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la Garde côtière canadienne, région des Maritimes.
Mon travail consiste à assurer la capacité de recherche et de sauvetage dans la région des Maritimes.
Je suis agent de formation et moniteur principal à la Garde côtière canadienne.
Je travaille au centre de formation à Dartmouth où j’offre des cours de base et plus avancés sur les embarcations.
Cette semaine, nous offrons un cours de formation sur les embarcations pneumatiques à coque rigide de la Garde côtière canadienne
aux employés de la garde côtière, de la GRC et aux agents des pêches.
(Musique)
Aujourd’hui est le deuxième jour de formation.
Nous avons terminé les exercices de survie durant lesquels nous avons pratiqué le sauvetage d’homme à la mer.
(Musique)
La séance a été suivie d’un exercice de sauvetage de bateau chaviré durant lequel nous avons fait renverser une embarcation dans un environnement contrôlé.
Nous avons demandé aux étudiants de se jeter à l’eau et leur avons fait pratiquer les procédures de régression,
puis de retournement de l’embarcation, en préparation pour une situation réelle ou en cours d’exercice.
(Musique)
Le troisième jour de formation débute en classe,
où je prépare les étudiants pour l’entraînement sur le garde-côte Sambro légèrement au large des côtes.
Il s’agit d’abord et avant tout d’un exercice de coordination pour la tête et les yeux pour les étudiants
qui doivent travailler avec la commande des gaz et piloter l’embarcation dans des conditions climatiques difficiles.
Ce matin, la visibilité était presque nulle et les étudiants ont dû trouver le vaisseau d’abord.
C’est un exercice que nous pratiquons pour les opérations de recherche et sauvetage
et d’exécution. Nous devons ajuster notre vitesse pour pouvoir transférer un agent de sauvegarde de la garde côtière
ou un agent de la paix sur une embarcation en mouvement dans un environnement plus ou moins contrôlé.
(Musique)
Je suis avec la Garde côtière canadienne depuis un peu plus de 18 ans.
J’ai d’abord travaillé comme guetteur charpentier à bord du Louis St-Laurent.
J’étais attiré par la mer, plus particulièrement par l’Arctique.
En raison de mon jeune âge, on m’a dirigé vers la recherche et le sauvetage.
Je suis immédiatement tombé en amour avec ce travail,
qui est habituellement valorisant, et j’y suis demeuré. Me voici 18 ans plus ***
et j’adore toujours mon travail. C’est probablement le meilleur emploi à la Garde côtière.
Dans l’exercice de nos fonctions à la Garde côtière, nous venons en aide aux gens et ce, de différentes façons.
Que ce soit sur la rivière Rouge au Manitoba durant les inondations
ou dans une intervention sur le plan environnemental, je travaille aux opérations de recherche et sauvetage
et j’ai une influence sur la vie des gens, que ce soit en situation de sauvetage ou de rétablissement.
Mon travail me donne un sentiment d’accomplissement et en bout de ligne,
je crois que ce que ressentent la majorité des membres de notre organisation.
C’est pour cela que nous travaillons si dûr, jour après jour. Et c’est également pour venir en aide aux gens.
Mon conseil à ceux qui désirent faire carrière avec la Garde côtière canadienne ou aux jeunes qui sont déjà dans ce domaine,
c’est de travailler fort et de s’amuser, peu importe ce qu’ils font.
Si vous voulez vous déplacer d’une section à l’autre, notre organisation vous en offre l’occasion.
Vous devez cependant travailler fort, en particulier en recherche et sauvetage.
C’est le travail le plus difficile que j’aie eu à faire jusqu’à présent, parfois dans des conditions exécrables.
Mais vous devez savoir qu’en bout de ligne, vous sauvez des vies,
et que vous devez travailler fort, tout en y prenant plaisir. C’est très important.