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L’impact de la vidéo fit l’effet d’une bombe dans la blogosphère. J’ai donc décidé
de faire le Smartvideo tour. Un tour de France pour voir tous mes abonnés.
— Bonjour à tous ! Bienvenue au Smartvideo tour. Pour être honnête, c’est ma dernière
journée aujourd’hui. Je suis à Paris. Hier, j’étais à Grenoble. C’est la dernière
interview que je vais faire pour le Smartvideo tour, et je suis avec David.
Salut David. — Salut ! Comment vas-tu ?
— Ça va super ! Je te laisse te présenter à toutes les personnes qui nous regardent.
Dis-nous en plus, qui es-tu ? Que fais-tu ? Quelle taille fais-tu ? Quel sport pratiques-tu ?
— Je m’appelle David Breysse. Je suis le fondateur et le concepteur de la bellemarque.
C’est un concept qui conjugue communication, marketing et psychologie pour apprendre à
transformer les indifférents en bon client. — C’est une bonne chose. Comment as-tu
eu l’idée de créer ce site-là ? Comment t’en est venue l’idée ?
— Ce site s’appelle davidbreysse.fr. Tout simplement puisque c’est moi qui ai l’idée
pour trouver une nouvelle marque comme quoi quand on est dans le métier. Comment savez-vous ?
J’ai un parcours de publicitaire. J’ai fait plus de vingt ans dans la pub dans différentes
agences, j’ai bossé pour plein de clients très prestigieux. Dans les derniers que j’ai
traités, il y a IKEA, du SFR, des BNP Paribas, de très grosses marques.
En travaillant pour ces gens-là, j’ai décodé l’ADN de leur succès. J’ai essayé de
comprendre ce qui faisait le point commun de ces boîtes-là en me disant que cela ne
peut pas être que l’argent. Cela ne peut pas être que les moyens financiers, les millions
qu’ils sont capables de mettre sur la table. Parce que c’est vrai, quand on travaille
pour SFR et qu’il nous dise : « voilà, vous avez cent vingt millions de budgets ».
Forcément, cela décontracte. En même temps, on se dit. Cela ne peut être
que ça. En tout cas, j’avais envie de croire, cela ne pouvait pas être que cela. Donc,
le fait de décoder leur façon de fonctionner m’a permis de comprendre une chose : c’est
que leur trésor, c’est leur marque. C’est-à-dire les offres qu’ils font, les produits qu’ils
vendent, pour eux, ne sont que des moyens, mais qu’en réalité ils ont un message
supérieur à faire passer. Cela a exactement été l’histoire du succès
d’Apple pour prendre l’exemple absolu de tous les marketeurs sites. C’est l’exemple
absolu, mais en fait il y en a des tas d’autres et dans des boîtes qui sont beaucoup plus
proches de nous. On pourrait citer Alain Afflelou, Système U, des marques qui font peut-être
un petit peu moins rêver, mais si on regarde dans les détails font des choses vraiment
intéressantes. D’ailleurs récemment, je terminerai sur
cela pour faire une phrase pas trop longue, l’exemple de carrefour qui est assez étonnant.
Il a fait un film qui s’appelle l’optimisme. Je vous invite à le découvrir pour vous
rendre compte comment une marque qui vend au départ je dirais des produits sur des
étagères – ce n’est quand même pas très glamour - arrive à faire un film qui
nous donne envie d’aimer cette boîte. Ça, c’est très intéressant et je dirai
c’est emblématique de mon approche dans ce métier.
— Ok, c’est super. Ton site existe combien de temps ?
— Mon site existe depuis un petit plus d’un an maintenant. C’est encore un tout jeune
site, c’est un bébé. Je suis en train de l’améliorer tout le temps.
— Excuse-moi, et sur ton site y-a-t-il des articles ?
— Sur mon site, il y a des articles. D’ailleurs, j’invite tout le monde à profiter de conseils
gratuits. Il suffit de rentrer son email. J’envoie des conseils pour améliorer son
business et en faire une belle marque. Comme cela passe par énormément de leviers différents,
je parle aussi bien de la gestion de la relation client, que de la façon de travailler sur
son message, que de la façon de concevoir ses visuels. Je dirai que c’est vraiment
une palette extrêmement large. Je parle de tout cela, puis je donne beaucoup parce que
je suis d’abord un entrepreneur en étant publicitaire et un communicant.
J’ai envie d’aider tout le monde à progresser vers cela parce que je n’ai pas envie justement
que cela soit réserver aux très grosses marques qui ont les conseils de très gros
agents. Donc un petit groupe de gens qui parle à un petit groupe de gens. J’ai envie que
cela se sache parce que je pense qu’il est temps que tout le monde profite enfin de la
connaissance. Elle n’appartient à personne. — Avec internet maintenant, on peut devenir
nous-mêmes « une marque ». — Moi je pense que la vraie première marque
d’un entrepreneur c’est lui-même. Il doit être le premier média de son entreprise.
C’est très important. Il doit être le meilleur vendeur de son entreprise.
Il n’y a pas de règle c’est-à-dire que chacun doit créer sa propre marque. D’ailleurs,
ce qui est assez rigolo, je vais en profiter tout de suite parce que c’est quelque chose
de frappant. Je voudrai juste raconter l’origine de terme de marque.
La marque on a oublié ce que cela veut dire. Il faut le comprendre comme l’empreinte,
une marque. C’est-à-dire quelle marque laisse-t-on dans l’esprit des gens ? Moi,
je vais plus loin, c’est quelle marque on laisse dans leur cœur ? Quelle trace de
notre business, de notre produit va-t-on laisser ? À partir du moment où on le pense comme
cela, une marque comme une empreinte est unique. En fait, c’est pareil. Il ne faut pas avoir
une cravate ou mettre des lunettes rouges. C’est que chacun ait sa propre personne
unique. C’est comme cela que l’on arrive à avoir une place particulière.
— Super message. Je rappellerai les coordonnées du site de David sous l’interview comme
cela vous pouvez aller faire un tour. Vous pouvez regarder ses articles et vous rendre
compte de ce qu’il fait. Autre question David. Est-ce que tu es passé
à la vidéo par rapport à ton activité ? — C’est une activité récente pour moi
parce que pendant longtemps j’ai été celui qui mettait en lumière ses clients. Comme
je disais, je l’ai fait pendant vingt ans. Dans ce métier, on apprend si possible l’humilité ;
même si ce n’est pas très facile puisqu’on a beaucoup d’égo. Mais c’est un métier
où finalement on est payé pour mettre en valeur les autres.
Pour la première fois, je commençais à me poser la question, est-ce que je pouvais
m’appliquer à moi ce que j’ai fait pendant des années pour mes clients ? Donc, j’ai
commencé à faire de la vidéo, puisque je pense que c’est effectivement un moyen excellent
pour toucher les gens. C’est un moyen de créer de l’intimité, de montrer sa personnalité
et de tisser une relation où il n’y plus de distance entre la personne qui regarde
et la personne qui parle. Pour moi, c’est un petit peu symptomatique
de l’époque. C’est-à-dire qu’aujourd’hui on peut lire le Twitt de Barack Obama. On
n’a plus besoin d’avoir CNN entre Barack Obama et nous, et on est en direct.
Moi je pense que c’est le mouvement global de l‘humanité en ce moment. On ne peut
pas y échapper. En plus de cela, la consommation étant majoritairement sur des terminaux nomades.
On peut parler français en mobile, puis les tablettes, les smartphones. Il n’y a pas
de secret, tout est dans le sens de l’histoire. Du coup, il faut faire de la vidéo. Parce
que c’est quand même assez paradoxal. On est dans la modernité absolue en matière
de communication sur le web. En fait, on communique comme au XXe siècle c’est-à-dire de l’écrit.
Déjà c’est assez dingue. En plus, les écrans sont petits, difficiles à lire. Le
niveau d’attention des gens est relativement faible, ils n’ont plus envie de lire. Moi,
le premier, je n’ai plus très envie de lire.
Donc automatiquement, le fait d’avoir de la vidéo crée tout de suite une relation
différente. Surtout, il y a un élément très important dans la vidéo qu’on n’a
pas dans l’écrit. C’est qu’on ajoute une dimension dans l’agitation des neurones
cérébraux de celui qui nous écoute. On n’est plus sur son cortex visuel du langage,
mais on est aussi sur le son c’est-à-dire qu’on entend une voix. Une voix est vraiment
importante pour faire passer quelque chose en termes de personnalité, par exemple sur
son âge, son expérience ou son assurance. Dans la voix, on l’entend alors qu’à
l’écrit on ne le sent pas. Puis également dans le visuel, la façon
de bouger, de regarder et de sourire sont des éléments qui disent énormément de
choses que les mots ne disent pas. — Il a tout bon David, il est bon. Il est
bon le David. Autre chose David. Tu es passé à la vidéo, est-ce que tu as une chaîne
YouTube ? — J’ai une chaîne YouTube. Elle n’est
pas très développée pour l’instant, mais j’y travaille. J’essaye régulièrement
de publier des choses. D’ailleurs, les conseils que je donne sur les mails, je vais de plus
en plus essayer de les faire en format vidéo parce qu’il faut que je m’applique à
moi-même ce que j’essaie de prôner en me disant : « voilà la vidéo c’est
vraiment intéressante ». Je ne jette pas totalement l’écrit parce
que dans l’écrit on peut faire passer aussi un style, une façon de rédiger. Moi, j’essaye
toujours de faire les choses assez drôles, assez décalées. À l’oral, c’est plus
compliqué. Déjà, je n’ai pas vraiment un tempérament de One man show, ce n’est
pas vraiment mon truc. Alors qu’à l’écrit j’aime bien faire de l’esprit, j’aime
bien être drôle et décalé. J’ai la politesse de ne pas ennuyer. Tout cela c’est quand
même très important. Mais oui, la chaîne YouTube je vais la développer
parce que je pense que c’est un moyen de faire consommer mes conseils de façons très
rapide et très ludique. C’est mon public aussi qui m’a dit : « David, fais de
la vidéo ». Je vais dire, c’est très simple. C’est que j’ai plein de gens qui
m’ont dit : « Ce que tu écris est vraiment génial, on passe un bon moment.
C’est super et tout, mais j’en ai plein qui dorment dans ma boîte mail parce qu’ils
ne sont pas arrivés au bon moment. J’avais un truc à faire, je n’étais pas disponible,
je n’étais pas en ligne ». En gros, je ne les lis pas alors que je les
adore. Là, je me suis dit, il y a un problème. Si quelqu’un aime le produit et ne peut
pas le consommer, c’est que je ne suis pas bon. En tant que communicant, je vais me mettre
au niveau de celui qui reçoit mon message. C’est celui qui éduque qui doit élever
l’autre à son niveau. Celui qui communique doit se mettre au niveau de l’autre.
Donc, si on aime ce que je fais, mais qu’on ne consomme pas, c’est que je ne suis pas
bon. Je me dis, la vidéo, c’est forcément la bonne réponse. Je vois d’ailleurs que
cela commence à prendre. C’est-à-dire que les gens interagissent avec les vidéos.
Ce qu’il ne faisait pas avec les articles. — Avec quoi filmes-tu ? Avec quoi réalises-tu
tes vidéos ? — Avec un Smartphone. Cela ne te surprendra
pas. Moi, j’ai une boîte de production d’audiovisuelle en plus. On a des caméras
très chères, on fait des tournages très chers. On a fait six films pour IKEA, c’est
300 000 € de budget, quarante personnes sur un plateau de 300 m², des effets spéciaux,
des incrustations digitales et tout. Là, on n’a pas tourné des iPhone. Ça, je dirais
que c’est des bombardiers. Je veux dire que c’est une opération ou l’on a touché
des millions d’internautes, puis c’est l’image d’IKEA qui est en jeu. Donc forcément,
cela demande des choses particulières. Là on n’est pas du tout dans le même monde.
On est dans un univers, dans la création de la relation de proximité. Les Smartphones
en plus sont des caméras HD, comme on n’avait pas encore il y a assez peu de temps. On a
du matériel de super pro. — Avant qu’on allume la caméra, tu m’as
dit : « Au début, j’ai commencé à filmer, je filmais avec du miniDV.
— Maintenant, on a tout. On transfère tout. — J’ai connu une miniDV avec les cassettes,
avec les galères de copies, avec les cassettes qui arrivent au bout parce qu’on pouvait
filmer une demi-heure. Enfin, un truc de fou. Après, je suis passé à la caméra, donc
un petit plus balaise à la caméra numérique. Mais voilà, avec des caméras qui étaient
grosses, lourdes, chères et fragiles. Aujourd’hui, on a la chance d’avoir des trucs absolument
incroyable dans la poche. Il y a vingt ans, un score 16 ou un Spielberg aurait rêvé
d’avoir des caméras de cette qualité-là. Ils n’avaient pas cela entre les mains.
— En plus vraiment la fin du fin, c’est qu’on a des terminaux connectés. C’est-à-dire
que même si le gars a un caméscope. Un, il ne peut pas envoyer la vidéo sur Internet
et deuxièmement, il ne peut même pas faire un montage. C’est-à-dire que là, vous
pouvez faire votre montage depuis votre Smartphone puis l’envoyer sur Internet. Ça, c’était
pour le petit aparté. Quels sont tes objectifs pour 2016 David par
rapport à ton site Internet ? — Mon objectif 2016 c’est de reproduire
pour les entrepreneurs, pas seulement ceux du web, mais aussi pour les entrepreneurs
du web, le succès que j’ai fait quand j’étais dans la pub. Quand je dis j’étais, j’y
suis encore. Je viens encore de gagner un budget. Vous allez nous voir en télé bientôt.
Je suis encore sur les grandes choses, mais je me dis que tout ce que je sais faire, il
faut que j’en fasse profiter au maximum les entrepreneurs ; quelle que soit leur
taille. Aujourd’hui, j’ai déjà accompagné une
vingtaine d’entrepreneurs du web. Ce sont des gens qui ont tous les niveaux de budget.
En plus de cela, je suis centre de formation, donc je peux faire financer les choses. Il
y a vraiment les moyens d’accéder à tout cela de manière très raisonnable et de leur
faire comprendre quelle est la recette, parce qu’il y en a. En tout cas, j’ai mis au
point une méthodologie. Cette méthodologie de la bellemarque c’est un procès. C’est
à suivre. Quand on suit ce process-là, on met en route une machine à fabriquer les
bons clients. Ce que j’appelle un bon client, c’est quelqu’un qui mesure la valeur de
la solution qu’on lui propose et qui se donne les moyens de l’acquérir. Je ne suis
pas en train de parler de quelqu’un qui a les moyens, de quelqu’un qui se donne
les moyens de l’acquérir. C’est-à-dire aujourd’hui le marketing c’est un peu
une machine à essayer d’obtenir un « oui je veux bien essayer », ou « tiens, c’est
une opportunité, hop j’achète ». Ce que je fabrique comme réaction chez le
client c’est quand est-ce qu’on commence ? Cela change tout. C’est un peu quand tu
as un client qui ne te laisse pas repartir qui dit : « file-moi ta carte parce qu’il
faut absolument que tu bosses avec moi ». C’est cent fois mieux. Cela on arrive à
l’obtenir relativement, facilement. — Même carrément que dans la relation
de vente. — Exactement. En fait, mon système c’est
de faire en sorte de ne pas avoir à vendre. C’est cela la magie du truc. C’est de
faire en sorte que le mec ne te laisse pas repartir.
Prochainement, je refais une conférence là-dessus. Je sais très bien comment cela va se passer.
C’est-à-dire que j’ai mes petits trucs de magicien. Je sais qu’à tel moment, il
va se passer telle réaction et tout. J’apprends cela à mes participants. Je leur apprends
à programmer des réactions dans tes temps voulus avec un ordre particulier.
Cette méthodologie-là est une modélisation de ce que j’ai appris avec ces fameuses
grandes marques qui sont expertes là-dedans, qui sont très fortes et qui ont compris que
tout cela repose sur la connaissance et la compréhension du cerveau humain. Quand on
sait comment il fonctionne, on se rend compte que malheureusement ce n’est pas notre ami.
Il est là plutôt pour nous dire non, pour nous protéger de ce qu’on ne connaît pas.
C’est vraiment la fonction de survie du cerveau. Tout ce qui est nouveau est dangereux.
À partir de là, toi tu arrives, belle gueule, sympa, tu as fait tes preuves. Tu sors des
Smartphones pour filmer, les gens se disent tout de suite qu’est-ce que c’est que
ce truc. D’un seul coup, ce n’est pas dans leurs habitudes. Ils disent ce n’est
pas possible. Pourtant, on peut faire un long métrage avec cela ; tu m’en as parlé.
Tu peux le prouver sans problème. Voilà comment le cerveau peut créer des
défenses. Malheureusement, cela nous mets des barrières et qu’on arrive à faire
fuir les gens parce que nous, on dit : « t’inquiète pas, fais-moi confiance, j’ai fait mes preuves… ».
Cela ne suffit pas. Quand tu fais cela, tu es uniquement dans le langage. En réalité,
c’est le cerveau primitif qui est en train de t’écouter. Donc, si tu ne parles pas
au cerveau primitif pour le rassurer tout de suite, la personne en face a ses alertes,
un petit peu en panique en se disant que quelque chose ne va pas, ce qu’on me dit
est trop beau pour être vrai. Quand c’est trop beau pour être vrai, notre
cerveau se ferme. C’est-à-dire qu’il ferme les écoutilles et tu as beau derrière
être excellent, bien vendre ton truc, avoir un super message et montrer des preuves, comme
le cerveau est fermé, c’est fini, cela glisse.
— Donc, il existe des messages pour faire basculer…
— Parfait. Le truc c’est qu’il faut mettre le doigt dans la porte, même pas les
pieds. Déjà, puisqu’il met le doigt dans la porte et puis que tu donnes des gages au
cerveau primitif pour le détendre et lui dire : « je suis ton ami, tout va bien se
passer ». Alors là, il va te laisser passer. « Je ne te veux pas de mal, je ne vais pas
te manger tout cru ». Les gens savent qu’on leur parle quand même
pour leur vendre quelque chose. Ils ne sont pas idiots et il ne faut pas le penser ;
loin de là. — Même pour revenir sur une phrase que
tu disais tout à l’heure, « c’est trop beau pour être vrai ». On m’a dit si
cela serait si facile, tout le monde le ferait. C’est vrai, c’est facile. La preuve puisque
je filme avec deux Smartphones : un iPhone 4 et iPhone 6 S +, pour être vraiment transparent
auprès des personnes qui nous regardent.
Dernière chose David, j’ai oublié de te demander, comment tu as connu mon blog smartvideo.fr ?
— J’ai été frappé par Smartvideo lors du lancement de celui d’Alexandre Ross.
Je connais Alexandre, je suis ses lancements et j’en suis tout un tas d’autres, histoire
de rester au courant de ce qui se passe sur le marché.
J’ai été frappé par l’originalité. Je me suis dit tout de suite : « tiens,
il se passe quelque chose du point de vue audiovisuel ». Ensuite, Alexandre a commencé
à communiquer, je pense que tout le monde a dû lui dire : « qui t’a fait cela ? »
Cela a attiré mon attention. Là justement, le cerveau primitif a vu un truc inhabituel
et s’est dit qu’il se passe quelque chose. Puis, on cerveau émotionnel a dit : « ça
m’intéresse parce que ce quelque chose à l’air d’apporter de la nouveauté intéressante,
une mécanique différente ». Donc, j’ai commencé à m’intéresser
à ce que tu faisais. J’ai été séduit par l’approche parce que je pense que tu
en as une qui est totalement dans le sens de l’évolution. On parlait tout à l’heure
d’évolution des choses, de l’entreprise, du business, de la communication. Moi je pense
que le XIXe siècle est en train de commencer. Il n’a pas commencé en 2000. Je pense que
cela a pris quinze ans pour commencer à se mettre en route, mais là on n’a plus le
choix puisque la crise est passée par là. Tous les vieux modèles sont complètement
cassés, les cartes sont rebattues. On parle de chômage, mais je veux dire la réalité
c’est qu’on ne mesure plus les bonnes choses. Le vieux monde est en train de mourir.
Cela est clair, ce n’est plus un secret pour personne. Internet, c’est le nouveau
monde. Mais Internet ce n’est qu’un outil de ce nouveau monde. Le nouveau monde en réalité
ce sont les gens qui font Internet. C’est toi, c’est Alexandre et tout un tas d’autres
gens qui sont en train d’inventer une nouvelle façon de faire. Cette nouvelle façon de
faire c’est vrai qu’elle bouscule un peu les gens comme moi qui ont appris les façons
académiques de faire des millions. Il faut bien se rendre compte d’une chose,
c’est que la jeune génération vous êtes bon. Vous êtes très bon. Moi j’ai envie
de comprendre comment ça marche, j’ai envie d’apporter ce que je sais du point de vue
académique. Je suis prêt à désapprendre comme dit Yoda, « vide ton cerveau pour
laisser venir la nouveauté ». C’est vraiment cela qu’il faut faire aussi. Savoir jouer
du solfège c’est bien, mais écouter des gars qui font des concerts et qui remplissent
les salles c’est intéressant aussi. Il faut faire les deux.
C’est ce que j’ai envie d’apporter dans ce milieu.
— Internet c’est vraiment un nouveau monde comme tu le disais tout à l’heure. Il y
a plein de choses, plein de code, plein de trucs différents. Comme moi par exemple qui
fait avec les Smartphones, il y a même d’autres personnes qui font des choses incroyables
juste avec Internet, donc on a vraiment la proximité. C’est-à-dire qu’une personne
regardait smartvideo tour si on prend l’exemple. Moi, j’ai été voir les gens qui me suivent
et je me suis retrouvé à Rouen, à Lille, à Strasbourg. Donc, ils sont tous partout
et ils peuvent nous suivre. Et cela c’est top.
Pour finir, juste une dernière chose vraiment court. Si tu peux donner un seul conseil à
toutes les personnes qui nous regardent par rapport à ta thématique ? Si tu pouvais
leur donner juste un conseil aujourd’hui pour qu’il puisse s’améliorer.
— Si je vous donnais un conseil, c’est de bien penser à une chose, c’est que votre
premier trésor c’est vous-même. Vous êtes votre propre marque. À partir de là, il
faut comprendre une chose, ce trésor pour qu’il soit perceptible par les autres, il
faut absolument bien le communiquer. Bien le communiquer c’est répondre à une question.
Mon conseil sera sous forme d’une question, je vous fais travailler un petit peu. Qu’est-ce
qui manquerait à vos clients si vous n’existiez pas ? Où est-ce que vous voulez les emmener ?
Quelle transformation est-ce que vous leur proposez ?
Tout cela c’est la même question, je la pose de trois façons différentes pour vraiment
juste essayer de comprendre cela. Vous n’êtes pas la finalité de votre client, vous êtes
le moyen d’obtenir quelque chose. Donc, ne lui vendez pas ce que vous faites ou ce
que vous êtes. Vendez-lui la transformation que vous voulez leur apporter. Qu’est-ce
que vous allez changer dans leur vie ? À partir du moment où les gens vont comprendre
cela, vous serez dans les 3 % dans les business qui ont compris cela. Parce que je vous assure,
les autres se trompent encore. Les autres continuent à dire : je, moi, mon produit,
ma marque. Franchement, on n’en a rien à faire, je vous le dis. Vous n’avez rien
à faire de ce que je fais, de moi. On n’intéresse personne parce que les gens s’intéressent
à une seule chose, eux-mêmes. Donc si tu résous leur problème, communique sur ce
que tu résous pour eux. Ton produit est un moyen, cela n’est jamais la finalité.
— Super ! Je vais finir sur deux phrases puisque tu m’en as fait rappeler deux.
La première sur la théorie de Darwin. J’en ai une note pour tous les mecs qui écoutent
un peu le hip-hop, c’est comme disait Curtis Jackson : get rich or die trying.
Aujourd’hui, c’était la dernière vidéo du smartvideo tour. J’étais super bien
accueilli partout où j’étais en France. Donc, je voulais tous vous remercier, c’était
super sympa. Je pense même que je vais le refaire l’année prochaine parce que j’ai
reçu beaucoup de mails pour que j’aille voir tout le monde. Mais malheureusement,
déjà en cinq jours j’ai fait six villes donc c’était assez physique.
Je vous remercie tous. Merci David de m’avoir accueilli aujourd’hui. Merci de m’avoir
attribué ton temps. Je vous dis à très bientôt sur le blog smartvideo.fr
Tchiao