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Le message principal communiqué par mon père
était si simple que, pendant de nombreuses années, nous avons essayé de le rendre plus compliqué.
Nous voulions plus, et nous avions des complications à foison.
Mais c'était... l'essence était que, si nous, en tant qu'êtres humains,
nous ne contemplions pas la manière dont nous nous sentons par rapport à nous-mêmes,
cette notion de valeur de soi,
et ce sentiment de la manière dont nous nous considérons nous-mêmes
qui sont cruciaux par rapport à la manière dont se déroule notre journée et se déploie toute notre vie,
mais ce que je sens aussi -c'est quelque chose que j'aimerai explorer-
est ce sentiment que nous éprouvons, à un niveau personnel et inexprimable, et qui a
a des ramifications sociales incroyables ;
c'était le message de Shambhala.
Ce que mon père essayait d'exprimer était
qu'il importe ce qu'une société pense d'elle-même,
et si une société peut se fonder sur la notion de valeur humaine.
Je crois que notre société nous a parlé à travers l'histoire,
et sans aucun doute, à travers des actes d'incroyable cruauté.
Extrait d'une causerie "une Culture de Bonté Fondamentale" par le Sakyong Mipham Rinpoche, lors de la retraite Shambhala “Être courageux : Transformer notre Monde” 2011.
DVD “Être courageux : Transformer notre Monde”. Série de 8 causeries disponible sur Shambhala Media, http://www.shambhalamedia.org