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Entretenir des espaces naturels, restaurer la biodiversit�, �tudier la faune et la
flore, compenser les effets n�fastes de l'homme sur l'environnement,
telles sont les activit�s d'une fili�re en plein devenir : le g�nie �cologique
Etudes, maitrise d'oeuvre, travaux en milieu naturel sensible, la fili�re regroupe des
m�tiers vari�s et compl�mentaires.
Direction Limoge, o� l'entreprise Merceron Environnement a restaur� pour le compte
de l'agglom�ration, le lit naturelle du cours d'eau de la commune du Mas Billier
"Sur ce chantier, on a au d�part un probl�me hydraulique,
on avait donc une rivi�re qui �tait bus�e sur 150 m�tres, dont on ne sait pas trop
pourquoi on s'en ai servi de lieu de d�charge, ensuite
la for�t � pris la place
On appr�hende pas �� simplement par des codes de niveau hydraulique,
en disant on fait simplement couler le fleuve,
il faut comprendre comment fonctionnait la for�t pour qu'elle puisse s'exprimer sur
les c�t�s
il faut comprendre comment le s�diment et la vie au fond de l'eau va pouvoir s'exprimer
et comment en cassant le flux on permet la s�dimentation et aux mollusques de s'implanter
Il faut comprendre quels typologie d'arbres va pouvoir apporter des solutions qui permettent
� la fois de maintenir la berge donc des solutions m�caniques
mais qui vont avoir un inter�t pour faire le lien entre l'eau le sol les plantes
et donc permettre un micro corridor �cologique
Donc c'est vraiment l'ensemble de ces comp�tences, que l'on retrouve en exerce
Le secteur de la restauration des cours d'eau en particulier conna�t un d�veloppement
assez important et pas seulement dans notre r�gion un petit
peu partout dans le pays et c'est notamment d� � l'impulsion de
l'Union Europ�enne et la directive-cadre sur l'eau qui
impose aux Etats membres de l'Union un bon �tat �cologique des rivi�res
� l'horizon 2015 / 2021 selon la situation des cours d'eau
Et donc sur Limoges M�tropole, nous investissons de mani�re extr�mement
importante dans la restauration nos rivi�res nous investissons en moyenne deux cent milles
euros par an sur ce genre de chantier
Le g�nie �cologique c'est quoi finalement? C'est de l'ing�nierie au service de la renaturation
des milieux, des �cosyst�mes au service d'am�nagements pour en diminuer
l'impact
donc Merceron Environnement, notre m�tier c'est ��
et notre originalit� �tait de r�unir diff�rents m�tiers existants,
ceux du paysage, de la foresterie, de l'�cologie, des eaux et for�ts
pour faire travailler ensemble des gens qui ont des savoir-faire
pr�cieux et l� typiquement sur un chantier comme �a
le TP pourrait se dire c'est un simple travail de terrassement,
l'hydrologue pourrait se dire c'est un simple travail de rem�andrage,
si on veut donner du sens, il faut �tre capable de penser global
de penser l'ensemble des choses donc d'avoir les comp�tences TP,
d'avoir des comp�tences hydrologiques d'avoir les comp�tences �cosyst�mique
et pour faire fonctionner �� et rendre le fonctionnement de la rivi�re normale
possible.
Le milieu est en phase de d'�volution, on lui � redonner un profil,
on l'a d�couvert, on lui a redonner des berges, des dimensions qui sont identiques
� celles observ�es en aval des sinuosit�s avec des zones d'�coulements
diff�renci�s, on a apport� des substrats de fond,
qu'on observe naturellement
on va prochainement r�introduire de la v�g�tation de berges
et le milieu va �voluer vers un �tat d'�quilibre et on a plus qu'� le surveiller maintenant�
On attend que la vie revienne progressivement
Les entreprises du g�nie �cologique interviennent sur tous les milieux,
qu'ils soient terrestres ou aquatiques
A Marseille, une �quipe de scientifiques est � l'oeuvre,
pour r�implanter des larves de poissons dans le port.
Avant dans le port de Marseille, il y avait des petits fonds,
dans lesquels, dans le cycle de vie des poissons, les larves venaient se positionner quand elles
arrivaient du large pour s'y d�velopper petit � petit
Or, par la pr�sence du port, ces fonds existent plus
et aujourd'hui on est en train de proposer des mesures compensatoires au service
�cosyst�mique que le port a enlev�, soustrait par sa pr�sence
Ce qui fait sens, c'est d'utiliser le port au service des �cosyst�mes marins qui
sont autour de lui donc c'est un petit peu une notion de solidarit�
�cologique
L'entreprise Ecoc�an, elle a un coeur de m�tier qui est bas� sur la capture de
larves de poissons. Le principe c'est de collecter des post-larves
vivantes, au moment o� elles reviennent coloniser le milieu,
de les capturer avec un engin qu'on a mis au point et qu'on a brevet�,
de les capturer vivantes, de les ramener � terre, de les identifier et de les trier, de les
�lever pendant quelques mois et ensuite de les r�introduire dans le milieu.
Y'a deux castagnoles et l� c'est bizarre je ne connais pas ��
Ca je pense que c'est une rascasse, C'est une rascasse ��?
Ouais ouais
Nous r�coltons les larves de la matin�e que nous ram�nerons dans la nurserie,
Quelque soit l'activit� qu'on utilise, que soit la collecte de larve pour le march�
de l'aqualogie marine, pour le march� du poisson de bouche
ou pour le r�ensemencement, on travaille avec des p�cheurs
C'est pour m'impliquer dans un projet scientifique qui peut �tre b�n�fique pour la ressource,
� la p�che, Les jeunes marins que j'ai � bord,
�� les implique un petit peu plus, Moi peut-�tre pas enfin je suis impliqu�
mais c'est peut-�tre plus mon futur, mais c'est
leur futur � eux Ils sont jeunes, c'est r�ellement leur futur.
Ils commencent � le comprendre, ils commencent � respecter un peu plus la
mer la mer, � s'int�resser, a savoir le pourquoi, a savoir le comment ?
donc r�ellement cela les implique.
Des Alpes, jusqu'aux territoires d'Outre-Mer, en passant par le bassin m�diterran�en
Les entreprises fran�aises du g�nie �cologique d�veloppent un savoir faire unique.
La r�habilitation de sites industriels par exemple,
entre aussi dans leurs comp�tences.
Ainsi �, au Liban, des travaux de pr�servation de la biodiversit�
ont �t� men� autour de la cimenterie nationale par l'entreprise
Ecomed.
Ecomed est un bureau d'�tudes et de conseil en environnement naturels,
sp�cialis� dans l'expertise �cologique et dans l'int�gration �cologique
de projets aussi bien de conservation d'am�nagement ou d'exploitation.
Nous sommes une �quipe de 50 biologistes, un peu plus de 50 bas�s � Marseille et
� Montpellier
Nous intervenons pour le compte d'industriels, de collectivit�s
d'organismes publiques divers, tout autour du bassin m�dit�rann�en,
dans le sud de la France et nous intervenons jusque dans le Moyen-Orient.
Nous avons, depuis une douzaine d'ann�es, travaill� � la r�habilitation de la
carri�re avec le minist�re de l'environnement.
C'est tout � fait la premi�re fois, qu'on cr�� un espace pareil :
une ceinture verte.
Il faut savoir qu'� Ecomed, nous avons travaill� depuis plus de dix ans
sur les projets de carri�re, sur l'int�gration l'�cologie,
tout ce qui est : reconstruction de la nature derri�re une exploitation.
C'est logiquement que l'on a choisi d'intervenir sur le secteur carrier au Liban,
c'est le premier d'ailleurs qui s'est soucier de cette question d'int�gration �cologique
et qui nous a solliciter directement.
Nous avions donc le cadre, tel qu'il est expos� par la cimenterie,
avec un territoire, avec une envie de GreenBelt, qui fait le tour de l'exploitation
un terrain � disposition.
Apr�s avoir fait un diagnostic �cologique, une empreinte de ce qui existe aujourd'hui,
on a identifi� autour de la cimenterie, qu'il y avait un bassin de vie, de fonctionnalit�
�cologique encore tr�s fonctionnelle.
Donc il ne fallait pas positionner le projet de GreenBelt, en venant racler et planter
n'importe o�. Donc on a identifi� des zones de conservation,
qu'il fallait absolument garder une fonctionnalit� et des zones o� on pouvait implanter un
projet mais pas n'importe lequel. Mettre des essences utilis�es par les populations
m�diterran�ennes : le caroubier l'olivier, le figuier...
C'�tait vraiment quelque chose qui �tait r�fl�chi, � la fois pour la population
mais aussi pour le futur de cette exploitation. Parce que, aujourd'hui il y a une exploitation,
dans 10 20 30 ans, est ce qu'il y aura toujours une exploitation?
Comment la nature va peut-�tre reprendre ses droits � cet endroit l� ?
Il faut apprendre � mettre les bonnes accroches d�s le d�but, pour �viter, on va dire,
des barri�res � une recolonisation naturelle.
C'est effectivement la premi�re fois qu'on r�fl�chit, qu'on travaille, avec une entreprise
fran�aise parce que l'objectif est un peu plus pouss�
l�.
Il est de cr�er un lieu o� il y a davantage m�me de biodiversit�, qu'il y en a actuellement.
D'o� le point d'eau et l'espoir que, il y est encore plus de vie concentr�, que
dans le lieu qu'on est en train d'arranger
Donc c'est vraiment la premi�re fois, mais c'est sans doute pas la derni�re.
Pour enrayer la perte de la biodiversit�,
s'adapter au changement climatique,
mais aussi pr�server la ressource en eau,
la fili�re du g�nie �cologique est notre avenir � tous.