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- Ça va ? - Bien, et toi ?
Soleil… Technologie avancée…
Pourquoi ne pas avoir choisi le foot comme n'importe quel Brésilien ?
Mon idole n°1, même s'il n'est plus là, c'est mon père.
Et il était convaincu que je deviendrais joueur de tennis.
Larri devait être mon entraîneur pendant toute ma carrière.
Mon père, qui l'avait invité à un barbecue,
lui avait dit : "Il faut que tu entraînes Guga."
Larri lui a répondu : "Tu es fou, il n'a que 8 ans !"
Mais il a quand même promis de m'entraîner un jour.
- C'est donc grâce à lui ! - Oui !
Ensuite…
Contre quel joueur actuel aimerais-tu jouer ?
Nadal ! Je n'ai pas pu l'affronter durant ma carrière.
Mais tu as joué contre Federer : tu as été le dernier à le battre en 1/4 de finale.
- Au 3e tour. - Le dernier !
Quel est le secret de ta relation avec le public français ?
En 1997, j'ai créé la surprise,
donc c'était normal, mais notre relation a continué à s'intensifier.
Et en 2001, quand j'ai dessiné un cœur sur le court,
ça a été un des moments les plus forts…
- J'en ai la chair de poule. - Moi aussi !
- Quel est ton pronostic pour ce Roland-Garros ? - Nadal.
Il faudrait être un peu dingue pour ne pas en faire le favori !
Il faudrait un miracle, alors, pour que ça ne soit pas lui…
Mais ça peut arriver, un miracle !
Guga, mille mercis de nous avoir consacré du temps.
- Merci. - Salut !