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Nous débutons tous notre vie
avec un rêve, n'est-ce pas ?
Pour un joueur de tennis, c'est d'être
dans la finale d'un Grand Chelem...
court central, un lob élevé,
faisant un smash.
Jeu, set, match...
T'es un champion.
T'es en tête de file.
Mais pour la plupart des joueurs de
tennis, ça n'en reste qu'à ça... Un rêve.
La réalité est une autre histoire...
Mon histoire.
Vous voyez ce bel homme ?
Non, pas lejeune en blanc.
L 'autre beau gars fatigué.
Ouais. Lui.
Eh bien, c'est moi.
La Coupe Davis de Grande-Bretagne,
il y a de cela bien longtemps.
Deux titres en simple,
il y a de cela encore bien plus longtemps.
Actuellement classé 119e au monde.
Le sport c'est cruel.
Je sais que ça ne semble pas
trop mauvais.
Quatre millions dejoueurs de tennis
au monde etje suis 119e.
Mais ce que ceci représente vraiment
c'est que...
118 gars dans le monde
sont plus rapides...
plus forts, meilleurs et plus jeunes.
Et ça fait réfléchir.
- Tu vas avoir 3 2 ans dans...
- La fleur de l'âge.
Pendant combien de temps est-ce que
Peter Colt peut-il continuer à jouer ?
- Il est temps de prendre la retraite.
- Arrête. Arrête. Fais le service.
Ces jeunes gars... Où puisent-ils
leur énergie, leur focus ?
Aucune peur.
Vous voyez, la seule chose que vous
ne pouvez pas avoir c'est la peur.
Et pour la première fois de ma vie,
j'ai peur.
Je n'ai pas peur de perdre.
Je n'ai même pas peur du jeune.
J'ai peur de ce qui arrivera si cette
balle continue de passer tout droit.
Qu'arrivera-t-il à ce moment-là ?
"Peter Colt - Directeur de tennis"
j'espère que ça ne vous dérange pas
que je l'ai déjà fait graver.
- Super.
- Exactement.
- Le stationnement est mon gros problème.
- Exact.
Pas en ce qui vous concerne, bien sûr.
Vous avez un stationnement réservé.
- Encore une plaque gravée.
- C'est bon.
Allo, lan. Est-ce le jeune homme
de qui vous nous parliez ?
Peter Colt, le seul et l'unique.
J'ai entendu dire que vous avez
déjà été classé 15e dans le monde.
Onzième, en fait,
pour la plus grande partie de 1996.
Oui. Peter a obtenu une invitation
à Wimbledon.
Et nous espérons ensuite qu'il va
accrocher sa raquette ici au club.
Nous allons voir.
Nous sommes impatientes de pouvoir vous
montrer nos coups. N'est-ce pas, Mesdames ?
Veux-tu bien te la fermer, Sylvia.
Bonne chance au championnat, jeune homme.
- Je vous remercie beaucoup.
- Bon. Poursuivez !
- Ces femmes sont un risque professionnel.
- Je comprends.
Regardez ça.
Regardez ça.
C'est un tout nouvel hybride.
Conçu par les Américains.
Ferme, mais souple.
Écoutez, Peter.
Je ne peux pas attendre indéfiniment.
- Il n'y a personne d'autre que...
- lan.
Ne cherchez plus.
Vous avez votre directeur de tennis.
C'est merveilleux.
Vraiment merveilleux !
Regarde. C'est Peter Colt,
notre nouveau pro.
Il a déjà été classé 17 e au monde.
Onzième !
J'étais classé 11 e au monde.
Qu'est-ce qui différencie un joueur
de tennis d'un autre ?
C'est pas un coup droit ou un service
du tonnerre. Beaucoup ont ça.
Mais les grands joueurs
ont quelque chose d'autre.
Certains disent que c'est une famille
qui apporte beaucoup de soutien.
D'autres disent que c'est avoir faim,
avoir vraiment faim.
Mais comme vous pouvez le constater,
je n'ai jamais eu faim.
- Allo.
- Et pour le soutien familial...
Maman ? Papa ?
II y a quelqu'un ?
Allo, Carl.
La vie te donne encore des ennuis,
n'est-ce pas ?
Deep Throat. Version du réalisateur.
C'est un vrai classique.
Holà.
Ils se chamaillent comme ça...
Comme chat et chien... Depuis des semaines.
- Ça va, papa ?
- Oui, oui.
As-tu finalement obtenu nos billets
pour Wimbledon ?
Parce que tu sais que je ne veux pas
manquer ta grande finale.
J'ai une petite anecdote intéressante.
Je n'ai jamais gagné à Wimbledon
avec ma famille présente dans la foule.
- On n'est pas invité ?
- Non.
- Elle ne va pas aimer ça.
- Qu'est-ce que je ne vais pas aimer ?
Allo, mon chéri.
- Tu as l'air bien émacié.
- Merci.
- Pourquoi papa est-il si contrarié ?
- C'est un homme ridicule.
Pour une raison quelconque, il croit
que j'ai une liaison avec Eliot Larkin.
Mère. Il t'a vu l'embrasser
dans le stationnement du club.
- Eh bien, ça serait une bonne raison.
- Pas dans la cuisine
je voulais que votre père nous voie.
C'était voulu
Pour le faire sortir de sa stupeur,
le forcer à agir.
On me dit que tu vas prendre ta retraite
et t'occuper d'un tas de vieilles femmes.
Ce n'est pas ce que ton père et moi
avions prévu lorsqu'on t'encourageait.
Sais-tu pourquoi ? Parce que je crois que
tu es vraiment un grand joueur de tennis.
- Oh, mon Dieu.
- T'as seulement peur de l'admettre.
- Je n'ai pas peur. Je suis vieux.
- Ne sois pas absurde
- Trente et un ans n'est pas vieux.
- Ça l'est en ce qui a trait au tennis.
- Je pourrais aussi bien avoir ton âge.
- Merci, mon chéri.
Je suis tanné des hôtels,
et des aéroports...
et des amourettes à distance
qui ne mènent nulle part et...
- De perdre ?
- Ouais, de perdre. Merci, Carl.
- Et dis-lui pour les billets.
- Les billets ?
Oh, mon Dieu. T'es vraiment
un branleur, n'est-ce pas ?
C'est cruel, mais juste.
Pourquoi n'a-t-il pas les billets ?
Je veux dire, est-ce que tu sais pourquoi ?
À quoi pense-t-il ?
Est-ce qu'il croit qu'on va rester assis
ici à le regarder à la télévision ?
Papa, que fais-tu là-haut ?
J'aurais dû déménager ici
depuis longtemps.
- Bon. Je pars pour Wimbledon, alors.
- OK.
Ouais.
Tu te souviens que je t'ai toujours dit
que le tennis était un jeu de gentleman ?
- Ouais.
- C'est des foutaises.
Tout ce que je t'ai jamais dit...
C'est un tas de foutaises.
OK.
- Bienvenue au Dorchester, M. Colt.
- Merci.
Vous avez une suite, dernier étage.
Avec vue magnifique.
Je crois que vous faites...
Merci.
Elle n'avait pas tort
à propos de la vue.
- Vous désirez quelque chose ?
- Ouais, je...
je suis vraiment désolé.
On m'a donné la clé pour la chambre 1221.
- C'est bien la chambre 1221... Ma 1221.
- Oui. Votre 1221.
- Je comprends.
- Que comprenez-vous ?
Vous voyez, j'avais réservé
une chambre plus modeste.
Alors, je vais retourner
à la réception et...
les remercier
pour cette terrible erreur.
- Au revoir, alors.
- Oui, au revoir.
Et puis-je dire bonne forme...
Chance !
Maudit. Je voulais dire...
Maudit.
- Belle cuisine.
- Par là.
Vous voyez ?
C'est beaucoup plus douillet.
On me pose beaucoup de questions
sur ma vie privée.
- Je n'y réponds pas habituellement.
- D'où l'expression "vie privée"
Exactement. Je veux dire, je veux juste
me concentrer sur mon jeu, d'accord ?
Malheureusement... Je suis d'accord
avec mon père à ce sujet...
Tous ces autres trucs
ne font qu'entrave.
Mais vous avez eu des problèmes avec les
arbitres de chaise cette année, Lizzie.
Certains joueurs pensent que vous
faites exprès pour perturber la partie.
Non, vraiment pas.
Je veux dire, vous savez...
peut-être quej'y vais un peu fort
de temps en temps...
mais, vous savez, c'est peut-être
ce dontj'ai besoin pour bien jouer.
Et c'est pourquoi je suis à Londres...
Pour gagner Wimbledon.
On ne manquera pas ça.
Bonne chance.
- Tu vas les aplatir cette année, Peter ?
- C'est mon plan, Danny.
- J'ai un bon pressentiment.
- Merci, Danny.
- Tu vas les aplatir cette année, Ivan ?
- Je vais faire mon possible pour vous.
J'ai un bon pressentiment.
- Hé, Dieter. Tu veux aller souper ?
- Désolé.
- Je risque d'être chanceux ce soir.
- Vraiment ?
Une Irlandaise intrigante. Son père est
un homme important à Dublin.
Excellent.
Elle a une soeur ?
- Elle est fille unique.
- C'est tragique.
Je devrais rester et pratiquer
mes services de toute façon.
Je veux quitter en grande, étant donné
que ce sera mon dernier hourra.
Voilà comment il faut réagir,
mon vieux.
Salaud.
Désolé. Mauvais terrain.
- Vous m'avez déjà oublié ?
- Mon Dieu, non.
Vous êtes la femme avec l'admirable...
cuisine.
- Lizzie Bradbury, c'est ça ?
- Et vous êtes ?
- Peter. Peter Colt.
- Enchantée, Peter Peter Colt.
Je parie cinq livres que
vous ne pouvez pas le faire à nouveau.
Je parie dix dollars que vous ne pouvez
pas en frapper deux de suite.
Pari accepté.
- Belle forme.
- Merci.
- Vous dépassez mes espérances.
- Les miennes aussi.
Faites-le avec un service coupé,
et je vous achète du poisson-frites.
J'ai de la pression sur les épaules.
Beau lancer.
- Alors, va pour le poisson-frites.
- Lizzie, ma chérie.
- Que diable fais-tu ?
- Juste un autre service, papa.
Tu dois être de retour à l'hôtel dans
20 minutes pour une entrevue.
Deux secondes, OK ?
C'est drôle. Vous n'avez pas l'air
du genre à "Papa".
Touchez celle-là,
et je coucherai avec vous.
Je suis vraiment désolée !
C'est dommage.
L'exercice vous aurait fait du bien.
Bonjour, et bienvenue au premierjour
des championnats...
où les joueurs que nous retrouverons
sur le court central aujourd'hui...
includent Andy Roddick,
Serena Williams...
et le meilleur espoir de l'Angleterre
pour un titre, Tom Cavendish.
Nous verrons également en action
le vétéran anglais Peter Colt.
Et aujourd'hui marque le début de
l'Américaine Lizzie Bradbury à Wimbledon.
Nous allons voir si elle est aussi
pleine d'entrain qu'on le dit.
De quoi parlez-vous ?
La poussière de craie s'est soulevée.
Il y a une marque, juste là.
- La balle était hors du court.
- Arrête de chialer !
Vous savez quoi ?
Je vais laisser faire.
Parce que vous ne pouvez pas le voir,
et je vous plains.
30-15.
Silence, s'il vous plaît.
- 40-15.
- Oui !
- Comment ça va ?
- À quelle heure tu joues ?
15 heures. Ajay Bhatt.
T'as déjà entendu parler de lui ?
Ouais, ouais.
- Il est assis là. Regarde.
- Oh, mon Dieu.
Ne devrait-il pas être en train de
découvrir les joies de la *** ?
J'ai joué contre lui à Bogota.
Il est comme tous les jeunes hommes...
Il veut nous détruire,
tuer le père.
Et comme tous les jeunes, il doit recevoir
la leçon d'humilité en premier.
Exactement. Et tu lui as enseigné
cette leçon à Bogota ?
Malheureusement, non. Il a tué
le père... Sets consécutifs.
Prends garde à son revers.
Vingt livres pour gagner...
Ajay Bhatt.
Attendez. Attendez.
Ne joue-t-il pas contre votre frère ?
- Vous devriez avoir honte de vous-même.
- Ouais, c'est bizarre, je ne le suis pas.
Alors, on en est là.
C'est la fin.
C'est ce à quoi ça ressemble.
1,000 balles parjour,
300 jours par année, pendant 25 ans.
Six millions de balles.
Et tout ça se termine ici...
à 14 h 00 de l'après-midi
sur le terrain 17...
tandis qu'au court central les gens crient
pour la nouvellejeune beauté Russe.
Voyons voir si je peux faire durer ça
un peu plus longtemps.
- Bonne chance, M. Colt.
- Merci.
Bhatt va servir.
Premier set.
D'accord.
En jeu.
Love-15.
OK, c'est beau. Ce n'est pas gênant.
Encore 71 comme ça,
et le tout sera dans le sac.
Maudit lapin ! Ouste !
- On a notre première balle de match.
- Oui ! Allez.
Je dois dire qu'il joue avec
une confiance renouvelée aujourd'hui.
- Oui.
- Nous y sommes... La balle du match.
Oui ! Allez ! Frappe-la !
Oui ! Beau coup !
Bien joué ! Allez !
Allez ! Oui ! C'est ça !
II a réussi !
II a réussi !
II a gagné la première ronde !
Je ne suis pas intéressée.
- Quoi ?
- Je ne suis pas intéressée.
Fais comme tu veux.
- Vous pensez que ce jeune a un futur.
- Oui, je le crois.
Je m'attends, un jour, d'être la réponse
à la question de jeu-questionnaire:
Qui a battu Ajay Bhatt lors de son
tout premier Grand Chelem ?
Vous avez participé combien de fois
à Wimbledon, Peter ?
Ceci est ma 13e participation,
en fait.
Et comme ceci pourrait bien être
ma dernière conférence de presse ici...
j'aimerais prendre cette occasion...
- pour annoncer ma retraite du...
- Jake !
S'il vous plaît. Allez, mon vieux.
Tennis.
Je parle de me retirer du tennis...
Dès que la fin du tournoi.
Demain matin, je te veux à la porte
arrière à 9 heures tapant.
- On pourra éviter tout ça, d'accord ?
- Ouais, t'as probablement raison.
Excusez-moi, Mesdames, s'il vous
plaît. Viens, chérie.
Excusez-moi. Excusez-moi.
- Excusez-moi.
- Comment va la blessure ?
Vous avez un nouveau message.
Félicitations.
Tu me dois toujours du poisson-frites.
Disons vers 19 heures ?
Chambre 1221.
- Je parle de ma chambre 1221.
- Bon sang !
- C'est ouvert.
...apparaîtra ce soir au nord.
Préalablement confuse avec une étoile
filante, la comète a hérité de son nom...
de deux militaires américains
en patrouille dans le Pacifique Sud.
C'est la première fois qu'elle apparaît
en 67 ans...
et elle sera visible à l'oeil nu
pendant les deux prochaines semaines.
- Salut.
- Salut.
Deux poissons-frites,
tels que promis.
- Quoi ?
- Laisse-moi juste...
- enlever ça.
- C'est gênant.
As-tu faim ?
Pas vraiment.
- Je voudrais te poser une question.
- Vas-y.
Que penses-tu du sujet de
"baiser avant un match" ?
C'est une question très intrigante.
Parce que je pense que baiser
peut être très bon pour le jeu.
Tu sais, ça aide à se détendre.
Je ne suis pas certain d'avoir fait assez
de recherche pour m'être fait une opinion.
- C'est très triste.
- Oui, en effet, n'est-ce pas ?
C'est... très triste.
Ne te méprends pas. Je suis...
très intéressé à poursuivre
les recherches nécessaires.
- Et toi ?
- Je suis intéressée.
Personne ne doit être
au courant de tout ça, d'accord ?
Vraiment ? J'avais planifié
un petit communiqué de presse.
Sérieusement.
Spécialement mon père.
Il est convaincu que si un gars me tourne
autour, mon premier service est mou.
Tu ne peux pas gagner à Wimbledon
avec un service mou.
- Alors... on garde ça léger. OK ?
- Ça me va entièrement.
On va garder ça, tu sais,
plaisant et...
- détendu.
- Détendu. Bien.
Excellent.
Encore de la recherche.
Et c'est un autre point de perdu.
La vérité est que Dragomir...
semble avoir complètement
saisit le contrôle de ce court...
connu comme étant
"le cimetière des champions."
Pour une raison quelconque, lejeu
de Peter Colt manque d'inspiration.
Oh, mon Dieu. ! Oh, mon Dieu,
je suis fatigué. Je suis si fatigué.
Bien sûr. Tu es resté debout tout
la nuit pour tes recherches, ça va de soi.
- Jeu... Dragomir.
- C'est dommage.
Dragomir mène cinqjeux à quatre
dans le 4e set et par deux sets contre un.
Allo ! Ça vous dérange ?
Maudit. Il jouait si bien.
Je ne perdrais pas
confiance en lui si vite, Pauline.
Je trouve que certains jeunes hommes
n'ont pas autant d'endurance...
qu'on aimerait.
La deuxième ronde.
Ce n'est pas si mal.
Il a gagné les Internationaux de France.
Tu lui as pris trois jeux, au moins.
Trois jeux ?
Trois jeux pourris ?
C'est le dernier match de ta carrière,
et t'as trois jeux ?
Temps mort.
- C'est pitoyable.
- Allez, Peter !
Au moins il n'y a personne ici
qui va te voir perdre.
Allez, Peter !
Maudit.
Love-15.
Qui aurait cru, il y a de cela 40 minutes,
qu'on en serait à un cinquième set ?
Mais nous voilà, Peter Colt... Qui n'a pas
battu un joueur du top-10 en deux ans...
mène 5-4, à trois points
de gagner le match.
30-love.
- Tu étais avec moi au dernier match.
- Oui, Monsieur. Bien joué, Monsieur.
- Est-ce que je pourrais avoir...
- Désolé.
40-love.
Et nous avons notre première
balle de match.
- Hors du court !
- Jeu, set, match... Colt.
Incroyablement, l'Anglais bénéficiaire
d'une invitation, Peter Colt...
a battu le champion des Internationaux
de France pour avancer en 3e ronde.
Trois sets contre deux:
6- 4, 4-6, 2-6, 7-5, 6-4.
- Je croyais avoir fait ma dernière.
- Nous aussi.
Nous aussi. Ouais.
Peter, saviez-vous que Dragomir
est le premier joueur classé...
que vous avez battu en trois ans ?
Oui. Deux mois et 14 jours.
Mais qui porte attention à cela ?
Que pensez-vous
de votre prochain adversaire ?
Honnêtement, avec toute cette animation,
je n'ai même pas vérifié qui c'est.
C'est votre compagnon d'entraînement.
Dieter Prohl.
Alors, deux amis doivent maintenant
se faire face en tant qu'ennemis.
- C'est un dilemme existentiel intrigant.
- Chambre 1221, s'il vous plaît. Ouais.
Est-ce que ton coude fait
des siennes ?
Si je l'admets, tu vas peut-être
utiliser ça à ton avantage.
C'est terrible. Est-ce que
notre amitié en est rendue là ?
Une épaule en forme douteuse,
peut-être ?
À vrai dire, j'ai mal presque partout.
Je ne sens même pas le reste.
Je sais de quoi tu parles. Allo ?
Allo ?
On devrait quand même pratiquer ensemble.
On doit conserver la même routine.
L'hôtel m'a offert
une meilleure chambre.
Je leur ai dit que j'avais un coup de
chance et que je ne changerais pas.
Dans de tels moments, nos superstitions
sont tout ce que nous avons.
Exactement.
Même quand je vais à la toilette,
je dois toujours faire pareille.
Je n'y avais jamais pensé.
C'est brillant.
Tu penses à tout ce qui importe...
Tu le fais de la même façon.
- Attends une minute.
- Ouais. Ça va. Passez-la-moi.
Lizzie, écoute, ne dis rien. Je pensais
faire la même chose que l'autre soir...
avec toi, comme le poisson-frites,
et aller au tôt au lit.
Maud... M. Bradbury, allo.
M. Bradbury ?
- Maudit.
- Ouais ?
Tu es le tueur de Dragomir.
Comment vas-tu ?
Tu as l'air d'un million... de lire.
Merci, merci.
J'essaie.
- Tu connais ma partenaire, Sophia ?
- Non. Salut.
- Enchantée.
- Alors ?
Je cherche Lizzie Bradbury.
Est-ce que tu l'as vu ?
- Non. Demande à Jake Hammond.
- Vraiment ? Pourquoi ?
Pourquoi penses-tu ?
C'est compris.
Il faudrait bien que j'y aille, alors.
- Bonne chance demain.
- Merci.
- Vous cherchez quelqu'un ?
- Ouais. Oui.
- Ça ne serait pas ma fille, par hasard ?
- Oui, en effet.
- C'est Colt, non ?
- Oui, mais appelez-moi Peter.
Lizzie est sur une bonne lancée, et
je ne veux pas qu'elle soit distraite.
Oui. Bien sûr.
Désolé. Juste pour clarifier les choses.
Me considérez-vous comme une distraction ?
C'est exactement la façon
dont je vous vois.
Alors, cesser de la chercher. Cessez
de l'appeler. Cessez de la visiter.
Cessez toute activité
qui implique ma fille.
Est-ce clair ?
Je suppose que dans 1000 ans,
les Anglais auront les pieds palmés.
Oui. Environ au même moment que le premier
Allemand aura un sens de l'humour.
Ce n'est pas juste.
Je te fais rire souvent.
Je ris de toi, et non pas avec toi.
Quelqu'un t'appelle.
- Tu sais quoi ? Je pense que je vais...
- Oui, je crois que t'as raison.
- Tu vois ? Alors ça, c'était drôle.
- Ouais, je sais.
Hé, repose-toi ce soir.
Je ne veux pas gagner trop facilement...
surtout avec toi, et qu'est-ce que c'est,
un genou qui fait des siennes ?
- J'ai quelque chose à avouer.
- Oh, mon Dieu.
Quand tu es entré dans ma chambre
l'autre jour...
je savais exactement qui tu étais.
Vraiment ?
Je t'avais vu jouer contre Tommy Haas
au Lipton l'an passé.
- Bon sang.
- Ouais.
Tu avais de l'avance, mais ensuite
tu t'es effondré, tu t'en souviens ?
Oui. Je me souviens que la chasseuse de
balles était toujours dans ma trajectoire.
Tu l'as galamment escorté
hors du court.
Je croyais que tu étais tout un...
imbécile.
De perdre comme ça quand
tu jouais si bien ?
Je n'arrêtais pas d'y penser.
J'espérais pouvoir te rencontrer.
Jusqu'à ce que finalement
t'es entré dans ma chambre.
Comme un prince charmant arrivant
à ta rescousse peut-être ?
Le problème est que c'est moi
qui a besoin qu'on vienne à sa rescousse.
Hier, j'étais en train de perdre,
et soudain je t'ai vu qui me regardais.
Quoi ?
Peut-être que mon premier service
commence à devenir mou.
Hé, regarde.
La voilà, la comète.
Tu vois, avec la petite queue derrière ?
- C'est presque rien, n'est-ce pas ?
- Elle bouge à peine.
On doit faire un voeu.
- T'en as fait un pour ton prochain match ?
- Si je le dis, ça ne fonctionnera pas.
- Contre qui joues-tu ?
- Un de mes bons amis.
Un ami ? Alors, tu devrais savoir
comment le battre.
- Quelles sont ses faiblesses ?
- Saucisses, Wagner, les gars en shorts.
Dans son jeu. C'est pourquoi je n'ai plus
d'amies du monde du tennis.
Il faut puiser encore plus profondément
pour battre ses amis.
- Maintenant je vais devoir le tuer ?
- Sans hésiter.
- Je ne voudrais pas être à ta place.
- Et pourquoi donc ?
Vous pratiquez ensemble,
vous voyagez ensemble...
vous vivez pratiquement ensemble.
Est-ce que tu as assez de cran pour
battre un ami en 3e ronde à Wimbledon ?
Parce que ça va le tuer.
C'est une balle en plein coeur.
C'est ce qui est dur avec cejeu.
Il y a un gagnant et un perdant.
Et demain, l'un de vous deux
sera un perdant.
Maudites pédales !
D'accord. Vij.
Où diable sont les matches
des hommes ?
Mon vieux, Roddick a perdu aux mains
deJake Hammond en quatre sets.
Bon sang ! Et qu'en est-il de Peter
et Prohl ?
- T'as pas entendu ?
- Non.
Des sets consécutifs, mon vieux.
Pete l'a décimé. Il l'a mis en pièces.
- Maudit !
- Quoi, t'as encore parié contre lui ?
Le salaud fait toujours
ce que j'attends de lui d'habitude.
Ça fait tellement longtemps
qu'il perd.
- Voilà. Êtes-vous le frère de Peter Colt ?
- C'est possible.
- Je vous ai vu ici à regarder les matchs.
- Ouais.
- On peut dire que je vis pour le tennis.
- Je suis passionnée du clavardage.
Vraiment ?
- Haute vitesse.
- Bien sûr.
T'as peut-être humilié l'Allemand,
mais t'as pas fini avec lui.
Garde ta routine telle quelle.
- Je suis ton compagnon d'entraînement.
- Merci, mon vieux.
De toute façon, tu sais que c'était
pas mal plus serré que le résultat.
Un let de temps en temps,
et ça aurait été une histoire différente.
C'est des conneries.
Tu m'as anéanti.
Tu as frappé du fond de ton âme,
de ton coeur.
Il t'est arrivé quelque chose.
Autre chose, du genre...
La fille dans le taxi.
L'autre bout de la main
qui faisait un signe.
C'est de là que provient ton feu.
Admets-le.
Dieter, écoute.
Est-ce que tu penses que je serais assez
idiot de m'embarquer avec une femme...
en plein milieu d'un championnat
quand je suis en train de gagner...
pour la première fois depuis des
années ?
Absolument.
Vous avez huit nouveaux messages.
Eh bien, on dirait
que je deviens populaire !
Lan Frazier du club.
Bien joué. !
Prenez tout le temps que vous voudrez
avant de débuter avec nous.
Et les dames du club
vous envoient leurs salutations.
T'étais fantastique aujourd'hui.
Je suis libre demain.
Je t'appellerai plus ***.
Peter, tu te souviens de moi ?
C'est ta mère.
- On me dit qu'il faut te féliciter.
- Qu'est-ce que j'ai toujours dit sur toi ?
Je ne sais pas.
Rafraîchis-moi la mémoire, Ron.
Alors, concombre et concombre ?
Et concombre. Ils ont oublié de mettre
le sandwich dans mon sandwich.
Que fais-tu ici, Ron ?
T'es pas encore mon agent, non ?
- De quoi parles-tu ?
- De quoi je parles ?
OK. Eh bien, je t'ai téléphoné
il y a de cela environ un an...
et j'attends toujours
que tu retournes mon appel.
Je préfère les courriels maintenant.
Je n'utilise plus le téléphone.
Ron ? C'est un mensonge.
Ouais, c'est un mensonge. Tu veux que
je sois totalement honnête avec toi ?
Les agents ne sont pas magiciens.
On ne peut pas vendre un produit nul.
Mais là tu rebondis à nouveau,
alors je suis ici pour vendre à nouveau.
Tu sais quoi, Ron ?
Je te méprise royalement.
Et tu sais quoi, Peter ? Je ne prends
vraiment pas ça personnellement.
Parce que tout ça pourrait être fini
d'ici lundi.
Cavendish est un gars à service-volée,
et tu joues toujours mal contre eux...
alors, j'aimerais capitaliser maintenant
si ça ne te dérange pas trop.
Je ne veux pas qu'on se souvienne
de toi comme étant...
l'Anglais qui a battu
son meilleur ami, l'Allemand...
seulement pour se faire battre
par l'autre Anglais.
J'aimerais mettre de l'argent
dans tes poches.
- Ça te dérange ?
- Tu vas devoir couper ta commission.
OK, écoute, malheureusement on ne touche
pas à ça. Tout le monde paye 10%.
Disons cinq pour cent,
ou la prochaine offre sera quatre.
Tu sais, le succès
t'a vraiment changé.
Et j'adore ça.
Au diable ! Marché conclu.
De toute façon, j'ai l'étrange sentiment
que Cavendish va perdre.
- Du thé ?
- Oui. J'aimerais bien.
Parlons affaires. Slazenge organise
une petite fête ce soir...
et tout le monde meurt d'envie de te
rencontrer pour la 1ère fois... à nouveau.
- Je suis occupé plus ***. Je t'appellerai.
- Je t'appellerai demain.
- D'accord. Va pour dem... Lizzie.
- Ronny.
- La voilà.
- Comment ça va ?
- Bien. Et toi ?
- Bien. Qui est ton nouvel ami ?
- Tu vas me présenter ?
- Vous ne vous connaissez pas ?
- Salut. Je m'appelle Lizzie.
- Peter. Peter Colt.
- Le fameux Peter Peter Colt ?
- Le seul et l'unique.
- J'ai beaucoup entendu parler de toi.
- Vraiment ? Rien de bon, j'espère.
On me dit que t'es un homme qui
n'a pas peur de monter au filet.
On me dit que c'est ton premier Wimbledon,
et que tu vas aller jusqu'au bout.
- Chaque fois que j'en ai la chance.
- Et si ça fonctionne, est-ce que j'ai...
- Tu peux avoir 10% de nos enfants.
- Les enfants. C'est toute une...
- Ça va ? Tu es très jolie.
- Merci.
- T'es venu jouer les marieurs ?
- Est-ce que j'ai une telle chose ?
Je suis désolé.
Les maths m'ont juste excité un peu.
Allons prendre un verre.
On peut parler du contrat Nike...
et tu l'auras de retour à la maison
avant qu'elle ne tourne en citrouille.
Un jour, rien de tout cela
ne nous appartiendra.
Imbécile en vue. À 4 heures.
Lizzie, ça veut dire quoi ? Je t'ai laissé
une douzaine de messages au moins.
Vraiment ?
Eh bien, dit donc !
- Salut.
- Tu connais Peter Colt ?
- Ouais, on s'est rencontré une fois.
- 1ère ronde, San Jose, l'an passé.
Exactement.
Un match mémorable.
Ouais, et je l'ai gagné.
Peter est dans les quarts de finale.
Le savais-tu ?
Attends une seconde.
Tu couches avec lui ?
- Tu sais quoi ?
- C'est donc vrai, n'est-ce pas ?
- J'arrive pas à le croire.
- Écoute, l'ami, on ne veut pas...
Holà ! Holà ! T'es quoi, un espèce
de grand-père classé au 120e rang ?
Je croyais que les mauvaises rumeurs
sur toi n'étaient que des sottises...
t'es vraiment une petite pute...
- Bon sang que ça fait mal !
- Mais tu l'as fait tellement bien.
- Est-ce que ça va, Monsieur ?
- Ça va. Ça va. Bonsoir, Jake.
- Hé, oui, ne te lève pas.
- Laisse-moi tranquille ! Ça va !
C'est la première fois que je frappe
quelqu'un dans toute ma vie.
De l'autre côté.
Personne n'a jamais défendu
mon honneur auparavant.
Ça me plaît.
Jésus Christ !
C'est pas sécuritaire de te côtoyer.
Attends de me voir conduire.
Alors, voici les folles routes
de ma jeunesse.
Les drogues, le sexe,
les laits frappés.
Mes parents vivent ici,
et j'ai mon propre appartement.
Alors, on pourrait y rester ce soir.
- Ouais. Mais que va dire ton père ?
- Laisse-le trouver sa propre place.
- Les parents sont une responsabilité.
- Je sais. C'est pire que des enfants.
Sans aucun doute.
Mes parents se sont divorcé
quand j'avais 13 ans.
Ma mère était toujours en tournée,
à essayer de devenir chanteuse.
- Ça n'a pas fonctionné ?
- Elle chantait très mal.
- Alors, mon père m'a élevé.
- Les miens sont toujours ensemble.
Ce qui prouve que l'amour n'est pas
seulement aveugle, il est stupide aussi !
C'est triste.
Tout ce qu'ils aimaient dans l'autre
semble les rendre fous maintenant.
Je ne peux pas m'imaginer
vouloir me marier.
Je veux dire, c'est pour ça qu'on aime
être en tournée, non ?
II y a toujours un autre pays,
un autre aéroport.
- Une autre fille.
- C'est ça, Leslie.
Lizzie. Je voulais dire Lizzie.
- T'as dit "Leslie." Qui est Leslie ?
- Je voulais dire...
Comme tu peux voir, on a dû congédier les
entrepreneurs pour différence d'opinions.
Et à vrai dire, Peter a eu un peu
de problèmes côté liquide.
- Grand-maman aime boire aussi. Sherry.
- D'accord.
- Photo ?
- Juste un peu.
- Carl, qu'est-ce que tu fais ?
- Pete. Salut.
Je ne m'attendais pas à te voir.
Et... Bon sang ! C'est Lizzie Bradbury.
- Je peux prendre une photo ?
- Non, tu ne peux pas.
- C'est numérique.
- Regardez ce que j'ai trouvé. Salut.
Donne-moi ça.
Qui êtes-vous ?
J'ai juste emporté quatre pizzas.
Pour l'amour de Dieu !
Allez. Ça suffit. Dehors !
Allez.
Toi aussi, mignonne.
- Maudit ! Elle était sur "Panorama."
- Arrête ça. C'est pas drôle.
- Je suis désolé.
- Décolle !
- On change d'endroit, les filles.
- Dehors les enfants ! Allez.
- Grande supportrice.
- Allez.
Dehors.
Je suis vraiment désolé.
Je te conseillerais
de changer les draps.
Salut, papa. C'est moi.
Je sais que t'es probablement en train
de virer fou et que tu veux me tuer.
Mais tout va bien.
Vraiment.
C'est difficile à expliquer,
mais j'avais vraiment besoin de faire ça.
Et... Je dois te laisser.
Je te verrai à la pratique du matin.
- Est-ce que tout va bien
- Tout va très bien.
- N'allons-nous pas faire de l'exercice ?
- Je croyais qu'on venait d'en faire.
Es-tu sûr de ça ?
Je fais 10 miles habituellement.
- Pourquoi cours-tu derrière moi ?
- J'admire le paysage.
Hé, regarde ça.
C'est ici que mon père
m'a appris à jouer au tennis.
Regarde-moi ça maintenant.
C'est dommage.
Ouais.
Un as !
Allez. Fais un petit effort.
Un as !
Qu'est-ce qu'il y a ?
As-tu peur d'une fille ?
- J'ai quelque chose à te dire.
- Quoi ?
Ceci est mon dernier tournoi,
peu importe ce qui va arriver.
Mais tu joues si bien.
- Hé, t'as juste à...
- Continuer à gagner.
Ouais. Alors, continue à gagner.
Finalement. Colt la retourne avec
un coup droit croisé modeste.
Colt fait un retour du tonnerre.
D'un effort d'allure
peu distingué...
Bradbury fait un grand effort
pour rattraper la balle.
C'est un lob très élevé.
Va-t-il maintenir
son calme de gentleman...
ou va-t-il... J'oserais dire...
Gagner le point ?
Un instant.
Qu'est-il arrivé à la balle ?
Regarde.
"Fermé - Ouvert"
je te laisse. Salut. Cent livres
sur Cavendish dans les quarts de finale.
Ne sois pas si pressé.
Alors, tu paries encore
contre ton frère, hein ?
C'est une tactique. S'il perd, je deviens
riche. S'il gagne, je vais baiser.
Et où as-tu trouvé cent livres
de toute façon ?
Grâce au photojournalisme.
Vous avez bien dormi après votre nuit
de débauche avec le jeune maître ?
Je le déclare, oui en effet.
- Bien. Moi aussi.
- Mon Dieu.
Ce n'est pas étonnant que
les Anglais ne gagnent jamais Wimbledon.
J'aimerais voir un Anglais dans
les finales, mais faites-moi pas rire.
- Peter Colt est un veinard au tennis.
- Branleur.
Mon Dieu, c'est incroyable comme
il ressemble à ton père.
- Maudit.
- Incroyable comme cet édifice...
Maudit !
Vite ! Cache-toi !
Carl ! Maudit salaud !
- Bonjour. M. Bradbury.
- Où est ma fille ?
Elle est... Partie, malheureusement.
Malheureusement, partie.
Elle devait aller
pratiquer son premier service.
Je crois qu'elle devait vous rencontrer
sur les terrains de pratique.
- Est-ce que tu me racontes des conneries ?
- Absolument pas.
Je ne vous raconterais jamais
de conneries. Je n'oserais jamais.
Alors, comment s'est passé le trajet ?
Le trafic est horrible pour venir ici.
- On est parti tôt.
- Le monde appartient aux lèves tôt.
Aimeriez-vous une tasse de thé ?
Ou peut-être quelque chose de plus
fort. Un petit verre de whisky.
Me donner une claque.
- C'est Peter, n'est-ce pas ?
- Ouais.
Écoute, Peter, je n'ai rien
contre toi personnellement.
- T'as l'air d'un bon gars, et...
- Bien.
Je ne suis pas un idiot. Je sais que
Lizzie aime... avoir du plaisir.
Et que ça la détend.
Si tu n'étais qu'un autre gars facile...
Eh bien, ça serait une chose.
Mais t'en est pas un, n'est-ce pas ?
À vrai dire,
j'étais incroyablement facile.
Cette fois, c'est différent. Elle est...
en train de tomber en amour avec toi.
- Je vois.
- Ce qui est un désastre total.
Mais pourquoi ?
Elle n'a presque pas perdu de sets. Je...
Écoute, son jeu de pieds ne va pas.
Ses services sont affreux.
Elle doit se concentrer
à nouveau sur le jeu.
Elle doit se souvenir
de ce qu'elle désire.
Et qu'est-ce que c'est,
d'après vous ?
Ce à quoi on a travaillé si fort
pendant toutes ces années...
et tout ce qu'elle a désiré
par-dessus tout.
- Je le veux encore.
- Oh, salut !
Je veux gagner Wimbledon.
- Je suis désolé.
- Ça va, ma chérie.
Eh bien, on devrait y aller.
On a beaucoup de travail à faire.
- Tu vas partir ?
- Ouais. Il a raison.
- Je suis désolée.
- Attends une seconde.
Lizzie, c'est ridicule.
Tu es une femme, et tu devrais prendre
tes propres décisions.
C'est ma décision. On pourra être
ensemble après le tournoi.
Après le tournoi ?
Qu'est-ce que ça veut dire ?
Tu ne peux pas m'allumer et m'éteindre
comme une ampoule, tu sais !
- Je t'appellerai à l'hôtel.
- Elle ne sera pas à l'hôtel.
- Quoi ?
- Je suis désolé, fiston, mais...
Si vous êtes ensemble,
elle ne peut pas jouer.
"Nous t'aimons Tom !"
C'est peut-être une fête à l'anglaise...
mais Tom Cavendish contrôle clairement
la foule et le match aujourd'hui.
Il mène au premier set...
et Peter Colt... Avec les espoirs
d'un pays entier sur ses épaules...
"Pete est un as"
semble flétrir sous la pression.
Mesdames et Messieurs,
silence s'il vous plaît.
40-love.
Alors, c'est la balle de set
pour Tom Cavendish.
Linda, va à la porte patio.
Eh bien, parle à Sergei.
Si elle frappe court,
tu te rapproches.
- Papa, arrête de m'achaler.
- Elle ne te dépassera jamais.
Je suis concentrée.
Je connais le plan d'action.
Ouais, ouais.
Je ne pense plus à lui maintenant.
C'est terminé.
Arrête de paniquer.
Ouais.
C'est définitivement sa cheville.
Vous pouvez voir comment il est
tombé dessus. C'est pas beau à voir.
Peter Colt vient peut-être d'obtenir
un laissez-passer aux semi-finales.
Pensez-vous pouvoir continuer ?
Pas si vite, Chrissy.
Écoute la foule.
Ils adorent lejeune ici.
Reste à savoir si Colt va pouvoir
profiter de la situation de Tom Cavendish ?
II n'a jamais vraiment démontré
beaucoup de combativité.
Silence, s'il vous plaît.
- 40-love.
- Voilà ta réponse, John.
Regardez ce sourire.
Prends garde, Tom Cavendish.
Peut-on prendre une autre route ?
Son match est à 15 heures.
J'en doute. Tout est bloqué.
Quel est le score, chérie ?
C'est la balle de match.
- Balle dejeu.
- II a réussi. ! Peter Colt gagne à nouveau. !
Encore des remous.
Un autrejoueur classé a perdu...
et Colt va s'en prendre à Pierre Maroux
classé 5e en semi-finale vendredi.
- Félicitations, mon ami.
- Merci.
- Mais mes compatriotes ne m'aiment pas.
- Quoi ?
J'ai détruit leur meilleur espoir
de gagner le championnat.
- Ridicule. Tout le monde aime un gagnant.
- Tous sauf les Anglais.
- Merci.
- Tu vois, j'avais raison.
Tout est beau.
Tout le monde t'aime.
Presque tout le monde.
30-partout.
Qu'est-ce qui la rend si extraordinaire,
à ton avis ?
Pas de gêne, pas de peur.
Elle prend une décision,
elle y va à 100%, à pleine vitesse.
Ça nous excite parce que les autres
comme nous, ont une peur bleue.
- Même toi, Ron ?
- Moi ? Je hais prendre des décisions.
Comme présentement,
j'ai extrêmement peur.
Si tu la revois pas, ça va tout brouiller
dans ta tête, t'enlever ta confiance.
D'un autre côté,
je suis terrifié... Pétrifié...
Parce que si je te dis où
elle demeure...
- son père va me congédier.
- Où demeure-t-elle, Ron ?
3 2 place Kensington.
Appartement du premier étage.
J'ai pris une décision.
Jeu... Mlle Bradbury.
Mlle Bradbury remporte le set final.
Moi aussi.
Salut.
Allez, écoute. Ce n'est pas ce que
tu penses, alors ne commence pas...
je vais sauter. Je vais sauter. Je jure !
Tu veux ça sur la conscience ?
Merci.
Lizzie, c'est moi.
Maudit !
Hé ! Ta gueule !
Maudit jappeur.
Ça fait mal.
Maudit !
- Peter.
- Ouais.
- Que fais-tu ici ?
- C'est une excellente question.
La triste réalité est que je ne peux pas
passer 2 4 heures sans toi.
- Tu m'as manqué, Peter Peter Colt.
- Ah oui ?
- Mais j'ai besoin que tu partes.
- Non, t'as besoin que je reste.
Bien des gens sont tombés
en amour auparavant, tu sais.
Oh, est-ce que c'est
ce qui se produit entre nous ?
Une chance que t'es pas tombé
sur la mauvaise chambre.
Je suis tombé sur la mauvaise,
mais ton père baise très vite.
Bonjour. !
BBC Londres 94,9.
L 'alouette est en plein vol
et tout va pour le mieux...
dans ce meilleur des mondes,
car c'est lejour des semi-finales.
Ce qui signifie que les choses
ne peuvent que s'améliorer...
tandis que Peter Colt fixe la raquette
de Pierre Maroux des yeux.
Balle de jeu.
Peter Colt a dû manger
ses Wheaties ce matin.
Il est en pleine forme.
Mais souviens-toi, Chrissy, la dernière
fois qu'ils se sont rencontrés...
remonte en 1997, lors des semi-finales
du U.S. Open de tennis...
un jour que Peter Colt essaie d'effacer
de la mémoire des gens, très certainement.
Sans blague. C'était la plus belle
chance de la carrière de Colt.
Il devançait par deux sets,
et puis il s'est complètement dessoufflé.
Et je ne crois pas qu'il s'en soit
jamais remis.
Tu sais, John, la moindre petite chose
peut faire échouer un joueur.
Absolument. Tu te réveilles un matin,
et il y a quelque chose qui cloche.
Ou peut-être qu'une de tes petites
superstitions tourne mal.
Et une petite graine de doute en soi
se plante bien profondément.
"Jeune prodige !"
Je t'aime !
Ensuite, tout ce que tu vois,
se retourne vers toi...
totalement coloré de ce sentiment.
Dès que ça commence,
il ne faut plus qu'un point.
Un point décisif qui sera salutaire
ou fatale pour la confiance...
et qui déterminera à lui seul
le résultat du match.
- Jeu... Mlle Rupesindhe.
- Avantage... Colt.
Eh bien, il n'y a pas de trophée ici
aujourd'hui sur le court No 2.
Peter Colt
contrôle fermement lejeu.
- Merci.
- Et incroyablement, juste à 2 points...
de la finale de Wimbledon dimanche
contre l'Américain Jake Hammond.
- Allez, Pete !
- Silence, s'il vous plaît.
C'était un coup de débordement
presque impossible. Balle du match.
Et il semble avoir de la difficulté
à se relever de cette chute.
Peter Colt souffre visiblement.
- Maudit.
- Il est difficile de savoir.
Ça pourrait signifier le désastre
pour celui qui a capturé les coeurs...
Allez, fiston. Allez. Allez.
Relève-toi. Tu peux réussir.
M. Colt, est-ce que ça va ?
- C'est mon dos.
- Pouvez-vous vous lever ?
Je n'en suis pas certain.
- Un point de plus. Allez.
- Il ne peut pas t'entendre, tu sais.
Oh, oui, il le peut.
Ceci est un écho sinistre
du match de Tom Cavendish.
- Eh bien, il est à nouveau sur pied.
- Oh, oui, il le peut.
- Il est le seul à ressentir sa douleur.
- Oh, mon Dieu ! Le stress.
Comment fait-il ?
Comment fait-il ?
Oh, mon dos. !
Mon dos me fait souffrir.
Mais souviens-toi que tu n'es
qu'à un point des finales.
J'aimerais voir un Anglais dans
les finales, mais faites-moi pas rire.
Tu te souviens de l'Australie ? Ton épaule
te faisait souffrir, et qu'as-tu fait alors ?
- D'accord. D'accord. D'accord. !
- Peter Colt est un veinard au tennis.
Ça va faire mal.
Jeu, set, match... Colt.
Colt gagne trois sets à zéro.
- 6-2, 6-1, 6-3.
- Oui !
Je savais qu'il pouvait réussir.
Qui aurait parié, il y a deux semaines,
que l'homme oublié par le temps...
Le lapin. Je l'ai attrapé en train
de fouiner dans ta laitue.
C'est bien.
- Félicitations. On peut faire une vite ?
- Non, pas maintenant.
- Comment a-t-elle joué ?
- C'estjuste une dejournée...
où je ne pouvais rien faire de mal,
et Lizzie rien de bien.
Ceci inclus accepter la défaite, chose
que Mlle Bradbury a trouvé difficile.
- Maudit.
- Elle ne peut pas te blâmer, non ?
Je t'avais dit que je devais me concentrer
et rester loin de toi pour quelques jours.
Mais, non, au lieu de ça,
tu t'es glissé dans ma chambre...
sans même avoir la décence
de passer la nuit au complet...
je jouais très tôt.
J'ai cru que tu voudrais dormir un peu.
Je n'étais qu'une poulette
que t'as ramassée.
Eh bien, cette poulette s'en retourne
chez elle pour pratiquer son service.
Lizzie, je suis désolé pour ton match.
Réellement. Mais s.t.p., ne pars pas.
Pourquoi ? Parce que t'as besoin de
coucher avec moi avant les finales.
Tu crois que je suis ici pour ça ?
C'est pas le cas. Vraiment, Peter ?
Même pas juste un peu ?
Ah ! Tu vois ?
Je sais que tu veux que je crois...
qu'on est en train de tomber
en amour ou un truc du genre...
mais la seule chose avec qui t'es
tombé en amour c'est gagner.
- Ce n'est pas vrai du tout.
- Oh, oui, ça l'est.
Et tu sais quoi ? J'aime gagner aussi.
Plus que tout. Plus que quiconque.
- Ne dis pas ça. Tu ne le penses pas.
- Ah, si.
L'amour ne veut rien dire en tennis.
Zéro. Ça dit seulement que tu perds.
Elle laisse tomber son bras trop tôt
après avoir lancé la balle.
Tu dois vider ta tête. Tu dois l'oublier.
L'amour ça vaut rien, elle a raison.
Ouais. Il a raison. Fait juste demander
à celle que je divorce. À toutes mes ex.
Merci pour tes mots sages, Ron. Ne
devrais-tu pas lécher les bottes deJake ?
Je me suis déjà occupé de ça
pendant le déjeuner.
Tu lui as rendu la monnaie de sa pièce.
Va de l'avant, elle aurait fait pareil.
- Je ne veux pas aller de...
- Vous sentez ça ?
Je dirais que oui.
Écoutez, je ne peux rien vous promettre...
mais si vous ne bougez pas trop, vous
devriez être assez bien pour les finales.
- Oui ! C'est dans le sac. Frito-Lay.
- Quoi ?
Tu es le nouveau porte-parole
pour leur nouvelle marque de chips.
Étonnamment Savoureuse,
c'est leur nom. C'est toi, l'ami.
- Mon Dieu, je dois sortir d'ici.
- Non. Il n'en est pas question.
Tu as entendu les propos du médecin.
J'appelle le service aux chambres.
Je donnerais n'importe quoi
pour une autre douzaine de...
Comment appelles-tu ces sandwiches
aux concombres ?
- Sandwiches aux concombres.
- Les Anglais ont un nom pour tout.
Et passons aux autres nouvelles, la comète
Armstrong-Flynn de la zone de Kuiper...
n'est finalement plus visible à l'oeil nu
après avoir brillé ardemment pendant...
Pourquoi, Jennifer ?
Ouais, d'accord. Je m'en vais.
Je m'en vais.
Oh, pour l'amour de Dieu, Carl.
Pour l'amour de Dieu, quoi...
Ne t'ai-je pas dit de toujours
frapper avant d'entrer dans une pièce ?
Eh bien, il est un peu *** maintenant.
Aussi bien déjeuner avec nous.
Qu'aimerais-tu avoir ?
Des oeufs et des saucisses ?
- Oh, des oeufs me suffiront.
- Assieds-toi.
- Bonjour, fiston.
- Où est la marmelade ?
Eh bien, je suis sorti
de la cabane dans l'arbre.
Ouais, en effet !
II semble que ta mère et moi avons
trouvé un point en commun.
- Oh, vraiment. C'est quoi ?
- Toi, Peter.
Tu es probablement conscient que
les choses n'étaient pas très roses...
pendant quelques années.
En fin de compte,
notre seul point en commun...
était la salle de bain du rez-de-chaussé,
et elle n'aimait pas trop ça non plus.
Je pense que ce que j'essaie
de dire, c'est que...
on avait oublié à quel point
tu nous inspires tous les deux.
C'est supposé aller dans l'autre
sens, je sais.
Mais on est très fier de toi.
Ça fait longtemps qu'on a pas
fait ça.
Beaucoup trop longtemps.
Papa ?
- Mon dos.
- Oh, mon Dieu.
Eh bien, on vient de passer une
quinzaine de jours intéressants ?
Pas juste pour Peter,
mais pour nous tous.
Je vais admettre... Et ce n'est pas
un mot que j'aime utiliser beaucoup.
Mais on pourrait tous faire mieux...
pour s'aimer et se soutenir
d'une façon inconditionnelle.
Sans juger, sans...
Pour l'amour de Dieu, Carl, cesse de
te ronger les ongles. T'es pas un bébé !
- Tu disais, chérie ?
- Oui, je suis désolée.
Je voulais juste proposer un toast.
À la famille. Notre famille.
- C'est une ruse.
- Notre famille.
Notre famille.
- Oh, merveilleux !
- Non, chéri. On porte mal chance.
Si on y allait et que tu perdais,
je ne me pardonnerais jamais.
Je ne crois plus à la chance.
Écoutez, que je gagne
ou que je perde...
et je ne vois vraiment pas
comment je pourrais gagner...
je vais jouer demain mon dernier
match de tennis professionnel.
Et je ne peux pas m'imaginer le faire
sans votre présence. Alors, venez.
Alors, tu dis queJake
serait le pari sûr.
Bonjour. Ici Radio 1 à 7 heures.
Je m'appelle Chris Moyles.
C'est le grandjour. !
C'est le temps des finales.
Peter Colt, quel homme incroyable.
Qui aurait cru ?
Je ne croyais pas qu'il réussirait.
Je commence à croire qu'il le peut.
Bonjour à tous. BBC Londres 94,9.
Nous voici au jour des finales Wimbledon.
Je vais essayer de demeurer objectif,
de garder mon sang froid, mais impossible.
Vas-y, Colty. !
Bonne chance, M. Colt.
Merci.
Merci beaucoup.
Bonne chance, M. Colt.
Merci.
Merci beaucoup.
Merci.
Merci.
Merci énormément.
Merci.
Merci.
Merci beaucoup.
Un Anglais en finale.
C'est fantastique !
Si vous pouvez gagner cette coupe,
Monsieur, on serait si fier.
Je vais faire mon possible.
Et je n'aime même pas le tennis.
Vous êtes prêt, Monsieur ?
Ouais, je crois que je le suis.
Peter Colt,
vu ici lorsqu'il était adolescent...
a déjà déclaré que ceci est
son dernier match compétitif.
Et quelle sortie. !
II n'y a de cela que quelques jours...
Colt n'était qu'une lueur faible
sur le radar de l'histoire du tennis.
Maintenant,
il est devenu l'homme qui...
Ce n'est pas pour ajouter à la pression,
Peter...
mais vous savez que la Grande-Bretagne
au complet est derrière vous aujourd'hui.
Oui. Eh bien, espérons
que je ne les désappointerai pas.
Aviez-vous des espoirs réalistes
il y a de cela deux semaines...
d'être ici aujourd'hui
à vous préparer à entrer sur...
Lizzie, je t'aime
plus que la vie elle-même...
mais je ne peux pas éteindre toutes
les télévisions en Grande-Bretagne.
Je vais aller prendre une marche.
On doit embarquer dans l'avion
dans une demi-heure.
À quoi attribuez-vous
votre remarquable succès ?
Vous deviez terminer
assez tôt dans le championnat.
Eh bien, j'ai eu un peu de chance contre
Tom Cavendish en quart de finale...
etj'étais plus concentré
dans mon jeu...
Plus passionné...
j'imagine que la vraie réponse
à votre question est...
eh bien, à vrai dire, c'est l'amour.
L'amour pour le jeu ?
Ouais, l'amour pour le jeu.
Mais, écoutez, vous avez peut-être lu
des choses sur Lizzie Bradbury et moi...
qu'on avait une liaison,
pour ainsi dire.
Mais j'aimerais saisir cette opportunité
pour éclaircir la situation.
J'ai lu les journaux ce matin,
et ils semblent impliquer...
que Lizzie m'avait désappointé
d'une certaine façon.
Ce n'est vraiment pas le cas.
La vérité est que c'est moi
qui l'a désappointé.
Je l'ai désappointé, et pour cela...
je serai toujours navré.
Écoutez, je n'ai pas l'habitude...
de me vider le coeur
à la télévision.
Ce n'est pas vraiment mon genre
de me vider le coeur, point final.
Lizzie, chérie, il y a quelque chose
que tu devrais voir.
- Je le vois.
- Alors, si cela sort mal, pardonnez-moi.
Lizzie Bradbury.
Lizzie est la raison
pour laquelleje suis ici aujourd'hui.
C'est tout ce queje voulais vraiment
dire, excepté, merci.
Merci, Peter.
J'ai quelques théories
sur notre vie de tennis.
- Dis-moi donc.
- Oh, c'est très simple, vraiment.
Tu retournes la balle
par-dessus le filet...
aussi fort et aussi loin...
et aussi souvent que possible.
Désolé de vous déranger, Peter.
Les membres vous invitent à utiliser
le vestiaire numéro un.
Oh, non. Merci, Danny.
Je préférerais rester ici.
D'accord.
C'est bien ce que je pensais.
Bonne chance, mon ami.
Dans quelques minutes, Colt et Hammond
vont marcher...
dans le tunnel
pour se rendre au court central.
C'est une balade, Chrissy,
etje crois que tu seras d'accord...
qui est probablement le point culminant
de la carrière d'un joueur de tennis.
Excepté pour les papillons
queje ressentais toujours, absolument.
Non, il ne peut pas juste porter
la casquette.
Non, parce qu'on a pas de contrat
d'endossement du produit. C'est pour ça.
Eh bien, il connaît le numéro.
J'ai essayé de t'avertir à son sujet.
En passant,
comment va ton faible dos ?
Bien. Merci.
- Comment va ton faible esprit ?
- Messieurs.
Mon Dieu !
Jake Hammond
est absolument invincible.
Il n'a perdu qu'un set
dans tout le tournoi.
Et regarde ceux qu'il a dû battre.
Hewitt, Federer.
Eh bien, à l'exception
de Dragomir et Tom Cavendish...
la route de Colt vers cette finale
a relativement été un jeu d'enfant.
C'est vrai. Mais il a joué
du très bon tennis.
Mais je dirais ici qu'il est plus
qu'un peu surclassé aujourd'hui.
Premier set. Hammond va servir.
Je dois y aller.
Mesdames et Messieurs,
silence s'il vous plaît.
Prêt.
En jeu.
15-love.
Oui, merci.
Je vais en avoir besoin.
Il a dit, "Merci.
Je vais en avoir besoin."
- Silence s'il vous plaît.
- Vas-y, Jake ! Allez, Jake.
30-love.
- 40-love.
- Oh, le pauvre enfant. !
II vient de recevoir l'un des plus rapides
service du tennis professionnel.
23 2 Km/h.
Eh bien, nous espérons
certainement qu'il ira bien.
Et ça me rappelle
la chance quej'avais, Chrissy.
J'étais ramasseur de balles dans le temps
où ils utilisaient des raquettes en bois.
Et la balle se déplaçait
beaucoup plus lentement.
Oh, espèce de maudit salaud.
C'est une chose de m'humilier...
mais t'avais pas besoin de t'en prendre
au garçon.
Tu vas y goûter maintenant,
maudit salaud.
- Ou peut-être pas.
- Colt va servir.
Love-15.
Love-40.
Jeu... Hammond.
40-love.
Jeu et ce set...
Hammond.
30-love.
Jeu... Hammond.
Des nouvelles balles, s'il vous plaît.
Love-15.
Hammond mène cinq jeux à deux.
Jeu... Hammond.
Love-30.
15-30.
15-40.
Peter Colt se retrouve encore une fois
face à une balle de bris d'égalité.
Il ne peut pas se permettre de perdre
un autre bris d'égalité si tôt au 3e set.
Il a l'air totalement perdu
sur le terrain, John.
Perdu et confus.
On est peut-être témoin...
de l'effondrement presque total
du jeu d'un joueur.
Dans un tel moment, Chrissy,
on doit se demander...
à quoi pense Peter Colt.
S'il vous plaît, mon Dieu.
Faites que tout ça finisse.
Jeu... Hammond. Match suspendu.
Que fais-tu, fiston ?
Viens-t-en.
Ça ne se termine pas
avant la poignée de main, fiston.
Danny, je ne suis pas vraiment d'humeur
pour un discours d'encouragement.
Eh bien, tu devrais te préparer
à en recevoir un.
Salut.
Je croyais que tu étais parti.
Ouais. Moi aussi.
Tu passes une journée difficile ?
Eh bien, tu sais, désastreuse.
Sauf pour le fait que tu n'es pas devenu
gâteux quand le petit s'est fait frappé.
Ouais. Désolé.
Pourquoi faut-il que les Anglais
s'excusent constamment ?
Ne t'excuse pas envers moi.
Je t'aime.
- Excuse-toi à la foule.
- Qu'est-ce que tu as dit ?
- Je dis que tout le pays...
- Non. Non. L'autre partie.
J'ai dit que je t'aime.
Tu vois, ça,
c'est de très bonnes nouvelles.
Je croyais être seul en ce qui
concerne l'amour.
Eh bien, on dirait que
tu as de la compagnie.
Je suis tellement désolé.
Si tu dis que tu es désolé encore
une fois, tu vas vraiment l'être.
- Je parlais de l'autre soir.
- Arrête-moi ça.
Oublie ça.
Il faut te concentrer sur toi.
Va sur le court et décide
qui tu es.
- Et qui ça devrait être ?
- Ça devrait être un gagnant.
S'il vous plaît, soyez patient M. Hammond.
Veuillez vous asseoir.
Reste à savoir, où est Peter Colt ?
A-t-il quitté l'édifice
à cause de la pluie ?
- Je crois qu'il est à la salle de bain.
- N'est-ce pas une pause confort ?
- C'en est une ?
- Oui. Ils ont droit d'en avoir une.
Il a peut-être l'estomac nerveux.
Alors, s'il ne revient pas...
Il va perdre.
Bien sûr que je veux gagner.
Vraiment.
- Mais il est meilleur que moi.
- Non. Il ne l'est pas.
- Je perds par deux sets. Mon dos fait mal.
- Tu vas jouer malgré la douleur.
Je suis trop fatigué.
Mes jambes sont comme du plomb.
- Trouve le second souffle de gagnant.
- On ne peut pas arrêter ses services.
Il n'est pas invincible.
C'est un paquet d'histoire.
- Quoi ?
- Son service.
C'est comme un livre.
Il te suffit de savoir comment le lire.
Je me fou de qui gagne, vraiment.
Je veux dire, je les représente les deux.
C'est comme me demander lequel
de mes enfants que j'aime le mieux.
Lequel de mes enfants
est-ce que j'aime le mieux ?
Ma fille.
Je te parlerai plus ***.
Eh bien, Peter Colt est de retour.
Espérons qu'il va mieux.
Jusqu'à date, ce match
est comme une fiesta.
Ouais, Pete ! Peter !
Mesdames et Messieurs,
le match se poursuit, Hammond mène...
par deux sets à zéro
et par un jeu à zéro.
Hammond au service. En jeu.
Vas-y, Pete !
S'il fait rebondir la balle une fois
au lieu de deux...
il cible le corps.
S'il recule sur son talon gauche
et te montre son orteil...
ça signifie qu'il va
l'envoyer profondément.
Colt attendait Hammond
sur celle-là, Chrissy.
Ce qui est bon signe, s'il va se sortir
du profond trou qu'il s'est creusé.
- Aie. Tu vas bien ?
- Ouais.
- Heureux de te revoir.
- De même pour vous, Monsieur.
L'identification de la station
est prête.
Huitième, en haut de l'écran.
On a de la visite.
John, as-tu vu qui vient d'arriver ?
Ça va donner immédiatement
un bon coup d'adrénaline.
- Oui !
- Il a réussi à remporter le set, Chrissy.
"Les Courses J. Hedges"
Oui !
Après un superbe retour au 3e set,
lejeu de Colt s'est stabilisé.
EtJake Hammond et lui sont égaux
avec 5-chacun dans ce bris d'égalité.
Alors, John, ce prochain point est décisif
si Colt veut poursuivre avec son retour.
OK. 5-5 dans ce bris d'égalité.
Les dés sont lancés.
6- 5... Hammond.
Jake Hammond mène 6-5
dans ce bris d'égalité...
et il a enfin remporté
un point de championnat.
Ceci pourrait être le point final de
la carrière professionnelle de Peter Colt.
Ici, maintenant.
- Mesdames et Messieurs, silence svp.
- Ça pourrait être le moment, Chrissy.
Si son talon va à gauche,
il va à droite.
Ou s'agit-il du lancer ? Oui.
S'il lance haut...
Oh, ça suffit. !
- 6-chacun.
- Un point incroyable.
Je change d'idée à 180 degrés
en ce qui a trait à Peter Colt.
Cejoueur démontre une persévérance
absolument incroyable.
Je pensais déjà à comment
j'allais me rendre à l'aéroport.
On va peut-être aller en 5e set,
et si j'étais Jake Hammond...
je voudrais en finir immédiatement
avec tout ça.
Il ne veut sûrement pas un autre set avec
le momentum allant dans l'autre direction.
OK. Le premier à gagner avec deux.
Mesdames et Messieurs,
silence, s'il vous plaît.
7- 6... Colt.
Super. Une double faute. On dirait
qu'Hammond est celui qui se raidit.
Peter Colt a maintenant la balle du set
pour forcer un 5e set décisif.
Donnez-nous donc une chance !
Veuillez éteindre vos téléphones
cellulaires. Merci.
Ouais.
Incroyable. !
On va en jouer un cinquième. !
- Avantage... Colt.
- L'étoile montante Peter Colt est là.
Jeu... Colt.
Balle dejeu. Colt mène
cinqjeux contre quatre. Dernier set.
Eh bien, Colt a brisé Jake Hammond.
Et après ce changement...
il va servir pour obtenir
le titre de Wimbledon.
Il y a une heure, je ne pensais pas qu'il
trouverait quelqu'un pour le raccompagner.
En effet, John.
Et maintenant, il n'en est que de lui.
Je veux dire, il a finalement la chance
de gagner avec son service.
En jeu.
Je vais te briser à mon tour,
imbécile.
Avez-vous vu ça ?
C'est une tactique suspecte
de la part deJake Hammond.
Allez, Peter.
15-love.
Allez !
Peter Colt est maintenant à 3 points
de gagner le titre de Wimbledon.
Un point à la fois, Peter.
Un point à la fois. C'estjuste un autre
point. C'estjuste un autre point.
Tu veux rire. ! Tu pourrais être
le champion de Wimbledon...
ce qui signifie que t'aurais pas besoin
de prendre l'emploi de pro au club.
Tu pourrais acheter une nouvelle
maison. Lizzie pourrait la décorer.
Oh, Dieu seul sait
quel genre de goût elle a.
Oh, ta gueule, espèce d'efféminé.
30-love.
Il ne reste que deux points,
Chrissy.
- Allez, Peter !
- Mesdames et Messieurs, silence svp.
Oh, mon Dieu.
Oh, mon Dieu. Oh, mon Dieu.
Allez, Pete.
30-15.
Chrissy, on a déjà parlé de
la réputation de Colt dans le passé...
car il a tendance à manquer son coup
quand il fait face aux points importants.
Eh bien, c'est l'heure
des grandes ratées.
Ça ne me surprendrait pas
si Colt devenait très tendu.
- Merci.
- C'est de ma faute.
Ne manque pas ton coup.
Ne manque pas ton coup.
S'il te plaît, ne manque pas ton coup.
Allez, ne manque pas ton coup.
Je ne manquerai pas mon coup,
maudit.
40-15.
Pouvez-vous le croire ? Peter Colt
sert pour remporter le championnat.
Silence s'il vous plaît.
Mesdames et Messieurs,
silence s'il vous plaît.
Point du championnat.
Allons-y.
- Hors du court.
- 40-30.
J'arrive pas à le croire.
C'était une décision terrible pour Colt.
- C'est quoi l'idée ?
- Quoi ?
Regarde la poussière de craie voler.
La balle était définitivement en jeu.
- Elle était sur la ligne.
- Elle était sur la ligne !
Je mettrais feu au stade,
si j'étais dans ses souliers présentement.
Excusez-moi !
La balle était bonne.
- 40-30.
- Oh, voyons.
La balle était bonne. La craie a levé.
Tout le stade l'a également vu.
Je ne sais pas si vous l'avez remarqué,
mais c'est un point très important.
C'est trop serré pour rejeter la décision.
Poursuivez le match.
Absolument pas. Je ne joue plus.
C'est des conneries tout ça.
- C'est vraiment des conneries.
- Contrevention au règlement.
Conduite peu digne.
Avertissement, M. Colt.
- En jeu ! En jeu ! En jeu !
- Oh, mon...
OK, on poursuit. Peter Colt a sa
deuxième chance de gagner le championnat.
Reste à savoir s'il va réussir.
Après une telle décision...
beaucoup dejoueurs,
moi également...
auraient beaucoup de difficulté
à se concentrer.
Mesdames et Messieurs,
silence s'il vous plaît.
Ce service n'était même pas
proche.
Il n'était pas rapide non plus.
Tu es vraiment
un grandjoueur de tennis.
- Très désappointant.
- L 'effondrement total d'un joueur...
Ça suffit. Il faut que tu arrêtes ça.
Maintenant.
Oui !
II a réussi. ! II a réussi. !
Lejoueur sur invitation à gagné. !
Classé 119e au monde.
Maintenant champion de Wimbledon. !
Appelle Letterman. Appelle Leno.
Appelle Oprah. Appelle Kimmel.
C'est le tumulte total ici.
Je n'ai jamais vu
rien de tel de ma vie.
Les Anglais ont finalement
un gagnant.
- Qu'est-ce qu'il y a ? T'as parié surJake ?
- J'ai tout parié sur toi, frérot !
- Je peux prendre ma retraite, maman !
- Certainement pas !
Augusta !
Bien fait, fiston. On t'aime.
On dirait qu'il cherche
quelqu'un d'autre.
Je pense que tout le monde
connaît la personne qu'il cherche.
J'ai tellement de choses
à te dire.
- Je ne vais pas nulle part.
- Au contraire !
Tu vas aller très, très loin.
Rien ne pourra jamais
égaler cet instant.
Vous attendez toute votre vie
pour un truc du genre.
Ce rêve s'est finalement réalisé.
Qu'est-ce qui pourrait
s'en rapprocher ?
Excepté ceci, peut-être.
J'ai pris un emploi au club. Mais pour
enseigner aux enfants, pas aux vieilles.
- Etj'adore ça.
- Je t'ai battu. Je t'ai battu.
C'est des sottises. La balle était en jeu.
Elle était définitivement...
Eh bien, la plupart du temps.
Quelque chose en moi avait toujours peur
que ma vie serait finie sans le tennis.
Mais en vérité,
elle ne fait que commencer.
Oh, et en passant,
Lizzie a gagné le U.S. Open de tennis.
Ainsi que Wimbledon.
Deux fois.