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Team-CompleX
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For Wawa-Mania
117 Av JC : L'empire romain s'est étendu du désert
africain jusqu'à la mer Caspienne
mais la frontière la plus sauvage
restait celle au nord de la Grande-Bretagne.
Dans ce pays sans pitié, l'empire Romain rencontra
la farouche résistance d'un peuple nommé Picte.
En utilisant des tactiques de guerres et le terrain à leur
avantage, ils stoppèrent l'invasion.
Le blocus dura presque vingt ans. Rome donna alors l'odre
de faire tomber le blocus par tous les moyens.
Je m'appelle Quintus Dias.
Je suis un soldat de Rome.
Et ce n'est ni le début, ni la fin
de mon histoire.
2 semaines plus tôt
Inch-Tuth-Il
Garnison la plus au nord de la fronière.
Deux ans à la frontière.
C'est le trou du cul du monde.
Même la terre veut notre mort.
Centurion Dias, il fait trop froid
pour être sur la vigie.
Ce n'est pas mon tour. Je suis juste
curieux de voir ce qu'il y a.
La patrouille reprendra à l'aube.
Vous devriez allez dormir.
Plus on reste, plus le froid et l'humidité
atteint nos os.
Et la pluie ne fait qu'ouvrir la voie
à la morsure piquante du vent du Nord.
Pendant que nous perdons des hommes
avec piétins et gelures,
le Roi Gorlacon
envoit ses troupes pour attaquer
le long de la frontière.
- Monsieur
- Bonsoir, Monsieur.
Une froide nuit au front.
Mon père disait que pour vraiment
vaincre un ennemi,
vous devez le connaître mieux
que vous-même.
Je connais bien cet ennemi.
Ils ne comptent que sur leurs forces, et
ne se découvrent pas au combat ouvert.
Cependant, ils attaquent là
où ça fait mal,
se cachant dans le noir comme des
animaux.
Ils frappent fort et vite puis retourne
dans l'ombre.
Arrivé à l'aube, nous avons compté
nos pertes, et semé la Terre de nos morts.
Ceci est un nouveau genre de guerre,
une guerre sans honneur, sans fin.
Aller ! Aller !
Marcus, va à Agricola !
La porte. Vite !
Bougez, soldat !
- Gratus.
- Sauves ta peau.
Va en enfer.
On devrai tous les tuer.
Il pourrait nous être utile.
On l'emmène.
Virilus ! Virilus !
YORK
Garnison de la neuvième légion.
Le vainqueur.
- C'est ça !
- Oui !
Encore !
Assez !
Tu t'es bien battu,
maintenant bois avec moi.
Septus, plus de bières.
Encore, Virilus.
T'es un alcoolique.
Un sale alcoolique.
Et pas très intelligent.
Dix foix ca te suffit pas pour te faire
comprendre que tu es vaincu ?
Sois maudit ! Encore !
Encore une fois !
Septus, tu arbitres.
Et regardes mon flanc.
Allez !
Allez !
- Virilus ! Virilus ! Virilus !
- Tu vas le battre.
Virilus. Virilus.
Perdant.
Septus ?
Qu'est ce que vous attendez,
un ordre ?
Défoncez moi tout !
Merde, ca désaoulerait un homme
vite fait !
Quand est-ce qu'ils comprendront
qu'on ne fait pas chier la 9 ème ?
Certains disent qu'il n'est pas correct
que tu boivent avec les hommes de la légion.
Septus, mon ami, ils oublient.
Je suis un homme de la légion.
- Soldats, vous êtes-vous battus ?
- La combat est mon métier.
J'ai un message pour votre Général.
Maintenant, menez-moi à lui, avant
que je vous punisse.
Qui êtes-vous ?
Je suis envoyé par le gouverneur
Agricola.
Vous avez qu'a descendre
et me donnez votre message
avant que JE vous punisse.
General, Monsieur
Ce sera avec plaisir.
Tout départ est annulé.
Agricola mobilise la neuvième.
Nous partons en guerre, Septus.
Avertissez les légats supérieurs pour
lever le camp et partir.
- Désolé, Général...
- Retournez à Agricola de suite.
- Dites-lui qu'on est parti à temps.
- Oui, Général
Enfoiré!
Le temps est venu de mourir, romain.
Aeron.
Gorlacon. Il fût fermier jusqu'à que sa
femme se fasse tuer.
Il a alors abandonné la charrue pour
prendre l'épée.
Il a changé l'art du combat Picte.
Ca a marché.
Il a inversé la tendance,
il est alors devenue Roi.
Que veut faire Agricola à mon
peuple ?
- Soit maudis, Picte !
- Quand enverra t'il ses armées au Nord ?
Je suis un soldat de Rome !
Je ne dirais rien !
Connais ton ennemi, mon fils.
Rome te fera payer pour ça.
Toi d'abord, centurion.
GARLISLE
Quartier Général de Julius Agricola, Gouverneur de Bretagne.
Je me fiche de la manière, mais
tuez-les.
Et amenez-moi Gorlacon enchaîné.
Gouverneur, vous êtes le politicien,
je ne suis que soldat.
Mais je vois quand même que vous
cherchez à réintégrer Rome.
Ma chaire appartient à Rome.
Cet endroit est le cimetière de l'ambition.
Et des hommes.
Et je ne sacriefierai pas les miens
pour être vos pions.
Je vois.
Soyons francs, Général.
La Conquête de la Grande-Bretagne
est peine perdue.
Avec un peu d'audace,
on pourrait changer ça.
Avec la neuvième sous vos ordres,
nous pouvons vaincre.
Vous et vos hommes pourriez alors
partir avec gloire et richesse.
Mes hommes ont assez d'honneur.
Assez pour désobéir aux ordres ?
Et bien...
Pour tuer le serpent, il faut
lui couper la tête.
Je dois trouver Gorlacon.
Pour cela, j'ai déjà pensé à
quelqu'un.
General Virilus, voici Etain,
chasseur de Brigantes.
Elle ne dit rien, mais elle peut tout
chasser et partout.
Je jurerai qu'elle est à moitié loup.
Je m'excuse pour tout ce théâtre,
mais je voulais prouver un point.
Les esclaves ne coûtent rien.
La confiance n'a pas de prix.
L'affronter ou... je ne sais pas.
Elle est muette, pas sourde.
- J'ai déjà des éclaireurs.
- Pas comme elle !
Elle connaît les Pictes, comment ils
fonctionnent, leurs cachettes.
Elle vous guidera à travers les montages.
Qu'est ce qu'elle regarde ?
- Elle t'a regardé tout la nuit.
- J'ai remarqué.
Elle ne peut te lâcher du regard.
Viens, toi.
Elle est muette, idiot.
- Elle n'as pas de langue, imbécile.
- Je ne m'approcherai pas trop.
Pas de langue, c'est parfait,
elle aura plus de place pour ça.
Fais attention.
En Picte ca veut dire :
"va te faire foutre".
Il faut être balèze pour trouver
ta queue.
Je pense que c'est de l'amour.
Je vais aller avec le chien cette fois.
Rapport.
Trois cavaliers Pictes et un autre,
un prisonnier, à pied.
Je pense qu'il est romain.
Centurion Remus,
prenez la colonne !
A terre ! A terre !
A terre !
On n'obtiendra rien de lui.
On peut pas emmener les prisonniers.
Vous savez quoi faire.
Pile ou face ?
Face
Je gagne.
Désolé, l'ami.
Les ordres sont les ordres.
Hé?
Dieux merci vous m'avez trouvé.
Faut pas remercier les Dieux,
mais elle.
Etain, éclaireuse Picte.
Elle vous a trouvé.
Quelle est votre nom, soldat ?
Je suis Quintus Dias.
Commendant en second.
Garnison de la frontière Inch-tuth-il.
Et bien, désolé, on a pas pu faire plus vite.
- La colonne de soutiens ?
- Pas vraiment.
Je suis Titus Flavius Virilus
chef de la 9 ème Légion.
Nous cherchions de quoi nous battre.
Vous allez trouver alors.
- Général.
- Centurion Dias.
Maintenant vous avez l'air d'un romain.
Comment ça va ?
Quelques blessures, monsieur.
Rien de grave.
Et bien, certaines cicatrices ne sont
pas visibles.
Vous êtes sortis des griffes de Gorlacon,
mais je dois vous demander de revenir
avec la rage du lion.
Au mieux pour reprendre le combat,
Général.
- Les paroles d'un soldat.
- Gladiateur.
Mon père était Scipio Dias.
Je l'ai vu gagner le combat
qui lui a rendu sa liberté.
Il était extraordinaire.
Il m'a appris à me battre,
quand choisir mes combats.
Viens rencontrer les gars.
- Septus.
- Monsieur ?
Donnes à cet homme à boire,
je pense qu'il le mérite.
Assieds-toi. Réchauffes-toi.
Profite de ta boisson.
Merci.
Demain, tu cavales avec moi.
Tu pourra peut-être m'en dire un
peu plus sur l'hospitalité Picte.
- Thax. Bothos.
- Monsieur.
- Septus, je ferai mes tours de garde.
- Monsieur
- Bonsoir, Général.
- Je ne comprends rien au Picte.
S'il m'attrape, je suis baisé!
J'ai jamais vu un général aussi aimé
par ses hommes.
Et bien, à l'entraînement il est notre maître,
et aux fêtes, notre père,
dans les rangs, c'est notre frère.
Et pendant les batailles, il est le
Dieu que nous prions pour nous épargner.
- Où as-tu lu cela ?
- C'est écrit sur le mûr des chiottes.
- Il l'a sûrement écrit lui-même
- C'est un enfoiré, téméraire et sans pitié.
Je mourrai pour lui sans hésiter.
C'est un piège !
Colonne ! En formation !
En formation !
Vite ! Allez !
Descendez ! Mettez les chevaux
à l'arrière !
En rang ! Vite !
Prêts, les gars. Boucliers !
Attention !
Peu importe ce qui sort de là, les mecs,
on tiendra les rangs.
Quintus, va à l'arrière.
Dis au centurion Remus de faire
reculer la colonne.
- Faites un trou.
- Rester sur vos gardes !
Soyez prêts !
Attention.
Tenez vos rangs !
Restez droit !
- Quintus.
- Bothos.
- Tu t'en es sorti.
- Oui. Cet homme m'a sauvé.
Brick, ici.
- Le Général ?
- Non.
On doit bouger.
- Tu peux le faire ?
- Oui.
Allez.
On bouge.
Dans le chaos de la bataille,
quand le sol sous vos pieds est un lisier
de sang, de vomi et d'urines
et les entrailles de vos énnemis aussi
il est facile de se tourner vers les dieux
pour le salut.
Mais ce sont les soldats qui se battent,
et les soldats qui meurent.
Et les Dieux ne se mouillent pas.
- Thax.
- Dieu merci, certains s'en sont sortis.
Juste toi ?
Macros, deuxième cohorte.
Leonidas, jeune éclaireur et Peltaste.
- Nous sommes les seuls qui restent ?
- On était plus malin.
C'est tout. Il est temps de rentrer.
On doit trouver le corps du Général.
Il mérite une tombe plus noble.
Le Général est en vie.
- Tu es sûr ?
- Je les ai vus l'emmener enchaîné.
- Dans quelle direction ?
- Nord.
- Vers le nord.
- Chez les Pictes ?
Ils ont des patrouilles qui arpentent la
forêt qui cherchent des survivants.
- Ce serait nous condamner.
- Si le Général vit, c'est notre devoir.
- Tu viens d'où toi ?
- Des cuisines.
Bon travail, soldat.
Mon nom est Tarak.
Je ne suis soldat, mais cuisinier.
Rien de plus.
Récupère ce que tu peux, des vivres,
des armes.
Enlèves ton armure, on voyage léger.
Merde ! Ce Macross se déplace bien.
Il était marathonien avant de nous joindre.
- Comment tu sais ça ?
- On fait à manger, on sait tout.
A couvert.
Je le savais, que cette garce
était pas fiable.
Je sais où ils ont emmenés le Général.
Bougez-vous.
Par là. La grotte.
Escaladez cette montage, allez.
De la nourriture.
Non !
Ils sont vénéneux. Ils vous tueront
en quelques minutes.
Pour les non-connaisseurs, ils ressemblent
à ceux la, qui sont délicieux.
Merci.
Tarak. Assyrien, non ?
Oui.
Mais ce n'est pas mon vrai nom,
il m'a été donné.
- Quel est ton vrai nom ?
- Il est inprononçable.
Il viens des montagnes de l'Hindu Kush,
où je suis né.
Leonidas, c'est ca ?
- D'un père grec, monsieur.
- Rapproches-toi du feu.
- D'où viens-tu, Bothos ?
- Je viens de l'armée.
C'est tout ce que je sais.
Ils m'ont ramassé dans la rue, m'ont
entraîné, m'ont donné confiance.
Alors, dis-moi, Bothos.
Tu te sens mieux ou pas ?
Macros ?
Je me suis échappé de Numidia.
Sans m'arrêter jusqu'en Grèce.
J'ai alors courus sportivement.
Et maintenant je m'échappe de nouveau.
On est tous loin de chez nous.
- C'était censé être ma dernière mission.
- Ca peut toujours l'être.
J'avais un oeil sur une ferme en Toscane,
ou le soleil chauffe la peau.
Brick...
C'est quoi ce nom déjà?
Une abbréviation, monsieur...
pour Ubrickulius.
Ta mère devait être... sage
C'était une putain de comédienne.
Ce sera Brick alors.
Allez dormir, je prends la
première ronde.
- Général.
- Où sont mes hommes ?
Avec tes Dieux.
Traîtresse !
Elle aimerait répondre à cette accusation,
mais elle ne peut pas. Tu sais pourquoi ?
Elle était enfant quand elle est venue
trouver refuge ches nous.
Son village à été détruit comme punition
pour non-soumission au romain.
Pour exemple, ils ont brûlé les
yeux de son père.
Ils ont violé sa mère jusqu'à ce qu'elle
prie pour qu'on l'achève.
Etain a été forcé de regarder...
avant d'être violée à son tour.
Et ils lui ont enfin coupé la langue pour
pas qu'elle ne parle mal
du sanglant Empire Romain.
Elle a fuit vers le nord et est venue à
nous pour se protéger.
Nous l'avons élévé et l'avons
intégré parmis nous.
Et à maturation, nous l'avons renvoyé
vers vous,
pour prétendre allégeance et vous
amener à nous.
L'armée est toujours dispersée.
Au crépuscule, on entre.
Aller.
Aller.
Brick, Bothos, avec moi.
Le reste, vous surveillez le périmètre.
Général.
- La légion ?
- Il ne reste plus que moi et quelques hommes.
Merde.
Merde.
Aller.
Laissez-moi.
Ta gueule.
- Il nous faut une hache.
- Partez !
On ne vous abandonera pas.
Ce qu'il reste de la légion
est sous vos ordres. Partez.
On doit y aller.
Partez maintenant !
Ramenez-les chez eux.
Ca c'est pour la neuvième.
Où est Thax ?
Il a du s'occuper d'un petit problème.
J'ai le casque du Général.
Où est t-il ?
On a pas pu le libérer.
On s'en va.
On est venu ici pour rien !
Fait chier.
Tu as vu ce que tu as fais ?
Avant de mourrir, sache que ceux qui ont
fais ca ne vivront pas pour raconter ton histoire.
Et bien, terminons cela alors.
Tes amis romains aurai dû savoir que
le fer froid ne plie pas, il casse.
Et bien, qu'attends-tu ?
Tu as peur de moi ?
Pas assez de courage ?
Voyons voir de quoi tu es faite...
Femme-loup.
Aller !
Aller. On doit continuer tant que
nous avons de l'avance.
- A pied, par là?
- Là où ils hésiteront, nous devons y aller.
On continue vers le nord.
Mais nos lignes sont au sud.
Et c'est là qu'ils nous chercheront.
Ecoutez, on ne peut pas les semer.
Alors nous devons être plus malin.
Nous allons vers le Nord, ils perdent nos
traces, et après on recule, ouest, puis sud.
Ca va prendre des jours, voir des semaines.
Nous sommes à present loin de leurs lignes,
c'est notre seule chance.
Aller !
Tu vas avoir besoin de ça alors, Centurion.
Etain, tu représentes ma colère.
Envoie leurs corps en enfer, et
apportes-moi leur têtes.
Quand les Pictes te suivent,
ils n'abandonnent jamais.
Ils courent pendant des heures.
Ils mangent et dorment à peine.
Etain, comme le loup, à appris
à chasser depuis la naissance.
Moitié sens, moitié instinct.
Elle peut lire le terrain, pour chercher
des traces,
elle met sa proie à terre, et s'approche
pour la tuer.
Elle chasse les romains désormais.
Et nous sommes les proies.
Bougez ! Continuez !
Stop !
- Leo, on doit poursuivre !
- Non. On doit se reposer.
- Je peux pas, j'ai trop froid.
- Portez-le.
Brick, cherche un abri,
et à l'abri du vent.
Assez. Aidez-moi.
Il nous ralentit. Dis-le et je
m'en occuperai.
Nous vivront ensemble, ou mourront séparés.
En commencant par toi.
Tu peux en prendre compte,
mais à la première occasion,
je la joue solo.
C'est tes funérailles.
Quand ils peignent leurs visages
avec de la pastel bleue,
ce n'est pas qu'une simple décoration.
C'est un rituel sacré.
Pour les Pictes, ca veut dire qu'ils
préfèrent mourir qu'échouer.
Pour eux ça signifie... qu'il
n'y a pas de retour en arrière.
Ces hommes sont les meilleurs
que j'ai pu voir.
Suis-je digne de les diriger ?
Mon père m'a apprit que dans la vie,
l'honneur et le devoir compte plus que tout.
Un homme sans ces vertus, ne vaut pas
mieux qu'un animal.
J'ai fais la promesse au Général, que je
ramènerai ses hommes chez eux.
C'est ma tâche.
C'est mon devoir.
Pas mal pour un grec. Allez.
Buvez, pendant que c'est chaud.
- C'est quoi ça ?
- L'estomac.
La mousse dedans est à moitié
digérée.
Goûtez, c'est bon.
Quintus. Ils l'ont entendus à des
kilomètres.
Que se passe t'il ?
Bougez ! Bougez ! Bougez !
Bougez ! Bougez !
Par là.
Bougez. Allez, allons-y.
Allez, lèves-toi.
Aller.
Ils arrivent.
- Ils s'approchent.
- Allez ! Ramenez-vous ici.
Allez. Donnes-moi ta main.
Non !
Merde !
- On doit sauter.
- T'as perdus la tête ?
- Faits-le
- Va chier.
- Je peux pas !
- Si, tu peux !
Tu peux le faire !
Non ! Tarak !
Ca va ? Viens-là.
- Attrapes-le.
- Je le tiens.
Où est Tarak ?
Je l'ai perdu.
Thax, Macros ?
On y va.
Aller.
Enlevez les tuniques,
elle nous alourdissent.
Merde.
- Tu peux marcher ?
- Oui.
Alors tu peux courir.
Ils nous ont suivis en aval.
C'est ca. On continue.
Merde !
- Elle nous tiens.
- Foutu sorcière. Comment elle fait ?
Ce n'est pas de la magie, elle chasse.
Et elle nous a repéré
- Que se passe t'il ?
- Ils campent de l'autre côté.
Ils s'en foutent qu'on sache
où ils sont.
Mais elle ne s'attendra
pas à ça... à nous.
Bothos, surveilles Leo.
- Tu vas faire quoi ?
- Je vais équilibrer nos chances.
Aller !
Quintus !
Tues-le et finis-en.
Non !
Ils ont pris sa putain de tête.
- Bothos !
- Ils ont eu la même idée que toi.
Ils ne défendent plus leur vies
ou leurs pays dorénavant.
Ils ont jurés par leurs sangs vengeance
contre nous.
Ils n'arrêteront pas...
jusqu'à ce qu'on supplie... pour la mort.
Êtes-vous prêts à vous agenouillier et
à supplier.
- J'en ai marre. C'est sans espoir.
- Sans espoir ?
L'inespérance, c'est la dessus chantent leurs
chansons, écrivent leurs poèmes.
L'inespérance est un mythe, Bothos.
Et le mythe te mettra à terre.
Je dois faire quoi ?
Continuez, tant que la nuit être
de notre côté.
Les Dieux nous ont pardonnés.
Nous créons notre nos chances maintenant.
Macros. Macros.
Je... peux pas continuer.
Je peux pas.
Macros, au moins,
l'un d'entre nous s'en sortira.
- Enfoiré!
- Pleures pas, Macros.
Ils en finiront plus vite
si tu pleures pas.
Ne me laisses pas !
Thax !
Thax !
Allez !
On devrait faire le tour de cet endroit.
On a besoin de nourriture
et de repos.
Puaint, on est où?
- Je vais chercher de l'eau. Faites attention.
- Oui.
Brick, retournes à l'intérieur.
Dedans, tout de suite.
Je te laisses, alors.
Tu parles ma langue.
Es-tu de la garnison ?
J'ai pensé que vous ne viendriez
pas si loin au nord.
Garnison ? Quelle garnison ?
- Il y a deux jours, au sud d'ici.
- Ils sont venus ?
Comment pensez-vous que je connais
votre langue ?
Je fais ce que je peux pour les décourager.
Ils pensent que je suis nécromancienne...
ils m'ont alors laissé.
Ca marche d'habitude.
Pourquoi pas avec vous ?
On est trop fatigué pour avoir peur.
Nous étions 3000, et nous ne sommes
plus que 3.
Tenez.
Brick, baisses ce putain de couteau.
Bothos, il y a une garnison romaine à
deux jours d'ici.
Ca doit être la frontière ouest
posté à Mentieth.
Deux jours ?
Regardons l'état de votre ami.
Quintus, que fait-elle ?
C'est une Picte et une femme...
Deux bonnes raisons pour ne pas
lui faire confiance.
Bien, ca va arrêter l'hémoragie.
Vénéneux ?
Ca sent bon.
Et bien, comment va ta jambe ?
Notre sorciére à utilisée sa magie ?
Quintus, les champignons.
- Quoi ?
- Elle veut nous empoisonner.
Guérir ta jambe, pour après te tuer ?
Les vénéneux ont les bronchies
blanches.
C'est utile de connaître les champigons.
C'est bon.
C'est vraiment bon.
- C'est délicieux.
- C'est bon.
Vos hommes sont très nerveux.
C'est compréhensible.
Un démon nous traque jour et nuit.
Un démon ?
Ils l'appellent Etain.
Vous la connaissez ?
Si Etain vous pourchasse,
autant mourir tout de suite.
C'est réconfortant.
Son âme est vide.
Seul le sang romain peut la remplir.
Où est Arianna ?
Elle est parti nous chercher
le petit-déjeuner.
Ca va ?
C'est pour un appât ?
D'où je viens il ne faut pas déranger
un homme pendant ses besoins.
D'où je viens il faut avertir un homme
lorsqu'il urine sur son petit-déjeuner.
Bon point.
Il y a du avoir orage
dans les collines la nuit dernière.
Aller !
- Des ennuis
- On doit sortir. Bothos.
Il est trop *** pour cela.
Cachez-vous dans la réserve de grains
et ne faites pas un bruit.
On te met en danger.
On va partir.
Parez maintenant et elle vous eviscerera
avant la tombée de la nuit.
Restez jusqu'à l'aube,
et votre ami sera prêt à partir.
C'est ton peuple.
Ce n'est pas mon peuple.
Plus depuis que Gorlacon m'a accusé de
sorcellerie et donné ça...
pour marquer ma marginalité,
et me condamner à vivre pour le
restant de mes jours ici, seule.
Quels dispositifs cruels
a t'il encore en réserve pour nous ?
Trouver le refuge dans la maison
de notre ennemi.
Est-elle un ange...
ou un diable ?
- C'est bon.
- Très bien.
Reposez-vous.
Je suis un vieux soldat têtu...
mais pas assez pour ne pas avouer
quand j'ai tort.
Je t'ai mal jugé, désolé.
Et voila.
- Il commence à faire froid.
- Merci.
Vous nous avez donné l'abri de votre maison,
la chaleur de votre feu,
et vous avez risqué votre vie.
Pourquoi ?
Je ne dois allégeance à aucun homme,
sauf ceux que je choisi.
Voila de la nourriture pour le voyage.
Merci.
Bonne chance, romain.
Bonne chance sorcière.
Bothos, lèves-toi. Allez.
Ma jambe !
Regardes ! Regardes !
Tu vois, le feu brûler.
Regardes, un repas chaud, un bon lit.
Aller.
Agricola est tombé.
L'empereur Hadrian a donné l'ordre de former
une autre ligne défensive au sud.
Et offrant la terre de nos combats.
- Et ca nous mènes où?
- Nulle part.
Comment elle fait ?
Je ne sais pas pour toi,
mais je suis fatigué de fuir.
- C'est tout ce que j'ai trouvé.
- Va faloir faire avec.
Pour Virilus.
Pour la neuvième.
Bothos, ils nous encerclent.
Mur ouest !
Brick !
Aller !
- C'est encore loin tu penses ?
- Je sais pas.
Un jour, ou deux.
C'est assez près. Thax.
Merde !
J'ai cru que vous etiez Pictes.
On a cru que t'étais mort.
Où est Macros ?
Les loups l'ont eu.
C'est tout ? Y a plus que nous ?
Hé, au moins trois d'entre nous
en sont sortis.
- On est pas encore rentré.
- De quoi tu parles ?
- On devrait être à la frontière.
- Non.
Agricola a donné la marche à suivre.
Alors, Rome à enfin livré ce
putain de pays alors ?
Je peux pas dire que j'en sois désolé.
Alors on s'est battu pour rien.
- Qu'est t'il arrivé au garçon, Thax ?
- Je ne sais pas de quoi tu parles.
C'est le putain de plan d'Hadrian ?
Un mur ?
Qui s'en soucie ?
On s'en est sortit.
- Aller !
- Bothos, attends !
Doucement, Centurion.
Thax, tu fais quoi ?
Je veux m'assurer qu'on se soit
bien compris.
Je comprends que beaucoup de bons hommes
sont morts par ta faute,
et tu répondra de ça.
Comment j'ai fait pour deviner
ce que tu allais penser ?
Hé!
Bothos !
Ce rapport confirme nos pires
craintes.
Tu as fais ta guerre, soldat,
et tu as mérité la gratitude de Rome.
Cet homme va te guider vers mes quartiers,
il te nourrira.
Tu as l'air de mourir de faim.
On en peut pas rentrer à Rome
la tête basse.
Il vaut mieux que le sort de la légion
reste secret
plutôt que son échec soit révèlé.
Si cela se sait, chaque tribu et chaque
nation se soulèvera contre nous.
La risque est trop grand.
On est d'accord, alors ?
Le sort de la neuvième légion
restera entre nous.
Bien.
Bien.
J'espère que tu apprécies.
Je t'ai apporté du vin.
C'est le minimum pour un héros de Rome.
C'est comme ça que Rome honore
ses héros ?
Vous voulez enterrez la vérité et moi avec ?
Tu es d'un trop grand risque.
Où irai-tu ?
Là où est ma place.
Non !
Ma vie est entre vos mains à
nouveau, sorcière.
Mon nom est Quintus Dias.
Je suis un fugitif de Rome.
Et ce n'est ni le début, ni la fin
de mon histoire.