amenés jusqu'ici.
Tu m'as transporté sur un kilomètre.
Peut-être moins que ça.
Tu as trouvé les souliers avec le pantalon ?
Non. Oui.
Ils ont été trouvés sur un sans-abri mort.
Allons.
Il n'en aura plus besoin.
Un gars est mort là-dedans ?
- Tu avais besoin de souliers.
- Ça ne va pas ?
Mes bas, par contre...
Ce sont les tiens, pas ceux du mort.
J'ai de l'argent dans mon bas.
On n'a pas...
- C'est quoi, ça ?
- Hé !
On vit comme des animaux
alors que tu as de l'argent ?
J'ai 300 $ et je dois être à Denver avant mardi.
Vous pouvez acheter
une voiture pas chère chez Andrew.
Dites que Carl vous envoie.
Andrew est gentil.
Il a fréquenté ma sœur un moment.
Oui ?
Tu as de belles voitures, Andrew.
Voici deux cents beaux dollars.
Les clés ? Merci.
Il y a la radio satellite.
Heureusement qu'on n'achète pas celle-là.
Bonjour.
Bonjour.
Je dois rencontrer des amis ici.
Est-ce qu'un homme
et une femme sont venus ici ?
Les deux s'appellent Sandy.
Des tonnes de gens viennent ici.
J'ai eu une journée difficile,
et ton visage ressemble
au trou de cul d'un chien.
Ils sont venus ici ou non ?
Oui. Ils sont allés s'acheter une voiture.
Où ça ?
Récup-Auto Andrew.
Écris ça.
Je ne suis jamais venu ici.
Merci.
C'est un avertissement.
On a plus besoin d'elle que toi.
Meilleure chance la prochaine fois.
Allez chier.
C'est ce que je me disais.
Et j'ai décidé de mettre
du papier peint dans le garage.
Je me demandais si ce serait fou.
Mais ce n'est pas si fou que ça,
car j'ai trouvé un truc parfait.
Tu veux qu'on écoute ça ?
C'est une bonne chanson.
C'est une bonne chanson.
Il y a des pneus sur le papier peint.
Du papier peint avec des pneus.
- Ça va ?
- Oui, ça va.
Je trouvais ça mignon. Il est rouge et...
Bon sang !
Encore un blaireau.
Elle va bien, cette Caprice.
Tu sais que c'est le dernier plein ?
On ne se rendra pas à Denver.
Je pourrais nous aider.
Comment ? Tu as trouvé de l'argent ?
Non, mais j'ai mon duplicateur
de carte de crédit.
Je peux trouver une carte et faire le plein.
Ce voyage ne me rendra pas comme toi.
Je ne dis pas qu'on doit voler
les orphelins et les bébés chiens.
Personne ne mérite de se faire voler.
Tu devrais comprendre ça. Oublie ça.
Je comprends, mais je trouve étrange
que tu n'aies pas de liste d'ennemis.
Je trouve dur à croire
que tu ne peux pas trouver
une personne qui mérite
la vengeance de Sandy Patterson.
Mon ancien patron, Harold Cornish,
est associé
dans une grande institution financière.
Ils ont une succursale à St-Louis.
Voici le plan.
On entre et on trouve
ses informations financières
pour ton duplicateur de carte de crédit.
Numéro d'assurance sociale,
comptes de banque,
tout se trouve dans la salle des archives.
Il nous faut un code pour entrer.
On ne peut pas entrer si tu as l'air de ça.
Bon point. On peut régler ça.
Ça va ?
Qu'est-ce qu'il y a ?
Ma fibromyalgie. Ma jambe me fait souffrir.
- Que puis-je faire ?
- Frottez-la.
- La frotter ?
- Allez ! J'ai une crampe.
Plus haut ?
Plus haut, plus haut.
Un peu plus haut.
Bon sang, c'est dans le fessier.
Allez !
Ça vous aide ?
Bon sang !
Allez-y ! Bon, lâchez-moi.
Lâchez-moi.
Je pensais que c'était un petit bureau.
Non. Viens.
G.F.P.
Qui est ce gars ?
Le traitement des comptes.
Mon ancien poste.
Ça ne devrait pas poser problème.
Ne le prends pas mal, mais ne dis rien.
Ça ne prendra qu'une minute.
Bonjour.
Tina... Van Westengarden.
Comment allez-vous ?
Je vais bien. Puis-je vous aider ?
Je suis avec mon patron, Harold Cornish.
On vient de Denver.
Je connais ce nom.
J'en suis sûre.
Il faut accéder à la salle des comptes.
Vous avez une autorisation ?
Je vais être honnête avec vous.
J'ai merdé.
J'ai complètement oublié
la lettre d'autorisation.
Il me fait travailler 24 heures par jour.
Cornish est... Il est quelque chose.
Honnêtement, c'est un trou de cul.
Un instant.
Comment ça se passe ?
Ça va ? Vous appelez la sécurité ?
Ne faites pas ça. Raccrochez tout de suite.
Je n'appelle pas la sécurité.
Mais oui. Raccrochez.
Tout de suite.
Désolé, mais il vous faut une autorisation.
Vous, il vous faut une autorisation.
Moi, je fais ce que je veux.
Pas besoin de vous dire qu'on soupçonne
des gens dans cette succursale
de faire des trucs illégaux.
Pas besoin de vous dire qu'on m'a envoyé
pour vérifier discrètement
quelques dossiers.
M. Cornish, pardonnez-moi,
mais nous avons des règles.
Je le sais bien.
Il ne faut jamais antidater un 5590
ou tamponner un virement 33-B
sans d'abord avertir le client.
Vous devez faire ça deux fois par mois, non ?
Tanya, vous nous donnez une minute ?
C'est Tina, mais...
- Vous voyez ?
- Qu'ai-je dit ?
Rien. Vous avez dit ça.
Vous êtes en position désavantageuse.
Vous ne me connaissez pas,
mais je vous connais, Ken.
Je sais que vous gagnez 49 395 $ par année.
Je sais que vous travaillez dur
pour votre femme et votre enfant.
Je sais que vous êtes bon,
que vous vous souciez de l'entreprise
et que vous faites des choses
qu'ils ne reconnaîtront jamais
et qu'ils n'apprécieront jamais.
Vous êtes fier, n'est-ce pas ?
Mais vous avez peur.
Parce que vous êtes remplaçable.
Vous avez peur
parce que vous savez qu'un jour,
vous serez remplacé par quelqu'un
de plus jeune et de moins cher,
peut-être par une application.
Voici ce qu'on peut faire.
Aidez-moi aujourd'hui,
et je pourrai vous aider un jour.
9488.
HAROLD CORNISH
DOSSIERS EXÉCUTIFS
Je l'ai.
Laisse-moi voir.
Ça y est. Juste là.
Bien. C'est ce qu'il me faut.
Limite de carte de crédit : 125 000 $
Merde.
EN TRAITEMENT
TERMINÉ
Ça y est.
- Ça y est.
- Ouah !
Génial. Beau travail.
Achetons de l'essence
et mettons-nous en route.
Attends, attends. Se mettre en route ? Non.
Je suis épuisée.
J'ai besoin de dormir quelques heures.
J'ai besoin de manger un truc
qui ne sort pas d'un sac
et de mettre au moins une partie
de mon corps sous la ***.
Tu es en piteux état.
On trouve un Motel 6 ?
Un Motel 6 ? Non, non, non.
M. Cornish, on va où on veut.
Allez, viens.
J'aimerais une chambre.
Ou peut-être une suite ?
Merci, M. Cornish.
Oui, bonjour.
Ce sont des vrais, bon sang.
Allez ! Allez !
Tu me manques.
Toi aussi, chérie.
On va se reposer, et il va nous rester
un dernier trajet pour arriver à la maison.
Dieu merci.
Tu as parlé à Daniel ?
Oui, tout ira bien.
Cet endroit a un centre commercial.
La réservation est à 20 h.
Et pas de bijoux.
Il faut de l'argent pour le pourboire.
- C'est elle ?
- Oui, c'est elle.
D'accord. Conduis prudemment.
D'accord. On se voit bientôt.
C'est magnifique.
Ça aussi.
Magnifique.
Bon sang. Plus, ce n'est pas toujours mieux.
C'est mieux. D'accord.
C'est la meilleure.
Pouvez-vous m'aider ?
Ma chère.
On va s'occuper de vous.
- J'ai fait la base.
- Vraiment !
Quelques retouches.
D'accord.
Diana.
Quoi ?
Tu es magnifique.
La magie du maquillage et de la coiffure.
Non, c'est bien toi.
Pas de bijoux, j'ai dit.
- Tu étais sérieux ?
- Oui.
Tu dois travailler le ton de ta voix.
- Le ton de ma voix ?
- C'était vague.
Pas seulement le dessus,
mais aussi la Lucite.
Génial.
J'aimerais porter un toast. À toi.
Je pensais que j'étais ton ennemie.
Tu l'es, mais tu m'as appris quelque chose,
je dois l'admettre.
Tu m'as appris quelques trucs.
Obtenir ce qu'on veut, avoir confiance.
Tu m'as peut-être donné trop de confiance.
Tu m'as vu avec ce pauvre Ken Talbott ?
Oui, tu as été dur avec lui.
Je sais.
Le monde a toujours été dur avec moi.
Je ne veux plus être le crétin.
Tu m'as appris ça.
- Vraiment ?
- Oui.
Tu as aussi ruiné ma vie,
mais elle en avait besoin.
Ma vie manquait un peu de Diana.
Eh bien.
Ou peu importe ton vrai nom.
C'est mon vrai nom.
Mais non. Allons.
- Mais oui.
- On est amis.
C'est mon nom, je te dis.
Tu peux me dire ton vrai nom ?
Quelle importance ?
Exactement. Quelle importance ?
D'accord, c'est Marla.
Pourquoi tu me mens ? Dis-moi ton nom.
Je ne veux pas te le dire.
- Ne te fâche pas.
- Mais non.
Oublie ça.
Tu es étrange. Dis-moi donc ton nom.
Sûrement mieux que Sandy.
Je ne le connais pas.
- Allons.
- Je ne le connais pas.
- Tu ne le connais pas.
- Non.
Vraiment ?
Et ta famille ? Et Morganville, Wisconsin ?
C'était de la merde, tout ça ?
Non. Il y a une belle petite ville.
C'est Morganville, au Wisconsin.
Et il y a un poste de police au centre-ville
où les gens peuvent abandonner leur bébé.
Quel nom veux-tu ?
J'en ai eu six
avant d'aller en famille d'accueil.
C'est une vie difficile.
Personne n'aurait pu t'aider
et te mettre sur un autre chemin ?
Non.
Non, il n'y a jamais eu personne
pour me mettre sur un autre chemin.
Pour m'aider.
Il n'y a jamais eu personne. Seulement moi.
Je me fiche des gens,
et les gens se fichent de moi.
Je ne me fiche pas de toi.
Tu te fiches de moi.
Tu veux seulement que je règle
ton problème. Tu te fiches de moi.
Et je le sais.
J'ai été seule toute ma vie.
Personne ne sait que je suis ici.
Car il n'y a personne.
J'ai été malade, il me fallait des trucs
pour l'école, je me suis débrouillée.
Tu es si stupide.
Tu crois que ton beau costume
et ton attitude de merde
va rendre tes filles heureuses ?
Elles veulent ça, tu crois ?
Un gars qui traite les gens
comme de la merde ?
J'aurais tout fait
pour avoir quelqu'un comme toi.
Quelqu'un qui se soucierait de moi.
Quelqu'un qui serait là.
Tu es un trou de cul,
tu essaies de me ressembler.
Bon choix, Sandy.
Je ne pourrai jamais refaire ce maquillage.
Tiens.
Je n'en veux pas.
Je suis désolé.
Désolée de t'avoir dit
que j'avais été abandonnée.
Je mentais.
C'est ce que je fais tout le temps.
M. Cornish.
Vous êtes un voleur
et un trou de cul, qui que vous soyez.
On vous arrête tous les deux pour fraude.
Levez-vous. Je veux voir vos mains.
- Il n'a rien fait. Il essaie seulement...
- Arrêtez.
Les mains devant vous.
Bon, allons-y.
C'est eux.
À la prochaine.
Oui.
Elle s'est fait arrêter. On fait quoi ?
Suivez-la au poste, faites-la sortir et tuez-la.
Merde !
Ça brûle, non ?
Toi ! Pourquoi as-tu fait ça ?
Tu m'as tiré dessus en premier.
C'est faux. C'était la salope.
Bon point.
Tu sais quoi ? Tu es fou !
Oui, j'ai déjà eu mon diagnostic.
Allons faire un tour.
C'est de la merde.
Si tu veux me tuer, fais-le tout de suite.
Au lieu de me mettre dans ce coffre.
Je vais rester dans le coffre pour le moment.
Comment nous as-tu trouvés ?
De la même façon que vous les avez trouvés.
La voiture avait une radio satellite,
j'ai suivi le GPS.
Et si on travaillait ensemble ?
On partage l'argent.
Ce n'est plus une question d'argent.
Ils ont détruit mon camion, c'est personnel.
De l'autre côté.
Vous avez une belle voiture.
Qu'est-ce que c'est ?
Une Crown Vic 2008 ou 2009 ?
2008.
2008. C'est ce que je pensais.
Vous avez 250 chevaux ?
Ça se sent, non ?
Ferme les yeux.
- Quoi ?
- Et glisse vers la droite.
Que se passe-t-il ?
Hé ! Range-toi !
Bon sang !
Tu as perdu la tête ? C'est une idée horrible.
C'est coincé.
Tu es folle ? Qu'est-ce qu'on fait ?
On s'enfuit.
À toutes les unités, on a besoin de renforts !
Baissez votre arme ! Descendez du véhicule !
On ne peut pas aller par là.
- Merde.
- On fait quoi ?
Merde.
Par là.
Diana !
Diana. Hé !
Diana.
Diana !
Allons-y. Allons-y !
Debout, petit bébé.
Plus un geste !
Levez les mains. Mettez-les sur le volant.
Descendez.
Doucement. On m'a frappé à la gorge.
Une voiture m'a heurtée. Tu as vu ça ?
Qu'y a-t-il dans le coffre ?
Je ne sais rien des gens dans le coffre.
Je veux voir vos mains.
Mes mains ? Il m'a tiré dessus !
Ils ont commencé.
On s'en va tous au poste.
Pourquoi ? Je suis dans un coffre.
Et si tu m'enlevais ces menottes ?
Attends qu'on retourne à la voiture.
Enlève-moi ça !
Ferme-la et donne-moi une minute.
Tu devrais être morte.
Une voiture t'a frappée.
Es-tu humaine ?
C'était moins pire que ça en avait l'air.
On n'aurait pas dit ça.
Le truc, c'est de détendre ses jambes.
On a plus de chances de rouler.
J'ai lu ça sur wikiHow.
Tu peux dire que ce n'est rien,
mais tu m'as sauvé la vie.
Merci.
Tu es dans cette situation
à cause de moi, alors...
C'est donnant, donnant.
Bonjour ?
- Papa !
- Papa !
Salut.
Salut.
Diana, Trish, Jessie, Franny.
- Voici Diana.
- Salut.
Salut.
Enchantée.
Moi aussi.
Diana va rester ici ce soir.
Elle viendra avec moi au travail demain.
Si ça te va.
On n'a pas vraiment le choix.
Tu as de la nourriture sur le visage.
Où ça ?
Juste là.
Toi, tu as de la nourriture sur le visage.
Non, je n'en ai pas. Où ça ?
Là !
- Ici ?
- Non !
Sûrement pas ici.
- C'est ma joue propre.
- Ça fait trois.
Ici, ici et là.
Vous me rendez folle,
je n'ai rien dans le visage.
Rien du tout.
Vous voyez ?
Bébé, s'il te plaît.
Ça fait beaucoup.
Tu as besoin d'aide ?
Ça va. J'ai presque terminé.
Je sais que tu te demandes sûrement
ce qui s'est passé pendant le voyage.
Je veux simplement t'assurer
qu'il ne s'est absolument rien passé
entre nous.
Je le lui ai offert, mais il a refusé.
C'est surprenant.
Je ne sais pas
si tu connais le Triangle des Bermudes.
Il se trouve juste ici, en fait.
Quand on entre, c'est dur d'en sortir.
Certains ne veulent pas en sortir.
Certains s'y perdent sur le plan émotionnel.
Je veux te dire
qu'il a été un vrai gentilhomme.
Et qu'il n'a pas mis un doigt
sur moi ni en moi.
D'accord.
Il t'aime vraiment.
Merci.
D'accord.
Elle irait en prison
pour 10 ans.
Ce n'est pas une mauvaise personne.
J'ignore ce qui me prend. Je suis un crétin.
Tu n'es pas un crétin.
Si je ne la dénonçais pas...
Je veux dire...
On survivrait.
Diana.
J'y vais seul.
Où est Diana ?
Elle a dû partir.
Quand est-elle partie ?
Après nous avoir coiffées et maquillées.
Désolée - D
En tant qu'actionnaire du fonds...
Je n'ai pas réussi.
Et à vrai dire,
je ne l'aurais pas fait de toute façon.
Ça ne devait pas arriver.
Patterson.
Salut.
Salut, Sandy.
Que se passe-t-il ?
Voilà qui complète l'énoncé.
On vous a lu vos droits.
Le policier va vous emmener en détention.
M. Patterson.
Vous n'êtes plus un suspect
dans cette enquête.
Elle assume la responsabilité
pour ce qui est arrivé à St-Louis.
Je vous donnerai une lettre à cet effet
pour votre employeur.
Vous avez rétabli votre nom.
- Félicitations.
- Merci.
Je peux lui parler une minute ?
Bien sûr. Allons-y.
Merci.
Je ne comprends pas.
Si je les enlève,
il va se sentir comme un moins que rien.
Il y avait de bonnes chances
que ça se termine avec des policiers, non ?
Mais je pensais
que je me serais enfuie avant.
Je voulais profiter d'une balade gratuite
et m'enfuir au bon moment.
Mais je ne l'ai pas fait.
Pourquoi es-tu partie ce matin ?
Je savais que tu n'allais pas me dénoncer.
C'était la chose à faire.
Je dois y aller.
Merci.
J'ai vraiment aimé notre voyage.
Félicitations.
Merci.
C'est ton bureau. Allez.
Un an plus ***
Allez, les filles.
- Je fais un vœu.
- Tout le monde ensemble.
Hourra pour papa !
Maman en veut encore ?
Chéri, tu veux rire ?
Vous savez quoi ?
On va le prendre pour emporter.
Il faut y aller. Il est ***.
Elle est tellement magnifique.
Elle ressemble vraiment à une Diana.
Laisse tomber.
Je veux bien laisser tomber, mais...
Désolée.
Tu veux rire ?
Tu les sors de tes poches.
Je vais te massacrer dans la cour,
je te le jure.
Les visites se terminent dans cinq minutes.
Bon, dis-nous ça rapidement.
Bon. On y va.
Mathématiques, A.
Normal.
Comptabilité, B.
Super.
Économie ?
- Vous savez...
- Que s'est-il passé ?
Vous avez étudié pendant des semaines.
Je sais, mais j'ai seulement eu ça.
Génial.
Je sais. Je sais.
Je mets ça dans le dossier.
Allons, personne ne va embaucher
une ancienne détenue.
Je démarre un programme de première étape.
J'ai quelques années pour faire ça.
Trois ans, avec un bon comportement.
Comment ça se passe, au fait ?
Super bien.
- C'est décent.
- Tant mieux.
Les gouines veulent encore
toucher à ma douce camelote.
Mais je les repousse.
Les filles, la douce camelote, c'est...
Un dessert. Elle a des ennuis à la cafétéria.
On devrait y aller.
La leçon à retenir,
c'est que si vous êtes dans le bois
et qu'une ourse qui ressemble à un mâle
vous approche de cette manière,
il faut se défendre.
Contente de t'avoir vue.
On va attendre à l'extérieur.
Les filles, allons-y.
Qu'allez-vous faire ?
Vous les repoussez. Approchez.
Au revoir, Diana.
Restez belles, d'accord ?
On se voit dans deux mois ?
D'accord. Je t'aime.
Je t'aime aussi.
Je t'ai acheté quelque chose.
J'ai parlé à Reilly,
et on a cherché tes empreintes
dans la base de données du Wisconsin.
On a trouvé ceci.
Mon nom.
CERTIFICAT DE NAISSANCE
Dawn Budgie
Dawn Budgie.
C'est un nom horrible.
C'est vraiment laid.
Il n'est pas très beau, mais c'est le tien.
Merci, Sandy.
Mais je sais déjà qui je suis.
Oui. Merci.
Retourne en cage, salope.
Merde !
Budgie ?
Désolée.
Non, Sandy est un nom de fille.
Non, c'est unisexe !