Tip:
Highlight text to annotate it
X
Cible 4.
Vous voulez l'autre camion?
Ça bouge à côté du camion.
Avancez là.
Il est blessé.
Tirez sur le camion.
Touchez-le et le camion.
Continuez.
Continuez.
Un autre gars passe là.
Bien. Feu.
Tirez sur lui.
Mettez-vous à terre.
J'ai dit à terre.
Toi. A terre. Maintenant.
Fais voir tes mains.
Je veux voir tes mains.
Mettez les mains sur la tête!
A terre.
A genoux.
Reste là.
Les mains en l'air.
A terre.
Merde, il y a un gamin ici.
Ce n'est pas notre problême.
Pas plus que le reste.
Mettez les mains en l'air.
Salut.
Comment ça va?
Tu vas bien?
J'avais 27 ans,
la 1 re fois que je suis mort.
Je me souviens,
il y avait du blanc partout.
C'était la guerre, je me sentais
vivant. Mais j'étais mort.
- Donc, quel âge?
- 27 ans.
Voilà. Jack Starks.
Né dans le Vermont.
Pas de famille.
L'hôpital naval s'occupera de lui.
Oh, mon Dieu.
- Ce soldat est vivant.
- Il a déjà son étiquette.
- Occupe-toi des autres.
- Non, regarde.
Merde. Code bleu.
Il nous faut un docteur.
Envoyez-nous un docteur ici.
Starks a été chanceux.
Un peu plus à droite
et il était mort.
Il souffre d'amnésie rétrograde aiguë.
On n'a pas trouvé de famille au pays.
- Sûrement des amis.
- Je veux les papiers aujourd'hui.
- Mettez-le dans le prochain avion.
- Oui, monsieur.
12 mois plus ***.
Il vous a nominé
pour la Bronze Star.
On peut vous aider, sergent.
Bien sûr.
Bien sûr.
Vous avez un problême?
La voiture ne démarre pas.
C'est ta mêre?
Comment s'appelle ta maman?
Jean.
Vous m'entendez?
Réveillez-vous.
Vous devez essayer
de rester éveillée.
Ta mêre prend quelque chose?
Comment tu t'appelles?
Jackie.
Ravi de te rencontrer.
Tu sais ce que tu devrais faire?
Mets ça autour de ton cou,
garde ta mêre éveillée
et je m'occupe de la voiture.
D'accord?
Que penses-tu de toute cette neige?
Rien.
Rien?
C'est quoi?
Des plaques d'identification
avec nom et date de naissance.
Pourquoi?
Si jamais je me perds
ou si j'oublie qui je suis.
Je peux les avoir?
Oui, tu peux.
Merci.
Tu peux mettre le contact?
Vas-y, essaie un coup.
N'arrête pas, d'accord?
N'arrête pas.
Ça marche.
Enlevez vos putain de mains...
Mettez pas vos putain de mains
sur ma fille.
Maman, il a réparé notre voiture.
Monte dans la voiture.
Tout de suite.
Il a réparé la voiture.
Tu vas monter, bon sang!
- Ça va?
- Bien.
- Où vous allez?
- Au Canada.
Je peux vous amener à la frontiêre.
- OK, mec, monte.
- Il gêle.
Grimpe. Pas de problême.
Mon Dieu qu'il fait froid.
Il devait geler dehors, mon gars.
Plus froid qu'un nichon de sorciêre
qui fait des pompes dans la neige.
- Vous conduisez?
- Bien sûr.
Génial. Vous prendrez
la relêve dans un moment.
Vous avez déjà été en prison?
- Non, jamais.
- Je vais vous dire,
c'est vraiment pire que la guerre
et que partout ailleurs.
J'en doute.
Il plaisante ou quoi?
Pourquoi il nous arrête?
Pour s'amuser.
Jackie et Jean sont les seules choses
dont vous vous souveniez de ce jour?
Etes-vous conscient que nous n'avons
ni nom de famille, ni lieu de résidence,
ni aucune trace
de la présence physique de vos amis?
Je crains de devoir entendre
cette réponse, M. Starks.
On avait tiré 3 fois
sur l'officier Harrison.
Il était mort bien avant qu'on arrive.
Il peut refouler l'incident.
Ça expliquerait son plan bien conçu
pour la petite fille et sa mêre.
On a parlé du syndrome du Golfe.
La guerre est une édition spéciale de CNN.
L'enfer de "Tempête du Désert"
ne peut être résumé en un gros titre.
Ça ne pouvait être dit agréablement,
ça ne pouvait donc pas être dit.
Il y avait quelqu'un d'autre.
La guerre,
ça passe pas à la télé.
Mon client pense être mort une fois.
Il ne sait pas ce qui se passe.
Je ne me souviens pas de tout, mais...
il y avait quelqu'un d'autre.
Je crois que c'est ce qui s'est passé.
Si Starks a vraiment tué cet officier,
un homme à l'esprit dérangé
ne peut être responsable.
Nous, le jury, jugeons le prévenu
non coupable pour cause de démence.
Jack Starks, je vous condamne
par la présente à l'internement,
dans une institution pour psychopathes
où j'espêre que les docteurs
et un traitement pourront vous aider.
Allez, vieux.
Hôpital Psychiatrique
d'Alpine Grove
Venez.
Que faites-vous?
Levez-le.
S'il vous plaît, croyez-moi...
Que faites-vous?
Je devrais pas être ici.
Je devrais pas être ici.
Je ne le crois pas non plus.
Mais nous ne pouvons rien y faire.
S'il vous plaît.
Laissez-moi sortir.
Laissez-moi sortir, s'il vous plaît.
- Vous lui en avez donné combien?
- 50 CC.
Et il est bien resté là-dedans pendant 3 h?
D'accord, sortez-le.
Vous m'entendez?
Clignez des yeux si c'est le cas.
- Il n'a pas perdu conscience.
- Vous voulez le remettre dedans?
Non, emmenez-le en haut.
Vérifiez ses fonctions vitales
toutes les heures.
C'est le contexte dans lequel
il faut voir ce qui se passe.
Vous avez peut-être vu un gros titre
dans le New York Times.
Tu es le tueur de flic, non?
- Ça se voit tant que ça?
- La télé, tu sais.
Ça aide à apaiser un esprit actif.
Je suis Rudy Mackenzie.
Bienvenue.
- Je n'ai pas três envie de parler.
- C'est dommage.
Je n'y crois pas non plus.
Au papotage, au bavardage
C'est inutile.
Le jeu est autre chose.
C'est notre terrain ici.
Je suis prêt à lancer la balle. Allez!
D'accord.
Tu es là pour quoi?
- J'ai essayé de tuer ma femme.
- On ne va pas en prison pour ça?
J'ai essayé 30 fois.
Je n'ai jamais prémédité de le faire.
C'était toujours
dans le feu de l'action.
Elle n'a pas arrêté de me menacer
de me faire interner, jusqu'au jour où
elle l'a fait.
- 30 fois peut faire de toi un fou.
- Oui, ou juste un imbécile.
On pourrait penser qu'aprês 20 fois,
j'aurais trouvé un autre moyen,
- ou un moyen plus efficace.
- Bonjour. Comment allez-vous?
C'est une question difficile
pour moi, Dr Lorenson,
car le monde autour de moi rétrécit
et les 4 cavaliers de l'Apocalypse
viennent me voir aujourd'hui,
et pas pour m'apporter des fleurs,
ce qui fait que j'ai du mal à m'organiser.
Et vous, M. Starks?
Je vais bien.
Donc ça va?
A vous de me le dire.
Vous pensez que quelque chose ne va pas?
Vous êtes trop maigre.
Je perds peut-être du poids
dans mes rêves.
Fini le papotage?
Tout va bien.
M. Starks,
ravi de vous voir coopérer cette fois.
On veut vous aider.
On ne veut que votre bien.
Tenez-le, je prends le calmant.
- Tenez-le au sol. Putain.
- Non.
Ce n'est pas nécessaire. Relevez-le.
Infirmiêre, la camisole.
Il ne manque qu'une chose
à votre esprit: Une conscience.
Attendez, Dr Becker,
on le laisse combien de temps?
Attachez-le pour l'instant.
Aidez-moi, s'il vous plaît.
Enculés!
Laissez-moi sortir.
Laissez-moi sortir.
- Ça va?
- Mais oui.
- Je ne voudrais pas vous déranger.
- Alors ne le faites pas.
Mais...
Et Starks?
Quoi Starks?
Est-ce qu'on doit...
Faire notre maximum
pour l'aider?
Mais le laisser là-dedans,
comme ça?
Les médicaments que je lui ai donnés
doivent ajuster,
effacer même, sa tendance à la violence,
et le rendre moins haineux.
L'appareil permet que ça se produise
en sécurité.
Les endroits où je ne peux pas contrôler
les effets secondaires ne sont pas sûrs.
Comment contrô***-vous les effets
quand il est dedans?
Le temps qu'il y passe
fait partie du traitement.
On ne peut pas casser
quelque chose qui l'est déjà.
Je devrais pas être ici.
Je ne peux pas respirer là-dedans.
Je ne peux pas respirer là-dedans.
Je ne peux...
Je ne peux pas respirer là-dedans.
Je vais t'éclater la tête!
Au cas où tu le sais pas,
c'est la veille de Noël.
Tu trouveras jamais un taxi ici.
Merci.
Tu dois aller quelque part?
Je ne suis pas sûr.
Laisse-moi te redemander.
Cette fois, considêre bien tes options.
Tu dois aller quelque part?
Oui.
Três bien. Monte.
Donc où puis-je t'emmener?
Je ne sais pas.
- Comment ça, tu ne sais pas?
- Je ne sais pas.
Il doit bien y avoir un autre refuge
que je peux appeler.
C'est ça. Merci beaucoup.
Joyeux Noël à vous aussi.
Génial.
C'était notre derniêre option.
Que vais-je faire de toi?
Rien.
Je vais...
- Merci de m'avoir amené jusqu'ici.
- Où vas-tu?
Tu vas geler.
Tu n'as même pas de manteau.
- Ça ira.
- Non, ça n'ira pas.
Tu mourras de froid
et je me sentirai coupable.
Et je me sens déjà
assez coupable comme ça.
Tu veux boire quelque chose?
Non, merci.
Merde.
Ça va?
Oui, ça va.
Tu sais quoi?
C'est la veille de Noël
et j'ai un canapé, alors tu peux rester.
Je vais prendre un bain.
Fais-toi à manger
si tu as faim.
Il n'y a rien à voler. Mais fais pas
le salaud, ne prends rien.
Non, je ne ferai pas ça.
- Je m'appelle Jack.
- Non.
Ne nous lançons pas
dans le truc des noms.
Je ne veux pas te connaître.
Je veux t'aider ce soir,
mais je ne veux pas te connaître.
Qu'est-ce que c'est?
J'ai fait de mon mieux
avec ce qu'il y avait dans le frigo.
Merci.
De rien.
Tu veux un verre?
C'était bon, en fin de compte.
Il y a plein de choses différentes
dans ton frigo.
Pas beaucoup de nourriture, mais...
- Le freezer a une pierre.
- Une pierre?
II y a une pierre
où il y a marqué "Pétale".
J'appelle ça fouiner.
C'était un surnom stupide
que ma mêre a trouvé.
Donc, tu es serveuse. Je veux dire...
Je sais pas ce que je veux dire.
Je dé*** Noël.
Réveille-toi, Jackie.
Qui sont ces gens?
- Quoi?
- Qui sont ces gens sur la photo?
C'est ma mêre et moi.
- Comment ça?
- Non, attends un peu.
- Où est ta mêre maintenant?
- Elle est morte.
- Comment ça, morte?
- Elle est morte, partie.
Elle s'est évanouie avec une clope.
Brûlée vive, il y a longtemps.
Ecoute, je suis désolé.
Je ne sais pas comment...
- Quel jour est-on?
- Quoi?
Ça doit sembler fou.
On est en quelle année?
2007.
Quoi?
Qui es-tu?
Je suis Jack Starks.
Dégage de ma maison.
T'as fouiné partout?
Mon Dieu,
tu n'avais pas le droit de fouiller.
Regarde-moi.
Je sais que ça n'a pas de sens,
car ça n'en a pas pour moi non plus.
Oh, mon Dieu. Si tu ne sors pas,
j'appelle les flics.
Non, s'il te plaît, attends.
Je ne te ferai pas de mal. Parle-moi.
Ta mêre s'est évanouie sur le bas-côté
quand je t'ai rencontrée.
Elle était défoncée.
Elle s'appelait Jean.
Arrête.
J'ai donné ces plaques à cette gamine.
Non, pas toi.
C'est Jack Starks.
Et Jack Starks est mort.
Quoi?
Comment ça, il est...
Il est mort.
Son corps a été trouvé
le 1 er de l'an 1993 à Alpine Grove.
Il est mort.
- Ce n'est pas possible.
- Eh bien, si.
Ecoute, je me fiche
de qui tu penses être.
Tu n'es pas Jack Starks.
Donc, qui que tu sois,
j'ai fait quelque chose de sympa.
Et tu me le fait vraiment regretter,
donc s'il te plaît,
peux-tu partir? D'accord?
Tu ne te souviens pas?
- Oh, mon Dieu.
- Regarde-moi.
Je vais partir, mais regarde-moi.
Je ne te mens pas.
Je t'ai rencontrée, toi et ta mêre.
Il n'y avait personne aux environs.
Je n'aurais pas pu le savoir
à partir de 2 plaques qui traînent.
Repose ça et va-t-en.
Tu ne te souviens pas de moi?
- Tu ne le vois pas? Je suis...
- Sors d'ici!
Je suis...
S'il te plaît.
Sors.
Je vais t'éclater la tête!
Oh, mon Dieu.
Vous l'y avez laissé toute la nuit.
Je vous ai demandé...
C'est une question de bon sens.
Ouvrez le tiroir.
Il est mort?
Non. Montez-le immédiatement.
Il est déshydraté.
Qu'il soit sous perfusion
quand j'arrive.
J'ai voulu vous le dire
dans le bureau...
Je pensiez que vous l'en sortiriez.
Vous êtes médecin. Je devrais pas
avoir besoin de tout vous dire.
Je peux vous parler un moment,
s'il vous plaît?
- Qu'avez-vous fait à Jack Starks?
- Comment ça?
- Il est inconscient.
- Il a eu Loxadol et Ativan.
Loxadol?
II n'a pas besoin de neuroleptiques.
Vous pouvez dire ça
aprês l'avoir regardé 2 minutes?
II n'a pas besoin
de ces antipsychotiques.
Aprês qu'il m'a agressé,
je pensais que si.
On ne l'a pas provoqué?
Vous voulez vraiment m'accuser?
Je n'accuse personne.
Il est contusionné.
Ça arrive quand on doit les maîtriser.
Ecoutez,
il ne finira pas comme Ted Casey.
J'ignore ce que vous cherchez à faire,
ce n'est pas un cobaye.
On ne peut pas les reprogrammer
avec des médicaments.
Vous ne laissez jamais tomber.
C'est vous qui avez échoué
avec Ted Casey, pas nous.
Si vous voulez bien m'excuser,
c'est Noël.
Salut.
Désolée du retard.
- Salut, Babak.
- C'est sympa.
C'est três bien. C'était le camion.
Montre la balle.
Três bien.
Tu veux le tenir?
C'est bien. Fort.
Reste avec moi
encore un moment, d'accord?
On va y arriver.
Je peux avoir de l'eau?
Je pourrais avoir de l'eau?
Voilà.
Quel genre de drogues vous me donnez?
Juste un truc
pour que vous restiez calme.
Vous avez dit quelque chose?
J'ai dit,
juste pour que vous restiez calme.
Vous avez bien dormi?
- Je dormais pas, si?
- Vous avez dormi toute la journée.
On est le 26 décembre, Jack.
Comment vous sentez-vous?
- Le 26 décembre?
- C'est exact.
1992?
Voici le soleil
et vous êtes sur terre.
Je ne suis pas dupe.
Qui es-tu?
Ma mère est morte en 2007.
Jack Starks est mort.
Sors d'ici!
Vous m'avez laissé là-dedans.
Où?
Dans ce truc. Ce tiroir.
Et puis...
vous m'avez mis une camisole.
On a dû utiliser des contentions
si c'est ce que vous voulez dire.
- Ce n'était pas des contentions.
- Notre matériel, c'est exactement ça.
Du calme.
Faites pas comme si
je savais pas ce qui est réel.
Vous souffrez d'hallucinations.
Non, c'est réel.
Vous m'avez attaché
et fourré dans ce putain de tiroir.
Ce n'était pas un rêve.
Je ne sais pas
ce que vous essayez de faire...
Je dois dire
que vous êtes le patient le plus résistant
à ce traitement que je connaisse.
J'avais un patient il y a quelques années,
du nom de Ted Casey,
Ted avait sodomisé une fillette de 7 ans.
Ses avocats m'ont demandé
de m'occuper de lui, car aprês ses crimes,
il grimpait aux arbres dans la forêt
et il hurlait à la mort.
Ted n'est jamais allé en prison,
car on le croyait tous malade.
Il est venu ici. Un jour,
une fillette est venue avec sa maman.
J'ai surpris Ted
en train de la regarder en douce.
Vraiment en douce,
si vous voyez ce que je veux dire.
J'ai alors demandé à Ted
s'il se souvenait
de ce que sa victime portait.
"Oui, je me souviens", a-t-il dit.
"Je me souviens três bien".
Ce furent ces derniers mots.
Qu'est-il arrivé à votre visage?
J'ai été imprudent.
Ça n'arrivera plus.
Je prierai pour vous.
Dieu prendra peut-être
la relêve des médicaments.
Vous êtes sûr
de savoir où Le trouver?
Que faites-vous, Jack?
Qu'allez-vous me faire?
Je voulais vous demander
de rentrer avec moi.
- Et si je ne veux pas venir?
- Je vous demanderais pourquoi.
Car je ne suis pas fou.
Vous souffrez de désordre
hallucinatoire. Vous n'êtes pas fou.
Vous êtes simplement désorienté.
Vous êtes ici et non en prison,
car ça a influencé votre crime.
Je ne l'ai pas tué,
mais je ne me souviens pas.
Votre capacité
à distinguer vos hallucinations
de ce qui est vous est arrivé...
C'est ce qui m'est arrivé
qui est dingue, pas moi.
Je peux vous poser une question?
Depuis quand
vous demandez la permission ici?
- Une cigarette?
- C'est la question?
Je voulais
vous demander comment progresse
votre traitement avec le Dr Becker.
Bien. Três bien.
Vous me le diriez
si ce n'était pas le cas.
Pourquoi?
Qu'y feriez-vous?
J'essaierai de le faire arrêter.
- Je ne suis pas sûr de le vouloir.
- Donc ça vous aide?
Lls me donnent l'impression
d'être quelqu'un d'autre.
Vous venez?
On va se geler ici, vous et moi.
Ils pourraient vous faire mal
s'ils vous voyaient vous évader.
Que sais-tu de la merde
qu'ils nous font subir au sous-sol?
Quelle merde?
- Tu sais de quoi je parle.
- Non.
Si, cette camisole.
Camisole?
Ce putain de tiroir. Arrête tes conneries,
tu sais de quoi je parle.
Je sais qu'ils t'ont emmené en bas
et qu'ils t'ont mis là-dedans.
Le reste, c'est...
C'est un voyage.
Des vacances stuDieuses.
Je vais mourir.
C'est bien de s'habituer à la mort.
Je mourrai dans 4 jours.
J'ai découvert ça.
Ils trouveront mon corps dans 4 jours.
A propos de quoi jacassez-vous?
Nous parlons de la possibilité
de voyager dans le temps,
de voir le futur.
C'est de ça que nous parlons,
n'est-ce pas?
Oui, c'est ça.
Si tu dois comprendre quelque chose
en étant là-dedans, calme-toi.
Moins tu flippes, moins tu tripes.
Oui, mais toute cette merde
du passé surgit.
Oui, mais cette merde
est dans le passé.
Concentre-toi
sur ce dont tu as besoin.
- Je dois y retourner.
- Ça peut poser problême.
- Pourquoi?
- Lorenson a mis le grappin dessus.
Quand elle a commencé à me soupçonner,
ils ont arrêté de m'y mettre.
Les femmes.
Que dois-je faire?
Tu pourrais provoquer Becker.
Tu pourrais te faire tuer,
mais tu dis
que ça doit arriver de toute façon...
Mon Dieu.
Poursuivez, M. Mackenzie.
J'ai été approché
par l'Organisation fédérale du Commerce.
Et pourquoi vous ont-ils approché,
M. Mackenzie?
C'est fou, mais...
ils m'ont demandé de diriger
l'Organisation des Organisés.
- L'Organisation des Organisés?
- Vous avez entendu parler d'eux?
Non, M. Mackenzie.
C'est parce que
ça n'existe pas, idiot.
Ce n'est absolument pas vrai.
C'est manifestement pas vrai.
Ils m'ont demandé de les diriger.
Si vous en aviez entendu parler,
ce ne serait pas secret.
Qu'en pensez-vous, tous?
Je sais qu'ils existent.
Et comment ça?
Quand j'étais dans le Golfe,
l'Organisation
recrutait les Organisés.
Est-ce un fait?
C'est un fait.
Sinon, ça n'aidera pas M. Mackenzie.
C'est un fait.
Authentique et secret.
Je le savais.
Ces petits connards sont partout.
Ils recrutent les meilleurs.
- Calmez-vous, M. Starks.
- Calmez-vous...
Vous nous ordonnez toujours
de nous calmer.
Calmez-vous. Calmez-vous.
Que je sois calme?
Comment faire, putain?
Regardez cet endroit.
Réveillez-vous tous.
Les ordres ne viennent que d'en haut.
Ne les laissez pas faire.
Vive l'Organisation.
Vive l'Organisation des Organisés.
- Asseyez-vous.
- Non, vous devez écouter...
Vive l'Organisation des Organisés.
Inscrivez-vous.
Elle a besoin de vous.
Combattez pour la bonne cause.
Vous ne m'écoutez pas?
II faut l'écouter.
- Vive l'Organisation.
- Asseyez-vous.
Joignez vous à l'Organisation.
Il faut l'écouter.
Tu es vraiment borné.
Mais on peut arranger ça.
Moins tu flippes, moins tu tripes.
Reste calme.
Psychopathe.
Messieurs,
veuillez sortir de la voiture,
- les mains en l'air.
- Quel est le problême, M. L'agent?
Vous roulez trop doucement.
Sortez les mains en l'air.
J'ouvre la porte?
Hé, le soldat, t'es réveillé?
Je crois pas.
Ça va. Ça va bien.
Jack, attrape la balle.
Montre à maman, chéri.
Tu as une seconde?
Tu as du culot de te pointer comme ça.
Je peux?
Bon, voilà.
Jack Starks est mort d'une blessure
à la tête le 1 er janvier 1993.
Comment suis-je mort?
C'était pas précisé.
Tu me crois?
Je ne sais que croire.
Qu'as-tu trouvé d'autre?
Plein de trucs.
Il y avait un docteur, Becker.
Il utilisait
une modification de comportement,
interdite en 1970.
Il y avait un autre docteur,
le Dr Lorenson.
Et une histoire d'un gamin
qu'elle traitait, Babak.
J'ignore qui c'est.
En tout cas, tout ça a fait scandale.
Becker disait qu'il voulait recréer
un environnement utérin pour ses patients.
Putain d'utérus.
C'était pas un utérus.
Je dois trouver comment je meurs.
Alpine Grove existe encore.
On pourrait aller voir
si quelqu'un sait ce qui est arrivé.
On pourrait.
Merci de faire ça.
C'est moi qui dois être folle.
Désolé de ne pas en savoir plus
sur la mort de votre oncle.
Le médecin légiste de l'hôpital...
- Un "trauma" ne me dit rien.
- C'est tout ce qu'il y a, désolé.
Il n'y avait pas de docteurs?
Dr Becker ou Dr Lorenson?
Le Dr Lorenson est toujours à l'hôpital.
Elle était là à ce moment-là.
Elle pourrait sûrement
mieux vous aider.
Et Becker et Hopkins?
Le Dr Hopkins est mort.
Et je ne connais pas de Dr Becker.
Pourriez-vous regarder
si le Dr Becker a laissé une adresse?
Y a-t-il une raison à ces questions?
C'est la seule famille
dont je me souviens.
Pourquoi il sourit tout le temps?
Bonjour. Beth Lorenson.
- Comment allez-vous?
- Enchantée.
Asseyez-vous.
Pardon.
Vous êtes son portrait craché.
Vous le connaissiez?
C'est le patient
qui m'a le plus marquée.
Pourquoi?
A la fin, il m'a fait changer d'avis
sur beaucoup de choses.
- Il m'a aidée sur un cas.
- Vraiment? Quel cas?
Je travaillais avec un petit garçon.
Qui est-ce?
Le fils d'un ami.
Comment savez-vous?
On l'a vu en cherchant
des infos sur son oncle.
En quoi a-t-il aidé?
C'est compliqué, mais à la fin,
il m'a montré
comment communiquer avec lui.
Comment?
C'est compliqué.
Et c'était il y a três longtemps.
Laissez-moi vous poser une question.
Savez-vous comment mon oncle est mort?
Oui, je crois que c'était...
d'un trauma crânien.
Oui, mais comment?
Comment l'a-t-il eu?
Je ne sais pas.
Non?
Vous pensez que Dr Becker le saurait?
Oui, Dr Becker en saurait plus.
- Je n'en crois pas un mot.
- Idem.
Allez. Une derniêre chose.
... match de baseball du personnel
à 16 h, ne soyez pas en retard.
Qu'est-ce que c'est?
C'est la piêce.
Ils la suspendaient juste là.
Je suis dans ce tiroir
en ce moment même.
Ce n'était peut-être pas
une si bonne idée.
Vous n'êtes pas censés être là.
Nous allions partir.
Je vous connais?
Je ne sais pas. Vous croyez?
Vous connaissez peut-être
mon oncle, Jack Starks?
Nom de Dieu, c'est vrai.
Son portrait tout craché.
- Vous pourriez être son fantôme.
- Je pourrais.
- Vous vous souvenez de lui?
- Oui, bien sûr.
C'était un mec génial.
Vous ne sauriez pas
comment il est mort?
Je me souviens juste
quand ils ont trouvé son corps.
C'est tout
ce dont tu te souviens, Damon?
Comment connaissez-vous mon nom?
Je connais tout de toi, Damon.
- Je sais que tu n'es qu'une merde.
- Arrêtez avec vos conneries.
- C'était toi?
- Je ne comprends pas.
- Frappé à la tête. Ça te ressemble.
- Je ne l'ai jamais touché.
Que se passe-t-il?
A bientôt.
C'est une zone interdite.
Damon, ils sont partis. C'est l'heure
de vos médicaments. Allons-y.
Je vais essayer de retrouver Becker.
On a combien de temps?
Je ne sais pas.
Je crois qu'on n'a pas
beaucoup de temps.
Reviens me voir demain.
Si tu ne viens pas,
je serai vexée.
Vraiment?
Tu veux un verre?
Mon temps est écoulé.
Je m'en moque.
Tu dois revenir.
Je ne t'ai pas cherché,
mais maintenant,
tu dois revenir.
Ce n'est pas comme ça.
Je n'ai aucun contrôle là-dessus.
Prends le contrôle.
Reviens-moi, Jack.
Je ne peux vous aider
sans votre accord.
Ce truc est ma seule chance ici.
Quel truc?
Vous ne comprenez pas.
Essayez de me faire comprendre.
J'ai vu une époque
qui n'est pas la nôtre.
Et je ne peux la voir
que quand je suis là-dedans.
Quelle est cette époque?
2007.
On est en quelle année maintenant?
Je ne délire pas.
Je sais que c'est 1992.
Racontez-moi comment c'est en 2007.
- Pas si différent.
- Le futur n'a pas l'air différent?
Pas pour des gens comme moi.
Vous voyagez dans le temps?
C'est ça?
- Tout le monde n'est pas fou ici.
- Comme qui?
Comme Mackenzie, peut-être?
Vous savez,
il a essayé de tuer sa femme.
Il s'est enfermé dans sa maison
pendant 2 mois
et il est quasi mort de faim
avant d'être ici.
Tout ça, car sa femme l'a quitté
pour un autre homme.
Je m'en fiche. Je n'ai pas le temps.
Je dois sortir d'ici.
C'est une facette de vos visions.
Ah oui?
Et Babak? C'est une facette?
Que savez-vous de lui?
Vous me l'avez dit.
Je vous ai vue.
Vous croyiez que je savais un truc,
alors vous m'en avez parlé.
Comment le connaissez-vous?
Car vous m'en avez parlé.
Je sais qu'à l'intérieur de vous-même,
vous devez me croire.
Vous le devez.
Je ne sais pas comment vous savez ça,
mais ça fait partie de vos hallucinations.
Je t'ai amené des clopes.
Lorenson dit que ta femme
t'a quitté pour un autre homme
et que tu as pété un plomb.
Ça, c'est un merci.
Eh bien?
Je ne voulais pas le reconnaître.
Tu sais?
Je suis ici,
car ils disent
que j'ai une maladie nerveuse.
Voici ma question.
Qui ne serait pas nerveux
en regardant attentivement sa vie?
Qui a une vie à ce point parfaite?
Debout, Harold.
As-tu parlé de mes sessions
avec Babak à quelqu'un?
- Non, bien sûr.
- On t'a posé des questions?
Non, je te l'aurais dit.
Bonjour toi.
Comment vas-tu aujourd'hui?
Tu es prêt à travailler?
Jackie.
- Ça me fait vraiment flipper.
- M'en parle pas.
Tu veux ça?
Non, je veux ça.
Je devrais mettre le chauffage.
Je me suis renseignée
sur le petit garçon.
Lorenson a utilisé une forme légêre
de thérapie par électrochoc
qui a arrêté ses crises.
Elle ne savait même pas qu'il les avait.
C'est ce que tu dois lui dire.
La maison de Becker est par là.
Je l'ai indiquée sur la carte.
- Je crois que c'est là.
- Tu es sûre?
Oui, j'ai appelé hier pour être sûre.
Bon, allons-y.
Vous cherchez le Dr Becker?
Le voilà.
Comment ça marche, hein?
Dieu ne se souvient pas?
C'est ça?
Je peux vous aider?
Je ne sais pas, vous pouvez?
Je vous connais?
Je crois que oui.
Vous êtes son fils?
Non, pas son fils.
Qu'y a-t-il, docteur?
On dirait que vous avez vu un fantôme.
Mais comment pouvez-vous être...
Il est mort, il y a des années.
Vous l'avez tué, n'est-ce pas?
Non, je ne l'ai pas tué.
Le traitement a pu le pousser à se tuer.
Non, je suis mort d'un coup à la tête.
Comment est-ce arrivé?
Tout ce dont je me souviens
de la derniêre fois qu'on l'a mis là-dedans...
II... Vous êtes ressorti
en me disant leurs noms.
Quels noms?
Ceux que j'ai voulu aider.
Qui sont-ils?
Nathan Piechowski,
Jackson MacGregor,
Ted Casey.
Je ne suis pas allé vous chercher.
Vous étiez des criminels.
Des patients.
Nous étions des patients.
Mais des criminels.
Vous dites que je suis sorti
et que je vous ai donné ces noms?
Qui me les a donnés, selon vous?
Vous.
Je suis dans ce tiroir en ce moment.
Je ne comprends pas.
Tu te hantes, vieil homme.
Je ne vous ai pas envoyé
à Alpine Grove.
Vous m'avez bourré de calmants
et mis
dans un tiroir de la morgue.
Avec l'intention de vous aider.
Et c'est une excuse?
Nous sommes tous morts, Jack.
Qu'y a-t-il?
Je dois m'asseoir.
Jack, ça va?
Qu'y a-t-il?
II m'arrache d'ici.
C'est la derniêre fois.
Il a dit que c'était la derniêre fois.
Quelle était ton adresse?
Enfant,
lors de notre rencontre,
quelle était ton adresse?
2140 Waldemere Way.
2140... 2140...
Jack. Reste avec moi.
C'est la derniêre fois.
Je vous ai vu.
Je sais
ce que vous avez fait à vos patients.
Je vous ai vu dans des années.
Vous m'avez parlé de Piechowski
et Jackson MacGregor
et Ted Casey. Vous me l'avez dit.
Ils sont tous avec vous.
Nous tous. On reste avec vous.
On vous hante.
Nous tous.
On vous hante.
On vous hante.
Je pourrais avoir du papier?
Du papier et un stylo.
Je dois écrire un truc.
Ecoutez, votre patient, Babak,
il a des crises.
C'est pour ça qu'il ne parle pas.
Qui vous a dit ça?
Je vous dis quelque chose
que vous savez déjà sans l'avoir compris.
Il n'est pas lent, il a des crises.
Electro...
Electrochocs.
Vous les avez utilisés sur lui
et remis sur pied.
Personne n'utilise ça sur les enfants.
J'ignore s'il a des crises,
mais si oui, ça pourrait le mettre
dans un état de crise permanent.
Babak est le fils de mon amie.
Je ne prendrai jamais ce risque.
Vous le prendrez.
Tu peux attraper ça pour moi?
Je lui ai donné un sédatif.
Je ne vais le faire qu'une fois.
C'est réglé três três bas.
Tu vas rester dans la piêce?
Bien. Si tu pouvais appuyer un peu.
Bien.
Je vais juste appuyer là.
Je vais régler ça un peu plus bas.
Je suis au niveau le plus bas.
Allons-y.
C'est fini, ça y est.
C'est fini. Terminé.
Il va bien.
Comment vas-tu?
Dis bonjour, Babak?
Bonjour, Babak.
Tu vas bien!
Que voulez-vous que je fasse?
Je dois apporter ça à quelqu'un.
C'est un centre surveillé.
Je ne peux pas.
Vous devez m'aider.
S'il vous plaît.
- Vous avez besoin de combien?
- Quelques heures.
Je vais mourir ce soir.
Ça a été décidé.
Vous voulez que je vienne?
Ça va aller.
Je me souviens de toi.
Je me souviens aussi de toi.
Entre, il fait froid dehors.
Mon Dieu.
Comment vas-tu, Jackie?
- Ça va.
- Oui? Et ta mêre?
Eh bien, ça va.
Tu crois que je pourrais lui parler?
Maman?
Je vous connais?
C'est le monsieur
qui a réparé la voiture.
Celui aprês qui tu as crié.
Besoin de quelque chose?
Non, quelque chose pour vous.
Jackie, va jouer dans la neige.
- Pourquoi?
- Vas-y.
Ça va sûrement sembler fou.
Je sais que, maintenant,
ça ne va pas avoir beaucoup de sens,
mais...
Tout ce que je veux vous dire
est dans cette lettre.
Et c'est vraiment...
Três important que vous y croyez.
Car ça serait dommage sinon.
D'accord, je la lirai.
C'est tout?
Oui, c'est tout.
Pétale,
c'est mignon.
N'arrêtez pas de l'appeler comme ça.
Je crois que ça lui plaît.
Attends.
Sois sage. D'accord, Jackie?
Ça va?
Restez avec moi.
Mettez-moi la camisole.
Comment ça?
II faut me mettre la camisole,
c'est le seul moyen.
Jack? Allez.
Il faut m'aider à vous faire entrer.
Prêt.
C'est bon?
C'était ça.
Mettez-moi la camisole.
- Qu'est-il arrivé?
- Il a glissé.
Relevons-le. Attention à sa tête.
De quoi parlez-vous?
II dit
qu'il faut lui mettre la camisole.
Nous ne pouvons lui faire ça.
Faites comme avec Becker.
J'avais 27 ans
la 1 re fois que je suis mort.
Je me souviens,
il y avait du blanc partout.
C'était la guerre, je me sentais vivant.
Mais j'étais mort.
Parfois nous vivons des choses
simplement pour pouvoir dire
que c'est arrivé.
Que ce n'est pas arrivé à un autre
mais à moi.
Parfois, nous nous battons
pour vaincre l'adversité.
Je ne suis pas fou,
même s'ils pensaient que si.
Je vis dans le même monde
que les autres.
J'en ai vu davantage,
comme vous, j'en suis sûr.
Ils trouveront mon corps demain.
Vous pouvez vérifier
si vous ne me croyez pas.
J'ai vu la vie après ma mort
et je vous dis ça,
car c'est le seul moyen
de vous aider, vous et votre fille,
à avoir une meilleure vie.
Jean...
vous allez vous évanouir un jour,
en fumant une cigarette,
et mourir brûlée.
Votre fille grandit en vivant
la même triste vie que vous.
Vous lui manquez tant.
Parfois, la vie ne commence vraiment
qu'avec la connaissance de la mort.
Et que tout peut finir,
même quand vous le voulez le moins.
L 'important dans la vie,
c'est de croire
qu'il n'est jamais trop ***.
Même quand les choses vont mal,
c'est mieux d'être réveillé qu'endormi
pour les vivre...
Quand on meurt,
on ne veut qu'une chose.
On veut revenir.
Maman, papa,
c'est l'heure de se lever?
II ne nous trouvera pas ici.
Allez dans la cuisine.
Ça va?
Je vais bien.
Vous avez une vilaine coupure.
J'ai glissé, mais je suis vivant.
Je vais à l'hôpital.
Je vous dépose?
Ça me ferait três plaisir.
D'accord. Montez.
D'accord. Merci.
Désolée. Une minute.
C'est gentil. Amuse-toi bien.
Oui. Ecoute, maman.
Je ne peux pas trop te parler.
Je vais travailler.
Oui, je t'appelle plus ***.
D'accord. Bonne année.
- Désolée.
- C'est pas grave.
Pas de problême.
Comment ça va?
Mieux maintenant.
On a combien de temps?
Ripped by SkyFury