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Ça fait trois ou quatre mois, maintenant.
Je vous sers un café ?
Un sandwich au rosbif.
La viande très crue.
De l'eau à température ambiante.
- Sans glaçons.
- C'est noté.
- Vous avez des piments ?
- Je crois.
Onze, s'il vous plaît.
Dans un bol à part.
Onze. Ça marche.
Qu'est-ce que c'est ?
Cette langue, c'est du coréen ?
- Non.
- Ça me rassure.
J'ai pris des cours de culture asiatique,
j'ai cru avoir raté un chapitre.
Fichez le camp !
Dégagez !
Vite.
Il est arrivé.
Ajouter 150 grammes de saccharose.
Maintenir à 70 degrés Fahrenheit
pendant 120 heures.
- 30 millilitres à 80 degrés...
- Tu n'as rien de mieux à faire
que de réciter des formules
à 3 h du matin ?
C'est la formule du soda à la vanille.
Du soda à la vanille ?
Et c'est ça qui t'empêche d'arrêter
ta retransmission radio ?
Ça fait des années
que je n'en ai pas bu.
J'ai pensé en faire au labo demain.
Où vas-tu ?
J'arriverai mieux à dormir
dans la baignoire.
Soda à la vanille et glace.
Délicieux.
La prochaine fois,
tu pourras vider la baignoire, s'il te plaît ?
Oui, tu as raison.
BÂTIMENT FÉDÉRAL
- Je sais y aller.
- Ralentissez.
Son bureau est là.
J'y suis déjà allé.
Vous n'êtes pas autorisé
à y aller seul.
- Peter.
- Il faut qu'on parle.
Ça vous va ?
Je suis autorisé à lui parler ?
Ça va, je m'en occupe.
Suivez-moi.
- Où est votre père ?
- Walter est à l'hôtel.
Mais vos agents
montent la garde.
Non pas que ça importe,
vu qu'il est fou.
Il a récité la composition de ses boissons
préférées jusqu'à 5 h du matin,
après m'avoir fait la leçon
sur la façon dont j'ai gâché
mon intellect et mon éducation.
Tout en étant nu
car monsieur préfère la brise.
C'est temporaire.
On va vous trouver un appartement.
Laissez tomber.
Je voulais vous aider. Je me sens
coupable de ce qui vous est arrivé.
Mais vous n'avez pas
besoin de moi.
- C'est faux.
- Non. Il se passe des choses.
Des choses qui nécessitent
une enquête
et liées au travail de fou que
Walter menait à l'époque.
Mais c'est lui qui détient les réponses.
Je ne suis que baby-sitter.
Vous déchiffrez ce qu'il dit,
ce que les autres n'arrivent pas à suivre.
Non, c'est fini.
C'est à la portée de tous.
Je n'ai rien de spécial.
Vous êtes son fils.
Il y a autre chose.
Je gère mal d'être sédentaire,
vous le savez bien.
Ce boulot n'est pas pour moi.
- Si vous partez, il en fera autant.
- Ah ?
Si le gouvernement veut sortir Walter
d'un hôpital psychiatrique,
- il a besoin de mon consentement ?
- C'est votre père.
Il a bien spécifié
que si vous partez,
il arrêtera de nous aider dans nos enquêtes.
Je n'y crois pas.
Il préfère retourner à Ste-Claire
que travailler sans vous.
Il l'a dit plus d'une fois.
Il était vêtu, quand c'est arrivé ?
usine
Bonjour.
Bonjour.
Bonjour.
Bonjour.
Hier a eu lieu une explosion
sur un chantier à Brooklyn.
Une grue s'est effondrée.
Trois morts, des dizaines de blessés.
On a dit au public
qu'une conduite de gaz avait explosé,
ce qui, techniquement, est vrai.
Mais c'est la cause de l'explosion
que je veux vous montrer.
On l'a amené ici hier soir.
La NSA et le CDC rassemblent
des informations.
Mais Dr Bishop,
je voulais vous le montrer
au plus vite.
- Qu'est-ce que c'est ?
- La raison de votre présence.
- On l'ignore.
- C'est tombé du ciel ?
C'est arrivé de sous la terre.
Il a foncé dans une conduite de gaz
par un tunnel désaffecté.
- Sous terre ?
- Il s'est arrêté à la surface,
comme si on l'y avait déposé.
- De l'iridium.
- C'est ce qu'on croit.
- Des vibrations subsoniques ?
- 2 MHz, puis 4.
- Ça vibre ?
- Dr Bishop,
une idée de ce que ça peut être ?
Une idée, certes.
Vous voulez nous le dire ?
Non. Il est trop tôt.
Ce n'est pas la première fois
qu'on en voit.
En 1987, à Quantico.
Le colonel Jacobson
était chargé de l'enquête.
- Henry Jacobson ?
- Je lui ai parlé ce matin.
Il attend votre visite.
Et il se réjouit de vous revoir.
Que comptez-vous faire ?
Ce serait peu galant
de vous abandonner
alors qu'une boîte de conserve
de l'espace...
- Qui te dit qu'elle vient de l'espace ?
- Je plaisante.
- Je vous remercie de rester.
- C'est la dernière, Olivia,
après ça, je mets les voiles.
O.K.
Ramenons ça au labo.
On ne peut pas prendre ce risque.
- Vous devriez...
- Si vous voulez de ma perspicacité
telle qu'elle est,
je pose certaines exigences fondamentales
dont notamment l'accès
à mon matériel et mon labo.
Tiens, tiens.
J'espérais avoir un prétexte
pour te revoir.
Ça fait plaisir.
Elle est morte il y a plus d'une année.
C'est encore dur.
Ça le sera toujours, j'imagine.
C'est Jessica
qui s'occupait de la maison.
Elle s'occupait de tout, en réalité.
Je m'excuse pour ce café
qui doit être atroce.
Non. Il est délicieux.
Je...
Je sais que
tu as aussi perdu un être cher.
Mes condoléances.
C'est dur de perdre un coéquipier.
Je sais que
l'agent Scott et toi étiez proches.
Que peux-tu me dire
de Quantico en 1987 ?
Le sergent maître Stuart Malick.
Il était à son poste de la base navale
la nuit du 22 juin.
Il était chargé de surveiller
les détecteurs de mouvement
et le périmètre de sécurité,
pour prévenir de toute intrusion.
Sauf que cette nuit-là,
les détecteurs ont paniqué.
Et voilà ce qu'il a trouvé.
Un cylindre métallique haut de 60 cm
et de 30 cm de diamètre.
Il s'est dit qu'il était tombé du ciel,
que ce devait être un bout de satellite
mais ça ne l'était pas.
Encore plus étrange,
même s'il semblait tout en métal,
- il vibrait.
- À 2 MHz,
puis à 4.
Il y en a un autre.
- Et le premier, il est encore à Quantico ?
- On m'a chargé d'enquêter.
On a déterminé
qu'il émettait quelque chose,
un signal qu'on n'a pas pu décoder.
48 h après notre découverte,
il y a eu une explosion
sans précédent.
Il a traversé le plancher
jusqu'au sous-sol.
Il a explosé vers le bas.
Et il a disparu.
Je te donnerai
tout ce dont tu as besoin.
Mais c'était vraiment étrange, Olivia.
Et si ça recommence,
en tant qu'ami, je te demande de rester
aussi loin que possible de ce truc.
UNIVERSITÉ DE HARVARD
Qu'est-ce que c'est au juste ?
En temps voulu, ma chère.
Bonjour. Je peux vous aider ?
Alerte rouge.
On a un intrus au secteur 8.
Hé, vous.
Où est-il ?
Agent Dunham.
Allô ?
Allô ?
Olivia ?
Allô ?
- Olivia.
- John ?
- La centrale.
- Ici l'agent Dunham, 71862279.
Je veux localiser un appel
reçu sur mon portable.
Il y a quelques secondes.
Ne quittez pas.
Nous n'avons aucune trace d'un appel
ces trois dernières heures.
Désolée.
Bon, merci.
La précision avec laquelle
cet objet a été construit
est formidable.
Jusque dans ses liaisons moléculaires.
J'espère qu'un suppositoire géant
ne sera pas l'apogée
de l'œuvre humaine.
Qu'est-ce que c'est ?
J'ai une question.
Et si, par psychologie inversée,
je te disais :
"Walter, ne me dis pas ce que c'est",
ça marcherait ?
Il y a un bail,
j'ai travaillé sur le projet Thor.
Le ministère de la Défense voulait
une torpille souterraine,
un missile qui, en théorie,
pourrait être tiré de n'importe où,
traverser le noyau terrestre et
atteindre sa cible de l'autre côté.
Je sais que c'est ridicule.
Ouvre ton esprit, fiston,
avant qu'on ne le fasse pour toi.
Ça non plus,
ça n'a pas de sens.
Le cylindre peut être
un tas de choses,
je ne tiens à discuter
d'aucune d'elles.
Super. Je suis vraiment content
d'être resté.
Je n'y crois pas.
Quoi ?
Regardez.
C'est une des photos
du dossier de Jacobson.
Lui. Vous vous souvenez ?
Le chauve.
Non. Qui est-ce ?
- C'est bien la question.
- On dirait Walter.
Il y a plein de choses
auxquelles je n'excelle pas.
Mais une des choses
pour laquelle j'ai toujours été douée,
ce le jeu de Memory
où il faut se souvenir des choses
et les mettre en rapport.
Vous voyez ?
Il y a deux semaines, à l'hôpital.
C'est lui.
Ça alors.
... si les parties ne reprennent pas
les négociations
d'ici la semaine prochaine,
une résolution semble peu probable.
Que puis-je pour vous ?
Une photo des lieux du crime
à Quantico en 1987.
Regardez. Il y était.
Et regardez ça.
Il y a dix jours à l'hôpital de Quincy,
le même type.
Il n'a pas changé.
Et il était présent avec nous.
Quoi ?
Suivez-moi.
Veuillez nous excuser.
Il nous a fallu un an pour le repérer.
Vous l'avez fait
en trois semaines.
Mais qui est donc ce type ?
Voilà une excellente question.
Vous avez consulté
les bases de données ?
- Bien sûr.
- Et il n'y a rien sur lui ?
Impossible de l'identifier.
Il est documenté
dans des dizaines de lieux,
- tous en rapport avec le Schéma.
- De quelle façon ?
- Pourquoi ? Que fait-il ?
- Apparemment, on dirait
qu'il regarde,
qu'il observe.
C'est pourquoi
on l'appelle l'Observateur.
Mais on ignore ce qu'il veut
et pourquoi il est là.
Et il était sur le chantier
à New York l'autre jour ?
Broyles à l'appareil.
Quand est-ce arrivé ?
Bon. Allume.
- Qu'est-ce que c'est ?
- Ça s'appelle un son.
Je sais, merci.
À quoi sert-il ?
À comparer les chiffres,
confirmer mes soupçons.
Les comparer à quoi ?
Quels soupçons ?
- Astrid Farnsworth.
- Je t'expliquerai.
Non, fais-le tout de suite.
Je veux savoir ce qu'est cette conserve.
Peter ?
C'est Olivia.
- Allô.
- Il y a eu une attaque.
L'équipe à l'entrepôt est morte.
- Quoi ? Qui a fait le coup ?
- Je l'ignore.
Il faut emmener cette chose
en lieu sûr. J'arrive.
Compris. Quoi que ce soit,
tu n'aurais pas dû l'amener ici.
Pourquoi dis-tu ça ?
- Ils le recherchent ?
- Pourquoi dis-tu ça ?
- Réponds.
- Oui.
Il faut le mettre à l'abri.
J'ai besoin de quelque chose
de très important.
- Quoi donc ?
- Du papier d'alu.
- Pourquoi ?
- Fais-moi confiance.
- Non, merci.
- Nom d'un chien !
Faut-il toujours que
tu fasses le malin ?
J'ai besoin de papier d'alu
pour faire écran aux fréquences du cylindre.
Ta vie en dépend.
Nos vies à tous.
Vas-y immédiatement.
Je vais te chercher ton papier d'alu.
À mon retour, tu vas me dire
la fonction de ce truc.
Déjà que tu sors,
si tu tombes sur un soda à la vanille
avec glace,
ce serait super.
Je verrai ce que je peux faire.
Voudriez-vous être un ange
et me passer cette seringue ?
D'accord.
Merci.
J'ai le papier d'alu.
Astrid.
Astrid.
Astrid.
Astrid, tout va bien ?
Astrid, regardez-moi.
Astrid. Concentrez-vous une seconde.
Où est Walter ?
Une femme est venue vous voir.
Pensez à elle.
Je sais que vous étiez là.
La dernière fois.
Elle est venue vous voir.
Pensez à cette femme.
Ne jouez pas avec moi.
Dites-le-moi ou je recommence.
Réfléchissez.
Vous voyez ?
C'était facile.
Dieu vous bénisse.
Ça fait 17 ans que
je n'ai pas mangé ce dessert.
Et il est bon ?
Divin.
Tout en étant terrestre.
Vous êtes un connaisseur.
Vous en voulez ?
Non, merci.
Je ne sentirais rien.
17 ans.
Dur de se passer si longtemps
de quelque chose qu'on aime.
Là où j'étais,
on perd la notion du temps.
J'ai tant à rattraper.
Merci d'avoir caché la balise.
Moi, je ne peux pas la toucher.
Je sais que vous avez des questions.
Vous aurez bientôt les réponses.
Bien sûr.
Le Dr Walter Bishop,
sa photo suivra.
- Mettez sa maison sous surveillance.
- Allons donc, ça devient...
- Ne me dites pas que...
- Vous croyez que
je sais ce qui se passe dans sa tête.
Vous aviez dit pouvoir gérer ça.
Je n'ai rien promis.
Je vous ai avertis depuis le début.
Agent Dunham.
Dieu merci. Où ça ?
On arrive.
On a trouvé Walter
marchant au milieu de la nationale 95.
Merci.
Si possible, j'aimerais récupérer
mes propres habits.
Je t'explique comment ça marche, Walter.
Tu ne peux pas droguer un agent fédéral,
voler le bien du gouvernement,
échapper à ta garde et t'attendre
à ne pas être traité en criminel.
Tu n'as jamais rien pris en sachant que
c'était pour le mieux ?
Il ne s'agit pas de moi.
Peut-être que si, Peter.
Vous avez pris le cylindre.
Vous vous rappelez ?
Bien sûr.
Que voulez-vous savoir à son sujet ?
- Où est-il ?
- Ça, je ne peux pas vous dire.
Mais je peux dire que
quelqu'un est à ses trousses,
il fallait donc que je le cache.
Je ne me rappelle pas où ni de qui.
Vous devez vous rappeler.
Il peut être dangereux
et on doit assurer la sécurité publique.
Dites-moi ce que c'est.
Si j'essayais de vous l'expliquer,
vous me croiriez fou.
Ne t'en fais pas, ça,
ça n'arrivera jamais.
Je crois devoir protéger le cylindre
des mains de ceux qui le veulent
pendant encore seulement quatre heures.
J'ai abordé cette théorie avec mon ami,
il est d'accord.
Ton ami. Le grand, c'est ça ?
- Rose, avec des oreilles poilues ?
- Non, c'est un homme.
Très gentil, quoique très chauve.
Il n'a même pas de sourcils.
C'est gênant mais on s'y habitue.
Vous lui avez parlé ?
Vous croyez utile
de nourrir ses chimères ?
Walter, qui est-il ?
Où peut-on le trouver ?
- Vous ne le trouverez pas.
- Il est dans la 7e dimension.
Il est timide.
Et il ne vous serait pas très utile.
Il ne fait qu'observer.
Tu ne lui as pas parlé.
Tu l'as vu sur les photos d'Olivia
alors arrête ton baratin
et dis-nous où est le cylindre.
Faut-il toujours que
tu aies l'esprit si étroit ?
Bon sang, ne sois pas comme elle,
comme ta mère.
À mettre en cause mon jugement.
Je suis adulte, qu'on me traite comme tel.
Merci.
C'est exactement
ce dont j'avais besoin.
Envolée, ma culpabilité.
Olivia, je suis navré
mais vous comprendrez pourquoi
je ne souhaite pas rester.
Je l'ai fâché, hein ?
- Où en sommes-nous ?
- Aucune idée.
Walter cache quelque chose.
Il est toujours énigmatique.
Il voulait mettre le cylindre à l'abri
car quelqu'un le recherche.
Traiter avec Walter Bishop,
c'est la joie.
Où l'a-t-il mis ?
Demandez-lui, il ne me le dit pas.
Mais il aurait rencontré un homme
dont la description correspond
à notre ami le chauve.
Je connais beaucoup de chauves.
L'Observateur.
Vous dites que
Walter prétend le connaître ?
Je dis qu'il refuse de coopérer.
Je suis perdue.
Salut, merci de m'avoir rappelé si vite.
Oh, je t'en prie,
ne commence pas, hein ?
Eh bien, cette fois,
c'est moi qui ai besoin d'un service.
Non, j'ai besoin de boulot.
Ça m'est égal, pourvu que
ça me renfloue un peu les poches.
N'importe où à part Boston.
O.K.
Agent Dunham ?
L'agent Farnsworth vous demande
au téléphone.
Je ne sais pas,
il y a environ une heure.
À son départ,
il en voulait à Walter.
Il est peut-être parti pour de bon.
Non, quelqu'un s'est bagarré, ici.
Je verrai ça. Merci, Astrid.
Appelez le campus de Harvard.
Il y a une caméra en circuit fermé
devant la bibliothèque
qui filme le bâtiment Kresge.
J'ai besoin des images
des deux dernières heures.
Vous ne travaillez pas
pour Big Eddie, hein ?
Il y a erreur sur la personne.
Tout ce que je dis,
c'est que...
... quoi que vous vouliez,
je ne vais pas pouvoir vous le donner.
Non. Non.
Non.
Vous avez une chose
dont j'ai besoin.
- Où est-elle ?
- J'ignore de quoi vous parlez.
Je vais vous poser des questions.
Répondez honnêtement.
Quelle a été la plus grande douleur
de votre vie ?
Elle a été prise
devant votre labo.
Avez-vous déjà vu cet homme ?
Je ne crois pas, non.
Quelque chose de grave est arrivé,
c'est ça ? Quoi donc ?
Je crois que cet homme a enlevé Peter.
Ce n'est pas... Non.
- Peter va le mener à lui.
- À quoi, au cylindre ?
- Oui.
- Vous lui avez dit où vous l'avez mis ?
Bien sûr que non.
Je n'ai pas besoin.
Vos collègues et vous aviez le cylindre.
Où est-il ?
Aucune idée.
Même si je le savais,
vous seriez le dernier à qui je le dirais.
Vous venez pourtant de le faire.
Votre père l'a caché
mais vous ignorez où.
Et pour répondre à votre question,
oui, je vous tuerai peut-être.
Ça dépendra d'une chose ou deux.
Quand votre père vous a-t-il embrassé
pour la dernière fois ?
- C'est votre question la plus nulle.
- Ah oui ?
Pensez à votre père.
Bien. Bien.
Pensez à une époque
avant qu'on le fasse interner.
Une heureuse époque où vous croyiez
encore que votre père vous aimait.
À part sa voiture et votre ancienne maison,
votre père a-t-il d'autres cachettes ?
Répondez. Votre père a-t-il...
Merci. Vous venez de me dire
où se trouve le cylindre.
Suivez-moi.
21 AOÛT 1912 - 11 DÉC. 1944
Dommage que vous ne l'ayez pas connu.
Allez.
Creusez.
Doucement.
Olivia, par ici.
- Tout va bien ?
- Oui. Il est parti par là.
Allez-y. Il est armé.
Le départ est à l'heure.
Mais qui êtes-vous ?
Qu'est-ce que le cylindre ?
Vous le savez, hein ?
Pourquoi est-il ici ?
Pourquoi maintenant ?
Qui êtes-vous ?
Pommes, bananes, rhinocéros.
Donne-moi la main.
"Lucy in the Sky With Diamonds".
Connaissez-vous vraiment mon père ?
Lui avez-vous parlé, cet après-midi ?
Êtes-vous un ami à lui ?
Est-ce que Peter va bien ?
Oui. Il a une légère commotion
mais il va s'en remettre.
Merci. Excellente nouvelle.
Venez, je vous ramène à votre hôtel.
Si vous permettez,
j'aimerais faire une chose avant ça.
Ce que je vous ai fait
n'était pas digne de votre confiance.
Je n'ai jamais voulu vous faire de mal.
J'ai simplement fait ce qui était nécessaire
pour tous nous protéger.
Si vous voulez vous venger,
je vous autorise à m'injecter
ce que vous voulez.
Mais ça risque de me plaire.
Bonjour. Peter Bishop,
on l'a amené il y a une heure.
Excusez-moi.
Bonjour.
Tout va bien ?
Oui.
Ça va.
- A-t-on retrouvé votre cylindre ?
- On a creusé
mais aucune trace.
Dès qu'il fera jour,
on amènera une excavatrice
mais je doute qu'on le retrouve.
Il a disparu ?
On a identifié le tireur.
John Mosely.
Recherché pour deux meurtres
à Seattle le mois passé.
- Condamné pour drogue avant ça.
- À Seattle ?
Il en a fait, du chemin,
pour ce truc.
Ça ne fait qu'une question de plus.
Je dois y aller.
Vous pensez bien qu'il y a
des feux inter-agences à éteindre.
La NSA considère que
l'engin lui appartient.
Elle cherche une explication.
On se voit demain ?
Oui.
Bonjour.
Vous êtes prêt à y aller ?
Il est arrivé quelque chose,
ce soir, Olivia.
Le Schéma dont parle Broyles,
j'ai toujours cru que c'était du pipeau.
Des choses inexplicables ont lieu
tous les jours.
Elles n'impliquent pas pour autant
un plus grand dessein.
Ça va vous paraître fou.
Ça paraît fou mais l'homme dans les bois
me connaissait.
J'ignore comment
mais il était dans ma tête.
Il devinait mes paroles
avant que je parle.
- Celui sur lequel j'ai tiré ?
- Non, l'autre, le chauve.
Celui sur vos photos,
M. Sans Sourcils.
- Peter, je n'ai vu personne.
- Vous me connaissez assez
pour savoir que je n'aurais jamais dit ça,
mais si Walter avait raison ?
Et si ce n'est que le début ?
Vous avez pris
un sacré coup sur la tête.
- Je me suis fait ça tout seul ?
- Non, c'est juste que...
J'ai eu tort d'exiger
que vous restiez.
Walter n'est pas
votre responsabilité.
Comme vous l'avez répété,
c'était censé être temporaire.
- Vous avez votre vie.
- Vous ne m'avez pas entendu ?
Je suis relativement large d'esprit.
Mais il se passe des choses
qui me dépassent totalement et
je n'irai nulle part avant de comprendre.
Dans ce cas,
vous aurez besoin de ça.
Votre habilitation a été approuvée.
Vous êtes consultant civil
attaché au ministère de l'Intérieur.
Ça veut dire que je peux entrer
dans le bâtiment fédéral tout seul ?
Oui.
Ça fera sauter mes contraventions ?
Peut-être.
Je te raconte ma journée, Walter.
On m'a enlevé, torturé,
enfoncé deux fils dans le nez
connectés à une machine que
je n'avais jamais vue.
Mais le plus étrange,
c'est que sans même parler,
j'ai pu répondre à une question
dont j'ignorais la réponse.
L'endroit où j'ai enterré la capsule ?
Comment le savais-je, Walter ?
Je l'ignorais.
J'ignorais où était enterré le cylindre.
- Tu le sais parce que je le sais.
- Non, je l'ignorais
parce que tu ne me l'avais pas dit.
Je n'ai pas eu à le faire.
Il te suffit d'ajuster la façon dont tu conçois
la communication, les idées.
Les idées peuvent être absorbées
par osmose, par la proximité.
Tu te souviens de la nuit de l'accident,
quand tu étais jeune ?
- Je conduisais.
- Bien sûr.
- Ta mère était à la maison.
- Oui, c'était Thanksgiving.
Elle attendait avec impatience
qu'on arrive et rejoigne tout le monde.
Quand la voiture est sortie de la route,
la glace était si épaisse
qu'elle a retenu le véhicule
pendant au moins deux minutes.
Quel rapport
avec les événements d'aujourd'hui ?
J'ai repris conscience,
j'ai vu ton corps tout tordu.
J'ai essayé de t'agripper mais la glace
a rompu et on a sombré dans l'eau.
Tu as nagé jusqu'à la rive
et nous as sauvés. Je sais.
Non.
Je ne contrôlais pas mes membres, dans
cette eau glacée. Ils ne réagissaient pas.
J'étais incapable
de nous sauver l'un ou l'autre.
On était morts, Peter, toi et moi.
Jusqu'à ce que quelqu'un m'empoigne
et nous remonte.
On a tous deux été sauvés
par un inconnu.
Un homme qui n'avait rien à faire là.
Il nous a tirés jusqu'à la rive.
Je me rappelle qu'il était chauve,
qu'il n'avait pas de sourcils.
Et je me souviens de son regard,
alors qu'il nous posait dans la neige.
Debout, là, dans son costard, trempé,
apparemment indifférent au froid.
C'était comme s'il connaissait
mes pensées avant moi,
comme s'il était dans ma tête.
Sans parler, il m'a fait comprendre
qu'un jour, il aurait besoin de moi.
Que je renvoie l'ascenseur,
pour ainsi dire.
Et c'est ça.
Ce qui s'est passé aujourd'hui
avec la capsule,
j'ignore comment j'étais au courant
des vibrations, de la composition,
mais en la testant moi-même,
en entendant les vibrations, en les sentant,
c'est comme si on avait ouvert
une enveloppe
et que je pouvais enfin lire
mes instructions.
J'ai su immédiatement que
je devais protéger la capsule pour lui.
Qui ils sont et ce qu'ils veulent,
en tant qu'homme de science,
je partage ta frustration
devant l'absence de réponses.
Mais ce que je sais,
c'est que tu es assis ici en ce moment.
Mon fils. Vivant.
Je sais que
tu dois me prendre pour un fou.
Pas autant que tu l'imagines.
Bonjour, Liv.
[FRENCH]