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Les anciens recours au chauvinisme racial, sexuel ou religieux,
à la ferveur nationaliste enragée, commencent à ne plus fonctionner.
La recherche de qui je suis, bon ou mauvais,
accompli ou pas, tout cela est appris en cours de route.
Ce n'est qu'une balade,
dont le cours peut être changé quand bon nous semble. Ce n'est qu'un choix.
Sans effort, ni labeur, ni travail, sans économie d'argent.
J'ai réalisé ne pas avoir compris le jeu.
Le jeu était de savoir ce que j'étais déjà.
Nous disions
combien il est important
de provoquer dans l'esprit humain
la révolution radicale.
La crise est une crise de conscience.
Une crise qui ne peut plus
accepter les vieilles normes,
les vieux modèles,
les anciennes traditions.
Et, en considérant ce que le monde est maintenant,
avec toute la misère,
les conflits,
la brutalité destructrice,
l'agression,
et ainsi de suite…
l'Homme
est resté comme il était.
Il est toujours brutal,
violent,
agressif,
cupide,
compétitif.
Et, il a construit une société sur ces bases."
ZEITGEIST ADDENDUM
"Ce n'est pas un gage de bonne santé que d'être bien intégré
dans une société profondément malade." - J. Krishnamurti
La société aujourd'hui, est composée d'une série d'institutions.
Depuis des institutions politiques,
institutions juridiques,
institutions religieuses.
Jusqu'aux institutions de classes sociales,
de valeurs familiales,
et de profession.
L'influence profonde
de ces structures traditionalistes
sur l'élaboration de nos compréhensions et perspectives est évidente.
Pourtant, de toutes les institutions sociales dans lesquelles nous sommes nés,
qui nous dirigent et nous conditionnent,
aucun système n'est plus mal compris
et pris pour acquis
que le système monétaire.
Prenant presque des proportions religieuses,
l'institution monétaire établie existe
comme l'une des formes de foi les plus indiscutables qui soit.
Comment l'argent est créé, les politiques par lesquelles il est gouverné,
et comment il affecte réellement la société,
ne semble pas intéresser la grande majorité de la population.
Dans un monde où 1% de la population possède 40% de la richesse de la planète.
Dans un monde où 34.000 enfants meurent chaque jour
de pauvreté et de maladies évitables,
et, où 50% de la population mondiale
vit avec moins de 2 dollars par jour...
Une chose est claire.
Quelque chose va très mal.
Que nous en soyons conscients ou non,
le sang qui alimente les institutions établies
et de la société elle-même est l'argent.
Donc, comprendre cette institution de politique monétaire
est crucial pour comprendre pourquoi nos vies sont ce qu'elles sont.
Malheureusement, l'économie est souvent perçue avec confusion et ennui.
Les flux ininterrompus du jargon financier,
secondés de mathématiques intimidantes,
dissuadent rapidement les gens de tenter de la comprendre.
Pourtant, le fait est
que la complexité associée au système financier n'est qu'un masque,
conçu pour dissimuler l'une des structures les plus socialement paralysantes
que l'humanité n'ait jamais subies.
Nul n'est plus désespérément esclave
que ceux qui sont faussement convaincus d'être libres.
Johann Wolfgang Von Goethe - 1749-1832
Il y a quelques années,
la banque centrale des États-Unis, la Réserve Fédérale,
a produit un document intitulé "Modern Money Mechanics".
Cette publication a détaillé la pratique institutionnalisée
de création d'argent utilisée par la Réserve Fédérale
et le réseau de banques commerciales mondiales qu'elle soutient.
Sur la page de garde, le document déclare son objectif.
"Le but de ce livret est de décrire
le processus fondamental de la création d'argent
dans un système bancaire de réserves fractionnaires".
Il procède alors à la description de ce "processus de réserves fractionnaires"
par l'intermédiaire de différentes terminologies bancaires,
dont la traduction serait approximativement :
Le gouvernement des États-Unis décide qu'il a besoin d'argent.
Donc, il appelle la Réserve Fédérale
et demande, disons, 10 milliards de dollars.
La FED répond :
"D'accord, nous vous achèterons pour 10 milliards de dollars en obligations d'État".
Alors le gouvernement prend quelques morceaux de papier,
sur lesquels il dessine quelques motifs officiels,
et les appelle bons du Trésor.
Puis, il les évalue à 10 milliards de dollars,
et les envoie à la FED.
À leur tour, les gens de la FED
prennent une liasse de morceaux de papier tout aussi impressionnants
qu'ils appellent "les billets de la Réserve Fédérale",
représentant également une valeur de dix milliards de dollars.
La FED échange alors ces billets contre les obligations.
Une fois cet échange réalisé,
le gouvernement prend les dix milliards en billets de banque
et les dépose sur un compte bancaire.
Et grâce à ce dépôt,
les billets deviennent officiellement de l'argent légal,
ajoutant dix milliards au stock d'argent des États-Unis.
Et voilà, dix milliards de dollars flambant neufs ont été créés.
Bien sûr, cet exemple est une généralisation.
Car, en réalité, cette transaction se produit par voie électronique,
sans aucun papier.
En fait, seulement 3% du stock d'argent des États-Unis existe physiquement.
Les 97% restants ont une existence essentiellement informatique.
Ainsi, les obligations d'État sont des instruments de dette par nature.
Et lorsque la FED achète ces obligations,
avec de l'argent qu'elle a essentiellement créé de toutes pièces,
le gouvernement promet en fait
de rembourser cet argent à la FED.
En d'autres termes, l'argent a été créé à partir de dettes.
Ce paradoxe étourdissant de la façon dont l'argent
ou la valeur peuvent être créés à partir de dettes ou d'obligations
deviendra plus clair à mesure que nous poursuivons cet exercice.
Ainsi, l'échange a été fait, et désormais
dix milliards de dollars dorment sur un compte bancaire commercial.
C'est ici que ça devient vraiment intéressant,
car du fait de la pratique des réserves fractionnaires,
ce dépôt de dix milliards de dollars
fait instantanément partie des réserves de la banque,
comme n'importe quel dépôt.
En ce qui concerne les conditions de réserve,
stipulées dans "Modern Money Mechanics" :
"Une banque doit légalement maintenir des réserves
égales à un pourcentage déterminé de ses dépôts".
Une quantification s'ensuit : "En vertu de la réglementation en vigueur,
la réserve exigée pour la plupart des comptes transactionnels est de 10%".
Ce qui signifie que pour un dépôt de dix milliards de dollars,
10%, soit un milliard, est retenu comme réserve obligatoire,
et les neuf milliards restants sont considérés comme un surplus de réserve,
et peuvent être utilisés comme la base de nouveaux prêts.
Ainsi, il est logique de présumer que ces neuf milliards
sont générés à partir du dépôt de dix milliards.
En réalité, ce n'est pas le cas.
Ces neuf milliards
sont en fait créés de toutes pièces
en plus du dépôt de dix milliards existants.
C'est comme cela que le stock d'argent s'accroît.
Comme stipulé dans "Modern Money Mechanics" :
"Bien sûr elles (les banques)
ne paient pas réellement les emprunts avec l'argent qu'elles reçoivent en dépôt.
Si elles le faisaient, aucun argent supplémentaire ne serait créé.
Ce qu'elles font lorsqu'elles réalisent des prêts
est d'accepter des promesses de remboursement (contrats d'emprunt)
en échange d'avoirs (argent)
sur le compte transactionnel de l'emprunteur".
En d'autres termes, les neuf milliards peuvent être créés à partir de rien.
Tout simplement parce qu'il y a une demande pour un tel emprunt
et qu'il y a un dépôt de dix milliards
pour satisfaire les obligations de réserve.
Maintenant, supposons que quelqu'un entre dans cette banque
et emprunte les neuf milliards nouvellement disponibles.
Il prendra alors certainement cet argent
pour le déposer dans son propre compte bancaire.
Puis l'opération se répète.
Car ce dépôt fait alors partie des réserves de la banque.
10% sont mis de côté et 90% des neufs milliards restants, ou 8,1 milliards,
sont disponibles comme argent nouvellement créé pour de nouveaux emprunts.
Et, bien sûr, ces 8,1 milliards peuvent être prêtés et déposés à leur tour
créant 7,2 milliards supplémentaires.
Puis 6,5 milliards… puis 5,9 milliards… etc..
Ce cycle de dépôt et d'emprunt d'argent
peut techniquement continuer à l'infini.
La moyenne mathématique fait que 90 milliards de dollars
peuvent être créés à partir des 10 milliards originaux.
En d'autres termes, chaque dépôt
réalisé dans le système bancaire
génère environ neuf fois plus d'argent à partir de rien.
L'argent vous manque. Demandez à la Bank of America
une tasse apaisante d'argent instantané
A-R-G-E-N-T sous la forme d'un prêt personnel bien pratique.
Donc, maintenant que nous comprenons comment l'argent est créé
par ce système bancaire de réserves fractionnaires,
une question logique, bien qu'élusive, peut venir à l'esprit :
qu'est-ce qui donne réellement de la valeur à cet argent nouvellement créé ?
La réponse : l'argent qui existe déjà.
Essentiellement, le nouvel argent soustrait de la valeur à la masse monétaire existante,
puisque le stock total d'argent est accru
sans se soucier de la demande en biens et services.
De plus, quand l'offre et la demande trouvent un équilibre,
les prix augmentent, diminuant le pouvoir d'achat de chaque dollar.
Ceci est généralement appelé inflation.
L'inflation n'est rien d'autre qu'une taxe cachée, payée par le citoyen.
Quel est le conseil que vous recevez généralement ?
C'est : gonflez la devise.
Ils ne disent pas : dépréciez la devise.
Ils ne disent pas : dévaluez la devise.
Ils ne disent pas : trompez les gens qui sont en sécurité ;
ils disent : baissez les taux d'intérêt.
La véritable tromperie est de fausser la valeur de l'argent.
Lorsque nous créons de l'argent à partir de rien, nous n'avons pas d'économies.
Pourtant, il y a le soi-disant "capital".
Donc, ma question se résume à ceci :
comment pouvons-nous espérer résoudre les problèmes d'inflation ?
Ce qui revient à dire : "augmenter le stock d'argent, avec plus d'inflation."
C'est impossible, bien sûr.
Le système de réserves fractionnaires de l'expansion monétaire
est inflationniste de par sa nature,
car dans une économie, le fait d'étendre la masse monétaire,
sans une croissance proportionnelle des biens et des services,
dévaluera toujours une monnaie.
En fait un rapide coup d'oeil sur la valeur historique du dollar américain
comparée à la masse monétaire, reflète irréfutablement cela,
car la relation proportionnellement inverse est évidente.
Un dollar de 1913 équivaut à 21,6 dollars de 2007.
Cela représente une dévaluation de 96%
depuis que la Réserve Fédérale est apparue.
Si cette réalité d'inflation perpétuelle inhérente au système
vous semble absurde et économiquement suicidaire,
attendez un instant, car l'absurdité est un euphémisme
lorsqu'il s'agit du fonctionnement réel de notre système financier.
En effet, dans notre système financier l'argent est une dette,
et la dette est l'argent.
Voici un diagramme de la masse monétaire des USA entre 1950 et 2006.
Voici un diagramme de la dette nationale des USA durant la même période.
Il est intéressant de noter que les tendances sont pratiquement les mêmes,
car plus il y a d'argent, plus il y a de dettes.
Plus il y a de dettes, plus il y a d'argent.
En d'autres termes, chaque dollar que vous détenez
est dû à quelqu'un par quelqu'un, car n'oubliez pas :
les emprunts sont le seul moyen de créer de l'argent.
Donc, si tous les résidents du pays pouvaient payer toutes leurs dettes,
y compris le gouvernement,
il n'y aurait pas un seul dollar en circulation.
"S'il n'y avait pas de dette dans notre système monétaire,
il n'y aurait pas d'argent".
- Marriner Eccles - Gouverneur de la Réserve Fédérale, 30 Septembre 1941
En fait, la dette nationale américaine
fut totalement remboursée pour la dernière fois en 1835
par le président Andrew Jackson, suite à la fermeture de la banque centrale
qui précéda la Réserve Fédérale.
En fait, l'entière profession de foi politique de Jackson tournait essentiellement
autour de sa détermination à fermer la banque centrale.
Déclarant à un moment donné :
"L'effort éhonté que la banque actuelle a fourni pour contrôler le gouvernement
ne sont que les présages du destin qui attend les Américains
s'ils se laissent abuser par la perpétuation de cette institution
ou par l'établissement d'une institution équivalente".
Malheureusement, ce message n'a pas perduré
et les banquiers internationaux ont réussi à installer
une autre banque centrale en 1913, la Réserve Fédérale.
Et tant que cette institution existe, une dette perpétuelle est assurée.
Jusqu'ici, nous avons abordé le fait
que l'argent est créé par le biais de prêts.
Ces prêts sont garantis par des réserves d'une banque
et ces réserves sont dérivées de dépôts.
Au travers de ce système de réserves fractionnaires,
chaque dépôt peut créer 9 fois sa valeur originale,
dévaluant ainsi la masse monétaire existante
augmentant les prix dans la société.
Et comme tout cet argent est créé à partir de dettes,
et circule aléatoirement dans le commerce
les gens deviennent détachés de leur dette d'origine.
Un déséquilibre s'instaure
qui force les gens à rivaliser pour un emploi
afin d'extraire assez d'argent de la masse monétaire
pour subvenir à leurs besoins.
Aussi dysfonctionnel et arriéré que tout ceci puisse paraître,
il y a encore une chose que nous avons omise dans cette équation.
Et c'est cet élément de la structure
qui révèle la nature intrinsèquement frauduleuse du système.
Il s'agit de l'ajout des intérêts.
Quand l'État emprunte de l'argent à la FED,
ou qu'une personne emprunte de l'argent à une banque,
le remboursement exige presque toujours un surplus en intérêts.
En d'autres termes, presque chaque dollar qui existe
doit retourner tôt ou *** dans une banque, avec ses intérêts.
Mais, si tout l'argent est emprunté à la banque centrale
et augmenté par les banques commerciales par le biais de prêts,
seul ce qui pourrait se dénommer le "capital",
est créé dans la masse monétaire.
Où est donc l'argent
permettant de payer les intérêts ?
Nulle part.
Il n'existe pas.
Les ramifications de cet état de fait sont renversantes.
Car le montant d'argent dû aux banques excédera toujours
le montant d'argent en circulation.
C'est pourquoi l'inflation est une constante de l'économie,
car de l'argent frais est toujours nécessaire
afin de couvrir le déficit perpétuel inhérent au système,
causé par l'obligation de payer des intérêts.
Ceci implique aussi que les défauts de paiement et les banqueroutes
font en fait mathématiquement partie du système.
Il y aura toujours des laissés pour compte
qui n'auront que des miettes dans la société.
Une analogie serait le jeu des chaises musicales :
quand la musique s'arrête, quelqu'un est laissé pour compte.
Et c'est là tout le but.
Cela transfère invariablement les biens réels de l'individu aux banques,
car si vous ne pouvez pas payer votre prêt hypothécaire,
votre propriété sera confisquée.
C'est particulièrement frustrant quand vous réalisez
que ce non-paiement est inévitable,
du fait des pratiques des réserves fractionnaires,
mais aussi que l'argent que la banque vous a prêté
n'existait pas légalement en premier lieu.
En 1969, une affaire judiciaire à la Cour du Minnesota,
impliquant un homme nommé Jerome Daly
qui récusait la saisie de sa maison par la banque
qui lui avait fourni le prêt lui permettant de l'acheter.
Selon lui, le contrat d'hypothèque
stipulait que les deux parties (lui et la banque)
avaient produit une forme légitime de propriété pour l'échange.
Dans le jargon légal, ceci s’appelle : "contrepartie"
La base d'un contrat. Un contrat est fondé sur l'échange
d'une forme de contrepartie pour une autre.
M. Daly expliqua que cet argent n'était en fait pas
la propriété de la banque, car il était créé à partir de rien
au moment de la signature d'accord du prêt.
Rappelez-vous ce que stipule "Modern Money Mechanics" à propos des prêts.
Lorsqu'ils accordent un prêt,
ils acceptent des billets à ordre en échange de fonds.
Les réserves sont inchangées par la transaction d'un prêt.
Mais déposer des fonds constitue un ajout
au total des dépôts du système bancaire.
En d'autres termes, l'argent ne vient pas de leurs actifs existants.
La banque l'invente simplement sans rien investir de sa poche,
sauf une obligation théorique sur papier.
Alors que le jugement du litige progressait,
M. Morgan, le président de la banque, témoigna.
Dans le mémorandum personnel du juge, il rappela
que "le plaignant" (le président de la banque) "admit qu'avec
la réserve fédérale, cet argent ainsi que les avoirs correspondants
avaient été crées dans leurs livres par une simple écriture comptable".
L'argent et les avoirs avaient vu le jour au moment où ils les créèrent.
M. Morgan admit
qu'il n'existait aucune loi aux États-Unis lui permettant cette opération.
Une contrepartie légitime doit exister et être remise pour valider l'obligation.
Le jury n'a pas trouvé de contrepartie légitime et je suis du même avis.
Il ajouta aussi poétiquement :
"Seul Dieu peut créer quelque chose de valeur à partir de rien".
Suite à cette révélation,
la cour rejeta la demande de saisie de la banque,
et Daly garda sa maison.
Les implications de cette décision judiciaire sont immenses.
Car à chaque fois que vous empruntez de l'argent à une banque,
que ce soit pour un crédit hypothécaire ou par carte de crédit,
l'argent que l'on vous donne est non seulement contrefait,
mais aussi illégitime en tant que contrepartie.
Par conséquent, le contrat de remboursement est annulé,
puisque la banque n'a jamais été en possession de cet argent.
Malheureusement, de telles jurisprudences sont réprimées et ignorées.
Et le jeu perpétuel du transfert de biens et de la dette continue.
Ce qui nous amène à l'ultime question :
Pourquoi ?
Pendant la guerre civile américaine,
le président Lincoln contourna les prêts à fort taux d'intérêt
offerts par les banques européennes
et décida de suivre ce que les pères fondateurs préconisaient,
à savoir la création d'une monnaie indépendante et intrinsèquement sans dette.
Elle a été appelée le "Greenback".
Suite à cette mesure, un document interne circula
entre différents intérêts banquiers anglais et américains, déclarant :
"… l'esclavage n'est autre que la possession du travail,
et porte avec lui le soin des travailleurs,
alors que le plan européen […]
stipule que le capital doit contrôler le travail en contrôlant les salaires.
Ce but peut être atteint en contrôlant l'argent.
Le Greenback ne sera donc pas autorisé, car nous ne pouvons pas le contrôler".
La politique de réserve fractionnaire,
perpétrée par la Réserve Fédérale, qui s'est répandue en pratique
dans la grande majorité des banques du monde,
est en réalité un système d'esclavage moderne.
Pensez-y, l'argent est créé à partir de dettes.
Que font les gens lorsqu'ils sont endettés ?
Ils se soumettent à un emploi pour rembourser.
Mais si l'argent ne peut être créé qu'à partir d'emprunts,
comment une société peut-elle être délivrée des dettes ?
Elle ne le peut pas et c'est là l'objectif,
car c'est la peur de perdre ses avoirs,
associée à la lutte pour garder la tête hors de l'eau,
avec la dette perpétuelle et l'inflation inhérente au système
aggravées d'une pénurie inévitable de la masse monétaire elle-même,
créée par des intérêts qui ne pourront jamais être remboursés,
qui gardent l'esclave-salarié dans le droit chemin,
courant sur une roue de hamster, avec des millions d'autres,
propulsant un empire
qui ne profite réellement qu'à une élite au sommet de la pyramide,
car, en fin de compte, pour qui travaillez-vous vraiment ?
Les banques.
L'argent est créé dans une banque et retourne toujours dans une banque.
Ce sont les véritables maîtres du jeu,
accompagnés des grandes entreprises et des gouvernements qu'ils soutiennent.
L'esclavage physique oblige à nourrir et loger les gens.
L'esclavage économique oblige les gens à se nourrir et se loger eux-mêmes.
C'est l'une des escroqueries les plus ingénieuses
de manipulation sociale jamais créée.
Et à sa base,
c'est une guerre invisible contre la population.
La dette est l'arme utilisée pour conquérir et asservir les sociétés,
et les intérêts sont ses principales munitions.
Étant donné que la majorité vit dans l'ignorance de cette réalité,
les banques de connivence avec les gouvernements et les entreprises,
continuent à perfectionner et à étendre leurs tactiques de guerre économique,
générant de nouvelles bases, telles que la Banque Mondiale
et le Fonds Monétaire International (FMI),
tout en inventant un nouveau type de soldat.
C'est la naissance de l'Assassin Financier.
"Il y a deux manières de conquérir et asservir une nation.
L'une est par l'épée, l'autre par la dette". - John Adams - 1735-1826
Nous, les assassins financiers, sommes les responsables réels de la création
du premier véritable empire global. Et nous avons plusieurs façons de travailler.
John Perkins, ancien économiste en chef pour Chas. T. Main Inc. Auteur : Confessions d'un Assassin Financier
Mais peut-être la plus commune est d'identifier
un pays ayant des ressources convoitées par nos multinationales, comme le pétrole
puis d'arranger un énorme prêt à ce pays
auprès de la banque mondiale ou de ses organisations sœurs.
L'argent n'est en fait jamais vraiment investi dans le pays,
mais il est reversé à nos grandes entreprises
afin de construire des infrastructures dans ce pays.
Centrales énergétiques, parcs industriels, ports, etc.,
des projets qui profitent à quelques personnes riches du pays,
en plus de nos entreprises,
mais certainement pas à la majorité des gens.
Cependant, cette population et tout le pays héritent d'une énorme dette ;
une dette si grande qu'ils ne peuvent pas la rembourser. Cela fait partie du plan
puisqu'ils ne peuvent pas rembourser. Donc, à un moment donné,
nous, les assassins économiques, nous revenons pour dire : "Écoutez,
vous nous devez beaucoup. Vous ne pouvez pas payer votre dette, vendez
votre pétrole à prix très bas à nos pétrolières".
"Permettez-nous de construire une base militaire dans votre pays",
ou "envoyez des troupes en support des nôtres" à un endroit comme l'Irak
ou "votez avec nous lors du prochain vote aux Nations Unies",
afin que leurs compagnies d'électricité soient privatisées
que leur eau et leurs égouts soient privatisés
et vendus aux entreprises américaines ou autres multinationales.
Il y a donc un effet de cumul
typique chez le FMI et la Banque Mondiale.
Ils endettent tellement un pays qu'il ne peut plus rembourser.
Ensuite, ils offrent le refinancement de cette dette et collectent encore plus d'intérêts.
Et vous exigez cette contrepartie
que vous appelez "conditionnalité" ou "bonne gouvernance"
ce qui signifie qu'ils doivent vendre leurs ressources,
y compris certains services sociaux, leurs sociétés d'intérêt public,
parfois même leur éducation nationale, leurs systèmes pénaux,
leurs compagnies d'assurance, à des sociétés étrangères.
Ainsi, ils prennent une double - triple - quadruple claque.
IRAN : 1953
Le besoin d'un assassin financier est né au début des années 1950
alors que Mossadegh venait d'être élu démocratiquement en Iran.
Il était considéré comme "l'espoir pour la Démocratie" dans le Moyen-Orient
et dans le monde entier. Il fut l'homme de l'année selon le Time Magazine. Mais…
l'une des choses qu'il apporta et qu'il commença à appliquer était l'idée que
les compagnies pétrolières étrangères devaient payer bien plus qu'elles ne le faisaient
pour l'extraction du pétrole iranien
et que les Iraniens devaient pouvoir bénéficier de leur propre pétrole. Étrange politique.
Bien sûr, nous n'y étions pas favorables,
mais nous avions peur d'envoyer l'armée,
comme nous faisions d'habitude. Au lieu de cela, nous avons envoyé
un agent de la CIA, Kermit Roosevelt, un parent de Teddy Roosevelt.
Kermit y alla avec quelques millions de dollars,
et ce fut très, très efficace, et dans un court laps de temps,
il réussit à renverser Mossadegh.
Le shah d'Iran fut instauré pour le remplacer,
un shah qui avait toujours été favorable au pétrole. Ce fut extrêmement efficace.
Révolte en Iran
"Les foules renversent Téhéran.
Des officiers de l'armée annoncent que Mossadegh a capitulé et que son régime
dictatorial et virtuel d'Iran est terminé. Des photos du shah sont exhibées
dans les rues et l'opinion se renverse. Le shah est accueilli chez lui."
Aux États-Unis, à Washington,
les gens se sont dit : "Impressionnant ! Ce fut facile et bon marché".
Donc ceci a établi une toute nouvelle façon
de manipuler des pays et de créer un empire.
Le seul problème avec Roosevelt
était son appartenance à la CIA. Si on l'avait démasqué,
les conséquences auraient été dramatiques.
Ainsi, très rapidement, la décision fut prise
d'utiliser des consultants privés pour canaliser l'argent
via la banque mondiale, le FMI ou d'autres institutions,
pour recruter des intervenants privés comme moi,
de sorte qu'il n'y ait pas
de conséquences politiques si nous étions pris.
GUATEMALA 1954
Lorsque Árbenz est devenu président du Guatemala,
le pays était sous le joug de la société "United Fruit",
et des grandes multinationales.
Árbenz a posé sa candidature en disant : "Vous savez
nous voulons restituer la terre au peuple".
Une fois qu'il prit le pouvoir, il mit en place une politique qui aurait
réalisé exactement cela : rendre au peuple ses droits sur les terres.
United Fruit n'aima pas beaucoup cela. Ils embauchèrent
une firme de relations publiques qui lança une énorme campagne
aux USA pour convaincre le peuple américain,
la presse et le Congrès des États-Unis,
qu'Árbenz était un pantin soviétique
et que si nous lui permettions de rester au pouvoir,
les Soviétiques auraient un pied dans cet hémisphère.
Et à cette période, tout le monde avait une peur énorme
de la terreur rouge, la terreur communiste.
En bref, cette campagne de relations publiques
donna l'autorisation à la CIA et aux militaires de destituer cet homme.
En fait, nous l'avons fait. Nous avons envoyé des avions, des soldats,
des paramilitaires, et tout le nécessaire pour le déloger. Et nous avons réussi.
Dès qu'il fut relevé de ses fonctions,
son remplaçant rétablit tout un système en faveur
des grandes multinationales, y compris "United Fruit".
L'Équateur a très longtemps été gouverné par des dictateurs pro-USA,
souvent relativement brutaux. Il a alors été décidé qu'ils y tiendraient
une vraie élection démocratique. Jaime Roldos se présenta, et affirma que son but
en tant que président était de s'assurer que les ressources de l'Équateur
soient utilisées pour aider le peuple. Il remporta une victoire écrasante.
Avec plus de voix que n'importe quel autre vainqueur en Équateur.
Et il commença à implémenter cette politique,
pour s'assurer que les profits du pétrole soient utilisés pour aider le peuple.
Et bien, ce n'était pas acceptable pour les États-Unis.
J'ai été envoyé avec d'autres assassins financiers pour influencer Roldos.
Pour le corrompre, le persuader, lui faire savoir ces choses.
"Vous pouvez devenir très riche, votre famille et vous, si vous jouez
selon nos règles. Mais si vous continuez à appliquer la politique promise,
vous allez dégager". Il ne voulait rien savoir.
Il a été assassiné.
Dès que l'avion s'écrasa, toute la zone fut bouclée.
Seuls les militaires US d'une base proche furent autorisés
ainsi que quelques militaires équatoriens.
Quand une enquête fut lancée,
deux des témoins-clés moururent d'accidents de voiture
avant d'avoir une chance de témoigner.
L'assassinat de Jaime Roldos est entouré
d'un ensemble d’évènements très étranges.
Comme la plupart des gens qui ont observé l'affaire, je n'avais
absolument aucun doute qu'il s'agissait d'un assassinat.
Et bien sûr, dans ma position d'assassin financier,
je m'attendais toujours à ce que quelque chose arrive à Jaime,
que ce soit un coup d'État ou un assassinat, je n'étais pas sûr,
mais qu'on s'en débarrasserait parce qu'il ne se laissait pas corrompre,
il ne se laissa pas corrompre comme on voulait le faire.
PANAMA 1981
Omar Torrijos, le président de Panama,
était l'une de mes personnes favorites. Je l'appréciais énormément.
Il était très charismatique. C'était un type qui voulait vraiment aider son pays.
Et lorsque j'ai essayé de le corrompre, il dit : "Écoute, John"…
(il m'appelait Juanito). Il a dit : "Écoute Juanito,
je n'ai pas besoin d'argent. Ce dont j'ai réellement besoin, c'est que mon pays
soit traité décemment. J'ai besoin que les États-Unis remboursent la dette
qu'ils doivent à mon peuple pour tous les dégâts que vous avez causés ici.
J'ai besoin d'être en position pour aider d'autres pays d'Amérique latine
à gagner leur indépendance et d'être libérés
de cette terrible présence venant du nord.
Vous nous exploitez terriblement.
J'ai besoin que le canal de Panama soit rendu au peuple panaméen.
C'est tout ce que je veux.
Alors, laisse-moi tranquille, n'essaie pas de m'acheter".
C'était en 1981, et, en mai, Jaime Roldos fut assassiné,
et Omar était parfaitement au courant de cela.
Torrijos rassembla sa famille et dit :
"Je suis probablement le prochain, mais cela ne fait rien,
car j'ai réalisé ce pour quoi je suis venu ici.
J'ai renégocié le Canal.
Le canal sera désormais entre nos mains". Il venait de terminer la négociation
du traité avec Jimmy Carter.
En juin de la même année, deux mois plus ***,
il fut également tué dans un accident d'avion.
Ne doutons pas qu'il fut exécuté par les paramilitaires commandités par la CIA.
Une quantité énorme de preuves dont le fait
qu'un de ses agents de sécurité lui donna au dernier moment
alors qui montait dans l'avion, un magnétophone.
Un petit magnétophone qui contenait une bombe.
VENEZUELA 2002
Je trouve intéressant de voir que
ce système a continué pratiquement de la même manière
pendant des années, sauf que les assassins financiers
sont devenus de plus en plus efficaces.
Nous en venons à ce qui s'est passé très récemment au Venezuela.
En 1998, Hugo Chavez est élu président,
succédant à une longue lignée de présidents
très corrompus et qui ont littéralement détruit l'économie du pays.
Et Chavez a été élu au milieu de tout cela.
Chavez s'est dressé face aux États-Unis,
et il l'a fait principalement en exigeant que le pétrole vénézuélien
soit utilisé pour aider le peuple vénézuélien.
Eh bien… nous n'aimions pas ça aux États-Unis.
Alors, en 2002,
un coup d'État fut monté. Il n'y a pas de doute pour moi,
ni pour la plupart des gens, que la CIA était derrière ce coup.
La manière dont ce coup a été fomenté
était un reflet de ce que Kermit Roosevelt avait fait en Iran.
Payer des gens pour sortir dans la rue,
créer des émeutes, protester et dire que Chavez était très impopulaire.
Vous savez, si vous faites appel à quelques milliers de personnes,
la télévision peut donner l'impression qu'il s'agit de tout le pays
et les choses commencent à bourgeonner.
Sauf que, dans le cas de Chavez, il a été assez intelligent
et le peuple était si fortement en sa faveur, qu'ils l'ont surmonté.
Ce qui fut un moment phénoménal dans l'histoire de l'Amérique latine.
L'Irak, effectivement, est l'exemple parfait
de la manière dont le système fonctionne.
Nous, les assassins financiers, sommes la première ligne de défense.
Nous entrons et essayons de corrompre les gouvernements
et de leur faire accepter d'énormes prêts,
qui sont alors utilisés comme moyen de les posséder.
Si nous échouons, comme j'ai échoué à Panama avec Omar Torrijos
et en Équateur avec Jaime Roldos, qui ont refusé d'être corrompus,
alors la seconde ligne de défense est d'envoyer les paramilitaires.
Et les paramilitaires renversent les gouvernements ou ils assassinent.
Ensuite, un nouveau gouvernement est mis en place
et il sera au garde-à-vous,
car le nouveau président sait ce qui se produira s'il désobéit.
Dans le cas de l'Irak, ces deux moyens ont échoué.
Les assassins financiers ont été incapables d'atteindre Saddam Hussein.
Nous avons essayé avec acharnement de lui faire accepter un marché
très similaire à celui accepté par famille princière Ibn Saoud en Arabie Saoudite,
mais il ne l'a pas accepté.
Donc, les paramilitaires ont débarqué pour le descendre.
Ils n'ont pas réussi. Sa sécurité était très bonne.
Après tout, il avait travaillé pour la CIA à une époque.
Il avait été embauché pour assassiner un ancien président d'Irak et avait échoué,
mais il connaissait le système.
Donc, en 1991, nous avons envoyé les troupes et nous avons détruit l'armée irakienne.
Puis, nous avons présumé que
Saddam Hussein se laisserait persuader.
Bien sûr, nous aurions aussi pu le descendre à ce moment-là,
mais nous ne voulions pas cela. C'est le genre d'homme fort que nous aimons.
Il contrôle son peuple. Nous pensions qu'il pourrait contrôler les Kurdes,
garderait les Iraniens dans leur frontière, continuerait à extraire du pétrole pour nous ;
et qu'après avoir détruit son armée, il se laisserait persuader.
Donc, les assassins financiers retournèrent en Irak dans les années 90, sans succès.
S'ils avaient réussi, il serait encore au pouvoir.
Nous lui aurions vendu tous les avions de combat,
et tout ce qu'il voulait, mais ils n'y sont pas parvenus, ils ont échoué.
Les paramilitaires ne purent pas le renverser
alors nous avons à nouveau envoyé l'armée
et cette fois nous avons terminé le travail, nous l'avons sorti.
Et par la même occasion, nous nous sommes créé
quelques affaires de construction très, très lucratives
pour reconstruire le pays que nous avions essentiellement détruit.
C'est une très bonne affaire pour qui détient
des grosses sociétés de travaux publics.
Donc, l'Irak illustre les trois étapes.
Les assassins financiers y ont échoué.
Les paramilitaires y ont échoué. Et, comme mesure finale, l'armée entre.
C'est ainsi que nous avons réellement construit un empire.
Mais nous l'avons fait subtilement. C'est clandestin.
Tous les empires du passé ont été bâtis autour de l'armée,
et tout le monde savait qu'elle les construisait.
Les Britanniques savaient qu'ils construisaient ces empires,
les Français, les Allemands, les Romains, les Grecs
et ils en étaient fiers. Ils avaient toujours des excuses telles que
la propagation de la civilisation ou d'une religion,
mais ils savaient ce qu'ils faisaient ;
pas nous.
La majorité de la population aux États-Unis n'a aucune idée
qu'elle vit aux crochets de l'empire clandestin.
Aujourd'hui, il y a plus d'esclavage dans le monde que jamais auparavant.
Donc, vous vous posez la question
s'il s'agit d'un empire, qui est l'empereur ?
Manifestement, nos présidents des États-Unis ne sont pas des empereurs.
Un empereur est quelqu'un qui n'est pas élu,
qui ne remplit pas de mandat,
et il ne rend en fait de comptes à personne.
Donc, vous ne pouvez pas classifier ainsi nos présidents.
Mais nous avons bien ce que je considère être l'équivalent d'un empereur,
et c'est ce que j'appelle la "corporatocratie".
La corporatocratie est ce groupe d'individus
qui gèrent nos plus grandes entreprises.
Et ils agissent réellement comme les empereurs de cet empire.
Ils contrôlent nos médias,
soit par la possession directe ou par la publicité.
Ils contrôlent la plupart de nos politiciens,
car ils financent leurs campagnes,
soit au travers des corporations ou par des contributions personnelles
qui émergent des entreprises.
Ils ne sont pas élus, ils ne remplissent pas de mandat,
ils ne rendent de comptes à personne,
et, au sommet de la corporatocratie,
vous ne pouvez pas distinguer si la personne
travaille pour une société privée ou pour le gouvernement,
car le va-et-vient entre les deux est constant.
Donc, vous avez une personne qui est, un moment,
le président d'une grosse société de travaux publics comme Halliburton,
et, le moment suivant, il est le vice-président des États-Unis.
Ou le président qui était dans le négoce du pétrole. Et ceci est vrai
que vous ayez des démocrates ou des républicains au pouvoir.
Vous avez ce mouvement de va-et-vient.
Et, dans un sens, notre gouvernement est souvent invisible
et ses politiques sont exécutées par nos grandes entreprises
à un niveau ou à un autre. Encore une fois,
les stratégies du gouvernement sont essentiellement forgées
par la corporatocratie et alors présentées aux gouvernements
et deviennent des politiques gouvernementales. Il y a une incroyable
relation d'intimité.
Ce n'est pas une théorie de la conspiration. Ces gens n'ont pas à se regrouper
et comploter pour faire les choses.
Essentiellement, ils travaillent tous avec un même principe
de maximisation des profits
indépendamment du coût social et environnemental.
Ce processus de manipulation par la corporatocratie
par le biais de dette, de corruption et de renversement politique s’appelle
mondialisation.
Tout comme la Réserve Fédérale garde le public américain dans une position
de servitude, par les dettes perpétuelles, l'inflation et les intérêts,
la banque mondiale et le FMI remplissent ce rôle à l'échelle mondiale.
L'escroquerie est simple.
Endettez un pays en exploitant ses faiblesses
ou en corrompant le chef de ce pays
puis imposez des "conditionnalités" ou des "politiques d'ajustement structurel",
souvent constituées de ceci :
la dévaluation monétaire.
Quand la valeur de la monnaie chute, tout ce qui y est relié chute.
Cela rend les ressources locales disponibles pour les pays prédateurs
à une fraction de leur valeur.
De fortes diminutions du financement des programmes sociaux,
incluant en général l'éducation et la santé,
compromettant le bien-être et l'intégrité d'une société,
livrant à l'exploitation un peuple vulnérable.
La privatisation des entreprises publiques,
c'est-à-dire les systèmes socialement importants,
peuvent être achetés et régulés par des entreprises étrangères pour le profit.
Par exemple, en 1999, la Banque Mondiale insista
pour que le gouvernement bolivien vende
le système public de distribution d'eau de sa troisième plus grande ville
à une filiale de la société américaine "Bechtel".
Dès que cela s'est produit, les factures d'eau
des résidents locaux déjà appauvris ont grimpé en flèche.
Il a fallu attendre une véritable révolte du peuple
pour que le contrat avec Bechtel soit annulé.
Puis, il y a la libéralisation des échanges
ou l'ouverture de l'économie,
en retirant toutes restrictions sur le commerce extérieur.
Cela permet un certain nombre de comportements économiques abusifs
comme l'introduction de produits en masse
par les sociétés transnationales
sous-évaluant la production locale et ruinant l'économie locale.
Un exemple est la Jamaïque
qui, après avoir accepté des prêts et les 'conditionnalités' de la Banque Mondiale,
et a perdu ses grands marchés liés aux récoltes
en raison de la concurrence avec les importations d'Occident.
Aujourd'hui, d'innombrables agriculteurs sont sans travail, car ils sont incapables
de rivaliser avec les grandes entreprises.
Une autre variation est la création de nombreux
ateliers clandestins, invisibles, non régulés, inhumains
qui profitent de ces privations économiques imposées.
De plus, en raison de la dérégulation de la production
la destruction de l'environnement se perpétue, car les ressources d'un pays
sont souvent exploitées par des entreprises indifférentes
qui génèrent délibérément une large quantité de pollution.
La plus grande poursuite environnementale de l'histoire mondiale
a été amenée devant les tribunaux
par 30 000 Équatoriens et peuples amazoniens contre Texaco,
qui est maintenant détenue par Chevron,
donc contre Chevron, mais pour des activités menées par Texaco.
Il a été estimé que la pollution est 18 fois plus importante
que celle rejetée par l'Exxon-Valdez sur les côtes de l'Alaska.
Dans le cas de l'Équateur, ce n'était pas un accident.
La compagnie pétrolière l'a fait sciemment pour faire des économies
au lieu de prendre des mesures pour le rejet de ses déchets.
De plus, un simple regard
sur la performance de la Banque Mondiale
révèle que l'institution, qui proclame publiquement
qu'elle aide les pays pauvres à se développer et d'atténuer la pauvreté,
n'a rien fait d'autre que d'augmenter la pauvreté et les écarts de revenus
alors que les profits des entreprises grimpent.
En 1960, la différence de revenu entre
le cinquième des gens dans les pays les plus riches
et le cinquième dans les plus pauvres était de 30 contre 1.
En 1998, il était de 74 contre 1.
Alors que le PNB mondial augmentait de 40% entre 1970 et 1985,
la pauvreté a augmenté de 17% ;
tandis qu'entre 1985 et 2000,
ceux vivant avec moins d'un dollar par jour a augmenté de 18%.
Même le "Joint Economic Committee" du Congrès américain
admet que seulement 40% des projets
de la Banque Mondiale sont des succès.
À la fin des années 60, la Banque Mondiale
est intervenue en Équateur avec de gros prêts.
Pendant les trente années suivantes, la pauvreté passa de 50% à 70%.
Le sous-emploi ou le chômage passa de 15% à 70%.
La dette publique est passée de 240 millions à 16 milliards de dollars,
alors que la part des ressources allouée aux pauvres
est passée de 20% à 6%.
En fait, depuis l'an 2000, 50% du budget national de l'Équateur
a été affecté au paiement de ses dettes.
Il est important de comprendre que la banque mondiale est,
en réalité, une banque américaine, supportant les intérêts des États-Unis,
car les États-Unis détiennent un veto sur les décisions,
puisqu'ils sont les plus gros pourvoyeurs de capital.
Et d'où vient cet argent ?
Vous l'avez deviné : il est produit de toutes pièces
par le système bancaire de réserves fractionnaires.
Selon le critère du PIB annuel, parmi les cent meilleures économies mondiales,
51 d'entre-elles sont des entreprises, dont 47 sont basées aux États-Unis.
Walmart, General Motors et Exxon sont plus puissants économiquement
que l'Arabie Saoudite, la Pologne, la Norvège, l'Afrique du Sud,
la Finlande, l'Indonésie et beaucoup d'autres.
Et alors que les barrières économiques sont démantelées,
les devises sont mélangées et manipulées dans des marchés variables,
les économies des états sont renversées en faveur d'une concurrence ouverte
dans le capitalisme mondial, l'empire s'agrandit.
Vous vous placez sur votre petit écran de 50 cm
et vous hurlez : l'Amérique et la démocratie !
Il n'y a pas d'Amérique. Il n'y a pas de démocratie.
Il n'y a qu'IBM, et ITT, et AT&T,
et Dupont, Dow, Union Carbide et Exxon.
Voilà les nations du monde aujourd'hui.
De quoi pensez-vous que les Russes parlent dans leurs conseils d'État ?
Karl Marx ?
Ils sortent leurs tableaux de programmation,
leurs théories décisionnelles et statistiques
et ils calculent les probabilités de rentabilité
de leurs transactions et investissements, tout comme nous.
Nous ne vivons plus dans un monde fait de nations et d'idéologies.
Le monde est un regroupement de multinationales,
inexorablement régi par les lois immuables du monde des affaires.
C'est un monde d'affaires.
Pris comme un tout, l'intégration du monde
particulièrement en termes de globalisation économique
et les qualités mythiques du "libre échange" capitaliste,
représentent un véritable empire en soi.
Peu ont pu échapper aux "ajustements structurels"
et aux "conditionnalités" de la Banque Mondiale, du FMI, de l'OMC,
ces institutions financières internationales qui, bien qu'inadaptées,
déterminent encore ce que la globalisation économique signifie.
Le pouvoir de la globalisation est tel, que durant notre vie, nous verrons probablement
l'intégration, inégalement, de toutes les économies nationales du monde
en un seul système de libre échangisme.
Le monde est la proie de quelques pouvoirs commerciaux
qui contrôlent les ressources naturelles dont nous avons besoin,
en manipulant l'argent nécessaire pour obtenir ces ressources.
Le résultat final sera un monopole planétaire,
basé non pas sur la vie humaine, mais sur le pouvoir financier et commercial.
Et, comme les inégalités croissent,
de plus en plus de gens deviennent désespérés.
Donc, le pouvoir a été forcé de trouver une nouvelle façon
de faire face à toute personne qui conteste le système.
Ils ont donc fait naître le "terroriste".
Le terme "terroriste" est une distinction vide de sens
désignant toute personne ou tout groupe
qui choisit de défier l'ordre établi.
Ceci n'est pas à confondre avec le fictif « Al Quaida »,
qui était en réalité le nom d'une base de données informatique
des États-Unis qui soutenaient les moudjahidines dans les années 80.
"En vérité, il n'y a pas d'armée islamique ou de groupe terroriste
appelé Al-Qaida. Tout officier des renseignements informé le sait,
mais une campagne de propagande pour que le public croie
en la présence d'une telle entité...Les États-Unis sont derrière cette propagande"
- Pierre-Henri Bunel - Ancien agent des renseignements français.
En 2007,
le ministère de la Défense a reçu 161,8 milliards de dollars
pour la soi-disant guerre globale contre le terrorisme.
Selon le centre national de contre-terrorisme,
en 2004, environ 2000 personnes ont été tuées dans le monde
en raison de prétendus actes terroristes.
Sur ce nombre, 70 étaient américains.
En utilisant cette généreuse moyenne générale, il est intéressant
de remarquer que deux fois plus de personnes meurent
d'allergies aux arachides chaque année que d'actes de terrorisme.
En comparaison, la cause principale de décès aux États-Unis
est les maladies coronariennes qui provoquent environ 450 000 décès chaque année.
En 2007, l'allocation du gouvernement pour le fonds de recherche
sur ce problème était d'environ trois milliards de dollars.
Ce qui signifie qu'en 2007, le gouvernement américain
a dépensé 54 fois plus d'argent pour prévenir le terrorisme
qu'il n'a dépensé pour prévenir une maladie
qui tue 6 600 fois plus de gens annuellement que le terrorisme.
Mais les mots "terrorisme" et "Al-Qaida" cités systématiquement dans les médias,
pour toute action entreprise contre les intérêts des États-Unis.
Le mythe s'élargit.
À la mi-2008, le procureur général des États-Unis a proposé
que le Congrès déclare officiellement la guerre contre ce fantasme.
Sans oublier qu'en juillet 2008, il y a maintenant plus d'un million de personnes
sur la liste de surveillance des terroristes aux États-Unis.
Ces soi-disant "mesures antiterroristes" n'ont,
bien sûr, rien à voir avec la protection sociale
et tout à voir avec la préservation de l'ordre établi
contre le sentiment anti-américain croissant,
à la fois aux niveaux national et international,
ce qui est légitimement fondé
sur l'expansion de l'empire des entreprises fondé sur l'avidité
qui exploite notre monde.
Les vrais terroristes de notre monde ne se rencontrent pas sur les quais à minuit
ou crient "Allahu Akbar" avant une quelconque action violente.
Les vrais terroristes de notre monde portent des costumes à 5 000 $
et travaillent dans les plus hautes sphères de la finance, du gouvernement et des affaires.
Alors, que faisons-nous ?
Comment arrête-t-on un système de cupidité et de corruption,
qui a tellement de pouvoir et d'élan ?
Comment arrêter ce comportement de groupe aberrant, qui n'a aucune compassion
pour les millions de morts en Irak et en Afghanistan,
pour que la corporatocratie puisse contrôler
les ressources énergétiques et la production d'*** au profit de Wall Street ?
Avant 1980, l'Afghanistan produisait 0% de l'*** dans le monde.
Après que le couple USA/CIA et les moudjahidines gagna la guerre d'Afghanistan
ils produisaient déjà en 1986, 40% du stock mondial d'héroïne.
En 1988, ils produisaient 80% du marché total.
Alors, quelque chose d'inattendu se produisit
Les talibans prirent le pouvoir, et en 2000 ils avaient détruit la plupart des champs d'***.
La production fut réduite de 94% (de plus de 3000 t à 185 t).
Le 9 septembre 2001, les plans d'invasion de l'Afghanistan étaient sur le bureau du président Bush.
Deux jours plus ***, ils avaient leur excuse.
Aujourd'hui, la production d'*** de l'Afghanistan contrôlée
par les États-Unis fournit plus de 90% de l'héroïne mondiale,
et bat des records de production presque chaque année.
Comment arrêter un système de cupidité et de corruption
qui condamne les populations pauvres à un "atelier de misère"
au profit de Madison Avenue,
ou crée des attaques terroristes sous fausse bannière,
orchestrées au nom de la manipulation,
ou qui génère des modes intégrés de gestion sociale,
qui exploitent intrinsèquement
ou réduisent systématiquement les libertés civiles
et violent les droits de l'homme,
afin de se protéger de leurs propres imperfections ?
Comment traiter avec les nombreuses institutions furtives,
telles que le Conseil des relations étrangères,
la Commission trilatérale et le groupe Bilderberg
et les autres groupes non élus démocratiquement
qui, derrière le rideau, collaborent pour les contrôles politiques,
financiers, sociaux et environnementaux de nos vies ?
Afin de trouver une réponse, nous devons d'abord trouver
la véritable cause sous-jacente.
Car le fait est :
l'égoïsme, le pouvoir corrompu et les groupes motivés par le profit
ne sont pas les vraies causes du problème.
Ce sont des symptômes.
"La cupidité et la compétition ne sont pas le résultat d'un tempérament humain immuable.
La cupidité et la peur du manque sont, en fait, créées et amplifiées.
La conséquence directe est que nous devons nous battre les uns contre les autres pour survivre".
- Bernard Liertaer - Fondateur du système monétaire Européen
Mon nom est Jacque Fresco.
Je suis un concepteur industriel et ingénieur social.
Je suis très intéressé par la société
et au développement d'un système qui puisse être viable pour tous.
Avant tout, le mot "corruption" est une invention monétaire,
ce comportement aberrant,
comportement qui est perturbant pour le bien-être des gens.
Et bien, vous avez à faire au comportement humain.
Et le comportement humain semble être déterminé par l'environnement.
Si vous êtes élevé par des Indiens Séminoles
sans jamais voir autre chose, vous utiliserez ce système de valeurs.
Il en va ainsi pour les nations, les individus, les familles
qui tentent d'endoctriner leurs enfants à leurs croyances,
leur pays, ce qui leur confère une notion d'appartenance.
Et ils construisent une société, qu'ils qualifient d'établie.
Ils établissent un point de vue acceptable et tendent à le perpétuer.
En fait, toutes les sociétés sont en fait émergentes, pas établies.
Elles rejettent donc les nouvelles idées
qui interfèrent avec l'ordre établi.
Les gouvernements essayent de perpétuer ce qui les maintient au pouvoir.
Les gens ne sont pas élus aux postes politiques pour changer les choses.
Ils y sont mis pour conserver les choses telles qu'elles.
Les fondements de la corruption sont donc présents dans notre société.
Que ce soit clair. Toutes les nations sont foncièrement corrompues,
car elles tendent à maintenir les institutions existantes.
Je ne veux ni soutenir ni dévaloriser tous les pays,
mais le communisme, le socialisme, le fascisme, la libre entreprise
et toutes les autres sous-cultures sont les mêmes.
Elles sont essentiellement corrompues.
La caractéristique la plus fondamentale de nos institutions sociales
est la nécessité de s'auto-préserver.
Que ce soit une corporation, une religion ou un gouvernement,
l’intérêt premier est de préserver l'institution elle-même.
Par exemple, la dernière chose qu'une compagnie pétrolière veuille,
c'est de voir émerger une énergie dont elle n'a pas le contrôle,
car ça rendrait cette compagnie moins importante pour la société.
De même, la guerre froide et la chute de l'Union Soviétique étaient,
en réalité des moyens de préserver et de perpétuer
l'institution économique établie et l'hégémonie globale des États-Unis.
De même, les religions conditionnent le peuple
à se sentir coupable de ses tendances naturelles,
chacun proclamant offrir le seul chemin vers le pardon et le salut.
Au cœur de cette auto-préservation institutionnelle
repose le système monétaire.
Car c'est l'argent qui fournit les moyens du pouvoir et de la survie.
C'est pourquoi, tout comme un pauvre
peut être amené à voler pour survivre,
c'est une tendance naturelle de faire tout le nécessaire
pour prolonger la rentabilité d'une institution.
Cela rend le changement particulièrement difficile
pour les institutions basées sur le profit, car cela met en danger
non seulement la survie de larges groupes de personnes,
mais aussi le mode de vie matérialiste enviable,
associé à la prospérité et au pouvoir.
Donc, la nécessité paralysante de préserver une institution
est largement ancrée dans le besoin d'argent ou de profit
quelle que soit sa pertinence sociale.
Industrie
"Quel est mon intérêt ?", voilà ce que pensent les gens.
Donc, si un homme fait fortune en vendant un certain produit,
c'est dans ce cas qu'il combattra l'existence d'un autre produit
qui pourrait menacer son institution.
Par conséquent, les gens ne peuvent pas être justes
et ils ne se font pas confiance.
Quelqu'un va s'approcher de vous pour vous dire :
"j'ai exactement la maison que vous cherchez". C'est un vendeur.
Quand un docteur dit "je pense que votre rein doit être retiré",
je ne sais pas s'il veut se payer un yacht
ou si mon rein doit être retiré.
C'est difficile dans un système monétaire de faire confiance aux gens.
Si vous veniez dans mon magasin et que je vous dis :
"Cette lampe est de bonne qualité, mais celle du voisin est bien meilleure",
je ne resterai pas en affaires très longtemps. Cela ne marcherait pas.
Si j'étais éthique, cela ne fonctionnerait pas.
Quand on dit que l'industrie se préoccupe des gens, ce n'est pas vrai.
Ils ne peuvent pas se permettre d'être éthiques.
Donc, le système n'est pas conçu pour servir le bien-être des gens.
Si vous ne comprenez toujours pas : la délocalisation n'existerait pas
s'ils se souciaient des gens.
L'industrie ne s'en soucie pas. Les gens sont simplement employés
parce que cela n'a pas été encore automatisé.
Ne parlez donc pas d'honnêteté ou d'éthique.
Nous n'en avons pas les moyens si on veut rester en affaires
- Il est important de souligner que quel que soit le système social,
qu'il soit fasciste, socialiste, capitaliste ou communiste,
le mécanisme sous-jacent est toujours l'argent, le travail et la concurrence.
La Chine communiste n'est pas moins capitaliste que les États-Unis.
La seule différence est le degré d'intervention
de l'État dans les entreprises.
La réalité est que le "monétarisme"
est le vrai mécanisme qui guide les intérêts
de tous les pays de la planète.
La variation la plus agressive et donc dominante
de ce monétarisme est le système de libre entreprise.
La perspective fondamentale mise en avant
par les premiers économistes du marché libre comme Adam Smith,
est que l'égoïsme et la compétition mènent à la prospérité sociale,
car la compétition crée un stimulant,
qui motive les gens à persévérer.
Cependant, il n'est pas dit qu'une économie basée sur la compétition
mène invariablement vers la corruption stratégique,
la consolidation du pouvoir et des biens, la stratification sociale,
la paralysie technologique, l'abus du travail et finalement une forme déguisée
de gouvernement dictatorial par l'élite nantie.
Le mot "corruption" est souvent défini comme "perversion morale".
Si une compagnie déverse ses rejets toxiques dans l'océan pour économiser,
la plupart des gens identifient cela comme un comportement corrompu.
À un niveau plus subtil, quand Walmart s'installe dans une petite ville
et force les petites boutiques à fermer,
car ils ne peuvent pas rivaliser, une zone d'ombre émerge.
En quoi Walmart fait-il du tort ?
Pourquoi devraient-ils se soucier des commerces familiaux qu'ils détruisent ?
Encore plus subtilement, lorsqu'une personne est licenciée
parce qu'une nouvelle machine a été inventée
qui peut faire le même travail pour moins d'argent,
les gens tendent à accepter cela comme un état de fait,
sans voir l'inhumanité inhérente à une telle action,
car le fait est, qu'il s'agisse de déverser des déchets toxiques,
posséder un monopole ou diminuer la main d'œuvre,
l'objectif est le même : le profit.
Ce sont les différents degrés du même mécanisme d'auto-préservation,
qui relèguent toujours le bien-être du peuple derrière le gain monétaire.
La corruption n'est donc pas un sous-produit du monétarisme,
c'est son véritable fondement.
Bien que la plupart des gens reconnaissent cette tendance
à un niveau ou à un autre, la majorité reste naïve
quant à l'ensemble des implications
d'avoir un mécanisme si égoïste
en tant que mentalité directrice de la société.
- Des documents internes montrent
que cette entreprise était parfaitement au courant
d'être en présence de médicaments infectés avec le virus du SIDA,
ils ont enlevé le produit du marché aux États-Unis,
et ils s'en sont délestés en France, en Europe, en Asie et en Amérique Latine.
Le gouvernement des USA a permis que cela se produise.
La Fédération américaine des aliments et drogues (FDA) a permis cela.
Aujourd'hui, le gouvernement est complètement indifférent.
Des milliers d'hémophiles innocents morts du virus du SIDA.
La compagnie savait absolument que c'était infecté avec le SIDA,
ils s'en sont débarrassés, car ils voulaient tourner ce désastre en profit.
- Il y a donc une corruption programmée.
Nous nous grappillons les uns les autres,
et on ne peut pas espérer de la décence dans ce genre de situation.
La politique
Un sentiment de ne pas savoir qui élire.
Ils pensent en termes de démocratie,
ce qui est impossible dans une économie basée sur l'argent.
Si vous avez plus d'argent pour promouvoir votre position,
celle que vous désirez du gouvernement, ce n'est pas une démocratie.
Cela privilégie ceux qui jouissent d'une position d'avantage différentiel.
C'est donc toujours une dictature des élites financièrement riches .
"Nous pouvons avoir soit une démocratie dans ce pays,
ou de grandes richesses dans les mains d'une minorité,
mais pas avoir les deux". - Louis Brandeis - Cour Suprême de Justice.
Il est intéressant de noter
que des personnalités apparemment inconnues
apparaissent par magie sur la scène des candidats présidentiels.
Et tout d'un coup, vous devez choisir
parmi un petit groupe de gens extrêmement riches
qui, comme par hasard, ont la même vision sociale.
C'est évidemment une farce.
Les gens sont placés sur le bulletin de vote,
car ils ont été prédéfinis comme étant acceptables
par l'establishment financier qui tire réellement les ficelles.
Pourtant, ceux qui voient cette illusion de démocratie pensent parfois :
"Si seulement nous avions des politiciens honnêtes et intègres au pouvoir,
tout irait bien."
Bien que cette idée semble raisonnable
dans notre vision du monde du pouvoir établi,
c'est malheureusement une fausse idée de plus.
Lorsqu'il s'agit de ce qui est réellement important,
les institutions politiques et les politiciens eux-mêmes
n'ont absolument aucune pertinence réelle
vis-à-vis de ce qui fait fonctionner notre monde et notre société.
- Ce ne sont pas les politiciens qui résolvent les problèmes.
Ils n'ont aucune aptitude technique.
Ils ne savent pas comment résoudre les problèmes.
Même s'ils étaient sincères, ils ne savent pas comment résoudre les problèmes.
Ce sont les techniciens qui produisent du matériel de dessalement.
Ce sont les techniciens qui fournissent votre électricité,
qui vous procurent vos véhicules motorisés,
qui chauffent votre maison, et la refroidissent en été.
C'est la technologie qui résout les problèmes, pas la politique.
Les politiciens ne peuvent résoudre les problèmes. Ils ne sont pas formés pour cela.
- Aujourd'hui, peu de gens prennent le temps de s'interroger
sur ce qui améliore vraiment leur vie.
Est-ce l'argent ? Évidemment, pas.
On ne peut pas manger l'argent ou le mettre dans sa voiture pour la faire rouler.
Est-ce la politique ?
Les politiciens peuvent seulement créer des lois,
établir des budgets et de déclarer des guerres.
Est-ce la religion ? Bien sûr que non,
la religion ne crée rien excepté
des consolations émotionnelles intangibles pour ceux qui en ont besoin.
Le vrai don que les êtres humains possèdent,
qui est le seul responsable de tout ce
qui a amélioré leurs vies,
c'est la technologie.
Qu'est-ce que la technologie ?
La technologie, c'est un crayon
qui permet de mettre des idées sur papier pour les communiquer.
La technologie c'est l'automobile, qui vous permet de voyager plus vite
que les pieds ne le permettent.
La technologie est une paire de lunettes,
qui améliore la vue pour ceux qui en ont besoin.
La technologie appliquée est une simple extension des attributs humains
qui réduit l'effort humain,
les libérant d'une corvée ou d'un problème particulier.
Imaginez ce que votre vie serait aujourd'hui
sans téléphone, sans four,
sans ordinateur, sans avion.
Tout ce qui se trouve dans votre maison, que vous prenez pour acquis,
depuis une sonnette, à une table,
à une machine à laver, c'est de la technologie,
créée par l'ingéniosité scientifique de techniciens humains.
Et non l'argent, ni la politique, ni la religion.
Celles-ci sont de fausses institutions.
- C'est fantastique d'écrire à votre député.
Ils vous disent, "écrivez à votre député si vous voulez que quelque chose soit fait".
Les hommes à Washington devraient être à l'avant-garde de la technologie,
à l'avant-garde de l'anthropologie,
à l'avant-garde du crime…
et de tous les facteurs qui façonnent le comportement humain.
Vous n'avez pas à écrire à votre député.
Qui sont ces gens nommés pour faire ce travail ?
L'avenir sera très difficile…
Et la question posée par les politiciens est :
Combien ce projet va-t-il coûter ?
La question n'est pas "combien cela va coûter ?",
mais "avons-nous les ressources ?"
Aujourd'hui, nous avons les ressources pour loger tout le monde,
construire des hôpitaux dans le monde entier,
construire des écoles dans le monde entier,
le meilleur équipement de laboratoire pour enseigner et faire la recherche médicale.
Vous voyez, nous avons tout cela, mais nous sommes dans un système monétaire,
et dans un système monétaire, il y a le profit.
- Et quel est le mécanisme fondamental qui dirige le système de profit
en dehors de l'intérêt personnel ?
Quels sont les facteurs fondamentaux du maintien de la compétitivité ?
Est-ce l'efficacité et la durabilité ?
Non, ça ne fait pas partie de leur plan.
Notre société basée sur le profit ne produit rien
de viable ou d'efficace, loin de là.
Si c'était le cas, l'industrie de maintenance automobile
ne pèserait pas plusieurs milliards de dollars.
Et la durée de vie moyenne des appareils électroniques
serait de plus de trois mois avant d'être obsolète.
Est-ce de l'abondance ?
Absolument pas.
L'abondance, basée sur les lois de l'offre et de la demande,
est en fait quelque chose de négatif.
Si une compagnie diamantaire trouve
dix fois la quantité normale de diamants durant leur minage,
cela indique que le stock de diamants a augmenté,
ce qui signifie que le coût et le profit par diamant chutent.
Le fait est que : l'efficacité, la durabilité et l'abondance
sont les ennemies du profit.
Pour le dire simplement,
c'est le mécanisme de la pénurie qui accroît le profit.
Qu'est-ce que la pénurie ?
Elle est basée sur le maintien de la valeur des produits :
la diminution de la production de pétrole fait monter les prix.
Entretenir la pénurie de diamants maintient les prix élevés.
Ils brûlent des diamants à la mine de Kimberly.
Ils sont faits de carbone. Cela maintient les prix au plus haut.
- Donc, que signifie la pénurie pour une société, qu'elle soit
produite naturellement ou par manipulation
sinon une condition favorable à l'industrie ?
Cela signifie que la viabilité et l'abondance
ne se produiront jamais dans un système de profit,
car ils s'opposent fondamentalement à la nature de la structure.
Il est donc impossible d'avoir un monde sans guerre ou pauvreté,
il est impossible de faire progresser continuellement la technologie
vers son état le plus efficace et productif,
et, pire encore,
il est impossible d'espérer que l'être humain
se comporte de façon réellement éthique ou honnête.
Nature humaine
ou comportement humain ?
- Les gens utilisent le mot instinct,
car ils ne peuvent pas expliquer le comportement.
Ils réfléchissent, ils évaluent
avec leur manque de connaissances,
et disent des choses telles que :
"Les humains sont ainsi bâtis, la cupidité est une chose naturelle",
comme s'ils avaient travaillé des années sur le sujet.
Ce n'est pas plus naturel que de porter des vêtements.
- Nous voulons éliminer
les causes des problèmes.
Éliminer les processus qui
produisent la cupidité, la bigoterie et les préjugés,
l'exploitation des gens entre eux, ainsi que l'élitisme.
Éliminant le besoin de prisons et d'assistance publique.
Nous avons toujours eu ces problèmes,
car nous avons toujours vécu avec la pénurie, le troc
et des systèmes monétaires qui produisent la pénurie.
- Si vous éradiquez les conditions qui génèrent ce que l'on appelle
les comportements socialement préjudiciables, ils n'existent plus.
Quelqu'un dit : "mais, n'est-ce pas inné ?". Non, cela ne l'est pas.
- Il n'y a pas de nature humaine, il y a le comportement humain,
qui a toujours changé à travers l'histoire.
Vous n'êtes pas né avec le fanatisme, la cupidité, la corruption et la haine.
Vous l'absorbez au sein de la société.
- La guerre, la pauvreté, la corruption, la faim, la misère, la souffrance humaine
ne changeront pas dans un système monétaire.
En fait, il y aura très peu de changements significatifs.
Il faudra une reconstruction de notre culture, de nos valeurs,
qui doit être basée sur les capacités porteuses de la Terre,
pas sur des opinions humaines ou des idées politiques
sur ce que le monde devrait être,
ou sur des notions religieuses sur la conduite des affaires humaines.
Voilà ce qu'est "Le Projet Venus".
La société dont nous allons parler
est libre de toutes les anciennes superstitions,
incarcération, prisons, police, cruauté et loi.
Toutes les lois vont disparaître
et les professions qui n'ont plus de raison d'être disparaîtront,
telles que les agents de change, les banquiers, et les publicitaires.
Disparues ! Pour toujours,
car elles ne sont plus pertinentes.
- Lorsque nous comprenons que c'est la technologie,
conçue par l'ingéniosité humaine,
qui libère l'humanité et améliore la qualité de vie,
nous réalisons alors que notre objectif le plus important
est la gestion intelligente des ressources planétaires,
car c'est à partir de ces ressources naturelles que nous obtenons les matériaux
pour avancer vers la prospérité. On comprend alors
que l'agent est fondamentalement un obstacle à ces ressources,
car pratiquement tout a un coût financier.
Pourquoi le besoin d'argent pour obtenir ces ressources ?
En raison des pénuries réelles ou fictives.
En général, nous ne payons pas pour l'air et l'eau courante,
car il en existe une abondance telle
qu'il serait vain de les vendre.
Donc logiquement, si les ressources
et les technologies qui servent à tout créer dans notre société :
maisons, villes et les transports étaient suffisamment abondantes
il n'y aurait plus de raison de vendre quoi que ce soit.
De même, si l'automatisation et les machines étaient assez technologiquement avancées
pour soulager l'être humain du travail
il n'y aurait aucune raison d'avoir un travail.
Avec ces aspects sociaux pris en charge,
il n'y aurait plus de raison d'avoir de l'argent.
Donc, l'ultime question subsiste :
Disposons-nous de suffisamment de ressources
et de connaissances technologiques sur Terre
pour créer une société d'une telle abondance,
que l'existant pourrait être disponible gratuitement
et sans le besoin de s'asservir au travail ?
Oui, nous les avons.
Nous avons les ressources et la technologie pour le permettre à un coût minime,
avec la possibilité d'accéder à un niveau de vie si élevé
que les générations futures contempleront notre civilisation actuelle
et seront stupéfaites de voir l'état primitif et immature de notre société.
- Le "Projet Venus" propose un système entièrement différent
actualisé avec les connaissances d'aujourd'hui.
- Nous n'avons jamais confié aux scientifiques
la conception d'une société qui éliminerait
les tâches fastidieuses et monotones,
qui éliminerait les accidents de transport,
qui permettrait aux gens d'accéder à un niveau de vie élevé,
qui éliminerait les poisons dans notre nourriture,
et nous fournirait des sources d'énergie propres et efficaces.
Nous pouvons le faire.
Une Économie Basée sur les Ressources (EBR)
La différence majeure
entre une EBR et un système monétaire,
est qu'une EBR se préoccupe réellement des gens et de leur bien-être
alors que le système monétaire est devenu tellement déformé
que le bien-être des gens est secondaire, s'il est considéré.
Les produits sont fabriqués selon l'argent qu'ils vous rapportent.
Dans notre société, un problème ne se règle
que si sa solution est lucrative, sinon il n'est pas résolu.
Une Économie Basée sur les Ressources (EBR) est réellement
très loin de tout ce qui a été essayé.
Avec la technologie actuelle, nous pouvons créer l'abondance,
pour améliorer la qualité de vie de tous et créer l'abondance
dans le monde entier si nous utilisons notre technologie sagement
et préservons l'environnement.
- C'est un système très différent et il est très difficile d'en parler,
car le public n'est pas suffisamment bien informé
sur l'état de la technologie.
Énergie
Aujourd'hui, il est inutile de brûler les combustibles fossiles.
Nous n'avons pas à utiliser ce qui contaminerait l'environnement.
Il y a de nombreuses sources d'énergie disponibles.
- Les solutions alternatives d'énergie proposées par les pouvoirs en place,
telles que l'hydrogène, la biomasse et même le nucléaire
sont très insuffisantes, dangereuses,
et n'existent que pour perpétuer la structure de profit de l'industrie.
Lorsque nous regardons au-delà de la propagande et des solutions égoïstes
présentées par les entreprises d'énergie,
nous trouvons un flux apparemment sans fin
d'énergies abondantes et renouvelables.
Les énergies solaires et éoliennes sont bien connues du public,
mais leur vrai potentiel ne reste que partiellement exprimé.
L'énergie solaire, dérivée du soleil,
est tellement abondante, qu'une heure d'ensoleillement à midi
fournit plus d'énergie que ce que consomme le monde entier en un an.
Si nous pouvions capter 0,01% de cette énergie,
le monde n'aurait jamais besoin de pétrole ou de gaz.
La question ne porte donc pas sur la disponibilité,
mais sur la technologie pour l'exploiter.
Et il y a de nombreux moyens évolués aujourd'hui
qui peuvent accomplir cela,
s'ils n'étaient pas entravés par le besoin de rivaliser pour des parts de marché
avec les structures énergétiques en place.
Puis, il y a l'énergie éolienne.
L'énergie éolienne a été longuement dénoncée comme faible
et comme dépendante d'un emplacement, peu pratique.
Ce n'est pas vrai.
Le département de l'énergie des USA déclara en 2007
qu'une pleine exploitation de l'énergie éolienne dans seulement 3 des 50 États américains
pourrait alimenter la nation entière.
Et il y a les ressources moins connues,
marémotrices et marines.
L'énergie marémotrice est dérivée du cycle des marées.
On installe des turbines qui utilisent ce mouvement et génèrent de l'énergie.
Au Royaume-Uni, 42 sites sont disponibles,
prévoyant que 34% de l'ensemble de l'énergie du Royaume-Uni
pourrait venir des énergies marémotrices.
L'énergie marine qui tire l'énergie
des mouvements de surface des océans,
a un potentiel global
estimé à 80 000 TW/h par an
50% de la consommation énergétique de la planète entière
pourrait être produite par cette seule source.
En outre, il est important de remarquer
que les énergies marémotrices, marines, solaires et éoliennes
ne requièrent presque pas d'énergie préalable pour être exploitées,
contrairement au charbon, pétrole, gaz, biomasse, l'hydrogène et toutes les autres.
Exploitées efficacement par la technologie,
ces quatre ressources combinées
suffiraient à alimenter le monde en énergie pour toujours.
Ceci dit, nous disposons d'une autre forme d'énergie propre
et renouvelable qui les surpasse toutes.
L'énergie géothermique.
L'énergie géothermique utilise "l'extraction calorifère")
qui, par un simple procédé utilisant de l'eau,
peut générer des quantités massives d'énergie propre.
En 2006, un rapport du MIT sur l'énergie géothermique
conclut que 13 000 ZJ d'énergie sont déjà disponibles sur Terre
avec la possibilité de ponctionner facilement 2 000 ZJ (10^21J, NDT)
avec une technologie améliorée.
La consommation totale d'énergie du monde est environ
un demi-zettajoule par an.
Ce qui signifie qu'environ 4 000 ans d'énergie planétaire
peuvent être extraits par ce seul moyen.
Et sachant que la génération de chaleur par la terre
est constamment renouvelée, cette énergie est réellement illimitée.
Elle pourrait être utilisée pour toujours.
Ces sources d'énergie ne des exemples
parmi les moyens propres et renouvelables disponibles,
et nous en trouverons d'autres avec le temps.
Nous découvrons ainsi que nous disposons d'une abondance d'énergie
sans besoin de polluer,
sans effort de conservation et sans étiquette de prix.
Qu'en est-il les transports ?
Les moyens de transport prédominants dans notre société
sont l'automobile et l'aviation,
qui exigent généralement un combustible fossile pour fonctionner.
Dans le cas de l'automobile, la technologie nécessaire
pour alimenter une voiture électrique
pouvant rouler à 160 km/h
pendant plus de 300 km sur une seule charge,
existe et a existé depuis de nombreuses années.
Cependant, dû au contrôle par l'industrie pétrolière des brevets
sur les batteries afin de maintenir leurs parts de marché,
aggravé par la pression de l'industrie énergétique sur la politique,
la disponibilité et l'accessibilité financière à cette technologie sont limitées.
Il n'y a aucune raison,
en dehors des intérêts corrompus de profit,
pour que tous les véhicules ne soient électriques
et parfaitement propres, sans aucun besoin d'essence.
Pour ce qui est des avions, il est temps de réaliser
que ce moyen de transport est inefficace, encombrant,
lent et qu'il émet beaucoup trop de pollution.
Ceci est un train Maglev.
Il utilise une propulsion magnétique.
Il est en suspension totale, entretenue par un champ magnétique
et requiert moins de 2% de l'énergie utilisée par un avion.
Le train n'a pas de roues, donc rien ne s'use.
La vitesse maximale actuelle des versions de cette technologie
utilisée au Japon est de 580 km/h.
Toutefois, cette version de la technologie est dépassée.
Une organisation appelée "ET3",
en lien avec le Projet Venus
a conçu un Maglev sous tube
pouvant se déplacer à 6 400 km/h,
à l'intérieur d'un tube fixe, sans frottement,
qui peu être installé sur terre ou sous l'eau.
Imaginez aller de Los Angeles à New York pour un long déjeuner
ou de Washington à Pékin en deux heures.
C'est le futur des voyages continentaux et intercontinentaux.
Rapide, propre, avec seulement une fraction de l'énergie
utilisée aujourd'hui pour les mêmes résultats.
En fait, entre la technologie Maglev,
les accumulateurs performants et l'énergie géothermique,
il n'y aura plus de raison de brûler des combustibles fossiles.
Et nous pourrions le faire maintenant,
si nous n'étions pas retenus par la structure paralysante du profit.
Le travail
- Aujourd'hui l'Amérique est portée vers le fascisme.
Sa philosophie et sa religion dominante
l'inclinent à un point de vue fasciste.
L'industrie américaine est essentiellement une institution fasciste.
Si vous ne comprenez pas cela : au moment ou vous pointez,
vous entrez dans une dictature.
On nous a inculqué la notion de respectabilité du travail
et je le perçois réellement comme de l'esclavage payé.
Vous êtes élevé pour croire que vous devez gagner votre vie
à la sueur de votre front. Ça réprime les gens.
Libérer les gens de leur besogne,
des tâches répétitives qui les rendent ignorants.
Vous les volez.
Dans notre société, de l' Économie Basée sur les Ressources (EBR),
les machines libèrent les gens.
Nous ne pouvons imaginer cela,
car nous n'avons jamais connu ce genre de monde.
Automatisation
- Lorsque nous étudions l'histoire,
nous voyons très nettement un schéma d'automatisation
remplaçant peu à peu la main d’œuvre humaine.
Depuis la disparition du garçon d'ascenseur
jusqu'à l'automatisation presque complète des usines automobiles,
le fait est qu'au gré de l'évolution technologique,
le besoin en main-d'œuvre humaine continuera à diminuer.
Ceci crée un conflit sérieux,
qui prouve la fausseté du système de travail rémunéré
puisque l'emploi des personnes est en compétition directe
avec le développement technologique.
Donc, étant donné la priorité fondamentale du profit par l'industrie,
les gens seront continuellement licenciés
et remplacés par des machines.
Lorsque l'industrie adopte une machine,
elle réduit son personnel au lieu de raccourcir la journée de travail.
Vous perdez votre travail ; vous avez le droit de craindre les machines.
- Dans une Économie Basée sur les Ressources (EBR) de hautes technologies,
on peut facilement dire qu'environ 90% de toutes les professions actuelles
pourraient être remplacées par des machines,
libérant les humains pour vivre sans servitude,
car c'est le but même de la technologie.
Et avec le temps, avec la nanotechnologie
et d'autres formes de sciences hautement avancées,
il n'est pas irréaliste d'imaginer des machines effectuant
des procédures médicales complexes
avec un taux de réussite beaucoup plus élevé
que celui des humains aujourd'hui.
Le parcours est clair, mais notre structure monétaire
qui requiert la main-d’œuvre rémunérée bloque ce progrès,
car les humains ont besoin de travail pour survivre.
L'argument final est que ce système doit cesser,
sans quoi nous ne serons jamais libres,
et la technologie sera constamment paralysée.
- Nous avons des machines qui nettoient les égouts,
libérant les humains de cette tâche.
Voyons les machines comme des extensions des performances humaines.
- De plus, de nombreuses activités actuelles
n'auront simplement plus leur place dans une Économie Basée sur les Ressources (EBR),
comme tout ce qui est associé à la gestion de l'argent,
la publicité ainsi que le système juridique.
Car sans argent, une grande majorité des crimes
commis aujourd'hui ne se produiraient plus.
Pratiquement toutes les formes de crimes sont une conséquence
du système monétaire, directement, ou par des névroses
infligées par le biais de privation financière.
Par conséquent, les lois pourraient à terme être abolies .
Au lieu de mettre un panneau "conduisez prudemment,
revêtement glissant", mettez un abrasif sur l'autoroute
pour qu'elle ne le soit plus.
Lorsqu'une personne est ivre au volant
et que la voiture oscille dangereusement,
il y a un petit pendule qui se balance
et qui permettrait de rabattre la voiture sur le côté.
Pas une loi, une solution.
Mettez un sonar et un radar sur les automobiles pour qu'elles ne se percutent pas.
Les lois élaborées par les humains essaient
de régler les problèmes.
Ne sachant pas comment les résoudre,
ils font une loi.
- Aux États-Unis, le pays le plus privatisé
et capitaliste de la planète, il n'est pas surprenant
d’y trouver la population carcérale la plus importante du monde
et croissante chaque année.
Statistiquement, la plupart de ces gens sont peu instruits
et issus de couches sociales pauvres et désavantagées.
Contrairement à la propagande, c'est ce conditionnement environnemental
qui les attire vers le crime ou les comportements violents.
Pourtant, la société préfère ignorer
cet état de fait.
Les systèmes juridiques et carcéraux sont d'autres exemples
de notre société qui évite d'examiner
les causes fondamentales du comportement.
Des milliards sont dépensés chaque année pour les prisons et la police,
alors qu'une fraction est investie dans les programmes luttant contre la pauvreté
qui est l'une des causes les plus fondamentales
de la criminalité.
Tant que nous aurons un système économique
qui favorise et, en fait, crée
le manque et la privation, le crime ne disparaîtra jamais.
Motivation
- Si le peuple a accès aux nécessités de la vie
sans servitude, dette, troc, commerce,
il se comporte très différemment.
Les choses doivent être disponibles gratuitement.
Si les choses n'ont pas de prix, qu'est-ce qui motiverait les gens ?
Un homme ayant tout ce qu'il veut se prélasserait sous le soleil.
C'est le mythe qu'ils perpétuent.
Dans notre culture, les gens sont programmés pour croire
que le système monétaire produit la motivation.
S'ils ont accès aux choses, pourquoi voudraient-ils faire quoi que ce soit ?
Ils perdraient leur motivation.
C'est ce qu'on vous enseigne pour soutenir le système monétaire.
- Lorsque vous enlevez l'argent du scénario,
les motivations seraient très différentes.
- Lorsque les gens ont accès aux nécessités de la vie,
leurs motivations changent.
Qu'en est-il de la lune et des étoiles ?
De nouvelles motivations émergent.
Si vous faites une peinture que vous appréciez,
vous prendrez plaisir à la donner, pas à la vendre.
Éducation
- Je pense que l'éducation telle qu'elle est aujourd'hui
produit essentiellement une personne pour un travail.
C'est très spécialisé. Ils ne sont pas des généralistes.
Les gens ne savent pas beaucoup sur beaucoup de sujets différents.
Je ne pense pas que vous puissiez amener des gens à faire la guerre,
s'ils en savaient beaucoup à propos de beaucoup de choses.
L'éducation est surtout constituée de par cœur,
on n’enseigne pas à résoudre les problèmes.
On ne leur donne pas les outils émotionnels ou dans leur propre domaine,
pour avoir une pensée critique.
Dans une EBR, l'éducation serait très différente.
- Notre société privilégie le développement mental
pour motiver chacun à atteindre son plein potentiel.
Notre philosophie dit : plus les gens sont intelligents, plus le monde est riche,
car tout le monde contribue.
En fait, plus vos enfants sont intelligents, meilleure sera ma vie.
car ils contribueront plus positivement
à l'environnement et à ma vie
parce que tout ce que nous concevons dans une Économie Basée sur les Ressources
serait appliqué à la société, rien ne serait retenu.
La civilisation
Le patriotisme, les armes, l'armée, la marine,
sont des signes que nous ne sommes pas encore civilisés.
Les enfants demanderont à leurs parents :
"Ne voyais-tu pas la nécessité des machines" ?
"Papa, ne pouvais-tu pas voir que la guerre était inévitable
quand on produit la pénurie ? N'est-ce pas évident ?"
Bien sûr, les enfants comprendront que nous étions des abrutis,
élevés uniquement pour servir les institutions établies.
Nous sommes une société si abominable et malade,
dont les livres d'histoire parleront à peine.
Ils diront simplement que les grandes nations prirent les terres aux petites
par la force et par la violence.
L'histoire parlera des comportements corrompus observés
jusqu’au commencement du monde civilisé,
quand toutes les nations fonctionnent enfin ensemble.
Un monde unifié, travaillant au profit du bien commun
de tous les êtres humains,
et sans que personne ne soit asservi par un autre,
sans stratification sociale, que ce soit de l'élitisme technique,
ou toute autre forme d'élitisme, éradiquée de la surface de la Terre.
"L'État" ne fait rien, car il n'y a pas d'"État"
parce qu'il n'y a pas d'"État".
Le système que je préconise (une EBR mondiale)
n'est pas parfait, mais c'est beaucoup mieux que ce que nous avons.
Nous ne pourrons jamais atteindre la perfection.
"Mon pays est le monde et ma religion est de faire le bien."
- Thomas Paine - 1737-1809
Les valeurs sociales de notre société,
qui se manifestèrent dans la guerre perpétuelle, la corruption,
les lois oppressantes, la stratification sociale, d'inutiles superstitions,
la destruction environnementale, et une classe dirigeante
socialement indifférente et orientée vers le profit,
sont les conséquences fondamentales d'une ignorance collective
des deux idées humaines les plus basiques à propos de la réalité :
les aspects émergent et symbiotique de la loi naturelle.
La nature émergente de la réalité implique que tous les systèmes,
que ce soit le savoir, la société, la technologie,
la philosophie ou toute autre création,
entrent, une fois libérés, dans un état fluide de changement perpétuel.
Ce qui nous considérons comme banal aujourd'hui
comme la communication et les transports modernes,
auraient été inimaginables autrefois.
De même, le futur sera porteur de technologies,
de réalisations et de structures sociales
que nous ne pouvons pas imaginer aujourd'hui.
Nous sommes passés de l'alchimie à la chimie,
d'un univers géocentrique à un système héliocentrique,
de croyances aux démons comme cause des maladies
à la médecine moderne.
Ce développement est sans fin,
et c'est cette prise de conscience qui nous guide
et nous mène continuellement vers la croissance et le progrès.
Le savoir empirique statique n'existe pas,
c'est l'idée d'émergence de tous les systèmes
que nous devons reconnaître.
Nous devons donc toujours être réceptifs aux nouvelles informations,
même si elles menacent nos convictions actuelles
et notre identité.
Malheureusement, la société actuelle ne reconnaît pas cela
et les institutions établies continuent à paralyser le développement
en préservant des structures sociales périmées.
Simultanément, la population souffre de la peur du changement,
car son conditionnement suppose une identité statique.
Tout défi des croyances établies
devient une source d'offense et d'appréhension,
car le fait d'avoir tort est faussement associé à l'échec.
En réalité, le fait d’apercevoir son erreur devrait être célébré,
car cela permet un nouveau niveau de compréhension
favorisant une prise de conscience.
En fait, il n'y a pas d'humains intelligents
puisqu'avec suffisamment de temps,
leurs idées sont actualisées, modifiées ou éradiquées.
Cette tendance à vouloir préserver un système de croyances
en l'isolant d'informations nouvelles susceptibles de le transformer
n'est rien d'autre qu'une forme de matérialisme intellectuel.
Le système monétaire perpétue ce matérialisme
non seulement par sa structure d'auto-préservation,
mais aussi par la masse innombrable de gens
qui ont été conditionnés pour soutenir
aveuglément et inconsciemment ces structures,
devenant ainsi les gardiens autoproclamés du statu quo.
Ces moutons n'ont plus besoin de chien de berger pour les contrôler,
car ils se contrôlent les uns les autres
en bannissant ceux qui se mettent en marge de la norme.
La résistance au changement et le maintien des institutions existantes
au service de l'identité, du confort, du pouvoir et du profit,
n'est pas du tout viable.
Elle ne produira que davantage de déséquilibres,
de fragmentation, de distorsions
et toujours plus de destruction.
Il est temps de changer.
De chasseurs-cueilleurs,
à la révolution agricole,
à la révolution industrielle,
le schéma est clair.
Il est temps d'instaurer un nouveau système social
qui reflète les connaissances contemporaines.
Le système monétaire est le produit d'une période
durant laquelle la pénurie était une réalité.
À l'ère de la technologie, ce n'est plus pertinent pour la société.
Il doit disparaître avec le comportement aberrant qu'il manifeste.
De même, les visions dominantes mondiales telles la religion
font état d'un même manque de pertinence sociale.
L'islamisme, le christianisme, le judaïsme, l'hindouisme et tous les autres
servent de barrières au développement personnel et social,
car chaque groupe perpétue une vision fermée du monde
et cette compréhension figée qu'ils professent
est simplement impossible dans un univers émergent.
Pourtant, la religion a réussi à condamner
la prise de conscience de cette émergence
en inculquant une déformation psychologique de la foi à ses adeptes
là où la logique et les nouvelles informations sont rejetées
en faveur de croyances traditionnelles périmées.
Le concept de dieu
est, en réalité, une méthode pour expliquer la nature des choses.
Jadis, les gens n'en savaient pas suffisamment
sur la formation des choses,
sur le fonctionnement de la nature.
Alors, ils ont inventé leurs propres petites histoires,
et ils ont créé Dieu à leur image.
Un type qui se met en colère
lorsque les gens se comportent mal. Il crée des inondations et des tremblements de terre
et ils disent que c'est un acte de Dieu.
Un coup d'œil rapide sur l'histoire de la religion
révèle que les mythes fondateurs
sont des culminations émergentes développées sous influence au fil du temps.
Par exemple, l'une des doctrines capitales de la foi chrétienne
est la mort et la résurrection du Christ.
Cette notion est si importante que la Bible elle-même déclare :
"Si le Christ n'est pas ressuscité,
vaine est notre prédication, vaine est votre foi".
Même s'il est très difficile de prendre ce récit littéralement,
car non seulement il n'existe aucune source fondamentale
sur cet événement surnaturel dans l'histoire séculaire,
la connaissance de l'énorme quantité de sauveurs pré-chrétiens
qui moururent et furent ressuscités
relègue immédiatement, par association, ce récit dans le domaine mythique.
Des personnalités de l'Église primitive telles que Tertullien,
ont fourni des efforts considérables pour briser ces associations,
allant jusqu'à clamer que le diable a causé ces similarités,
déclarant au deuxième siècle :
"Le diable, dont l'affaire est de pervertir la vérité,
mime les circonstances exactes des sacrements divins.
Il baptise ses adeptes et promet le pardon du péché,
il célèbre la bénédiction du pain,
et propose le symbole de la résurrection.
Reconnaissons alors la roublardise du diable,
qui copie certains attributs divins".
Ce qui est vraiment triste toutefois,
c’est qu'en cessant de penser que les récits du christianisme,
du judaïsme, de l'islamisme et de tous les autres
constituent de véritables histoires,
et que nous les acceptons pour ce qu'elles sont,
à savoir des expressions purement allégoriques dérivées de plusieurs religions,
nous voyons que toutes les religions partagent un tronc commun.
C'est cette unification impérative
qui a besoin d'être reconnue et appréciée.
Les croyances religieuses ont causé plus de division et de conflit
que toute autre idéologie.
Le christianisme à lui seul a plus de 34 000 sous-groupes différents.
- La Bible est sujette à l'interprétation.
Quand vous la lisez, vous dites
"Je pense que Jésus voulait dire ceci. Je pense que Job voulait dire cela.
Oh non ! Il voulait dire ceci".
Donc, vous avez les luthériens, les adventistes du septième jour, les catholiques,
et une église divisée n'est pas une église du tout.
[Echo] Une église divisée n'est pas une église du tout.
Cela nous ramène à cette division,
une marque de fabrique de toutes les religions théistes,
nous amène à notre second échec de prise de conscience.
La fausse présomption de la séparation
par le rejet de la relation symbiotique de la vie.
En plus de la compréhension que tous les systèmes naturels sont émergents,
que toutes les notions de la réalité seront constamment développées,
altérées et même éradiquées,
nous devons aussi comprendre que tous les systèmes sont, en fait,
des fragments inventés simplement pour l'intérêt de la conversation.
Car il n'existe pas d'indépendance dans la nature.
Toute la nature est un système unifié de variables interdépendantes,
chacun étant une cause et une réaction, existant seulement comme un tout concentré.
- Vous ne voyez pas de prise pour vous brancher sur l'environnement.
Il semblerait donc que nous soyons libres, errants.
Retirez l'oxygène et nous mourons immédiatement.
Retirez la vie végétale et nous mourrons.
Sans le soleil, toutes les plantes meurent.
Donc, nous sommes connectés.
Nous devons réellement prendre en compte la totalité.
Cen'est pas seulement une expérience humaine sur cette planète,
c'est une expérience totale.
Nous ne pouvons pas survivre sans les plantes et les animaux.
Nous savons que nous ne pouvons pas survivre sans les quatre éléments.
Quand va-t-on réellement commencer à prendre cela en compte ?
C'est ça la réussite.
La réussite dépend de notre capacité à tenir compte de tout ce qui nous entoure.
Je suis très conscient du fait que mon petit-fils
ne peut pas espérer hériter d'un monde viable,
pacifique, stable et socialement juste
à moins que chaque enfant grandissant aujourd'hui
en Éthiopie, en Indonésie, en Bolivie, en Palestine, en Israël
puisse avoir les mêmes attentes.
Vous devez prendre soin de toute la communauté
sinon, vous aurez de sérieux problèmes.
Nous devons voir que le monde entier est une communauté.
Nous devons prendre soin les uns des autres de cette façon.
Ce n'est pas seulement une communauté d'êtres humains,
c'est une communauté de plantes, d'animaux et d'éléments,
et nous avons vraiment besoin de comprendre cela.
C'est ce qui nous procurera de la joie et du plaisir.
C'est ce qu'il manque à nos vies en ce moment.
Nous pouvons l'appeler spiritualité, mais le fait est que
la joie vient de ce bonheur d'être en connexion.
C'est cela, notre esprit de dieu. C'est cette partie de nous
qui la ressent réellement. Vous pouvez la sentir profondément en vous.
C'est ce sentiment merveilleux, et vous le savez lorsque vous le ressentez.
Vous ne l'obtenez pas avec de l'argent, mais par la connexion.
"C'est donc un réel danger pour ce pays :
Comment allons-nous continuer à construire des armes nucléaires,
voyez-vous ce que je veux dire ?
Que va-t-il arriver à l'industrie de l'armement
quand nous allons réaliser que nous sommes tous un ?
Ça va foutre en l'air l'économie.
L'économie qui est fausse, de toute façon.
Ce serait vraiment la poisse.
Vous pouvez imaginer pourquoi le gouvernement perd les pédales…
... à l'idée d'expérimenter l'amour inconditionnel".
"Je crois que la vérité nue et l'amour inconditionnel
auront le dernier mot dans notre réalité".
- Dr. Martin Luther King Jr. - 1929-1968
- Lorsqu'on comprend que l'intégrité de nos existences personnelles
dépend complètement
de l'intégrité de tout le reste dans le monde,
nous avons vraiment compris le sens de l'amour inconditionnel,
car l'amour est une extension du fait de voir toutes choses en vous
et de vous voir en toutes choses sans condition,
car, en réalité, nous sommes toutes les choses à la fois.
- S'il est vrai que nous venons tous du centre d'une étoile,
tous les atomes en chacun de nous viennent du centre d'une étoile,
alors nous sommes tous la même chose.
Même un distributeur de Coca ou un mégot dans une rue à Buffalo
sont faits des atomes qui proviennent de la même étoile.
Ils ont été recyclés des milliers de fois,
comme vous et moi. Donc, il n'y a que moi là bas
De quoi avons-nous peur ?
Qu'est-ce qui justifie la recherche du réconfort ?
Rien. Il n'y a rien à craindre, car tout est nous tous.
Le problème est que nous avons été séparés en naissant.
On nous donna un nom, une identité. Cela nous a individualisés.
Nous avons été séparés de l'unité, et c'est ce que la religion exploite.
Les gens ont ce désir profond de faire partie du tout à nouveau.
Alors ils exploitent cela. Ils l'appellent Dieu, ils disent qu'il a des règles
et je pense que c'est cruel.
Je pense qu'on peut y arriver sans religion.
Un visiteur extraterrestre examinant les différences parmi les sociétés humaines
les trouverait futiles lorsque comparées aux similitudes.
Nos vies, notre passé et notre futur sont liés au Soleil, à la Lune et aux étoiles.
Nous, les humains, avons vu les atomes qui constituent la nature et les forces qui sculptèrent cette œuvre.
Nous, qui incarnons les yeux, oreilles, pensées et les sentiments du cosmos,
nous commençons finalement à nous interroger sur nos origines. La matière d'étoile contemplant les étoiles,
collections organisées de dix milliards de milliards de milliards d'atomes,
contemplant l'évolution de la nature, traçant ce long parcours
par lequel il est parvenu à la conscience ici sur la planète Terre…
Notre loyauté va aux espèces et à la planète.
Notre obligation à survivre et à prospérer nous est non seulement due à nous-mêmes,
mais aussi au cosmos ancien et vaste duquel nous jaillissons.
Nous sommes une seule espèce : la matière d'étoile récoltant de la lumière d'étoile.
- Carl Sagan - 1934-1996
Il est temps de revendiquer l'unité,
nos systèmes sociaux démodés se sont disloqués,
travaillons ensemble pour créer une société globale viable,
où chacun est pris en compte et où chacun est vraiment libre.
Vos croyances personnelles, quelles qu'elles soient,
sont insignifiantes lorsqu’on considère les nécessités de la vie.
Chaque humain est né nu,
nécessitant de la chaleur, de la nourriture, de l'eau, un abri.
Tout le reste est auxiliaire.
Cependant, le problème le plus important et imminent
est la gestion intelligente des ressources de la Terre.
Ceci ne peut pas s'accomplir dans un système monétaire,
car la poursuite du profit et des intérêts égoïstes
impliquent un déséquilibre inhérent.
Parallèlement, les politiciens sont inutiles,
car nos vrais problèmes sont d'ordre technique, pas politique.
De plus, les idéologies qui séparent l'humanité,
comme la religion, requièrent une sérieuse réflexion dans la communauté
sur ses valeurs, ses buts et sa pertinence sociale.
Avec un peu de chance et de temps,
la religion perdra son matérialisme et ses bases superstitieuses
et évoluera vers le domaine utile de la philosophie.
Le fait est que la société d'aujourd'hui est à l'envers,
avec des politiciens parlant constamment de protection et de sécurité
plutôt que de création, d'unité et de progrès.
À eux seuls, les États-Unis dépensent
environ $ 500 milliards par an pour la défense.
C'est suffisant pour envoyer chaque bachelier aux États-Unis
à l'université pendant quatre ans.
Dans les années 40, le projet Manhattan
réalisa la première véritable arme de destruction massive.
Ce programme employa 130 000 personnes à un coût financier extrême.
Imaginez ce que vos vies pourraient être aujourd'hui si ce groupe de scientifiques,
plutôt que de travailler sur un moyen de tuer des gens,
avait travaillé sur un moyen de créer un monde viable et abondant.
La vie aujourd'hui serait très, très différente si cela avait été leur but.
Plutôt que des armes de destruction massive,
il est temps de déclencher quelque chose de bien plus puissant.
Des armes de création massive.
Notre aptitude à créer est notre véritable divinité.
Armés de la compréhension de la connexion symbiotique de la vie,
tout en étant guidé par la nature émergente de la réalité,
il n'y a rien que nous ne puissions accomplir.
Bien sûr, il y a de solides barrières
sous la forme de puissantes structures établies refusant de changer.
Au cœur de ces structures se trouve le système monétaire.
Comme expliqué plus tôt, la politique de réserve fractionnaire
est une forme d'esclavage par l'endettement
où une société libre est littéralement impossible.
Le capitalisme de libre marché sous la forme du libre échange,
utilise l'endettement pour emprisonner le monde et manipuler les pays
vers la soumission à quelques multinationales et aux pouvoirs politiques.
En plus de ces amoralités évidentes,
le système est basé sur la concurrence,
qui détruit immédiatement la possibilité
d'une collaboration à grande échelle pour le bien commun
paralysant ainsi toute tentative de véritable durabilité globale.
Ces structures financières et corporatistes sont maintenant obsolètes
et doivent être surpassées.
Nous devons nous garder de croire naïvement
que les élites commerciales et financières adhèreront à cette idée,
car ils perdraient le pouvoir et le contrôle.
Donc, des actions pacifiques et hautement stratégiques doivent être engagées.
La stratégie la plus puissante est simple.
Nous devons altérer notre comportement
afin de soumettre la structure du pouvoir à la volonté du peuple.
Nous devons arrêter de soutenir le système.
La seule manière pour que l'ordre établi change
passe par notre refus de participer, tout en mettant continuellement à jour
ses interminables défauts et sa corruption.
Ils n'abandonneront pas le système monétaire
en faveur des plans que nous recommandons.
Le système doit échouer,
et les peuples doivent perdre confiance en leurs dirigeants élus.
Ce sera un tournant majeur
si le Projet Venus est proposé comme une alternative possible.
Dans le cas contraire, je crains les conséquences.
Les tendances montrent que notre pays se dirige vers la banqueroute.
Il est probable que notre pays évolue
vers une dictature militaire pour empêcher les émeutes
et la rupture sociale totale.
Lorsque les États-Unis s'écrouleront, toutes les autres cultures
passeront par un processus similaire.
Déjà, le système financier mondial
est sur le point de s'effondrer en raison de ses failles.
En 2003, le contrôleur des devises déclara
que les États-Unis ne pourront pas payer les intérêts
sur la dette nationale dans moins de dix ans.
Cela signifie théoriquement une banqueroute totale de l'économie des États-Unis
et les implications pour le monde sont immenses.
À son tour, le système monétaire basé sur la réserve fractionnaire
est en passe d'atteindre sa limite d'expansion théorique
et les faillites bancaires que vous voyez ne sont que le début.
C'est pourquoi l'inflation monte en flèche. La dette est à son niveau record,
et le gouvernement et la FED déversent de l'argent frais
pour sauver le système corrompu.
En effet, le seul moyen d'entretenir les banques
est de créer plus d'argent.
Le seul moyen de créer plus d'argent est de créer plus de dette et d'inflation.
C'est simplement une question de temps avant que la tendance ne s'inverse
et que personne ne veuille contracter de nouveaux prêts
et plus de faillites puisque les gens ne peuvent plus
payer leurs emprunts existants.
Alors, l'expansion de l'argent s'arrêtera
et une récession commencera à une échelle sans précédent,
clôturant un siècle de schéma pyramidal.
Ceci a déjà commencé.
Nous devons donc exposer cette faillite financière pour ce qu'elle est,
en utilisant ses faiblesses à notre avantage.
Voici quelques suggestions :
dénoncer la fraude bancaire.
Citibank, JP Morgan Chase et Bank of America
sont les plus puissants régulateurs
au sein du système de la Réserve Fédérale.
Il est temps de boycotter ces institutions.
Si vous avez un compte bancaire chez eux,
déplacez votre argent vers une autre banque.
Si vous avez un prêt immobilier, refinancez-le avec une autre banque.
Si vous possédez des actions chez eux, vendez-les.
Si vous travaillez pour eux, démissionnez.
Ces gestes exprimeront votre mépris
pour les vrais pouvoirs derrière le cartel bancaire privé
connu sous le nom de Réserve Fédérale,
et fera prendre conscience de la fraude du système bancaire lui-même.
2 : détournez-vous des journaux télévisés.
Visitez les agences de presse indépendantes sur Internet
pour vous informer.
CNN, NBC, ABC, FOX et tous les autres
présentent des informations pré-filtrées pour maintenir le statu quo.
Avec quatre sociétés propriétaires de tous les grands médias,
une information objective est impossible.
C'est la véritable beauté de l'Internet.
Et l'ordre établi a perdu de son contrôle
grâce à ce libre flux d'informations.
Nous devons protéger l'Internet en tout temps,
car c'est notre véritable sauveur en ce moment.
3 : veillez à ne pas joindre l'armée, à ce qu'aucun membre de votre famille
ou que tout ami n'y entre.
C'est une institution obsolète,
maintenant utilisée exclusivement pour maintenir un ordre établi
qui n'est plus pertinent.
Les soldats des États-Unis en Irak travaillent pour les sociétés américaines, pas pour le peuple.
La propagande nous fait croire que la guerre est naturelle
et que l'armée est une institution honorable.
Si la guerre est naturelle,
pourquoi y a-t-il 18 suicides chaque jour
parmi les vétérans américains qui souffrent de troubles post-traumatiques ?
Si nos militaires sont si honorés,
pourquoi 25% de la population américaine des sans-abri sont-ils des vétérans ?
4 : arrêtez d'entretenir les compagnies d'énergie.
Si vous vivez dans une maison unifamiliale, sortez du réseau.
Recherchez tous les moyens pour que votre maison soit auto-suffisante
avec de l'énergie propre.
Les énergies solaires, éoliennes et d'autres énergies renouvelables
sont maintenant abordables
compte tenu de l'augmentation constante du coût des énergies traditionnelles,
ce sera sûrement un investissement rentable avec le temps.
Si vous conduisez, trouvez la plus petite voiture possible
et tentez d'utiliser l'une des nombreuses technologies de conversion
qui peuvent transformer votre voiture en hybride,
électrique, ou fonctionnant sans les carburants traditionnels.
5 : rejetez le système politique.
L'illusion de la démocratie est une insulte à notre intelligence.
Dans un système monétaire, une vraie démocratie n'existe pas,
et n'a jamais existé.
Nous avons deux partis politiques
appartenant au même ensemble d'entreprises lobbyistes.
Ils sont mis en place par les grandes entreprises,
avec une popularité artificielle créée par leurs médias.
Dans un système où la corruption est inhérente,
le changement de personnel tous les deux ans
est peu pertinent.
Au lieu de prétendre que le jeu politique a du sens,
concentrez vos énergies sur la façon de transcender ce système en échec.
6 : rejoignez le mouvement.
Allez sur thezeitgeistmovement.com
et aidez-nous à créer le plus grand mouvement de masse pour un changement social
que le monde n'ait jamais connu.
Nous devons mobiliser et informer tout le monde
sur la corruption inhérente au système mondial actuel
ainsi que la seule véritable solution viable,
en déclarant toutes les ressources naturelles de la planète
l'héritage commun de tous les peuples,
tout en informant les gens sur le véritable état de la technologie
et comment nous pouvons être libres si nous travaillons ensemble
au lieu de nous battre.
Le choix vous appartient.
Vous pouvez continuer à être esclave d'un système financier
et voir les guerres continuelles, les récessions et l'injustice à travers le globe
tout en vous apaisant avec des divertissements futiles
et des ordures matérialistes,
ou recentrer votre énergie sur un véritable changement significatif et durable
qui a la capacité d'entretenir
et de libérer tous les humains sans laissés-pour-compte.
Mais finalement, le changement le plus pertinent
doit premièrement s'opérer en vous.
La véritable révolution est la révolution de la conscience,
et chacun de nous doit éliminer
les discours matérialistes contradictoires
que nous avons été conditionnés à croire,
tout en découvrant, suivant et amplifiant cet appel
à l'expérience de notre véritable sens interne d'unité.
Cela ne tient qu'à vous.
- Grâce à tous ces discussions et discours, nous souhaitons voir
s'il est possible d'amener une transformation radicale de l'esprit.
Ne pas accepter les choses telles qu'elles sont,
mais de les comprendre, d'y pénétrer, de les examiner.
Investissez votre cœur et votre esprit dans tout ce que vous pouvez trouver
pour vivre votre vie d'une façon différente.
Cela dépend de vous et de personne d'autre,
car ici, il n'y a pas d'enseignant
pas d'élève,
pas de chef,
pas de gourou,
pas de maître, pas de sauveur.
Vous êtes le professeur et l'élève, vous êtes le maître, vous êtes le gourou, vous êtes le chef,
vous êtes tout !
Et…
comprendre…
c'est transformer ce qui est".