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Je repense au mois de FW qui s'achève...
Pendant la FW, on adore parler à toute allure de ce qu'on voit.
Moi, pour me faire un avis, j'ai besoin d'un peu de temps...
Pour une fois, parlons d'hier... du mois passé.
La FW nous a montré qu'on s'habille d'abord pour parer aux caprices de la météo.
Et quelle météo !
Neige, neige et re-neige. Pluie, neige encore...
On a presque cru que la NYFW serait annulée.
Seul Marc Jacobs a dû décaler son défilé à la toute fin de la FW.
Et ça valait le coup d'attendre...
C'est, je crois, mon moment préféré de la FW. Son atmosphère me hante...
Je ne suis pas près de l'oublier.
Ce qui a beaucoup animé la FW,
ce sont toutes les questions autour d'Internet.
Suzy Menkes a créé la polémique en critiquant le « cirque de la mode ».
Tout le monde en a parlé...
Photographier des gens devant les défilés,
même moi, j'ai trouvé que ça devenait un peu too much.
J'en ai parlé avec des amies. Vous vous rappelez ?
J'aime beaucoup ce qu'elles disent.
On fait plus attention à ce qu'on porte pendant les défilés depuis cinq ans.
Je portais exactement la même tenue
mais avec des chaussures argentées... Et là...
J'ai pas envie de porter 76 couleurs ou des chaussures en velours dans la neige.
Mais si moi, je ne le fais pas, j'aime voir des gens qui aiment la mode.
Ils ont le droit de s'amuser avec.
Vous savez quoi ?
Je trouve génial que la mode fasse l'objet de tant d'amour.
Il s'exprime de mille façons. Parfois dingue ou irritante.
Mais souvent, très touchante.
l y a une nouvelle génération qui adore la mode.
Pourquoi pas ? La mode devient une culture populaire.
Parfois, la mue est douloureuse.
Mais ça prouve que la mode se porte très bien.
Preuve de cette évolution,
les grandes chaînes comme Topshop, Etam et H&M
veulent s'inscrire dans cette dynamique et parler à tout le monde.
Si certaines marques aiment cultiver une forme de mystère et d'élitisme,
les gros poissons sortent l'artillerie lourde.
Ce flou entre business et créativité
est vraiment ce qui fait évoluer la mode.
Tout ceci a été brillamment illustré
sur l'immense, le magnifique, le seule et unique... défilé Chanel.
Vous voyez ce globe géant ?
Les drapeaux indiquent les pays où Chanel est implanté.
La mondialisation de la mode, l'empire Chanel... On voit ce qu'on veut.
Mais Karl a toujours été un visionnaire.
Vous voyez ? La mode, c'est fascinant. C'est pour ça que j'adore ça.
Et aussi parce que j'aime les beaux vêtements.
Parlons-en... Quels défilés avez-vous préférés ?
D'après notre sondage Twitter et FB, voici votre top trois.
Mes coups de cœur à moi ?
Il y a Stella McCartney, vous savez que je l'adore.
Une fois encore, elle m'a surprise.
Ces silhouettes sombres, cette vision du vestiaire masculin m'ont touchée.
Regardez-moi cette merveille ! Je la veux pour mon Oscar.
Quoi ? Il faut avoir joué dans un film ?
Mais j'ai mon film à moi... Mon rêve...
Hermès a présenté une collection démente.
Le luxe en toute sobriété, ma garde-robe de rêve.
Avec un stylisme génial.
Il y a eu Marc, on en a déjà parlé...
Et Dior... quel défilé !
Parlons aussi de la magie Valentino... Plus que beau,
je dirais que c'est intemporel...
Ce flash-back aurait été incomplet sans Dries van Noten.
L'un des premiers shows parisiens,
il a ravivé la flamme de la mode dans nos esprits éreintés.
Ça se passe de mots... Regardez.
J'ai eu la chance de le rencontrer et il m'a émue par sa sincérité.
C'est le genre d'interviews qui vous laisse des frissons.
L'espace d'un moment, on est plongé dans un univers
à la fois raffiné, brillant, simple et artistique.
Vous découvrirez l'interview très vite !
Arrêtons-nous un peu sur Natalia Vodianova.
A l'occasion de son défilé Etam, on a pu discuter.
J'ai lu pas mal de choses, mais parlez-nous de vos débuts.
Avant de prendre mon indépendance, j'ai été pilier de famille.
Dès six ans, j'ai élevé ma petite sœur atteinte d'infirmité motrice.
Je tenais la maison, j'allais en cours...
C'était très intense.
Vous dessinez une ligne pour Etam.
Mais vous restez très pointue. Vous êtes en couverture du Vogue...
Et vous travaillez aussi avec des marques plus grand public.
J'ai toujours voulu rester fidèle à mes origines, à moi-même.
Je n'oublie pas ce que je voulais à l'époque.
La décision de collaborer avec Etam n'a pas été facile à prendre.
Je n'avais jamais fait ça, je prenais un risque.
Mais j'étais solide de mon expérience auprès des gens les plus doués...
Le plus important pour moi, ce sont les amis de la FW.
- Je peux t'appeler « Stem » ? - Bien sûr.
- C'est le tronc d'un arbre. - Tu aimes les arbres ?
- T'es active sur Instagram et Twitter ? - Oui !
On a le même...
Tiens, c'est très français. Et très sucré.
- Trending ! - Carrément.
Et bien sûr, les moments partagés avec mon équipe.
Difficile de ne pas craquer. J'aime tellement ces gens...
Bon, pas de sentimentalisme...
C'est avec eux que j'ai mes plus gros fous-rires...
Eh oui, le plus important,
c'est de garder
le sens de l'humour.
A bientôt !