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Il va falloir que je te porte, hein ?
Voilà, bonhomme.
Ceinturon à terre, allez !
Qu'est-ce qui se passe ?
Le capitaine t'a dit de lâcher
ton ceinturon.
Tout de suite !
Ils ont bien la marque de Johanson,
capitaine Wilson.
À qui veux-tu qu'ils soient ?
Où est-ce que tu as trouvé ce bétail ?
C'est écrit dessus.
- Chez Johanson, hein ?
- C'est ça.
Tu as un acte de vente
pour le prouver ?
On ne bouge plus !
Voilà.
Je pensais que vous voudriez
vérifier l'acte de vente.
On va le faire.
Tu dis que tu l'as
acheté à Johanson ?
M. Maddow...
M. Maddow, est-ce le signe de Johanson ?
Johanson n'avait pas besoin de faire
un signe.
Il pouvait écrire aussi bien que vous.
Pendez-le !
J'ai été un homme de loi.
Demandez au shérif...
Dave Ramsey à St. Louis.
Allez chercher Johanson.
Qu'il me le dise en face.
Vérifiez par vous-même, nom de Dieu !
On va le pendre ou le battre à mort ?
Mettez-le à cheval.
Attendez une minute, la selle.
Tu n'y as aucun droit, Reno !
On a récupéré le bétail de Johanson
et le type qui l'avait volé.
J'aime que justice soit faite...
mais je prends la selle.
Un problème ?
Si c'est un voleur de bétail,
il n'a rien pour moi.
Il a quelque chose qui m'intéresse, moi.
Je veux son portefeuille.
Je le veux, et je le prends.
Si c'est un voleur de bétail...
Pourquoi n'a-t-il pas essayé
de s'enfuir quand il le pouvait ?
Attends une minute, Loomis.
Dis-moi...
tu as acheté du bétail à Johanson ?
Vous avez vu l'acte de vente.
Avec le signe, là où Johanson
était censé signer.
Comment il était ?
Environ trente ans, cheveux bruns,
yeux noirs, assez trapu...
peau vérolée...
des traits réguliers.
Plutôt observateur, hein ?
Je vous l'ai dit :
j'ai été homme de loi.
C'était mon boulot.
Trapu, avec des marques
de petite vérole...
environ trente ans...
Menteur !
Johanson avait soixante ans.
C'était peut-être son contremaître.
Il suffit d'aller voir,
ce n'est qu'à une journée d'ici.
On pourrait vérifier.
Monsieur Maddow...
dites-lui.
Je reviens juste de chez Johanson.
Son troupeau avait disparu.
J'ai trouvé Johanson et sa femme
dans leur cuisine, descendus...
morts !
- Pendez-le !
- Vous faites une grosse erreur !
PENDEZ-LES HAUT ET COURT
On dit que c'est l'enfer, mais tu es
sur le territoire de l'Oklahoma.
Économise ton souffle.
Je sais pas qui t'a pendu,
ni pourquoi.
Mais si tu es innocent,
le juge te libérera.
Si tu es coupable...
alors il faudra qu'on te pende
une deuxième fois.
Allez, debout.
Donne à boire aux mules, remplis
un seau d'eau pour les hommes.
Marshal Dave Bliss.
Un prisonnier pour moi ?
Oui, marshal.
Dans le magasin d'alimentation, en face.
Voilà la clé,
vous allez en avoir besoin.
Faites attention à lui,
il est complètement fou.
Oh, mon Dieu !
Vous êtes venu tuer le prophète.
Doucement.
Vous êtes venu tuer le prophète.
Tu peux marcher ?
Ils sont contre moi ! Ils m'espionnent.
Oh, mon Dieu, ils ont peur
de la colère de Dieu.
Allez, même le panier à salade
vaut mieux que ça.
Vous êtes venu pour tuer le prophète !
Ne bouge plus !
Vous êtes venu pour tuer le prophète !
Arrête, ou je tire !
Alors, marshal ?
Tirez-lui dessus, descendez-le !
Alors, marshal ? On a peur
de désobéir au juge pendeur ?
Descendez-le !
On témoignera pour vous, marshal !
On dira que vous aviez tout fait
pour le ramener vivant.
Arrête, bon sang !
Descendez-le, marshal !
Vous l'aviez enchaîné,
à vous de l'enterrer.
Le juge va pas aimer ça.
Qu'est-ce que je devais faire ?
Le laisser partir ?
J'ai pas dit que c'était mal.
Je dis juste
que le juge va pas aimer ça.
Maintenant que tu as dit
ce que tu pensais, avance.
Les filles ! Les filles !
Le chariot à racaille est là.
Mettez-nous les vivants de côté !
Ne les pendez pas tous !
Voilà le wagon à racaille !
Belle collection, Dave.
Et vous ferez livrer les étoffes.
Dès qu'elles arriveront.
- Il me faut du parfum.
- Une douzaine de bouteilles ?
Les moins chères, du moment
que ça sent bon.
Pas pour mes filles.
Pour les cow-boys du samedi soir.
Ils arrivent des champs et...
Voilà le wagon à racaille !
C'est Billy the Kid, ça ?
Regarde de plus près, tu trouveras
peut-être ton père !
Stop !
Laissez-les sortir pour qu'on puisse
s'entraîner à leur tirer dessus.
C'est bon, on y va.
Allez.
Deux repas par jour.
À 8 h du matin et à 4 h de l'après-midi.
Faites les malins,
et on vous enchaîne court...
vous pouvez sortir 1 heure par jour
dans la cour de la prison.
Tu devrais t'asseoir.
D'autres prisonniers
arrivent cet après-midi.
Tu te feras à l'odeur.
Si tu n'y arrives pas, ils ont une
très bonne solution : la pendaison !
On dirait que Schmidt a prévu
une petite fête, ce matin.
Une fête ?
Des pendaisons.
C'est des sacs de 100 kilos
qu'il balance.
Faut s'assurer que les cordes tiendront.
Il choisit toujours du chanvre
de première qualité.
Il ajoute de l'huile
pour que ça glisse bien.
Ça te fait craquer le cou
comme une brindille.
C'est un artiste dans son genre,
notre Schmidt.
Le salaud !
Pendre un homme sans qu'il sache s'il a
gagné en appel, c'est ça, la justice ?
Entrez.
Laissez-le, sans les chaînes.
Garde, laissez-nous.
Votre histoire tient debout, Cooper.
Vous êtes libre.
Onze dollars ?
Et 40 cents. C'est tout ce que McCleod
avait sur lui quand on l'a ramassé.
McCleod ?
McCleod était recherché.
Il s'est réfugié chez Johanson...
et les a tués, sa femme et lui.
C'est là que vous êtes arrivé.
Un étranger qui veut du bétail.
McCleod vous vend quelques têtes.
Il a dû en rire un bon moment.
Vous voulez voir à quoi il ressemble ?
Allez, allez.
McCleod a pris votre argent...
et il est venu se payer
du bon temps en ville.
On l'a trouvé au bordel.
Que Dieu ait pitié de son âme.
Vous êtes libre, Cooper.
Avec mes 11,40 $ !
Et la satisfaction de voir McCleod
se faire pendre.
Et pour les neuf hommes
qui m'ont pendu ?
Laissez leur signalement
à l'un des adjoints en bas.
- Ils tâcheront de les retrouver.
- Ça ne suffit pas !
Vous vous chargez de faire la loi...
et je vous jure que vous vous
retrouverez au bout d'une de ces cordes !
Je m'y connais un peu en justice,
Votre Honneur.
C'est vrai...
je sais.
Asseyez-vous, Cooper.
S'il vous plaît.
Vous étiez
adjoint du shérif à St. Louis...
et bon, avec ça.
J'aurais besoin d'un homme
comme vous, Cooper.
Un salaire de 250 $ par mois.
230 $ de plus que ce que
vous gagniez comme cow-boy...
232 $ de plus
qu'un sergent de l'armée, ici.
La pendaison ne vous a pas tué,
mais mon café le fera peut-être.
Vous faisiez combien,
à St. Louis ?
C'est 200 $ de plus que
ce que je gagnais à St. Louis.
250 $, plus vos frais.
Je vous préviens, la paie n'arrive
pas toujours à temps...
Voilà.
200 $...
et 50 du président Harrison.
Vous les aurez en même temps que moi.
Vous avez l'air d'un type...
qui essaie d'offrir de l'argent
et ne trouve pas preneur.
Vous avez l'air d'un type qui se méfie.
Pas la peine.
Si vous signez,
je vous garantis ce salaire.
Voilà.
Territoires Indiens et Oklahoma...
année de Notre Seigneur 1889.
19 marshals.
J'en avais 60 quand je suis arrivé.
J'ai dit au président : même 60,
c'est pas assez.
19 marshals et un tribunal...
pour couvrir près de 40 000 km carrés.
Un terrain de chasse où grouillent
les assassins...
les voleurs, les trafiquants
d'alcool, les faussaires...
les braconniers, les maraudeurs
qui vous tuent pour un rien.
C'est pour ça qu'il y a un insigne
dans mon bureau.
Il ne demande qu'à être épinglé
sur la chemise de quelqu'un.
Vos marshals couvrent
pas mal de territoire.
Votre zone équivaut à la moitié
du Rhode Island.
Si, et seulement si, vous devenez
le marshal Cooper !
Prenez l'insigne, Cooper.
Prenez-le, ou laissez-moi m'occuper
de la loi avec mes hommes.
Ces neuf hommes...
si vous les trouvez, n'oubliez pas
de me les livrer vivants.
Ce vieux cheval devrait vous dépanner.
- Bonne chance, marshal.
- Merci.
Vous êtes Cooper ?
Le juge
m'a fait prévenir de votre arrivée.
Il n'y avait personne dehors ?
Deux hommes avec des fusils.
J'ai pas dormi une seule nuit depuis
qu'on a ramené le Suédois.
Combien d'hommes vous accompagnent ?
Il pourra partir dans une demi-heure ?
Vous deux seulement ?
Ils font des bons steaks,
à l'hôtel, ici ?
Je ferais mieux de manger
avant qu'on parte.
Si vous êtes assez fou pour escorter
le Suédois seul,
vous méritez bien de ne pas le faire
l'estomac vide.
Je t'arrête, Reno.
Vous me parlez, marshal ?
C'est bien toi Reno, non ?
Je ne sais pas si votre ville...
- Ce n'est pas ma ville.
- Comment je saurais ?
Je viens juste d'arriver.
Je veux juste me rincer
un peu la gorge, et...
Très bien marshal,
qu'est-ce que j'ai fait ?
Tu ne te souviens pas de moi ?
La prochaine fois que tu pends un type,
regarde-le !
N'essaie pas de dégainer, Reno.
Je dois te ramener vivant.
- Vous le connaissez ?
- Non.
Personne ne le connaît ?
Il se fait appeler Reno.
Venez le regarder de plus près.
Il arrivait peut-être.
Il a dit ça, ouais.
Combien pour l'enterrer ?
15 $ pour un travail décent, marshal.
Voilà 7 $. Je vous en donne 8 de plus.
Notez-le ici.
Que personne ne sorte !
Chacun d'entre vous écrira
exactement ce qu'il a vu.
J'ai rien vu, marshal.
Bon, alors écris-le.
Personne ne vous blâmera, marshal,
vous l'aviez prévenu.
Écris-le.
Marshal, je ne sais pas écrire.
Le shérif écrira, tu n'auras
qu'à faire une croix.
La selle qui est dehors m'appartient.
Je vais la reprendre.
Si ses amis ou des membres de sa famille
veulent quelque chose,
je veux le savoir.
Télégraphiez à Fort Grant.
Vous allez chercher le Suédois ?
Maintenant, je vais manger mon steak.
Oh, le Suédois, c'est celui
que le marshal vient de ramener.
Suédois !
Qu'est-ce que c'est que ça ?
Ordres du juge Fenton.
Nul n'entre ou ne sort d'ici
sans qu'elle le voit.
Marshal, le juge veut
vous voir immédiatement.
Bon travail Cooper, vous voyez ?
Le Seigneur aide ceux
qui font son travail.
Il est lui-même venu se rendre.
Je n'ai jamais voulu vous pendre.
Je leur ai demandé de
vous donner une chance.
Vous vous en souvenez peut-être.
Je m'en souviens.
Je passais à Fort Grant
pour une avance sur prospection,
et j'ai su qu'un type avec une trace
de corde au cou avait tué Reno.
Alors j'ai compris qu'on...
avait pendu un innocent...
alors je me suis rendu.
Les autres ?
Il m'a donné leurs noms.
Les mandats sont prêts.
- Où ça ?
- Red Creek.
Bien. J'y vais.
Très bien Cooper, comme vous voudrez.
Coincez-les et ramenez-les.
Je me demande pourquoi
vous avez tué Reno.
C'est dans mon rapport.
Je le voulais vivant
pour avoir les noms.
Vous les avez.
Écoutez mon vieux, vous avez intérêt
à ramener les autres vivants.
Jenkins, asseyez-vous s'il vous plaît.
Je vous arrête.
Avancez !
J'ai ici sept mandats.
Matt Stone, Loomis, Maddow...
Charley Blackfoot, capitaine...
Capitaine Wilson !
Qu'est-ce que c'est, tout ça ?
Un lynchage.
Si j'ai bien compris, 4 des hommes que
je recherche sont au ranch Big-W.
Maddow et Miller, c'est pas sûr.
Maddow possède des terres par ici,
et Miller...
Miller ne fait pas grand-chose.
Ces hommes que vous recherchez,
ce sont tous des notables, ici.
Ce sont des amis.
Vos amis sont recherchés
pour tentative de meurtre.
Si vous mettez cet homme
en prison, shérif...
nous pouvons partir vers le Big-W.
Shérif ! Shérif Calhoun !
Des voleurs,
ils ont pris notre troupeau.
Ils ont tué Danny et mon père !
Ils les ont tués !
Je les ai trouvés en arrivant.
Danny et mon père... abattus !
Et le troupeau disparu.
Je ne vais pas vraiment pouvoir t'aider.
Mon dos me fait souffrir.
Mais tu es en de bonnes mains.
Cet homme est un marshal fédéral.
Gardez votre histoire
de dos pour vous.
Vous avez un boulot,
j'ai le mien au Big-W.
Son père et son frère ont été tués.
Vous représentez la loi, non ?
Pas plus de cinq ou six heures d'avance.
Ils doivent commencer à ralentir.
Pas nous.
Debout ! Allez !
Le bétail ne tiendra pas
un jour de plus.
Mick, Willy, ramenez-les !
Rafe, va avec eux !
Tu as une minute pour prier.
Pas de pendaison.
Ils ont tué mon père, mon frère...
Ils auront ce qu'ils méritent.
La loi décidera de ce qu'ils méritent.
Vous pouvez partir,
si vous êtes trop sensible.
On s'occupe de tout.
Je ne le répéterai pas une fois de plus.
Vous ne les pendrez pas !
On va pas laisser partir
trois meurtriers, si ?
Non. On me les remet,
et je représente la loi.
Je les accompagnerai à Fort Grant.
C'est à plus de trois jours
de cheval d'ici.
Vous n'y arriverez jamais seul.
Je n'avais pas prévu de le faire seul.
Vous avez eu 10 $ en tout
pour venir jusqu'ici.
Je ne garantis pas que
le gouvernement paiera.
Chaque homme qui restera
avec moi aura 10 $ de plus.
Même si je dois les payer moi-même.
Je veux mes 10 $ tout de suite !
J'ai ton nom. On te les enverra.
Alors ce n'est pas la peine, marshal.
Les hommes que ces voleurs ont tués,
c'étaient mes amis.
Ces trois-là ne sont bons
qu'à être pendus !
Laissez-nous, marshal...
juste pendant dix minutes.
Cinq minutes !
Debout !
Merci, marshal.
Écoutez...
On n'a rien à voir avec les meurtres.
La ferme.
On a volé le bétail, oui
mais Ben et moi...
Je t'ai dit de la fermer !
Mon frère dit la vérité.
C'est lui qui les a tués !
Ça va, marshal, ça va.
Très bien, sellez-moi ces chevaux,
et pas de bêtises.
Vous êtes très gentil, marshal.
On peut être amis ?
Laisse tomber !
Je vous ai vu quand vous avez traîné
ce vieux Stone en prison.
Vous m'avez impressionné.
Ça m'a vraiment épaté.
J'ai ramassé mes deux amigos,
j'ai volé ce gros troupeau et...
je suis parti à fond de train
vers le sud de la frontière.
Vous savez quoi ?
Monsieur... le marshal adjoint...
Quand j'me suis réveillé, que j'ai vu
ce revolver pointé sur ma bouche...
et que je vous ai vu à l'autre bout...
je me suis dit : "Miller, bouge
d'un pouce et tu es un homme mort".
"Ce type est sur le point
de t'éclater la cervelle".
Les gars ont raison.
On est coupables.
Vous savez, quand on
arrivera à Fort Grant...
ils nous pendront, et c'est tout.
Écoutez-moi...
Vous pourriez utiliser votre tête...
faire quelque chose de malin.
Et nous laisser partir...
laissez-nous partir.
On est à 3 contre 1.
Vous pourriez dire
qu'on vous a surpris.
Et les mômes et moi, on ne sera pas là
pour dire que vous mentez.
En selle, Miller.
Je ne peux pas monter,
j'ai les mains attachées.
Il va falloir que vous m'aidiez.
Je t'ai dit de monter !
T'arriveras jamais à me ramener
vivant à Fort Grant, mon vieux.
Alors je te ramènerai mort, mon vieux !
Descendez, les chevaux
ont besoin de souffler.
Avance.
En selle, Miller.
Tue-moi !
Tue-moi !
Tue...
S'il vous plaît.
Je ne voulais pas faire
de mal à cette femme.
J'étais ivre, imbibé de tord-boyaux.
Je ne savais pas ce que je faisais.
S'il vous plaît, ma famille.
Emmenez-le.
S'il vous plaît, ma famille.
Je ne savais pas ce que je faisais.
Samuel Dodd...
accusation : trafic de whisky.
Présent, Votre Honneur.
La séance est levée
jusqu'à 8 h demain matin.
Tout le monde debout jusqu'à
ce que le juge soit sorti.
Le shérif de Red Creek m'a prévenu
que vous rentreriez avec 3 tueurs.
C'était il y a plus de deux jours.
Je commençais à vous croire mort.
Vous êtes fou, Cooper.
Vous êtes fou, et le pire qui soit.
Vous entendez ça ?
Réveillez-vous, bande de misérables !
Cet homme est le meilleur,
et il travaille pour vous !
Pour votre pays !
Le meilleur pays, grâce à des hommes
comme le marshal Cooper !
Je suis fier de vous !
On va entendre parler de vous,
et jusqu'à Washington !
Cette nation toute entière...
connaîtra ce nom : Jed Cooper !
Alors, qu'est-ce que vous en dites,
mon vieux ?
Puis-je faire autre chose pour vous,
marshal ?
Doux Jésus, donnez-m'en la moitié
et vous en aurez tout un chargement.
Vous me connaissez, Monsieur le Juge,
j'aime la compagnie.
À votre avis, ça sera long ?
Six, sept semaines, à un mois près.
Entrez.
Tiens, tiens.
Le retour de l'enfant prodigue.
C'était votre idée ?
Vous m'êtes tombé dessus...
et comme le bordel était juste là...
Et qu'un docteur ne semblait
pas nécessaire.
Bon, alors j'y vais.
À la prochaine, Jed.
À part la fille qui m'a servi
le petit déjeuner...
je ne me souviens pas avoir vu
qui que ce soit.
Je leur dois... ?
Bien sûr.
Ajoutez ça sur votre compte de dépenses.
Dans quelle catégorie ?
Jed, vous allez devenir un sacré
représentant de la loi.
Juge...
pour les 3 types que j'ai ramenés...
Tout est réglé.
Ça m'étonnerait qu'ils aient passé
une soirée comme la vôtre.
Je voulais vous parler des deux garçons,
Ben et Billy-Joe.
Plus ***. Faites un rapport
quand vous aurez le temps.
Tant que je suis là,
je voulais juste dire...
que seul Miller doit être
accusé de meurtre.
Sans ces deux garçons,
je n'y serais sans doute pas arrivé.
Miller a essayé de me tuer.
Si l'un d'entre eux l'avait aidé...
Ils vous ont aidé à maîtriser Miller ?
- Oh, non.
- Mettez ça dans votre rapport.
Marshal, si vous attrapez
encore un trafiquant de whisky...
laissez-le partir et rapportez-nous
le whisky !
Hé, Ace, je peux passer
voir ta señorita ?
On dit qu'il y a de sacrées coquines à
Los Gatos. Attrape-nous-en quelques-unes !
À bientôt, Ace. Bonne chasse !
Bliss est mort.
Bliss ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
Il est allé chercher l'un
des fils Walker à la prison d'Elmwood.
La bande Walker l'attendait.
Ils étaient sept.
Ils l'ont abattu en plein milieu
de la rue principale.
Personne, à Elmwood, n'a bougé
pour lui venir en aide.
Bliss m'avait sauvé la vie.
Il avait du cran,
c'était un homme de loi...
Ça ne va pas être facile
de lui succéder.
Non, sûrement pas.
Bon, je ferais mieux de retourner
à Red Creek.
Quand le shérif de là-bas
a télégraphié...
il n'a pas dû dire que j'avais arrêté
l'un de ceux qui m'avaient pendu.
Je cherchais les autres quand
cela s'est passé.
Celui que vous avez arrêté ?
Stone est en prison à Red Creek.
Il y sera en sécurité en attendant
que vous soyez prêt.
- Prêt ?
- Votre témoignage.
Un témoignage ? Quand ça ?
J'ai accumulé les affaires en retard.
Il y en a jusqu'à dimanche.
Et moi j'ai un prisonnier, là-bas,
dans une cellule en papier.
Le shérif qui le garde a mal au dos.
- Et si je n'y retourne pas...
- Vous y retournerez, Cooper.
Vous partirez
quand je vous y autoriserai.
Cooper !
Vous serez peut-être le meilleur,
mais il faudra vous souvenir de ceci...
Vous travaillez pour le gouvernement...
pour la justice !
Pardon, Monsieur le Juge,
il y a de nouveaux prisonniers ?
Marshal, accompagnez donc Mlle Warren
aux cellules.
Deux d'entre eux ne sont
que des enfants.
Assez vieux pour voler du bétail.
Vous voulez qu'ils soient pendus ?
Je veux qu'ils aient un procès juste.
Et vous ? Qui voulez-vous pendre ?
Nous avons tous nos fantômes, marshal.
Vous chassez à votre façon...
et moi à la mienne.
Très bien.
Vous dites que vous n'avez pas tiré.
Oublions les meurtres.
Le vol de bétail est passible
de pendaison et ils sont tous coupables !
Tous les trois !
Peu importe de qui venait l'idée,
ils sont tous coupables !
C'est la loi !
Objection !
Accordée.
Monsieur le Procureur...
contentez-vous d'obtenir
des faits du témoin.
Je m'occuperai de parler
au jury de la loi.
Bien, Monsieur le Juge.
Je n'ai plus de questions.
Que le jury ne tienne pas compte
des remarques du procureur sur la loi.
Très bien, mon garçon...
tu peux te lever.
Faites venir le prochain témoin.
Marshal Jedediah Cooper.
Jurez-vous de dire la vérité...
...et rien que la vérité ?
- Je le jure.
Marshal, quand vous les
avez appréhendés...
l'un des accusés a-t-il
clamé son innocence ?
Non, mais sur le chemin du retour...
Le trajet de retour à Fort Grant
ne nous intéresse pas.
C'était un voyage héroïque.
Le territoire tout entier vous remercie.
Je pense que ce qui est arrivé...
pendant le retour peut
influencer le verdict.
Un fait vous porte-t-il à croire...
que l'un des accusés soit innocent ?
Pour les meurtres, oui. Ben et Billy-Joe
m'ont tous les deux dit...
Marshal, ce tribunal ne tient pas compte
des dépositions sans témoin.
Ce tribunal veut des faits.
Les prévenus sont tous accusés de vol
et de meurtre, ce sont des faits !
C'est tout
ce qui intéresse ce tribunal !
Je croyais qu'il s'intéressait
à la justice !
La justice est de mon ressort, marshal.
À moi et à moi seul.
Contentez-vous de répondre aux
questions qu'on vous pose ou...
c'est l'outrage au tribunal.
Continuez.
Ils n'ont que 18 et 16 ans.
Ça fera 10 $ !
Ils n'ont pas de casier judiciaire.
- 20 $ !
- Sans eux je ne serais...
30 $ ! Encore un mot et
je vous boucle pour trente jours !
Avez-vous d'autres questions
pour ce témoin ?
Non, plus de questions, Votre Honneur.
Alors vous pouvez vous lever, marshal.
Shérif Ray Calhoun.
Red Creek.
Je vous reconnais.
Je voulais vous féliciter...
pour les trois voleurs de bétail.
Vous êtes venu d'aussi loin
que Red Creek...
malgré votre dos,
juste pour me dire ça ?
Non.
Stone est mort.
Qu'est-ce qui s'est passé ?
Ça ne rimait à rien... le voir assis
dans sa cellule, devenir fou...
et la ville sans maréchal-ferrant.
Il avait promis que s'il pouvait sortir
quelques heures...
pour faire son travail, chaque jour,
il reviendrait le soir dans sa cellule.
Et il est rentré tous les soirs.
Sauf une fois.
Je suis allé jusque chez lui,
un endroit où j'avais souvent mangé...
la maison d'un ami.
J'ai dû le menacer de mon fusil
pour qu'il retourne dans sa cellule.
Il a essayé de s'enfuir...
Je voulais tirer à terre mais
je suis pas très doué.
Vous avez payé 800 $ au fumier
qui a tué les Johanson...
et vous a vendu leur troupeau ?
Exact.
Combien est-ce que vous avez
récupéré quand on les a pris ?
11 dollars et 40 cents.
Il y a 800 $ dans l'enveloppe,
ils sont à vous.
Ou bien vous gardez le bétail.
Il ne me servirait pas à grand-chose,
en ce moment. Voilà 10 $.
Gardez-les.
11 dollars...
et 40 cents...
pour les tracas qu'ils m'ont causés.
Maintenant, votre dos
mal en point et vous...
pouvez retourner à Red Creek dire à vos
amis que c'est réglé, pour l'argent.
Ce n'est pas un marché.
Pour lui, le coup du lynchage
n'est pas réglé.
Je t'avais dit, tu n'aurais pas
dû lui proposer de l'argent.
Bon, c'est notre troisième erreur...
l'argent, la pendaison d'un innocent...
et un travail inachevé.
On ne peut plus rien
pour les deux premières...
mais on peut finir le travail.
Je n'ai pas entendu ça,
capitaine Wilson.
Je n'ai rien entendu.
Je retourne à Red Creek.
Vous m'accompagnez ?
Charley, ça fait plus de 5 ans
que tu es avec moi.
Et 5 bonnes années, capitaine.
Peut-être que si je me battais pour
conserver mes terres... Non, capitaine.
Si ce marshal veut trouver Charley
Blackfoot, il devra bien chercher.
Désolé, capitaine Wilson.
Maddow, tu as presque mon âge.
Tu ne tiendrais pas 6 mois en prison.
Je ne compte pas essayer.
Je sais encore monter à cheval.
Et tu tires encore mieux.
Désolé, capitaine.
Maddow, il te poursuivra.
Il ne te lâchera pas.
Tu ne seras qu'un animal.
Un animal traqué.
Désolé, capitaine.
Et vous deux, vous êtes sûrs ?
Tommy ?
Pendre ce type était une erreur.
Nous le savons tous, à présent.
J'espérais qu'on pourrait
s'arranger avec lui.
Ma femme aussi, elle l'espérait.
Loomis ?
J'ai 37, 38 ans...
je ne sais pas exactement.
J'ai commencé à errer quand
j'étais encore gamin.
Ces derniers temps,
en travaillant avec vous...
j'ai eu un toit pour la première fois.
J'ai mis un peu d'argent de côté,
je pensais me trouver une femme...
avoir mes propres terres...
et puis c'est arrivé.
À cause de moi.
Vous ne m'avez pas obligé à vous suivre.
On croyait vraiment qu'on faisait
ce qu'il fallait.
Pendre le mauvais type ne change rien.
Cinq ans, même dix...
vous pouvez vous en sortir
tous les deux, et vivre votre vie.
Quelle genre de vie ?
J'ai été un homme libre. C'est le seul
genre de vie que je connaisse.
Thelma, ma femme, est encore jeune.
Elle veut des enfants, une famille.
Même si
je lui demandais de m'attendre...
et même si elle acceptait...
je ne pourrais pas en être sûr.
Allons-y, messieurs.
Où se trouve l'hôtel ?
Au bout de la rue,
mais il affiche complet.
La ville est débordée,
avec les pendaisons.
On dit qu'il y a des tentes
du côté des plaines.
Merci bien.
- Qui est-ce ?
- Ouvrez.
Je viens vous parler
du plus gros événement...
qu'on ait vu dans ce territoire.
Mieux que de devenir un État.
Les gens arrivent par chariots pleins...
même des enfants...
- Pour voir vos satanées pendaisons.
- Assez, Cooper.
- Pour votre cirque ; 6 hommes à pendre !
- Assez, j'ai dit !
Vous puez le whisky.
Retournez donc dessaouler
dans votre chambre !
Pourquoi lynchez-vous ces garçons ?
Pourquoi ?
À cause de vous, Cooper.
À cause de ce voyage magnifique
que vous avez fait...
pour ramener 3 assassins à la justice.
Si la justice ne les pendait pas,
d'autres hommes diraient :
"Pendez-les haut et court.
Fort Grant n'a pas de justice."
Et sans justice à Fort Grant...
ce territoire
ne deviendra jamais un État.
Vous pouvez dire ce que vous voulez,
que ce soit 9 hommes
avec une vieille corde...
ou un juge en habit devant
le drapeau américain.
Pour ces garçons, ça ne fera
aucune différence !
Non Cooper, aucune différence,
mais ils n'auront pas été lynchés...
mais jugés.
Si vous ne voyez pas de différence...
vous feriez mieux d'enlever
cette étoile tout de suite !
Pas tout de suite, Votre Honneur.
"Oui, nous serons à la rivière...
"la belle rivière...
"avec les Saints, à la rivière...
"qui s'écoule près du trône de Dieu."
Bière froide et salsepareille
pour les petits...
bretzels, bonbons, bière froide.
Dernière chance. Les draperies attendront.
Vous ne changerez pas d'avis ?
Sophie, je vous l'ai déjà dit,
une seule pendaison m'intéresse.
Je veux y aller !
Non, j'ai dit non !
Bière froide, salsepareille...
Hé, qu'est-ce que vous faites ?
Ça ne peut pas attendre jusqu'à demain ?
Je ne veux pas rater la pendaison.
"Confesse tes iniquités et
tes transgressions au Seigneur...
"et il te pardonnera tes péchés."
- Maintenant, pasteur ?
- Patience.
"Heureux l'homme qui ne marche pas
selon les conseils des méchants...
"ne s'arrête pas sur la voie
des pécheurs,
"et ne s'assied pas
en compagnie des moqueurs...
"mais qui trouve son plaisir
dans la loi de l'Éternel...
"et qui la médite jour et nuit !
"Et il est comme un arbre planté
près d'un courant d'eau...
"qui donne son fruit en sa saison...
"et dont le feuillage
ne se flétrit point :
"tout ce qu'il fait lui réussit."
Amen.
Nous allons maintenant chanter
"La pierre des âges".
Bière froide et bretzels !
"Pierre des âges...
"fendue pour moi...
"laisse-moi me cacher en toi...
"tels l'eau...
"et le sang...
"de ma blessure..."
Des dernières volontés ?
- Vos dernières volontés ?
- Je mâcherais bien du tabac.
Qu'est-ce qu'il y a ?
Vous avez peur que je m'étouffe...
et que vous perdiez votre prime ?
Mettez-le dans ma poche.
Maintenant, pasteur ?
Vous pouvez y aller.
Vous voyez pour la dernière fois...
le corps mortel de
Francis Elroy Duffy...
fils de John et Edna Duffy...
Vos dernières volontés ?
de bons chrétiens...
qui m'ont élevé pour que je devienne
un homme bon et croyant.
Au revoir, Ben, au revoir.
Un bon époux pour ma femme bien aimée.
Un bon père pour mes enfants...
que je laisse...
en espérant qu'ils...
apprendront, comme vous tous...
Une dernière volonté ?
cette leçon sur laquelle je vous quitte.
Quand le diable
entre par votre bouche...
vous êtes condamnés !
Car il vous attend...
dans cette bouteille de whisky.
Il vous attend pour entrer
par votre bouche.
Vos dernières volontés ?
Dites-lui de la fermer
et qu'on en finisse.
L'alcool est la chose la plus infecte,
la plus funeste qui existe en ce monde.
Il a détruit des hommes bons
comme moi-même.
Une dernière volonté ?
Alors suivez mon conseil
et n'oubliez pas...
que vous l'avez entendu d'un pauvre
pécheur qui n'a aucune raison de mentir...
car il va bientôt
rencontrer son Créateur...
et il est prêt, maintenant.
C'est tout ce que j'ai à dire.
Veuillez vous recueillir
pour une dernière prière.
Que Dieu ait pitié
de leurs pauvres âmes...
comme il a eu pitié...
des fidèles défunts.
Amen.
Doux Jésus !
Oui, oui, j'arrive.
Juge Fenton...
Je suis venu féliciter,
pas sanctionner.
- Je croyais que vous...
- Non, Sophie, non.
Au moins je sais désormais
ce qui peut vous faire venir ici.
Comment va-t-il ?
J'ai rarement vu un homme
aussi près de la mort.
Je dois le voir,
ça ne peut pas attendre.
Demandez à Rachel.
C'est elle l'infirmière.
Elle le veille depuis hier ?
Selon le docteur, si elle n'avait pas
arrêté l'hémorragie...
Il fallait une garde,
certaines filles voulaient bien...
mais Rachel s'est imposée.
Même chambre, la suite nuptiale,
en haut des marches.
Merci, Sophie.
- Bonjour, juge.
- Bonjour, ma chère.
- Je peux vous aider ?
- Non merci, très chère.
J'ai presque fini, Monsieur le Juge.
On m'a raconté vos exploits, Rachel.
Je vous félicite.
Asseyez-vous.
Quelque chose à boire ?
Non, merci. Je n'aurais pas dû.
Je ne me relèverai peut-être jamais.
Qui a fait ça, Jed ?
Vous les voulez peut-être, mais
pas autant que moi. J'ai besoin d'eux.
C'est déjà assez affreux qu'un adjoint
se fasse attaquer sur un chemin isolé...
mais ici, à Fort Grant, en plein jour !
Ils ne s'en sortiront pas comme ça.
Alors, qui est-ce ?
J'irai les chercher moi-même.
Pour l'amour de Dieu !
Dieu n'a rien à voir dans tout ça.
Je m'occuperai d'eux.
Je peux vous remplacer ?
Non.
Merci.
Une bonne nuit vous ferait du bien.
Très bien, ma chérie, mais
un de ces jours, il ira mieux...
et vous aurez un homme sur les bras.
Vous transpirez.
Ne buvez pas si vite.
Vous semblez fatigué.
Est-ce que ça va ?
Vous êtes fatigante, vous savez !
Très jolie, mais fatigante.
Pourquoi avez-vous fait ça ?
Pour dire merci.
Je vous en prie.
Du sel pour les œufs.
Oubliez le sel.
S'il vous plaît...
Ne faites pas ça.
Eh bien, j'imagine...
que ma vie ne vaut pas deux baisers.
Je vous en prie...
Je suis désolée.
Qu'est-ce qu'il y a ?
J'étais mariée, du temps
où je vivais à Denver.
Il s'appelait Paul.
C'était un docteur,
un homme très gentil.
Il disait toujours
que sa place était ici...
que c'est ici
qu'il fallait des docteurs.
Un soir, alors que nous campions...
nous étions assis autour du feu,
à parler...
une conversation de jeunes époux...
combien d'enfants nous aurions...
à quel point notre vie ensemble
serait merveilleuse...
Et puis ils sont venus...
deux hommes à cheval.
Juste un peu de nourriture...
ils voulaient juste qu'on partage
un peu de nourriture avec eux.
Et puis l'un d'entre eux...
a posé la main sur moi...
il y a eu un coup de feu...
et Paul était mort.
Et ils l'ont laissé là,
allongé à côté de moi, mort.
Et ils se sont jetés sur moi...
encore, et encore...
Le chariot des prisonniers...
la prison...
ce sont ces hommes que vous cherchez ?
Que va-t-il se passer
si vous les trouvez ?
Ou si vous ne les trouvez pas ?
Jamais ?
On ferait mieux de se dépêcher.
Un orage se prépare.
Mlle Rachel, où dois-je mettre
ces couvertures ?
- Pardon, Marv ?
- Les couvertures ?
- Oh, mets-les dans la réserve.
- Oui, madame.
Bonjour, marshal !
Vous m'avez demandé, une fois,
si j'arrêterais de chercher, un jour.
Je peux, maintenant, je crois.
Et vous ?
Eh bien Rachel, il y a une différence.
Vous voyez, ce ne sont pas des fantômes
que je cherche.
La fin de ma route est à Red Creek.
Peut-être pas.
Et ensuite ?
Je ne sais pas.
Je crois qu'on l'a eu.
Je ne sais pas.
Le chien ou le coup, l'un des deux.
Pourquoi le chien n'aboie pas ?
Si ce marshal vivait,
le chien aboierait, non ?
Je t'ai dit que je ne savais pas.
Mais j'ai bien l'intention de savoir.
Non ! Laisse-le venir à nous !
Non, capitaine.
Pourquoi il ne bouge pas ?
Tommy.
Lâche ton arme !
Morts.
Capitaine Wilson...
Tommy, Loomis...
ils sont tous morts.
Tous sauf Maddow, Blackfoot...
et vous, Jenkins.
Vous pouvez me compter
mort, moi aussi.
Je voulais juste vous dire
que je ne vous en voulais pas...
si ça peut valoir quoi que ce soit.
Ça vaut quelque chose.
Alors c'est ça ?
Cette Rachel et son beau corps
vous ont tourné la tête ?
Vous avez eu le coup de foudre.
Vous allez vous marier...
avoir du bétail et des enfants,
en oubliant le reste du monde.
Peut-être.
Vous avez utilisé la loi et l'insigne
pour guérir votre cicatrice.
Combien d'hommes pendrez-vous
pour guérir la vôtre ?
Allez au diable !
Je suis moi-même passé dans votre chariot
et votre soi-disant prison.
Et le vieux Jenkins va y crever.
- Il est malade ?
- Il est mourant.
- Je vais faire venir un docteur.
- Libérez-le.
Pour qu'il aille pendre
d'autres innocents ?
Il n'est plus jeune.
Comme la corde qu'il
vous avait passée au cou...
mais elle a quand même
failli vous tuer, non ?
Qu'est-ce qui vous prend, Cooper ?
Vous avez Jenkins sur la conscience ?
Vous pensez que je l'ai jugé sévèrement,
qu'il a servi
à aviver ma soif de justice ?
C'est inévitable avec un seul homme,
un seul tribunal...
pour un territoire 5 fois plus grand
que la plupart des États.
Des erreurs, j'en ai faites, Cooper.
Soyez-en sûr.
Et croyez-moi, souvent,
du haut de mon fauteuil de juge,
j'ai souhaité, j'ai prié...
pour qu'il y ait quelqu'un entre moi
et Dieu tout puissant !
Quelqu'un pour dire :
"Vous avez tort, Fenton."
"Vous avez fait une erreur et cet homme
mérite un autre procès."
"Cet homme-ci doit être gracié,
celui-là est innocent."
Mais tant que ce territoire
ne sera pas un État...
avec un gouverneur
et une cour d'appel...
c'est moi qui représenterai la loi...
et si ça ne vous plaît pas, vous pouvez
me maudire à jamais.
Ou alors,
vous pouvez vous joindre à moi.
Et même me combattre...
m'aider à faire de ce territoire
un État...
où nul homme ne remplacera la loi.
Je veux que ce vieil homme
soit pardonné.
Reprenez votre insigne.
Ce soir, maintenant !
Prenez ça, donnez-le à
l'un des gardes, en bas.
S'ils ont des questions,
qu'ils viennent me voir.
Il n'y aura pas de questions.
Cooper.
Charley Blackfoot a été vu à Ridgeway.
Voici deux mandats vierges...
Blackfoot et Maddow
sont toujours recherchés.