Tip:
Highlight text to annotate it
X
Babe
Le cochon dans la ville
Donc... le meilleur chien de berger du pays
était un cochon.
Champion des Chiens de Berger
A.H. Hoggett et "COCHON"
Le premier danger qu'affronte le héros,
c'est sa célébrité.
L'adulation fait tourner la tète.
Ceux qui, auparavant, ne voyaient en vous
qu'une côte de porc
demandent à cor et à cri à vous voir.
Monsieur !
Regardez dans le ciel !
JAMBON
"JAMPION"
M. Hoggett...
Votre cochon, monsieur.
Tenez-le pour la presse.
Par ici !
Montrez le cochon !
La renommée du fermier et de son cochon
se propagea jusqu'à l'étranger.
On les invita à inaugurer des foires,
à montrer comment garder les moutons,
et même à rencontrer une reine.
Mais Hoggett était un homme réservé.
Son plus grand plaisir était de travailler
à sa ferme.
Un matin, il se mit à réparer
la pompe à eau.
Ne voilà-t-il pas que Babe se mit en tète
de l'aider ?
Les coups du sort frappent vite.
Le cochon allait apprendre à ses dépens
ce que veulent dire les mots :
"Si seulement !"
Si seulement il avait été plus prudent...
Si seulement le cochon et la pompe
avaient été moins lourds que le fermier...
Si seulement le fermier
ne s'était pas cogné contre le plateau
ni coincé les doigts en haut...
Si seulement la pompe
n'était pas tombée...
et si seulement le pauvre fermier
avait pensé
à retenir la corde...
Patron ?
Jamais, durant sa courte vie,
Le cochon ne souhaita autant
être compris des hommes.
Ne serait-ce que pour dire...
Pardon, patron.
Déjà avant les malheurs de son Arthur,
Mme Hoggett avait fort à faire
entre ses plats, ses conserves, ses bocaux.
Avec son mari alité et les factures à régler,
elle trouva que la vie avait un "piquant"
qu'elle n'avait jamais soupçonné.
Deux hommes ne ***èrent pas à venir...
En costume...
Le teint blafard et le regard insensible...
De tels hommes ne pouvaient venir
que de la banque.
Où est-il ?
"Cher M. Hoggett...
"La présentation de votre cochon...
"Une démonstration...
"Tous frais payés...
"plus un cachet généreux."
Arthur ! Un cachet généreux !
Regarde !
Cochon !
Allons, on t'appelle.
Il n'est pas là.
Babe !
Pas là.
Ce qui est fait est fait.
Mais tu peux y remédier.
Le patron va perdre la ferme.
- On devra partir.
- Va savoir où !
Il n'y a pas que des bons patrons.
- Que puis-je faire ?
- Rien !
Tu es un cochon de berger. Un as.
Tu garderas sans doute des moutons.
Ne pars pas. Tu me portes chance.
Arthur, appelle ce misérable.
Cochon !
Bon, ben je dois y aller.
Tu seras avec la femme du patron.
Ouais, avec une tueuse !
N'écoute pas tes craintes.
- Un petit pipi avant de partir ?
- Non, merci.
J'ai besoin de ce cochon, moi.
Il me porte chance.
Sans lui, je suis mort.
Décédé ! Disparu ! Un canard trépassé !
Entre.
Tu peux venir avec moi ?
C'est toi qu'on demande.
- S'il te plait !
- Allons, du courage.
Dans ce monde d'incertitudes,
la chance favorise les courageux.
Du porridge sans sucre. Une pincée de sel.
Du thé, au citron.
C'est tout.
J'y vais.
Esme ?
Ne t'en fais pas.
Il n'arrivera rien à ton cochon.
Ainsi, chers petits,
Le cochon et la femme du fermier
s'aventurèrent dans le vaste monde.
VENTE AUX ENCHERES
Ce qui va suivre raconte
leurs mésaventures,
et comment un bon cœur
arrange un monde bien triste.
Sauve la ferme, Babe !
De l'air... Ce n'est pas une ferme ici !
Pardon, les gars.
Vous voyez ce gros machin sans ailes ?
- Vous savez où il va ?
- Suis-nous.
Bon. Suivons-les.
- Pardon, je me demandais...
- J'ai à faire.
- J'ai perdu mon humain.
- J'ai du boulot.
Tu es un drôle de toutou, toi.
Je suis un cochon de berger.
Mon humain a disparu,
j'ai faim et je dois sauver la ferme.
C'est affreux, mais tu vois tous ces tas ?
Ces piles de valises ?
Je dois les renifler une par une.
Je suis un chien policier ultra qualifié.
Tout est dans le pif, dans le blaire.
- Avec un pif pareil, tu pourrais le faire.
- C'est gentil.
Attends, tu ne sais pas la meilleure.
Quand tu sens la bonne odeur,
tu sais quoi ?
Tu t'excites comme un dingue.
- Et les humains rappliquent.
- Pourquoi ?
Va savoir ! Mais je suis récompensé.
- Récompensé ?
- J'adore. Regarde.
On en tient un.
Elle pourrait être ma mère.
ça fout les boules, hein ?
Esme Cordelia Hoggett ?
Dieu merci !
Mon cochon n'arrive pas,
et mon vol part dans un quart d'heure
d'un autre terminal.
Je ne peux pas partir sans ce cochon.
- On a votre cochon.
- Pressons-nous.
Il ne faut pas rater ce vol.
Sinon, nous n'arriverons pas à temps
à la foire.
La plus ancienne de toutes,
et c'est le dernier jour.
On perdrait notre cachet.
Et la banque se ficherait bien
qu'on ait loupé le vol.
Arrivederci, ferme !
Mon pauvre Arthur serait...
anéanti.
Nous avons lieu de croire
que vous transportez des stupéfiants
sur vous.
En tant que douanier,
je suis autorisé à procéder à quelques...
vérifications.
Déshabillez-vous dans la cabine.
Pardon ?
Bien entendu, il fut démontré
qu'Esme Hoggett n'était pas une criminelle.
Mais, hélas, ils avaient manqué leur vol.
Et, pour couronner le tout,
ils n'avaient pas de vol de retour
avant quelques jours.
Ils ne pouvaient ni aller plus loin
ni retourner en arrière.
Ils étaient coincés.
LISTE DES HOTELS
Pas d'animaux ?
Un tout petit cochon.
Il est bien plus qu'un chien.
C'est presque un être humain !
De l'air.
Ce n'est pas une ferme ici.
Excusez-moi...
Hôtel Au Pays des Puces.
On vous y recevra.
Esme Hoggett observa
le visage de l'inconnu...
en se demandant d'où venait
ce geste d'amabilité inattendu.
Pour quoi prenez-vous cet établissement ?
Je voudrais une chambre pour moi...
et ce petit cochon.
Des animaux ici ?
Qu'est-ce qui vous fait croire ça ?
Pour quoi prenez-vous cet établissement ?
Suis-je au courant des normes ou pas ?
Enfreindrais-je la loi ? Jamais de la vie.
Etes-vous sourde ? Allez-vous-en !
- Vous restez longtemps ?
- Deux jours.
Une chambre mansardée, ça va ?
J'ai fait ça pour les voisins, ces sans-cœur.
Où iraient ces pauvres créatures ?
- Il sait se tenir ?
- Autant que vous et moi.
Servons-nous des repas ? Non.
Un snack-bar ? Oui, à deux rues d'ici.
La règle d'or ?
Ne jamais répondre à la porte.
Ce pourrait être un inspecteur.
Attention à la marche.
En cas de besoin ?
Frappez à cette porte à gauche.
Qui vit là ? Moi.
La salle de bains ? Au fond du palier.
Un canidé ? T'es un chiot ?
Reviens ! On ne sait pas d'où il sort.
Pas vrai, Alan ?
- Un félin. Tu es un chat ?
- J'ai l'air d'un chat ?
Je suis myope comme une taupe.
Si t'es un chat, casse-toi.
Tu n'as rien à faire à cet étage !
Pas de félin ici !
Point final !
Le téléphone ? Dans le vestibule.
Seulement des appels urbains.
Et où doit rester le petit cochon ?
Dans la chambre.
Où notre petit ami fait-il ses besoins ?
Dans la litière.
Qui la nettoie ?
Vous. Des questions ?
Où puis-je faire un appel interurbain ?
A deux rues d'ici.
Reste ici.
Babe regarda ce vaste habitat
regorgeant d'hommes
et d'autres créatures.
Il se demandait quand il verrait
son premier mouton.
Une pensée l'effleura.
Peut-être ne s'agissait-il pas de moutons,
mais d'autre chose.
Quoi qu'il en fût,
en ce lieu de recoins sombres
et d'infinies possibilités,
Le cochon sentit qu'il trouverait le moyen
de se racheter.
Vous désirez ?
Que faites-vous ?
Pardon ?
Une minute !
C'est à la femme du patron !
Revenez !
Attendez !
Si t'es pas un chat, bavardons un peu.
On sort peu.
Nig et AI sont nerveux des nerfs.
Moi, c'est l'arrière-train.
Pars pas comme ça.
Ouvrez !
Ouvrez la porte !
Un problème, mon trésor ?
Qui est-ce ?
Un petit machin rose et blanc.
Fais-le entrer.
Je voudrais récupérer la valise.
Regarde le petit, le Rosâtre !
Tu veux lui faire de la peine ?
Elle ne lui appartient pas !
Je vois ce que je vois.
Tug a fait son boulot en ramenant ce sac.
Et voilà que tu "accusationnes"
et "interrogationnes".
Je t'ai pas vu avec ce sac.
Qui dit qu'il est à toi ?
Je ne partirai pas sans la valise.
Je crois pas que mon frère Bob, le Boss,
t'a expliqué comment ça se passe ici.
Je vous avertis : je suis petit...
mais terrible quand on me provoque.
Que se passe-t-il ?
Ben, on négocie
avec cet individu rose et pelé.
Il n'est pas d'ici, Votre Honneur.
C'est peut-être même un étranger.
Espèces d'idiots !
C'est un mammifère omnivore, un ongulé,
une espèce insignifiante créée dans le but
d'être mangée par les humains.
Cet amateur de boue sans attraits ni mains
est un cochon.
Pour votre gouverne,
je suis un cochon de berger,
et je suis venu sauver la ferme.
C'est d'ailleurs ce que je devrais
être en train de le faire.
Si vous n'avez rien d'aimable à dire,
autant vous taire.
Alors, ce petit repas rose
n'existe que pour "nutritionner" les gens ?
C'est ce que nous verrons.
Cette conversation me met mal à l'aise.
Je veux ma valise. Du large !
Oncle Fugly !
Il y a eu un vol à l'étage.
Esme Hoggett, Fugly Floom.
- Nous devrions appeler la police.
- Non.
Non, elle nous ferait fermer.
Je suis sûre que vous comprenez.
Mon dieu ! J'ai tout juste dit à Arthur
que son cochon allait bien.
C'est mon humain !
- On a retrouvé vos affaires.
- Je m'en moque !
Je ne peux pas rentrer sans le cochon !
Vous avez compris ?
Quelque chose, un cochon apparemment,
est sorti d'ici il y a 5 minutes.
Où se dirigeait-il ?
Vers la gauche, en direction de la plage.
Merci.
C'est quoi ?
Comme c'est beau !
Superbe !
La théorie du chaos
Cochon !
Qui c'est, le cochon ?
Pas vous. Un autre cochon.
Celui de mon mari.
Votre sac !
Donnez !
Mon Dieu !
Diner au champagne
Spécialité de la maison
Le show business est moins honorable
que la garde des moutons,
mais le cochon était prêt à se ridiculiser
si cela pouvait arranger les choses
au Vallon Hoggett.
Rire et applaudir
Trop saignant
Les bêtes lui avaient dit
que si tout allait bien,
il serait largement récompensé.
Quand je serai payé ?
Le coup final
Je dois partir. Comment je serai payé ?
Je t'ai dit de rester sous la table.
Bas les pattes !
C'est une erreur ! Je suis grand-mère !
A l'aide ! Appelez le fermier Hoggett !
Le spectacle est fini !
Un cochon plus lucide
Dites-le-moi.
Il n'y a pas de récompense, hein ?
Y en a-t-il jamais eu ?
C'est la ville ici, bout de chou rose.
Comme dit Bob...
Une illusion... Hostile, pleine de ratés.
Non, pas ça.
L'autre truc : pas d'hier, pas de demain...
Il n'y a que le "maintenant".
Plus de passé, quant à l'avenir...
Aucune certitude, saucissette.
C'est un monde de loups,
et il n'y en a pas pour tout le monde.
Alors, chacun pour soi.
- Tu piges ?
- Je suis pas une saucissette.
Comme tu veux, mon lardon.
Je suis pas de la charcuterie.
J'ai une mission à accomplir.
Un cochon seul dans la ville en bave.
On est comme une coquille vide.
Et vers qui se tourner ?
Où était la femme du patron ?
Il essaya de penser à Fly, à Rex,
et à leur confiance en lui.
Il se donna un mal de chien...
mais c'est à peine s'il se rappelait
le visage de son patron bien-aimé.
La ferme semblait si loin...
C'était désormais un rêve rassurant...
un vague souvenir.
Tout va bien, Thelonius ?
Thelonius ?
Je n'ai pas pu l'éveiller. J'ai essayé.
Inutilement.
Il va revenir.
Il revient toujours.
Chut.
Laisse-le.
Voyons...
Attends un peu !
ça a l'air bien ici.
Lâche-moi. ça va très bien ici.
Merci pour la balade.
Pourvu qu'on t'opère ces ailes.
Ne pas pouvoir voler longtemps !
Sans compter les drames familiaux
qui t'ont frappé !
T'en fais pas. A un de ces jours.
Adieu,
noble canard !
Atterrissage autorisé.
On amortit les ailes.
Parfait.
CHAMP DE TIR MUNICIPAL
Cochon...
Un cœur d'or
A la tombée du jour, les soucis de Babe
et les voix qu'il entendait furent étouffés
par une plainte incessante.
Manger...
Le ventre de Babe faisait un tel boucan
qu'il finit par croire qu'il lui parlait.
Manger !
Quelqu'un a à manger ?
Alors ?
Les chiens, rien à manger,
rien à grignoter ?
Il y a des taches de spaghetti sur le tapis.
Mais on ne peut pas lécher le tapis.
Les chats !
Et vous ?
"Non, non, rien à manger
"On n'a rien à manger"
Bon, je vais entrer en action.
Je sais où il y a un tas de trucs à manger.
On sort sans humain ?
C'est risqué, peut-être même mortel.
On restera dans l'ombre.
Rien à craindre.
Attendez !
Où y a-t-il à manger ?
Moins fort.
Je ferai n'importe quoi...
Va "porciner".
Tu ferais quoi, sans mains ?
Des tas de choses.
C'est ça.
Je sais garder les moutons !
Rentre, mon joli.
Tu te donnes en spectacle.
Minute ! Je crois savoir où il pourrait
garder des moutons.
- Oui ?
- Je vous montre.
Ici, derrière le palace de la bouffe...
il y a des moutons.
Je vais t'ouvrir.
Sésame, ouvre-toi.
Ils sont là.
Des moutons anglais ou écossais ?
Un pitbull et un doberman. C'est exotique.
Où je les conduis ?
Où tu veux.
Occupe-les le temps qu'on agisse.
D'ac.
ATTENTION
CHIENS MECHANTS
Y a quelqu'un ?
Quelqu'un d'autre ?
Tu dois complètement disjoncter.
A moins que tu sois suicidaire.
Je cherche
des moutons.
Je t'ai averti.
Bêle, bélier, brebis !
Bêle, bélier, brebis !
Au nom des tiens et de ta toison !
Bêle, bélier, brebis !
Descends, chérie.
Attention.
Je vais le coincer !
Ouvrez !
Je vous en prie !
Ouvrez !
Ne te mets pas dans cet état.
Je ne rêve pas.
Il se passe quelque chose là-bas.
Tu vas manquer l'aria !
Je vais m'attraper !
Au plus fort de la terreur, surgirent
des fragments de sa courte vie
et les évènements qui aboutirent
à ce moment d'accablement.
Au comble de l'épuisement,
Babe se tourna vers son agresseur,
une question dans les yeux :
Pourquoi ?
Voilà ce qui arrive dehors.
Quelle époque.
Viens, chérie.
Venez nous aider !
Monsieur ?
Aidez-moi.
On m'a chassée et je ne sais où aller.
Comment pourrais-je ?
Vous n'êtes pas comme les autres.
Ceux qui ont abusé de moi
à coups de promesses en l'air,
de mensonges.
J'ai froid.
Moi, j'ai peur. Et je suis si fatiguée...
- Vos humains ?
- Ils ont quelqu'un d'autre...
Plus jeune et plus jolie.
Moi, j'ai jamais eu d'humain.
J'ai faim.
Mon humain m'a mis dans un sac
et jeté à l'eau.
J'ai mal au ventre.
N'y pense pas.
Ayez pitié de nous.
Exclus, nous n'avons nulle part où aller.
Il fait bon à l'intérieur.
Ce n'est pas une bonne idée.
Pas question !
ça se mange, ça ?
Pitié !
Silence.
Vous allez nous créer des ennuis.
Si on entrait et qu'on se mettait en rang,
il y en aurait pour tout le monde.
Tu parles comme si tu étais le patron.
Il l'est.
Je propose une solution
qui, je suis sûr, conviendra à tous.
On fait ce que dira le cochon.
Des protestations ?
- Non !
- Le cochon décide !
Les autres ?
Je suis d'accord.
Les autres, encore ?
Ce n'est qu'un cochon quand même.
Nom d'un chien.
ça me rappelle le bon temps,
quand on me chouchoutait.
On soignait mon pelage et mes griffes.
- Des parasites !
- ça ne sait pas se tenir.
Ils saloperont tout, pas vrai ?
Oui, Nigel.
Hé, porc !
Je t'offre mon collier.
Ce n'est pas la peine.
- Si.
- C'est gentil...
Je suis tout sauf gentil.
Je suis tenu à être méchant.
Changez de métier.
Impossible.
On a ça dans le sang.
Nous étions des guerriers.
C'est plus fort que nous.
J'ai le meurtre dans l'âme.
- Devais-je vous laisser mourir ?
- Beaucoup l'auraient fait.
Je serais honoré que tu portes mon collier.
Remercie le cochon.
- Merci, cochon.
- De rien.
Remercie le cochon.
Merci.
De rien, vraiment.
Remercie le cochon.
Merci, bout de chou.
Remercie le cochon.
Hé, toi !
Merci.
Un peu pour toi.
Merci,
Votre Honneur.
Merci, Thelonius.
La distribution est finie !
J'ai encore faim.
Deux bonbons, ce n'est rien.
- S'il n'y avait pas tant de chats...
- Qui gifle le chien ?
Fais gaffe, minet !
Ecrase, renifleur de derrière !
Le chef a un mot à dire.
Les chats et les chiens...
pourraient peut-être s'entendre.
Nous décrétons que chiens et chats
renoncent à la haine qu'ils éprouvent
les uns envers les autres,
et que toutes les créatures sont égales,
quelles que soit leur taille,
au nom de la justice et de la liberté.
Nul ne le contestera.
Ainsi soit-il.
J'ai encore faim.
Mon ventre...
il est tout chose.
Je sais.
On devrait avoir la meilleure part,
on a fait le boulot.
Non, chéri. Ici.
Qu'est-ce qu'il y a ?
Rien.
Ainsi, mes chers petits, ce remue-ménage
allait finir sur un commencement.
Fini, le refuge
Cet évènement, qui unit le passé au futur,
apaisa les esprits de cette assemblée.
Et, pendant quelque temps,
chacun oublia ses incertitudes.
Je suis tonton.
Deux fois.
Qui est comme nous ?
Pas beaucoup.
Pas beaucoup.
- Bravo !
- Félicitations !
Regardez ce minois.
- Qu'ils sont mignons.
- Ils ont les oreilles de leur papa.
Je leur lècherais bien le visage.
Je suis certain que le chef...
voudrait...
dire quelques mots, alors...
écoutez !
"Si je trouvais
"Mes mots
"Je chanterais pour toi un jour entier
"Je chanterais tout un matin
"De tout mon cœur"
Cochon !
Roger ! L'hôtel est plein !
Il grouille de sales bêtes.
Une vraie ménagerie !
Ferdinand !
Cochon, où tu vas ?
- Ferdy !
- Fais-moi la bise !
Bisou, bisou !
Qui c'est, ces nuls ?
Que se passe-t-il ? Je te trouve changé.
- La ville, ça pompe complètement.
- Raconte-moi ça.
Mon cochon ! Mon cochon porte-bonheur !
Sacré vieux Ferdy,
enfin sain et sauf.
On a du boulot ce soir.
Je vais voir en haut.
ça alors !
MISE EN FOURRIERE
Il n'y a personne !
Venez...
Nom d'un chien !
N'y va pas.
Brave bête.
Qu'on est gentille...
Rentrons à la maison.
Cochon !
Allez, Zootie.
Tu l'as ?
Tire-le, tu le tiens !
Le filet.
Il y a des chats ici ?
Sûrement pas. Pas un chat n'oserait venir.
Je suis allergique aux ch...
Bonté divine ! Son cœur !
ça le tuera, pas vrai ?
Flealick !
Mate un peu ça !
On va s'en sortir sans se faire du mal ?
Tu veux bien collaborer ?
Fais quelque chose !
De l'eau !
Il a besoin d'eau !
Merci, cochon !
Enlève ce clebs de là !
Que veux-tu qu'on en fasse ?
On y va !
Flealick !
Que t'est-il arrivé ?
Lâche, Flealick !
Et hop !
Tu m'entends ?
ça va ?
Retourne-moi.
ça va, c'est la grande forme.
Ils ont pris cette direction.
Non, ils sont allés dans l'autre sens.
Qu'est-ce que tu racontes ?
- Tout est dans le pif, le blaire.
- Quoi ?
- Dans l'appareil olfactif.
- Tu disjonctes !
A. Ils sont loin maintenant.
B. Ils ne sont pas cools.
C. C'est du suicide.
D. C'est du délire.
- Ferdy...
- Tu es un cochon dans la grande ville.
Que pourrais-tu faire, toi ou un autre ?
A quoi bon essayer ?
Tu peux m'aider à enlever ça ?
Ferdinand le Canard, témoin de folie pure.
Le chaos revu et corrigé
Pardon.
Parfois, on ne découvre ses talents
que dans le besoin.
Babe, qui ne s'était servi de son groin
que pour se nourrir,
découvrit qu'il pouvait se retrouver
dans une myriade d'odeurs.
Au fil de la matinée,
il devint maitre en la matière.
On est tout près...
Par ici.
Des touristes.
On y est.
Je le savais. Ils sont tous morts.
- Ils ne sont pas morts.
- Alors, allons-y !
Si on est pris, on ne pourra plus les aider.
Je me suis fait la leçon :
"Esme, tu as trahi Arthur,
et tu as trahi le cochon."
Le juge n'avait jamais entendu prononcer
tant de mots en si peu de temps.
Oui, c'était bien une femme
qui avait la conscience tranquille.
De plus, il avait grandi dans une ferme
et aimait les cochons.
Une fois libre, je sillonnerai les rues
pour retrouver le cochon d'Arthur !
Affaire classée !
Le Rosâtre !
Bout de chou !
Je savais qu'il viendrait.
Il ne faut pas faire de bruit.
Je ferme à clé.
Comme on dit :
"Les plus rapides survivent."
Alors, divisons-nous en deux groupes.
Les rapides, avec moi.
Et les lents se sacrifient.
- Ferdinand !
- Pour pas qu'on meure tous.
C'est une question de bon sens.
Où est Thelonius ?
Qu'est-ce que tu fais ?
Je ne suis pas habillé.
Tu es un orang-outang !
- Je ne suis pas habillé.
- M. Thelonius,
il est temps de partir.
C'est de la folie.
Merci d'avoir attendu.
En arrière !
Quand aurai-je enfin un peu de chance ?
De l'air !
Cochon ?
Que s'est-il passé ?
Je voulais que nous ayons tous
un chez nous.
Mais c'est impossible ici.
La vie ensemble était agréable.
On veillait les uns sur les autres.
Et maintenant...
Je m'absente une seule nuit
pour être auprès de mon oncle mourant...
Ma pauvre amie...
Pourquoi ont-ils fait ça ?
- Qui ?
- Que lui ont fait les bêtes ?
- A qui ?
- A elle !
Elle.
Très bien.
Vous avez des vêtements qui m'iraient ?
Où sont nos bêtes ?
- Je ne traverserai pas ce truc.
- Si, Nigel.
C'est simple comme bonjour.
Sers-toi de toutes tes pattes.
Allez, on y est... pas encore.
Dans le monde entier,
y a-t-il un endroit sûr pour nous ?
Oui, pour mes petits ?
Il y en a un, mais il est si loin...
Comment y arrivera-t-on ?
Il faut d'abord trouver mon humain.
Chérie ?
Tu es là !
Doucement.
Quatre pattes.
Deux.
Un chien.
Un cochon.
Bonjour, singe.
Viens, Thelonius.
Mme Willis.
Souffert ?
Très peu.
Bonsoir, docteur.
Merci. Bonne soirée.
Bonsoir.
Nous cherchons des animaux.
De quel genre ?
Cochon, chats, chiens, singes.
De ce genre-là.
Hé ! Vous ne pouvez pas entrer !
Cochon !
Nom d'un chien !
Ce doit être une fête.
Quelle surprise !
J'adore les surprises.
Cochon !
C'est elle !
Oui, c'est elle.
On dirait que c'est lui !
Je ne crois pas, Thelonius.
Je te dis que c'est lui.
Les choses s'arrangent.
Viens avec moi, cochon.
- Ce n'est pas votre cochon !
- Maintenant, si !
Esme ! Le cuisinier a pris ton cochon !
Allons-y, Thelonius.
Attrape-la !
Je suis Esme Cordelia Hoggett.
Je suis là pour le cochon de mon Arthur !
N'est-ce pas répugnant ?
NE TIREZ PAS
Allez, Ferdy.
Viens, cochon !
J'arrive.
Attrapez-le !
Qu'y a-t-il ?
- J'ai perdu un petit.
- Comment ça ?
J'ai perdu un des petits.
Calme-toi.
On le trouvera. Il doit être là.
Mon bébé !
Regarde en l'air !
Merci.
Oui, Thelonius. Merci.
Remerciez le cochon.
Cochon ! Ici tout de suite !
On ne peut pas toujours rétablir
les choses comme elles étaient,
mais on peut trouver d'autres solutions.
C'est ce que firent les deux dames.
L'hôtel fut loué
après un curieux arrangement.
L'argent de l'hôtel
permit aux Hoggett de sauver leur ferme.
La course jusqu'à la maison ?
Et comment !
Ainsi le cochon réunit-il ces deux mondes.
Deux moitiés pour créer quelque chose
de nouveau
dans un endroit un rien
à l'écart du XXe siècle.
Les chimpanzés abandonnèrent le showbiz
pour être des chimpanzés.
Comme on peut s'y attendre,
le grand air leur plut énormément.
Si les autres prirent goût à la campagne,
Flealick trouva le rythme trop lent
et se mit à poursuivre les camions.
Hélas,
l'histoire entre le pitbull et le caniche
ne dura pas.
Elle le quitta pour un autre chien
en lui laissant les enfants.
Faites peur. Vous êtes des guerriers.
Grondez voir un peu.
Papa, c'est vraiment nécessaire ?
On n'en a pas envie.
Quant à l'orang-outang,
il s'obstina à rester à la ferme...
auprès d'elle.
Enfin, le cochon et le fermier
eurent la joie d'être de nouveau ensemble.
Les choses étaient comme avant...
plus ou moins.
ça ira comme ça.
Merci d'être resté jusqu'au bout.
Au revoir.