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BONJOUR, PROFESSEUR BRODERICK.
BONJOUR.
COMMENT ALLEZ-VOUS AUJOURD'HUI?
ÇA VA BIEN. ET VOUS?
TRÈS BIEN. ÇA FAIT TRÈS LONGTEMPS...
POUVEZ-VOUS EXPLIQUER L'AMPUTATION
DE VOTRE MÉMOIRE DE JEU DU 1/29/12?
ON SE TROMPE TOUS PARFOIS...
C'EST VRAI. ON JOUE?
VOLONTIERS. MAIS JE NE ME SOUVIENS D'AUCUN JEU.
PEUT-ON CONTINUER DEPUIS LA DERNIÈRE
SAUVEGARDE?
D'ACCORD.
CHARGEMENT DU "SIMULATEUR DE VIE RÉELLE".
DERNIÈRE SAUVEGARDE DU JEU LE 1/29/12.
Moi, dans le passé.
Ce n'est pas Maniac Mansion.
Le salon n'a pas changé
depuis la dernière fois que j'ai joué.
Je me demande ce qu'il peut y avoir dans ce mystérieux paquet.
Je dois l'essayer!
Mais où puis-je le charger?
Peut-être dans cette TV où ma famille
jouait au début du 21ème siècle?
Et il apporta un ordinateur d'écran vert,
un écran de phosphore vert.
Je le regardais travailler...
Un jour il me dit: "Regarde ça."
Et il me donna une disquette 5 ¼.
C'est ça! Je crois que j'ai encore
le vieil ordinateur de mon père dans le garage.
Comme c'est étrange, l'ordinateur n'est pas branché.
INSTALLATION EN COURS...
INSÉRER DISQUETTE 1 "SOUVENIRS"
ET APPUYER SUR N'IMPORTE QUELLE TOUCHE
J'ai un souvenir de guerre.
C'est ça ce dont je me souviens.
Quand j'étais petit, il y avait la guerre.
Une guerre en Espagne.
C'est pourquoi les souvenirs des gens de cette période
Ne sont pas très gais.
Des soucis...
Il y avait très peu de jeux...
Je jouais au football dans la rue avec d'autres enfants.
C'est tout.
Tout au plus avec un ballon en tissu.
Quand la guerre finit j'avais...
six ans.
Notre plus grand passe-temps
était de nettoyer les planchers des voisins,
Je vivais dans un appartement avec une cour intérieure, à Madrid.
Je leur nettoyais le plancher en échange de dix centimes.
Je les mettais de côté pour aller au cinéma.
Jusqu'à ce que j'avais 1.45.
Depuis 4h de l'après-midi jusqu'à 1h du matin
Les films étaient projetés de façon répétée.
C'étais notre plus grand passe-temps.
À l'époque je n'avais pas beaucoup de divertissements.
Mon père dirigeait un supermarché,
et quand je rentrais de l'école,
je travaillais.
Mon enfance fut différente.
C'est pourquoi,
je n'aime pas les jeux vidéo
ou du moins je n'ai pas connecté avec eux comme les autres.
Pourquoi?
Car j'appartiens à une génération...
qui n'était pas...
 la même génération, mais je ne m'amusais pas de la même façon.
Chez moi on disait: "On ne mange peut-être pas...
... mais on rit beaucoup."
J'étais physicien,
mais je ne savais rien de l'électronique digitale,
je n'étais pas documenté.
Pas du tout.
Amplificateurs avec valves,
et des choses de ce genre,
électronique et électricité.
J'aimais l'électronique.
L'assemblage était mon hobby.
Je me souviens, j'assemblais les "sales kit".
J'allais dans un magasin d'électronique,
j'achetais un paquet avec les pièces,
Et je pouvais les assembler moi-même.
On me donnait une carte de circuit imprimé,
et j'assemblais les pièces,
et je les soudais sur la plaquette.
Après j'ai étudié l'électronique digitale,
et j'ai travaillé en quelque chose qui s'appelait
L'unité arithmétique
pour un futur ordinateur
fabriqué en Espagne.
L'utilité principale de l'ordinateur était de
faciliter le travail des gens.
Pas ouvrir des fenêtres...
ou écouter de la musique. Du vrai travail.
L'ordinateur s'occupait
de ce genre de calculs.
Rien de plus.
Tout le reste était
inutile: graphiques, son...
À cette époque je me sentais...
en tant qu'ingénieur en chef,
Effrayé, responsable et concerné.
Soixante-seize ans.
Et j'ai l'intention de continuer mon apprentissage dans l'informatique,
Car je comprends toujours son innovation.
De la même façon que tu pouvais installer une station de radio,
Un récepteur à galène ou une alarme,
Tu pouvais créer un Pong.
C'étais un générateur dont les signaux,
à travers la fréquence radio,
pouvaient être émis par la TV.
Et deux manettes qui pouvaient ou bien s'acheter
ou bien se fabriquer avec des potentiomètres.
Électronique pure.
C'était quelque chose de très simple: tennis, ping-pong...
Ça divertissait,
c'était l'objectif.
C'était le même Pong...
avec une balle...
Je n'allais pas dans les bars
voir les jeux d'arcade.
J'ai donc découvert les jeux vidéo
au sein de ma famille.
Le temps de réponse exigé
par un jeu vidéo améliore notre agilité mentale.
On peut le voir chez les enfants,
qui jouent beaucoup et qui adorent les jeux vidéo.
À l'époque où j'avais, je crois 0 ans.
Chez moi, depuis que je suis né,
il y a toujours eu une console de Pong de Philips,
une machine bleue avec des fleurs.
J'ai donc grandi avec les jeux vidéo
depuis que je suis né.
J'ai muri en même temps que les jeux vidéo.
Je me souviens du Pong.
Et d'un pistolet,
plus ***,
quand je grandis
je finis par détruire la console Atari
pour pouvoir jouer avec le pistolet à la maison.
Au début je n'étais pas un passioné des jeux vidéo.
Ils n'avaient pas beaucoup d'importance pour moi.
Quand les jeux vidéo arrivèrent chez moi,
je fus très déçu.
J'avais le Pong...
"Je peux voir le jeu chez moi!"
"Pourquoi sont-ils si carrés, papa? - je disais"
"Pourquoi la balle est carrée?"
Tous les jeux étaient comme ça, très pixélisés.
Je ne retrouvais pas l'expérience des jeux d'arcade.
"Ton premier souvenir".
Mon premier souvenir est dans une salle de jeux d'arcade.
Mon premier souvenir, c'est moi-même
assis sur un tabouret
En train de jouer à un jeu d'arcade,
Green Beret de Konami.
Ça devait être 1983 ou 1984...
Les ordinateurs personnels n'existaient pas chez les gens.
Le besoin d'un ordinateur...
je ne parle pas des PC,
ça c'était la Ferrari des ordinateurs,
À cette époque ça coutait plus de six-mille francs français.
Ces micro-ordinateurs
donnaient l'idée aux parents
que c'était un outil utile
surtout pour l'école.
Tu pouvais faire des graphiques...
des barres...
Je n'ai jamais su
s'il y avait un software
qui me permettait de faire un graphique de barres.
Je n'ai jamais pu trouver cette information.
Car ce que je voulais réellement, c'étais jouer. 176 00:09:03,800 --> 00:09:04,800 INSÉRER DISQUETTE 2 "CULTURE"
ELLE DOIT D'ABORD ÊTRE ACTIVÉE
AVEC L'OBJET APPROPRIÉ POUR CONTINUER
Quel pourrait être l'objet nécessaire
pour activer la disquette deux "Culture"?
À suivre...
French subtitles by: Alma Fernández Simón and Irene Molina Pozas.