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Femme : Je souffre tellement.
Byron Katie : Avez-vous rempli la fiche ?
Femme : Oui.
Byron Katie : Quelle est la situation ?
Femme : C'est ma mère.
Byron Katie : D'accord. Eh bien partons à la rencontre de votre mère. (Pas pour de vrai). Nous allons rencontrer la fille de sa mère.
Lisez donc ce que vous avez écrit. Quelle est la situation avec votre mère ?
Femme : Je suis fâchée avec Jane car elle m'a couvert de honte et remet en question mes opinions et m'a dit en gros que j'avais tort.
Byron Katie : D'accord, donc « Jane vous a couvert de honte. » Quelle est la situation ? Où êtes-vous au moment où elle vous a couvert de honte ?
Femme : Je suis à la maison. Je suis au téléphone avec elle.
Byron Katie : D'accord. Donc elle vous a couvert de honte. Est-ce vrai ?
Femme : Oui.
Byron Katie : « Elle vous a couvert de honte. » Pouvez-vous savoir de manière certaine que cela est vrai ? Qu'elle vous a couvert de honte ?
Femme : Oui.
Byron Katie : Comment avez-vous réagi lors de cet appel ? Que se passe-t-il lorsque vous y pensez ?
Femme : Je me sens très mal, impuissante, désespérée, en colère, furieuse.
Byron Katie : Au téléphone avec votre mère, qui seriez-vous sans cette pensée « Elle m'a couvert de honte » pendant que vous l'écoutez ?
Femme : Je peux me sentir libérée.
Byron Katie : Oui. Alors, qu'est-ce qu'elle disait ?
Femme : J'ai eu une appendicite il y a un mois. Je me suis fait opérer et durant ma convalescence, j'ai dit à ma mère qu'il s'avère
que cette même douleur était survenue trois fois auparavant, mais je ne savais pas qu'il s'agissait d'une appendicite à ce moment-là.
Et elle a dit en gros : « Elle aurait pu se perforer ! Tu aurais pu mourir ! »
Byron Katie : D'accord. Dites-le moi.
Femme : « Mais qu'est-ce qu'il t'a pris ? »
Byron Katie : Dites-le moi : « Maman, quand j'y repense, la même chose s'est produite trois fois auparavant. »
Et ensuite votre mère vous dit…
Femme : « Eh bien, tu aurais pu mourir. »
Byron Katie : « Tu sais que c'est la vérité. »
« Ça alors. On pense vraiment de la même façon. »
« Et je t'entends dire que l'appendicite aurait pu se perforer ? Ça aurait pu se produire. Ne sommes-nous pas chanceuses de pouvoir en parler au téléphone ? »
« Je me sens si proche de toi. »
Femme : Je lui ai dit...
Byron Katie : « Tu sais ce que j'aime chez toi ? C'est que tu ne me couvres jamais de honte.
Femme : Ça se voit que vous n'avez pas rencontré ma mère.
Elle est thérapeute au fait. On peut dire que c'est… oui… la cerise sur le gâteau.
Byron Katie : « Elle m'a couvert de honte ». Renversez la situation : « Je... »
Femme : Je peux le dire : « Je me suis couverte de honte ». Mais le cœur n'y est pas.
Byron Katie : Oui, mais à cet instant-là, en quoi vous êtes-vous fait honte ?
Juste à ce moment, quand elle a dit « L'appendicite aurait pu se perforer. Ça aurait pu te tuer. » En quoi vous êtes-vous fait honte ?
Elle disait la vérité. Une vérité avec laquelle vous êtes d'accord.
Il y avait donc quelque chose qui n'allait pas. En quoi cela vous a-t-il rendu honteuse ?
Femme : Je ne sais pas.
Byron Katie : Il y a un exemple là-dedans.
Femme : Elle a juste exprimé ce dont j'avais déjà peur. Et je me suis couverte de honte parce que je me suis interdite de ressentir à quel point j'étais effrayée.
Byron Katie : Oui.
Femme : Elle a donc juste exprimé ce que je pensais déjà. Et j'avais déjà culpabilisé. Je suis docteur quand même ! J'aurais dû savoir.
Byron Katie : Il y a donc une autre raison.
La honte, la honte, la honte.
Femme : Oui.
Byron Katie : Vous venez de vous révéler avec tous ces exemples.
Femme : Oui. Et ça m'a énervé qu'elle pointe du doigt toute cette histoire pour laquelle je culpabilisais déjà.
Byron Katie : Alors, qui vous a rendu honteuse ?
Femme : Moi.
Byron Katie : Eh oui. Et quand vous découvrez ces vérités surprenantes comme celle-ci, il faut s'apesantir là-dessus.
Quelqu'un m'a dit « Comment parvenir à ne pas décrocher ? » Concentrez-vous.
Parce que vous allez vous dire à un moment ou un autre « Oui mais bon, c'est elle qui... » et vous remarquerez que vous êtes revenue à vos habitudes qui vous font honte,
parce que si c'est ce que vous faites à ce moment-là, vous le faites en général ; ça se reproduit avec vos patients.
Cela se reproduit avec vos collègues. Avec votre maman. Avec votre famille. C'est comme ça que ça fonctionne.
Un moment de réflexion est nécessaire. Si on réfléchit à notre souffrance, on peut certainement bien le faire quand il s'agit de quelque chose qui nous éclaire et encourager cette réflexion.
Tant que chacune de vos petites cellules comprend cette information, le processus n'est pas terminé. Laissez cette réflexion vous pénétrer. Tranquillité. Respect.
En respectant ce don magnifique que nous découvrons à chaque fois que nous réfléchissons à ce pouvoir ; et dont vous nous avez fait une superbe démonstration.
J'adore être avec des personnes comme vous qui nous guérissent, car vous acceptez vraiment la guérison une fois que vous la voyez.
C'était…
Ainsi, « Elle m'a couvert de honte ». Il y a un autre retournement. « Je... »
Femme : « Je l'ai couverte de honte. »
Byron Katie : Donc, dans cette situation, qu'est-ce qui lui a fait honte ?
Femme : Je lui ai dit « Maman, ne dis pas ça. Je suis déjà passée par là. J'ai déjà été dure avec moi-même.
Je lui ai répondu.
Byron Katie : Vous lui avez fait honte en lui reprochant son... ce qu'elle pensait à propos de votre santé et de votre bien-être.
Celui de sa petite fille. Elle a eu peur, elle aussi.
Femme : Et elle m'aime.
Byron Katie : Oui.
Femme : Elle m'aime. Et j'aurais aimé qu'elle me dise simplement, « Saskia, je t'aime, et j'étais morte de peur. »
Byron Katie : Oh, c'est magnifique. Renversez la situation. « J'aurais aimé avoir dit… »
Femme : C'est difficile. Ce n'est pas ce que je ressens. Je ne ressens pas de l'amour pour elle.
Byron Katie : Alors changez la formulation pour vous-même. « J'aimerais... »
Femme : « J'aimerais m'aimer. »
Byron Katie : « J'aurais aimé dire, "Sasha, Je t'aime". »
Essayez donc.
Vous savez, c'est vraiment fort, ce que je veux que ma mère me dise. Si elle n'est pas là pour vous, alors qui peut l'être ?
Femme : Je ne suis pas prête pour ça.
Byron Katie : Oui. Vous l'avez donc projecté sur elle. Et vous ne lui avez pas donné d'orientation. Vous lui avez fait honte à la place.
Vous n'avez pas réfléchi ; vous n'avez pas cherché à la couvrir de honte.
C'est comme prendre une décision sur l'instant ; elle jaillit. C'est la manière dont vous réagissez quand vous croyez à la pensée.
Femme : Je voulais qu'elle me conforte plutôt que de le faire moi-même.
Ce qui est mon problème majeur.
Byron Katie : Oui, c'est formidable d'en revenir à la seule aide que vous pouvez trouver, vous-même.
Femme : C'est plutôt déprimant.
Byron Katie : Et très édifiant. Après tout, votre mère n'était pas seulement...
il n'y a rien qu'elle puisse dire ou faire que vous ne surinterpréteriez ou déformeriez pas.
Comme on peut le voir dans cet exemple, ce n'est pas quelque chose de personnel. C'est la manière dont fonctionne l'esprit.
Ça ne ressort pas pour heurter qui que ce soit. Ça ressort pour sauver sa propre existence ; sa propre identité.
« Je suis celle qui sait que la personne qui me blesse, c'est toi. »
« Ma mère m'a couvert de honte ; votre mère vous a couvert de honte. » Est-ce vrai ?
Femme : Non.
Byron Katie : Très bien. Passons à l'énoncé Deux.
Woman: I want Jane to tell me she's glad I'm doing well, and how amazing my body is. I want her to stop shaming me.
Byron Katie : Vous avez déjà réglé la seconde phrase. Elle a arrêté de vous couvrir de honte.
Le pardon, c'est voir que quelque chose qui s'est passé selon moi ne s'est en fait pas produit.
Comme par exemple « Je pensais qu'elle m'a couvert de honte. » Ce n'est pas le cas. Il n'y a rien à pardonner.
C'est terminé.
Bien. Lisez donc à nouveau la première phrase ; Je veux dire, la première partie de l'affirmation Deux.
Femme : Je veux que Jane me dise qu'elle est contente que j'aille bien et à quel point mon corps est merveilleux.
Byron Katie : Bien. Est-ce bien vrai que vous vouliez qu'elle vous dise cela à ce moment précis ?
Femme : Oui.
Byron Katie : Et comment avez-vous réagi quand vous pensez à cela, qu'il s'agit des mots que vous vouliez qu'elle vous dise ?
Femme : Je me sens toute embrouillée intérieurement.
Byron Katie : Et vous devenez silencieuse ? Froide ? Brusque ?
Femme : Tout ce que vous avez dit.
Byron Katie : Ce sont les façons dont nous réagissons quand on croit à la réflexion pour certains d'entre nous.
Et puis, si vous vous posez réellement, pour observer la manière dont vous réagissez, la prochaine fois que ces émotions surviennent, votre esprit les comprend.
C'est quelque chose qui nécessite d'être remis en question, sinon vous repartirez de la même manière.
La moindre chose qui se passe en nous, une fois que vous en êtes témoin, de cette manière, comme par exemple dans cette troisième question,
c'est comme une sonnette d'alarme qui vous dit « Ah. Intéresse-toi à ta tête. Quelque chose s'y passe. »
Donc, « Je souhaite qu'elle me dise qu'elle est contente que j'aille bien. »
Qui seriez-vous sans cette pensée ? Fermez les yeux et écoutez votre mère au téléphone. Écoutez-la dire
« Tu aurais pu... »
Femme : J'aurais pu être en paix.
Byron Katie : D'accord. Fermez les yeux à nouveau et écoutez-la. Éprouvez de la compassion pour cette mère.
Elle essaie de parler à sa fille qui la couvre de honte. Elle ne sait pas comment parler. Elle est perdue.
Remarquez aussi une chose, comment saurait-elle ce que vous voulez entendre ?
Elle imagine l'appendice de sa fille éclater trois fois avant cette redoutable opération, dans son esprit.
Femme : À ce moment, je pourrais avoir de la gratitude pour le fait qu'elle se préoccupe de moi, qu'elle en a quelque chose à foutre.
Byron Katie : Oui.
Reformulons : « Je veux lui dire… »
Femme : « Je veux lui dire… »
Byron Katie : « Que je suis heureuse… »
Femme : « Que je suis heureuse… »
Byron Katie : « Que je suis… »
Femme : « Que je me porte très bien, et que je suis guérie. »
Byron Katie : Car c'est une mère qui se fait du souci.
Pouvez-vous reformuler à nouveau ? « Je souhaite me dire… »
Femme : « Je souhaite me dire que je me porte bien. »
Byron Katie : « Que je suis heureuse de bien me porter. »
Femme : « Que je suis heureuse de bien me porter. »
Byron Katie : Que cela serait un bon remplacement à l'humiliation de votre mère.
C'est ce qu'il y avait dans cet espace.
Femme : Vous pouvez répéter ?
Byron Katie : L'humiliation de votre mère occupait cet espace au lieu de vous dire que vous vous portiez bien.
Femme : Et je crois que ça s'est produit parce que je voulais son approbation plutôt que de se préoccuper davantage de mon opinion.
Byron Katie : Hmm. Et si on simplifie, ça se résume à « vous pensiez, vous croyiez qu'elle vous humiliait. »
Mais c'était l'inverse. Souvenez-vous : Je suis ce que je crois être dès que je le crois. C'est ce que je suis.
Si je crois que ma mère m'humilie, c'est que je l'humilie. Et cela me couvre de honte. Et on peut voir clairement qu'elle n'était pas en train de vous humilier.
Elle a rappelé deux faits.
Bien, passons à la prochaine phrase.
Femme : « Jane devrait voir qu'elle me blesse et qu'elle me repousse encore plus au sein de notre relation. »
« Elle devrait voir que cela me fait me sentir humiliée, contrôlée et misérable. Elle devrait juste me laisser être comme je suis. »
Byron Katie : « Elle devrait voir qu'elle me blesse. » Est-ce vrai ?
Femme : Oui.
Byron Katie : Fermez les yeux. Regardez-la. Elle croit que sa fille était sur le point de mourir.
Ces trois fois où vous avez ressenti les crises.
À ce moment-là, il faudrait qu'elle comprenne qu'elle vous blesse.
Femme : Ouah. Non. Elle n'est pas en mesure de comprendre ça à ce moment-là.
Oh.
Elle se fiche du fait que j'ai fait des IRM auparavant. Elle s'en fiche que ma santé se soit améliorée à chaque fois. Elle était juste inquiète.
Byron Katie : Elle s'en fiche parce qu'elle ne peut pas s'en soucier. C'est ce que vous dites. Elle ne peut pas. Elle est inquiète.
Elle voit une image de vous seule sans elle, avec votre appendice qui explose. Elle ne peut pas vous approcher…
Je veux dire, ce sont les images qui passent dans sa tête. Mais nous voulons qu'elle dise ces choses en particulier, comme un script.
Ego. N'est-ce pas génial ? Vous devez le comprendre.
Donc « Elle devrait comprendre qu'elle me blesse. »
Au téléphone, avec votre mère, qui seriez-vous sans cette pensée, en l'écoutant ?
Femme : Je pourrais l'aimer pour son attention et l'aimer pour ses inquiétudes et…
Byron Katie : De manière évidente, elle ne vous humilie pas. En fait, elle est d'accord avec ce que vous pensiez.
Et vous étiez très effrayée. Elle avait peur quand elle y pensait. Vous étiez vous-même effrayée quand vous y avez pensé.
« Elle devrait voir qu'elle me blesse. » Reformulez la phrase : « Je... »
Femme : Je devrais voir que je la blesse.
Et je devrais voir que je me fais du mal.
Byron Katie : Et qu'elle n'y est pour rien. Vous en êtes à l'origine.
Femme : Alors elle fait simplement des affirmations…
Byron Katie : Que vous étiez déjà en train de penser. Votre appendice aurait pu exploser. Cela aurait pu vous tuer.
Bien, lisez tout : « Elle devrait voir qu'elle… » Puis lisez la phrase entière : « Elle ne devrait pas voir… »
Femme : Elle ne devrait pas voir qu'elle me blesse. Byron Katie : Continuez à lire.
Femme : « et qu'elle me repousse encore davantage au sein de notre relation. »
« Elle ne devrait pas voir que cela me fait me sentir humiliée, contrôlée et misérable. Elle devrait me laisser être comme je suis. »
Car si elle me laissait être comme je suis, je ne serais pas ici avec vous, à apprendre ?
Byron Katie : Mais elle n'a rien fait.
Lisez-le à nouveau, en entier. Et écoutez. Ce n'est pas elle. Elle ne pouvait pas. Lisez-le à nouveau.
Femme : Elle ne devrait pas voir qu'elle me blesse et qu'elle me repousse.
Byron Katie : Non, parce qu'elle n'a rien fait de tout cela.
Femme : N'est-ce pas normal pour une mère de ne pas vouloir blesser sa fille ?
Byron Katie : Ce n'est pas ce qu'elle a fait. Elle a dit deux choses. Vous vous êtes couverte de honte et vous l'avez accusée. En toute innocence.
Femme : D'accord.
Byron Katie : Continuez de lire : « Elle ne devrait pas… »
Femme : Elle ne devrait pas voir que cela me fait me sentir humiliée, contrôlée et misérable. Elle devrait juste me laisser être comme je suis.
Pourquoi ne devrait-elle pas simplement…
Byron Katie : Il était impossible pour elle de comprendre quoi que ce soit de ce qui se passait. Tout ça, c'est dans votre tête.
Elle était inquiète, à votre sujet, ces images dans sa tête à propos de sa fille.
qui aurait pu mourir à cause d'une appendicite… Voilà comment elle était.
Vous auriez pu mourir. Votre appendicite aurait pu se rompre. Et vous avez en vous tous ces sentiments qui n'ont rien à voir avec elle !
Vous êtes en colère qu'elle n'ait pas prononcé ces paroles. Il était impossible pour elle de savoir.
Femme : Car son esprit était embrouillé.
Byron Katie : Oui.
C'est donc une illusion. Reformulons la phrase : « Je devrais voir… » puis mettez toutes les phrases à la première personne.
Femme : Je devrais voir que je me fais du mal et que je me repousse encore plus au sein de notre relation.
Byron Katie : « …avec moi-même. »
Femme : « … avec moi-même. »
Je devrais voir ce qui me fait me sentir humiliée, contrôlée et misérable. Je devrais me laisser être comme je suis.
Byron Katie : Lisez-le de la même manière une nouvelle fois et acceptez-le.
Femme : Je devrais voir que je me fais du mal. Et que je me repousse encore plus de ma relation avec moi-même.
C'est tellement vrai. Je devrais voir que cela me fait me sentir humiliée, contrôlée et misérable.
Je devrais juste me laisser être comme je suis.
Cette dernière phrase est la plus difficile.
Byron Katie : Pour la dernière, lisez-la : « Je devrais voir… »
Femme : Je devrais me laisser être comme je suis.
Byron Katie : « Je devrais la laisser être comme elle est. »
Femme : « Je devrais la laisser être comme elle est. »
Byron Katie : Revenez un petit peu en arrière, sur le « devrais » situé avant.
Femme : « Je devrais voir que cela me fait me sentir humiliée, contrôlée et misérable. »
Eh bien, il est certain que je ne souhaite pas qu'elle se sente aussi mal que moi.
Byron Katie : Tout simplement parce qu'elle est innocente. Elle n'a rien fait. Elle a juste dit ce que vous étiez déjà en train de penser.
Il n'y avait pas d'humiliation, pas d'accusation. C'était l'inquiétude d'une mère pour son enfant.
Femme : Est-ce que je peux dire quelque chose ?
Elle m'a dit (Jeff est mon mari) ; « Et qu'est-ce que tu aurais fait si la douleur de Jeff était telle qu'il ne pouvait plus marcher ? »
Je lui avais dit la première fois que j'avais du mal à marcher ; J'avais tellement mal.
Donc, son ton…
Byron Katie : Mais qu'est-ce que vous feriez ?
Femme : Qu'est-ce que j'aurais fait si mon mari avait tellement mal qu'il ne pouvait plus marcher ?
Byron Katie : Oui. Qu'est-ce que vous auriez dit ? Elle a posé une simple question. Qu'est-ce que vous auriez fait ?
Femme : « Chéri, peut-être qu'il faudrait aller aux urgences. Tu crois que c'est une appendicite ? Ou autre chose ? »
Byron Katie : Voilà donc votre réponse.
Femme : OK.
Byron Katie : C'était une bonne question.
Femme : Elle a donc le droit de d'utiliser ce ton cinglant ?
Byron Katie : Qu'il y a-t-il donc là de cinglant ?
Femme : « Qu'est-ce que tu aurais fait ?! »
Byron Katie : « Oh, c'est une très bonne question, Maman. Qu'est-ce que j'aurais fait ? Bon, J'aurais… »
Vous savez, en tant qu'êtres humains aimants et attentionnés, quand on est bouleversé, c'est ainsi que l'on paraît.
Femme : Elle est passée maître en la matière.
Et je suppose que c'est pareil pour moi.
Byron Katie : J'écarterais le « Je suppose ».
C'est un travail en profondeur.
Bon, lisez-le à nouveau à votre mère, reformulé et en entier : « Je devrais voir que ma mère… Je devrais voir que je blesse… »
Femme : « Je devrais voir que je me fais mal et que je me repousse encore plus au sein de notre relation. »
« Je devrais voir que cela me fait me sentir humiliée, contrôlée et misérable. Je devrais juste la laisser telle qu'elle est. »
Byron Katie : Est-ce que cela convient aussi de cette manière ?
Femme : Oui.
Byron Katie : À chaque fois que vous vous adressez à votre mère de cette façon, avec cette intention, vous allez le ressentir.
Et vous n'aimez pas lorsque vous le faites.
Vous êtes déjà confuse donc vous repartez à la charge car l'esprit se sent juste et il revient encore.
Vous vous enfoncez de plus en plus là-dedans ; l'ego adore cela. Il s'y sent en sécurité.
À chaque fois que cela vient toucher la corde sensible de la « victime », c'est-à-dire tout le temps, la victime, le rôle de la victime, l'identité de la victime, l'ego se sent en sécurité.
Pouvez-vous imaginer une planète où nous nous plaignons lorsqu'il pleut. « Je suis victime de la pluie. Je suis victime de… »
L'effet n'a pas d'importance. Je pense que « Je suis » mais cela n'arrête rien pour autant.
Penchons-nous sur la prochaine phrase.
Femme : « J'ai besoin qu'elle dise qu'elle est heureuse que je me porte bien pour changer ensuite de sujet. J'ai besoin qu'elle dise que je peux croire en mon propre avis. »
Byron Katie : La première phrase « J'ai besoin qu'elle dise que je me porte bien. » C'est ce dont vous avez besoin pour être heureuse.
Pensez à votre état d'esprit. Et prenez en compte le sien.
Si elle avait dit « Je suis heureuse que tu te portes bien », l'auriez-vous cru ? Est-ce que cela vous aurait rendu heureuse ?
Femme : Connaissant ma mère, non.
Byron Katie : En ne prenant pas en compte ce que vous pensiez et croyiez alors.
Femme : Donc dans l'état où j'étais.
Byron Katie : C'est la seule chose à laquelle vous devez vous intéresser ici.
Femme : D'accord. Non, je ne l'aurais probablement pas crue.
Byron Katie : Et rappelez-vous que la quatrième question est ce qui vous rendrait heureuse. « J'ai besoin qu'elle dise qu'elle est heureuse que je me porte bien. »
À ce moment, quand vous pensez à votre état d'esprit et au sien, si elle avait dit ça, est-ce que cela vous aurait rendu heureuse ?
Femme : Je ne crois pas.
Byron Katie : Et quelle est votre première affirmation ? L'affirmation 1 ?
Femme : « Je suis en colère qu'elle m'ait rendue honteuse. »
Byron Katie : Oui. Et si elle avait dit « Je suis heureuse que tu ailles bien », est-ce que cela vous aurait rendu heureuse ?
Quand vous prenez en compte votre état d'esprit et le sien ?
Femme : Probablement que non.
Byron Katie : Qui seriez-vous sans cette pensée qui ne vous aurait pas rendu heureuse de toute façon, probablement pas ?
Femme : Je pourrais être libérée.
Byron Katie: Pour moi, c'est bien.
D'accord, en reformulant : « J'ai besoin…
Femme : « J'ai besoin de me dire que je suis heureuse de bien me porter. »
« Puis changer de sujet ».
« J'ai besoin de me dire que je peux me fier à mon propre avis » , et c'est un gros problème dans ma vie, qui se répète sans cesse.
Byron Katie : C'est parce que vous projetez sur elle tout ce pouvoir, mais ce n'est pas votre mère. C'est votre problème.
C'est l'image que vous vous faites de votre mère.
Vous pensez que c'est une personne qui vous humilie, mais ce n'est pas elle. Dans cette situation.
Femme : Merci.
Byron Katie : « J'ai besoin de dire à ma mère que je suis heureuse d'être bien portante ».
Femme : « J'ai besoin de dire à ma mère que je suis heureuse d'être bien portante ».
« Puis changer de sujet. »
« J'ai besoin de lui dire que je peux me fier à mon propre avis. »
Byron Katie : Très bien. L'une des raisons que nous ne nous fions pas à notre propre avis, utilisons ce cas isolé, c'est que :
Par exemple, si je crois qu'elle m'humilie et que je fais ce Travail puis me rends compte qu'elle ne m'humiliait pas, qu'il s'agissait de moi, alors je devrais comprendre que je l'humilie également.
Car cela se répète partout.
Femme : C'est assez terrifiant en fait.
Byron Katie : Oui, c'est une chose formidable sur laquelle travailler même si c'est un peu étrange au début.
Il n'y a qu'une personne en panne dans le monde entier, et c'est moi.
Femme : Merde alors !
Byron Katie : Et c'est une bonne nouvelle. Cela vous responsabilise.
Il n'y a qu'une personne à changer. Et c'est celle avec laquelle vous êtes. Donc ça a aussi l'avantage d'être pratique.
Femme : Donc ce n'est jamais l'autre personne ? Jamais, jamais, jamais ?
Femme : Non !
Elle ne veut même pas… Elle ne veut même pas me toucher à ce stade.
Jamais, jamais, jamais, jamais, jamais.
Femme : Quoi que la personne dise ou fasse ?
Byron Katie : Peu importe. Peu importe.
Ce que j'aime à propos de cette discussion, c'est que c'est quelque chose que vous n'allez pas croire.
Vous allez le mettre à l'épreuve. J'espère. Et c'est là mon appel, prouvez-moi que j'ai tort, je vous en prie.
Réfléchissez-y chaque jour dans votre pratique. Prouvez-moi que j'ai tort.
Ouvrez votre esprit pour remettre en question ce à quoi vous croyez et observez ce qu'il reste.
Cela ne peut jamais être le cas.
Femme : La vérité, c'est que j'ai tellement souffert que je n'ai pas d'autre choix que d'essayer autre chose.
Car comme dirait le Dr. Phil « Est-ce que ça roule pour vous ? »
Et ça roule pas vraiment non. Par bien des aspects.
Je vous ai fait rire, génial.
Byron Katie : J'adore la manière dont fonctionne votre esprit. Tant que ce n'est pas acquis, vous ne vous lancez pas. Et ça s'arrête là.
OK, penchons-nous sur la prochaine phrase. Femme : « Jane est dominatrice et irrespectueuse. Je n'arrive même pas à dire ça sans sourciller. « Je suis dominatrice et irrespectueuse. »
Byron Katie : À ce moment-là.
Femme : de moi et d'elle.
Byron Katie : Oui.
Femme : des deux.
Byron Katie : Vous ne respectiez pas la preuve : la vôtre et la sienne.
Femme : Pendant tout ce temps, vous ne dites pas que ce que j'ai fait était mal ?
Byron Katie : Non.
Femme : Vous me demandez simplement de me pencher sur mon...
Byron Katie : La meilleure chose qui pourrait se passer, c'est de remarquer,
lorsque vous croyez à ces pensées, quelle est la vie qui en découle ?
Toute la vie qui découle de ça. Et finalement, nous voyons qu'il s'agit d'une illusion. Mais nous sommes en maternelle.
Donc, comment réagir quand je crois cette pensée « Ma mère m'a humiliée ? » Immédiatement, cela touche la corde sensible, n'est-ce pas ? De manière immédiate.
Et également, quand vous pensez à « Ma mère m'a humiliée », vous avez d'autres images du passé.
Et vous voyez ce film et vous ne savez même pas ce qui se passe. De manière Innocente, innocente, innocente.
Et en en étant témoin, vous faites l'expérience de ces émotions et tout rejoint ce que vous croyez à ce moment-là.
Et les émotions qui s'y produisent, et ces images, et ce que vous pensez viendraient vous convaincre que vous avez raison.
Et vous devenez immédiatement cette victime. Tout comme elle.
À l'intérieur de vous.
Et tout doit être mis en ordre afin de pouvoir repartir de zéro. Et ça ne prend pas beaucoup de temps.
Et cela ressemblerait à : « Maman, j'ai pris du recul sur moi-même et j'ai remarqué que lorsque nous étions au téléphone,
et que tu étais si inquiète, je le comprends maintenant. Tu étais tellement inquiète à mon sujet, notre discussion. »
Vous voyez où je veux en venir. L'appendicite, etc. D'accord
« Et tu étais tellement inquiète à mon sujet. Tu as dit ça et ça aussi. »
« Je t'ai répondu d'une manière... je t'ai blessée. » « J'ai dit des choses qui n'étaient pas gentilles et ai fait preuve de beaucoup de résistance, et pour ça je tiens sincèrement à m'excuser. » Je peux désormais savoir à quel point tu étais inquiète. »
Et je n'ai pas besoin de lui dire toute la partie où je pense qu'elle m'a humiliée et tout ça. Ça me regarde.
Mais je tiens à admettre ce que je trouve dans ces fiches. Pour l'admettre, corrigez la situation là où c'est possible et redémarrez.
Et la manière dont je peux corriger la situation, c'est de remplir une fiche la prochaine fois où je pense qu'elle m'humilie. Si je n'en prends pas conscience sur le moment.
Et c'est comme ça que je corrige la situation et que je redémarre de zéro.
De cette façon, on a une occasion de le vivre. C'est ce qu'il y a de beau dans une confession.
« Maman, je t'ai couvert de honte, le ton avec lequel je t'ai parlé... je suis sincèrement désolé. Cela m'a vraiment blessé et je te présente mes excuses pour cela. »
Et vous le comprenez. Vos cellules le comprennent. Absolument tout. Et l'ego se meurt, il se meurt et se meurt.
Et vous le faites quand vous êtes prêt.
Regardons la phrase suivante.
La réalisation de soi, quel pouvoir cela a-t-il à moins que cela ne soit vécu ?
Femme : « Je ne veux jamais plus ressentir d'avoir pris la mauvaise décision. Je ne veux jamais plus… »
Byron Katie : Intéressons-nous à nouveau au numéro 5, reformulée, « À ce moment-là, Je suis… »
Femme : « Je suis dominatrice et irrespectueuse de moi-même et de ma mère. »
Byron Katie : Oui. Bien.
Et la dernière ?
Femme : « Je ne veux jamais plus ressentir d'avoir pris la mauvaise décision. Je ne veux jamais plus me sentir aussi affectée par l'avis de ma mère. »
Byron Katie : « Je suis prête à… »
Femme : « Je suis prête à ressentir d'avoir pris la mauvaise décision. »
Byron Katie : Oui. Cela peut se produie. En particulier à l'encontre de votre mère.
Au-delà de ce que vous croyez, peut-être que vous la respectez. Et vous l'aimez.
Vous l'aimez. Il n'y a rien que vous ne puissiez faire. Tant que vous ne vous faites pas à cette idée, vous êtes perdante.
Vous n'allez jamais la remporter celle-là.
Elle va donc continuer à vous le renvoyer à la figure.
C'est comme si notre maman nous contrôle, c'est pour ça qu'elles sont les personnes avec qui passer le plus de temps.
Une fois que vous apprenez à remettre en question ce que vous pensez, c'est comme une révélation puissance 1000.
Femme : Donc elle me demande quelque chose, je me sens provoquée. Je pourrais alors dire « C'est une très bonne question, Maman. Ce que j'aurais fait… »
Byron Katie : Seulement si vous pouvez entendre la question. Car votre esprit va la surinterprêter.
« Elle cherche à fourrer son nez partout. Elle n'a pas confiance en mon avis. Elle est comme ceci. Elle est comme cela. Elle veut juste m'humilier. »
Vous savez, ces éléments ont leur place sur une feuille jusqu'à ce que, finalement, lorsqu'elle vous pose cette question, vous pouvez réellement l'entendre et y répondre.
Voilà ce qu'est l'écoute. Est-ce qu'il s'agit là d'un questionnement ?
Répondre à la question. Est-ce qu'il s'agit là d'un questionnement ?
Notre entourage nous apporte tout un tas de questions.
Donc, « Je suis prête à… »
Femme : « Je suis prête à ressentir d'avoir pris la mauvaise décision. Je suis prête à être affectée par l'avis de ma mère. »
Byron Katie : Car c'est douloureux, cela peut vous ramener au questionnement et vous réveiller.
« J'espère... »
Femme : « J'espère ressentir avoir pris la mauvaise décision. »
Byron Katie : Car ça va être douloureux. Cela va vous ramener à la fiche. Quelle que soit la situation dans laquelle vous vous trouvez.
« J'espère… »
Femme : « J'espère me sentir affectée par l'avis de ma mère. »
Byron Katie : Ça promet !
Femme : Je n'en suis pas encore là, mais peut-être que j'y arriverai.
Byron Katie : Seriez-vous d'accord avec le fait qu'elle puisse avoir une opinion différente ?
Femme : Oui.
Byron Katie : Bien. Il existe deux moyens d'éviter notre maman
la manière défensive, en étant séparée d'elle.
Ou bien accepter de la laisser être comme elle est. Tout ce qui vous contrarie doit figurer sur la fiche.
Elle va vous éclairer, si votre esprit y est ouvert.
Quelle est la chose que votre mère... C'est comme « Votre mère vous a humiliée. »
Pouvez-vous me dire une fois où elle vous a humiliée dans votre vie ?
Femme : Oui.
Byron Katie : Bien. Êtes-vous d'accord pour partager cette histoire maintenant ?
Femme : Je crois que oui.
Byron Katie : D'accord. Et qu'a-t-elle dit ? Ou fait ?
Femme : Elle et mon père m'ont tous les deux dit qu'ils avaient eu le cœur brisé, que je leur avais fendu le cœur quand j'étais en relation avec une autre femme.
Byron Katie : Faites comme si vous étiez ma mère et dites-le moi.
Femme : C'est-à-dire ?
Byron Katie : Faites comme si vous étiez votre mère et je serai à votre place. Et dites-le moi.
Femme : D'accord. « Saskia, ton père et moi avons un chagrin immense… »
(Au passage, je l'imite vraiment bien donc elle est réellement comme ça.)
« Saskia, ton père et moi avons un chagrin immense de voir que c'est ce que tu as choisi. Et nous ne pouvons pas le comprendre. »
« Nous ne pensons pas que cela soit bon pour toi. Tu nous brises le cœur. »
Byron Katie : « Oh Maman, ça a dû être très douloureux pour toi. Y a-t-il quelque chose que je puisse faire ? »
Femme : « Eh bien oui. Je pense que tu pourrais arrêter cette relation. Cela nous contrarie grandement ton père et moi. »
Byron Katie : « Je suis vraiment désolée pour ça. Mais je ne suis pas prête à renoncer à cette relation. Y a-t-il quelque chose d'autre que je puisse faire ? »
Femme : Vous êtes sacrément forte !
Byron Katie : En fait... ma mère souffre. Mon père souffre. Ils croient.
Comment osent-ils vouloir ce qui est le mieux pour moi, selon eux ?
Mais qu'est-ce que ça a à voir avec moi ?
Femme : Donc je les laisse juste parler ?
Byron Katie : Comme si vous pouviez y changer quoi que ce soit. Ce sont des croyants.
Voilà ce que j'entends, en étant assise face à vous.
« Mes parents souffrent. Ils croient que je les blesse. Il n'y a rien que je puisse faire à propos de ce qu'ils croient. »
« Peut-être qu'il y a quelque chose que je puisse faire pour leur douleur sans avoir à changer ma vie. »
Avec les croyants, même si vous changez votre vie, ils ne sont pas heureux.
Femme : Oui, j'ai essayé. Et ça ne fonctionne pas.
Byron Katie : À chaque fois qu'elle a dit « Tu as tort » et que vous avez essayé d'une autre façon. On se comprend, n'est-ce pas ?
Qui a pris la précision de le faire d'une manière différente ?
Je veux que ça soit clair. Disons que vous vous êtes séparée de cette personne car cela blessait vos parents.
Qui a pris la décision de rompre avec elle ? Et à qui cela a-t-il été reproché ?
Femme : Moi. Ma mère. Oui.
Byron Katie : Voilà la vie d'un croyant. Votre mère dit « Tes actions me blessent. »
Vous avez pris la décision de changer votre vie. Vous lui reprochez.
La différence entre la manière dont j'ai réagi et dont vous avez réagi, c'est que j'ai honoré mes parents et que j'ai été entièrement à leur écoute.
Ils souffrent. D'accord ? Je ne l'ai pas cru. Je ne croyais pas à ce qu'ils croyaient.
Disons ça de manière plus claire.
Si je croyais…
Mes parents disent « Tu me blesses. ». Si je crois ça, ma vie tombe dans l'inauthenticité.
Je perds le respect de moi-même et je le leur reproche. Je perds contact avec moi-même et je le leur reproche.
Mais si vos parents disent, « Le ciel est bleu », qui l'a cru ?
Femme : Moi.
Byron Katie : Il s'agit de se prendre entièrement en responsabilité. Cela signifie que je ne peux pas te reprocher quoi que ce soit pour quelque chose qui se produit dans ma vie.
Je suis responsable. Vous dites que le ciel est bleu ?
Sur la planète Mars, tout le monde croit qu'il est rouge.
Eh bien, disons que sur la planète Terre tout le monde croit que le ciel est rouge, mais mes parents me disent qu'il est bleu.
J'ai l'air d'une folle aux yeux du monde. C'est leur faute.
Est-ce de leur faute ou bien au moment où je l'ai cru, le ciel n'est-il pas devenu rouge ? Ou bleu ? Peu importe ce que j'ai dit.
Vous comprenez ?
Femme : Oui.
Byron Katie : Le croyant a la vie dure. Nous sommes nés dans une vie de souffrances.
Et maintenant, lorsque nous remettons en question ce que nous croyons, nous revenons d'où nous venons. Tout est résolu.
Et si vous vous êtes embarquée sur le chemin que vous avez pris, vous pouvez assurément faire marche arrière et tout renverser.
Et vous ramener à…
la beauté de votre être.
Merci.
Femme : Je vous remercie.
Byron Katie : Je vous en prie.
(applaudissements)
Byron Katie : Que de courage. Vous avez guéri comme personne.
Femme : Merci.
Byron Katie : Ça fait du bien de savoir qu'il y a des docteurs à la conscience tranquille, n'est-ce pas ?
Des questions… ? Oui ?
Membre de l'auditoire : C'était vraiment super pour moi. Beaucoup de choses me sont arrivées et je suis assez chanceuse d'être ici avec ma mère.
J'ai passé 46 ans avec ma mère et pendant près de 40 ans, je me suis trouvée dans une situation similaire.
Byron Katie : Oui...
Membre de l'auditoire : J'ai vraiment apprécié le Travail aujourd'hui. Et je regrette de ne pas l'avoir trouvé plus tôt.
Byron Katie : Ce n'était pas encore l'heure.
Membre de l'auditoire : Oui, en ayant bientôt la cinquantaine
Byron Katie : Vous étiez occupée à croire vos pensées et j'espère que pendant les 50 prochaines années vous les remettrez en question.
Membre de l'auditoire : Merci.
Byron Katie : Merci.