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Ma déficience est survenue juste après mon arrivée au Canada en tant qu'immigrant.
J'aurais pu, je suppose, retourner chez moi, en Irlande. Mais j'ai décidé de ne pas le faire
et de rester ici, croyant - et je le crois encore - que les conditions pour les personnes handicapées
seraient nettement meilleures. Ne m'interprétez pas mal. Je ne dis pas que dans ce pays,
tout est merveilleux pour les personnes avec des déficiences. Ce n'est pas le cas.
Et peu de temps après ma déficience, je me suis engagé dans le mouvement
de défense des droits des personnes handicapées.
Je suis toujours convaincu que nous avons encore beaucoup de chemin à parcourir.
Certes, nous avons nettement progressé en ce qui a trait à l'accessibilité.
Nous avons remporté de nombreux succès dans le domaine des transports.
Mais nous avons encore beaucoup à faire et de nombreuses avancées à réaliser.
L'un des secteurs qui me tient particulièrement à cœur et qui, j'en suis toujours convaicu,
Nous permettra d'acquérir un autre niveau d'égalité, c'est l'éradication de la pauvreté.
Car la pauvreté est une réalité pour les personnes handicapées, l'un de leurs plus grands problèmes,
en dépit des défis en matière d'accessibilité et d'accès aux services.
Car le non emploi engendre la pauvreté; et selon les statistiques,
le pourcentage de personnes handicapées ayant un emploi est très très faible.
Nous avons encore des limitations fonctionnelles, un taux de chômage d'environ soixante -
soixante, soixante-dix - pour-cent. Et que sentiment d'égalisation quand quelqu'un arrive
à trouver un emploi approprié, vous savez, peut contribuer à la société, est en mesure d'acheter
les produits et articles nécessaires, peut vivre de manière autonome
ou peut acheter les services de soutien requis. C'est un très grand vecteur d'égalisation.
Et c'est un domaine où nous avons encore beaucoup de travail à faire.
Certes nous avons fait des progrès, j'en suis convaicu.
Mais il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir.