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Je m’appelle James Koester, je suis sculpteur. Je travaille surtout avec le métal, particulièrement avec l’acier. Aujourd’hui, je vais rencontrer Maryann.
Je vais rencontrer James.
Elle a quelques questions pour vous.
Alors, ça m’intéresse.
Un artiste qui se concentre sur tout ce qu’il fait. Je suis artiste peintre, alors la peinture et les pinceaux sont importants pour moi.
J’ai besoin d’outils pour travailler l’acier, pour le souder. Je suis diplômé du Collège d’art et de design Emily Carr à Vancouver.
Dernièrement, les journées sont plutôt ordinaires.
C’est certain qu’il n’y a pas une journée comme les autres. Parfois, on fait un projet pour une exposition,
parfois c’est une commande, parfois c’est l’administration nécessaire pour gérer le tout.
Mon atelier est derrière ma maison. Ça comporte beaucoup d’avantages.
On sort de son cadre de vie et on entre dans un lieu de travail.
L’avantage, c’est que se rendre au travail est pas mal facile.
Le désavantage est que la séparation entre le domicile et le travail me manque. Aller à l’école est important.
Je ne crois pas que je serais prête à travailler seule si je n’étais pas allée à l’école.
On a besoin d’autres artistes pour pouvoir se situer dans une communauté. On reste au courant de ce que les autres font, aussi.
J’ai pu travailler à l’école, travailler de près avec les autres étudiants pendant quatre ans ou quatre ans et demi.
C’était une des raisons principales pour laquelle j’y suis allée.
Je voulais faire plus d’exploration et je pensais que l’école me donnerait la liberté pour le faire.
Salut, James, c’est Maryann.
Oh, salut, Maryann, entre.
C’est excitant de vraiment vendre quelque chose, mais parfois ce qu’il y a d’excitant, c’est qu’on a fabriqué ce qu’on voulait et qu’on aime son oeuvre.
Je crois qu’un des plus grands défis est de ne pas retourner à un emploi normal avec un revenu régulier.
Je suis artiste, alors il faut que je trouve une façon de payer mes factures et de fonctionner dans le monde d’aujourd’hui,
ainsi que d’être capable de travailler à temps plein à mon art.
La plus grande récompense est lorsqu’on termine un projet et que j’ai fait ce que j’avais l’intention de faire.
Je crois qu’il faut être pas mal têtu, car ce n’est pas toujours facile.
Je ne sais pas s’il y a beaucoup de gens qui savent vraiment ce qu’ils font.
Il faut croire à ce qu’on fait. Il n’est pas nécessaire d’être extraverti, mais on ne peut pas agir en introverti.
S’ils livrent le courrier le matin, ou… je ne sais pas s’il y a vraiment quelqu’un qui se réveille le matin et qui se dit : « Je sais comment ça va marcher.
Je veux dire qu’on ne peut pas travailler dans un vide, il faut dialoguer avec les autres.
Les deux dernières années d’école des beaux-arts, j’avais assez peur de ce qui allait arriver une fois diplômé.
Il faut faire des expositions. Plus qu’on se fait remarquer, plus on a de chances d’avoir d’autre travail.
Si je pense que quelqu’un va acheter une œuvre, alors il l’apprécie. Alors si l’objet va en quelque part où on va l’apprécier, c’est très bien.
Je crois qu’une idée fausse très répandue est qu’on ne travaille pas vraiment, qu’on s’amuse tout le temps.
On gère une petite entreprise, qu’elle marche très bien ou qu’elle vivote.
Quand ça marche, je vois presque ça comme de l’argent supplémentaire maintenant.
Peu importe le type de travail que je fais, je pense toujours que je le fais pour l’amour de l’art ou pour l’argent.
Merci de m’avoir invitée.
Enchanté d’avoir fait ta connaissance, Maryann.
Je pense qu’il faut savoir ce qu’on veut faire pour trouver un moyen de réaliser son rêve.
Je crois que le plus grand avantage, c’est d’être maître de ma situation, et au jour le jour, je décide comment je vais vivre.