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10,000 B.C. - Français Transcript

A prehistoric epic that follows a young mammoth hunter's journey through uncharted territory to secure the future of his tribe.
#Arts & Entertainment #Movies #10 #000 b #c #
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Seul le temps nous apprend à distinguer la vérité de la légende. Certaines vérités ne survivent pas aux ans. Mais la légende de l'enfant aux yeux bleus sera à jamais murmurée aux quatre vents des Grandes Montagnes Blanches. Nous, les Yagahl, chassions la plus puissante des bêtes, le Mannak. Mais notre monde changeait. Les Mannaks venaient de plus en plus ***. Parfois même ils ne venaient pas du tout. Nos chasseurs rongeaient leur frein et notre peuple avait faim. Une seule parmi nous, appelée "Vieille Mère", la dernière de sa lignée, pouvait parler aux esprits de la terre et appeler la sagesse des Pères à notre secours. Sans relâche elle appelait. Et enfin, une nuit, ils lui répondirent et envoyèrent un signe. Un signe du commencement de la fin. On l'a trouvée dans les montagnes, cramponnée à une morte. Les Pères l'ont envoyée. Elle vient nous annoncer que les démons à quatre jambes mettront un terme à notre monde. Ils arriveront dans notre vallée le jour où... ... nous partirons pour notre dernière chasse. Mais soyez sans crainte. De cette chasse un guerrier naîtra et elle sera sa femme. Ils nous guideront vers une nouvelle vie où les Yagahl ne connaîtront plus jamais la faim. Cette nuit-là, Vieille Mère ne vit pas le visage du guerrier dont elle parlait. Mais elle savait que l'enfant aux yeux bleus était une bénédiction qu'elle devait protéger. Pour notre peuple, elle était Evolet, la promesse de vie. Pour un garçon nommé D'Leh, elle était bien plus que cela. Un seul Yagahl ne croyait pas à la prophétie de Vieille Mère. Le père du jeune garçon. Il portait la Lance Blanche et sifflait le début de la chasse. Je veillerai sur ton fils comme si c'était le mien. J'en suis certain. Mais promets de ne dire à personne pourquoi je suis parti. On ne peut pas attendre la dernière chasse. Bien lancé ! Ka'ren ? Non, pas toi. Ton père a trahi notre peuple. Va-t'en. Cogne ! Démolis-le, Ka'ren ! Laisse-le ! J'ai dit, laisse-le ! D'Leh... C'est le fils d'un lâche. Ne redis jamais ça. Vous non plus. Tu es seul, comme moi. Qu'est-il arrivé à ta tribu ? Ils ont été tués par les démons à quatre jambes. Tu ne seras plus jamais seule, Evolet. Tu vois cette lumière ? Celle-là. Elle ne parcourt pas le ciel comme les autres. Elle est comme toi dans mon cœur. Elle ne s'en ira jamais. Elle ne s'en ira jamais ? Non, jamais. Evolet, viens là. Ne t'éloigne pas de la hutte sans prévenir. Pendant bien des lunes, Evolet et D'Leh se regardèrent et l'amour dans leur cœur grandit. Jusqu'au moment où, après bien des années, le jour de la dernière chasse arriva. On reste longtemps à l'affût ? Jusqu'à l'arrivée des Mannaks. Ils arriveront quand ? Je ne sais pas. Quand serai-je un chasseur ? Quand tu poseras moins de questions. Le Grand Chasseur Tic'Tic a parlé à Vieille Mère. Le temps de la prophétie est venu. Elle lui a dit de ne pas tuer le Mannak. Elle pense que Ka'ren gagnera la Lance Blanche et réclamera Evolet. Baku, regarde ce que je t'ai trouvé. Ka'ren est un excellent chasseur. Sauvons-nous. On peut franchir les Grandes Montagnes. Et trahir notre peuple ? Comme mon père ? Je ne peux pas faire ça. J'ai mis des lunes à le fabriquer. On ne pourra être ensemble que si je tue le Mannak. Les voilà ! Regardez ! Regardez comme ils sont nombreux. Aujourd'hui, je ne percerai pas le cœur du Mannak. Ce sera l'un de vous. L'un de vous réclamera la Lance Blanche. Puissent les Pères des Yagahl et l'esprit du puissant Mannak choisir le meilleur d'entre vous. Ka'ren, tu frapperas le premier. Le Mannak est à toi. Tu seras notre chef. Qu'en dis-tu ? Je chasse pour gagner Evolet. Nous chassons ensemble, tous unis ! Tic'Tic a repéré le chef. Moins vite ! Ils nous échappent ! Rattrapez-les ! Baku ! Les voilà ! Le dernier arrive ! Un mâle énorme ! Voilà D'Leh ! Ka'ren, frappe ! Retenez-le ! Attrapez le filet ! Il est trop fort ! Lâche, Ka'ren ! D'Leh, il faut lâcher ! Impossible, j'ai la main coincée ! Regarde ! C'est D'Leh ! Tu l'as tué. Tout seul ! Personne n'avait jamais fait ça. C'était courageux. D'Leh a tué le Mannak. Il est le seul à ne pas avoir lâché le filet. Qu'est-ce que tu attends ? Esprit Sage, j'ai tué le Mannak. Je réclame la Lance Blanche ainsi que ma femme, Evolet. De ce jour, D'Leh ne fut plus le fils d'un lâche. A présent, les Yagahl l'honoraient pour avoir apporté les bienfaits du Mannak, une toute dernière fois. Mais si le cœur de Vieille Mère se réjouissait de voir Evolet heureuse, son âme craignait que le tueur de la puissante bête n'ait pas le courage d'affronter ce qui s'annonçait. Tic'Tic ne participe pas à la fête ? Il y a une chose que je dois faire. Que veux-tu ? Je n'ai pas été courageux. Je n'ai pas chassé avec les autres. Les Pères des Yagahl se sont joué de nous. Que faire ? Renoncer à la Lance Blanche, c'est renoncer à Evolet. Elle est ta propriété ? Un Yagahl ne réclame pas la Lance Blanche sur un mensonge. J'ai rendu la Lance Blanche. Pourquoi tu as fait ça ? Parce que je n'ai pas tué le Mannak. Tu t'es accroché au filet. J'ai menti. J'ai essayé de lâcher, comme les autres. J'avais la main coincée. Et le Mannak s'est empalé sur ma lance. Je n'ai rien fait. Tu te souviens de notre lumière ? Mon sentiment n'a pas changé. Tu seras toujours dans mon cœur. Ça ne s'arrêtera jamais. Pourtant... ... tu as renoncé à moi. Cette nuit-là, la grande pluie blanche recouvrit la vallée des Yagahl. Le voile glacé du chagrin enserra le cœur de D'Leh. Et avec la pluie blanche vinrent les démons à quatre jambes. Reste ici. Moha ! Attention ! Ne les tuez pas ! Capturez-les ! - Baku, cache-toi ! - Oui, maman. On ne peut rien pour eux. Attachez-la à mon cheval ! Lâche-moi ! Lâche-moi ! - Que fais-tu ? - Je pars à leur poursuite. Au-delà des Grandes Montagnes ? Impossible. Ils les ont franchies, eux. Ces démons volent peut-être. Tu leur as vu des ailes ? Tu espères les battre seul ? - Tout seul ? - Il n'est pas seul. Je l'accompagne. Sans les autres chasseurs, on mourra tous. Je viens aussi. Tu restes ici. Mais toi, Ka'ren, tu dois y aller. Ne me touche pas ! Et quand ils dirent adieu à nos anciens et à nos enfants, l'Esprit Sage des Yagahl les bénit, eux et leurs lances. Vieille Mère savait qu'ils ne seraient plus des chasseurs, mais des guerriers. La nuit tombe. - On s'arrête. - Non, rapprochons-nous. Je ne vois pas dans le noir. Toi, si ? On reste ici. On mange et on dort. Pourquoi tu ne portes pas la Lance Blanche ? Tu as peur ? Réponds. Ka'ren, dors. Qu'est-ce que tu fais là ? Rentre ! Je peux vous aider. Je porterai l'eau. Rentre ! Ils ont tué ma mère ! Il est tout seul. Il nous ralentira. D'Leh, j'ai soif. Le feu habite encore ces pierres. Elle est vivante. Dépêchons-nous ! Pourquoi elle frissonne ? La pluie blanche ne sourit pas au chasseur. Elle avalait les traces des frères et sœurs enlevés. C'était désormais aux Pères des Yagahl de guider leurs pas. Des jours et des nuits de marche les menèrent à une contrée où finissaient les Grandes Montagnes et où commençait l'histoire de l'enfant aux yeux bleus. Les démons à quatre jambes y avaient tué la tribu d'Evolet. On marche depuis des jours et toujours aucune trace. Ils ont peut-être des ailes. Possible. Mais pas nos frères et sœurs. N'oublie pas de mâcher. La sorcière sème des traces ! Elle porte malheur. Ton courage me plaît, mais je vais devoir le briser. Elle l'a peut-être perdu. Il fait chaud. Reste près de nous. Qu'est-ce que c'est ? Il faut les délivrer. Pas cette nuit. Pas ici. Ils sentent un danger et montent la garde. On va en faire autant. Moi d'abord, Ka'ren et puis toi. Viens ! Je comprends ta douleur. Mais tu dois être patient. Avec mon maître, ton maléfice agit peut-être. Mais avec moi, ça ne marche pas. Je ne t'abandonnerai plus jamais. Par ici ! Viens ! Sauvez-vous ! Par ici ! Sauvez-vous ! Grimpez ! - Je vais les éloigner ! - Ne pars pas ! Je viendrai te chercher. Promis. Tu ne devrais pas être ici. Qui est-ce ? Il doit parler de D'Leh. Si tu recommences, je vous tue tous les deux ! Plus jamais... Ne te sauve plus jamais. D'Leh reviendra. Il me l'a promis. Tu crois qu'il est vivant ? Ça n'a plus d'importance. Il a tenté de nous sauver. Pardonne-moi, Tic'Tic. J'aurais dû t'écouter. Ne meurs pas. Je vais te chercher à manger. Vieille Mère veillait sur leur voyage de tout son être et son esprit les accompagnait à chaque instant. Mais cette nuit-là, elle ne put juguler les forces de la terre ni retenir les eaux du ciel. D'Leh devrait affronter seul la puissante bête qui règne sur ces contrées. Ne me mange pas, je te délivre ! J'avais peur que tu sois mort. N'aie pas peur pour moi. Regarde là-bas. Il y a eu une attaque. J'ai entendu des cris. Ils sont passés par là. Ecarte-toi. Recule ! Sauve-toi ! Souviens-toi de moi. Je t'ai rendu la vie. Tu parles à Dents de Lance ? Tu connais nos mots ? Pas aimer nourriture Naku ? Ça change, mais c'est bon. On vient d'au-delà des montagnes. - On sait d'où vous venez. - Comment ? Et d'où tu connais nos mots ? Un homme a déjà franchi la montagne. Il cherchait une nouvelle terre. Notre sage m'a dit d'apprendre ses mots. Toi, tu as son visage. Que lui est-il arrivé ? Ils l'ont emmené, il y a longtemps. Emmené où ? Viens. Quand ton père est venu, il est devenu mon ami. Mais les esprits maléfiques l'ont enlevé, comme tant des nôtres. Ils les emportent au nid des grands oiseaux et s'envolent par-delà les sables. Où les emmènent-ils ? A la montagne des Dieux. Personne n'en est jamais revenu. Notre sage dit que tu nous y conduiras. Moi ? On raconte chez nous qu'un jour il viendra, celui qui libérera notre peuple. Celui qui parle à Dents de Lance. Et les courageux Naku brûlèrent leurs morts et annoncèrent à toutes les tribus alentour la venue de celui qui parle à Dents de Lance. Leur appel était un appel à la guerre. Pourquoi croient-ils que je les libérerai ? Tu dois savoir une chose sur ton père. Quand ta mère est morte, en te donnant la vie, ton père a pris en charge non seulement toi, mais aussi tous les nôtres. On mourait de faim. Il ne pouvait attendre que la prophétie de Vieille Mère s'accomplisse. Ton père ne s'est pas enfui. Il est parti pour nous sauver. Pourquoi tu m'as laissé croire qu'il nous avait trahis ? Parce qu'il voulait qu'il en soit ainsi. Ton père portait la Lance Blanche. Il craignait que, lui parti, d'autres le suivent et nous abandonnent. Et pourquoi tu me dis ça maintenant ? Un homme bon... ... trace un cercle autour de lui et veille sur ceux qu'il contient. Sa femme, ses enfants. D'autres tracent un grand cercle qui englobe frères et sœurs. Mais certains hommes ont un destin d'exception. Ils doivent tracer autour d'eux un cercle qui inclut bien plus de monde. Ton père était de ceux-là. A toi de décider si tu en es, toi aussi. Kawu, notre meilleur coureur. Il apporte les mots de ceux de là-bas. Ils ont enlevé beaucoup d'hommes. Ils vont vers les grands oiseaux, vite. Rattrapons-les avant qu'ils arrivent aux oiseaux. Tu n'as pas de femme ? La veille de ton arrivée, ils lui ont arraché la vie. Et ils ont pris notre fils. Moi, c'est Baku. Tudu. Moi, Baku. Baku, Tudu. Il va le tuer ! Fais quelque chose ! Lâche-le ! Pour plaire à ta sorcière, tu me frappes ? Essaie un peu. Tu le regretteras. Le message des Naku voyagea vite et des quatre vents vinrent de nombreux guerriers. Les Tutt Tutt qui courent comme les grands oiseaux et cachent leurs yeux derrière les arbres. La tribu des Kula. Ils sont petits comme nos enfants. De la vallée sans soleil, ceux qui ont du sang sur la tête. Mais les plus forts étaient les Hoda. Leur chef parlait pour tous les guerriers de la contrée. Dis-lui que si ses hommes se joignent à nous, nous les vaincrons. Il dit que tu n'es qu'un enfant. Dis-lui que je ne fais pas mon âge. Quina est un Hoda. Les Hoda ne rient pas. Ils se hâtaient, sans ralentir pour manger ou se reposer. Et de nouvelles lances les rejoignaient chaque jour. A la rivière, vite ! Ce mot, "Yahalah", que veut-il dire ? Ce sont tes paroles. "Nous les vaincrons." Les grands oiseaux sont là. D'Leh est là ! L'homme à la lance, il ne renoncera pas. Lui et elle... Il a peut-être raison. D'Leh ne vole pas sur l'eau comme eux. Qui aurait cru qu'il trouverait tant de lances ? La rivière avance tel un serpent dans le sable. L'œil du serpent dort sous le soleil... ... et sous la lune, il ne bouge pas. Un chemin plus court mène à sa tête ? Il faut franchir les sables. Nul ne peut marcher si loin. Les montagnes des sables... ... se ressemblent toutes. Et nous nous perdrons. Nous mourrons tous. Nous trouverons la tête du serpent. Et nous libérerons nos frères. Il faut se reposer. L'homme de la rivière avait dit vrai. Ils avaient tourné en rond et s'étaient perdus. Et l'œil du serpent demeurait introuvable. Oublie l'homme qui te suit. Nul n'a jamais franchi la mer de sable. Ils mourront tous. J'ai trouvé l'œil du serpent. Tu vois cette lumière ? Là-haut ? Rappelle-toi, "Il dort sous le soleil, mais sous la lune, il ne bouge pas." Nakudu, dis-le-leur. Elle nous conduira à la tête du serpent. A l'arrivée de la dernière lune dans la vallée des Yagahl, Vieille Mère semblait avoir perdu toutes ses forces. Elle ne mangeait ni ne parlait depuis des lunes, car elle savait qu'une ultime prophétie devait s'accomplir. Esprit Sage, c'est moi, Katan. La montagne des Dieux. Et la tête du serpent. Tu vas bien. Ne parle pas. Viens là. Des hommes peuvent faire ça au Grand Mannak ? Ce ne sont pas des hommes. Que sont-ils ? Ils seraient venus des étoiles. On dit aussi qu'ils ont volé sur la mer, une fois leur terre engloutie. Ils doivent travailler plus vite ! Que dois-je faire, Tout-Puissant ? Sacrifies-en un. Le Tout-Puissant est mécontent ! Apportez-lui une offrande ! Ils sont trop nombreux par rapport à nous. Ils sont invincibles. Ceux qu'ils forcent à travailler pour eux sont plus nombreux. Ils se rallieront à nous ? A toi d'aller en juger. Garde ça pour toi. N'aie pas peur. Je te ramènerai chez nous. Où est Evolet ? Les femmes dorment ailleurs, mais je l'ai vue. Tic'Tic et ses lances attendent derrière les sables. Ils ont tué Moha. Il a été sacrifié. C'est ma faute si vous croupissez ici. Il faut me pardonner. Les Pères t'ont choisi pour nous guider et nous lutterons à tes côtés. Dis-lui combien de lances nous avons et de combattre avec nous. Peu importe le nombre de lances. L'homme ne peut vaincre les Dieux. Il a des pouvoirs magiques. Il parle à Dents de Lance. L'aveugle sait bien des choses sur les Dieux. Il était leur serviteur, mais s'est enfui. Depuis, ils le cachent ici. Grand Sage, parle-nous de ces Dieux. Ils étaient trois, mais il n'en reste qu'un. On peut sûrement le vaincre. Une fois, une seule fois, il a entendu le Dieu évoquer celui qu'il craint. On parle chez eux d'un être qui porte une marque visible dans le ciel, la nuit. Ils l'appellent Uru-Anna, la Marque du Chasseur. L'étoile la plus brillante du ciel. Il demande si tu portes la Marque. Sans elle, tu ne peux vaincre le Dieu. Attendez ! Ton bracelet... ... d'où vient-il ? L'homme qui lui a sauvé la vie. Où est-il ? Ses os sont dans les sables avec les autres. Pourquoi tu t'intéresses à cet homme ? C'était mon père. Demande où est Tic'Tic. Ils nous ont repérés ! C'en est fini de mes jours. Grand Chasseur, ne dis pas ça. On a besoin de toi. Ils ne se rallieront pas. Ils ont leur propre prophétie. Une prophétie a bien des visages, bien des façons de s'accomplir. Ton père... Ton père m'a donné ceci. - Elle est à toi. - Prends-la. Sois comme ton père. Sois comme ton père. Approche. Je t'ai rendu la liberté. Désormais, tu seras mienne. Tu voles une esclave au Tout-Puissant. Elle m'appartient. Tu n'en décides pas. Donne. Donne-nous le poignard. Regarde ses cicatrices. Elles dessinent la Marque ! On a trouvé la Marque ! Sur la main d'une esclave. Tout-Puissant, je n'ose te dire ce que nous avons trouvé. Parle ! La Marque du Chasseur ! C'est impossible ! Je sais ce que c'est, perdre un ami. Ton père était le mien. Je me souviens à peine de lui. Lui se souvenait de toi. Son cœur saignait quand il évoquait l'enfant, derrière les Grandes Montagnes. Il s'apprêtait à partir te retrouver, quand ils l'ont enlevé. Les hommes attendent. Nous, peuple Yagahl... ... chassons la plus puissante des bêtes, le Mannak. Il est grand, nous sommes petits, mais nous l'abattons. Parce que nous chassons ensemble, tous unis. Au lever du soleil... ... nous rejoindrons nos frères et sœurs sur la montagne du Dieu... ... et les convaincrons de combattre avec nous, tous unis ! Qu'est-ce qui se passe ? Aujourd'hui tu dois devenir un chasseur. Moi ? Reprends tout, Tout-Puissant ! Silence, traître ! Des cicatrices seraient la Marque ? Les as-tu mesurées ? Soigneusement, Tout-Puissant, maintes fois. Que sait encore le cavalier ? Un homme venu des montagnes la suit avec de nombreux guerriers. Le Chasseur est donc arrivé ! Regarde, Ka'ren. Celui-là. Lui ? On a trouvé le chef. Allez-y ! Quina, attends ! Maintenant ! - Il ne chargera pas. - Ils sont trop maltraités. Remontez la rampe ! Les esclaves arrivent ! Elle les arrêtera. Emmenez-la dehors et écartelez-la ! Il dit que celui qui suit cette femme doit repartir, sinon elle mourra. Comme ce traître. Retourne dans tes montagnes, tu pourras emmener ta femme. Dis que j'accepte son offre. Dis-lui que j'accepte. Dis-le-lui ! Mais j'emmène les miens avec moi. Tous les Yagahl. Dis-le-lui ! Ils sont à toi ! Que deviendront les autres ? Ils appartiennent au Dieu et travailleront pour lui, à jamais. Certainement pas. Ce n'est pas un dieu ! Au secours ! Elle saigne ! Elle ne sera pas non plus à toi. Tu es venu me chercher. Tu es venu me chercher. Avoir voyagé si loin, marché jusqu'au bout du monde, vaincu celui qu'ils nomment le Tout-Puissant, pour finalement revenir sans Evolet. Ce n'était pas la prédiction de Vieille Mère. Mais au moment où il la perdait à jamais naissait la légende de l'enfant aux yeux bleus. Evolet avait apporté la promesse de vie à notre peuple. Et avec son dernier soupir, Vieille Mère nous l'avait rendue. Ton père voulait te rapporter ça. Elles nourriront ton peuple. Dis-leur que les Yagahl remercient le peuple Naku. Merci, frère Nakudu. Mon cœur t'accompagne, frère D'Leh. Ils voyaient pour la dernière fois leurs amis, les Naku. Et le long voyage de retour commença. Les voilà ! Et de même que ceux qui accompagnaient les Pères avaient guidé leurs pas, les Yagahl comptaient sur Evolet et D'Leh pour guider leur peuple. Et quand la première lune se leva de nouveau sur leur vallée, elle apporta avec elle les premiers fruits de leur terre. Regarde comme ça pousse vite. Et c'est ainsi que la promesse de vie se réalisa. [FRENCH]
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