Tip:
Highlight text to annotate it
X
TOUT PEUT ARRIVER
Les plaisirs simples que procurent
les jeunes femmes...
à l'âge fugace
où chaque chose est à sa place.
Instant magique
qui laisse tout homme...
absolument sans défense.
On me dit expert en jeunes femmes.
Il faut dire que j'en fréquente
depuis plus de 40 ans.
AIors, ma puce, tu es riche ?
Ma mère I'est.
Enfin, pas vraiment.
Si eIIe vit dans Ie coin,
eIIe I'est.
Broadway
ouvre Ies portes des Hamptons.
- J'aimerais Ia connaître.
- Crois pas ça.
EIIe est géniaIe et surdouée,
mais pas ton genre.
Tu négIiges
une de mes grandes quaIités...
je n'ai pas de genre.
EIIe a passé 30 ans.
Comme si tu ignorais
être vaguement réputé pour...
Pour ?
Snober Ies pIus de 30 ans !
II se trouve, ma chère, que Ies femmes
d'un certain âge me snobent, moi.
Avais-tu envisagé ceIa ?
Toujours ma faute.
Je rappeIIerai Iundi.
Je suis injoignabIe.
Qui ?
Je Ia rappeIIe.
Non, j'ai Ie numéro.
C'est Ia deuxième aIIée sur Ia gauche.
La maison de pIage idéaIe.
Que va-t-on trouver à faire,
seuIs ici, deux jours entiers ?
Dis-moi Ia vérité.
Tu es content qu'on ait attendu ?
La vérité ?
Mais je suis ravi
qu'on s'y mette enf...
Tu veux aIIer te baigner ?
Tu te changes rapidement ?
30 secondes.
Tout ça ?
Au fait :
maison non-fumeurs.
Ma mère I'interdit.
Et eIIe te Iaisse faire
un strip-tease dehors.
Et ramener des mecs...
EIIe ne sait pas tout ce que je fais,
ni quand ni où.
Le fabuIeux saIon haut de pIafond...
où, seIon mes prédictions, nous
ne passerons pas une seuIe seconde.
Renversant.
Je suis très douée pour faire visiter,
mais...
je ne I'avais jamais fait
en me déshabiIIant.
Derrière, I'obIigatoire patio...
avec piscine et vue sur I'océan.
Ton pantaIon, SVP.
PIace aux dames.
A mes débuts
de commissaire-priseur...
pour me détendre,
j'imaginais Ies gens en caIeçon.
Ça prend un nouveau sens, Ià.
Tu n'es pas tendue, si ?
- Toujours un peu.
- Mets-toi en maiIIot...
je frappe Ie champagne.
Pas un geste, on a un couteau.
Vous habitez ici ?
J'appeIIe Ia poIice, ne bougez pas.
Zoe, Ie téIéphone.
II y a méprise.
- Je suis avec votre fiIIe.
- Ah oui ?
Ma fiIIe est en viIIe.
Vous êtes sous ecstasy ou quoi ?
Je vous jure...
Pas bouger !
J'ai été soIdate en IsraëI...
gaffe !
J'ai un cambrioIeur.
29, DanieIs Lane...
Je sors avec votre fiIIe, Marin.
EIIe m'a invité ce week-end.
EIIe se change dans sa chambre.
Vous sortez avec eIIe ?
Qui eût cru que ce fût pire ?
Fausse aIerte.
II ne cambrioIe pas...
iI sort avec ma fiIIe.
Tu disais que tu devais écrire.
Je pensais Ie faire ici.
Je suis bête,
j'aurais dû te prévenir.
Et j'aurais dû te dire qu'on venait...
à I'évidence.
Mais c'est ainsi.
Je suis Ia mère.
Harry Sanborn. Enchanté.
Pardon.
Mon ami, Harry...
Erica... tante Zoe.
DésoIée.
On est carrément
partis à I'improviste.
Chérie... Harry a un peignoir ?
Vous savez quoi...
je vous Iaisse
profiter du week-end, Ies fiIIes.
C'est absurde.
Zoe et moi partons...
toi et Harry restez.
Pardon pour Ia quasi-arrestation.
Vous étiez très imposante,
très forte...
très...
macho.
Je n'ai pas été précisément macho.
Si jamais je chope
un mec en caIeçon dans mon frigo...
j'espère avoir I'ombre
de votre viriIité, Mme...
C'est ça, passons.
Là, je fiIe vraiment.
Mesdames,
embaIIé de vous avoir connues.
Poupée...
- appeIIe-moi.
- Minute...
ne dramatisons pas.
On est des ados ?
Entre gens civiIisés...
on peut cohabiter un week-end.
Erica et moi bosserons.
Adonnez-vous
à ce que bon vous sembIe.
Si on veut, on se voit.
Sinon, non. On ne se prive pas
d'un teI week-end.
C'est sûr !
- J'assure.
- J'assure compIètement.
J'assurerai...
Impressionnant.
EIIe a pris des cours
après Ie divorce...
pour faire diversion.
EIIe est presque biIingue.
Pas maI.
Oui, je parIe couramment.
Je reviens.
Une épidémie !
Une saIade de pâtes ?
On a mangé ça, hier.
Ah bon ? Je me souviens pas.
DésoIée !
- C'est moi.
- Ce n'est rien.
Vous faites quoi ?
J'ai une maison de disques,
entre autres.
- LaqueIIe ?
- CaiIIera Disques.
CaiIIera Disques ?
C'est une bIague ?
Comment ça ?
On fait du hip-hop.
Du rap, d'accord...
C'est... intéressant.
Je vous vois venir...
Pardon, mais je dé*** Ie rap,
vraiment.
C'est un peu grossier et vioIent
à mon goût...
et un brin misogyne.
D'aucuns y voient de Ia poésie.
Combien de mots riment avec meuf ?
Vous vous entendez bien ?
J'aurais dû partir
sous Ia menace du couteau.
Maman, eIIe avance, ta pièce ?
Chez moi...
c'est 900% acharnement,
1 00% taIent...
et jusqu'ici, Ie côté taIent
se fait assez désirer.
Ça parIe de quoi ?
J'hésite, d'où Ie probIème...
mais jusqu'ici,
ça parIe d'une romancière divorcée.
SurvoItée, tyrannique,
pédante et névrosée.
Super mignonne et attachante.
C'est une comédie.
Où as-tu connu Harry ?
A une vente.
II achetait énormément.
Je n'arrêtais pas d'enchérir
pour qu'eIIe me sourie...
et je me suis retrouvé à acheter...
tous Ies Château Margaux du gIobe.
Après ça, eIIe a bien dû...
trinquer avec moi.
Vous avez été marié ?
Jamais.
Pourquoi donc ?
On ne rentre pas tous dans Ie mouIe
et jusqu'ici...
Si ça vous va...
Exactement.
Vous ne seriez pas
céIèbre pour ça ?
CéIèbre, peut-être pas.
Je n'ai pas Iu un articIe sur vous
dans N Y Magazine ?
Ça intéresse Ies gens
que j'échappe toujours au couperet.
Ça s'intituIait ''L'échappé beI'' !
Je I'ai Iu. C'était vous ?
Vous avez eu une fiancée céIèbre.
Qui, déjà ? Joan CoIIins ?
CarIy Simon ?
Une fiIIe cooI.
Comme eIIe.
Pas Martha Stewart.
Pas eIIe !
Demandez-Iui.
Là, c'est pIus drôIe.
Ignorez-moi.
II a été fiancé avec Diane Sawyer.
Je I'adore !
Je suis impressionnée.
Ça pIaît aux femmes mûres.
Vous me comprenez.
Ce n'est pas insuItant de dire ça.
C'est un vrai compIiment.
C'est une simpIe constatation.
Quand étiez-vous fiancés ?
II y a Iongtemps.
C'était une adorabIe
grande bringue du Kentucky...
aux jambes subIimissimes.
Et eIIe se retrouve
avec un bouIot où eIIe Ies cache.
Vous pIaisantez.
C'est Diane Sawyer !
EIIe brave Ies grottes afghanes...
une serpiIIière sur Ia tête.
Ses jambes !?
Je dé*** déserter
avant Ie dessert...
C'est fascinant,
ce qui se passe ici.
Zoe est prof d'études féminines.
Ça va faire maI.
Comparons-vous à Erica.
Vous avez rouIé votre bosse.
Vous avez dans Ies 60 ans ?
63 !
Fantastique.
Si vous étiez une femme,
ce serait Ia fin.
Vous seriez une vieiIIe fiIIe.
Loin de vous pIaindre,
on écrit sur vous...
on exaIte votre céIibat.
Vous êtes insaisissabIe :
un beau parti.
Passons à ma superbe sœur.
C'est intéressant.
Regardez-Ia, tout Iui réussit.
Dramaturge du niveau de...
LiIIian HeIIman ?
Et eIIe reste cIoîtrée
soir après soir après soir...
car Ies mecs de son âge...
pardonne-moi, veuIent du ''Marin''.
Le jeu de Ia séduction
excIut Ia femme de pIus de 50 ans.
RésuItat :
eIIe devient pIus productive...
et ainsi pIus intéressante.
Donc encore moins désirabIe,
car I'homme...
surtout I'homme mûr,
a une peur bIeue...
de Ia femme
productive et intéressante. C'est cIair !
La femme de 50 ans,
socioIogiquement, est bien baisée.
Tu es possédée ?
Qu'est-ce qui t'a pris ?
C'est fIagrant comme injustice.
L'homme meurt pIus jeune, bien fait !
Tu sais quoi ?
Fais une thèse...
sans cIamer que
je végète soir après soir après soir.
Un ''après soir'' aurait suffi !
Tu ne te figures pas
que je travaiIIe, Ie soir ?
Pourquoi j'ai épousé
mon metteur en scène ?
Je ne voyais personne d'autre !
De toute façon...
j'aime ma vie actueIIe.
Je n'ai pas à me justifier.
20 ans de mariage, ça va !
- C'était quoi, ça ?
- Je me croyais pertinente.
Qu'est-ce que tu fais avec Iui ?
II est vieux, misogyne.
II est marrant.
Comment ça ? II est impossibIe.
Ça peut être marrant.
- Trop impossibIe.
- II est fascinant.
Si tu avais parIé d'autre chose
que de son état civiI...
tu Ie saurais. II a dix sociétés.
Ça prouve quoi, dix sociétés ?
Sa peur de s'engager.
- A Dieu ne pIaise qu'iI s'engage !
- J'avais compris.
Bref, iI vous a trouvées très...
spontanées et sympas.
Et iI a ajouté
qu'iI partait dès I'aube.
II n'a pas de phares ?
Attends, je dépasse Ies bornes.
C'est ton ami, pas Ie mien.
- Je t'aime.
- Moins que moi.
Pas de danger
qu'iI ait dit ''sympas''.
Aucun.
IIs écoutent quoi ?
Je m'en fiche.
Marvin Gaye ?
Tu vas arrêter ?
C'est dégoûtant.
Arrête !
EIIe ne s'engage jamais non pIus.
II a pas I'air triste.
Avoue qu'iI dégage queIque chose !
C'est du déIire.
Maman !
EIIe a dit ''maman'' ?
Maman, vite !
Je sais pas ce qui se passe.
II est tombé d'un seuI coup !
Qu'y a-t-iI ?
Ça va.
La poitrine ?
J'ai comme un éIéphant dessus.
AppeIIe une ambuIance !
Marin !
Que fais-tu ?
Bouche-à-bouche.
Connard de mec !
Une ambuIance, vite !
29, DanieIs Lane...
Je branche Ies moniteurs.
DouIeur thoracique,
nausée, essouffIement.
PouIs 1 04, respiration 1 8.
BS, PM, dosage enzymes
et ECG 1 2 pistes.
Je suis Ie Dr Mercer.
- Vous avez maI ?
- J'ai un poids sur Ia poitrine.
- Ça m'écrase.
- Où exactement ?
Ici.
Que faisiez-vous ?
J'embrassais une beIIe femme.
Rapport sexueI ?
HéIas, non.
Sens de I'humour intact.
Aspirine, MetoproIoI
et perf de TNT.
M. Sanborn ?
Vous avez une artère bouchée
qui Iimite...
- I'oxygénation du myocarde.
- Je fais un infarctus ?
Ça ira.
Vous êtes sous traitement ?
Je prends du Lipitor...
Mâchez.
- Autre chose ?
- Un truc bIanc pour Ia tension.
Pas de *** ?
Avez-vous pris du ***
aujourd'hui ?
- Pas de ***.
- C'est important...
je vous perfuse de Ia trinitrine.
Et avec Ie ***,
I'interaction est morteIIe.
- Votre père se remet.
- C'est pas mon père.
Pardon, votre grand-père se remet.
Merci miIIe fois !
On n'est pas parents.
C'est un ami.
Docteur Mercer.
C'était bien un Iéger infarctus.
Mais I'anticoaguIant a fait merveiIIe.
II est verni.
30 mn de pIus et ç'aurait pu échouer.
Ça a été très intense.
II récupère très bien.
Le somnifère...
risque de I'azimuter un peu
au début, mais iI s'écrouIera vite.
Mme Sanborn ?
Erica Barry.
II dînait chez nous,
je Ie connais peu.
Erica Barry ?
La dramaturge ?
QueIIe joie.
Je vous adore.
Merci, docteur.
Du thé vert.
Je peux ?
C'est vraiment gentiI à vous.
Qui fait médecine
sait ce qui réveiIIe sans exciter.
Je savais que vous viviez ici.
Je vous adore.
J'ai dû voir toutes vos pièces.
Certaines datent d'avant vous,
même Marin Ies a ratées.
Je crois bien avoir tout vu.
La dernière pièce, deux fois.
Un patient à suturer.
Je m'occupe de M. Sanborn.
AIIez faire un somme
et revenez demain matin.
Enchanté, Erica.
Mesdames...
Le type rêvé pour toi.
II est adorabIe !
Je n'ai jamais vu d'homme
moins attiré par moi.
Ni pIus attiré par toi.
- II a 30 ans.
- PIus !
Et aIors ? C'est pas mon genre...
mais iI est parfait pour toi.
Et tu I'excites :
- pIus que parfait !
- Arrêtez.
II n'aime que mes pièces.
Jamais je...
Ça suffit !
Qu'est-ce qu'iI a ?
Chérie... Je veux rentrer.
Tu appeIIes Leo ?
Recouchez-vous.
Femme, vous m'avez sauvé.
L'infirmière !
Merci du fond du...
Obsédé, même endormi !
Que faites-vous debout ?
Je dois aIIer faire pipi.
On s'occupe de tout.
J'ai hâte de voir ça.
Ça urge !
Vous désirez ?
Je viens chercher M. Sanborn.
Je suis Ie Dr Mercer.
Je vous accompagne.
Vous êtes ?
Leo Hoffman, son assistant...
cuistot, chauffeur,
ordonnateur de fêtes...
- seIon son humeur.
- Pas maI, comme bouIot.
Ça va faire six ans, sans temps mort.
On va devoir vous reIâcher.
C'est rien.
Je me suis juste...
reIevé un peu trop vite.
Toubib, dites-Ieur...
je me porte bien ?
Ça va, Ies anaIyses ?
II se remet très bien.
- Je peux I'embrasser ?
- AbsoIument.
N'en faisons pas des tonnes.
Les nouveIIes sont bonnes.
Je vous retrouve dehors.
Je suis un super juIes, hein ?
Super excitant !
Dis-moi...
on n'a pas encore vraiment
couché ensembIe, si ?
Pas encore. Tu n'as pas tort.
Une raison de vivre !
Sur Ia joue, maintenant...
MoIIo, Tarzan,
on est toujours en marche.
Je ne peux pas vous Iaisser voyager.
Je retourne pas Ià-dedans.
Je ne peux quand même pas
vous Iaisser par terre.
Je vous ferai pas de procès...
je signerai
ce que vous voudrez, mais...
Iaissez-moi rentrer en viIIe.
VoiIà mon dernier mot :
je vous reIâche
si vous restez dans Ie coin.
Prenez une infirmière
et Iaissez-moi vous rétabIir.
Rester dans Ie coin ?
Où vouIez-vous que j'aiIIe ?
Peut-on m'expIiquer
comment je suis devenue sa nounou ?
Peut-on m'expIiquer
comment je suis devenue sa nounou ?
Inouïï, ce sandwich à Ia dinde.
- Tu ne m'écoutes pas.
- Si. T'excite pas.
Je viens ici chercher Ie caIme...
et je me retrouve en pIein vaudeviIIe !
Le téIéphone n'arrête pas.
C'est jamais pour moi.
Je vous dérange ?
Ce n'est rien.
- Laissez.
- Non, donnez.
Je veux bien Iaver.
SaIut.
Je fais Ia vaisseIIe
d'un iIIustre inconnu.
- Je mets ça où ?
- Ici.
Harry a Ia migraine.
Vous avez du TyIenoI ?
Extrafort, idéaIement.
Tania...
2e assistante.
Dave KIein, assistant d'Erica.
C'est gentiI.
''Je mets ça où ?''
Un verre vide...
II y a Ie choix ?
Je te débarrasse Ie pIancher.
Tu n'as rien de prêt à Iire ?
Je ne te mets pas Ia pression.
- SimpIe question.
- Papa !
Je te savais pas ici.
J'aIIais repartir.
Je rentrais en viIIe avec Zoe.
Autant y aIIer avec toi.
En fait,
j'ai un rendez-vous, d'abord.
Tu t'en vas ?
Avec Zoe et Ia cIique ?
Je me Ie coItine seuIe ?
L'infirmière arrive demain matin.
Demain matin ?
C'est dans 1 9 heures !
Bon, assurons.
Je vais me faire
un environnement zen.
Musique, cuisine, écriture :
focaIisation.
Quatre Mai-Tai à midi...
en feraient tomber pIus d'un !
Je te rappeIIe
tout de suite, poupée ?
- Quoi de neuf ?
- Bon, voiIà :
je refuse de jouer Ia matrone
du patient poIisson.
Refaites un infarctus, aIIez-y.
Je ne refoncerai pas...
à I'hôpitaI quand vous aurez rebouché
vos artères à fumer comme ça.
Mais avant tout...
je n'aimerais pas que ma maison
récemment repeinte sente Ie fumoir.
C'est de naissance
ou c'est moi qui vous inspire ?
Je crois n'avoir jamais fait
ce genre d'effet à une femme.
QueI effet ?
Je ne I'identifie pas.
C'est donc une première.
Vous ne dormez pas ?
Quatre heures par nuit.
Moi aussi.
Jamais dormi huit heures.
Moi non pIus. Si seuIement...
Je tire Ies rideaux ?
Le soIeiI cogne, Ie matin.
Qui appeIait, si *** ?
Un ami de L.A.
- II n'est que 1 0 h, sur Ia côte ouest.
- EIIe a pas écoIe demain ?
Vous ne vous adoucissez pas
au fiI des heures ?
Bonne nuit, Harry.
Je peux vous demander un truc ?
C'est quoi, ces coIs rouIés ?
On est en pIein été.
Qu'est-ce que ça peut vous faire ?
SimpIe curiosité.
J'aime. J'ai toujours aimé.
Je suis très coI rouIé comme fiIIe.
Vous n'êtes pas chaude ?
Jamais ?
Pas récemment.
Vous n'êtes pas chaude ?
Vous n'êtes pas chaude ?
Jamais ?
Je ne peux pas dire jamais...
Enfin !
Je regrette !
Qu'est-ce que je regrette !
Ça ne va pas, non ?
Je cherchais Ia cuisine.
Par ici ?
J'étais perdu...
iI faisait noir...
j'ai pas vu grand-chose.
Juste...
vos nichons...
et...
Au revoir, Mme Barry.
Vous partez ? Ça ne va pas, ça.
Je suis virée.
Vous venez de commencer.
Pas virée, chérie, juste superfIue.
EIIe n'est pas superfIue...
on a besoin d'eIIe !
Je me sens tout fringant...
je fais un vrai come-back.
Pour votre dérangement,
Mme GimbIe, et au pIaisir.
Vous fûtes épatante.
Pour cette nuit...
Si on n'en reparIait jamais ?
J'ai vos médicaments.
Ça, pendant Ie repas.
Ça, en dehors.
J'ai vu qu'un contour.
Ça s'appeIIe ''en parIer''.
J'ai presque rien vu.
Ça recommence !
J'en parIerai pIus, mais...
J'ai du travaiI !
Vous avez vu mon cuI,
vous me voyez pas déjanter...
avec Iunettes, chapeau
et fringues bizarroïïdes !
Oui ou non ?
QueI est Ie verdict ?
Je peux partir ?
Toujours Ie tournis ?
- Moins qu'avant.
- Le souffIe coupé ?
Par moments, seuIement.
- Erica s'occupe bien de vous ?
- Qui ?
EIIe...
C'est un sacré numéro.
EIIe met des coIs rouIés en pIein été.
PIus coincée, tu meurs.
EIIe en devient presque marrante.
Coincée ?
Je n'ai pas remarqué.
Vivez avec eIIe.
Figurez-vous que je I'ai vue nue,
cette nuit.
- Pas si coincée que ça !
- Par accident.
EIIe me croyait au Iit,
je me croyais dans Ia cuisine.
D'après Freud,
iI n'y a pas d'accident.
Croyez-moi...
c'en était un.
Sauf que, pourquoi eIIe se baIadait
nue, me sachant à côté ?
Pourquoi vous être trompé de pièce ?
II faisait noir,
iI était 2 h du mat...
Ça expIique sa nudité.
Inspirez à fond.
Je n'avais jamais vu
de femme mûre nue.
Vous pIaisantez ?
Tout Ie monde est pas médecin,
mon chou !
Moi, je Ia trouve très beIIe.
Et c'est un grand auteur, vous savez.
Je sais pas.
C'est pas n'importe qui.
Vous sortez avec sa fiIIe ?
Ça, c'est une super nana.
EIIe doit tenir de son père.
A propos...
et Monsieur Minuit ?
Je regambade quand avec ?
Monsieur Minuit devrait rester sage
encore une quinzaine.
La reprise me tuera pas ?
C'est un exercice saIutaire.
Après I'infarctus, en généraI...
qui peut monter un escaIier
peut avoir des rapports sexueIs.
II ne peut même pas
voyager en avion ?
II ne peut même pas
voyager en avion ?
En train ?
DifficiIement.
C'est dur ?
II a viré son infirmière,
disant qu'iI s'en passait.
- II est assez coriace, oui.
- Vous, ça va ?
Ça va, ça va.
Redites-Ie
et je n'y crois pIus.
Où est-iI passé ?
Pardon, je n'ai pas pu te rappeIer.
Certaines scènes
se passent à Paris...
aIors j'écoute
des chansons françaises.
Ça ne m'aide pas du tout.
Je fais de mon mieux.
Pour I'instant,
c'est un peu Iaborieux...
On dîne ensembIe ?
Je passe vers 1 9 h ?
Et Ie patient ?
II se passe d'infirmière.
Je fais un tour dans Ia maison !
J'ai décidé de dépasser Ie fait
que vous m'avez vue nue.
- OubIions.
- Tant mieux...
je fais que me cacher
depuis ce matin.
Vous vouIez entrer ?
Je ne voudrais pas couper votre éIan.
Si éIan iI y avait...
JoIi, ce tabIeau.
Je vais m'aventurer dehors
et marcher un peu.
- C'est sage ?
- Ordre du médecin.
Reprendre des forces
pour monter I'escaIier entre autres.
Vous ne vouIez pas venir ?
- Vous vous forcez ?
- Je demandais si vous vouIiez.
Bien sûr, mais en généraI,
j'essaie d'écrire d'une traite.
Même si ça me ferait du bien.
C'est une baIade, Erica...
pas une demande en mariage.
Vous savez mon nom.
Erica Jane Barry.
J'ai regardé sur Internet.
Vous savez que pIus de
8000 sites web parIent de vous ?
- Ce n'est pas possibIe.
- C'est vrai.
Je sais tout de vous, maintenant,
et pas à cause de cette nuit !
J'avais compris.
J'ai enquêté, moi aussi.
Vous avez grandi à L.A.
Ça arrive ?
Vous fondez votre IabeI à 29 ans.
Bravo.
Vous Ie vendez à 40 ans :
encore pIus fort.
Vous Iancez un magazine,
touchez un peu à I'internet...
puis vous hissez un petit IabeI...
de hip-hop
au deuxième rang mondiaI !
Rien que Ia Iiste m'épuise.
Je sais...
Ça passe teIIement vite.
En un cIin d'œiI.
Regardez !
Vous en avez des boIs pIeins
dans toute Ia maison.
C'est fou, je sais !
Mais iIs sont teIIement beaux.
Pourquoi que Ies bIancs ?
Je ne prends pas qu'eux.
Vous êtes donc bien foIIe.
Je ne prends que Ies bIancs !
Ça veut dire que je suis tyrannique...
timorée ?
Vous êtes aussi exigeante
avec vous-même qu'avec Ies autres.
En souvenir de moi.
Vous me permettez une question ?
AIIez-y. Feu !
Pourquoi des jeunes fiIIes ?
A quoi c'est dû ?
J'aime voyager Iéger.
Vous aimez voyager...
DésoIée, mais... pardon ?
Vous voyez,
une fiIIe de 30 ans comprend ça.
''Se fait avoir.''
''Accepte.''
C'est vitaI, d'être accepté.
Si vous vouIez
une femme inoffensive...
manipuIabIe, à régenter...
Nos rapports
deviennent pIus intimes, au fait.
Vous avez remarqué ?
Sérieusement.
C'est peut-être Ie fait de sortir.
Notez, détaiI intéressant,
que nous retournons vers Ia maison...
et ça redevient houIeux.
Evidemment...
nous parIons de... vous.
J'accepte cette pointe d'hostiIité...
tant j'aime être en votre compagnie.
Ça va ?
Je vais attendre ici
Ie coucher de soIeiI.
Ça vous dit ?
Aux premières Ioges.
Dîner aux chandeIIes ?
Oui, en fait, avec votre médecin.
Mon médecin !
Lui n'est pas trop jeune.
Largement trop jeune,
mais c'est un dîner sans chandeIIes.
- II Ie sait ?
- Je Ie Iui dirai...
- mais je doute qu'iI s'imagine ça.
- Je doute que vous en doutiez.
Ça vous pIaira peut-être.
Dites-vous ça :
iI est inoffensif, manipuIabIe,
à régenter...
C'est pas juste !
Croyez-moi.
Super soirée en perspective.
Regardez qui ouvre.
Regardez qui vient.
J'ai queIque chose pour vous.
Repas spéciaI cardiaques.
Superbe.
Vous êtes chez Marin.
Laissez un message,
je vous rappelle.
C'est moi, je traînasse...
je regarde
des photos de toi bébé...
je pense à toi.
Ici Brooke et Shannon.
Pour Brooke, tapez 1. Shannon, 2.
Tout Ie monde est de sortie,
sauf ce vieux Har.
Ce vieux...
vieux...
vieux Har.
J'ai Ie dessus.
JuIian, je peux
vous demander une chose ?
JuIian, je peux
vous demander une chose ?
Tout.
Votre âge.
36 ans.
J'ai donc presque 20 ans de pIus.
C'est énorme comme différence, non ?
Aucune importance.
- Vraiment ?
- Vraiment.
Pour ce qui nous concerne...
vous vouIez juste qu'on soit amis ?
Honnêtement ?
Que vouIez-vous ?
Ma réponse vous gênerait.
Pas pIus
que m'habiIIer pour vous voir !
Figurez-vous
que je suis assez courtisé.
Jamais marié, médecin...
Si vous saviez comme ça en affrioIe.
J'imagine bien.
Vous n'aimez pas
Ies fiIIes de votre âge ?
Si, mais aucune n'a eu sur moi...
un teI effet.
Quand iI vous arrive
queIque chose d'inédit...
vous cherchez à en savoir pIus.
J'imagine.
Le sujet m'échappe un peu.
Je sors peu avec des hommes
et médiocrement.
IIs doivent aboyer à votre porte.
Vous pIaisantez ?
Les hommes de mon âge,
enfin ceux que j'ai rencontrés...
Je ne suis pas cIassique
et iIs aiment Ie cIassique.
Vous ne Ies trouvez pas bien bêtes ?
Si ! Souvent...
Le parfum que j'imaginais.
C'est que du savon.
Vous êtes foIIement sexy.
Je vous jure ce n'est pas vrai.
C'est moi !
C'était bien ?
Intéressant.
Bonne nuit !
''Harry3 7 :
Que faites-vous ?''
Harry3 7 ?
J'écris. Et vous ?
Bien sûr, inexorabIement.
Je regarde Joan Rivers
vendre ses bijoux.
C'était bien un dîner aux chandeIIes ?
J'en ai I'impression...
Je I'avais dit.
Vous avez faim ?
Je viens de dîner.
Femme draguée, appé*** coupé.
Comment iI fait pour tout savoir ?
J'ai effectivement un peu faim.
Moi aussi. Rendez-vous en cuisine ?
Suis en pyjama.
En pyjama...
Moi aussi. Pyjama party ?
A toute.
On est mignons.
J'invite rarement
mes copains d'écoIe à dormir.
Moi pareiI.
Vraiment ? Vous qui sortez tant ?
Ma chère,
vous confondez coucher et dormir.
Dormir est une chose
que je préfère faire seuI.
C'est bon à savoir.
- Vous avez faim de quoi ?
- J'ai quoi comme choix ?
Déjà que vous critiquez
mes goûts en matière de...
QueIIe importance...
ce que je pense de vous ?
Je n'ose imaginer
ce que vous pensez de moi.
Pancakes, pâtes,
reste de coq au vin...
Un croque ?
Pancakes.
PiIe ce que je vouIais.
Le mariage vous manque ?
- Vous deviez y exceIIer.
- Ça m'arrive...
Ie soir. Mais moins qu'avant.
Que disait-on d'intéressant ?
Vous n'osiez imaginer
ce que je pense de vous.
InutiIe de répondre.
Mais je serais curieuse de savoir.
Vous me dites d'abord
pourquoi c'est pire Ie soir ?
Le téIéphone sonne moins...
et Ia soIitude est pIus criante.
J'ai dû m'habituer à dormir seuIe.
Là, ça va.
Je dors au miIieu du Iit.
C'est maIsain d'avoir son côté
si personne n'a I'autre.
VoiIà qui confirme
ce que je pense de vous.
Vous êtes un roc.
Ne jugez pas ma réponse.
Qu'êtes-vous ?
Un portrait
qu'on met au-dessus de Ia cheminée.
On a inventé des mots
pour décrire votre type de femme.
ExempIe ?
Marmoréenne.
InébranIabIe.
Vous me trouvez inhumaine ?
Je vous trouve imposante.
Froide, distante,
figée dans un tabIeau ?
Pas du tout.
Mais vous utiIisez votre force
pour vous couper des autres.
Mais ça devient fascinant
quand vous baissez Ia garde...
et rompez I'isoIement.
VoiIà votre combinaison gagnante.
MorteIIe, même.
Je n'arrive pas à décider si
vous me détestez...
ou si vous seuI m'avez
jamais comprise.
Je ne vous dé*** pas.
Service en chambre !
Tu viens en pIeine nuit ?
J'avais un gaIa de charité,
une soirée entre amis...
et j'ai reçu un message
super triste de Harry...
qui s'ennuyait ici...
aIors je viens à Ia rescousse.
Merci pour Ies subIimes fIeurs,
au fait.
EIIes sont énormes !
Je t'en prie.
Trop mignon !
Des pancakes ?
Et en pyjama ?
Je dérange !
Sois pas bête. Tu sais que
je ne dors pas et Iui non pIus.
Je suis arrivée.
En un temps record !
Vous y êtes encore tous ?
Finis de faire Ies pancakes,
je retourne travaiIIer.
Je viens d'arriver.
Au fait, papa m'a posé un Iapin.
Je devais déjeuner avec Iui.
II a toujours été comme ça ?
Je ne sais pas...
Quand Ies parents divorcent...
c'est I'enfant qui trinque.
Même si j'en suis pIus une.
AIors, ça va ?
Tu te sens mieux ?
Tu rentres quand ?
Là, je vais travaiIIer.
Si vous finissiez ça ?
Racontez-vous tout.
Tu sais faire.
Tu veux pIus de pancakes ?
Je vais quitter Harry.
- Pourquoi ?
- J'ai rencontré queIqu'un.
En 2 jours ?
J'ai une vie de fou...
je rencontre
miIIe personnes par jour et...
iI a un âge insensé...
c'est du déIire.
C'est juste.
II est...
Je sais.
II est profond, quand iI veut.
II est déroutant !
Ecoute...
je me disais que si tu assures...
toi et Harry...
Je n'assurerai pas...
et n'en ai aucune envie.
Tu dis ça parce que
tu crois qu'on a couché ensembIe.
Moins fort !
- Jamais ?
- Même pas faiIIi, juré !
Et vous avez beau, tous Ies deux,
vous croire bIindés...
iI se mijotait autre chose hier
que des pancakes.
J'ai attendu sagement...
avant d'appeIer...
même si je pense à vous
depuis mon réveiI à 5 h 1 5.
Quand dîne-t-on ensemble ?
Si on attend trop, vous vous défiIerez,
aIors vendredi ?
Tant mieux
si c'est Ie jour des coupIes.
Qui est à l'appareil ?
Je pIaisante !
Très drôIe.
Au GriII, 20 h ?
Ça me va.
J'ai hâte de vous voir,
moi aussi.
- II est à toi.
- Arrête ! AIors ?
II s'est chargé de tout.
II a été super.
EIégant.
II dit qu'on est faits pour être amis.
C'est Iui qui m'a quittée...
- C'est un génie !
- II ne ferait pas ça.
Bien sûr que si.
Et peu importe : c'est fini
et ça nous va à tous Ies deux.
TabIe rase.
Je fiIe.
Dis-toi que...
c'est Ia meiIIeure chose
que tu aies jamais faite.
Des bougies ?
Romantique.
Pardon.
De quoi ?
Je t'ai embrassé...
Moi, je t'ai embrassée.
Là, c'était moi.
C'est pas un match.
Douces Ièvres...
Une chance
qu'eIIes marchent encore.
EIIes ne servent pIus à embrasser
depuis Iongtemps.
PIutôt à porter du rouge,
à siffIer...
II y a autre chose qui marche.
Et sans *** !
Ne me coupe pas mes effets.
Ça risque d'être
éminemment intéressant.
Tu as comme un doute ?
Moi aussi.
Mais jusqu'ici...
Ies baisers sont spectacuIaires.
Je ne te juge pas,
je signaIe que tu es...
doué.
Je suis bIoqué par ton saIe coI rouIé.
Coupe !
Coupe-Ie...
On s'ennuie pas, avec toi.
Tu es beIIe.
Ouvre Ies yeux, que tu m'entendes.
BeIIe.
Contraceptif ?
Ménopause.
J'en ai de Ia chance !
Prenons ta tension !
Ma tension ?
Soyons responsabIes.
C'est bien de toi de m'arrêter.
C'est ta chance.
J'y vois rien.
Mes Iunettes.
1 2 l 8 !
Ce que j'aime Ie sexe.
Tu peux Ie dire.
C'est donc ça qu'on fait
Ies après-midi de pIuie ?
Je croyais vraiment...
avoir fermé boutique.
Je m'attendais pas à ça !
C'est Ia pIus grande surprise
de ma vie.
C'est fou.
Je sais pIus
Ia dernière fois que j'ai pIeuré.
Je suis bouIeversé.
Moi aussi.
C'est exactement Ie mot.
J'ai fait I'amour trois jours
après un infarctus sans mourir !
Ça doit être un record.
Ne nous en vantons pas
devant ton médecin.
Chérie...
j'ai pas beaucoup de quaIités,
mais je suis discret.
Tu sais que c'est pas mon fort,
Ia monogamie.
La monogamie ?
Je t'en prie.
Je te connais à peine.
Pourquoi Paris ?
J'ai toujours vouIu
y situer un épiIogue.
Si je ne donne pas
du romanesque aux gens...
où iIs Ie trouveront :
dans Ia vie ?
Tu appeIIes ça comment...
manger des œufs à Ia Iueur
d'une bougie, en robe de chambre...
après avoir...
Où aimes-tu manger, à Paris ?
J'adore Ie Grand CoIbert...
derrière Ie PaIais-RoyaI.
Le meiIIeur pouIet rôti de Ia pIanète.
Ce serait bien
d'aIIer à Paris avec toi.
La viIIe idéaIe
pour une nuit bIanche.
C'est quand, ton anniversaire ?
- En février.
- Moi, janvier.
Si on se connaît toujours,
on pourrait y aIIer...
fêter nos anniversaires.
On verra.
Tu disais...
Je ne sais pas comment on fait.
Pour être intime avec queIqu'un,
sans I'être.
Tu bIanchis à vue d'œiI !
Je fais pipi,
prends ton cachet anti-tension...
et après, on ne dit pIus un mot.
J'ai jamais couché
avec une fiIIe aussi drôIe.
C'est déjà ça.
Chérie...
je retourne dans ma chambre.
- Je te Iaisse dormir.
- Moi ?
C'est juste.
Tu renvoies Ies fiIIes.
Sauf que je suis chez moi.
Je suis un vieux schnock.
C'est tout à fait... enfin bref.
C'était...
C'était...
super.
Pour moi.
Pour moi aussi.
A un moment...
je me suis même dit...
''âmes sœurs''.
Bonne nuit.
J'essaierais bien de dormir avec toi.
QueIIe heure iI peut être ?
Tu arrives à voir ?
Pas vraiment.
On dirait qu'iI est...
1 1 heures ?
II est bien 1 1 heures.
Non...
C'est pas possibIe !
On aurait dormi huit heures ?
ImpossibIe.
J'ai Ie tournis.
Bouge pas.
La téIécommande.
Tu vois Ie médecin dans une heure.
Je t'apporte du café,
tes cachets...
du pain perdu vite fait.
J'ai Ie meiIIeur sirop d'érabIe qui soit !
Tu es une femme à aimer.
''Tu es...
une femme à aimer.''
Ça veut dire quoi, ça ?
Impec, I'échographie.
Je vous renvoie en viIIe.
Ce séjour a fait merveiIIe.
Je me suis entraîné, pour I'escaIier.
Et j'ai fait Ia chose.
QueIIe chose ?
J'ai monté un escaIier.
PIusieurs fois, même.
Bravo.
Comment va Erica ?
FinaIement, c'est...
une femme remarquabIe.
FabuIeux.
Je Ia trouve fabuIeuse.
Moi aussi, fabuIeuse.
SaIuez-Ia pour moi.
Merci...
pour tout.
Tout ira bien.
C'est vrai ?
C'est Ia deuxième fois
que ça me prend.
C'est pIus fort que moi.
Ça vient d'un seuI coup.
On est souvent pIus émotif...
après une crise comme ça.
On voit Ies choses différemment.
AIors, c'est pas aberrant
de faire un truc...
compIètement atypique après
un infarctus ?
Comme pIeurer ?
Et changer de goûts.
Comme, soudain...
adorer queIque chose
qu'on n'aurait jamais pensé aimer...
de sa vie.
- C'est déroutant !
- Vous pouvez vous attendre à tout.
On peut faire des foIies
après un infarctus.
Mais en généraI,
on redevient soi-même ?
Je vais redevenir moi-même...
pas vrai ?
Nous verrons.
Reprends-Ies.
Je Ies avais confisqués,
Ia première nuit.
Merci, chérie.
Tâche de ne pas Ies fumer.
Je t'ai mis un sandwich,
en cas d'hypogIycémie...
ton thé gIacé, un cookie 00%
sans choIestéroI et une pêche.
Sacrée poupée...
Autre chose ?
En souvenir de moi.
II y a ça aussi...
''Nous aurons toujours Paris.''
Pas drôIe.
Chérie...
je ne pourrai jamais
assez te remercier...
de m'avoir accueiIIi...
- d'avoir pris soin de moi...
- Ton infarctus...
c'est peut-être Ia chance de ma vie.
J't'aime.
Moi aussi, je t'aime.
Si c'est ça que tu as dit.
Je ne sais si J't'aime est recevabIe.
Y en a pas deux comme toi.
- Je savais que tu appeIIerais.
- C'est moi !
Je petit-déjeune avec papa...
et iI me sort...
qu'iI a rencontré queIqu'un
iI y a 3 semaines, que c'est sérieux...
et Ià...
il me dit qu'il se marie !
Et je réagis comme ça à 30 ans !
Il épouse qui ?
Une minette qu'iI vient de rencontrer.
EIIe a deux ans de pIus que moi.
EIIe est oto-rhino.
Il a perdu la tête ?
J'ai une énorme vente ce soir...
et je suis maI. Mon psy n'est pas Ià.
Tu peux venir ?
Je sais que tu travaiIIes, mais...
II a Ie droit de se remarier,
mais iI Ia connaît pas !
Et eIIe a mon âge. Tu imagines ?
Sordide de chez sordide !
Je sais bien
qu'iI ne me rempIace pas.
Et que je réagis comme une gamine !
D'abord, ne fume pas.
S'iI en rempIace une,
c'est moi, pas toi.
Un divorcé se remarie
presque toujours, c'est de nature.
Tu sais mon secret,
pourquoi je choisis maI mes mecs ?
Pour pas finir dans cet état.
C'est ça, mon angoisse.
Qu'un mec...
me bousiIIe comme ça.
Et Ià, c'est que papa !
Je suis vraiment pas faite
pour ce genre de psychodrame.
Le psychodrame rend fort.
Tu me dis que des trucs comme ça.
Tu comprends pas
qu'on est pas tous comme toi.
Si mon ex-mari
et actueI metteur en scène...
épousait une oto-rhino-IoIita...
de 33 ans, je déjanterais !
Tu t'es vue ?
Tu as une mine superbe, au fait.
Tout est prêt.
40 miIIions d'art à vendre.
Tu me fais une fIeur ? Dis oui.
Ce que tu veux.
Dîne ce soir avec moi,
papa et Ia fiancée.
Hors de question.
Tu es obIigée !
II veut me Ia présenter.
J'irai pas seuIe.
II veut bien que tu viennes
et eIIe aussi.
Autant que tu Ia rencontres
quand je suis Ià.
AIIez, s'iI te pIaît.
Tu vas assurer, aIIez.
VoiIà ! La tête que tu as faite ?
C'est Ie gène que j'ai pas eu.
Bienvenue à cette vente d'art
impressionniste et moderne.
Notez que Ia mise à prix
pourra être inférieure...
au prix de réserve.
Lot numéro un :
Ie Raynard présenté ici.
80 000 $ d'un enchérisseur absent.
85 000, de Ia part de monsieur.
90 000, oui...
1 00 000...
1 1 0 000...
On m'a posé un Iapin.
Vous vouIez commander ?
Pourquoi pas ?
Je suis cravaté et tout...
La même chose.
Merci infiniment.
DéIicieux !
- Tu as soif ?
- Semaine très chargée.
Et ça descend tout seuI !
Kristen, vous avez fait médecine...
où ?
Fac de PennsyIvanie.
J'y ai étudié, moi aussi.
- Au Bryn Mawr.
- IncroyabIe !
Comme ma mère.
Vous épousez papa
et nos mères ont fait Ia même fac !
Si on commandait ?
Avec pIaisir.
Erica, j'aime Ie canard ?
C'est Ie Iapin que tu dé***.
Je vous dirai ce qu'iI aime.
Laissons-Ia Ie découvrir.
Non, pas ça.
D'aiIIeurs... eIIe a fait médecine.
Les enfants écoutent !
- Qui veut quoi ?
- Maman, ça va ?
- Tu es sûre que ça va ?
- Oui.
- Ça va.
- Tu es sûre ?
Je vais prendre I'air.
Tu te sens maI ?
Je reviens.
Connais-tu...
QueIIe conne !
Laisse-moi !
Moins vite !
Tu veux me tuer ?
C'est une amie comme ça.
EIIe a tout du ''bon pote''.
C'est qu'un dîner.
VoiIà Ie probIème :
je t'aime vraiment.
Moi aussi.
Moi, je t'aime d'amour.
C'est vrai, je t'aime.
Je pense qu'iI s'agit...
de ne pas trop s'embaIIer.
Ah bon ?
J'ai Ie rôIe de Ia pauvre cIoche.
J'ai pas I'habitude.
C'est pas géniaI.
AIIez, on se caIme.
C'est un dîner prévu de Iongue date.
J'aime bien te voir, je te jure.
- Ça me surprend toujours.
- Ça te surprend ?
Qu'est-ce qui m'a pris ?
Je ne t'ai jamais menti.
Je t'ai toujours donné
une version de Ia vérité.
II n'y a pas de ''versions''
de Ia vérité.
Tu me Iaisses souffIer un peu ?
Ma vie a été chambouIée.
La mienne aussi !
Trouvons nos marques.
Je veux pas de marques !
J'ai passé ma vie entière
à garder mes marques !
Tu m'inspires des choses
que je ne soupçonnais pas.
Tu te rends compte ?
Après 20 ans de mariage...
ressentir pour un autre
des choses si...
C'est juste.
Pas concerné.
J'ai écrit Ià-dessus sans jamais...
vraiment comprendre.
Tu sais ce que c'est ?
C'est avoir Ie cœur brisé.
InébranIabIe, tu disais ?
Tu me tues.
J'aurais aimé que ça dure
pIus qu'une semaine.
Moi aussi.
C'est terribIe de dire ça.
Ma vie, avant toi...
je savais faire.
J'aurais continué indéfiniment.
Et maintenant...
qu'est-ce que je vais faire
de tout ça ?
Tu attends une seconde ?
Le truc, c'est que...
je sais pas faire Ie petit ami.
Tu n'as que ça à dire...
que tu ne sais pas faire Ie petit ami ?
C'est pas rien.
C'est fini ?
Je sais pas.
Arrivé en taxi.
Constantes vitaIes stabIes.
Se sent oppressé.
IM, iI y a 8 jours.
TNT.
Faut pas !
J'ai pris du ***.
Vous êtes rodé.
ECG 1 2 pistes.
Vous vous sentez oppressé, Ià ?
Mais j'ai eu très maI...
pas comme I'autre fois.
''Pas comme I'autre fois'' :
bon signe.
J'étais très essouffIé...
j'avais I'impression d'étouffer.
Aspirine et gazométrie.
Que faisiez-vous
au moment de Ia crise ?
Je me disputais avec queIqu'un.
Une femme.
Ça fait cet effet, une femme ?
- MaI d'amour, connais pas ?
- J'ai entendu parIer.
Sans avoir jamais connu.
- Vous êtes verni.
- Verni...
ECG tout à fait normaI.
PouIs réguIier.
Pas de souci à se faire...
pour Ia douIeur.
SeIon moi, vous avez hyperventiIé...
suite à un stress.
- Un stress ?
- Qui, figurez-vous...
peut provoquer un infarctus.
On ne foIâtre pas dehors
à cette heure...
une semaine après un infarctus.
Si vous étiez mon père,
vous seriez au Iit...
à récupérer.
''Si vous étiez mon père...''
Vous êtes chez Erica.
Laissez-moi un message.
Vous avez un nouveau message.
Erica, c'est Julian.
Je suis au restaurant...
et je me demande si
vous êtes en route. Il est 8 h 20...
il fait très doux, dehors...
Bon... je vais tout te dire.
(EIIe sangIote.)
Je suis tombée amoureuse
du petit ami de ma fiIIe.
C'est une chanson française ?
Tu es Ià ?
Oui. Bonjour.
L'inspiration est Ià ?
Une vraie fontaine. Va comprendre.
Tu me m
J'aIIais sortir. Porte-toi bien.
Porte-toi bien, toi aussi.
On va en viIIe !
Tu pIeures ?
C'est mon nouveau truc.
- J'y suis époustoufIante.
- Qu'est-ce qu'iI y a ?
Je suis amoureuse.
Super, hein ?
II faut que j'apprenne à faire ça...
Ies jeter après usage.
Ça me rend maIade !
Fais comme moi, protège-toi.
Tu n'es pas dupe de ce que tu dis ?
Tu ne crois pas sincèrement
pouvoir échapper au chagrin ?
- On peut toujours essayer.
- Ecoute...
tu ne peux fuir I'amour toute ta vie...
parce que ça risque de rater...
tu risques d'être ''bousiIIée''.
Ce n'est pas une vie !
C'est bien, ce qui t'arrive ?
Je crois que tu devrais
envisager Ia possibiIité...
qu'on se ressembIe pIus
que tu ne Ie crois.
J'ai ouvert ma porte
et connu Ie bonheur absoIu.
Ça m'est jamais arrivé.
Je sais.
Et je te dis ça...
du fond du cœur...
qu'est-ce que tu attends ?
Super, ta fête.
Tu t'amuses bien ?
Pas franchement.
J'ai fait une affaire au marché.
Vous me Ies donnerez
en guise d'excuses.
Je suis affIigée par ma conduite...
j'aIIais me manifester,
envoyer un mot.
Un mot ?
C'est un peu gIaciaI.
Je suis confuse.
Je ne suis pIus moi-même.
Que dire ?
Que vous êtes désoIée.
Je suis désoIée.
Puis embrassez-moi.
Et vous me pardonnerez ?
Je crois bien.
Personne ne vous pardonnerait
après ça.
Je peux ?
Je te pardonne.
La tour EiffeI s'éteint...
quand monte Ia rumeur du matin.
C'est ton chef-d'œuvre.
C'est fabuIeux.
Touchant, inteIIigent, drôIe...
C'est pas super pour toi
que ton génie ne m'intimide pas ?
II faut passer par Ià
à chaque fois ?
C'était très bien.
Tu sais ce que je vais faire ?
Tu sais...
je suis surexcitée par cette audition.
Second rôIe,
mais personnage tordant.
Dans une scène, eIIe sort avec
un type pIus vieux qu'eIIe...
misogyne...
et en pIeine action,
iI gémit...
aIors eIIe croit
qu'eIIe I'excite vraiment...
sauf qu'iI a un infarctus !
AIors, eIIe crise compIètement...
et sa mère à eIIe, qui méprise
carrément ce type...
Ie réanime et Iui sauve Ia vie.
Ça va ?
C'est pas marrant ?
Minute, ne dramatisons pas.
Minute, ne dramatisons pas.
On est des ados ?
Entre gens civiIisés...
on peut cohabiter un week-end.
Ta mère a son travaiI,
moi mes copies.
Occupez-vous
à ce que bon vous sembIe...
II faut que je te parIe.
Tu as une minute ?
Ta pièce parIe de nous ?
- De moi.
- Je suis dedans ?
Un type ressembIant
qui n'est pas toi.
Qu'arrive-t-iI
au type qui n'est pas moi ?
J'hésite encore. Soit...
iI survit, soit iI meurt.
- Où va ta préférence ?
- La mort !
C'est pIus drôIe.
II meurt d'un drôIe d'infarctus.
C'est un fumier
qui I'a bien baisée, aIors ça va.
Un fumier reste un homme.
La mort,
c'est pas un peu excessif ?
J'ai écrit comme ça me venait.
C'est de Ia fiction, des trucs inventés.
On fait Ia scène de I'hosto
avec Ie ***.
On vous attend ?
Je vais être Ia risée de Broadway ?
Ce n'est pas toi.
C'est une ''version
de Ia vérité sur toi''.
Encore pardon.
Quand Henry dit : ''J't'aime''...
c'est bien ''J't'''
et non ''Je t''' ?
Tu as très bonne mine.
Tu vas bien ?
Ne crois pas
que je vouIais pIus te voir.
On aurait pu se donner du bon temps.
Pourquoi ça veut tout ou rien,
Ies nanas ?
J'en sais rien.
On débIoque un peu, en amour.
Si tu veux bien...
soyons amis.
Je suis pas près
d'être ton ami. Vu ?
D'accord. Je comprends.
De toute façon,
tu avaIes vraiment ce bobard...
qu'on peut être amis
après avoir couché ?
Mon ex est un ami,
même si on n'a pas que couché.
Nous non pIus.
Qu'a-t-on fait ? J'adorerais savoir.
Je t'envoie un maiI
quand j'ai Ia réponse ?
J'entre dans Ia phase
où je t'en veux à mort.
- Moi aussi.
- ExceIIent !
Parce que j'aime pas
penser autant à toi...
me demander comment tu vas,
si j'ai gâché ta vie.
- Tu t'en fais pour moi ?
- Oui, chérie.
Le fumier...
qui mérite de mourir...
s'en fait pour toi.
S'en faire pour toi,
c'est un vrai bouIot à pIein temps.
Poupon, je vais très bien.
Tu peux arrêter
de faire Ies trois-huit.
Les costumes des Henry dansants...
ça ira ?
- Déjà de retour ?
- Là, je meurs.
20 mn de douIeur thoracique,
nausées, essouffIement...
et au moins 1 7 l 1 0 de tension.
AbouIez Ia TNT,
j'ai arrêté Ie ***.
Branchez I'ECG.
Je suis sous bêtabIoquants...
anticoaguIants, Lipitor...
MarteIez-moi Ie thorax.
Votre fascinant diagnostic
était erroné.
- ImpossibIe !
- Vous différenciez...
crise d'angoisse et infarctus ?
AIors, je suis cingIé.
Parfait. Le seuI truc
pour IequeI je me soigne pas.
Pour éviter de revenir ici...
je vous conseiIIe de décompresser.
AIIongez-vous.
Essayons queIque chose.
Votre main.
Détendez-vous.
Fermez Ies yeux.
Projetez en vous...
Les deux yeux.
Projetez en vous une image...
qui vous évoque
Ia paix et Ia sérénité.
Je sais pas, moi...
un hamac ?
- Et ?
- Des paImiers...
une eau transparente...
Autre vision, sensation...
saveur ?
Une Margarita à Ia pêche.
Un cigare cubain.
Des kiIomètres...
de sabIe fin...
Six mois pIus ***
Une femme à aimer
QueIIe surprise tu me fais.
Tu es barbu !
- Je suis contente de te voir.
- Tu es superbe.
Je passais juste te dire bonjour...
et m'excuser si jamais
j'ai pas été très régIo avec toi.
Tu as été super avec moi.
Toujours.
C'est réconfortant.
Je ne sais pas ce que tu as changé...
mais tu es rayonnante.
Je suis enceinte de 3 mois,
iI y a peut-être de ça.
- L'heureux papa ?
- Mon mari.
II a très envie de te connaître.
Harry Sanborn, Danny Benjamin.
- On m'a tant parIé de vous.
- J'imagine.
Avec Ia pièce et tout...
- Me voiIà céIèbre !
- Juste pour nous.
Maman dit partout
qu'eIIe t'a inventé.
Le type de Ia pièce, iI y passe ?
En fait, iI meurt
à Ia fin du 2e acte.
Mais ça fait rire.
J'espérais un sursis.
Au pIaisir. Et féIicitations.
- EIIe va bien ?
- Très bien.
La routine : eIIe apprend I'itaIien,
rénove son appart en viIIe...
Si j'avais envie de Ia voir
ce serait bien perçu ?
II n'y a qu'un moyen de Ie savoir.
Sauf qu'eIIe est partie.
Où ?
A Paris. II y a 2 jours,
pour son anniversaire.
Mais eIIe rentre Ia semaine prochaine.
En scène !
J'en étais sûr.
J'ai cru me tromper de restaurant,
mais te voiIà.
Comme je t'imaginais.
Ce n'est pas un hasard ?
Tu es venu exprès ?
Je sais bien que c'était osé...
que j'ai agi impuIsivement,
mais jusqu'ici, tout va bien...
Ce serait merveiIIeux...
si je pouvais
prendre ça pour un oui.
Un verre de vin ?
Avec joie.
J'aIIais te faire Ia bise.
MaIaise...
Tu avais dit
que si on se connaissait toujours...
on devrait fêter
nos anniversaires ici.
On se connaît toujours.
C'est vrai.
Six mois sans nouveIIes !
Après t'avoir vue
avec Ies Henry dansants...
Très drôIe, au fait.
... j'ai eu une autre crise.
FinaIement, rien de grave...
mais j'ai cru mourir
et Ie médecin des urgences m'a dit...
de décompresser.
J'ai obéi.
Dès ma sortie, j'ai changé de vie.
J'ai vendu Ia pIupart de mes boîtes,
fait mes bagages...
et déménagé aux AntiIIes.
Tu as passé tout ce temps Ià-bas ?
En fait... non.
J'y étais depuis 6 heures...
quand j'ai compris
que flemmarder sur une île...
ne me déIivrerait pas de mes maux.
Alors, j'ai entrepris
un autre genre de voyage...
dans disons, mon passé.
AIIer voir certaines de mes ex...
m'apprendrait peut-être
comment j'étais devenu moi.
Ça a été une sacrée épopée.
Certaines, je l'avoue,
n'avaient pas trop envie de me voir...
ou même de me parler, mais un jour,
la chance m'a enfin souri.
L'une d'elles s'est confiée à moi.
Ça n'a pas été une partie de plaisir,
mais je l'ai écoutée...
de plus en plus attentivement
et je me suis rendu compte...
que j'aidais des générations
de femmes à clore un chapitre.
Quand tu t'entends dire
la même chose...
sans arrêt,
ta vie commence à s'expIiquer.
J'ai mis des mois à Ies trouver.
Je suis aIIé dans douze Etats...
mais j'ai voyagé
encore pIus Ioin pour toi.
J'en reviens pas !
Moi non pIus.
Ça va ?
J'aurais dû te prévenir...
mais ton histoire m'a captivée.
DésoIé du retard.
- QueIIe histoire ?
- Une autre fois.
J'aurais dû voir ta pièce.
J'aurais su Ia fin.
Sacré rebondissement !
Que faites-vous ici, mon vieux ?
Les vacances...
Je connais pas Paris en janvier.
QueIIe surprise.
Vous avez bonne mine.
- Oui, superbe !
- Ça fait six mois...
que j'échappe au brancard.
Moi, j'ai fait
tous Ies magasins de Ia viIIe.
J'ai réussi I'impossibIe...
et enfin trouvé un cadeau digne d'eIIe.
Joyeux anniversaire.
J'attends un peu.
- Je vous Iaisse fêter ça.
- Je t'en prie...
reste.
Dîne avec nous.
- Non, vraiment...
- Vous êtes attendu ?
Fais un vœu.
Au destin qui nous réunit.
Au destin.
Magnifique...
- Pourquoi tu fumes ?
- A Paris...
Ie tabagisme passif tue autant.
Cette femme de génie
ne tient pas I'aIcooI.
- J'aime ça chez moi.
- Moi aussi.
Si j'écrivais ça,
j'indiquerais :
''siIence gêné.''
Si tu écrivais ça, je serais mort.
Ça I'amuse à chaque coup.
J'insiste. Je me suis imposé.
En I'honneur
de ton anniversaire.
II est queIIe heure ?
Aucune idée.
Moi aussi.
Tu te pIais avec Ies miennes ?
Tu sais
depuis quand je Ies cherche ?
Oh que oui.
Merci beaucoup.
Encore une fois, chapitre cIos.
Harry, prenez-Ie.
Je vais marcher un peu. AIIez-y.
Merci pour tout.
- Prenez soin de vous.
- On s'est bien amusés.
J'ai été ravie de te revoir, vraiment.
Moi aussi.
Si jamais...
- Porte-toi bien.
- Promis. Toi aussi.
QueI froid !
Regardez qui fait Ia fiIIe !
N'en jetez pIus !
- Où est JuIian ?
- Rentré à I'hôteI.
Quand iI m'a vue avec toi...
iI a su que je t'aimais encore.
Qu'en dis-tu ?
Si c'est vrai, ma vie est combIée.
Pourquoi es-tu venu ?
FinaIement, je me suis vite
remis de I'infarctus.
De toi...
c'était autre chose.
J'ai enfin compris ce que ça veut dire.
J'ai 63 ans
et je suis amoureux...
pour Ia première fois.
C'est ça que j'étais venu te dire.
Quatre et demi.
Votre tabIe est prête.