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Au nom d'Allah, le Clément, le Miséricordieux
Ecrit par Ahmad Al Hassan (as),
messager de l'Imam Mahdi (as)
Le deuxième extrait: La religion de Sumer et Akkad et les trois religions: Islam, Christianisme et Judaïsme.
La vérité est que toute personne familière avec la Torah, l’Évangile et le Coran
et ce que les tablettes sumériennes contiennent, jugerait certainement avec l’une de ces deux conclusions inévitables :
La première est que la religion a été faite par les sumériens
et que la Torah, l’Évangile et le Coran ne sont qu’une rumination de la religion sumérienne
(la création d’Adam le premier homme,
l’histoire d’Abel et Caïn,
l'histoire du Déluge,
le péché, l’au-delà,
le paradis, l'enfer, etc...)
La deuxième conclusion est que la religion sumérienne est elle-même la religion d’Adam et de Noé (pse)
mais qu'elle fut relatée et écrite d’une manière déformée et crue
par les sumériens et les akkadiens
(les babyloniens et les assyriens) dans sa forme altérée.
Et c’est ce que je veux clarifier en montrant que les histoires sumériennes ne sont que des événements de l’invisible qu'Adam (as) apporta sur terre,
ce sont les histoires des justes, parmi ses enfants (pse), et de ce qui allait leur arriver,
en particulier de ceux qui représentent des repères importants sur la voie de la religion,
tel que Dumuzi (le fils fidèle)
ou Gilgamesh.
La grande similitude entre ce qui a été écrit dans la Torah et dans les tablettes sumériennes
a été constatée par le Dr. Samuel Kramer qui décida d’inclure dans ses livres des chapitres qui clarifiaient la similitude
entre les tablettes d’argile sumériennes et la Torah. En voici un exemple:
{Chapitre 22, Paradis – Les premiers parallèles avec la bible, du livre L’histoire commence à Sumer} 27 00:02:44,000 --> 00:02:52,000 {Le mariage sacré et le Cantique de Salomon, du livre Le rite sacré du mariage: Aspects de la Foi, Mythe, et Rituel dans l’ancienne Sumer, par le Dr Samuel Kramer.}
Les sumériens connaissaient et pratiquaient des choses détaillées dans la religion divine,
telles que croire aux visions et que les visions sont les paroles d’Allah,
ou croire aux signes et croire qu'Allah peut parler à une personne à travers tout ce dont elle fait l’expérience.
Dans le livre Légendes de Babylone et de Canaan, Charles Virolleaud dit:
“Nous savons aujourd'hui que les Hommes ont été créés pour servir les dieux,
et que les dieux punissaient sévèrement la moindre faute.
D’où la nécessité, pour les humains, d’obéir aux désirs et caprices des dieux.
Sinon, comment pourraient-ils échapper à la colère des dieux?
Et s'ils voyaient en songe leurs dieux leur inspirer leurs désirs, comment pouvaient-ils les interpréter de manière à satisfaire les dieux?
Et quand il n'y avait pas de songe?
La réponse est qu'ils recourraient aux présages et aux signes de la nature pour être guider vers la vérité.
De cette façon, ils prêtaient leur totale attention non seulement aux variations de la lune,
à la forme même des nuages,
mais aussi à tout mouvement, tout déplacement – depuis le reptile qui se glisse sous l’herbe des prés,
jusqu’aux planètes errant dans le champ des étoiles, tout cela était tenu pour un signe de la volonté, bonne ou mauvaise, des dieux.
L’art, ou la science, consistait précisément à discerner si cette volonté était favorable ou malveillante.
Les magiciens devaient intervenir, soit pour hâter la venue de la bonne fortune, soit pour repousser les forces hostiles qui menaçaient la vie
et non pas tant la vie de pesonnes ou du peuple,
que celle du roi, de qui dépendait le sort du pays tout entier.
Le roi, à qui cette science avait été confiée par les dieux, était, comme nous le savons,
le septième de la dynastie antédiluvienne
il correspond, par conséquent, suivant l’ordre de succession, à Hénoch (Idris)
qui occupe le septième rang de la descendance d'Adam (as),
chaîne des patriarches d’avant le déluge.
S’il est évident qu’il n’y a rien de commun entre ces deux noms,
leurs actions sont pourtant exactement les mêmes.
A vrai dire, le récit biblique, en ce qui concerne le septième patriarche (Hénoch), est très bref:
Il dit simplement qu'Hénoch "avait marché avec Dieu, et qu’il disparut un jour, parce que Dieu l’avait enlevé". Génèse 5:24
Hénoch devint le héros de tout un cycle de légendes qui faisaient de lui l’inventeur de l’écriture, l'auteur du premier livre
et le créateur de la science des astres: l'astrologie et l'astronomie.
Et il apparaît comme étant Evedoranki.
On peut donc admettre que la légende tardive des Juifs est une sorte de transposition ou de développement de la vieille légende chaldéenne. 60 00:06:50,000 --> 00:06:57,000 Entre les autres rois et les autres patriarches – les six prédécesseurs d’Hénoch, et ses trois successeurs – on peut d’ailleurs relever certains traits communs,
qui ne sont frappants que dans le cas du dixième personnage, lequel vivait au temps où s’est produit le Déluge." Légendes de Babylone et de Canaan, Charles Virolleaud.
Les histoires des sumériens parlent clairement, tout comme les autres religions divines,
de l’au-delà et que les gens justes et bons vont au paradis
alors que les impies vont en enfer.
“Ces peuples-là avaient la certitude qu'ils vivraient après leur mort, mais dans l'obscurité et sans être récompensés,
sauf s'ils s'appliquaient à suivre le chemin du bien dans ce bas-monde, c'est-à-dire, par la piété,
comme l'a fait l’Oum-napishti (c’est-à-dire Noé psl),
ou à défendre la justice parmi les Hommes, comme l'a fait Hammourabi. "
Légendes de Babylone et de Canaan, Charles Virolleaud