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Slaughter va t'éclater la tête
Slaughter ne perd pas son temps
Voilà le conseil que je te donne
Si tu lui tires dessus, frère
tu ferais bien de ne pas le manquer
Slaughter est grand, méchant,
noir, et audacieux
Ce frère a beaucoup d'âme
Ne le mets pas en rogne
Car il te montrera
qui est le patron
Slaughter
Capitaine Slaughter,
je sais ce que vous devez ressentir...
mais vous pourriez m'accorder
quelques minutes de votre temps ?
Je suis Kim Walker
de Black Is Magazine.
Il n'y a pas d'article à faire.
- Capitaine.
- Ne m'appelez pas Capitaine !
Ce n'est pas un secret que votre père a
des connexions avec la pègre. Correct ?
Vous avez toutes les réponses,
vous n'avez pas besoin de moi.
Vous êtes un héros, un Béret Vert, et
vous êtes noir. C'est un bon article.
Vous voulez arrêter ?
Je suis désolé M. Slaughter,
on n'a pas pu la sauver.
Je suis sûr que vous avez fait
tout ce que vous pouviez.
- Allons, allons, allons.
- Oh trésor, ta pauvre maman !
Ne pleure pas. Tout va bien.
Ne t'inquiète pas.
On prendra toutes les dispositions.
Capitaine ?
Je t'en prie,
laisse ça tranquille, Slaughter !
Ça ne risque pas.
C'était un pro. Ça vient
avec le métier, et il le savait.
Je sais ce qu'il savait, Jenny.
Mais ma mère ne le savait pas.
Quelqu'un va payer. Je ne sais pas qui,
mais quelqu'un va payer.
Ils te tueront. Alors laisse tomber,
parce que c'est fini.
Vraiment ? Ils te connaissent.
C'est eux que tu croyais
être derrière la porte, n'est-ce pas ?
- N'est-ce pas ?
- Oui ! Oui !
Et j'ai peur.
Écoute. Ton père était
un bon ami.
C'est le seul homme au monde
à qui j'ai jamais fait confiance.
Il était différent.
Mais il est mort.
Je suis vivante.
Je suis désolée.
Le reste n'a plus vraiment
d'importance.
Je t'en prie,
ne peux-tu le voir ainsi ?
Bien sûr, que je peux
le voir ainsi.
Je comprends ce que tu ressens.
Mais j'ai toujours besoin
de ton aide.
Je ne peux pas.
Il l'aurait su, s'il y avait
un contrat, et il te l'aurait dit.
Je sais qu'il te l'aurait dit. Mais
Jenny, j'ai besoin d'un nom ou autre.
Je ne peux pas ! Jésus,
je ne peux pas ! Ne demande pas...
Jenny !
Je suis désolé, Jenny.
Ils ne te laissent
aucune chance, n'est-ce pas ?
Va-t'en. Ils te tueront.
J'ai besoin d'un nom.
Il pensait qu'ils enverraient Rinaldi.
Rinal...
Rinaldi ?
Aéroport de Warrensville, ce soir.
Je ne me souviens pas...
Opérateur, donnez-moi la police,
s'il vous plaît.
J'aimerais signaler un meurtre.
Appartements Highlandview,
433 Ouest 3e Rue.
Moi ?
Juste un ami.
Si tu respires encore,
tu ferais bien de sortir très lentement.
Que diable faites-vous ici ? J'aurais pu
vous tuer, espèce de garce stupide !
Slaughter, je...
La ferme !
Je sais ni ce que vous voulez ni qui
vous a envoyée, mais fichez-moi la paix.
Je suis une journaliste,
et je suis venue pour faire un article.
Ne me racontez pas
ce genre de merdes !
Je n'ai pas marché à l'hôpital,
et je ne marche pas maintenant.
Qui êtes-vous, la dame ?
Très bien. Je ne suis pas
une journaliste.
J'ai lu à votre sujet,
et je voulais vous connaître.
Conneries !
Sortez votre petit cul d'ici !
Rinaldi ?
Arrête, bonhomme.
C'est la police.
Lâche ton arme.
Mets les mains sur la tête.
Assieds-toi.
Pour qui tu te prends ?
Je t'ai posé une question.
Pour qui diable tu te prends, nègre ?
Tu as tué un homme, ce soir.
C'est le meurtre numéro un.
Tu as continué par une attaque
avec arme mortelle.
Tu vas en baver, mec.
Voilà une petite feuille de papier
que je veux que tu signes.
C'est une confession complète.
Ne la lis pas mec,
signe-la, c'est tout !
Maintenant, tu te la mets
dans le cul, homme blanc.
Parce que si tu refais
un coup pareil...
tu vas appartenir
au nègre que je suis.
Alors maintenant...
pour qui diable tu te prends ?
M. A.W. Price...
Chef Inspecteur du Trésor U.S.
M. Slaughter, vous avez
vraiment tout gâché.
On surveillait cet aéroport
depuis des semaines.
Vous n'avez pas tué
la bonne personne.
Vous en avez mutilé une autre,
la troisième s'est enfuie.
Toutes les preuves ont été brûlées,
alors...
Alors ?
Alors on a pensé
que vous nous deviez quelque chose.
On est revenus à la case départ.
Pas de preuves, rien !
Vous nous aidez, on vous aide.
L'homme qui s'est enfui...
est celui qui a tué votre père.
Qui c'est ?
- Vous le voulez ?
- Vous avez bien raison.
Suivez les instructions à la lettre,
et vous l'aurez.
Alors, je déchirerai ça, et vous serez
un homme libre. C'est le marché.
Marché conclu.
Bon.
On vous fera entrer.
Après ça, vous serez tout seul.
Vous comprenez
qu'il faut que je garde ça.
Où je dois aller ?
En Amérique du Sud.
Tout est là-dedans.
Vous savez une chose ?
Vous êtes un con.
Je sais.
Non, tout est arrangé.
Non Mario, je t'ai dit de ne pas
t'inquiéter. Il ne restait rien.
On va envoyer Ann
avec les duplicatas.
Oui, je suivrai dès que je pourrai.
Je veux avoir ce singe noir
de Slaughter moi-même.
Oui.
Tu crois que
tu pourrais rester ?
Je pourrais m'arranger.
Montez, Slaughter.
Alors vous et Price,
vous travaillez ensemble.
Oui. Ça vous surprend ?
Non, pas vraiment.
J'ai une baby-sitter pour vous.
Un partenaire.
Son nom de code est Marcus.
Oh oh, chérie.
Je peux m'occuper de ça tout seul.
Slaughter, vous ferez
ce qu'on vous dit.
Très bien, chérie, très bien.
Il vous faut savoir que
le gouvernement local est avec nous.
Alors, ne tirez pas
sur tout ce qui bouge.
Vous savez une chose ?
Vous avez pensé à tout, les gars.
Non, Slaughter.
Si on avait pensé à tout,
on n'aurait pas besoin de vous.
Je vous dirai ça
une seule fois, chérie.
Si l'homme que je veux est ici...
je le tue, ainsi que quiconque
se mettant en travers de mon chemin.
Reste cool, chérie.
- Vous désirez, monsieur ?
- Oui. Je suis M. Slaughter.
Oui monsieur, on a votre réservation.
Bienvenue au Camino Real.
Veuillez signer ici, je vous prie.
Chambre 614.
Merci.
Attendez ! Je suis Harry Bastolli.
Attendez, voulez-vous...
Marcus !
C'est le mot de passe, chéri.
Comment je peux me souvenir
de toute cette merde ?
Parce que sinon,
tu es mort.
Tout a changé, maintenant.
Ils sont enfin devenus futés.
Toute l'organisation n'est
qu'un grand ordinateur géant.
Noms, numéros, dollars, et cents.
Alors, ils ont fait sauter ma famille
pour une petite carte d'ordinateur ?
Attendez une minute.
Ce n'est pas une simple petite carte.
Votre père a trouvé quelque chose
d'énorme, vraiment énorme.
Quelque chose qu'ils ne voulaient pas
qu'il sache.
Probablement l'emplacement exact
de cet ordinateur.
Très bien Harry, qui est
le responsable des opérations, ici ?
Du calme.
Je sais ce que vous avez en tête.
Harry, ne me raconte pas
de salades, chéri.
Qui est le responsable
des opérations ?
Mario Felice.
Mais ce n'est pas son style.
Ce qui signifie ?
Ce qui signifie Dominick Hoffo.
Vous avez entendu parler de lui ?
Il fait le poids,
pour placer un contrat ?
Eh bien, la rumeur dit...
qu'il essaie de se débarrasser
de Felice.
- Ce qui m'offre deux possibilités.
- Si l'ordinateur est là.
Comme je disais,
ça m'offre deux possibilités.
Comment ça va, Mlle Quaglia ?
- Bien.
- Je suis Eddie.
- Comment s'est passé votre voyage ?
- Très bien.
M. Felice vous attend
dans la salle à manger.
Merci.
Ann ! Comme c'est agréable
de vous voir.
Merci.
- J'ai amené la cargaison.
- Excellent, excellent. Bon.
Je vous en prie.
Merci.
- Je peux vous offrir à déjeuner ?
- Non merci, M. Felice.
Appelez-moi Mario, je vous prie.
Quelque chose à boire ?
Oui, merci.
Je prendrai du vin.
Comment s'est passé votre voyage ?
Très bien. Pas de problèmes.
Bon, bon.
Et Dominick.
Comment va Dominick ?
Il va bien.
Il arrive par le prochain avion.
C'est un jeune homme
très ambitieux, Dominick.
Ce doit être très excitant
pour vous.
Parfois.
Quand j'étais jeune, j'étais
bien semblable, mais ensuite...
j'ai découvert que la force n'est pas
la solution à tous les problèmes.
M. Felice... Mario...
vous savez pourquoi
Nicky et moi sommes ensemble.
Vous savez aussi
qu'il ne me dit rien.
J'ai le sentiment que vous voulez
obtenir quelque chose de moi...
mais je vous en prie,
je ne peux pas vous aider.
Je vous le dis,
je ne vous comprends pas.
Je ne vous comprends
tout simplement pas.
Mec, tu n'arrêtes pas de courir
la bouche ouverte...
en racontant des tas de salades.
Tu n'aurais qu'à rassembler
tes esprits...
pour réaliser que
je suis comme un livre ouvert.
Un livre ouvert ?
Très bien, M. Livre Ouvert.
Je vous ai parlé de Felice, pas vrai ?
Je vous ai parlé de Hoffo.
Tout à coup, vous avez l'idée folle
d'aller à leur casino.
Vous devez vraiment être givré.
Vous devez être fou !
Détends-toi petit homme,
et sois toi-même.
Car je sais que
tu ne veux plus de ça.
Je ne sais pas comment vous le dire,
mais vous voyez...
ce casino est pour la jet-set.
Vous comprenez ?
Par invitation seulement.
Vous n'allez pas entrer sans invitation.
Point à la ligne.
Tu viens ?
Oui, je viens.
Attendez ! Attendez une minute.
Attendez donc une minute.
Ils ont quelques grands méchants,
là-bas...
des mecs affreux avec des armes.
Si cet ordinateur est là,
ils vont nous tuer.
Tous les deux.
Vous comprenez ?
Oui mec, je comprends.
T'as tes merdes ?
- Oui, je les ai.
- Eh bien, j'ai les miennes.
Alors, viens.
- C'est ici, Slaughter.
- Pendant qu'ils s'occupent de moi...
entre pour voir s'il y a assez de jus
pour alimenter un ordinateur.
Je vous attendrai à la voiture,
d'accord ?
Attendez une minute !
Vous avez une invitation ?
Ouais.
Allons-y.
Dis à ton patron
que Slaughter est ici.
Dominick, un gars nommé Slaughter
est entré de force.
Allez chercher Mario.
Une échelle.
Non, il faut que tu te serves
d'une corde, pas vrai imbécile ?
Qu'est-ce que tu regardes ?
Rien.
J'ai demandé ce que tu regardais.
Un homme séduisant.
Un nègre puant.
Dominick.
Tu me fais mal.
- Dominick, je t'en prie.
- Fais attention.
Je suis là à me crever le cul...
et Slaughter est avec
toutes ces jolies poupées...
à faire le con.
Oh, merde !
Je suis désolé, mon pote.
De tous les endroits,
c'est bien ma chance de finir ici.
Pas un bordel...
mais une église,
pour l'amour du ciel !
Je dois être fou de faire ça.
Couvre l'entrée principale.
Surveille le derrière.
Bonsoir, M. Slaughter.
Je suis votre hôte, Mario Felice.
Ça a l'air d'aller très bien.
J'ai eu un peu de chance
ce soir, M. Felice.
Espérons que ça continuera.
- Vous êtes en vacances ?
- Affaires.
- Vous restez ici longtemps ?
- Aussi longtemps qu'il le faudra.
Je peux peut-être vous aider.
Je suis sûr que vous pourriez.
C'est à dire, s'il n'y a pas
de conflit d'intérêts.
Ce serait un problème,
n'est-ce pas M. Felice ?
La bonne fortune ne dure guère,
M. Slaughter.
Vingt-et-un.
Blackjack.
Vous êtes un homme très chanceux.
Je suis au Camino Real, M. Felice.
Ne venez plus ici.
On ne veut plus de votre genre.
Et de quel genre s'agit-il,
mon frère ?
C'est ton manque de sang-froid
qui l'a amené ici.
Il n'y a pas assez de jus arrivant
dans cette maison pour un ordinateur.
C'est la malchance, Harry.
Vous êtes d'une grande aide.
Qu'avez-vous trouvé ?
Rien...
mais c'était très intéressant.
Quand j'ai posé cette carte,
il s'est vraiment figé.
Que diable va-t-on faire,
maintenant ?
Pas "On" Harry, toi.
J'ai posé mon piège.
Tu devrais peut-être appeler Price.
C'est l'homme important
avec toutes les réponses, pas vrai ?
Vous êtes vraiment jeté,
vous savez ?
On va dans cette maison pour qu'ils
sachent qu'on cherche se faire tuer...
et tout à coup vous êtes assis là,
à dominer le monde comme un roi.
Vous êtes bizarre !
Bon sang, vous êtes vraiment bizarre.
Mario, le nègre est ici.
Ça me dit une chose : Il sait.
S'il vient, c'est pour
le dessous-de-table.
Je pense qu'on devrait l'abattre,
et tout de suite.
Je ne te paie pas pour penser.
C'est ce qui te met dans les problèmes.
Si j'avais été tranquille
pour m'occuper du vieux...
on saurait ce qu'il sait,
maintenant.
Quand apprendras-tu ?
Il y a toujours un temps pour tuer,
et le bon moment.
Salut. Désolée d'être en retard.
Non Ann, vous arrivez juste à temps.
Dominick et moi discutions comment faire
avec M. Slaughter. Vous pouvez aider.
Il est évident que vous l'attirez.
Laissez-le croire qu'il vous exploite,
qu'il se sert de vous.
Apprenez à le connaître.
Trouvez tout ce que vous pourrez.
Très bien, M. Felice.
Ça ne devrait pas être trop difficile.
Si ce nègre puant pose un doigt
sur elle, je lui coupe les couilles.
Rien.
Tu ne feras absolument rien.
Tu ne touches pas Slaughter
avant que je ne le dise. C'est clair ?
Allons, Nicky !
Je fais juste une faveur à M. Felice.
- Arrête d'être jaloux !
- Je t'ai vue le regarder.
Tu as fini ?
C'est terminé ?
D'après le dernier listing,
il faudrait ajuster le programme.
Comment ça va ?
Ça va bien ?
Salut, Gio.
Tu connais Frank, n'est-ce pas ?
- Bien sûr.
- Oui, bien sûr.
Voici d'autres cartes
à mettre sur microfilm.
Où est le reste ?
Écoute, si on n'arrête pas,
M. Felice va tout découvrir.
Je prends soin de toi,
n'est-ce pas ?
Oui bien sûr, mais...
Mais quoi ?
Mais quoi ?
J'ai peur.
Je ne veux plus faire de copies.
D'accord Gio, tu as peur.
Frank...
Gio veut arrêter
de faire des copies.
Je pense qu'on devrait
le laisser arrêter, hein Frank ?
Tu veux arrêter ?
Oh, non. Arrêter était son idée. Je suis
très heureux. Je me plains pas du tout.
- Tu es avec nous ?
- Jusqu'au bout.
D'accord, vas-y.
Tu es un garçon futé, Al.
Bien pensé.
Alors elle dit, "C'est tout ?"
Oh, mon Dieu !
Voilà ce que j'appelle une femme.
Écoutez, il faut que j'essaie.
Vous m'excuserez, n'est-ce pas ?
Excusez-moi ?
Mon ami et moi
venons de vous voir arriver...
et on a fait un genre de pari,
vous savez...
que vous étiez une touriste
seule en vacances.
C'est ce que mon ami a pensé.
Il est trop timide pour demander, et
j'ai dit "Que diable, je vais essayer".
Et me voilà.
Eh bien, votre ami a raison.
Je suis une touriste, et je suis seule.
C'est super.
Je veux dire...
le monde est petit, pas vrai ?
- Je m'appelle Harry.
- Enchantée de vous connaître.
Écoutez, je n'essaie pas
de vous draguer.
Mais j'ai pensé que
peut-être vous pourriez...
Vous pourriez vouloir...
dîner avec moi, ou autre.
Je suis désolée, mais il se trouve
que je suis prise pour dîner, ou autre.
À plus ***.
Asseyez-vous.
À ma santé.
À votre santé.
- Ils vous ont envoyée, hein ?
- C'est bien ça.
Vous êtes déçu ?
Non. En fait, je suis ravi.
C'est bien.
Bonjour, mesdames.
Vous parlez anglais ?
Le super étalon a encore raté.
Vous voulez savoir une chose ? Je pense
vraiment que vous êtes Price en robe !
Vous et Slaughter à ce casino, ça aurait
pu faire rater toute la mission.
C'est des conneries.
Maintenant, fichez-moi la paix.
Écoutez, je ne sais pas pour qui
vous pensez travailler...
mais je suis là pour vous dire
que c'est Price, pas Slaughter.
C'est bon à savoir,
mais j'aime le style de Slaughter.
Le style de Slaughter vous fera avoir
beaucoup d'ennuis.
C'est mieux que de rester assis au bord
de cette piscine toute la journée.
Tu sais ce qu'on dit
de ces mecs ?
Ils ont tous le sens du rythme.
Voyons ça.
Fais le tour de l'autre côté !
- Où diable est l'autre voiture ?
- Je ne l'ai pas vue.
Bonsoir.
- Que t'est-il arrivé ?
- Tu sais pas ce qui m'est arrivé ?
J'ai eu un petit problème, ce soir.
Pourquoi me regardes-tu
comme ça ?
Chérie, ou tu es très futée,
ou tu es sincère...
car quelqu'un a essayé
de me tuer, ce soir.
Tu penses que
je t'ai tendu un piège ?
Je ne sais vraiment pas.
Mais ils savaient exactement
où j'allais être, et l'heure exacte.
Alors dis-moi, hein ?
Mario Felice a donné des ordres
de ne pas te toucher.
Et Hoffo ?
Laissons tomber, hein ?
Assieds-toi, Mama.
C'est ton mec, pas vrai ?
Deux voitures ont essayé de me tuer,
alors tu ferais bien de parler.
Écoute, je n'avais pas à venir ici.
Je sais que
tu n'avais pas à venir ici.
Pourquoi es-tu ici ?
Je veux être avec toi.
Je suis même arrivée tôt.
Allons.
Qu'y a-t-il ?
Je ne veux pas te quitter.
Alors, ne me quitte pas.
Il faut que je reparte.
Non, pas du tout.
J'appartiens à Dominick.
Je lui ai été donnée,
il y a huit ans.
On a arrêté d'acheter et de vendre
les gens il y a longtemps.
Ça continue toujours.
Tu sais ce que
je vais faire pour toi ?
Je vais te libérer.
Oui moi, Slaughter. Le pire gars
qui ait jamais marché sur terre.
Je vais te libérer, chérie.
Tu sais quoi ?
Ne regarde pas là-haut.
Continue juste de marcher.
Entre là-dedans. Ne dis rien !
Tu me cherches ?
Slaughter.
Bienvenue à la fête.
Non, non, range ce truc.
Toi, aussi.
Mariolle, hein ?
J'espère que tu es meilleur avec
ce couteau qu'avec cette voiture noire.
Parce que je vais te l'enfoncer
dans le cul.
C'est dommage
qu'il te soit arrivé ça, Slaughter.
Tu étais sur le toit
en train de prendre l'air.
Tu as glissé et tu es tombé.
Viens, chéri.
Viens.
Le porte-bonheur de Gio.
Une histoire très intéressante,
Petit Al.
Mais pourquoi m'as-tu fait ça ?
Je savais pas qu'il y avait un problème.
Dominick m'a dit de le faire.
Dominick, Dominick.
C'est moi qui te donne tes ordres.
Tu le sais, Al.
Mais Dominick m'a dit de le faire,
M. Felice.
- Dominick est un homme mauvais.
- Vous avez raison.
Dominick est un homme mauvais !
Je suis désolé, Al.
Tu m'as trahi, tout comme lui.
Qu'est-ce que vous faites ?
Attendez.
Que se passe-t-il, M. Felice ?
Attendez une minute !
Eddie, s'il te plaît !
Je vous en prie,
laissez-moi lui parler !
Eddie, l'heure
du jeune Dominick est venue.
Ainsi que celle de Slaughter.
Ça m'attriste tellement.
Il n'y a plus de respect.
M. Slaughter, téléphone pour vous.
Merci.
Allô ?
Allô, M. Slaughter.
C'est Mario Felice.
J'ai une proposition pour vous,
que je pense vous accepterez.
J'écoute.
L'homme que vous voulez,
je vous le livrerai.
Qu'est-ce que ça vous apporte,
M. Felice ?
Une promesse de silence.
Pourquoi maintenant ?
Eh bien, disons que c'est
une question de moment.
Venez au casino, ce soir.
Il y sera.
Tu as un smoking ?
Moi ? Non.
Eh bien, trouves-en un.
Ressaisis-toi, Mama.
J'ai besoin de ton aide.
- Quoi ?
- J'ai besoin de ton aide. Viens.
Ah, messieurs.
Dominick...
je lisais tous ces rapports
d'ordinateur.
Lecture très ennuyeuse.
Très ennuyeuse.
Comment se passe l'opération,
Dominick ?
En douceur, comme toujours.
Comme toujours.
Comme toujours.
Ces nouvelles procédures...
Tout ce papier, toutes ces machines...
Tout est enregistré.
Mais ça ne me raconte rien.
Je crois que ça appartenait
à un de tes amis.
Alors, Al est un mouchard.
Et un mouchard mort.
Et toi aussi, Dominick.
Vous êtes magnifique Mario,
mais vous êtes lent.
Alors que vous jouiez dans votre casino
et avec vos poneys...
on a envoyé les données
à un autre endroit.
Je dirige cette opération. Vous êtes
trop putain de stupide pour le voir.
Tuez-le, j'ai dit !
Tu es dépassé, Mario.
Tu es seul ?
Vous êtes seule, ou vous êtes
avec quelqu'un, ou vous savez...
D'accord, oui.
Je n'aime pas ça.
Fichons le camp d'ici.
Du calme.
Tout ira bien.
Vous parlez anglais ?
Je veux dire, vous savez...
- Vous désirez, señor ?
- Oui un verre, de la bibine.
Scotch. Vous alliez m'apporter
un scotch, vous vous souvenez ?
- Imbécile. Du scotch.
- D'accord, tout de suite.
Où est Mario ?
Il s'occupe de tout.
Reste donc calme.
Oui, formidable.
Oui, voilà.
M. Felice va vous recevoir,
maintenant.
Le commutateur principal est
dans la cuisine.
Si je ne suis pas de retour dans
cinq minutes, tu éteins. D'accord ?
Votre dame est partie ?
Elle n'était pas avec moi.
Ce siège est libre.
Merci beaucoup.
Vous venez des États-Unis ?
Oui, oui.
- Eh, j'ai gagné ! Regardez.
- Vous avez de la chance à ce jeu.
Ça fait longtemps
que vous êtes ici ?
Oui, quelque temps.
Et vous ?
- Non. J'arrive de Dallas.
- Dallas ?
- Oui. Vous y êtes déjà allé ?
- Non, non.
Je suis allé à Chicago, New York,
des endroits comme ça.
Ne tire pas !
Merde !
Il faut que je passe
un coup de téléphone.
- Vous voulez me faire une faveur ?
- Oui, bien sûr.
- Jouez ça pour moi sur le numéro 13.
- Treize ? Bien sûr.
En revenant à Dallas,
dites bonjour à nos amis.
Ça va bien, hein Charlie ?
C'est ça. On gagne gros ce soir,
n'est-ce pas Charlie ?
Oui, mon pote. Je vous donnerai des
numéros à appeler en rentrant à Dallas.
On a les plus belles nanas
au monde.
Vous entendez ?
Putain.
Allons-y.
Qu'y a-t-il, amigo ?
Où ça fait mal ? Où ?
Espèce d'imbécile !
Oui !
Oh oui, monsieur.
Non, monsieur. Je vous l'ai dit,
il y a pas de problème.
Ça n'a pas été facile, mais quand j'ai
su qu'il traitait avec le gouvernement...
M. Felice était comme un père,
pour moi.
Oui monsieur,
vous pouvez compter sur moi.
Faites-moi donc confiance, monsieur.
J'ai la situation en main.
Tout est comme d'habitude.
En douceur, comme toujours.
Merci.
Merci, monsieur. D'accord.
Tu es dans un drôle d'état.
Très bien. Je veux ce nègre.
Je le veux tout de suite.
Vous l'aurez.
Je ne le manquerai pas, cette fois.
Attends une minute.
Je m'occupe du nègre moi-même.
Trouve Ann, et amène-la ici.
- Comment vous la voulez ?
- Vivante.
Tu manques à Dominick, chérie.
Il veut que tu reviennes.
Je vois certainement pourquoi.
Je ne reviendrai pas !
Il ne veut pas que je te tue.
Il ne veut pas non plus
que je tue ton petit copain.
Il veut le faire lui-même.
Mais au cas où ce grand bamboula
passerait cette porte...
Tu comprends, n'est-ce pas ?
N'est-ce pas ?
Habille-toi.
Ann ?
Slaughter, allons.
- Price est en route.
- J'emmerde Price.
Écoutez mec, je sais que vous voulez
le cul d'Hoffo. Je suis bien d'accord.
Arrachez-le-lui ! Mais pas maintenant.
Attendez ! Attendez Price.
Écoutez, mec...
pourquoi ne pas monter pioncer un peu
dans votre appartement ?
On essaiera de trouver quelque chose.
Vous comprenez ?
Oui, je comprends mec.
À un de ces jours.
Oui ?
Écoutez, je travaille pour Price.
C'est mon gagne-pain.
J'aimerais venir avec vous.
D'accord, mec.
Merci beaucoup.
Tu l'attends, Mama.
Non, bien sûr que non. On a envoyé
toutes les données à un nouveau site.
Ils ne trouveront rien.
Quoi ?
Oui, ils dépensent une fortune
pour démanteler cette organisation.
Ils ne trouveront que
de nombreux fragments de métal.
Ils pourront les faire fondre
pour faire d'autres insignes.
Laisse-nous.
- Vous êtes en retard.
- Diable, oui.
Ces salaud m'ont fait sauter
les ordinateurs dessus.
Tous.
Oh, non.
Tout ce matériel IBM ?
- Où est Harry ?
- Il est avec Slaughter.
- Ils pourchassent Hoffo.
- Hoffo ?
Ils vont se faire tuer. Montez.
D'accord. D'accord.
Comment c'était ?
Comment c'était ?
Ce singe noir t'a appris des choses ?
Qu'est-ce qu'il t'a appris ?
Allez, montre-moi.
D'accord, montre-moi.
Montre.
Espèce de sale garce !
Tu m'as plaqué pour un nègre puant !
Tu le veux, n'est-ce pas ?
Tu veux ce salaud de noir.
- Tu le veux, n'est-ce pas ?
- Oui ! Oui, je le veux !
Espèce de garce pourrie !
Allons-y, Harry !
C'est ça ! Montez sur le toit !
Sur le toit, bon sang !
Allez !
J'ai compris ! Allez !
Je pense qu'elle s'en tirera.
Occupe-toi d'elle, tu veux ?
J'ai quelque chose à faire.
D'accord, du calme.
Allons.
Ne faites pas de bruit.
Lâche ça, horreur.
Fais mes salutations
à tes amis de Dallas, mon cœur.
Sors-moi de là.
Sors-moi de là, d'accord ?
Qui l'a fait, Hoffo ?
Qui a tué ma famille ?
C'est moi.
Moi, oui.
J'ai rempli beaucoup de contrats.
Je suis bon à ça.
Sors-moi donc de là.
Espèce de nègre puant !
Sors-moi de là !