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" ... Tiens, moi, j'en ai une. J'ai une blague.
Vous savez quel était le projet des gens des années 2000 pour s'en sortir ?
- Euh ... je sais pas ... - Non ? ...
- Ben eux non plus ! - Ah ! ah ! ah ! Pas mal !
Eh ! Ca me fait penser : c'est dix gars des années 2000,
qui se promènent dans la forêt, et qui rencontrent un clébard enragé, rrrrh !!!
Quelle est la stratégie adoptée pour se défendre ? - Ils sont dix ?
- Dix chiens ... euh ! Dix gars, un chien (rires)
- Euh ... je sais pas ?
- Ils se défoncent les uns les autres, entre eux,
pour déterminer qui est le plus balèze pour affronter le clebs !
- Mmh ... jusqu'à ce qu'il y en ait plus qu'un seul ? - C'est ça ?
- Oui ! ... quoi ? ... oui ...
t'en as une tiens !, tu en as une toi ? - C'est con ! Non mais je te signale que c'est con !
Ouais, moi j'en ai une, ouais. Ouais, j'en ai une meilleure, moi, tiens :
combien de gars il fallait, les gars, dans les années 2000, combien de gars il fallait
pour produire une tomate ? - Beaucoup !
- 2000 ? - Non !
202.
Un pour la produire, la faire pousser,
100 pour l'acheminer et la stocker,
100 pour en faire la publicité,
et un pour la foutre à la poubelle, pour éviter de ...
... Merde ! C'est quoi le terme ? ...
... de fausser ... de fausser les cours ...
... de fausser les marchés !!! - Wow ! Trop drôle ...
- Quoi ? - Ben apprends à raconter des blagues !!!
- J'en ai une : vous savez pourquoi les gens des années 2000 ils mourraient de faim ?
- Ils mourraient de faim ... - Ouais, ouais, vous savez pourquoi ? - Non ...
- Parce qu'ils avaient plus d'arbres pour fabriquer des billets !
- Ouais, ouais ... je la connaissais avec le pétrole, moi ...
Mieux, bien mieux ... Eh, les gars,
heureusement qu'on a abandonné le système de travail contre salaire,
parce que dans les derniers temps, ils songeaient à mettre les aspirateurs au placard,
et payer les gens à manger de la poussière ! ... ah ! ah ! Bzzzz, bzzzz ...
- N'importe quoi ! Eh, dites voir, c'est bien gentil les blagounettes, là,
sur les gens de ma génération, mais j'aimerais vous rappeler qu'à cette époque-là, c'était vraiment la merde,
que rien n'allait, et que pour se mettre au diapason, ça a pas été facile,
et que malgré tout, ben on l'a fait, on a changé la donne,
et que c'est grâce à nous, que vous vivez comme des petits pachas,
bande de petits salopards ! Alors, jeune comiques,
j'aimerais vous demander de faire preuve de moult gratitude
envers votre seigneurie, voilà, et sur ce,
je vous dis, euh ... à vous Cognacq-Jay ! - Quoi ?!!! (rires)
Eh oui, les générations futures jugeront la notre, et pas trop sévèrement, j'espère.
Je pense qu'on peut être sur la bonne voie si on arrête vraiment d'être figé par la peur,
c'est improductif,
il faut que l'on fasse preuve de sang froid, comme dans toute situation difficile qui peut arriver dans nos vies.
Il nous faut cesser d'avoir peur ; respirer un grand coup et reprendre nos esprits :
analyser le danger qui arrive,
et voir quels sont nos moyens, nos atouts, pour y faire face.
Et on a largement de quoi faire face à tout cela.
Nous avons vu ma proposition du point de vue pratique, le réseau social Kontributo,
j'espère qu'il sera sur pied très vite.
Quant à ma proposition politique, celle qui concerne les citoyens français : elle est très simple.
Je n'ai pas de solutions toutes faites, je n'ai donc qu'une promesse à faire :
je m'engage, si j'étais élu,
à mettre en place le système politique le plus fonctionnel et le plus juste que nous aurons pu trouver ensemble sur Kontributo.
Il va nous falloir donc réfléchir collectivement,
nous demander si le mode actuel de fonctionnement politique est le bon.
Ce modèle qui ne nous demande finalement notre avis que tous les deux ou trois ans,
avis restreint puisque grosso modo, on a la liberté de choisir entre Coca et Pepsi.
Ce n'est pas la même marque, pas forcément les mêmes ingrédients, mais c'est le même type de boisson.
Est-ce que le fait que nous soyons représentés par quelqu'un est la bonne solution ?
Est-ce que cela n'a pas malheureusement une fâcheuse tendance à freiner notre progrès de vie commun ?
Est-ce que nous n'avons pas les moyens techniques, actuellement, de pouvoir nous représenter nous-même, tous ?
Est-ce que la plupart des problèmes que nous avons ne sont pas d'ordre technique, finalement ?
Est-ce que l'éclairage des spécialistes sur ces problèmes ne nous permettraient pas d'avoir des avis plus justes,
plus renseignés ; bien plus fiables que la méconnaissance de nos problèmes, entretenue par tous les échelons de nos institutions,
en premier lieu politiques ?
Est-ce qu'on a jamais rêvé d'un conseil de sages, d'humanistes,
qui seraient les garants du bon fonctionnement d'un système
où notre vrai rôle serait de ne jamais enterrer nos bonnes idées, nos initiatives,
nos contributions au Monde ;
ce qui serait bien plus démocratique, si l'on réfléchit, que d'avoir à choisir entre peu de personnes pré-sélectionnées,
censées nous représenter, mais se moquant au final de notre avis ?
Là aussi, je n'ai pas de réponses toutes faites,
je pense que d'un brainstorming général fuseront des idées géniales et surprenantes
sur une nouvelle manière de concevoir la politique et les institutions.
Je vous le redis : je m'engage à mettre en place le meilleur système que nous aurons communément conçu.
Mais du côté politique de ce projet, pour l'instant, le chemin sera long. La règle du jeu est très partiale.
J'avais appris en éducation civique quand j'étais au collège que pour se présenter aux présidentielles, il fallait être Français,
avoir 23 ans et un casier judiciaire vierge.
Mais il n'était pas fait mention du fait qu'il faut être riche financièrement pour avoir la possibilité de le faire,
ni qu'il faudrait aller trouver 500 parrainages d'élus, dans au moins 30 départements différents, dont trois d'outre-mer.
Ces fameuses 500 signatures, que l'on doit demander à des gens qui sont a priori vos concurrents,
et qui n'ont pas intérêt à vous les donner.
Pour soi-disant éviter la multiplication des candidatures, et les candidatures dites 'fantaisistes',
il aurait pu y avoir des moyens bien plus juste que celui-ci, où il y a un conflit d'intérêt réel.
Les élus qui attribuent les parrainages sont juges et partie, ce qui est vraiment grave.
J'en appelle donc à leur civisme :
les grands partis n'auront aucun mal à obtenir les parrainages des leurs,
et il y a suffisamment d'élus pour qu'ils ne bloquent pas le jeu :
laissez la possibilité au Peuple français de choisir un autre modèle, même s'il n'est pas celui qui garantit votre statut actuel.
Mais je fais également appel à la femme ou à l'homme que sont ces élus, j'en appelle à leur conscience, leur éthique,
et je les invite à analyser point par point les arguments que j'ai avancés tout au long de cette vidéo.
Si le Monde du futur commençait ici, dans cet endroit que j'aime, j'en serais extrêmement fier.
Et ce serait un symbole énorme que l'un des pays les plus puissants du monde prenne le cap de quelque chose de grand, de juste, de neuf.
Je n'ai pas de moyens financiers, comme vous l'aurez constaté avec cette vidéo qui est faite avec les moyens du bord,
j'ai quitté mon boulot en hiver dernier pour me préparer à cette campagne,
t j'arrête mon chômage maintenant, car je ne suis pas à la recherche d'un emploi.
Je ne conduis pas ; il y a deux ans de cela, j'ai fait un tour de France à pieds de 5000 kms, pendant six mois.
Donc, pour l'instant, je vais utiliser mes moyens : aller chercher mes parrainages à pieds,
et je fais appel à vous tous pour m'aider dans cette tâche, en m'hébergeant lors du passage sur votre commune.
Ce sera l'occasion de débattre entre nous, d'enrichir nos idées, et je suis persuadé que ce sera quelque chose de fort.
Quant au fait de me présenter, moi, simple citoyen, je le fais parce que c'est mon droit et que ma conscience me le crie.
Je ne vois nulle part les arguments que j'ai avancés, et surtout pas de la part de ceux qui sont censés être les plus sages,
les plus clairvoyants, ceux qui ouvrent le chemin pour nous tous, et dont dépendent nos destinées.
Je n'ai aucun appé*** pour le pouvoir, en fait, je trouve ça triste et vain.
Le pouvoir n'est pas mon but, je sais que le bonheur est ailleurs.
De plus, je trouve vraiment pathétique cette course pour être le capitaine d'un bateau qui est tellement mal conçu qu'il ne peut aller sur l'eau.
J'ai bien conscience d'être un chaton qui va sur le territoire des tigres.
Je ne suis pas quelqu'un de spécialement courageux.
J'ai de nombreuses failles, et des limites comme tout le monde.
Je ne suis certainement pas le meilleur pour défendre ce projet, je n'ai pas la prétention de le croire,
mais je le redis, ma conscience me hurle de ne pas rester inerte dans cette période où nos choix seront déterminants.
Mon corps est l'outil de ma pensée, alors j'y vais.
Et puis j'en ai marre ... j'en ai marre d'en avoir marre de vivre dans ce monde grisâtre, j'en ai marre de m'en plaindre.
Je sais que nous avons les moyens de nous en sortir, de vivre dans un confort matériel et moral jamais connu auparavant.
Je rêve simplement d'être un homme libre et heureux au milieu de gens libres et heureux.
Je sais qu'il nous est très difficile d'imaginer un changement absolu de notre manière de vivre,
mais nous n'avons que peu de choix : rester assis les yeux fermés en attendant notre disparition,
ou arrêter de nager à contresens, arrêter de nous asphyxier
et nous donner une société qui soit à la hauteur de ce que méritent nos existences.
Elles sont précieuses nos existences, ne l'oublions jamais.
On dit que la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres,
aujourd'hui, la liberté d'exister s'arrête là où commence celle de commercer. Il faut qu'on sorte de cette folie.
C'est d'ailleurs Einstein qui disait de la folie que c'est répéter sans cesse la même chose
en s'attendant à des résultats différents.
C'est ce que l'on fait pourtant actuellement, en essayant de plus ou moins régler notre système
sans prendre en compte le fait qu'il faille complètement le changer, si l'on veut vraiment s'en sortir.
Si l'on donnait une échelle de 1 à 100 qui raconterait l'histoire de l'humanité dans son entier,
le coeur du Moyen-Age serait à 99,5 ; et les débuts de l'ère industrielle seraient à 99,8.
Tout va très-très vite, de plus en plus vite.
Nous avons déjà tous les outils du futur
il nous faut juste sortir de nos institutions et de nos habitudes qui sont antiques, et qui nous freinent.
Quant à la vision qu'ont certains de l'humanité parasite, qui mérite finalement de périr, qui mérite son sort,
je trouve cet état d'esprit très négatif, il n'en ressort rien de bon.
On se cherche encore, et il n'eût pas été possible d'envisager notre monde actuel sans un équivalent de Moyen-Age.
Il fallait en passer par là. Eh bien pareil pour notre période terrible,
il fallait en passer par là, pour aller vers quelque chose de bien meilleur.
Et puis on n'a pas le droit de parier contre nous-même ...
Et si l'on pense que la lutte commune à tous les êtres vivants sur cette planète est la lutte contre la fatalité,
si une gazelle se casse la patte, c'est fini pour elle,
eh bien nous sommes nous l'espèce vivante la plus outillée contre la fatalité :
on y voit moins bien : des lunettes,
on est limités à une moyenne de 5 kms/h ; on peut aller à 900 kms/h dans le ciel,
on ne peut vivre que sur Terre ; nous sommes allés dans l'espace,
notre langage complexe nous permet de comprendre des choses très abstraites,
nous pouvons communiquer à la vitesse de la lumière à travers toute la planète …
Nous sommes formidablement outillés pour affronter les choses.
Nous sommes d'une certaine manière les sœurs et frères aînés des autres espèces.
Cela nous demande une responsabilité énorme vis-à-vis de tout le règne vivant, ne l'oublions pas.
Il nous faut être à la hauteur pour les générations à venir ; mais il nous faut aussi être dignes de nos ancêtres, qui ont tellement morflé
pour que nous puissions avoir en héritage leurs outils, leur savoir-faire.
Nous n'avons pas le droit de dilapider cet héritage comme ça, de nous comporter en gamins capricieux,
nous n'avons pas le droit de ne pas partager nos connaissances, nos outils, avec le reste de l'humanité.
C'est l'héritage commun, il appartient à tout le monde.
C'est notre génération vivante, celle d'aujourd'hui qui va devoir faire des choix, ça ne sera pas la suivante.
Nous devons être courageux, arrêter d'être dans le déni.
L'humanité a révisé depuis son apparition, et c'est à nous de passer l'examen. C'est ainsi, il nous faut réussir.
Sommes-nous prêts à changer ?
Non.
Non et oui, comme dans tous les événements de la vie :
on n'est jamais prêts à une naissance, un décès, un bouleversement de nos habitudes, et en fait, si.
Nous sommes l'espèce qui a su s'adapter à toutes les contraintes terrestres :
les déserts chauds, froids, la jungle, les villes …
Nous sommes prêts aux changements, c'est la caractéristique majeure de l'être humain.
Alors allons-y, ce sera la période la plus excitante que l'humanité ait pu connaître !
Pour terminer, je vous invite au maximum à débattre sur les points énoncés :
entre amis, en famille ; d'avoir l'avis de nos vieux,
que la société actuelle croit respecter en les appelant 'séniors' ou 'gens du 3ème âge',
mais dont on a oublié qu'ils ont une expérience longue de la vie,
et que leur avis a du sens.
Que tous les gens qui ont une influence artistique, scientifique, médiatique, puissent permettre à ce débat vital d'avoir lieu.
Vous connaissez tous la dure loi du buzz : partagez, repartagez, encore et encore cette vidéo.
Nous ne sommes plus des enfants, nous sommes des adultes responsables. Notre sort nous appartient.
Cette planète qui flotte dans un désert spatial, c'est la notre. Elle nous appartient à tous !
J'invite les autres pays à avoir des initiatives politiques similaires.
Dès que Kontributo sera actif : créez votre profil, et contribuez à la construction du monde du futur.
En dernier lieu : ayez envie d'un monde meilleur : moi, j'ai vraiment envie qu'il existe.
Si nous en avons tous envie, nous l'obtiendrons, n'en doutons pas un instant.
Je vous remercie beaucoup, beaucoup, d'avoir eu la patience de voir la vidéo jusqu'ici,
à très bientôt !