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Vous écoutez 1LIVE, et en fond...
♪ Oh yeah, sit on my lap. Ooh yeah. ♪
Une chanson carrément vulgaire [Ayo Technology], ici par Milow.
65 millions d'albums vendus dans le monde. La dernière tournée American Idiot 2004–2005
a été la tournée rock le 3e plus réussie de la décennie.
Ils sont de retour avec un nouvel album, dans le studio avec moi, bienvenue à Green Day!
Vous vous applaudissez parmi, j'aime ça. Longtemps absents, où vous cachiez-vous?
Le traducteur demande directement deux fois. Où étais-tu pendant si longtemps, Billie?
Vous savez, après la dernière tournée on s'est accordé du temps pour composer
et laisser les morceaux évoluer.
Le résultat sort maintenant sur 21st Century Breakdown.
Comme le dernier, cet album est une sorte d'opéra rock avec 2 personnages, et une histoire.
Où voyez-vous une différence avec American Idiot? Est-ce la suite, ou alors ça vous mène où?
Il se base sur 2 personnages.
Ce disque est basé sur Gloria, le personnage principal, et Christian.
Y a pas vraiment d'histoire linéaire autour d'eux.
Je dirais plutôt qu'ils sont le reflet...
Ils symbolisent différentes choses contre lesquelles on lutte.
Comme vivre aux USA, avec ses différentes crises chaque semaine.
Il y a de la lumière au bout du tunnel, l'épilogue de votre album n'est pas sombre.
Il y a une grosse et très brillante lueur à la fin d'un sombre et très long tunnel.
J'aime bien me dire qu'il y a de l'espoir.
Vous donnez de la voix dans vos chansons. Si vous étiez politicien, que feriez-vous?
— Ma carrière. — Oui, faire carrière.
Je ne voudrai jamais être un homme politique... J'aime bien nous considérer comme un humoriste.
Nous exprimons toujours une sorte de critique.
Elle peut être drôle, et en même temps aussi très sérieuse.
Vous écoutez maintenant « Know Your Enemy ». Au fait qui est cet ennemi qu'on doit connaître?
Je crois que cet ennemi pourrait être son contentement de soi
et d'être satisfait de la réalité, tout en étant déçu.
Ou n'importe quoi des médicaments sous ordonnance aux gens au pouvoir dans ton gouvernement.
Une sorte de révolte en tête. Et ça peut aussi être drôle.
Voici Green Day avec « Know Your Enemy ». Vous restez encore un moment avec moi.
« Rock your body! »
Tu veux permuter les sièges et mettre ce truc devant toi?
C'est bon, laisse-le pour nous deux.
Fais un dip belge.
Stéréo.
♪ Oh ay, oh ay. Oh ay, oh ay. ♪
Joli ce graphisme.
Atmosphère détendue dans le studio. Avec moi ici: Green Day.
C'était « Know Your Enemy », 1er single du nouvel album 21st Century Breakdown.
Cela vous a pris beaucoup du temps. Néanmoins, vous êtes apparus sous le nom de Foxboro Hottubs.
Quelle importance ont ces projets annexes? Les menez-vous même encore en parallèle?
Les Foxboro Hottubs, vous savez...
C'était juste un bon moment, on a bu beaucoup d'alcool
et écrit 10 chansons en une nuit. Ensuite on a décidé de faire une tournée,
de s'habiller avec des manteaux de fourrure et faire complètement les cons. C'était génial.
Tré Cool bouge seulement la tête. Mike, tu as un café près de Berkeley.
C'est un de tes projets annexe. On y trouve un « Kerplunk Steak ». C'est quoi?
— Je crois... — Tu l'as déjà essayé du tout?
— C'est un Schniedelwutz. [Pénis en allemand] — Un steak Schniedelwutz, c'est quoi?
Si tu manges un Kerplunk Steak, ça te donne envie de faire ***.
En fait, je ne sais même pas ce que c'est, mais je sais qu'on est ouvert jusque ***.
Tu peux arriver à minuit ou 1 h du mat, et prendre un café ou une bière.
Y a vraiment rien de pareil dans les environs.
Je n'ai pas l'impression que t'y es souvent, Mike, je dois dire.
Si, j'y suis. C'est juste que j'essaie de ne pas manger cette nourriture trop souvent.
— Par contre, ils ont de la Guinness à la pression. — Le matin.
En tournée, avez-vous des exigences particulières quant à la nourriture? Ou cela vous est égal?
— Je sais pas... Des bières, de l'eau. — De quoi faire des Cheeches.
De la Tequila, des citrons, du tonic, et là je suis content. Et voilà.
Et de quoi fumer.
— Je ne sais pas de quoi vous parlez. — Je ne sais rien! [Ich weiß nichts]
Tré, tu es né à Francfort. Tu connais quelques mots en allemand.
Dans les années 90, vous avez joué dans des squats. Quelle est ta relation avec l'Allemagne?
Je sais pas, pour moi c'est un peu comme une maison loin de ma maison.
Même si j'ai presque aucune connaissance en allemand, à part quelques gros mots.
Vraiment?
— Tu veux que je sorte les gros mots à la radio? — Je veux juste que tu te sentes comme à la maison.
Votre tournée débute en juin, et vous serez de passage chez nous.
Mais, c'est très important, vous êtes ici avant en totale exclusivité
pour un concert radio exceptionnel ce samedi au E-Werk à Cologne.
T'es un porc. Désolé, je dois te le dire. Mike vient de sortir un immense rot ici.
Est-ce que vous jouerez beaucoup d'extraits du nouvel album samedi?
— On commencera avec « Rock Your Body ». — de Justin Timberlake.
On jouera beaucoup de nouveautés
que les gens n'ont pas encore entendu. Ensuite on fera aussi d'anciens morceaux.
Je suis encore sous le choc... Merci d'être venu.
Mike, Billie et Tré, j'espère que vous allez vous amuser à vos concerts.
Après, j'ai des tickets à vous faire gagner. A bientôt les gars!
On se revoit dans la fosse.