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LE BRISE-COEUR
Quoi de neuf, Eddie ?
Des histoires savoureuses ?
Oui, on a reçu les nouveaux bâtons
de golf au magasin,
ils sont vraiment bien.
Je vais poser la question autrement.
Tu as sauté des chattes ?
Non, papa. Je n'ai pas sauté de chattes.
Sérieusement, tu te tapes qui ?
Je te jure, je ne me "tape" personne,
j'en suis au stade du rendez-vous.
Je ne te comprends pas.
Tu refuses de te marier,
mais tu ne veux pas profiter
des avantages du célibat.
C'est comme si tu vivais au purgatoire.
Papa, je ne refuse pas de me marier.
Je veux épouser la fille idéale.
Désolé d'insister,
je ne veux que ton bonheur.
Je n'aime pas te voir seul
pour la Saint-Valentin.
Je dois assister à un mariage.
Excellente idée.
Un mariage,
parfait pour rencontrer des femmes !
Qui se marie ?
Jodi.
Jodi ?
Qu'est-ce que...
Quoi ?
- Tu es sérieux ?
- Papa. Allez.
- Eddie, n'y va pas.
- On est toujours amis.
Assister au mariage de ton ex-fiancée
pour la Saint-Valentin risque
d'être douloureux.
Non. Ça fait partie du passé.
Ça va m'aider à cicatriser.
Je pourrai tirer un trait.
Je crois que tu as tort,
mais je suis peut-être vieux jeu.
Oublie le mariage.
Pars à Las Vegas avec moi.
Avec un peu de chance,
on pourrait se farcir des poulettes.
Je dois avouer que l'idée de draguer
en compagnie
de mon père de 77 ans est tentante,
mais j'ai accepté l'invitation.
Merci quand même.
Allez, viens.
Une bière, s'il vous plaît.
- Pour moi, un Cosmopolitan.
- D'accord.
Un Cosmopolitan ?
C'est pas une boisson pour femmes ?
Oui, c'est vrai.
C'est Tammy qui me l'a fait découvrir.
Et comme je bois ce qu'elle boit...
Vraiment ?
Oui. Femme heureuse, vie heureuse.
"Femme heureuse, vie heureuse."
Ça me plaît.
- Ça rime. Ça doit être vrai.
- Oui. Merci.
Regarde Jodi. Elle est magnifique.
Elle est vraiment belle.
Elle a un genre de beauté qui dure.
Regarde sa mère.
Quelle tigresse !
Elles ont de bons gènes.
Allez. Arrête.
Tu as eu cinq ans
pour demander à Jodi de t'épouser.
Tu as eu plein de raisons
de ne pas le faire.
Oui. J'essaie de me les rappeler.
Bon Dieu, il y en avait un million.
"Elle dé*** mes pools sportifs.
Elle ne partage pas sa nourriture.
"Elle n'essaie jamais rien de nouveau."
Arrête. Ce n'est pas ma voix.
C'est tout à fait toi.
L'imitation est parfaite.
On dirait une souris italienne.
Un peu.
Je ne parle pas comme ça.
Ah, oui ? Tu te souviens de ça ?
"Elle dé*** Caddyshack."
Oui, et tu sais pourquoi
elle dé*** ce film ?
Le rongeur n'était pas assez réaliste.
Toi aussi, ça t'aurait agacé.
C'est vrai. C'est vrai.
Arrêter une relation heureuse
pour un rongeur bidon.
Arrête. Tu n'as jamais été marié.
Tu as 40 ans.
À un moment,
il faudra bien te passer la corde au cou.
Je l'ai fait.
Il n'y a pas plus heureux que moi.
- Salut, Eddie.
- Salut.
- Ça va ?
- Je vais bien. Et toi ?
Bien, bien. Tu es triste ?
Non.
Oh, bien, bien.
Viens, Mac.
Tout le monde est déjà à notre table.
- Je te suis.
- C'est pour moi ?
- Non, c'est le sien.
- Plus maintenant.
Tu es à quelle table, Eddie ?
À la table 34.
- Dommage, on est à la table 11.
- Oui, la 11.
- À plus ***.
- Oui.
- Garde-moi une danse.
- Oui.
- N'oublie pas.
- Non.
- Mac, viens.
- Salut. Je dois filer.
Santé !
Et c'est ce qui s'est passé !
- Excusez-moi.
- Oui ?
C'est vous le responsable ?
C'est ça.
Vous demandez au premier *** venu
en supposant
qu'il est coordinateur de réception.
- Non. Je n'ai pas dit ça.
- Joli stéréotype.
Quelqu'un a dit
"coordinateur de réception" ?
Vous voulez parler de moi.
En quoi puis-je vous aider ?
En quoi puis-je vous aider ?
Il y a dû y avoir une erreur.
La table 34 est la table des enfants.
Oh, ce n'est pas la table des enfants.
C'est la table des célibataires.
Votre femme n'a pas pu venir ?
Je n'ai pas de femme.
Oh. Divorcé ?
Non.
Une petite amie ?
Je sors d'une relation.
J'aime pouvoir profiter
de toutes les possibilités.
Hé ! Monsieur.
- Quoi ?
- Vous êtes *** ?
- Non.
- Super ! Tu me dois 10 $ .
Attends, attends. Vous êtes bi ?
Non. Non, je ne suis pas bi.
Tu vois ? Égalité.
On a tous les deux perdu.
Vous êtes veuf ?
Oui. Je suis veuf. C'est... Oui.
- Désolée.
- Il ment. Il est ***.
Non. Je ne suis pas ***.
- Bon, alors on joue au cinq en cinq.
- C'est quoi ?
Je vous pose cinq questions
en cinq secondes.
Si vous dites vrai,
pas besoin de réfléchir.
J'ai pas envie
de jouer à ton jeu. Désolé.
- La mort de votre femme ?
- Meurtre.
- Comment ?
- Pic à glace.
- Le coupable ?
- Arrêté.
- Son nom ?
- Ronald.
Brad Pitt ou Russell Crowe ?
Brad Pitt.
- Je croyais...
- On vous a eu.
Non, je croyais
que vous compariez leurs carrières.
Vous êtes démasqué.
- ***.
- ***.
Vous êtes gais.
Et je tiens à vous dire
que Jodi est la seule femme
que j'ai jamais aimée.
Et je veux la remercier
de partager ce conte de fées avec moi.
J'ai dû embrasser plusieurs grenouilles
avant de trouver le prince charmant.
Cantrow ! As-tu entendu ça ?
Plus sérieusement, avec Michael,
toutes mes prières ont été exaucées.
Et c'est le seul homme
qui a eu l'assentiment de mon père.
C'est le seul type
avec qui elle est sortie
qui n'est pas un pauvre connard.
Bon, merci à tous d'être venus.
On va s'éclater aujourd'hui.
Arrêtez-le, il a volé mon sac à main !
Au voleur !
Hé ! Arrêtez ! Hé ! Arrêtez !
Va te faire foutre !
Ça ne te concerne pas !
Du calme, donnez-moi le sac à main.
Dégage ! Je te jure,
je vais te couper la tête !
- Donnez-moi le...
- Je vais te frapper !
Non, il est à moi. À moi ! C'est le mien.
Le mien !
C'est le mien !
Merde.
Merde !
Mon Dieu, tout va bien ?
Ça brûle. Il m'a gazé.
Ce n'est que mon parfum.
Merde, j'arrive pas à y croire !
J'ai tout perdu.
Ma carte de crédit, mon portefeuille.
Tout est dans ce sac.
Mon permis, mes clés,
ma vie.
Ce type est complètement cinglé.
J'ai... J'ai essayé de l'arrêter, mais...
Désolé, j'ai failli l'avoir.
Non, ce n'est pas votre faute.
J'aurais dû le frapper. Je suis désolé.
Merci. C'était très gentil
de vous interposer.
- Attendez. Je vais vous aider.
- Oh, merci.
Oh. Je suis désolé. Je ne veux pas...
J'ignore quel est le protocole
dans ce cas.
Pas grave. Je l'ai. Pas de problèmes.
Oui. Jolis sous-vêtements. Voilà.
Vous vivez dans le coin ?
Oui. J'habite à deux coins de rues.
- Près de Bay City Sports ?
- Bay City Sports ? Je...
C'est un... Une sorte de grand magasin
du sport sur Van Ness.
- Je crois que je connais.
- Je suis le propriétaire...
- Oh, génial.
- Oui. Oui, c'est super.
- C'est super. Oh, voilà mon tram.
- Votre tram ? D'accord.
Pas d'argent. Il a mon portefeuille.
Attendez. Tenez.
Je n'essayais pas...
Vous en avez assez fait.
Non. Tenez. S'il vous plaît.
Voilà cinq dollars.
J'ai des centaines de dollars
à la banque, ça ne me ruinera pas.
- Alors, je ne peux pas accepter.
- Non, je plaisante. Ça ira.
Je ne suis pas riche, mais je vis bien.
Allez-y, montez.
- J'ai compris.
- D'accord.
- Bonne journée.
- Merci.
Bon.
C'est quoi, votre prénom ?
Lila !
Lila, je m'appelle Eddie !
Eddie... Eddie Cantrow !
D'accord !
Merde.
Oh, oui. Elle est faite pour toi, Eddie.
J'ai toujours dit qu'on peut connaître
une femme à ses sous-vêtements.
Quand as-tu dit ça ?
Je le répète sans arrêt.
Tu ne fais pas attention.
As-tu eu son numéro ?
Non, je n'ai pas eu son numéro.
Elle a été agressée.
Je n'allais pas la draguer.
Attends. Elle est belle, sympathique,
c'est la Saint-Valentin, elle est seule...
Elle a David Bowie, ton idole,
sur sa culotte.
Et tu ne l'invites même pas ?
C'était... Tout est allé si vite.
Mes yeux étaient irrités par ce parfum.
J'étais désorienté.
Et tu n'as même pas pensé
à suivre le tramway
et à l'appeler en agitant sa culotte ?
Non ! Cette fille était
incroyablement belle.
C'est impossible qu'elle soit célibataire.
Je suis sûr que son petit ami
doit être milliardaire.
Un milliardaire qui l'envoie
au lavomatique pour la Saint-Valentin.
Arrête, Eddie ! Elle était libre.
Tu t'es dégonflé.
Oh ! C'est ma femme.
D'accord.
Salut, trésor.
Oui.
Oui, d'accord. Tout de suite.
Les gars. Le devoir m'appelle.
Tante Flo vient d'arriver chez nous.
Qui est tante Flo ?
Tammy a ses règles.
Je dois lui acheter des tampons.
Quand elle te demande quelque chose,
ça t'arrive de refuser ?
Je veux son bonheur. C'est pour ça
que je me laisse pousser la frange.
Dommage. Cette fille avait l'air super.
- Merci, je me sens mieux.
- De rien.
Il a dit la vérité.
Tu n'avais qu'à lui offrir un café,
l'inviter à manger une pointe de tarte.
Oh ! Oui.
La tarte aurait tout changé, papa.
Je te dis juste
que quand on trouve une telle culotte,
on ne laisse pas la fille filer.
Je vais être en retard chez le dentiste.
Allez, Ralphie, vas-y.
Merde. Eddie, où j'ai foiré ?
Ne renvoie jamais le premier lancer.
Tu dois être patient.
- C'était une bonne balle.
- Elle était un peu haute.
On se fait une partie de golf,
couille molle ?
Je suis occupé, papa.
Tout le monde veut frapper
un coup de circuit.
Mais un but sur balles, c'est aussi bien.
- C'est vrai ?
- Oui.
Je n'ai jamais rien entendu de pire.
- Frappe la prochaine.
- Non, attends.
Je dois frapper ou attendre ?
Écoute-moi,
j'ai plus d'expérience. Frappe !
- Attends.
- Frappe !
Non, papa, tu vas le déboussoler.
Oh ! Mon Dieu.
- Papa, c'est elle.
- Qui ?
Lila, la fille dont je t'ai parlé.
Il faut que tu partes.
- Va-t'en.
- Du calme. Je ne vais pas t'ennuyer.
C'est bon de pouvoir mettre un visage
sur la culotte.
Où as-tu pris ça ?
Détends-toi. Ce n'est pas pour moi.
J'allais l'apporter au club !
Je ne peux pas me vanter
à propos de mon fils ?
- Non, papa. Papa.
- Donne-moi ça.
- Salut.
- Salut.
J'étais dans le quartier,
je cherchais une petite laine.
Qu'en pensez-vous ?
Vous avez d'excellents goûts.
C'est mon papa.
Bonjour, papa.
Ravi de vous rencontrer, Lila.
Comment connaissez-vous
mon prénom ?
Bon, je dis tout.
Mon fils a trouvé votre culotte,
et nous avons parlé de vous
toute la semaine.
Eddie, rends-lui sa culotte, s'il te plaît.
Tenez. Je la gardais en vous attendant.
J'espérais que vous viendriez
la réclamer. Ça a marché.
- Merci.
- Voilà, tout est réglé.
- Merci.
- De rien.
Bien. Je n'ai plus rien à faire ici.
Je m'en vais.
Il est vraiment mignon.
Oui. C'est un beau garçon.
- Qu'en dites-vous ?
- C'est pour quel usage ?
C'est pour faire de la randonnée,
pour marcher en ville ou...
Un peu des deux, sûrement.
C'est une matière qui sèche vite,
et c'est bien,
car elle évacue la transpiration,
qui s'évapore plus vite.
Mais je choisirais la Patagonia,
car c'est en matière 100 % recyclée.
Est-ce que vous aimez la tarte ?
Vous êtes une fan de tarte ? La...
La tarte ? L'aliment ?
Oh ! La tarte. Comme dans la tarte
aux pommes. J'adore ça.
Pas possible.
Tu fais des recherches
sur l'environnement.
Ça a l'air de te surprendre.
Non, mais je me disais
que tu n'étais pas
le prototype de la scientifique.
Ce n'est pas tellement scientifique.
C'est plutôt...
- C'est juste de la recherche.
- Oui. Juste de la recherche.
C'est vrai.
Je suis sûr que c'est plus compliqué.
Tu simplifies
pour que les abrutis
qui vendent des gants de base-ball...
Non, tu n'es pas un abruti.
Eddie...
Je peux être honnête avec toi ?
Oui, bien sûr.
Je n'avais pas vraiment besoin
de la petite laine que j'ai achetée.
Je suis venue au magasin pour te voir.
C'est vrai ?
- Oui.
- Super.
Tu peux échanger la petite laine.
Oh, non, Eddie.
Je ne veux pas l'échanger.
Ça ne pose pas de problèmes.
- Non, je l'adore.
- Tu n'es pas obligée...
Eddie, je crois
qu'elle est parfaite pour moi.
Tu ne m'en veux pas ?
Bien sûr que non.
Je ne veux pas te forcer
si ça te met mal à l'aise.
Je sais que c'est idiot.
Ce n'est pas comme si j'étais vierge.
Lila, tu n'as pas à t'expliquer.
Je veux juste que tu comprennes
pourquoi je ne veux pas.
C'est juste que...
Coucher ensemble trop tôt
peut détruire un couple,
et je ne veux pas mettre le nôtre
en péril.
Nous vivons une très belle histoire.
Rien ne presse, pas vrai ?
Super.
- D'accord.
- D'accord.
- Bonne nuit.
- Bonne nuit.
Dors bien.
Promis.
Eddie, un appel sur la ligne 3.
C'est Lila.
Salut, chérie, ça va ?
Qu'est-ce qui ne va pas ?
Ils veulent t'envoyer à Rotterdam
pour longtemps ?
Ça dépend de la restructuration.
- Au minimum, deux ans.
- Deux ans ?
Peut-être plus.
Deux ans ?
Pourquoi en Allemagne ?
En Hollande.
Tu n'as qu'à leur dire : "Je ne veux pas.
"Je veux être chercheuse,
mais je ne veux pas..."
Eddie, c'est ma carrière.
Je ne peux pas dire ça.
Je comprends, mais tu ne peux pas...
Personne d'autre ne veut y aller ?
Non, c'est un homme marié ou moi.
Et alors ?
Les gens mariés ne sont pas mutés.
C'est notre politique.
Quels sont les inconvénients ?
Je ne la connais
que depuis six semaines.
C'est la moitié d'un été, Eddie.
J'ai demandé ta mère en mariage
après trois rendez-vous.
Elle m'a donné 18
des meilleures années de ma vie.
Tu es resté cinq ans avec Jodi.
Ça t'a servi à quoi ?
D'accord, mais il n'y a pas que ça.
Par exemple ?
Elle n'a pas beaucoup d'humour.
Tu as perdu la tête ?
L'humour est un gène masculin, crétin.
Tu n'as jamais remarqué
que les filles drôles
sont toujours masculines ?
Réfléchis bien. Lily Tomlin,
Evelyn DeGeneres, Rosie O'Donnell...
Ellen DeGeneres me plaît bien.
C'est vrai. Je l'admets.
Je la trouve super. Elle est canon.
Elle a un beau cul.
Tu verras.
Laissez tomber.
D'accord, elle est merveilleuse.
C'est une fille incroyable.
Il n'y a pas mieux.
Mais de là à parler de mariage...
C'est quelque chose de permanent.
C'est comme...
En gros,
je choisis entre Lila
et toutes les autres filles.
Tu n'as pas couché
avec beaucoup d'autres filles.
Tu n'as pas sauté plus
de trois chattes depuis Jodi.
Tu comptes le nombre de chattes
que j'ai sautées, papa ?
Je... Je trouve ce terme un peu gênant.
Désolé. Plotte. Comme tu veux.
- Tu te prends pour qui ?
- Quoi ?
Tu te prends pour qui, Eddie ?
Tu cherches des raisons
pour ne pas épouser cette fille ?
Tu devrais bénir le ciel
qu'une femme aussi fantastique
t'ait remarqué.
À moins que tu n'attendes
d'avoir 75 ans
pour avoir des enfants,
je te suggère de prendre ta vie en main.
C'est de ça qu'il s'agit. C'est la vie !
La vie, Eddie. Elle file en un clin d’œil.
Je vous déclare mari et femme.
Vous pouvez embrasser la mariée.
Félicitations. Tu as gagné le gros lot.
Incroyable ! Je suis marié !
J'ai fini par me passer la corde au cou.
Et tu sais quoi ? C'est fantastique.
Je te l'avais dit.
Merci de m'avoir mis
du plomb dans la cervelle.
Regarde un peu !
J'ai épousé cette fille sublime.
J'ai trois semaines de congé.
- On part en lune de miel à Cabo.
- Cabo.
Ça y est.
- Tu fais partie du club.
- J'en fais partie.
Quand tu arriveras à l'hôtel,
demande oncle Tito.
Et donne-lui ceci pour le remercier.
Rafraîchis-moi la mémoire. Qui est-ce ?
Un ami.
Je m'occupe toujours de lui.
Il me fait une grosse ristourne
quand j'y vais.
Il sait que vous arrivez.
C'est super. Merci.
Chéri ! Ma mère est arrivée !
Fantastique ! Où est-elle ?
Voilà mon beau-fils !
Dans mes bras.
Je suis désolée
d'avoir raté la cérémonie.
Regardez comme elle est belle.
C'est la robe que je portais
le jour de mon mariage.
Le même couturier ?
Non, c'est la même robe.
Prends ton envol, Rosie
Coupe le cordon ombilical
Tu sais que bluffer
N'est pas compliqué
Prends de la dynamite
Je prendrai un fusil
Et tous les deux, on filera dans la nuit
À toute vitesse sur l'autoroute
Tu as une sacrée voix.
Merci, âme sœur.
Ravie qu'elle te plaise,
parce que tu vas l'entendre souvent
pendant 40 ou 50 ans.
40 ou 50 ans.
Voici ce qu'on devrait faire en arrivant,
on devrait aller pêcher en mer.
J'ai toujours voulu attraper un marlin.
- Non, je ne peux pas faire ça.
- Pourquoi ?
Parce qu'en bateau,
j'ai un mal de mer terrible.
- Je suis désolée.
- Ce n'est pas grave.
On peut faire
beaucoup d'autres choses.
Oui.
J'aimerais partir quelques jours.
Louer un burro,
tu vois de quoi je parle ?
Un burro mexicain ? Un âne ?
Explorer les montagnes ?
Partir à l'aventure.
- Vraiment ?
- Oui.
Je pensais que ça serait bien
de se détendre sur la plage.
N'oublie pas
qu'on est dans le tiers-monde.
C'est très dangereux.
D'accord, mais Cabo est
une ville touristique.
Oui, exactement.
Remue ton corps
Danse la conga
Je sais que tu ne peux plus te contrôler
Remue ton corps
Danse la conga
Je sais que tu ne peux plus te contrôler
Freddy m'a dit
Que tout le monde a la classe
Le D.J. Assure
Je ne tenais plus en place
Flash est rapide, Flash est cool
François ne fait pas dans le même style
Tu ne t'arrêtes pas
C'est sûr, tu sors dans le stationnement
Et je suis prêt à retenter ma chance
Prêt à risquer mon amour pour toi
Je te dirai ce que je veux vraiment
Dis-moi ce que tu veux vraiment
Je veux, je veux, je veux, je veux
Je veux vraiment, vraiment
Je veux faire zigazig ha
Suzie le Rat Musqué,
Sam le Rat Musqué
Dansent le jitterbug au pays
Des rats musqués et ils remuent
Chérie ?
Ça te dérange
que j'éteigne un peu la radio...
Profiter de l'air frais
et se détendre un peu.
J'ai une meilleure idée.
- Louer une chambre et baiser.
- D'accord.
- Ça te plaît, Eddie ?
- Oui.
- Oui, tu aimes ça, hein ?
- Oui.
Dis-moi que tu aimes ça.
- J'aime ça.
- Alors dis-moi que ça te plaît !
J'adore ça !
- Tu aimes ça ?
- Oui, oui, j'aime ça.
Et ça ?
Aïe ! Non, non, non, non.
Je n'aime pas ça.
Maintenant, je sais quoi faire
quand Eddie n'est pas sage.
Tu crois qu'on pourrait changer
de position ?
Je commence à avoir des crampes.
- Oui.
- Bon, tant mieux.
Tu veux faire le Tire-Bouchon Inversé ?
Tu peux me rappeler ce que c'est ?
C'est comme l'Hélicoptère Suédois,
mais tu me fais tourner.
Bon. Tu sais quoi ?
L'hélicoptère, ce n'est pas mon truc.
Ce n'est pas grave.
Fais-moi le Marteau-Piqueur, Eddie.
D'accord, je... Comment je...
Fais-moi le Marteau-Piqueur, Eddie !
- C'est quoi, le...
- Fais-moi le Marteau-Piqueur !
J'ai une idée. Devine ce qu'on va faire.
Si on faisait la position du missionnaire
pour changer ?
C'est quoi ?
La position du missionnaire.
Tu sais, je suis au-dessus de toi,
c'est juste le gars qui est au-dessus.
Ça marche ?
- D'accord.
- Oui ?
Tu peux me culbuter
dans cette position ?
C'était magnifique.
Tu pourrais éviter
de faire ces petits cercles ?
Ma peau est sensible pour le moment.
Et si je faisais de petits carrés ?
Toutes les formes me dérangent...
Je ne veux aucune forme.
Eddie va être grognon pendant les 40
ou 50 prochaines années ?
Je ne suis pas grognon. Chérie.
Où vas-tu ?
Pipi.
Ce n'est pas ce que tu crois !
Quoi ? Je n'ai rien entendu.
Oh, tant mieux.
J'ai lâché un sacré pet,
mais pas par où tu penses.
D'accord.
M. Cantrow ne parle pas beaucoup
ce matin.
Non, je ne suis pas un grand bavard
le matin.
Il me faut un peu de temps
pour émerger.
Tu peux me tenir la main
pendant qu'on mange ? J'aime ça.
Te tenir la main ? Bien sûr.
Chéri. Chéri, regarde.
Ils sont si mignons.
C'est nous dans dix ans.
Dans dix ans ? Ça m'étonnerait.
Je dirais plutôt...
J'espère que c'est dans plus de dix ans.
Tu as sûrement raison.
Je suis nulle en maths.
Tu as sûrement raison.
Je suis nulle en maths.
- Eddie, je peux te poser une question ?
- Oui.
Hier soir,
tu ne m'as pas trouvée trop poilue ?
Beaucoup de femmes s'épilent
complètement, mais je n'aime pas ça.
J'ai l'impression d'être une petite fille.
Mais si tu veux, je peux tailler.
Comme ça,
tu pourras voir mon perçage.
Ce n'est pas une bonne idée.
Ça va... Je l'ai vu.
- Il était facile à repérer.
- D'accord.
Ça va ?
- Mon Dieu.
- Tout va bien ?
J'ai recraché le jus de pomme
par le nez.
J'ai une déviation septale...
À chaque fois...
C'est vrai ?
J'ai connu un gamin
qui avait la même chose.
- Ah bon ?
- Oui. Il ronflait comme un cochon.
- Pas moi.
- Tant mieux.
Mais j'ai beaucoup de fluide qui sort
de mes narines. Trop, à mon goût.
Tu dois éviter tout ce qui est liquide.
Chéri, regarde-les.
Ils sont tellement mignons.
Ils sont adorables.
Le poulet picore la pâte dans le moule
"Grand-mère, ton chien mord-il ?"
"Non, mon enfant"
C'est incroyable !
C'est encore mieux que la brochure.
Regarde ça.
Ce n'est pas mal.
Eddie ?
Oui.
Je dois t'avouer quelque chose.
Je n'ai jamais été mariée
et je voulais
que tout soit tellement parfait
que je n'ai pas été moi-même.
- Oh... Non !
- Si.
C'est vrai.
J'ai tant voulu te faire croire
que tout me plaisait
que j'ai fini par forcer le trait.
Peut-être un peu.
Mais, tu sais, je suis nerveux,
moi aussi.
Ça y est. On est mariés.
Je n'ai jamais été marié.
C'est nouveau pour nous deux.
Tu as bien fait de parler.
Tant mieux. Et si on reprenait à zéro ?
Ça me plaît. Voilà. On reprend à zéro.
J'appuie sur le retour rapide.
- Regarde !
- Mon Dieu !
El Mariachi ! J'adore ça.
On est vraiment au Mexique !
Tenez.
Por favor, suivez-nous de près.
C'est notre lune de miel.
Oh ! Mon Dieu.
Ils font des cocktails à prix réduits.
Eddie, enregistre-nous.
Je vais manger un morceau.
D'accord.
Soyez gentils. Jouez pour elle.
Jouez-lui une sérénade.
Regarde, c'est le taré du mariage.
Salut. Qu'est-ce que vous faites ici ?
Je ne sais pas.
On est en vacances avec nos parents.
Vous avez l'air déçu.
L'hôtel n'est pas réservé aux homos.
Pour votre gouverne,
la blonde qui est là-bas est avec moi.
C'est avec elle que je couche...
Impressionnant. Je vous l'accorde.
- Oui.
- Comment fait-il ?
Il cache ses couilles entre ses jambes
ou il se les colle ?
Continuez vos explications scientifiques
un peu plus loin.
Espèces de hobbits homophobes.
Crétins.
Pourriez-vous me dire
où je peux trouver oncle Tito ?
Oui. Qui le demande ?
Je m'appelle Eddie Cantrow,
l'ami d'un de ses amis.
Je dois lui donner quelque chose.
Désolé, il ne travaille plus ici.
Il a été condamné à dix ans de prison.
Des combats d'animaux à queue,
le genre qui marche à deux pattes.
C'est vrai ?
Mais non ! Je déconne !
Allez ! Je suis oncle Tito !
Ravi de vous rencontrer.
Vous êtes oncle Tito !
Vous auriez dû voir votre tête.
Vous avez le cadeau de Mac ?
Oui, je l'ai. Tenez.
C'est drôle... Oncle Tito. Je m'attendais
à un homme aux cheveux gris.
- Oui.
- J'ignore pourquoi.
- Ma coupe vous plaît ?
- Oui. Vous avez...
Excusez-moi.
J'aurais voulu savoir si on pouvait...
Voici votre film pornographique,
señor Cantrow.
Je l'ajouterai à votre note.
Voulez-vous en louer d'autres ?
Non. Merci.
Perfecto ! Vous allez passer
une sacrée soirée.
Chéri, tu dois goûter
à l'Effaceur de Mémoire.
Il y a quatre doses de tequila.
Vous êtes encore plus sexy
que Mac l'avait dit.
Merci.
Non, c'est à lui que je parlais.
Mais non ! Je déconne !
Vous êtes canon.
Au fait,
déposez vos bijoux dans le coffre.
C'est incroyable
le nombre de jeunes mariés
qui perdent leur bague à la plage.
- C'est très triste.
- Merci du conseil.
Comme Mac est un ami,
je vous ai donné une belle chambre.
Vous avez la suite nuptiale.
Super, merci !
C'est incroyable !
C'est vraiment splendide !
Regarde un peu cette vue.
Eddie, attention !
Chérie ! Arrête !
Tu aurais pu me crever un œil.
Oh ! Le bouchon est passé
à un mètre de toi.
Regarde un peu cet endroit.
Bon sang. Je me demande
combien coûte la chambre.
Ne pense pas à l'argent, chéri.
C'est notre lune de miel.
On va s'en souvenir
pendant les 40 ou 50 années à venir.
Tu as raison.
Je réfléchis comme un célibataire.
On a deux salaires, à présent.
C'est vrai ? Tu as un deuxième travail ?
Non, je parle de mon salaire et du tien.
- Mon salaire ?
- Oui. Pourquoi ?
Chacun gère son argent, c'est ça ?
Chéri, je suis bénévole.
C'est vrai ?
Et ça gagne combien, un bénévole ?
Un bénévole est bénévole.
J'aide à collecter des fonds
pour une association écologiste.
Et elle force les bénévoles
à partir à Rotterdam ?
Les bénévoles célibataires ?
Elle ne les force pas.
Mais si tu veux être bien vu
par l'entreprise, il faut jouer le jeu.
Tu m'as dit que tu étais chercheuse
dans le domaine de l'environnement.
C'est vrai.
J'ai pataugé dans les eaux glacées
de la baie de San Francisco
pour faire des prélèvements
en me faisant piquer par des méduses.
Tu sais comment
on a apaisé ma douleur ?
On m'a ***é dessus.
Tu t'es fait piquer par une méduse,
et ça fait de toi une chercheuse ?
Tu sais, Eddie, j'adore mon travail
et je n'ai pas à le défendre.
Ton travail ?
Ce n'est pas le terme exact.
Ton travail ?
Ce n'est pas le terme exact.
Ah bon ? Je suis censée dire quoi ?
Hobby ?
- Hobby ?
- Un hobby. Un travail est payé.
- Selon qui ?
- Selon le dictionnaire.
Qui lit le dictionnaire ?
Pas tout le monde.
Visiblement ! "Travail" est un mot.
Il a une définition.
Tu m'as épousée pour mon argent.
Quoi ? Attends. Tu déformes tout.
Quelle est la prochaine étape ?
Voler mon sac à main, comme mon ex ?
Ton ex a volé ton sac ?
Réveille-toi ! Tu étais là !
C'était ton petit ami ? Ce cinglé ?
Mon ex-petit ami.
Le taré en vélo était ton ex-petit ami ?
- Oui.
- Et tu ne me l'as pas dit ? Pourquoi ?
Pourquoi j'aurais fait ça ?
Je te connaissais pas.
Et pourquoi a-t-il volé ton sac à main ?
Il me devait de l'argent,
et j'ai pris son portefeuille.
Je n'allais pas le laisser chez moi,
il serait entré par effraction.
Je l'ai mis dans mon sac,
avec ses clés et son cellulaire.
Autre chose à propos de mon "hobby".
Futurement, nos enfants habiteront
cette planète.
J'essaie de faire en sorte
qu'il y ait encore de la vie aquatique !
- Ce mot n'existe pas.
- Quoi ?
"Futurement." Ce mot n'existe pas.
Oh, c'est vrai ? Pourquoi ne pas vérifier
dans ton "dictionnaire" ?
Et tant que tu y es,
regarde donc à "sale con".
Je vérifierai "sale con" !
Et devine ! Je ne trouverai
ni "futurement" ni "sale con" !
Putain ! Merde !
Lila ?
Lila ?
C'est stupide.
Excusez-moi.
Vous pouvez m'aider ?
Désolée, j'ai fait tomber mon appareil.
Il n'a pas l'air cassé.
Non, ne le lancez pas. Je descends.
D'accord.
- Tenez.
- Merci.
Je ne voulais pas vous faire peur.
Pas de problèmes.
C'était vous à la réception ce matin ?
Oui.
Ce n'était pas ce que vous croyez.
Vous louiez juste une cassette.
Non, non, je sais, mais non.
Enfin... Non.
Vous n'avez pas à vous expliquer.
C'est un truc de gars.
Mon cousin a collé un autocollant
"Toujours bandé" sur son camion.
D'accord, mais ce n'est pas mon genre.
Miranda !
On t'attend pour jouer
au Parcheesi ! Viens.
J'arrive, j'arrive.
- C'est mon cousin.
- C'est votre cousin ?
- C'est une réunion de famille.
- Ah bon ?
Oui. Ma tante et mon oncle renouvellent
leurs vœux de mariage tous les ans.
C'est un peu cucul,
mais ils s'aiment toujours après 42 ans.
- On vient chaque année.
- Super.
Oui. Et vous ?
Pourquoi venez-vous marmonner ici ?
Vous n'avez plus de médicaments ?
Je marmonnais ?
- Oui.
- C'était audible ?
Miranda ! On t'attend
pour jouer au Parcheesi.
J'arrive !
Bon, j'espère
que votre appareil n'est pas cassé.
Bon marmonnement.
Salut.
Je suis vraiment désolée.
- Non, chérie. C'est moi qui suis désolé.
- Non.
Je suis désolé.
J'aime que tu te sentes concernée
par les poissons, d'accord ?
Je trouve ça super
que tu veuilles nettoyer l'océan.
- C'est vrai ?
- Oui.
Mais, tu sais...
- Eddie.
- Je me suis emporté.
- Mais tu avais raison, Eddie.
- Non, non.
Si. Ils auraient dû me payer
depuis longtemps.
Laisse tomber. Peu importe.
Non, sérieusement...
Comment vais-je rembourser
mes dettes si je me laisse faire ?
- De quoi tu parles ?
- De rembourser mes dettes.
Tu es endettée ?
Quel genre de dettes ?
Je dois beaucoup d'argent
à différentes personnes.
Combien ?
Ce n'est pas si terrible.
Depuis que j'ai arrêté la coke,
je ne dois plus que 26 000.
Tu as... Tu sniffais...
Tu avais un problème de cocaïne ?
C'est ce qui a causé
ma déviation septale.
C'est ça qui l'a déviée.
Tu n'as pas dit que...
Tu sais...
Sniffer de la coke.
Oui, mais c'est ça qui dévie la cloison.
Je ne... Bon.
Le garçon que je connaissais
n'avait pas le même problème. Il...
Qu'est-ce que t'en sais ?
Il avait huit ans,
et on était copains de chambre.
Je m'en serais aperçu...
Donne-moi un peu plus de détails.
Tu sais, c'est un chapitre de ma vie
dont je ne suis pas très fière.
D'accord.
Mais tu sais quoi ?
Si c'était à refaire,
je ne changerais rien.
Parce que ça a contribué
à forger mon identité.
Et tu sais qui je suis, Eddie ?
Non. Qui es-tu ?
Je suis Mme Edmund Cantrow.
Edward.
"Edward" ? Tu ne m'avais pas dit ça.
Je... Si, Edward.
Alors, M. Cantrow ?
Y a-t-il d'autres choses horribles
que vous m'avez cachées ?
Défonce-moi. Défonce-moi.
Ça te plaît, hein ?
- Évidemment !
- Oui.
Dis-moi à quel point.
J'adore toujours ça.
Oui. Frappe-moi.
Quoi ?
Frappe-moi !
Je ne veux pas te frapper.
Allez, Eddie. J'ai été vilaine.
Frappe-moi !
Mais non.
Je ne veux pas te frapper, Lila.
Alors, Eddie, tu es une fillette ?
- Tu es une fillette ?
- Non.
- Quoi ? Tu as une petite chatte ?
- Quoi ? Non !
- Une chatte ! Tu n'as pas de chatte ?
- Non, je n'ai pas de chatte !
Tu es une tapette, Eddie ?
- Tu es une tapette ?
- Non !
Alors cogne-moi ! Gifle-moi comme ça !
Ouais !
Je croyais que les fillettes aimaient
se faire pincer les tétons.
Ne fais pas...
Oui ! J'adore ça !
J'aime quand ça fait mal !
Oui ! Oui, Eddie, oui ! Défonce-moi !
Défonce-moi ! Défonce-moi, Eddie !
C'est ce que je suis en train de faire !
Baise-moi comme un Noir, Eddie !
Vas-y !
Non ! Ce n'est pas du tout ça !
Tiens, mets-moi ça sur le dos.
- C'est de l'huile minérale.
- Oui.
Non, c'est de l'écran total qu'il te faut.
Non, il faut utiliser de l'huile
si tu veux être sauvage.
Chérie, le soleil tape vraiment fort ici.
Ça prend un indice de protection
30 ou 35.
Tu veux tout contrôler ?
Donner un pourboire à la bonne
tous les jours, et maintenant, ceci ?
Laisse tomber, Eddie.
Je vais le faire moi-même.
Je t'explique juste
que le soleil est vraiment différent ici.
Je t'explique juste
que le soleil est vraiment différent ici.
Le soleil, c'est le soleil, Eddie.
Chérie !
Détends-toi, Schtroumpf Grognon.
Regarde, il est vraiment avec cette fille.
C'est vraiment une bombe.
Il disait la vérité. Sa femme a été tuée
à coups de pic à glace.
Ça, c'est fou !
Eddie, fais-les partir.
Non merci.
- Pas maintenant.
- On n'a besoin de rien.
- Pas de musique. Merci.
- Donne-leur de l'argent.
D'accord. Tenez. Merci. Ça suffit.
On veut juste faire une siesta.
On veut dormir.
Non, non, non.
Arrêtez. Non ?
Ce n'est pas ma faute.
C'est à cause
de cette saleté d'ozone mexicain !
Non. Ce n'est pas la faute
de l'ozone mexicain.
Tu aurais dû mettre de l'écran total.
J'essayais de bronzer.
Non, tu essayais d'être "sauvage".
Tu es dans quel camp, Eddie ?
- Quoi ! De quels camps parles-tu ?
- Le mien ou celui de l'ozone ! Choisis !
Je suis dans le tien. Calme-toi.
Je vais te passer un peu d'aloès
dans le dos.
Ça devrait apaiser ta douleur.
Espèce d'imbécile !
Peut-être pas.
Allô ?
Salut, papa, c'est moi.
Je ne te dérange pas ?
Je suis à Las Vegas.
Je suis venu y passer un week-end.
Je veux que tu dises bonjour
à quelqu'un.
Salut, Eddie, c'est Patty !
J'ai rencontré ton père au keno.
C'est un sacré numéro.
Il paraît que tu t'es marié.
Toutes mes félicitations.
Ton père dit qu'elle est formidable.
Pas vraiment.
Je peux parler à mon père ?
D'accord.
Quoi de neuf ? Ça va, petit ?
Non, ça ne va pas.
Papa, j'ai de gros problèmes.
Je crois que Lila est...
Je crois qu'elle est folle.
Un perçage sur le *** ?
Je vais récapituler.
Tu penses que ta femme est dingue
parce que pendant votre lune de miel
dans un paradis tropical,
elle chante beaucoup,
elle veut tout le temps faire l'amour
et elle a pris un coup de soleil
par inadvertance ?
Oui, mais en réalité, c'est vraiment pire.
Maintenant, écoute-moi bien !
Pendant ta lune de miel,
si ta femme te demande de la défoncer,
défonce-la comme il faut, nom de Dieu !
- Señor Eddie, vous avez terminé ?
- Oui. Merci, Tito.
Où est votre ravissante épouse,
ce soir ?
Elle a pris un coup de soleil,
elle a décidé de se coucher tôt.
Vous êtes sûr qu'elle n'est pas fatiguée
à cause de vous ?
Vous...
- Tito !
- Oui, señorita.
Une autre tournée,
mais des Flytails, cette fois.
Pas de problèmes.
Salut.
Salut ! Que faites-vous au bar ?
Le magnétoscope est en panne ?
Je commençais à avoir la peau irritée.
Ça arrive.
- Vous vous appelez Miranda ?
- Oui.
Je m'appelle Eddie.
- Ravie de faire votre connaissance.
- Moi aussi.
C'est quoi, un Flytail ?
Aucune idée, mais il y a de la tequila
et le nom est super,
alors, je me suis dit : "Pourquoi pas ?"
J'aime votre façon de penser.
Vous savez qui a tout compris ?
Les gens qui vivent
là où les autres vont en vacances.
Oui. Ceux qui sont
en vacances permanentes ?
- Oui.
- Je ne sais pas.
Ils en profitent à ce point ?
- Oh, oui.
- Vraiment ?
- Oh, bien sûr.
- Je ne sais pas.
J'ai toujours l'impression
qu'ils cherchent à fuir.
Ils fuient leur vie ennuyeuse.
La plupart des gens s'amusent
quelques semaines par an.
Eux, ils font la fête toute l'année.
Oui. D'où venez-vous ?
- D'Oxford, dans le Mississippi.
- C'est vrai ?
Vous n'avez pas d'accent.
- Excusez-moi.
- Oui ?
Vous êtes en lune de miel ?
Moi, oui.
Vous vous amusez bien ?
C'est merveilleux.
On n'a jamais été aussi heureux.
Que faites-vous ici ?
Vous devriez être dans votre chambre.
Elle est...
Voilà vos Flytails.
Merci !
Tu peux m'aider à porter les verres ?
Bien sûr. Pas de problèmes.
Je vais l'aider.
Amusez-vous bien.
La prochaine fois
que tu dis qu'on est mariés,
ça serait bien
que tu fasses semblant d'être heureux.
En fait, je...
Miranda ! Où étais-tu passée ?
Du calme. J'ai rapporté des cocktails.
- Voici mon ami Eddie.
- Salut.
Comment as-tu réussi
à te faire un ami, Miranda ?
J'ai passé une annonce.
Eddie, voici ma famille.
Ma tante et mon oncle, Beryl et Boo.
C'est votre anniversaire de mariage.
- C'est exact.
- Félicitations.
Merci.
Boo est un très joli prénom.
C'est un diminutif ?
C'est moi, Boo.
Désolé.
- C'est le diminutif de Buford.
- Buford ?
Ils ne vous appellent pas "Byoo" ?
Byoo ! Vous entendez ça ?
C'était sous notre nez depuis 30 ans,
et on ne l'a jamais remarqué.
Et vous arrivez et boum !
Vous êtes un rapide !
C'est trop drôle.
Voici mes cousins, Buzz et Martin.
- Salut, je m'appelle Buzz.
- Enchanté.
Et leurs charmantes épouses,
Deborah et Gayla.
Je me souviens de vous, Eddie.
Vous êtes le cinéphile ?
Et cet homme charmant est
mon grand-père Anderson.
Bonsoir.
Ravi de vous avoir rencontrés.
Je dois partir, mais amusez-vous bien.
- Excusez-moi, señor.
- Oui ?
Vos nouveaux amis vous offrent
une tournée.
C'est gentil.
Merci.
Non. Pas pour Deborah et moi, merci.
Non, pour moi non plus.
Je crois que je vais...
Tu ne vas pas t'en tirer
à si bon compte, trésor.
Merci !
Autant leur en donner pour leur argent.
À la santé de Beryl et de Byoo.
Il a recommencé !
Vous êtes trop drôle.
Vous êtes tous prêts ? Cul sec !
Ça a l'air horrible.
Dans mon estomac, on dirait
que quelqu'un joue du bongo.
C'est gratuit, c'est encore mieux.
Vous entraînez l'équipe de base-ball
de l'école.
- Oui.
- C'est super.
Boo l'entraînait avant Martin.
Il n'a pas raté un match en 28 ans.
J'aimerais ne pas avoir assisté
à certains matchs.
Et Miranda entraîne l'équipe féminine
de crosse d'Ole Miss.
C'est vrai.
- Oui.
- Tu es entraîneur ?
- Oui.
- C'est... Ouah. C'est...
- Vous êtes tous entraîneurs.
- Oui.
Il y a eu un grand article sur eux
dans l'Oxford Eagle.
Vous pouvez le trouver sur Internet.
C'est incroyable. Et vous, Buzz ?
Je ne suis pas entraîneur.
J'ai deux restaurants Subway
dans la région d'Oxford.
Nous allons en ouvrir un troisième
sur la Route 122.
Tant que le thon reste frais,
les clients reviennent.
J'adore les sandwichs.
On va aussi ouvrir un Ruby Tuesday's.
On va franchir un cap.
Mais c'est un secret.
C'est vrai. Ne le répétez à personne.
Impressionnant. C'est super.
On veut que ça reste pareil :
Bon plats, service rapide.
Mais avec des couverts en métal,
cette fois.
- Super.
- Et vous, Eddie ?
Vous aimez le sport ?
Je possède un magasin d'équipements
de sport à San Francisco.
Oui. J'adore le sport.
En fait, j'ai perdu ma virginité
sur un terrain de base-ball.
- Vous êtes trop drôle. C'est vrai ?
- Oui.
Des garçons plus âgés m'ont coincé
sur le sol et...
Ce n'était pas joli à voir.
Vous avez porté plainte ?
Non.
- Il plaisantait, Gayla.
- Oui, c'était...
À propos d'un viol par sodomie ?
Vous n'êtes pas croyable.
Écoute.
Pourquoi croit-on toujours
que les extraterrestres
des vaisseaux spatiaux sont des gens ?
Pourquoi pas des vaches
d'une autre planète ?
Exact !
Tu vois ce que je veux dire ?
Même si les vaches sont très évoluées,
au point d'être assez intelligentes
pour créer des soucoupes volantes,
les habitants de cette planète
doivent être si évolués
qu'ils dédaignent les vaches.
Peut-être.
"Regardez ces vaches idiotes
et leurs OVNI minables."
"OVI" pour eux,
car ils savent ce que c'est.
- Oui, exactement.
- Bon... D'accord.
Au fait, les membres de ta famille,
je dis ça comme ça,
je les adore. Ils sont super.
- Merci.
- De rien.
Mais il y a une exception.
J'en trouve un étrange... Marvin ?
- Martin.
- Martin.
Oui, j'ai l'impression que Martin est
peut-être un sale con ? Juste un peu.
- Hé ! C'est mon cousin !
- Je dis ça comme ça.
- Il est correct.
- Allez.
Martin est de mauvaise humeur
ces temps-ci parce que...
Il y a un gars par chez nous, Cal.
C'est son meilleur ami.
Et jusqu'au mois dernier,
on sortait ensemble, alors...
Il vient un temps
où ça passe ou ça casse.
Oui, oui.
Et un de vous deux ne voulait pas
que ça passe ou...
C'est un gars qui tient beaucoup
à sa routine, alors...
- Il...
- Il ne faisait pas de compromis.
Tu parles de mariage ?
Il ne voulait pas t'épouser ?
- Peux-tu le croire ?
- Non.
Incroyable, non ?
C'est quoi, son problème ?
Qu'est-ce qu'il a, ce Cal ?
Donc, je lui ai dit qu'on devrait
se séparer temporairement.
Et depuis qu'on n'est plus ensemble,
je me rends compte
combien on est différents.
Et toi, mon cher ?
As-tu une copine qui t'attend
à la maison ?
Miranda !
- Où étais-tu passée ?
- J'étais ici...
Ça fait 45 minutes que je te cherche.
Tout le monde
dans la suite est soûl mort.
Et alors ?
Personne ne surveille papi.
Je l'ai vu *** dans le corridor.
Merde !
Tu trouves ça drôle ?
Et si tu avais à tout nettoyer ?
- Martin.
- Martin, du calme.
Désolé.
Viendrais-tu pêcher en haute mer
avec nous demain ?
Attends un peu.
On ne peut pas inviter tout le monde.
Il faut vérifier la capacité massique
auprès du capitaine.
Peu importe.
Je ne peux pas y aller de toute façon.
Bonsoir.
Bonsoir.
On se verra plus ***.
Je sens une drôle d'odeur.
Comme si on avait abusé
de l'herbe du diable.
Où étais-tu ?
Salut ! Hé !
Chérie, j'étais en bas.
En bas.
Tu es parti depuis sept heures, Eddie.
Tu as dit que tu allais souper.
Mais oui ! J'étais au bar.
J'ai mangé des chimichangas
et un assortiment de chalupas.
Les chimichangas se préparent vite.
En effet. Mais ils ont mis du temps
pour les chalupas.
Chérie, j'ai rencontré
un couple âgé charmant
qui m'ont payé un verre
pour fêter ma lune de miel.
Et d'autres m'ont payé un verre,
on a tous fait cul sec...
Quels autres ?
D'autres personnes.
Des péquenauds qui étaient au bar.
Mais de gentils péquenauds.
Comme Jimmy Carter.
Ça n'explique toujours pas
pourquoi tu rentres à 4 h
alors que le bar fermait à 2 h.
Tu voulais dormir.
J'ai pensé te laisser te reposer,
alors je suis allé sur la plage
regarder les vagues.
Tu as passé tout ce temps
sur la plage ?
Oui.
- Vraiment ?
- Oui, chérie.
- Mon ourson Eddie.
- Ma chérie.
Je ne veux pas que tu... Attention !
D'accord.
Je ne voulais pas m'emporter.
C'est juste...
Je suis dans un état lamentable.
J'ai un coup de soleil.
J'ai une pilule coincée dans le nez.
Je n'arrive pas à dormir.
Attends, quoi ?
Tu as une pilule dans le nez ?
J'ai voulu prendre une Tylenol
contre la douleur.
Et les pilules mexicaines sont
si grosses que je me suis étouffée,
et elle est restée prise
dans ma cloison nasale déviée.
Eh bien. As-tu essayé de l'enlever ?
Cette pince à épiler de merde n'est
bonne à rien. La pilule est coincée.
Chérie, je m'en occupe, d'accord ?
- D'accord.
- On va se débarrasser de ta petite...
De ta visiteuse indésirable.
Penche-toi par là.
- D'accord.
- Bien. Incline la tête.
C'est comme le jeu Opération.
Oui.
- Tu as touché mon nez !
- Oui, en effet.
- Tu ne dois pas bouger.
- D'accord, d'accord.
Ouah ! Elle est grosse.
Mon visage est tout enflé.
Je devrais enlever cette crème.
D'accord.
Je me sens tellement mieux.
De quoi ai-je l'air ?
Quoi, c'est mauvais ?
Non, ce n'est pas ça...
Mon Dieu !
- Chérie.
- C'est terrible !
Chérie ! Ce n'est pas si mal ! Ma belle !
Lila, allez !
Ils ont notre carte de crédit.
On est responsables des dégâts.
Va-t'en ! Tout est de ta faute !
Comment est-ce de ma faute ?
Tu as fait un tel plat
à propos de l'écran solaire
que je voulais te prouver
que tu avais tort !
Tu as gagné ! Es-tu content ?
- Lila, tu dis n'importe quoi.
- Je suis laide !
Chérie, c'est juste un coup de soleil.
Lila ?
Lila, allez.
C'est ridicule.
Vas-tu rester enfermée longtemps ?
Ça ne te regarde pas.
Laisse-moi seule, Edward.
Écoute, ma belle, je dois faire pipi.
- Et alors ?
- Laisse-moi entrer.
Va *** ailleurs.
Va donc explorer le Mexique.
Je ne veux pas explorer le Mexique
sans toi. Allez.
Je veux rester seule.
Tu dois manger.
Veux-tu qu'on aille déjeuner ?
Glisse le menu sous la porte.
- Salut, toi !
- Hé !
Salut.
Je croyais que vous alliez à la pêche.
On a fait la grasse matinée.
J'ai perdu mon dépôt de 150 $
parce qu'on a fait la fête avec toi.
C'est comme ça chez toi,
en Californie, hein ?
Vous faites la fête sans penser
aux projets des autres, c'est ça ?
Martin, ne fais pas l'avare.
On te remboursera pour le bateau.
Je ne veux pas le rembourser
pour un foutu bateau.
- Écoute ça. Dis-lui.
- Non, toi. D'accord.
Ce matin, on marchait sur la plage
en buvant un café
et on a parlé d'hier soir.
Buzz a dit que c'était un plaisir
de faire ta connaissance.
- Un plaisir.
- Pour moi aussi.
Pour son anniversaire,
on achètera à Boo une plaque
d'immatriculation qui dit "Byoo" !
Imagine. Le matin de Noël,
il l'ouvrira, et ce sera écrit "Byoo" !
- Pas de chiffres. "Byoo" !
- Oui.
C'est génial. Il adorera. Il adorera.
Mais c'est un secret.
Pas un mot, d'accord ?
À qui le dirais-je ?
- Heureux de vous avoir vus.
- Bonne journée.
Eddie, qu'as-tu là ?
Tu manges pour deux ?
Oh ! Non, non. Oui. Non, c'est juste...
Je voulais faire le plein de glucides
ce matin, alors...
Et d’œufs. Des glucides et des œufs.
Vraiment faire le plein.
Voici ce qu'on pourrait faire.
Un autobus à impériale fait
des visites guidées à Miraflores.
C'est la capitale mexicaine du basilic.
Fais voir.
- La capitale du bagel ?
- Non.
J'ai toujours voulu savoir
comment on cultive le basilic.
- Oui. C'est éducatif. C'est une herbe.
- Une herbe italienne.
Elle cuisine avec ça.
Elle en met dans tout.
- J'adore ça. Le pesto.
- C'est délicieux.
- Est-ce que c'est piquant ?
- Non, ça ne pique pas.
On peut en commander une boîte.
Oncle Tito s'occupe de tout. D'accord.
Écoutez, Tito,
j'ai un grand service à vous demander.
Ça fera 300 pesos.
Vous ignorez ce que c'est.
C'est désagréable,
sinon vous le feriez vous-même.
Bon, d'accord.
Chéri ? C'est toi ?
Bien. J'ouvre la porte.
Fais glisser la nourriture.
Merci.
Merci. D'accord. Un peu de salsa.
Ça va ?
Il continue à me mordre.
DANSE FOLKLORIQUE
TRADITIONNELLE MEXICAINE
De la lime !
Mon Dieu.
C'est bien.
Allô ?
Salut, Mac ! Écoute, je t'en dois une.
Cet endroit, c'est comme...
C'est mon endroit préféré à vie !
Je t'avais dit que tu adorerais.
Et les gens, les gens du coin !
Je sais. Ils sont géniaux, non ?
Je pense sérieusement
à vendre le magasin
et à ouvrir un commerce ici.
Ce serait génial, non ?
Comment va Lila ?
- Désolée. Votre nom, c'est Joachim ?
- Qui ?
Ta femme. Lila.
Pas trop bien.
Elle a un coup de soleil, alors...
Je passe du temps avec une autre fille.
Oui.
Attends. Quoi, es-tu sérieux ?
Un avocat spécialiste du divorce ?
De quoi tu parles ?
Et tu t'éclates ?
Dès qu'on s'est mariés,
elle a totalement changé.
Un vrai cauchemar, Mac.
Les filles sont folles, mon vieux.
Tu le sais bien.
Tammy est imprévisible.
De quoi tu parles ?
Tu dis toujours
que tu es heureux avec elle.
Tu veux connaître le secret
d'un mariage heureux ? Imite-moi.
Colle-toi un faux sourire au visage,
endure pendant un demi-siècle,
détends-toi et attends
que la mort vienne te soulager.
- Ouah !
- Et mes hanches ?
- Et mon derrière ?
- J'adore. Tu es superbe.
Où est-il ?
- Reviens !
- Oui ! J'arrive, Alfons !
L'autre fille, ça ne l'embête pas
que tu sois un nouveau marié ?
Non. En vérité, elle ne le sait pas,
mais je vais lui dire.
Je dois attendre le bon moment.
Eddie. Eddie !
Attends un peu.
Eddie ! Viens,
il y a des otaries dans l'océan !
C'est vrai ? Attends !
Elle a trouvé des otaries.
C'est épatant, non ? Je dois te laisser !
Non ! Eddie ! Reviens à la maison !
Reviens ! Reviens, Eddie !
Ouah !
Tu redeviendras poussière
La musique continue
On sait que le major Tom est un drogué
Gelé au paradis
Il touche le fond du baril
Quelle belle journée.
Je me suis bien amusé.
Voici tes sombreros mexicains.
Regarde, ta famille est de retour.
Les renifleurs de basilic.
Dépêchons-nous.
On les rejoint sur la véranda
dans 15 minutes ?
Oui, d'accord. C'est bon.
Hé ! Papa.
C'est le gars
dont la femme a été assassinée.
- Où ?
- Ce gars-là.
Oui, un débile l'a poignardée
avec un pic à glace.
Mais on l'a arrêté. Il s'appelle Ronald.
Ma chérie !
L'ourson Eddie est rentré !
J'ai toute une histoire à te raconter.
J'espère, vu que tu étais parti
toute la journée.
Devine ce qui s'est passé ?
En allant chercher ton déjeuner,
qui ai-je rencontré par hasard ?
- Qui ?
- Yvon Chouinard !
Qui ?
Yvon Chouinard,
le patron chez Patagonia.
- Et ?
- Et ?
Chérie. Patagonia est
mon principal fournisseur.
Je vends toute leur gamme, tu sais.
Yvon et ses amis allaient jouer au golf.
De l'eau ?
- Non.
- Ils m'ont invité.
Que pouvais-je faire ? Refuser ?
Bien sûr que non.
Tu n'as pas apporté tes bâtons.
J'en ai loué ! Des TaylorMade !
C'était super.
Ils ajoutaient 30 verges à mes coups.
- Qui étaient ses amis ?
- Deux gars.
Un certain Lenny, dans les assurances.
Il est d'Akron. Coincé, mais bon golfeur.
Et le représentant Patagonia du coin.
Comment s'appelait-il ?
Il s'appelait Six-Orteils.
- Six-Orteils ?
- Oui, Six-Orteils.
Un amputé. Il a perdu quatre orteils
en escaladant l'Everest.
Sans oxygène. Un de ceux-là.
C'était incroyable.
Il a gardé les orteils des extrémités.
Il a toujours ses points d'ancrage,
c'est l'essentiel.
Il dit que ça améliore son élan
parce que c'est plus direct,
il y a moins de résistance.
C'est un gars fascinant.
Il y a moins de résistance.
C'est un gars fascinant.
Eddie, depuis quand une partie
de golf prend-elle sept heures ?
On suivait un couple coréen, alors...
Mais en fait, ça m'a avantagé
parce qu'on a parlé affaires,
et si tout se déroule bien,
ça pourrait améliorer
les modalités de crédit du magasin.
Pourquoi n'as-tu pas appelé ?
J'étais morte d'inquiétude.
J'ai essayé !
Mais quand on s’éloigne d'ici,
le signal est presque mort.
Que fais-tu ? Vas-tu quelque part ?
Je viens de te le dire.
Je soupe avec eux dans cinq minutes.
Quand m'as-tu dit ça ?
Bon, d'accord. Ces gens...
Laisse-moi t'expliquer.
Ces gens sont prêts.
Cette occasion... Comprends-tu ?
C'est le dirigeant d'une entreprise
de vêtements sport
internationale, d'accord ?
Ils ont mordu,
à présent je dois bien les accrocher
et les frapper à mort.
C'est l'heure de tuer ma proie.
Je ne peux pas rater ça.
Je veux que mes efforts servent
à quelque chose.
Ça ne devrait pas être long,
vu qu'ils se soûlent depuis deux heures.
Peu importe qui leur parle et de quoi,
ça les intéresse.
Ça va bien se passer.
Attends un peu.
Laisse-moi me maquiller.
Tu viens ?
Bien sûr que oui.
Oui ! Super ! Génial !
Je vais leur dire de préparer
une place de plus sur l'esquif.
L'esquif ?
On part faire une petite croisière
au clair de lune en Zodiac.
Eddie, je ne peux pas aller en bateau.
Merde. C'est vrai.
Tu es certaine ?
On ne va qu'à quelques kilomètres
au-delà du brise-lames.
Juste au bout du plateau continental.
C'est censé être épatant.
Il paraît que c'est là qu'on a filmé
En pleine tempête.
Chéri, c'est vraiment dommage,
mais je ne tiendrais pas le coup.
Tu sais quoi ? Tant pis !
Où ai-je la tête ? C'est ma lune de miel.
Merci de me le rappeler.
- J'appelle pour annuler tout de suite.
- Et les modalités de crédit ?
Tu sais quoi ? Tu as raison.
On le fera à ta façon.
Je vais vite aller conclure l'affaire
et je reviens pour t'emmener souper.
Ça te plaît ? D'accord ?
- D'accord.
- Bien.
Il y a des choses importantes
dont je veux te parler.
Vraiment ? Des bonnes choses
ou des mauvaises ?
Au début, tu risques de sourciller,
mais à long terme,
je crois que c'est positif.
- D'accord.
- D'accord, génial.
- Chéri ?
- Oui ?
Désolée de t'avoir repoussé ce matin.
Je ne voulais pas te frapper si fort.
Tu m'as frappé ?
Quand tu étais près de la porte
de la salle de bains
après avoir apporté mon déjeuner
et que tu as mis ma main sur ton zizi ?
Tu m'as surprise, c'est tout.
Et je ne me sentais pas bien.
Mais je promets de me racheter ce soir.
Génial.
- Salut, Tito.
- Salut, señor Eddie.
Comment ça va, l'ami ?
- Bien.
- Certain ?
Vous marchez comme si vous aviez mal
à quelque part.
Oh, ça. C'est une longue histoire.
Je vous l'épargne.
Non, non, allez-y.
J'ai tout le temps qu'il faut.
J'aimerais savoir ce qui est arrivé.
D'accord. Quand j'ai apporté
la nourriture à votre chambre,
j'ai mis mon pénis dans la main
de votre femme, et elle l'a tapé.
Elle a tapé fort, en plus.
Êtes-vous sérieux ?
À quoi jouez-vous ?
Vous avez dépassé les bornes.
Ce n'est pas acceptable.
Ça ne se fait pas. Voyons.
Vous me faites marcher !
Vous blaguez, non ? Vous m'avez eu.
- Non.
- Super !
Non, je ne blague pas. C'est choquant !
C'est un comportement inacceptable.
Ne mettez pas votre pénis
dans la main de ma femme.
Quand vous le dites comme ça...
Je suis désolé.
Je me sens mal, d'accord ?
À quoi pensiez-vous ?
C'est juste que, bien...
Vous venez ici et vous tentez
de me soudoyer avec du ***,
puis je vous vois avec d'autres femmes
alors que vous êtes en lune de miel...
Je me suis dit :
"Ce gars-là est très ouvert d'esprit."
Bon, d'accord.
Désolé du malentendu, señor !
- Salut !
- Salut !
Ouah ! Tu es superbe.
Merci.
- Veux-tu marcher avec moi ?
- Oui. Écoute.
J'ai quelque chose à te dire.
J'aurais dû en parler avant,
mais je ne l'ai pas fait, et...
Je suis au courant pour ta femme.
Vraiment ?
Qui te l'a dit ?
Beryl et les autres ont entendu
quelqu'un en parler dans l'autobus.
On en parlait dans l'autobus ?
C'est donc vrai ?
Oui, mais tu dois savoir
que c'est terminé.
Désolé de n'avoir rien dit avant, je...
Ça ne m'était pas venu à l'idée,
car quand on s'est rencontrés...
Et puis... Je ne me rendais pas compte
à quel point tu allais me plaire.
Et je ne voulais pas
te faire peur, alors...
Ça ne m'aurait pas fait peur.
Vraiment ? Tu n'es pas fâchée, donc ?
Non.
Je suis triste.
Ça a dû être terrible.
Oui. Ce l'est. Je veux dire, c'est nul.
Tu es la personne
la plus chouette au monde.
Vraiment.
Je ne m'attendais pas à cette réaction.
- Donc, toute ta famille le sait ?
- Oui.
Je ne peux pas concevoir
qu'elle le prenne bien.
Mais bien sûr que oui.
- Tout le monde est avec toi.
- Même Martin ?
Boo a dit à tout le monde
de ne pas en parler.
C'est incroyable !
Les burros.
On va en haut de la montagne,
et ils nous laissent avec un...
Non, jusqu'en haut de la montagne,
et on y passe la nuit.
- On fait un feu.
- On devrait y aller.
- J'embarque.
- Sérieusement.
- N'importe quand.
- Après-demain.
Ce serait...
Il faudrait que j'organise mon horaire.
Ça risque d'être difficile,
mais c'est faisable.
Buzz.
Il n'y a que moi
que ce gars-là dérange ?
Je crois que oui.
Bon. Laisse-moi te poser une question.
Il est censé être en deuil.
Pourquoi fait-il des mamours
à Miranda ?
- Et la chèvre était morte ?
- Non.
- Vraiment ?
- La chèvre s'est relevée.
Chacun vit son deuil à sa façon.
Laisse-le donc tranquille.
Il l'aime bien, et elle aussi.
Je doute qu'ils enfreignent une loi.
Je ne lui fais pas confiance.
Salut.
- Salut.
- Salut.
Ça va ?
Chéri, je suis désolée
d'avoir gâché notre lune de miel.
Je suis nulle comme femme.
Mais non, chérie.
Tu es super.
Tu es épatante et tu es très belle.
Toutefois, on devrait se parler.
Attends. J'ai quelque chose pour toi.
J'adore ça. Merci.
Mais bon, je me disais...
Chéri, retourne-le
MEILLEUR MARI AU MONDE
L'as-tu fait toi-même ?
Avant qu'on parte.
Tu l'as fait ?
- Tu l'as cousu toi-même ?
- Oui.
Et les cœurs ?
Ton cœur et mon cœur,
ensemble
à jamais.
De quoi voulais-tu me parler ?
Je ne veux te parler de rien
en ce moment.
Je veux que tu te reposes,
et on se parlera demain matin.
Embrasse-moi.
D'accord.
Je t'aime, Eddie l'ourson.
Je t'aime, t'aime, t'aime, t'aime...
T'aime, t'aime, t'aime.
- D'accord.
- D'accord.
De quelle chose importante voulais-tu
me parler ?
Oui, d'accord.
Mon Dieu !
Le guacamole est délicieux !
C'est vrai ? Tant mieux.
Ta main, Eddie.
Écoute, je serai direct, d'accord ?
Je n'ai pas été un bon mari.
J'ai été méchant.
Je suis contente
de te l'entendre dire, Eddie.
Je croyais que je devenais folle.
C'est comme si dès qu'on s'est mariés,
quelque chose a changé en toi,
et tu es devenu bizarre.
Oui ! Oui, tu as raison !
Je suis devenu bizarre.
Ce n'est pas ta faute, c'est moi.
Je veux te parler de mes faiblesses,
car comme épouse, tu es parfaite.
Tu es incroyable.
Tu as fait
tout ce qu'une épouse devrait faire,
et n'importe quel homme serait choyé
de t'avoir pour femme,
et félicitations de m'avoir enduré
avec tous mes problèmes.
Merci.
Mais tu ne devrais pas devoir
endurer ton mari.
Tu mérites tellement mieux.
Me comprends-tu ?
Oui, tu t'excuses. C'est très gentil.
Non. Non, je ne... Je ne...
Bon Dieu, c'est chaud.
Chérie, écoute...
Dans la vie, parfois...
Parfois, on fait un choix
et, avec du recul, on se rend compte
que ce n'était pas le choix approprié.
Pas un mauvais ou un bon choix,
simplement pas le choix approprié
pour les gens concernés.
Qu'essaies-tu de me dire, Eddie ?
Lila,
on ne sera pas heureux ensemble
à San Francisco.
Rotterdam ! C'est là que tu dois aller.
Ça m'a frappé !
Ton destin est là-bas.
À nettoyer les marais
et à assainir l'environnement là-bas.
C'est ce que tu dois faire,
pas traîner à San Francisco
avec un vendeur d'articles de sport...
Mon Dieu !
Es-tu en train de dire ce que je pense ?
Je dis...
Lila ?
C'est pour le mieux, Lila.
Lila, c'est pour le mieux. C'est pour...
Lila, tu as un petit morceau de viande
qui sort là.
C'est pour le mieux, tu m'entends ?
Puis-je appeler ma mère ?
Bien sûr !
Si tu veux l'appeler, ne te retiens pas.
- Allô ?
- Maman, c'est moi.
Non, non, je vais bien. C'est juste...
Il est arrivé quelque chose.
Quelque chose de gros.
Eddie part pour Rotterdam avec moi.
Non, non, attends ! Non, Lila, non.
Il ne veut plus vendre
de l'équipement sportif comme un con !
Attends, il veut te le dire lui-même.
Je ne voulais pas... Allô ?
Eddie ! Tu t'amuses ?
Oui, oui, on s'éclate.
Et vous allez partir en Allemagne ?
Non, non.
Lila brûle des étapes, vous voyez.
Je n'ai pas encore tout prévu avec elle,
mais elle...
Savez-vous quoi ? Je dois y aller.
Je dois vous dire au revoir.
- Oui.
- Je vous aime ! Au revoir !
- Hé !
- Il est génial, non ?
Qu'y a-t-il ?
Je sais, je sais.
- Comment ça va ?
- Pas trop bien, en fait.
Beryl et Boo renouvellent leurs vœux,
et on ne trouve pas Miranda.
L'as-tu vue ?
Attends. Qui c'est, Miranda, chéri ?
Miranda est leur cousine, chérie.
Leur cousine.
Tu sais quoi ? Excuse-moi un moment.
Venez ici.
Oui, maman. Non, je l'ignore.
Deux gars.
Les gars ! Que faites-vous ?
Vous me compliquez la vie.
Que se passe-t-il ?
Martin, je sais que tu es fâché envers
Cal, Miranda et moi.
Il y a aura un temps et un endroit
pour en parler, mais pas là.
Je suis sur le point de lui avouer.
Qui est-ce ?
C'est ma femme !
Ta femme ?
Vous avez pris des hallucinogènes ?
C'est moi, Eddie.
- Mais ta femme a été assassinée.
- Quoi ?
Les jumeaux.
Ils ont dit qu'un fou a tué ta femme
avec un pic à glace.
Non, non, non, non.
Écoutez, tout ce que vous devez savoir,
c'est que depuis que j'aime Miranda,
je ne l'ai pas trompée avec ma femme.
Et je ne dis pas ça pour me vanter.
- Je n'ai pas...
- Espèce de malade !
- Martin ! Martin !
- Viens ici.
- Non, arrête !
- Prends ça.
Que faites-vous ?
Laissez-moi !
Tu dois avouer tes péchés
devant Dieu, l'ami.
- Il n'en vaut pas la peine !
- Laisse-moi !
Que se passe-t-il ?
Eddie, qui c'était ?
Je n'en ai aucune idée.
Comment va... Comment va...
Comment, tu n'en as aucune idée ?
Ils t'appellent Eddie.
Tu connais leur cousine !
Non, je veux dire, je sais qui ils sont.
Les gars de Patagonia.
Je ne comprends pas
pourquoi ils sont si...
Tu sais, ils...
Pourquoi ils agissent comme ça.
Eddie, ça va ?
Non ! Ça ne va pas !
Écoute, Lila, ça ne va pas entre nous.
C'est terminé !
Non !
Pourriez-vous partir ?
- Quoi ?
- C'est fini entre nous !
- Que veux-tu dire ?
- Arrêtez !
- Qu'est-ce qui est fini ?
- Attends un peu.
Tenez ! Cinquante.
Cinquante dollars américains. Arrêtez.
Pouvez-vous... Non ! Non, arrêtez !
Un peu de silence ! On veut dîner, ici !
Voulez-vous arrêter ?
Je paie cher pour séjourner à cet hôtel !
Je suis en lune de miel. On veut dîner !
Ça va, ils ne me dérangent pas.
Non ! Ça ne va pas !
On est des nouveaux mariés !
On veut être tranquilles ensemble !
Comment garder de bons souvenirs
si vous n'arrêtez pas de...
Eddie, Eddie.
Ça va, je vais garder de bons...
Eddie, assieds-toi, s'il te plaît.
Ouah ! Je commençais à me demander
où était passée ta passion.
Lila, je suis désolé, mais toi et moi,
c'est terminé.
De quoi parles-tu, Eddie ?
Et notre projet d'aller à Rotterdam ?
Je suis désolé. Je reviens tout de suite.
Je suis désolé. Je reviens tout de suite.
Eddie ! Tu agis encore étrangement !
- Salut.
- Salut.
Mon Dieu ! Qu'est-il arrivé à ton nez ?
- Martin y a enfoncé un piment.
- Quoi ?
Il y a eu un énorme malentendu.
Est-ce que ça peut attendre ?
Non !
Je suis en retard pour la cérémonie.
Ma femme n'a pas été assassinée.
- Quoi ?
- Ma femme, elle n'est pas morte.
Je n'ai jamais vraiment dit ça,
ce sont ces idiots de jumeaux qui...
Que dis-tu ? Tu n'es pas veuf ?
- Non.
- Non, il est marié !
Martin vient de me le dire.
Il était ici avec sa femme
toute la semaine !
Qu'est-ce qu'elle raconte ?
C'est vrai, je... Mais c'est fini, Miranda.
Je veux dire...
Éloigne-toi de moi.
Miranda, ça va. Veux-tu m'écouter ?
Éloigne-toi. Laisse-moi tranquille !
Miranda !
Accroche-toi !
Eddie !
Merde !
- Eddie !
- J'essayais de te le dire avant...
- Laisse-moi tranquille ! Éloigne-toi !
- Miranda !
Eddie ! Que diable se passe-t-il ?
Lila, j'essayais de te le dire plus tôt
et je...
Me suis-je coupé au dos
sur les rochers ?
Mon Dieu !
Une méduse !
Enlevez-la ! Enlevez-la !
Faites quelque chose.
Il a eu ce qu'il mérite.
- Ça va ! Je sais quoi faire !
- Que fais-tu ?
Enlève-toi de sur moi ! Non ! Non !
Bon sang !
Je sais ce que je fais !
- Non !
- Eddie !
- Ça brûle ! Ça brûle !
- Ça va !
Ça va. Ça va.
Je sais, chéri. Ça fait du bien, non ?
C'est malade !
Non ! Ça va, je suis sa femme.
- On est en lune de miel !
- En lune de miel ?
Miranda, ce n'est pas ce que tu crois.
Non. Attends, Miranda !
Miranda !
C'était un ensemble de facteurs,
tu vois ?
Mon père qui était sur mon dos
à cause de ma vie amoureuse,
puis le mariage de Jodi.
Pourquoi suis-je allé au mariage
de Jodi ? Pour me faire du mal ?
Mac n'arrêtait pas de me parler
de mariage. C'est juste...
J'ai fait le grand saut. J'ai fait le saut.
Je sentais la pression et j'ai sauté.
Et c'était deux ou trois jours trop tôt.
Et laissez-moi vous dire une chose.
J'aurais dû aller à Vegas
draguer des filles avec mon père.
Ça aurait été la chose décente à faire.
Señor Eddie !
Le voici ! Señor Tito !
Mon Tito-Bandito !
Eddie, que faites-vous ?
Je passe du bon temps
avec mon frère, Manuel.
Eddie, des gens vous cherchent.
Votre père a appelé,
et Mac tente de vous retrouver.
Et que dois-je dire à l'Américaine,
la... Miranda ?
- Que dois-je lui dire ?
- À Miranda ?
- Miranda ?
- Oui !
- Quoi ?
- Sa famille est partie, mais pas elle.
Et elle vous cherche partout.
Vraiment ?
Merde ! Je blague, l'ami !
Elle a foutu le camp !
Vous auriez dû voir votre visage !
Vous étiez si heureux !
Pendant un moment, vous faisiez...
Je n'arrive pas à croire
que je vous ai encore eu !
Quel blagueur !
Ça va, ça va.
Ne vous en faites pas pour moi.
Sérieusement, que faites-vous ici ?
Pourquoi êtes-vous ici ?
Vous voulez me dire
d'aller reconquérir Lila ?
Ou de retourner aux États-Unis ?
Pas question !
Regardez-vous. Écoutez-vous.
Vous parlez comme un loco !
- Je suis loco ?
- Oui.
Non, vous êtes loco !
Lila a brûlé mon portefeuille,
mes vêtements et mon passeport.
Même si je voulais rentrer,
je ne peux pas.
Je ne peux pas obtenir mes papiers
avant un mois.
Mais savez-vous quoi ? Pas besoin
de papiers pour me tenir avec lui,
car il ne veut pas de papiers.
Il ne veut que de l'amitié, pas vrai ?
Et on va rester ici
à en parler et à en parler
jusqu'à ce que j'aille mieux.
Pas vrai, Manny ?
Même si ça prend une éternité.
Pas vrai ?
Écoute, espèce de petit ***,
ça fait deux semaines que tu me casses
les oreilles avec ton histoire de merde !
Veux-tu réparer tes erreurs ?
Arrête d'en parler et agis !
Bouge-toi le derrière et agis !
Manuel a raison, señor Eddie.
Vous devez rentrer régler
vos problèmes, d'accord ? Venez.
- Debout !
- Je ne peux pas.
Vous le pouvez ! Écoutez.
J'ai des contacts. Des gens qui peuvent
vous faire entrer en Californie.
Vous êtes sérieux ?
Je vous le promets.
Je ne blague pas cette fois.
- Bien, bien.
- Oui !
Je ne veux pas aller en Californie.
Je veux aller au Mississippi.
Ça va ! Ça va, les gars !
Je suis américain.
J'ai perdu mon passeport.
Les États-Unis !
Arrête-toi là !
Je suis américain !
Bonne chance, Eddie.
J'espère que tu trouveras ton amie.
Merci, Carlos.
Et ne t'en fais pas pour ton fils.
S'il veut être danseur,
laisse-le être danseur.
C'est dur à accepter,
mais c'est sûrement un bon conseil.
- Allez, prends sa main !
- Tu peux y arriver !
Allez, l'ami !
Allez ! Prends-la !
J'ai une déclaration à faire, Eddie.
Je crois que c'est une mauvaise idée.
Papa, j'apprécie
que tu sois venu ici pour m'aider.
C'est une chose
que je dois faire, d'accord ?
Je ne comprends pas
ce qui est arrivé avec Lila.
Elle était si charmante.
Papa, j'aime Miranda, d'accord ?
Je n'ai jamais été plus sûr de moi.
D'accord, Eddie. Mais sois prudent.
On est dans un État traditionnaliste.
Ils ont des armes à feu, ici.
C'est ici, juste ici ! Arrête ! Arrête !
Ne devrais-tu pas te laver ou te raser ?
Non. Je me prépare depuis un mois.
Je veux entrer et lui parler.
Impressionne-la !
Sept tirs de suite à plus de 145 km/h ?
Il la lance, cette balle !
Byoo ! Regarde
ce que le chat a ramené !
Ne posez pas de questions.
Est-ce que Miranda est là ?
- Tu as sûrement perdu la tête.
- Non, en fait.
Pourquoi ça ne me surprend pas
de voir ce débile-là ici ?
Je ne veux pas d'ennuis, Martin.
Tu ne veux pas d'ennuis ?
Eh bien, tu vas en avoir !
Dégage de ma véranda,
espèce de merde !
C'est agréablement honnête
comme réaction.
Laisse-moi profiter de l'occasion
pour te répondre
que j'ai fait une grave erreur, d'accord ?
Je suis coupable. Boum.
Je me suis vraiment tiré dans le pied.
Et je l'admets, d'accord ?
Je me suis marié beaucoup trop vite.
J'avais rencontré ma femme
deux mois auparavant.
C'est ça, l'histoire.
Tu as rencontré Miranda combien
de temps avant de craquer pour elle ?
Deux jours, je sais.
Mais justement.
Je ne referai pas la même erreur.
Soyez assurés
que je me suis pris en main.
Quand l'annulation sera officielle,
Miranda et moi ne devrions pas
brusquer les choses.
On devrait se fréquenter
quelques temps.
Cohabiter pendant au moins un an.
Voir comment on se sent et partir de là.
Pas de promesses.
- Vraiment ?
- Je veux bien le faire, cette fois.
Ça n'arrivera pas, Eddie.
Tu as raté ta chance.
Miranda et Cal se sont mariés
il y a bientôt deux semaines.
Quoi ?
Qu'est-ce que vous racontez ?
Elle a compris ce qui est bon pour elle.
Je ne te crois pas.
- Tu devrais.
- Eddie...
- Je ne te crois pas.
- Eddie...
C'est vrai.
Ils se sont mariés ?
Eh bien... Puis-je au moins
lui parler en personne ?
- Non, tu ne peux pas.
- Du calme !
Ne t'approche pas
de Miranda, compris ?
Ou je t'écrabouille le visage !
Avec mes deux poings !
Je suis calme ! Je suis calme.
Tu me serres trop fort.
Arrête. Eddie...
- Du calme.
- Ça va.
Écoute, on te demande de respecter
l'intimité de Cal et de Miranda.
Laisse-leur la chance d'être heureux.
Si Miranda est importante pour toi,
c'est ce que tu feras.
D'accord, Beryl.
Je le ferai.
Miranda !
Ça va !
Ce n'est que moi, Eddie.
Es-tu fou ?
C'est fou !
Salut !
- Que fabriques-tu ici ?
- Ça va, ça va.
Beryl m'a dit que tu étais mariée.
Je veux te parler.
Comprends-tu que mon mari dort
à côté de moi ?
Oui.
Ce n'est ni l'endroit ni le moment !
S'il te plaît. Je ne ferai pas de bruit.
Je reste calme. Écoute.
Non ! Je ne t'écouterai pas ! C'est fou !
Je t'en prie ! Tu ignores
ce que j'ai traversé pour venir ici.
S'il te plaît, écoute-moi.
Tu as une minute. Vas-y.
D'abord, je suis désolé
de ne pas t'avoir dit que j'étais marié.
J'ai essayé quelques fois,
mais on se faisait toujours interrompre.
Et puis, il y a eu le malentendu
à propos du meurtre de ma femme.
Ce que je veux dire...
Non ! Peu importe
si tu as essayé de me le dire ou non,
tu m'as draguée
quand tu étais en lune de miel !
C'est dégoûtant, tu sais ?
Oui. Oui, je sais. C'est répugnant,
et je te dois de grandes excuses.
Mais d'un autre côté,
je suis content que ce soit arrivé.
Ce n'est pas ma faute si les voies
du Seigneur sont impénétrables.
J'ai tout gâché, d'accord ?
Je me suis marié une semaine trop tôt.
Mais sais-tu quoi ?
Je ne changerais rien.
Je ne regrette pas mon mariage.
Autrement, je ne serais pas allé à Cabo.
Je ne t'aurais pas rencontrée
et je ne serais pas tombé amoureux.
Et je ne m'excuserai jamais pour ça.
Jamais.
Merde, Eddie.
Je sais.
Cal, ça va.
Martin ! Martin, pose le bâton.
Silence ! Ce n'est pas à propos de toi,
mais à propos de lui !
Quoi ?
Qui c'est, ce gars ?
Le psychopathe qui veut
te voler ta femme, mon vieux !
Je savais que tu ne garderais pas
tes distances, salaud !
Je n'y peux rien.
Le cœur sait ce qu'il veut.
Eddie, fous le camp !
Pas avant que tu m'aies répondu.
Non ! Il n'y aura pas de réponse !
Merde, Martin ! Ça fait mal ! Merde !
Tu... Martin, ça fait mal !
Tu veux te battre, le dur ?
Je vais te faire mal ! Allez.
Je ne veux pas d'ennuis.
Reculez, d'accord ?
Les ennuis t'ont trouvé, fillette !
Papa ! Ça suffit.
Miranda, dis-moi juste
si tu partages mes sentiments.
On se débrouillera pour le reste.
C'est non, Eddie.
On a partagé quelque chose
au Mexique, c'est tout.
J'aime Cal, et ce qui s'est passé
à Cabo m'a aidé à m'en rendre compte.
Je suis désolée.
C'est tout.
Allez, fiston. Partons d'ici. Viens, viens.
Viens. Les filles sont folles, tu le sais.
Viens.
Prenez soin de vous, papi.
Viens, on s'en va.
Ouah !
Papa ?
Retourne-toi.
Si elle nous regarde,
j'ai encore une chance.
Ton chien est mort, Eddie.
Tu ne peux pas me quitter maintenant.
J'ai enfin réglé son compte à Tammy.
Que veux-tu dire ?
J'ai tenu mon bout.
Je lui ai dit que maintenant,
du jeudi au dimanche,
c'est les copains d'abord.
J'ai dit : "J'ai besoin d'être seul."
Vraiment ? Tu lui as dit comme ça ?
En levant la main comme...
Oui, à peu près. Oui.
Et elle l'a accepté ?
Chérie, je parle avec Edward.
Je te parlerai plus ***.
Au revoir.
- Ouah ! Impressionnant.
- Tu vois ?
Ce sera comme ça maintenant.
Ne pars pas.
Mac, on en a discuté.
Rien ne me retient ici.
Le magasin appartient à Lila, à présent.
Papa est à Vegas la moitié du temps.
Je n'ai rencontré personne
depuis six mois.
C'est parce que tu aimes
encore Miranda.
Non ! J'ai tourné la page.
Je crois que j'ai beaucoup appris
de cette expérience.
- Vraiment ?
- Oui !
Ça t'a donné l'occasion de passer
six mois assis ici en caleçon
à te laisser pousser la barbe.
C'était génial.
Voilà pourquoi j'ai besoin
de changement.
Je n'attendrai plus
qu'il se passe des choses.
Je dois suivre mes instincts,
et mes instincts me disent que...
Mac, dans la voiture, tout de suite !
D'accord, chérie. Salut.
Eddie ! Pense à ce que j'ai dit.
Les copains d'abord.
Comment ça va, Eddie ? Es-tu triste ?
- Non.
- Bien.
Bien. D'accord.
D'accord. Au revoir, Lester.
Dix-huit mois plus ***
Pour 150 $ de plus,
je vous offre le spécial de l'oncle Tito.
Un tour guidé
du plus beau récif de l'île !
- 150 $ ?
- Ce n'est pas donné.
Vous pouvez le trouver seuls.
Vous êtes costauds.
Vous vous défendrez facilement
contre les requins.
Tito ! Ne faites pas peur aux gens.
Il n'y a pas de requins.
Il y a des requins-taureaux
qui n'ont pas de dents.
Vous voyez son attitude ?
Vous n'avez pas le sens des affaires.
Manuelito ! Rendez-moi service.
Aidez Tito à leur trouver
de l'équipement de plongée.
Donnez-leur les palmes gratuitement.
- Merci, Eddie.
- Merci encore, Eddie.
C'est combien, le patin nautique ?
Hé ! Salut !
Salut.
Que fais-tu ici ?
Je suis venue avec ma famille.
C'est encore ce moment de l'année.
Beryl et Boo renouvellent leurs vœux
sur la plage cet après-midi, alors...
Ouah !
Pour être honnête,
je me suis laissé dire
que tu avais ouvert un commerce ici.
Vraiment ? Qui t'a dit ça ?
J'ai reçu un courriel d'invitation
à l'ouverture officielle.
Oh ! C'est vrai.
Oui, j'avais une liste d'adresses que...
C'est incroyable
que tu aies déménagé ici.
Oui, je l'ai fait.
Je suis devenu un vacancier permanent,
comme on en avait parlé.
- Oui, je m'en souviens.
- Oui.
Ça semble te réussir.
Tu es superbe.
Merci.
Tu es donc ici avec Cal
et toute la famille et...
Cal et moi nous nommes séparés.
Séparés.
C'est un gars génial,
mais on n'aurait pas dû se marier.
Je suis désolé.
Je comprends ce que tu as vécu
lors de ta lune de miel.
Ce n'est pas facile d'être marié
quand on aime quelqu'un d'autre.
Il est dans la voiture.
J'ai hâte de te le présenter !
Il...
Vraiment ? Il est dans la voiture ?
Non ! Non.
C'est drôle.
Tu m'as bien eu. C'était... C'était drôle.
- Très drôle.
- Merci.
- Donc, tu es célibataire. Pas vrai ?
- Oui.
Je loge à l'hôtel, si jamais
tu veux qu'on prenne un verre.
J'aimerais beaucoup ça.
Disons ce soir à 19 h ?
Oui, 19 h, ça me convient. Je pourrais.
- Super.
- Génial.
Miranda !
Viens, on va rater la cérémonie !
- J'arrive !
- Salut, Martin !
Salut, le trou de cul.
C'est bon de te revoir aussi !
Rendez-vous ce soir, alors.
Oui. On se verra ce soir.
Eddie ?
Qui c'était ?
Salut ! C'est incroyable.
C'était Gretchen Construbias.
Qui ?
Gretchen Construbias,
la P.D.G. de Da Huey.
Les sports nautiques Da Huey.
Mes principaux fournisseurs.
Elle est en ville ce soir.
On se rencontre à 19 h pour discuter
des modalités de crédit.
- Ce soir ?
- Oui.
Mais ça fait aujourd'hui un an
qu'on est ensemble.
Je sais, je sais.
Consuela, je reviendrai avant 21 h...
- D'accord. On soupera ***, alors ?
- D'accord.
C'est parfait. On soupera ***, parfait,
car il y a des choses
dont j'aimerais qu'on parle.
Bonnes ou mauvaises ?
Au début, tu risques de sourciller,
mais à long terme,
je crois que c'est positif.
Je t'aime, Eddie.
T'aime, t'aime, t'aime, t'aime, t'aime.
Merde.
Défonce-moi ! Défonce-moi !
Oui ! Oui !
Enfin !
Oui, tu le fais !