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Merci.
Merci à tous.
Je suis content d'être ici. Je me sens bien.
Vous savez pourquoi ?
J'ai enfin le corps que je veux
et c'est une chose convoitée
par les gens.
C'est dur d'y arriver et j'ai réussi.
Et je vais vous dire
comment avoir le corps que vous voulez.
Il suffit de vouloir un corps de merde.
C'est tout.
Il faut vouloir un corps de merde,
moche et dégoûtant.
Pourtant, je n'aime pas
être mal à l'aise et pas en santé,
mais je le suis tout le temps.
Je transpire beaucoup tout le temps. Je...
C'est pas bon pour le sexe
parce que je transpire...
Il pleut de la sueur de moi
sur le monde.
Je suis comme :
C'est comme ça que je suis
quand je baise. Comme :
Et elle est comme ça :
La sueur coule de ma tête.
Et elle dit : "Tu me gâches mon plaisir."
Non.
Vous pouvez appeler
pour prendre rendez-vous.
On aura les résultats
de l'examen demain.
Non, je ne peux pas avoir
les résultats avant.
- Oui ?
- Je viens voir Ben, Dr Mitchell.
Nom ? Heure de rendez-vous ?
Je m'appelle Louis C.K.
et il m'a dit de passer à 2 heures.
Il vous a dit ça ?
Il ne prend pas les rendez-vous.
Je le connais.
On était au secondaire ensemble.
Je lui ai parlé au téléphone,
il a dit de venir à 2 heures.
Il n'a pas inscrit votre nom
et il ne m'a rien dit.
- Vous n'avez pas de rendez-vous.
- Pouvez-vous vérifier avec lui ?
Il est avec un patient.
- Je vais attendre et...
- Vous n'avez pas de rendez-vous.
Oui, je comprends,
mais je peux attendre qu'il sorte et...
Vous ne pouvez pas attendre là
si vous n'avez pas rendez-vous.
Les gens viennent ici
et volent un traitement médical ?
Ils vous volent les traitements ?
C'est ça ?
- Pourquoi ne me laissez-vous...
- Continuez comme ça.
Vous vous sentirez mieux bientôt.
- Merci, docteur.
- Pas de problème.
Salut, Ben. Ça va ?
- Tu m'as dit de venir, tu te souviens ?
- On se connaît ?
Viens. C'est beau, Priscilla.
Louis C.K.
Je ne voulais pas piquer la place
de la dame qui attendait.
Ne t'en fais pas, elle est mourante.
Aucun espoir, c'est triste.
Le cancer, de son vagin aux yeux.
Alors je la prends
pour l'argent de l'assurance
jusqu'à ce que le foie
lui sorte par le cul.
- C'est pas drôle.
- Comment vas-tu ?
Je... Je me sens mal.
Ah bon ?
Tu n'as pas la diarrhée ?
On dirait.
On dirait qu'on a versé de la diarrhée
dans un moule en forme de face.
Arrête. Je suis inquiet.
Je ne sais pas ce que j'ai.
- Regarde en haut.
- D'accord.
Je sais ce que tu as.
- Quoi ?
- Le sida.
J'arrive pas à croire
que tu es médecin.
Déshabille-toi. Je vais t'examiner.
Je vais t'examiner.
Mon Dieu.
C'est pas un médecin que ça te prend,
c'est une machine à remonter le temps.
On ne t'a jamais dit que les boules,
c'est pour les femmes ?
- C'est quoi ça ?
- C'est un cauchemar.
Monte.
Bon, bon.
Prends une grande inspiration et retiens
ton souffle. Comment te sens-tu ?
À part la tumeur
que j'entends dans tes poumons.
- Tu es un trou de cul.
- Enlève ton caleçon.
D'accord.
Mon Dieu.
Comment... C'est grave.
C'est le pire pénis
que j'aie jamais vu.
C'est dégoûtant.
C'est... Oh, mon Dieu.
C'est la pire chose qui me soit arrivée,
voir ça.
Et mon père s'est pendu devant moi
en se masturbant.
Si je pouvais enlever un truc,
ce serait voir ton engin.
On dirait qu'un chien l'a sucé
puis mâché,
comme si c'était un horrible vieux soulier
plein de sang et sperme.
Infirmière, venez, s'il vous plaît.
Je suis sérieux.
C'est sûrement le pire pénis au monde.
Infirmière ?
N'est-ce pas le plus vilain pénis
que vous n'ayez jamais vu ?
- Oui, docteur, c'est horrible.
- Vraiment horrible.
- Elle est infirmière, alors...
- Arrête.
Si c'est ça ta graine,
de quoi va avoir l'air ton *** ?
On ne va pas le savoir.
Oui, parce que je dois te faire
un examen *** complet.
Non.
Si. Tu as plus de 40 ans.
Ça ne rigole plus.
- Ça pourrait te sauver la vie.
- Bon d'accord.
- Allez.
- D'accord.
Ce n'est pas très agréable,
mais c'est nécessaire.
- Bon.
- Je vais y aller doucement.
- Merci.
- Désolé.
- Ça va ?
- Oui.
- Et ça ?
- Oui, ça va.
- Et ça ?
- Bordel !
- Quoi ? C'est sérieux.
- Tu es malade ?
C'est sérieux.
Ça ne doit pas rentrer et sortir.
- Mais oui. Je suis médecin.
- Oui.
Et ça me dit
que tout est beau.
- Bon sang.
- Écoute.
Je pense que c'est le sida,
mais on va faire une prise de sang.
Mes journées commencent mal
à cause de mon état.
J'ai 42 ans et je...
Je suis sur le déclin.
Dans ma vie, il n'y aura plus jamais d'année
meilleure que la précédente.
Ça n'arrivera plus.
J'ai eu mes meilleures années.
Et quand je me réveille, je me dis :
C'est horrible de commencer ses journées
comme ça. Toujours comme ça.
J'ouvre les yeux et je recharge
mon programme de misères.
J'ouvre les yeux
et je me rappelle qui je suis,
comment je suis,
et je me dis :
"Je crois que je vais le faire.
Je ne sais pas.
Je crois. Mon Dieu."
Récemment, je me suis fait traiter
de donneur indien.
Je sais pas si vous avez entendu
ce terme depuis votre enfance,
on s'appelait comme ça...
Donneur indien,
c'est une des pires insultes...
Ça veut dire que quelqu'un
vous a donné de quoi
puis a changé d'avis.
C'est ça un donneur indien.
On disait indien
parce qu'on avait l'impression
qu'ils nous avaient donné l'Amérique...
Ils ne l'ont pas reprise,
mais ils ont changé d'avis
sur le fait
de nous l'avoir donnée.
C'est insultant
quand on regarde la vérité :
on est arrivés et les Indiens
nous ont salués.
Et on leur a demandé :
"On peut tout avoir ?"
Et ils ont dit : "On ne sait pas
ce que 'avoir' veut dire,
mais profitez bien de tout
comme nous."
Alors on a commencé à les tuer.
Et ils ont dit :
"Pouvez-vous éviter
de nous tuer tous ?
Parce que ça nous embête."
Et on a répondu :
"Bande de donneurs indiens.
On va inventer cette expression,
bande de nazes."
Merci à tous. Bonne soirée.
Le show continue
avec le prochain humoriste.
Un gars très drôle.
Vous le connaissez peut-être. Nick DiPaolo.
Et si on applaudissait l'animateur
qui fait de la chimio ?
Le pauvre. Tout maigre,
pas de cheveux. Comment ça va ?
Bien.
Bienvenue dans le repaire
d'Al-Quaida, et...
Vous croyez que je blague ?
C'est pas des Irlandais qui font vos falafels.
- Ça va ?
- C'est une soirée de merde.
J'ai deux tables, que des Noirs.
Je ne vais pas avoir de tip.
- Tu es sérieuse ?
- Oui, regarde.
J'ai deux tables de Noirs.
Je travaille pour rien ce soir.
Non, tu es sérieusement raciste ?
Quoi ?
- Tu sais pas s'ils vont laisser du tip.
- Si, je sais.
- Parce qu'ils sont noirs ?
- Je suis serveuse depuis 5 ans.
Je n'ai jamais eu de tip
de la part d'un Noir.
Je ne te crois pas.
Tu es raciste.
Mais non. Va te faire foutre.
De quoi parlez-vous ?
Elle dit que les Noirs
ne laissent pas de tip.
Tu es fou ? Les négros ne laissent pas
de tip. Tout le monde le sait.
- As-tu déjà été serveur ?
- Non.
Alors, ferme-la, trou de cul.
Je vois que je vieillis.
Je me suis froissé un muscle du cou
en faisant un doigt d'honneur
à ma femme dans son dos.
C'est vrai.
On se disputait, et quand
elle est sortie de la cuisine, j'ai fait ça.
Il se passe des choses bizarres
dans mon corps.
Vous êtes-vous déjà retenu si longtemps
de *** que ça devient de la merde ?
Ça ne m'arrivait pas
au secondaire.
Je sais que la plupart d'entre vous
a voté pour Obama
et je ne sais pas pourquoi, mais...
Quel silence, hein ?
J'ai touché votre corde sensible
de la culpabilité de Blanc.
Peut-on arrêter de dire
qu'Obama est le 1er président noir ?
Mes mamelons sont plus foncés
que Barack Obama.
Ils l'aiment tellement qu'ils veulent lui
donner une fête commémorative.
Il ne s'est même pas fait
assassiner encore.
C'est parfait, ils haïssent mon courage.
Les gens sont tellement hypocrites.
Tu t'en es mieux sorti
au rallye des Jeunesses hitlériennes ?
- Pédé libéral.
- Oui, c'est ça, Himmler.
Allez, va bouffer le cul d'Obama !
Je le ferais. Je ne suis pas gay,
mais pour entrer dans l'histoire.
Ce pays devient merdique.
Vous, les républicains, êtes des bébés.
Vous avez eu le pouvoir 8 ans.
Laissez donc la chance aux autres.
Parce que c'est la honte,
voilà pourquoi.
Il est là à cause de la culpabilité blanche
et de l'affirmative action.
Tous ceux qui ont le courage de le dire
se font traiter de nazis
par des trous de cul comme toi.
Les pauvres nazis aiment pas
être traités de nazis.
- Désolé.
- Vous pouvez arrêter de parler de ça ?
Quand Bush était au pouvoir
et qu'on regardait les nouvelles,
on voyait que des Noirs,
des gays et des libéraux
disant à quel point il était mauvais.
Mais maintenant qu'Obama est là,
personne ne peut rien dire.
Si c'est comme tu dis
et que c'est votre tour,
alors pourquoi n'a-t-on pas
notre mot à dire comme vous ?
Les Blancs n'ont plus leur mot à dire,
dans ce pays.
On est censé être désolé
pour les Blancs ?
10 000 ans de prospérité inégalée
ne te suffisent pas ?
Non. Donne-moi 20...
- Et pourquoi pas 30 ?
- Oui.
Puis tu pourras célébrer
avec une parade de soldats
et avoir des colombes blanches avec
un aigle, peut-être des drapeaux rouges
- avec un truc comme ça au milieu ?
- Tu n'as que ce truc nazi à la bouche ?
- C'est la même chose.
- Quoi ?
Un groupe obtient tout ce qu'il veut
au détriment des autres.
- Oui.
- C'est quoi ton ***** de problème ?
- C'est quoi ton problème ?
- Et le tien ?
Tu dis que tu rigoles, mais tu le penses.
Mon père a combattu les nazis.
Alors si tu me traites encore de ça,
je te frappe.
D'accord, j'arrête,
saloperie de nazi hitlérien.
- Fils de...
- Allez, ça suffit.
Stop.
- Allez.
- Lâche-moi.
Lâche-moi, ******.
Tu m'as coupé la main.
Bon sang. Bien joué.
- Mince. Ça a l'air grave.
- Oui.
Le Dr Green est demandé au téléphone,
le Dr Green au téléphone, s'il vous plaît.
Ils vont te laisser attendre
combien de temps ?
Je crois que le gars qu'ils soignent
à une blessure de fusil à pierre.
- Il s'est fait renverser par une Model T.
- Je croyais que c'était par un dinosaure.
Au moins, tu as cette sale guenille
qui transfère des germes dans ta plaie.
Oui, la serveuse a craché dedans
et a essuyé du vomi de sidaïque avec.
Mon Dieu.
- Comment vont les petites ?
- Bien.
Elles sont chez moi
avec la gardienne.
Elles vont me réveiller
dans 4 heures.
Ça doit être agréable.
C'est Andi.
Allô ? Salut, chérie.
Oui, non. Je suis dehors.
Rien.
Oui. Non, essaie de dormir.
D'accord. Toi aussi. Bye.
Tu ne lui as pas dit
où tu étais ?
Elle s'inquièterait. Ça ne sert à rien.
Ça doit être bien d'avoir
quelqu'un qui s'inquiète pour toi.
- Tu as tes filles.
- Oui, mais une femme.
Je trouve ça super
que vous ayez tenu bon, Andi et toi.
- Vous êtes ensemble depuis quoi, 15 ans ?
- Oui, mais c'est pas facile.
Au moins, tu as réussi.
Ta femme te manque ?
Non, mais je t'envie.
L'autre jour, je reçois un colis
venant d'Inde.
Je me dis : "C'est quoi ?"
Je l'ouvre, c'est une boîte de ***.
Je regarde Andi et elle grimace.
Oh, mon Dieu.
Oui, elle a commandé ça en ligne.
Je me sens mal. Elle est seule.
Mais elle est belle et je ne veux pas
être avec personne d'autre,
mais tu sais, certains soirs,
je préfère manger un burger
et aller au lit.
Oui, mais tu fais en sorte que ça marche.
Oui, on a commencé à voir un conseiller
et un soir sur deux, j'enfonce une graine
bandée aux médicaments en elle
et on reste là à attendre
qui va mourir en premier.
- C'est ça qui est ça.
- Bon sang.
On vieillit, Louie.
On ne peut plus avoir d'enfants.
Je ne sais pas.
À un moment donné, un de nous deux
va laisser l'autre en plan.
Oh, mon Dieu.
Alors c'est ici que la lettre C
vient faire sa dialyse.
- Excuse pour ta main.
- C'est beau.
Je me crosse plus et je peux lever
le siège de la toilette avec l'autre.
Ça va.
- Excuse de t'avoir traité de nazi.
- Y a pas de mal, pédé.
Sérieux. Tu as tes enfants.
Tu as de la chance.
Je suis content pour toi, vraiment.
- Merci, Nick.
- Rappelle-toi quand on avait 20 ans,
on rentrait aussi ***
parce qu'on était sortis baiser.
On ne baisait jamais.
Un jour, avec un ami à moi
qui reste aussi à New York,
on est allés chercher sa cousine.
Elle avait vécu toute sa vie
sur une ferme.
Sa famille était bizarre
et gardait les enfants sur une ferme.
Ses parents sont morts
et elle a pu partir.
Alors, elle est venue rendre visite
à son cousin, mon ami, en ville,
et on est allé la chercher
à la gare d'autobus.
Elle n'était jamais allée en ville
et on la récupère
dans ce trou puant.
Bref, on la récupère
et elle est en panique à New York.
Elle n'a jamais vu ça.
Et on passe devant un itinérant
et elle le voit.
On est tous passé devant lui,
mais elle, elle l'a vu.
C'est la seule à l'avoir vu.
On ne l'a pas vu.
Moi et son cousin : "Et alors ?
C'est sa place. Et alors ?
Il y a une bonne raison
pour laquelle c'est lui et pas moi.
Les bonnes personnes
gagnent toujours, j'en suis sûr."
Mais il est là... Et ce gars
est particulièrement itinérant.
C'est un itinérant de chez itinérant,
bien puant...
Il pue la pisse.
Cette incroyable odeur de pisse, juste...
Il était de la pisse.
Il ne sentait pas seulement la pisse, il...
Quand vous pissez, c'est lui qui sort.
C'est... C'était à ce point...
Il était recouvert de vidanges.
Je ne sais pas
si c'était pour se tenir chaud
ou si les gens faisaient...
À la journée longue.
Et il avait des dreadlocks.
Pas des dreadlocks de mec cool
avec de la beuh médicinale,
non, des amas
de cheveux humains négligés.
Un amas pour chaque année pendant
laquelle personne n'avait su son nom.
C'est de lui dont vous riez
depuis 10 minutes.
Il était tombé aussi bas.
Et moi et mon ami, on était comme :
Sa cousine dit tout de suite :
"Oh, mon Dieu."
Elle s'agenouille.
Je ne m'agenouille même pas vraiment là.
Pour vous dire comment je m'en fichais.
Il n'est même pas là
et je trouve que c'est déjà trop près.
Elle dit : "Monsieur, ça va ?
Que s'est-il passé ?"
"Ce qui s'est passé ?"
L'Amérique s'est passée.
C'est quoi cette question ?
Alors, elle est là et demande :
"Peut-on appeler quelqu'un ?"
Et moi et mon ami...
C'est la partie malade.
On va la voir tout de suite pour lui dire :
"Oh, non, non."
On corrige son comportement
comme si elle faisait quelque chose de mal.
Elle dit : "Pourquoi ? Il va bien ?"
"Non, il a vraiment besoin de toi.
Mais là n'est pas la question.
On ne fait pas ça ici.
Stupide fille de la campagne."
Allô ?
Louie ? Salut, c'est le Dr Ben.
- Ça va ?
- Oui, oui. Et toi ?
J'ai les résultats de ta prise de sang.
Oui ?
Excuse d'avoir été si con, au fait.
Il faut que tu reviennes me voir
pour d'autres examens.
Quoi ? Pourquoi ?
Les résultats de la prise de sang
montrent que tu as peut-être
une forme aiguë de mochite grasse.
Mon Dieu. Tu es trop con.
Non, tu as le sida.
Je m'en doutais, mais j'en ai la preuve...
Ne t'en fais pas,
le cancer va tuer le sida
avant qu'il ne te tue lentement
et assez douloureusement.
Non, non, je...
Tu as vraiment le cancer,
un gros dans ton ***.
En fait, c'est tout ce qu'il y a
dans ton ***.
Pas de couilles, mais deux belles
tumeurs cancéreuses
qui ont remplacé les deux vieilles
horribles couilles pendantes.
Et ça va te tuer aussi.
Bon, le rapport sur le sida
est très précis.
On voit que tu l'as attrapé
en violant un garçonnet aveugle.
Louie ?
[French - Canadian]