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Non.
Oh, non!
- Oui! - Oh, non!
- C'est une grossesse inopinée? - C'était une liaison inopinée.
Bon... Voyons où nous en sommes.
Pousse! Non d'une pipe! Qu'est-ce qui s'est passé?
Comment cela a-t-il pu arriver?
- Vous avez quel âge, Mollie? - 33 ans.
N'oubliez pas que votre horloge biologique tourne.
Beth a consenti au divorce. Merci d'avoir attendu.
Je savais que si j'étais patiente, ce jour viendrait.
Votre horloge biologique tourne.
Mon horloge biologique tourne...
Excuse-moi. Je te l'ai déjà dit. Pardon.
Je ne te demande rien. Je ne cherche pas à te piéger.
Mais ce bébé... C'est toi et moi. Je ne me ferai pas avorter.
Ce n'est pas ce que je voulais dire. Ce sera un bébé incroyable.
Il aura ton visage d'ange et mon sens des affaires.
- Il portera des couches Armani. - Il sera génial.
Tu portes mon enfant. Quelle belle façon de me dire...
Albert, arrête cette chanson. Je la dé***.
Arrête! Ça la rend malade et moi aussi.
Que vas-tu dire au gens? Tu ne peux pas...
Je dirai: C'est une insémination artificielle.
Quoi? Comment as-tu pu faire ça?
J'ai pris dans une clinique du sperme congelé.
- Et maintenant, je suis enceinte. - Ce n'est pas un père congelé.
- Ce n'est pas un père congelé. - Ce n'est pas un mari.
Je suis indépendante et j'ai envie d'un enfant.
Que des filles moches ou lesbiennes fassent ça, d'accord...
Mais pas une fille intelligente et belle qui n'a que le choix.
Tu n'as jamais aimé mes copains.
- D'où vient ce sperme? - Un étudiant en médecine.
Il est à l'université de Columbia. Ses parents habitent l'île.
Son père est dans la mode. Sa mère, dans les cosmétiques.
Tu te moques de moi, hein? Attends. Tu verras...
Un jour, tu auras des enfants.
Regarde! Un bras... C'est un bras.
C'est mignon!
Ça, c'est la tête.
Faites passer le jus de pomme!
- Tu as soif? - Continue.
"Les organes sexuels se forment à partir de tissus similaires."
"Au deuxième trimestre, on peut les différencier.
Il me pousse un autre petit bras en bas...
Comment je vais me mettre ça dans la bouche?
Mademoiselle, excusez-moi.
- Je peux vous aider? - Albert m'attend.
Il est avec sa décoratrice. Attendez-le ici.
- Vous en serez ravi. - Je n'en doute pas.
- Epoussetez-le bien. - A bientôt.
Salut! Entre.
Albert, tu la trouves jolie?
- Non, toi, tu es jolie. - J'ai l'air d'une grosse dondon.
Comment trouves-tu le bureau?
- Il est en pierre du Yucatan. - C'est pas mal.
Ça va être génial ici. Tout ça va disparaître.
J'attends une tapisserie tissée main, style Navajo.
Des artisans mexicains vont me faire des canapés de cuir.
- Qu'en dis-tu? - Je préfère les trucs art déco.
- Fais un peu attention à ton poids. - Mon médecin le trouve parfait.
Beth n'avait pris que dix kilos. Elle courait 5 km par jour.
- Super, tu devrais l'épouser. - Arrête.
- J'ai aussi mes problèmes. - Excuse-moi. J'ai peur d'accoucher.
- Je n'aime pas souffrir. - Tu fais tes exercices Lamaze?
J'ai abandonné. C'est juste de la respiration.
Mais c'est mieux pour le bébé. Quand Beth a eu Priscilla...
J'en ai marre de Beth!
Comment as-tu pu l'aimer et m'aimer ensuite?
Je fais du commerce et elle de la danse du ventre.
Quand j'ai su que j'étais enceinte, j'ai fait un testament.
Beth, elle, s'est plongée dans les vies antérieures de ses filles.
- Et tu ne décroches pas d'elle. - Ah, non? Regarde cette quittance.
- Résidence Galleria. - Oui, j'ai déménagé.
J'ai versé la caution ce matin.
Ce n'est pas possible. Je peux venir ce soir?
II vaut mieux pas. On doit encore être prudents.
Albert, comme je suis heureuse!
II y a des WC ici? J'ai encore besoin d'y aller.
J'adore ça. Il m'en faut deux pour me couvrir.
- Oui, mais tu attends un bébé. - Essaye-la.
- Je pourrais avoir un bébé de Neal. - Tu l'aimes?
Non.
Essaye du sperme de Prix Nobel.
Tu n'as pas envie d'un bébé surdoué?
II ne me manquerait plus que ça: Un bébé qui me traite d'idiote.
- Mon homme est fidèle à sa famille. - Mais à la famille d'une autre.
Il l'a quittée. Il m'aime et on va avoir un bébé.
Comme les gens dans la cabine d'à côté.
- Mollie! - Albert!
- Laisse-moi t'expliquer. - Ces robes n'ont pas été payées.
- Tu ne peux pas accepter ça. - Je vais appeler les flics.
Merci. Après vous.
- Albert, que se passe-t-il? - Mollie, je suis amoureux.
Beth est au courant. Je vais vivre avec Melissa.
Je ne sais pas si ça durera. C'est arrivé comme ça.
Pourquoi ne m'as-tu rien dit?
Je ne voulais pas te troubler en fin de grossesse.
Je n'arrive pas à y croire.
C'est affreux à dire mais, je passe une phase égocentrique.
- Un phase égocentrique? - Ça tombe mal, c'est vrai.
- Une phase égocentrique? - C'est venu comme ça.
Une phase égocentrique? Albert, connard.
- Salaud, vous ne manquez pas d'air. - Lâchez-moi.
- Vite. - Voilà.
Hé, qu'est-ce que...?
- Attendez, je vais accoucher. - J'étais là avant.
Connard! Taxi! Je vous en prie...
Hôpital St-Jérôme.
Oh, merde!
- Doucement. Ce n'est pas si rapide. - Les embouteillages non plus.
On ne conduit pas sous amphétamines!
Imbécile!
Allez, bouge un peu!
Mon Dieu quelle pagaille... On ne peut pas aller plus vite.
Prenez ma main. Serrez-la. C'est ce qu'ils disent à l'hôpital.
- Allez, bouge-toi! - Mon Dieu, j'ai perdu les eaux.
- Dégage, pauvre mec! - On ne passe pas, faites le tour.
- J'ai une urgence. - Désolé. Circulez.
Détendez-vous. On est presque arrivé.
Attention! Vous allez nous tuer.
Accrochez-vous.
Espèce de taré!
- Vous faites la respiration? - Attention!
- Respirez profondément. - Ne m'aidez pas. Conduisez.
Appliquez Lamaze, ça marche. Ma soeur l'a fait.
- C'est mieux pour le gosse. - Ils sont cons ces mecs.
- J'appelle votre mari? - Je n'ai pas de mari.
- C'est une insémination. - Vous êtes lesbienne?
URGENCES HÔPITAL ST-JÉRÔME
Abruti. Mon enfant sera sûrement débile à cause de vous.
Ne me touchez pas. Mon bébé naîtra sans que vous me touchiez.
- Pardon. Le travail a commencé. - Vous avez votre dossier?
- Je l'ai oublié. - J'ai besoin de votre dossier.
- C'est mon premier bébé. - Elle est limite. Montez-la.
Je n'ai pas fini. Je ne peux pas faire mon travail.
- Enfilez ça sur vos vêtements. - Je ne suis pas le père.
- Infirmière, en voilà une autre. - Respirez profondément.
Ça va passer. Attention à la tête.
Mon Dieu! II me faut un calmant.
- Respirez moins vite. - Ma respiration vous dit merde.
- Calmez-vous. - Donnez-moi un calmant.
- Non, vous n'en voulez pas. - Si, je vais me déchirer.
D'ici que ça fasse de l'effet elle aura accouché.
- Qu'attend-on? - Son médecin, il va arriver.
Etes-vous docteur? Parfait. Venez vite.
- Perte des eaux? - Il y a une demi-heure.
- On respire Lamaze? - J'ai laissé tomber Lamaze.
Je ferai du rattrapage si vous arrêtez la douleur.
- Du démérol? - Oh oui! Ce serait formidable.
J'en veux bien. Donnez-m'en plein.
Qu'il ne me lâche pas en plein accouchement.
Je crois que je souffre un peu plus que les autres.
Faites que ça agisse longtemps.
- Voilà... C'est bon. - Merci infiniment.
J'aime déjà mieux ça.
Bonjour, monsieur Main!
C'est complètement cosmique! Je ne comprends pas.
Qu'est-ce que c'est que cette loupiote?
Ça y est. Respirez.
Bravo mon petit. Poussez. Encore.
Arrêtez de pousser! Je tombe.
Au secours!
Remettez-moi à l'intérieur. Remettez-moi au chaud.
C'est un garçon.
C'est un garçon.
Qui êtes-vous? Je gèle, j'ai froid.
Lâchez-moi.
- Vous voulez couper le cordon? - Je vous laisse faire.
J'ai besoin de ce truc-là?
Madame, une couverture. Je caille.
Ne faites pas ça, non!
Où va-t-on encore? Ne me faites pas tomber.
Oh, c'est bon...
Je ne sais pas pour toi, mais moi je suis crevé.
C'est toi qui me donnais des coups de pieds?
C'est toi qui mangeais ces plats épicés.
C'est la chose la plus bizarre qui me soit arrivée.
Je n'y comprends rien de rien. Qu'est-ce que j'ai fait de travers?
Où sont mes pouces? Je veux sucer mes pouces.
- Il me faut une piaule. - Quelle réincarnation rapide!
Quelle surprise!
Qui m'a piqué mon truc à sucer? J'en ai besoin.
Ça me revient... Je dé*** l'enfance.
Regarde un peu tous ces papas.
Ils roulent des yeux de merlan frit et photographient leur bébé.
Tu ne verras pas ton père ici.
J'ai tout raté pour toi.
Ne sois pas triste. Je te trouverai un papa.
Et pas seulement un beau mec dont je suis amoureuse.
Je te trouverai le meilleur papa qui soit.
Dehors... En bas... Dedans... Dehors...
Qu'est-ce que tu as trouvé là? Une main?
Oui, j'en ai deux.
Oh, mon Dieu!
"4 jours après l'accouchement, vos seins enflent légèrement."
Légèrement? J'ai l'air de sortir d'un film de Russ Meyer.
Homme à tout faire.
- Oh, non! Excusez-moi. - Oh... Super!
- Vous avez retrouvé votre ligne? - Ce n'est pas ma ligne.
Désolée de vous avoir frappé et insulté.
Je vous dois la course, mais on m'a volé mon sac à l'hôpital.
- Ça va toi? Ça te plaît New York? - Ça m'a branché un max!
Vous aurez le reste plus ***. Attendez...
- Comment avez-vous eu mon adresse? - Dans le taxi.
Merci.
Vous ne le videz jamais? Votre diaphragme y traîne encore!
Ne fumez pas près de mon bébé.
On a 62%% de chances de plus d'avoir un cancer si on vit avec un fumeur.
Que voulez-vous dire? Je ne m'installe pas encore!
Vous croyez que la drogue a eu un effet sur lui?
- Qui vous a raconté ça? - Personne. Je ne sais pas.
Ça se voit à ses yeux. Il a l'air défoncé.
- Il a l'air parfait. - Vous n'allez pas bien non plus.
Faites passer un melon par un trou grand comme un citron: Vous verrez!
Je devrais appeler ma mère plus souvent, c'est ça?
- Vous voulez un casse-dalle? - Non, vous le gardez un instant.
Ne le sortez pas de sa chaise et ne le touchez pas trop.
Hé, Mikey. Moi, c'est James.
- Enchanté. - Tu permets que je suce?
- Depuis quand êtes-vous ici? - Environ cinq ans.
- Vous êtes née à New York? - Vous êtes du recensement?
Ça te plaît le monde? Bizarre, non?
- Ne m'en parle pas. - Ton premier cours sur le café.
- Tu sais dire "café noir"? - Non.
Et café-crème: Avec deux sucres et du lait... Ils l'ont oublié.
Tu m'en passes un peu? Café-crème! J'adore.
C'est du lait maternel.
- Tu aurais pu me le dire. - Tu es un grand, toi.
A un de ces jours, les gars.
Je prends mon casse-dalle, mon lait maternel et je me tire.
J'ai un truc froid et mouillé dans mon short.
On pourrait s'occuper de moi? Vous entendez, les mecs?
Vous êtes durs, j'ai froid, je suis mouillé et je ne peux rien faire.
Tout va bien, Mikey. Maman est là.
Super. Revoilà cette dame maman. Elle est sympa. Je l'aime bien.
Voyons voir... Dès que je pleure, elle arrive avec un biberon.
Pleurer? Je m'y connais!
Taxi!
Taxi!
"80%% des femmes connaissent une dépression postnatale."
Pas moi.
Je ne peux pas être là à tous les anniversaires.
Au secours! Venez me faire mon rot ou j'explose.
Toi, tu as une maladie incurable et moi une gueule de zombie.
Ton père nous a plaqués pour aller se vautrer avec sa décoratrice.
Je crois raisonnablement qu'on ne peut pas faire pire.
- Bonjour! - Je me suis trompée.
Où est mon petit-fils?
Le voilà.
- Mikey, tu sais qui je suis? - Non, pas vraiment.
- Je suis ta mamie. - Puisque vous le dites.
- Oui, c'est moi. - Que me voulez-vous?
- Qui a ses fesses mouillées? - Je renonce.
Quand on me change, j'aime bien qu'on me mette ce truc blanc.
Si tu avais un mari et non un père congelé, ça irait mieux.
Je n'ai pas fait l'amour avec un Kim cône.
- Tu as une sale tête. - Merci.
Tu lui mets beaucoup trop de talc.
Tu devrais sortir un peu. Je vais donner à Mikey son bain.
Quoi?
Elle a disjoncté.
Quel père voudrais-tu pour ton enfant?
Un avec une petite bouche et de beaux cheveux.
- Non, pour élever ton enfant? - Il y a des hommes qui font ça?
Je cherche un type pas marié -
- ni drogué ni alcoolique, ni flemmard ni accro du boulot.
- Et mignon. - Ce n'est pas le critère.
C'est ma première sortie depuis la naissance.
Ça a l'air délicieux.
Qu'est-ce que c'est? J'avais dit "à point". C'est cru.
J'ai demandé sans sauce. Ça baigne dans le jus.
Vous êtes sourde ou quoi? II faut tuer qui pour avoir du pain?
Un C en algèbre? Combien de fois faudra-t-il t'expliquer?
Tu es complètement crétin.
Je ne suis jamais sortie comme ça: Il faut prendre des risques.
Je n'en suis pas si sûr. S'il vous plaît:
Cette fourchette est sale. Cette assiette est douteuse.
Est-ce que votre eau est propre?
Mikey, qu'est-ce que c'est que ce fouillis?
Tes chemises pour l'école sont avec celles du soir!
Tu sortiras quand tout sera rangé.
- Quelqu'un a appelé un taxi? - Oui. Le monde est petit.
Du courrier pour Vincent Ubriacco. Je ne connais pas.
Donnez. Il n'y a qu'à mettre ça là. Le facteur s'en occupera.
- Ravie de vous revoir. - Oui, moi aussi. A bientôt.
- Salaud, vous volez mon courrier. - Pas du tout.
- Vous l'avez mis dans votre poche. - C'est à moi.
- Je les ai fait adresser ici. - J'appelle la police.
Mon grand-père Vincent est viré de sa maison de retraite.
J'ai trouvé une place à Manhattan, mais il doit être résident.
Alors vous l'avez domicilié ici.
Je pourrais vous faire arrêter. Trafiquer le courrier est un délit.
Voler du courrier n'est pas trafiquer.
- Je peux avoir les autres lettres? - Non, je ne veux pas y être mêlée.
J'ai fait un détour pour vous rapporter votre sac.
Merci bien, mais ça c'est illégal. Je ne veux pas me faire pincer.
Mais non. Ecoutez. Je vais faire quelque chose pour vous.
- Du baby-sitting. - Vous plaisantez?
- Vous n'y connaissez rien. - Ma soeur a un bébé.
- J'en connais un rayon. - D'accord... Le vendredi soir.
- Non, pas le vendredi. - Alors, on laisse tomber.
- D'accord. Mais que le vendredi. - Et pendant mes cours d'aérobic.
- Un cours d'aérobic. - Le samedi.
Impossible. Je donne des cours.
Quels cours? De chauffeur de taxi?
- Ce n'est pas drôle. - Voilà le marché:
Le vendredi soir, pour l'aérobic. Et n'amenez pas de filles.
Vous poussez un peu. Marché conclu.
- Dégonflé. - Parfait.
- Ne le gavez pas comme ça. - Je ne le gave pas.
- Tu vas faire une petite sieste. - Je n'ai pas besoin de sieste.
- Il sait quand il est fatigué. - Je ne suis pas fatigué.
S'il ne fait pas la sieste -
- il se réveillera et voudra manger à l'heure de dormir.
- Qui dit ça? - Tous les docteurs.
- C'est pour vendre leurs livres. - Pas Dr Spock.
Dr Spock nous aime. Il a manifesté contre la guerre au Viêtnam.
Désolé de l'avoir critiqué.
Ça m'étonne qu'elle se fâche pour ce Vulcain.
- Vous avez d'autres lettres? - Oui, dans l'entrée.
Maman dort. Regarde bien.
Si on allait faire un tour pour que maman puisse dormir?
- Tu es partant? - Emporte le lait.
Regarde. C'est mon taxi.
C'est mon gagne-pain, mais pas pour longtemps.
Voilà... Ça, ça s'appelle conduire.
Plus ***, je t'apprendrai.
D'abord, tu mets le bitoniot dans le trou.
Tu bouges ton pied d'avant en arrière. Ensuite?
Tu fais des ronds avec le grand cercle.
Pas de problème. Je peux faire ça. Je sais conduire.
Tu vois cet avion argenté? C'est un VJ-10.
Le grand là-bas, c'est un Viscount.
- Salut, Carrie. - Qu'il est mignon.
- Il est à toi? - Oui, mais de mère inconnue.
Je plaisante. C'est le planning?
- Il n'y a rien dessus. - Je suis désolée.
C'est en plusieurs formats ça? Ces sont des jumbos, là?
- Tu vois ce que je vois? - Le déjeuner.
Mikey?
Mikey?
Je veux signaler la disparition d'un bébé.
Il a peut-être été kidnappé. Ou il est avec un abruti.
Bonjour grand-père.
Voilà grand-père.
Je vous connais?
- Jimmy! - Grand-père!
- Tu as un bébé, toi? - Non, je le garde pour une amie.
- Sûr qu'il n'est pas à toi? - J'ai plus de dents que lui.
C'est quoi ces trucs poilus au-dessus de tes yeux?
Fais voir. Laisse-moi sentir ça.
- Mikey, lâche-le. - Quel pied!
- Chérie, je suis rentré. - Moi aussi.
- Vous êtes réveillée? - Mon bébé! Mon chéri!
La maman et son bébé...
Idiot! J'ai appelé la police. J'étais folle d'inquiétude.
- Vous saviez que j'étais avec lui. - Vous pourriez être un kidnappeur.
- Je suis votre baby-sitter. - Dans ce cas, le bébé reste ici.
Merde! J'ai une écharde.
Faites voir.
- Vous avez une aiguille? - Là-dedans.
Asseyez-vous.
Oh, arrêtez!
Si vous bougez, je ne peux rien faire. Ça ne fait pas mal.
Si. Pas comme ça.
- Vous me labourez. - Ne bougez pas, que je la sorte.
- Ça ne fait pas si mal. - Qu'est-ce que vous en savez?
- Voilà, regardez. C'est une grosse. - J'en ai jamais eu d'aussi grosse.
- C'est fini. - Mikey doit faire une sieste.
Mikey, il faut que je file. A un de ces quatre.
Prêt? On se serre la pince. Je te serre la pincette.
- Salut. - Mon petit trésor.
- Mollie, qui était-ce? - Le baby-sitter.
Le baby-sitter? Ce n'est pas le Kim cône, dis-moi?
- Maman! - Parfait. Donne-moi le bébé.
- Maman... - Qu'est-ce qu'il y a?
- Tu n'as jamais eu marre de papa? - Moi, marre de papa?
JOURNAL DE COMPTABILITÉ
Mikey a besoin d'un père.
- Mais, je ne trouve personne. - Mikey aimera qui tu aimeras.
- Il n'y a personne que j'aime. - Tu sais le secret?
Trouves-en un qui ait des points communs avec toi. Comme papa et moi.
On aime tous les deux le cinéma. J'ai quelqu'un de parfait pour toi.
Il travaille avec papa. Il est beau, intelligent. Tu vas l'adorer.
Bonjour. Rosie ne m'a pas dit que vous étiez belle.
Ça m'étonne. C'est la première chose qu'elle dit.
Merci. Entrez donc.
Voici mon fils Michael. Je dois m'habiller. Faites comme chez vous.
- Ça va petit gars? - Qui c'est ce nul?
Tu regardes la télé? Je vais te montrer.
Bas les pattes. Je ne veux pas regarder le foot.
C'est gros Nounours. Ouais! Regardez.
- Laisse le football. - J'ai dit: Bas les pattes!
- Super acteur, hein? - Arrête! C'est la finale.
Le con!
- Waouh! La vamp! - Ce que vous pouvez être bête!
- Je ne suis pas beau? - Mignon, tout plein!
- Pourquoi êtes-vous habillé? - J'ai un rencard.
Annulez votre rencard. Je risque de rentrer ***.
Vous sortez avec un comptable? 21 h30, dernier délais.
- N'y comptez pas. - Ma femme m'attendra.
Harry, voici James, le baby-sitter. Je prends mon manteau.
- Je regarde le match. - J'ai parié sur ce match.
Alors, vous êtes comptable? Vous vous entendrez avec Mollie.
- Elle est expert comptable. - Je sais. Sa mère me l'a dit.
Ça doit être dur d'être mère et expert comptable.
Mollie est dure. Elle dé*** les hommes qui lui ouvrent la porte.
Ou qui paient l'addition. Ça la fout en boule.
- Elle est libérée? - Allons donc. Un homme baby-sitter!
Viens, Mikey. Dis au revoir à maman.
- Fais ça. - Nom d'un chien!
Rends-moi ça. C'est terriblement gênant.
Vous permettez une remarque?
- Je vous trouve mieux sans. - Moi aussi.
- Sexy. - C'est vrai?
- D'accord. Je ne la remets pas. - Super.
Au revoir. A plus ***. Mikey, tope-là.
- Oui, bravo. - C'est qui ce guignol?
Je me sentais très mal.
J'étais ballonné. J'avais des gaz. J'avais envie de roter sans arrêt.
Aux toilettes, il n'y avait rien à faire.
Rien ne sortait, alors...
J'ai appelé mon médecin, environ deux semaines...
...trois semaines plus ***.
Il m'a dit de passer une écho. J'ai donc passé une échographie.
- Où j'en étais? - L'échographie.
J'ai passé l'échographie et ils m'ont dit -
- que ce n'étaient pas des calculs. Ils ne trouvaient pas.
Alors, le docteur m'a envoyé passer une radio.
- Vous avez déjà eu un lavement? - Pas récemment.
C'est dégoûtant. Mais, j'ai vu mon côIon à la télé.
C'est vrai que les côIons semblent toujours plus gros à la télé?
Comment ça?
Lls ne font jamais ça pour moi.
Monte sur mon genou.
- Saute. - Attends!
Ça, je sais faire.
On marche.
Je danse. Je suis coquin.
- Regarde-moi. - Saute.
Ça vous ennuierait de me payer?
Deux, s'il vous plaît.
On y va?
Je vais gerber, mais j'aime ça!
Ça va secouer!
Vas-y.
Prêt? Secoue-toi, Mikey.
C'est parti!
L'avion.
Mikey est un avion. Regarde-moi ça!
Super!
Finalement, j'ai évacué le calcul.
C'est aussi douloureux qu'un accouchement.
- C'était une soirée formidable. - Vraiment?
Beaucoup seraient terrifiés par une femme qui insiste pour tout payer.
- Comment? - Le baby-sitter m'a bien conseillé.
- C'est donc ça? - Oui.
- Venez. - Non, il faut que je monte.
- Allons, Mollie, il n'est pas ***. - Oui, mais je suis à sec.
Quel con!
Merde!
Me voilà.
Vous pouvez aller à votre rendez-vous maintenant.
- Salut, Mikey! - Salut, Sarah. Ça va?
- Il faut que je te parle. - Je suis à la bourre.
A un de ces quatre.
- Salut, Mickey. - D'accord, le chapeau!
Megan, ça fait plaisir de te voir. Qu'est-ce qui t'est arrivé?
- Tu t'es fait couper les cheveux? - Oui. Tu aimes?
Pas moi. Ma mère m'a coupé et elle s'est plantée.
Non, pas du tout. C'est génial.
J'avais des boucles, c'était mignon.
- Je m'en souviens. - On m'appelait Boucle d'Or.
- Maintenant tout est parti. - Tu es toujours mignonne.
- J'ai l'air d'un garçon. - A la prochaine.
Combien de bébés faut-il pour dévisser une ampoule?
- Combien? - C'est quoi une ampoule?
Je ne comprends pas.
Où va-t-elle? Qui c'est, ce grand type?
- Qui est-ce? - Tout va bien. C'est son papa.
C'est quoi un papa? Qu'est-ce qu'ils font?
Ce sont les grands messieurs qui tournent autour des mamans.
J'ai pigé. Je vais demander à James d'être mon papa.
On va manger tout son pudding maintenant...
- Je n'en ai pas encore eu. - Miam-miam.
Ne regarde pas maman.
On ne peut que l'aimer.
Regarde, Mikey.
- C'est la fête. - On ne devrait pas devant Mikey.
- Regarde la tête qu'il fait. - Il ressemble à son père.
Ce n'était pas une insémination artificielle?
Si, mais je ne fais jamais cette tête. Ça doit venir de son père.
J'ai prévu quelque chose qui va vous faire plaisir.
- Je déménage grand-père. - Et ça me fera plaisir?
Vous serez ravie... Vous pourriez signer les papiers.
Quel bébé! Si vous avez besoin de moi, dites-le.
Pourriez-vous signer les papiers s'il vous plaît?
- C'est comme ça qu'on doit faire. - Vraiment?
Vous voulez aller déjeuner aux Assurances Mutuelles?
- C'est gratuit pour le personnel. - On va se faire piquer.
Je connais vingt façons de manger à l'oeil ici.
- Vous faites ça souvent? - Bien sûr.
Je ne paie pas mes appels interurbains non plus.
Je vais dans une boîte avec standardiste.
Je dis que je suis un coursier perdu et on me prête le téléphone.
Je ne ferais pas le taxi si je gagnais plus comme moniteur.
- Ça rapporte les cours de pilotage? - En truandant 1100 dollars...
...par mois. Mais, j'ai besoin d'heures de vol.
- Donnez-moi ma valise. - Il ne vole pas ta valise.
- J'ai mes dents dedans. - Elles nous suivent.
Dis-lui de ne pas toucher à mes dents.
Bienvenue, grand-père.
- On va casser une graine. - Non, c'est ta nouvelle maison.
- Ils ont de bonnes crevettes? - Et du homard!
Voilà. Je vous souhaite un agréable séjour.
Grand-père, c'est génial. Regarde!
Tu as une vue super. Une chambre individuelle, la télé.
Je peux vous parler un instant?
II est accro au sucre. J'ai de quoi le faire tenir un mois.
- Cachez le sac ou il le videra. - Aucun problème.
Ça sent bon.
- Grand-père, ça sent bon. - Je voudrais bien t'y voir.
Regarde.
Tu permets que je goûte?
- Que voulez-vous? - C'est Mollie.
La femme a plus de nerfs dans les organes sexuels que l'homme.
- Je parie qu'il n'est pas de toi. - Arrête. Sois sympa.
Il est encore plus nul que moi. Je vais lui filer un coup de main.
Vas-y, goûte.
Ouvre grand, voilà.
- Merci pour votre aide. - Il n'y a pas de quoi.
- Vous voulez voler avec moi? - Non, c'est trop cher.
- Un vol de contrôle, c'est gratuit. - Tout est gratuit pour vous.
L'interurbain, le déjeuner... Un as de la débrouille!
J'ai la ville dans la poche. On vivra comme des rois sans le sou.
- Venez voler avec moi. - Je ne suis pas comme ça.
- Vous avez peur? - Non, je n'ai pas peur.
- Où sont les parachutes? - Il n'y a pas de parachutes.
Vous n'avez pas vu "The Buddy Holly Story", "La Bamba"?
La différence est qu'ils étaient des légendes du rock.
- L'aile ne fume-t-elle pas? - Oh, non! Mon Dieu.
- C'était un gag pour vous détendre. - Je suis nerveuse...
Je sens que je ne contrôle rien.
Je vous donne une première leçon. Mettez la main sur mon manche.
- Je ne toucherai pas votre manche. - Ça n'a rien de sexuel.
Hum! C'est bon.
Il faut apprivoiser le manche à balai.
- Voilà, c'est bien. - Je vole!
Je me débrouille bien. C'est facile. Quelle sensation agréable.
- Ça vaut tous les orgasmes, non? - Je ne m'en souviens pas.
- Il est crevé. - Il a eu une rude journée.
- Tu veux boire un verre? - Tu veux voir un film?
Arrête!
Arrêtez ou votre père vous donnera une bonne raison de brailler.
Doucement les basses.
Princesse, tu me mets l'eau à la bouche.
J'ai faim.
Assez ou je vous expédie dans un autre monde.
Regardez ce que j'ai trouvé dans la poubelle.
Une laitue comme neuve. Il n'y a qu'à retirer les grosses feuilles.
Qui veut une surprise? C'est de la bidoche ou des pêches.
Ce n'est pas parce que c'est gratos que c'est mauvais.
- On vit comme des rois, non? - C'est vrai.
Encore!
Attends.
- J'en ai vraiment envie. - Moi aussi.
- Mais, c'est Mikey. - Il dort.
Je dois être claire dans mes choix par rapport à lui.
Je ne peux plus faire d'erreurs dont Mikey risque de souffrir.
- Mais, je suis fou de Mikey. - Excuse-moi. C'est de ma faute.
Tu embrasses bien et pour moi, il y a si longtemps.
Au revoir. Je t'en prie.
- Mollie, Puis-je vous parler? - Ne quittez pas. Un instant.
Entre nous, que se passe-t-il entre vous et Chubby Charles?
Qu'entendez-vous par là?
Pearlman s'occupe de la banque. Rubenstein des bilans.
Albert a des retards de payements. Que se passe-t-il?
J'ai échangé deux clients de Rubenstein contre Chubby Charles.
Je ne peux plus m'en occuper... C'est personnel.
On s'occupe de comptabilité pas de personnel.
- Vous ne... - Vous êtes sa comptable attitrée.
Au moment où les lois changent vous le lâchez.
- Vous ne comprenez... - Vous irez le voir demain.
Ne me regardez pas comme ça. Et vous, au travail.
Je t'en prie, donne-moi une seconde chance. C'est un cauchemar.
Je me sentais coupable d'abandonner Beth et les filles.
Tu t'es conduit comme un salaud. Je te torturerai toute ta vie.
D'accord. Je ne demande que ça.
- Mollie, Mollie... - Quoi?
- J'explose si je ne t'embrasse pas. - Dur!
Albert peut vous recevoir.
- Mollie, comment va Mickey? - Mikey.
- Est-ce qu'il parle? - Non.
Il rampe? La 1 ère fois qu'Astrid a traversé la pièce...
Tes exploits de père modèle ne m'intéressent pas.
- Je voulais te parler. - Je suis ici pour les impôts.
Teinture de cils, châles, soins du visage...
- Tu ne peux pas déduire tout ça. - Et le prof de gym?
Si elle a besoin de rééducation. Qu'est-ce qu'elle a ta petite femme?
Priscilla est malade? Pourquoi toutes ces ordonnances?
C'est sa thérapie. Beth a communiqué avec les morts.
Ça a traumatisé Priscilla.
Nous voyons un psychiatre ensemble. J'ai appris des tas de choses.
- Je suis heureuse pour toi, Albert. - Je sais que tu as souffert.
Mais je t'aime. Crois-moi. Je n'ai pas voulu te faire de mal.
- Mais, c'est ce qui est arrivé. - 20000 dollars pour en arriver là!
- As-tu une photo de Mickey? - Mikey!
- Je pense à vous tous les jours. - On n'a pas remarqué.
J'essaye de t'appeler, mais je n'y arrive pas.
J'ai trop honte et j'ai peur de ta réaction.
Je ne sais plus où j'en suis.
- Il a mes yeux. - Je sais.
C'est troublant de l'aimer alors qu'il te ressemble.
Je pourrais le voir?
D'accord. Je serai chez moi dans la soirée.
Quand tu parleras à ta maman, glisse-lui un mot en ma faveur.
Belote. Rebelote.
- Oh, non! - Et dix de der.
- Je sais ce que je fais. - Une pour moi. Tu as encore gagné.
Je t'avais prévenu. A propos de ces histoires de papa:
Je te veux comme papa. J'en parlerai à maman.
- Qui est là? - Mollie?
- Mollie est là? - Non, elle est à l'aérobic.
- Mikey est là? Je suis son père. - Son père?
- C'est vous le donneur de sperme? - Je suis son père.
- Quoi? Insémination artificielle. - On se connaît depuis des années.
- J'ai la clé. - On va changer la serrure.
- Quoi encore? - C'est mon gosse. Je veux entrer.
Si vous êtes son père, répondez à ces questions.
- Quand est-il né? - Le 3 juillet.
Sa peluche préférée: Fred ou Barney? Fred?
Non, Barney. Combien de couches par jour? Six.
- Un père devrait savoir ça, non? - Elle vous paye combien?
- Allez faire des jeux vidéo. - Malotru!
Allez... Vas-y papa.
Vas-y James, cogne.
Dégage!
Ça fait du bien.
- Que s'est-il passé? - Qui est Albert?
- Il est venu? - C'est le père de Mikey?
- Ce n'est pas vrai l'insémination? - Il était marié.
Tu l'aimes?
- Quoi? - Est-ce que tu l'aimes?
Je ne sais pas qui j'aime.
Ce qui compte c'est le meilleur père pour Mikey.
Albert a une bonne situation, il aime ses autres enfants.
- Il ne reverra pas Mikey. - Ne me fais pas ça!
- Il a le droit de voir son fils. - Où était-il cette année?
- Tu n'es pas son père. - On s'entend très bien.
Regarde-toi. Tu n'es qu'un grand gamin.
Tu te crois assez responsable pour être père?
Et être enceinte d'un homme marié?
- Arrête! - Toi, arrête!
Tu t'es servie de Mikey pour virer des types et tu me fais le coup?
- Tire-toi. - J'habite ici.
Passé un certain âge, peut-on encore changer?
Le cholestérol de papa est passé à 1,85.
Je ne te parle pas de cholestérol. Peut-on s'améliorer?
Je ne sais pas.
Quand tu as rencontré papa, tu savais qu'il serait un bon père?
- J'aimais bien son uniforme. - Ils étaient tous beaux en tenue?
Pas les marins avec leurs pattes d'éléphants.
Tu ignorais s'il était mûr, responsable?
Si j'y avais pensé, on ne se serait pas autant amusé au début.
Epargne-moi ta vie sexuelle avec papa.
Salut, Lupe.
Je voudrais dire deux mots à Mikey.
Salut petite tête. Tope-là.
Ecoute Mikey... Je ne sais pas si je pourrai revenir te voir.
- Qu'est-ce qui se passe? - C'est ta maman.
Elle s'est mis dans la tête que je ne serai pas un bon père.
Elle n'aurait probablement pas choisi mon père non plus.
Pourtant, il fait du bon boulot. Tu veux un petit conseil paternel?
Bonsoir, Lupe.
- Le monsieur est avec bébé. - O. K., je vous fais un chèque.
Il me disait: Ne bats jamais une fille, même si elle le cherche.
On peut les bousculer?
II disait: Finis ta viande. Tu sais combien ça coûte?
Ce qui m'a le plus marqué, c'est probablement ça:
"Si tes amis sautent d'un pont, qui t'oblige à les suivre?"
Jusqu'à maintenant, j'ai toujours suivi ce conseil.
Ça ne fait pas lourd.
Le père choie la mère afin qu'elle ne rende pas les enfants dingues.
Elle m'a traité de grand gamin. Elle doit avoir raison.
Tu as un an et c'est toi mon meilleur ami.
Quoiqu'il en soit...
- Tu me manqueras. - Ne sois pas triste. Tiens.
- Non prends-le. Il est pour toi. - D'accord. Merci.
Ne t'inquiète pas. Il veillera sur toi.
- On va voir papa, aujourd'hui. - Super, James me manquait.
- Le bleu ou le mouton? - Les deux sont ringards.
- Le mouton? - Mouton, vieux croûton!
Arrête de me mettre des vêtements avec des animaux.
Je n'aime pas ça. J'ai l'air idiot.
- Tu es super! - J'ai l'impression d'être débile.
Mate un peu cette pièce! Et ces mecs!
Je parie qu'ils se démontent.
Ces bidules en métal... C'est pour mettre dans ces trous!
Mollie, bonjour. Mais c'est Mikey.
Salut, mon vieux. Qu'est-ce que tu fais?
- N'es-tu pas un beau... - Du lait dans l'oeil?
Dans le mille!
Ce n'est rien. C'est du lait. Ça ne tache pas.
- Il est superbe. Il te ressemble. - C'est ce qu'on me dit.
Tu l'as mis au monde dans des circonstances dramatiques.
- Mais, il en valait la peine. - Il doit être ravi d'entendre ça.
Je te tiens, sac d'os. Viens par ici.
- Mikey, ne fais pas ça. - Je n'ai rien fait.
On est parfois dans des situations dont on n'a pas la force de sortir.
Que veux-tu dire? Mikey, ne touche pas.
Je t'aime toujours et j'ai toujours envie de toi.
- Et Mikey? - Compte sur moi s'il y a besoin.
Il a besoin d'un père.
Je vis seul pour la première fois depuis 17 ans. Je suis en thérapie.
Je ne peux être le père de personne pour l'instant.
- J'ai élevé mes enfants. - Ah oui? Elles ont 11 et 9 ans.
- Elles ont une piaule et un boulot? - Trop de fruits!
Ce ne serait pas juste pour Mikey.
- Il fait ses besoins? - Non, il réfléchit intensément.
- Je vais te nettoyer. - Viens, les toilettes sont là.
- Et quand il réclamera son père? - Je veux James comme papa.
Ne fais pas ça ici. Il a coûté 10000 dollars, ce bureau!
- Il est foutu! - Je pensais que tu comprendrais.
Bien sûr que je comprends. Tu es dans une phase égocentrique.
Tu comprendras sûrement que je suis dans une phase destructrice.
On va tout casser!
Désolée de t'avoir mis cette tenue débile.
Et désolée de t'avoir emmené chez ce vilain monsieur.
Où que je t'emmène, tout le monde te trouve adorable.
Et celui qui t'est lié par le sang, te traite comme un moins que rien.
Tout le monde t'aime. Les enfants, au parc.
Maman t'aime, Rona t'aime.
James t'aime. Mikey, tu aimes James?
- Appelle-le. - Tu veux jouer au téléphone?
AIlô!
C'est pour toi. Prends celui-là, je vais décrocher l'autre.
Lou Franklin à l'appareil. C'est à propos de votre grand-père.
Il est agressif avec le personnel. Venez le chercher.
- Ou faut-il le mettre à l'hospice? - Non, je viens le chercher.
- Que se passe-t-il? - Je suis leur otage.
C'est un vieil emmerdeur.
- Regardez mon bras. - Attention à ce que vous dites.
- Ils cachent Dora. - On ne cache personne.
- Où est-elle? Où est ma femme? - Asseyez-vous. Je vais la chercher.
Je vais vous nettoyer le visage. Vous voulez être beau pour elle?
Vous êtes ma belle-fille préférée. Vous êtes maligne et bonne.
C'est pour ça que Jimmy vous aime autant.
- Voilà. - On va chercher James.
Tu veux voir des photos?
Grand-père, vous avez mangé tous ces bonbons aujourd'hui?
- Non, ces salauds m'ont tout volé. - On vous en rapportera.
- Le bureau du directeur? - En bas.
- On est occupés. - Je vais le surveiller.
Je reviens dans une minute.
Il n'est pas dans son état normal. Mon mari avait donné des consignes.
Mais ce n'est pas à l'aide-soignant de contrôler son régime.
Il lui faudrait une infirmière.
Ce n'est pas ça. Il devait lui donner un bonbon par jour.
- Il avait dit: "pas de problème". - Ça devait être Bill.
Il ne sait dire que ça. Bill ne parle pas l'anglais.
- Alors, grand-père peut rester? - Evidemment.
- Merci. - Merci d'être venue si vite.
- Ton grand-père peut rester. - Je sais. Tu n'étais pas obligée.
- J'ai eu envie de le faire. - Je te raccompagne chez toi.
- C'est inutile. - Très bien.
C'est l'heure du déjeuner. On y va.
- Vous vous occupez de lui? - Dégagez. Je suis occupé.
Là, c'est Steven et Paulie, tes cousines.
- Bonjour, Vince. - Bonjour, Esther.
Esther... Je te présente mon petit-fils.
Hé! Voilà James.
James, attends. Il a dû descendre, je le rejoins.
- On m'a emmenée chez le coiffeur. - Où est l'ascenseur?
Je descends.
J'appuie là-dessus.
Parfait. Je vais faire du jus-de-fruits-stop.
C'est parti. Roulez, jeunesse!
- Mikey. - Grand-père, où est Mikey?
- Il était là à l'instant. - Depuis quand est-il parti?
- Je vais voir dans l'entrée. - J'appelle la police.
Salut. Qui sait où est mon papa?
- C'est le petit-fils d'Ida. - Vite, je suis à la bourre.
- Tiens, petit. Va voir ta mamie. - Merci, beauté.
Pourrez-vous montrer ces photos à la police?
Parfait. Je suis sur la bonne voie.
C'est exactement ce qu'il me faut.
Je vais le trouver avec ça. Voyons voir comment c'était.
Je vais poser ça. Ça va mieux. J'ouvre cette porte.
Comment il disait, James?
Le bitoniot là-dedans... C'est parti!
On fait des cercles et on démarre!
Mikey!
Mikey!
- Il est dans cette voiture! - On prend le taxi.
La conduite, j'ai ça dans la peau.
Grouille-toi!
Le voilà. Bonjour James. Regarde. Je conduis!
James... Où va-t-il?
- Que fais-tu? - Je vais les coincer.
Tu vas les perdre.
Je connais ce quartier comme ma poche.
Mikey! II n'est plus là!
Mikey!
- Il y avait un gamin à l'arrière. - De quoi vous parlez?
II est grand comme ça.
- Ici je vais pouvoir le repérer. - Mikey!
Mikey, stop!
- James, c'est toi? - Mikey, ne bouge pas!
James, maman...
Me voilà.
- Mikey! - J'arrive.
- Tu as vu ce qui vient d'arriver? - Donne-moi mon bébé.
Ça va, mon chéri? Tu n'as rien? Fais-moi voir.
C'est incroyable. Il n'a pas une égratignure.
Enfin, je vous ai rabibochés!
Je l'emmène à l'hôpital le faire examiner.
Maman, Je veux que ce soit James le papa.
- Merci pour ton aide. - Je vous raccompagne.
- Papa! - Il a dit: "Papa".
Non, je parle pour entendre ma voix.
- Il te prend pour son père. - J'ai passé du temps avec lui.
Il doit croire qu'on va finir par vivre ensemble.
J'espère qu'ils ne vont pas rester collés comme ça.
Je leur dis qu'il faut changer ma couche?
Non, je vais attendre.
- Bonjour, Mikey. - Voici ta soeur Julie.
Salut, Julie.
Ne commence pas. J'ai eu une journée épouvantable.