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Mon nom est Chris Allen. Je suis le fondateur des Light Surgeons,
qui est né il y a une quizaine d'années maintenant,
à Portsmouth en Angleterre, lorsque j'étudiais le design graphique,
on s'est associé avec une bande de copains, on a commencé à faire des trucs
dans la projection et la musique. Ca s'est transformé en compagnie de production multimédia.
On produit des films, des installations, des performances live...
On vient de divers formations : animation,
beaux arts, production audio.
On travaille dans 3 domaines principaux : la production de films,
plutôt des vidéos indépendantes, des courts-métrages artistiques.
Puis il y a les installations et les performances. On a moins travaillé sur
l'aspect performance que sur l'innovation dans le domaine du live cinéma,
qui combine du VJing
avec de la musique narrative et originale
pour créer une sorte de performance-documentaire fragmentée.
Ca a réellement commencé avec un projet appelé "All Points Between",
développé pour le Festival Onedotzero en Angleterre,
puis qui a tourné dans le monde.
C'était un entrelacs de narrations
sortis d'interviews, réalisées surtout en Amérique;
c'est venu après quelques années de développement à travers
notre activité dans les night clubs, c'est devenu de plus en plus gros.
En fait on a transformé beaucoup de nos travaux de l'époque en films,
c'est finalement devenu une manière de travailler, tester les choses,
explorer les narrations, puis, si ça marche bien, en faire des films.
Je vais vous parler des films. On a fait pas mal de films numériques,
on a montré notre travail à Sundance et South by Southwest,
ainsi que des festivals de films documentaires à l'international.
Le dernier film que j'ai fait, qui tourne actuellement sur plusieurs festivals,
dont à Londres aujourd'hui, est un film appelé Schlimazel Tov;
C'est un groupe de juifs discutant de l'idée de chance, abordant la philosophie,
la théologie et la foi, le déterminisme, des choses comme ça.
J'aime particulièrement utiliser l'art pour explorer des thèmes
qui font réfléchir les gens sur leurs vies, sur le monde qui les entoure.
Aborder des problèmes sociaux, politiques. Je pense que c'est très bon,
très intéressant de les explorer avec ce genre de media.
Ensuite, le installations, c'est quelque chose que l'on fait de plus en plus.
Le plus gros projet qu'on ait fait aujourd'hui était une commande pour le musée de Londres,
une installation appelée LDN24,
une sorte d'installation LED massive, où arrive des tonnes de flux RSS,
d'informations statistiques sur Londres, provenant d'une base de données qu'on a créée,
et qui les synchronise avec un film
sur 24heures de la vie de la ville.
Les deux éléments communiquent donc, et les scènes du film
changent, se découpent en différentes parties, se focalisent sur divers endroits.
Il y a une sorte de ruban elliptique de LED qui traverse tout le musée
et dévoile divers statistiques.
Il y a une grande horloge RGB, rouge, vert et bleu, qu'on a
transféré en scondes, minutes, heures.
Cette oeuvre a été intéressante à réaliser;
elle va rester là-bas deux ans,
c'est sympa de se dire que son oeuvre va rester un moment.
Notre travail a toujours évolué et navigué dans divers domaines.
Mais on est plus dans l'art que dans le travail commercial.
On en fait, on a des projets pour des clients
et on répond avec une perspective de design.
Parfois aussi ce sont des projets entièrement générés par nous-mêmes.
On a migré assez naturellement du VJing pour les clubs
avec l'âge je pense,
et puis on voulait travailler dans un autre contexte
avoir un public plus critique
et traiter de sujets qui ne sont pas pertinents dans un espace de divertissements.
Cela nous a mené a faire des installations plus permanentes, ça nous plait beaucoup.
Mais en terme finaner, aucune des deux solutions ne sont bonnes !
On a besoin de garder un équilibre entre nos 3 domaines de travail.
On fait aussi des visuels pour des tournées. On a fait celui de Chase & Status l'an dernier.
C'est comme d'être fermier. Il faut garder l'exploitation active,
renouveler, en essayant de ne pas devenir une simple usine.
C'est pour ça qu'on est restés petits. C'est un choix pour nous permettre
de collaborer constamment avec des artistes variés.
Cela nous permet de choisir des projets constamment différents.
"Oh, say can you see by the dawn's early light
What so proudly we hailed at the twilight's last gleaming?
Whose broad stripes and bright stars thru the perilous fight,
O'er the ramparts we watched were so gallantly streaming.
And the rockets' red glare, the bombs bursting in air,
Gave proof through the night that our flag was still there.
Oh, say does that star-spangled banner yet waves
O'er the land of the free and the home of the brave?
O'er the land of the free and the home of the brave?"
On a décidé de commencer par al forme.
On savait au départ à quoi on voulait que ça ressemble, comment on pourrait le jouer.
Ensuite on a du trouver comment fonctionner techniquement. On a finalement conclu
qu'il nous fallait un fond sonore préétabli. On avait les 3 écrans, le fond sonore,
sur lesquels on pouvait ensuite moduler. Au final c'est une vidéo composite sur 3 écrans,
qui s'assemblent et se dissocient par le fait que ce sont 3 projections.
On peut ensuite ajouter, enlever, mettre les effets que l'on veut.
Certains morceaux narratifs sont plus fluides et peuvent être intégrés
indépendemment du fond audio. L'audio est géré par Ableton, il y a donc
des multitracks, et si un événement nécessite plus de batterie, on peut gérer cela,
ce qui aide beaucoup la narration, car il faut gérer l'audibilité, etc,
ce qui est essentiel pour gérer les choses de manière professionnelle.
Pour reconstruire les choses chaque fois. Je pense que les oeuvres narratives et parlées
dictent une structure, à laquelle elles doivent être étroitement liées. C'est comme cela
que l'on raisonne. On a parlé de faire des shows meilleurs que celui-là,
on a déjà fait mieux, mais bon, c'est difficile de changer des paramètres à ce stade.
Concernant l'avenir, on veut développer quelque chose de nouveau, on pense notamment
à du matériel plus flexible, ou qui prenne moins de place, car c'est devenu un fardeau
pour certains événements. Et puis ça prend du temps à installer.
Il nous faut réduire le budget équipement, qui doit devenir plus modulable,
plus simple, pour le réduire à quelques ordis. Surtout quand on vole à l'étranger,
sur d'autres continents; ça nous est arrivé de nous retrouver avec 17 valises à l'aéroport.
C'est ridicule et ça coûte cher. Donc oui, dans le futur, de l'équipement plus simple.
Ca reste encore compliqué à modéliser, mais 2,3, 5 valises, ce serait bien.