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LES MAINS QUI TUENT
Auriez-vous 5 cents ?
Un double scotch.
Et un verre d'eau.
Pardon... Après vous.
Des cigarettes ! N'importe lesquelles.
Vous êtes libre ce soir ?
Pardonnez-moi, mais j'ai ces places...
On m'a posé un lapin.
Non, merci.
Dommage. C'est un bon spectacle.
Je sais.
Vous auriez pu appeler une amie.
Je crains que non.
Et si vous veniez avec moi ?
Un autre, monsieur ?
Non, ça ira.
Alors, ça vous dit ?
Quoi ?
Oui... Oui, je veux bien.
Allons-y. Il se fait ***.
Ça fait combien?
- Je m'appelle... - Pas de nom !
Juste cavalier d'une soirée. C'est ma condition.
Entendu. Ça me va.
1 dollar 60... plus 5 cents.
Gardez tout.
Voulez-vous une cigarette ?
Vous habitez New York ?
Alors, vous êtes habituée à ce temps.
Pas banal, le samedi soir, quand il fait chaud, ici.
Vous avez vu les gens sur Broadway ?
Quelles têtes !
Un New-yorkais tout craché !
Dans le bar, j'étais plutôt déprimé.
Ici, ça va nettement mieux.
Je ne serai pas de très bonne compagnie...
Calmez-vous.
Vous ne devriez pas être seule.
J'aime mieux ça.
Le spectacle sera peut-être drôle.
Je l'espère aussi.
J'aimerais rire. Ça me ferait du bien.
Mon chapeau !
Regardez-la. Elle pourrait vous tuer !
Je ne le porterai plus jamais !
Jetez-le ! Qui est cette femme ?
Nous y sommes.
Vous avez été charmant.
Au revoir.
Je vous offre un dernier verre ?
Je préfère que vous n'entriez pas.
J'avoue que j'aimerais vous connaître.
Non. C'est mieux comme ça.
Marcella ?
Je sais que tu ne dors pas.
J'ai vu la lumière, d'en bas.
Allons, je veux te parler !
Qui êtes-vous ?
Et qu'est-ce que vous voulez ?
Où est ma femme ?
Marcella !
Mais enfin, qu'est-ce qui se passe ?
Laissez-moi passer !
Ça va, lâche-le.
Je suis l'inspecteur Burgess.
J'ai quelques questions à vous poser.
Prenez tout votre temps.
Ça va, maintenant.
Je vous écoute.
Quel âge avez-vous, M. Henderson ?
32 ans.
Et elle ?
29 ans.
Mariés ?
Depuis 5 ans.
Profession ?
Ingénieur. Scott Henderson, S.A.
Vous l'aviez vue quand ?
Vers 19 h.
Vous avez dîné chez vous ?
Vous êtes sorti...
avec votre femme ?
Je devais l'emmener au théâtre,
mais elle a changé d'avis.
Une petite dispute ?
On a eu des mots.
Rien de grave ?
Ça fait un moment qu'on s'entend plus.
Pour notre anniversaire de mariage, je voulais qu'on reparte à zéro.
Je suis rentré tôt.
- On a pris l'apéro avec des amis. - Qui ?
Tommy Wilson, un de mes clients, et sa femme.
Jack Marlow, mon meilleur ami. Il partait pour l'Amérique du Sud.
Ils ne sont pas restés.
Elle était contente qu'on soit seuls.
Elle m'a laissé me changer en premier.
Mais elle ne s'est pas habillée.
Elle restait là, à rire.
Elle ne voulait plus sortir.
Elle se moquait de moi.
Rien de pire pour un homme.
J'ai su que je m'étais trompé.
Ça ne marcherait pas.
Alors, j'ai dit que je voulais divorcer.
Elle a refusé ?
Elle rejetait notre mariage, mais le divorce aussi.
Elle se fichait de vous.
Ne dites pas ça.
Nous avions été heureux.
Simplement... elle était trop enfant gâtée.
Trop belle.
Au fond.
J'ai jamais vu quelqu'un d'aussi nerveux.
Vous le seriez aussi si votre femme avait été...
Regardez-les !
Ils laissent traîner ses cheveux !
Je croyais qu'un homme, ça pleurait pas.
Merci.
Où étiez-vous vers 20 h ?
- Dans un bar. - Seul ?
J'y ai rencontré une femme.
J'avais besoin de compagnie.
Je l'ai invitée au théâtre.
Qui est-ce ?
Elle ne m'a pas dit son nom.
C'est la vérité ! Mais quel rapport ?
Quelle élégance, M. Henderson.
Oui, l'harmonie parfaite.
Du grand art.
Et quelle jolie cravate...
Ma cravate ?
Du meilleur goût. Très chère.
J'aimerais avoir les moyens.
À quoi jouez-vous ?
Elle est morte. Fichez-moi la paix !
Ma cravate n'a rien à voir là-dedans !
Justement si, M. Henderson.
Pourquoi ?
Elle a été étranglée avec une de vos cravates.
C'était si serré qu'on a dû la trancher au couteau.
Ingénieur des travaux publics
Ruthie !
M. Henderson est arrivé ?
Non, pas encore...
Prends ton bloc, j'ai des lettres à dicter.
Carol !
Bonjour, Kansas.
Je n'arriverai qu'à midi.
Visite médicale pour l'assurance.
Envoyez les plans à Stone,
et tâchez de me trouver
le '"Génie Civil Magazine'" de juillet 1935.
MME SCOTT HENDERSON ÉTRANGLÉE CHEZ ELLE
LA POLICE INTERROGE SON MARI
Je ne vois rien d'autre...
Ah si ! Encaissez...
Tu peux entrer.
- Je suis au courant. - Je n'osais rien dire.
Vous auriez pu vous effondrer.
Ç'aurait été trop facile.
La police l'interroge...
Il n'a pas été arrêté.
Il va leur expliquer.
J'espère. Rien que d'y penser me rend malade.
Inutile de s'affoler.
Attendons qu'il appelle. Et continuons à travailler.
Tâchons de ne plus y penser.
Voyons... D'abord, la lettre pour Stone.
Prête ?
Irwin Stone et Cie. Cleveland, Ohio.
"Cher M. Stone,
"Nous expédions sous pli séparé une copie des plans,
et confirmons..."
- Où en étais-je ? - "Et confirmons..."
"Et confirmons
"que le devis original pour le jardin et la terrasse
"est toujours valable,
tel qu'il vous a été proposé... le 16 juillet."
Curieux, vous vous rappelez mieux le bar que cette femme !
On en a parlé cent fois.
Je suis fatigué.
Fatigué, vraiment ?
Vous risquez d'avoir largement le temps de vous reposer si vous...
Vous perdez votre temps, c'est pas moi !
Évidemment...
Étonnant, quand même.
Une soirée avec une dame, et vous voilà amnésique.
Elle avait la trentaine.
Plutôt brune. Elle portait un drôle de chapeau.
Je ne sais plus.
Si tout ça n'était pas arrivé,
je m'en souviendrais mieux. Mais là...
j'ai un trou de mémoire.
Le voilà !
Me réveiller alors que je bosse de nuit !
Insp. Burgess, brigade criminelle.
Vous connaissez cet homme ?
Un visage est un visage.
Regardez-le bien.
Reprenez votre place.
Venez par là.
Regardez-le.
Pas moi, lui !
Le cafardeux... d'hier soir.
Vous voyez !
*** ?
- Je commence à 20 h. Un peu après. - Quand ?
Je les fais pas pointer ! Un peu après 20 h.
Demandez-lui pour elle.
- Et la femme ? - Quelle femme ?
- J'étais... - Je m'en occupe.
Pas de femme, vous êtes sûr ?
Évidemment.
Avec un chapeau bizarre !
Je sers depuis 30 ans.
Pour moi, c'est tous des clients.
Moi, vous m'avez pas oublié !
Vous, vous êtes là ! Qu'on la ramène et je m'en souviendrai peut-être.
On n'était que deux. Elle a mis le juke-box.
On est partis ensemble.
Elle était là et vous a parlé.
Venez, Henderson.
Rappelez-vous !
Hé, vous !
Vous êtes Al Alp ?
Hier soir, on vous a appelé du bar Anselmo pour le Casino Theatre ?
Un taxi, ça fait tellement de courses, la nuit...
De chez Anselmo au Casino Theatre ?
Ça doit faire dans les 45 cents, ça...
- C'était moi. - Votre client est ici ?
Vous, je m'en souviendrais,
sans vouloir vous vexer.
Lui, non ?
À vous de nous le dire.
- Lui. - Il était seul ?
Je crois.
J'étais avec une femme, voyons !
8 ans de métier, ça forge la mémoire.
Votre dame, je l'aurais remarquée !
Merci. Vous êtes sûr ?
Certain.
Il n'y avait pas de femme avec lui dans mon taxi.
Venez, Henderson.
Vite, mon costume suivant !
M. Saunders, qui est-ce ?
Je dois me changer.
L'inspecteur veut vous parler.
Hier, ce monsieur était-il avec une dame portant
le même chapeau que vous ?
Le même que moi ?
Ça, c'est un peu fort...
Personne n'a le même que moi !
Mais vous l'avez fusillée du regard !
Mais non. Partez !
Vous me faites injure.
Je suis artiste. Je chante, je danse.
Je n'espionne pas le public.
Quelle femme, à part moi, porterait ça
sans avoir l'air... ridiculo ?
C'est un de ceux-là ?
Miss Monteiro confirme ce que j'ai dit.
Vous mentez !
Faites-le sortir !
Je t'avais déconseillé la pistache.
Et la tienne ?
Vanille, c'est toujours bon.
Pourquoi ne pas avouer que vous étiez seul ?
Dans ce cas, je ne serai plus jamais sûr de rien.
Elle était au bar.
Elle passait un de ses airs préférés au juke-box.
On a descendu la 46e rue ensemble.
Je ne l'ai pas rêvée.
Je ne l'ai pas rêvée !
Vous me feriez croire le contraire ?
Où on va, chef ?
Là où il pourra boire un verre.
Et nous aussi.
Après, on rentre au poste.
Qu'il prenne du repos...
et un avocat.
Il va avoir besoin des deux.
Marcella Henderson a trouvé la mort à 20 h 03.
Pour le ministère public, c'est un fait.
La défense prétend qu'Henderson
était avec une femme au bar Anselmo
à 6 km de chez lui, à 20 h 05
la nuit du crime.
Bien joué.
La défense veut nous convaincre
que s'il était au bar Anselmo à 20 h 05,
il ne pouvait être chez lui deux minutes avant,
à l'heure où sa femme était tuée.
Là encore... bien joué.
Pas suffisamment cependant !
Les témoins présents là où Scott Henderson prétend
avoir été accompagné d'une femme se souviennent de lui,
mais aucun ne se souvient d'elle !
Où est-elle passée ?
L'avons-nous vue ?
Est-elle venue témoigner à un quelconque moment ?
Bien sûr que non !
Puisqu'elle n'existe pas !
Et n'a jamais existé !
M. Henderson, vous déclarez
avoir passé du temps avec elle.
Vous l'appeliez comment ?
Je disais juste "vous"...
Vous ne savez rien d'elle ?
Était-elle blonde, brune, grande, petite ?
J'ai tout oublié !
Je vous jure que c'est la vérité !
Pris d'une rage aveugle, il a passé la cravate qu'il tenait
autour du cou de sa femme. Il a serré avec une telle violence
que la cravate s'est incrustée dans la chair tendre
et qu'il a fallu la couper pour la retirer.
Accusé, levez-vous !
Monsieur le président du jury...
les jurés
se sont-ils prononcés ?
Oui, M. le juge.
L'accusé est-il coupable des faits qui lui sont reprochés ?
Quoi ? Je n'ai pas entendu.
À votre avis ?
Coupable !
- Bonjour, M. Henderson. - Bonjour, Kansas.
Vous avez cinq minutes.
Puis-je faire quelque chose ?
Remerciez le jury.
J'ai oublié de le faire.
J'ignore quoi dire.
Laissez tomber.
Ça ira maintenant que je sais où j'en suis.
Oui, ça va aller.
Hier soir, plus besoin de compter les moutons.
J'ai dormi comme un coupable.
- Vous ferez appel ! - Avec quoi ?
Des vieux plans et la montre de mon grand-père ?
Si c'est une question d'argent...
Oh, Kansas... Non, merci.
Ce n'est pas ça.
On a tout essayé.
Les détectives, la radio, la presse...
On a tout fait pour la retrouver.
Et vos amis, alors ?
Oui, vous vous souvenez de mes amis ?
Je n'en ai plus.
Des nouvelles de M. Marlow ?
Je ne lui ai rien dit.
Si c'est votre meilleur ami, il vous aidera.
Et gâcher ses chances de réussir en Amérique du Sud ?
Et que pourrait-il faire ?
Je l'ignore.
Mais vous avez besoin d'un bon allié.
Qui ne s'avouera pas vaincu.
Ne vous montez pas la tête, Kansas.
Mais vous ne pouvez pas laisser faire. Luttez !
À quoi bon ?
Vous étiez au procès. Je comprends le jury.
À sa place, j'aurais fait pareil.
Il faut trouver cette femme.
Depuis que je suis enfermé tout seul,
j'ai réfléchi.
Peut-être ont-ils raison.
C'est ma parole contre la leur.
J'ai dû l'imaginer ! Elle n'existe pas !
Ne dites pas de telles choses !
J'ai assez travaillé avec vous
pour bien vous connaître.
Vous n'êtes pas un tueur.
Merci, Kansas. Mais vous êtes la seule à le penser.
C'est l'heure.
Vous rentrez à Wichita ?
Je n'ai pas encore décidé.
Votre nouveau patron aura de la chance.
Mais rangez vos épingles à cheveux et ajustez vos bas.
Sinon, il vous renverra.
Adieu, Kansas.
Si ça vous dit, venez me rendre visite.
Demain, je déménage.
Dans un palace sur l'Hudson.
Par beau temps, on voit le New Jersey.
Mon favori dans la 3e : Pimlico.
Dans la 3e, je préfère Sergent Mike.
T'as du monde, Mac.
Mike est un tocard.
Mademoiselle ?
Un whisky à l'eau.
Mac ! Tu joues High Girl dans la 2e, demain ?
On te parle !
Tu parieras dessus ?
10 dollars qu'il gagne !
10 dollars ? Il est plein aux as...
Vous ne buvez pas ?
Tout va bien.
Mac ! Une autre bière.
OK, je parie.
Mon chapeau et mon imper !
Elle est restée là toute la soirée.
Comme hier et avant-hier. À me dévisager.
Évidemment, elle doit vouloir un autre verre.
On ferme, mademoiselle.
On ferme, mademoiselle !
Vous cherchez quoi ?
Un problème ?
On fait la maligne ?
Je vous vois.
- Il vous ennuie ? - Non, ça va.
- C'est un poivrot ? - Ne vous en mê*** pas !
- Parlez ! - Vous perdez votre temps.
Vous savez ce qu'il risque !
Vous aurez ça sur la conscience.
- Je peux... - Ne faites rien.
J'ai rien à dire.
Vous avez rien contre moi. Rien.
Demandez à l'autre type.
On vous a payé ?
Une minute !
Lâchez-moi !
Attention !
- Qui vous a fait entrer ? - La logeuse.
Vous me remettez ? L'inspecteur fatigué, Burgess.
M. Henderson est là où vous l'avez envoyé !
Vous savez que je n'y suis pour rien.
Je l'ai juste livré au procureur.
C'est si facile de s'endormir sur ses lauriers, pour un flic.
Vous pouvez être fier de vous.
Vous avez trouvé du travail ?
Pourquoi ne pas rentrer au Kansas ?
Je reste ici. J'ai à faire.
Intimider les barmans, par exemple ?
Je suis payé pour ça, pour tout savoir.
Pourquoi l'avez-vous suivi ?
J'avais besoin d'exercice.
Préférez Central Park. L'air y est meilleur.
Je ne vous dois rien !
Peut-être pas.
- Mais est-ce à vous de... ? - Bien sûr que non.
Mais il n'a personne d'autre.
Il ne fera pas appel. Il n'a ni argent, ni amis.
Il fallait bien que j'agisse.
Vous auriez dû venir me voir.
Vous oubliez une chose. Je le crois innocent.
Moi aussi.
Quoi ?
J'avais fait de mon mieux.
Et les preuves l'accablaient.
Mais depuis le procès, j'ai réfléchi.
Son unique alibi
a été cette femme au drôle de chapeau.
Mon gosse l'aurait mieux décrite.
Seul un idiot ou un innocent pouvaient s'y accrocher.
Pas un coupable.
Mais Scott s'est contenté de dire la vérité.
L'affaire est classée, officiellement.
Mais j'aimerais l'aider... officieusement.
Qu'en dites-vous ?
Que je te regarde...
T'es encore plus bath que dans la salle !
Tu m'as sonné avec tes œillades !
T'es doué à la batterie...
Au fait, moi, c'est Cliff Milburn.
- Moi, Jeanie. - Allons nous amuser.
- T'aimes le swing ? - J'adore !
Je suis à la page, moi...
Viens ! Entre, mon chou !
Voilà ! Nous y sommes.
Tu vas rester plantée là ? C'est juste une pièce.
Eh ben, Cliff...
pourtant, tu gagnes bien.
Mon fric, je le dépense autrement.
C'est de la camelote.
Je t'offrirai mieux.
C'est vrai ?
- Vraiment ? - Tout ce que tu veux.
T'as envie de quoi ?
Un truc qui te rende classe.
Ça, c'est moche.
T'aimes pas mon bibi non plus ?
Avec moi, cocotte, t'en auras des tas !
Cliff, t'es gentil...
Mais tu sais pas quel chapeau me va.
Moi ?
Je suis calé en chapeaux !
Même qu'on me paie pour !
Raconte-moi ça !
Je suis ta copine, non ?
On te paie... pourquoi ?
Pourquoi ?
Y avait une pépée au premier rang.
500 biffetons pour dire que je l'ai jamais vue !
Ah oui, raconte...
Laisse tomber.
C'est elle qui t'a payé ?
Qui, alors ?
Un type.
Attends, Cliff...
Qu'est-ce qu'il a dit ?
"Tiens, tout ça, c'est pour toi.
"500 $ si tu oublies la pépée.
"Pas un mot à personne.
N'en démords jamais."
Et il s'est tiré.
- File-moi une clope. - J'en ai pas.
Cliff Milburn, batteur de jazz
C'est moi... Ça parle de moi !
Ce sont eux qui t'envoient. On m'en veut.
Je te plais pas, en fait !
Mais si, Cliff.
J'étais sur tes genoux, je t'embrassais...
Tu m'as joué la comédie !
Attends un peu !
Tu vas voir...
Où es-tu ?
- Un téléphone ! - Oui, là.
Vous avez des ennuis, mademoiselle ?
Max, ramène-toi !
M. Burgess !
Non, ça va. Mais dépêchez-vous.
Je suis à...
- C'est quoi ? - Chez Joseph.
L'épicerie Joseph, en face de chez lui.
Ce sera long ?
Parfait.
On peut peut-être vous aider ?
Ne la questionne pas.
Je lui fais du café.
Qui est-ce ?
Ce n'est que moi, Cliff.
Quel taudis ! On devine les rats dans les murs.
Vous venez pour quoi ?
M'asseoir un peu.
Je poireautais dehors pendant que tu jouais.
Écoutez...
J'aurais aimé être dans la salle.
Superbe technique.
Et quelle belle fille tu as ramenée !
- Une fille ? - Celle qui est venue ici.
Jeanie ? Oui, oui... Elle est pas mal.
Magnifique, oui !
Tu la dégoûtais, mais elle t'a accompagné.
Elle était prête à s'humilier.
J'ai rien dit !
Pourquoi mentir, Cliff ?
Je vous rends vos 500 $ !
Ne m'approche pas,
je t'en prie.
Vous pensez à quoi ?
C'est fascinant, des mains...
Elles peuvent arracher une mélodie à un piano.
Façonner la beauté dans un morceau d'argile.
Faire revenir à la vie un enfant mourant.
Inimaginable tout le bien qu'elles peuvent faire.
Mais elles sont aussi capables du pire.
Elles peuvent détruire, frapper, torturer,
tuer, même.
J'aimerais tant ne pas m'en servir contre un autre être humain.
Le voilà.
- Merci beaucoup. - De rien.
Vous avez fait vite.
On l'a soudoyé.
J'ai un mandat.
- Je viens ! - Non.
Vous en avez assez fait.
Pas un accident !
On a la preuve, il a parlé.
Irrecevable, Carol.
Il est mort.
- Comment allez-vous ? - Bien.
J'ai grossi. Ils m'engraissent pour la mise à mort.
J'ai rendez-vous dans 18 jours.
Et votre appel ?
Refusé.
Ne vous apitoyez pas sur moi !
Je ne suis guère sociable, en ce moment.
Vous êtes la seule à me rendre visite.
Ne vous excusez pas, M. Henderson.
Je comprends.
"M. Henderson" ! Même les gardiens m'appellent "Scott".
Autre chose. On ne parle toujours que de moi.
Changeons un peu. Parlons d'autre chose !
À vous de choisir.
On peut se taire, si vous voulez.
Ça vous apprendra !
Pardonnez-moi...
Je ne le pensais pas. Je me vengeais sur vous.
Je suis toujours ravi de vous voir.
Mais vous perdez votre temps.
Vous devriez le consacrer à un garçon.
Vous êtes sûrement amoureuse.
Nom d'un chien, j'ai mis dans le mille !
Qui est-ce ?
Mon patron.
Votre patron ? Ça n'a pas traîné...
Vous avez donc trouvé un job.
Alors, vous vous aimez ?
Dites donc, c'est bien !
Très bien.
Je dois y aller.
Vous reviendrez, Kansas ?
Une autre visite !
Jack Marlow !
Ça me fait plaisir ! Quand es-tu arrivé ?
Ce matin. En avion.
Bonjour, Mlle Richman. Ravi de vous revoir.
Quel choc quand j'ai appris ça là-bas...
à 9 500 km !
Il ne voulait rien vous dire.
Ce travail au Brésil comptait tant pour vous.
Ça en fait partie ?
C'est pour un parc à Rio.
Quelle force !
Qu'avez-vous en cours ?
Je n'ai rien sculpté depuis des mois.
Tout ce qu'il y a ici date d'avant.
D'avant mon voyage au Brésil.
Votre visite compte tant pour Scott.
Les témoins qui peuvent prouver son alibi, vous les avez tous vus ?
Il ne reste que Monteiro.
C'est notre dernier espoir. Elle part demain.
Après elle, je ne sais plus quoi faire.
Vous devriez rentrer au Kansas vous reposer.
Impossible. Je ne pense qu'à ça.
Vous allez vous épuiser, Carol.
C'est un travail d'homme.
Je ne peux rester là à attendre.
Cette femme doit bien être quelque part.
Elle n'a qu'un mot à dire, et Scott est libre.
Je m'inquiète pour vous.
C'est inutile.
Nous devons lui mettre la main dessus !
Le meurtrier la tuera s'il la trouve.
Oui, c'est probable.
Il me tuerait aussi.
Ne dites pas ça.
Ça m'est égal.
Je me fiche de vivre si Sco...
Je vous revois à votre bureau, le dévorant des yeux...
Vous savez ce qu'ils lui ont fait.
Tout ce mal...
Lui qui voulait bâtir des villes modèles.
Des maisons lumineuses,
des jardins pour les enfants partout !
Il la cachait bien, sa sensibilité...
Mais moi, je ne marchais pas.
Eux l'ont aigri, endurci...
Il n'est pas ainsi !
Pardon, je me suis emportée.
Ne lui dites pas.
Il semble fichu,
plus que 18 jours !
Je ne sais pas quoi faire.
Quelqu'un arrive toujours avant moi...
C'est un malin.
Il y a du génie dans son audace.
Non. Juste de la folie.
Folie... C'est un mot qui fait peur.
Quel autre mot utiliser pour un tueur ?
Peut-être qu'il n'aime pas ça.
Que cela lui fait horreur...
Je me fiche de ses sentiments !
Je veux simplement trouver cette femme !
J'ai toujours cru en ce spectacle.
Son succès, c'est à vous que je le dois.
Chacun s'en va de son côté,
mais nous gardons le souvenir d'une bonne équipe,
dans le fard et les paillettes !
Bravo et merci pour ce superbe succès !
Et que la fête commence !
- Alors ? - Elle n'a rien voulu dire.
Elle vous a reconnu ?
Non, elle m'a pris pour un machiniste.
Si au moins elle mentionnait le chapeau !
Bien trop vaniteuse !
Je n'ai pas pu aborder le sujet.
Vous vous y serez mal pris.
Je ne suis guère romantique...
L'aéroport vient d'appeler.
Le vol de 10 h 30 est complet.
Vous partez à 7 h.
Impossible ! Et je vais dormir quand, moi ?
Ils n'ont pas d'autre place.
Très bien. Je me sacrifie.
Vous partirez plus *** en train.
Si on connaissait sa modiste...
Si ! Si ! J'en ai assez de tous ces "si" !
Si on savait où, qui...
Si on savait quelle couleur !
Votre discours a changé.
Un écureuil en cage faisant tourner sa roue,
voilà ce que je suis. Je vais me soûler.
Bonne idée.
Vous voulez quelque chose ?
Et Barrymore m'a dit :
"Claude, vous êtes le plus grand Polonius actuel !"
Vraiment ?
Ah, c'est vous !
J'ai eu peur. Il n'y a pas de lumière.
Elle n'a jamais vu de loge !
Je savais qu'il n'y avait plus rien.
Je cherchais un indice.
Rentrons.
Rien de plus déprimant qu'un théâtre vide.
- Vous venez ? - Une minute...
J'aimerais vous parler.
Pauvre Carol !
Elle ne renoncerait pour rien au monde.
Je pensais que ce serait facile.
Qu'il suffirait de vérifier les alibis de ses proches.
Même le vôtre.
J'étais en mer !
Oui. Sur le paquebot Vulcania. Parti le jeudi 2 août à 20 h 30.
Cabine C, pont intermédiaire. Arrivé à Rio le 15.
Quelle mémoire !
Pour ce qu'elle me sert...
Aucun d'entre vous n'a pu commettre le meurtre.
- Pourquoi ? - Vous êtes trop normaux.
L'assassin est sûrement normal.
Il est malin, voilà tout.
Ils le sont tous. Diaboliquement malins.
- Qui ça ? - Les paranoïaques.
Cette opinion n'engage que vous.
Un psychiatre verrait ça autrement.
Non. J'ai rencontré des paranos.
Ils ont un ego démesuré, une duplicité maladive,
un mépris de la vie.
Vous le croyez invincible ?
Lui ne me fait pas peur. Mais il reste si peu de temps.
Personne ne peut m'aider
officiellement. J'ai les mains liées.
Mais je l'aurai tôt ou ***.
C'est plus facile quand ils sont fous.
Ne dites-vous pas ça par dépit ?
Il est peut-être retors, mais de là à le qualifier...
Je parie ma vie dessus.
Si vous perdez ?
Je ne perdrai pas.
Avant, on parlait du "criminel type". Mon œil !
Ce n'est pas l'allure, mais l'esprit qui fait le tueur.
Allons, inspecteur ! Selon vous, tous les grands assassins sont...
fous ?
Et pas qu'un peu !
Les Borgia étaient normaux ?
Et le Dr Crippen ? Ange et démon à la fois !
Et ce Barbe-Bleue de Landru !
Jack l'Éventreur !
Nos gangsters à nous : Legs Diamond,
Babyface Nelson, Dillinger.
Tous paranoïaques !
Un jour, nous dompterons l'esprit
comme nous domptons le corps.
On n'aura plus besoin de moi. Tant mieux !
Fichu métier !
Chasser les détraqués...
Je m'énerve tout seul.
C'est la fatigue.
Arrêtons-nous là.
Vous venez, Marlow ? Carol nous attend.
- Ça va mieux ? - Oui... ça va.
J'ai parfois des vertiges...
Partez devant, je vous rejoins.
Pas un mot à Carol. Elle s'inquiéterait.
Chef, je vous ai cherché partout !
On va à Philadelphie. L'affaire Vanzelli.
Ordre du commissaire. Il dit...
Qu'y a-t-il, chef ?
Bon, et alors ?
On doit partir dans 20 mn.
Je n'irai pas.
Mais c'est un ordre !
Ah, dans ce cas...
Carol ! J'essaierai de rentrer demain après-midi.
Promettez-moi de ne rien tenter d'ici là.
Pourtant...
On doit se dépêcher !
Ne faites rien avant mon retour.
Faites attention à vous.
Voyez un médecin pour vos vertiges.
Mlle Monteiro.
Certainement. Oh, elle est partie.
Partie ? Mais il n'est que 7 h 30 !
Elle a pris le vol de 7 h.
Un problème ?
C'est pareil à Chicago ou à Pittsburgh !
Un jour, je finirai par la laisser tomber !
Appelez-moi un taxi.
Vous en serez très contente.
Il vous va à ravir.
Merci infiniment, Mme Kettisha.
Au revoir, Mme Witherspoon.
Excusez-moi.
J'ai trouvé !
- Elle le porte pendant sa chanson. - Sûrement.
Qui l'a confectionné ?
J'ai deux employées.
Mon cor !
Il n'a pas pu être copié ici, enfin !
Je vous en prie. J'aimerais voir la modiste.
Peyton !
Entrez.
Oui, Mme Kettisha.
Vous vous souvenez de Monteiro ?
Avez-vous fait une copie ?
Je ne ferais jamais ça !
Je vous crois.
Là, vous voyez !
Pardonnez-moi d'insister,
mais en êtes-vous absolument certaine ?
Un homme risque sa vie si vous ne...
Je suis navrée. Je ne peux rien vous dire.
Merci, Peyton.
Ce sera tout.
Ma pauvre. Vous semblez abattue !
Si on rentrait, Carol ?
Eh bien ?
Un homme risque sa vie ? Mais quel rapport ?
Où voulez-vous en venir ?
Parlez !
Je l'ai copié.
Merci infiniment
de me le dire !
Ça alors ! Petite garce !
Elle m'avait donné 50 dollars !
Qui ça ?
Une de nos habituées.
Mlle Terry.
Le croquis du chapeau lui a plu et...
Nous en reparlerons après.
Asseyez-vous et écrivez ses nom et adresse.
Allez ! Obéissez !
Ça doit être là-bas.
Veuillez attendre ici.
J'ai peur.
Comment sera-t-elle ?
Je n'arrive pas à y croire, après tout ce temps...
- Enchantée. - Carol Richman. M. Marlow.
- Mlle Terry... - Vous vous trompez.
Je suis le Dr Chase. Je la soigne.
- Elle est malade ? - Oui, j'étudie son cas.
C'est grave ?
Physiquement, tout va bien.
Elle a craqué en avril, après la mort de son fiancé.
Il lui faut le calme absolu.
Je ne peux repartir sans lui avoir parlé.
Je la cherche depuis des mois.
Vous semblez à bout.
Si vous m'expliquiez...
Un innocent risque d'être exécuté.
Il a un alibi : une soirée avec elle.
Elle seule peut le sauver.
Ne pouvons-nous pas la voir ?
Entendu.
Suivez-moi.
Mieux vaut que Mlle Richman y aille seule.
Elle ne supportera pas deux personnes.
Oui, bien sûr.
Croisez les doigts.
Et surtout,
ne la fatiguez pas.
Promis.
Laissez-nous.
Ann !
Ma chère Ann,
vous avez de la visite.
Ann,
Mlle Richman souhaiterait vous parler.
J'ai été très malade,
mais ça va mieux.
C'est évident !
Je vous laisse toutes les deux.
Non, Helen. Ne m'abandonnez pas !
Regardez-la.
Elle ne vous effraie pas !
Quelle jolie chambre !
C'est celle de grand-mère.
Elle a vécu ici toute sa vie.
Elle a été très heureuse.
Elle a épousé l'homme qu'elle aimait.
Je ne me marierai jamais.
Êtes-vous mariée ?
Êtes-vous amoureuse ?
Il n'a été malade que deux jours.
Il ne l'avait jamais été avant.
Il était toujours plein de vie.
On allait se marier...
J'avais acheté mon trousseau,
ma robe et mon chapeau de mariage.
Ils devaient être ravissants.
Vous les avez encore ?
Je n'ai plus envie de parler.
Puis-je les voir ?
Je n'ai plus envie de parler.
Ne vous inquiétez pas.
Vous pouvez me le montrer.
Il aurait adoré.
Mais il ne l'a jamais vu.
Il est magnifique.
J'aimerais avoir le même.
Mes cheveux ! Je suis si mal coiffée.
Vous me le prêtez ?
Vous voulez le mettre pour lui ?
Est-il gentil, celui que vous aimez ?
Prenez-le.
Prenez-le ! Moi, je n'en veux plus !
Il est mort...
Il est mort ! Je n'en veux plus, il est mort...
J'ai dormi longtemps ?
Oui, on est à mi-chemin.
J'ai hâte de prévenir Burgess.
Hier, tout semblait fichu.
Qu'y a-t-il ?
Rien...
Je prends le relais ?
Non... ça va aller.
J'ai juste... mal à la tête.
Pas étonnant, vous n'avez rien mangé.
On aurait dû s'arrêter.
Vous avez été chic.
J'ai beaucoup de chance.
Allons appeler Burgess.
Ce ne sera pas long.
Ne bougez pas, Carol. Je m'en charge.
Il est rentré ?
Non, pas encore.
Allons l'attendre au poste.
J'ai laissé un message, on l'attendra chez moi.
On fêtera ça tous ensemble.
Bonne idée.
J'ai hâte de lui annoncer la nouvelle !
Ma première semaine à New York, je n'ai mangé que des sandwiches.
Dès que j'ai eu un job,
je suis allée m'empiffrer au restaurant !
J'étais si contente !
Comme ce soir.
Burgess ne devrait pas tarder.
J'ai hâte de lui dire.
Il sera ravi !
Jack, n'est-ce pas formidable ?
Ce stupide chapeau !
Il sauvera Scott,
et Burgess rouvrira l'enquête.
Très chic !
Je ne connaissais pas votre rire.
L'assassin sera pris.
Je veux entendre le tribunal le condamner comme Scott.
Vous le haïssez ?
Je le hais.
Ça recommence ?
Allongez-vous.
Non, ça va passer.
J'insiste, obéissez.
Reposez-vous avant l'arrivée de Burgess.
Moi, je vais aller me rafraîchir.
Dormez un peu.
Passez-moi la police, vite !
Poste de police.
L'inspecteur Burgess. Vite !
C'est occupé. Vous patientez ?
Oui. Mais dépêchez-vous !
Soyez gentille,
approchez...
J'ai meilleure mine.
Vous ne dormez pas ?
La lumière...
Éteignez-la, ça me fait mal aux yeux.
Ça m'étrangle.
Asseyez-vous près de moi.
Ma tête va exploser, elle est en feu.
Donnez-moi la main.
Elle est fraîche, ça fait du bien.
C'est si calme ici. Si loin de tout.
Je n'ai jamais aimé les villes. C'est bruyant, agité, sale...
Et les gens qui y vivent. Ils me détestent
parce que je suis différent.
Je ne suis pas à ma place ici.
Et vous non plus.
Ce n'est pas normal
que vous souffriez.
Vous devriez être heureuse.
Maudite New York,
maudit Scott...
Des comme lui, y en a partout. On en trouve,
des idiots, et pour pas cher.
Elle était assise à sa coiffeuse, juste comme vous.
Mais elle, elle n'avait pas peur. Vous, si.
Marcella n'avait jamais peur.
Je lui ai dit : "Dépêche-toi, le bateau part dans une heure."
Elle m'a avoué qu'elle ne voulait pas partir.
Elle s'était juste amusée un peu.
Je n'avais jamais aimé, avant.
Ça aurait perturbé mon travail.
J'étais naïf à propos des femmes.
Elle se fichait de moi.
Elle riait sans cesse. Je devais l'en empêcher !
Mais on allait m'arrêter.
Pas question !
Quand on a de tels dons, personne ne doit s'interposer.
J'ai suivi Scott. Je l'ai vu avec cette femme.
Elle a disparu.
J'ai dû soudoyer les autres. Facile !
Je n'ai pas pris le bateau ce soir-là.
Je suis monté à bord, mais ai filé avant le départ.
Le paquebot Vulcania !
Le 2 août à 20 h 30.
L'idiot ! J'ai pris l'avion et suis remonté à bord à La Havane.
Bien trop malin pour lui.
Et Scott ? Comment avez-vous pu ?
Je l'aime bien, on est amis.
Mais il n'est rien à côté de moi !
Un ingénieur médiocre bricolant égouts, tuyaux et robinets !
Personne n'est rien comparé à moi.
Je vous avais dit de ne pas vous en mêler. En vain.
Ce sera facile...
Personne ne me soupçonnera.
On pensera : "Encore un suicide..."
Ça ne servira à rien !
Après moi,
vous tuerez encore et on vous arrêtera !
Je ne serai pas la dernière !
Forcément, puisque vous êtes fou !
Malade mental !
Burgess !
Burgess !
Burgess, c'est Jack !
Bonjour, Mary.
Bonjour, Mlle Richman.
Bonjour, Kansas !
Alors, ce nouveau bureau ?
Pas mal.
Déjà 9 h 30 ? Je dois filer !
Je vois Kepler pour l'usine.
Ce sera long ?
Toute la journée. Après 18 h, ne m'attendez plus.
Mes instructions sont sur le dictaphone.
Vous voudrez bien les suivre ?
Au revoir, Kansas.
Salut, Burgess.
Il est de nouveau lui-même !
Il vous doit beaucoup.
Je l'ai fait de bon cœur.
Serai-je convoquée demain ?
Non, c'est inutile.
Il est clair que Marlow est tombé en tentant de s'échapper.
Je dois y aller. On m'attend au tribunal.
Au revoir, Carol.
Bonjour, Kansas.
Renouvelez mon adhésion au Cercle des ingénieurs.
Prenez rendez-vous avec Mason et Follett pour demain matin.
Ne raccrochez pas.
Vous savez qu'on dîne ensemble ce soir ?
Et demain soir, et après-demain soir,
et puis... tous les soirs.
Tous les soirs.
Tous les soirs.
Adaptation : Mathias FARRUGIA
Sous-titrage TVS - TITRA FILM
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