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Pitié...
Ne faites pas ça...
Lâchez-moi !
Arrêtez...
La ferme !
Vous me faites mal.
J'ai mal !
Pas si fort.
Rappelez-vous, pas de bleus.
Ne faites pas ça.
Je vous en prie, non !
On dit jeudi prochain ?
Je ne sais pas.
Tant que j'y pense...
J'adore Neiman !
J'ai des chaussures
qui seront parfaites avec.
Mais la prochaine fois,
demandez un bon d'échange.
Désolé.
Il n'y a pas de quoi.
Ce qu'on fait, c'est important.
Peu importe d'où ça vient,
vous devez évacuer ça.
Avoir honte
serait une erreur.
Pas ce qu'on a fait.
Les cadeaux,
c'est pas pour la conversation.
Jeudi prochain, c'est parfait.
Vous savez que la drogue ravage
notre quartier, vous y vivez.
Cette réunion a pour but d'expliquer
notre nouvelle initiative
pour le changement,
d'exposer les faits,
de dissiper les rumeurs
et de connaître vos impressions.
Si vous avez des idées
afin d'optimiser nos résultats,
allez-y.
Qu'est-ce qui va changer ?
Depuis le temps, j'en entends
des beaux discours,
mais il y a toujours autant
de cadavres dans les rues.
Je suis d'accord avec vous.
Quand un criminel va en prison,
trois le remplacent.
Car la culture de l'argent
générée par la vente de la drogue
a envoyé un message clair
aux enfants : "Ici, on embauche."
S'il y a plus d'officiers
dans les rues, le trafic ralentira.
Il faut lutter contre les gangs,
rétablir et développer
les activités extrascolaires.
Il faut accueillir les enfants,
les occuper
et aussi renforcer
la prévention antidrogue.
Ça peut marcher,
mais il faut être patient.
Combien de temps ?
Nous avons
de nouveaux moyens maintenant.
Notre nouveau système nous permet
de saisir les biens
qui ont été acquis
avec l'argent de la drogue.
On récupère les bénéfices
des dealers,
contre leurs intérêts,
pour les vôtres.
Il est temps
qu'ils paient les conséquences
de la douleur et la souffrance
qu'ils ont causées.
Romeo Barnes.
Balle dans la tête à bout portant.
Romeo, mon pauvre Romeo.
Le témoin bosse
au centre de désintox.
La victime et une femme noire
se disputaient avec un black.
Peu après, il a entendu tirer.
Le type est parti à moto.
On interroge le voisinage.
Fais inspecter les égouts
au cas où l'arme aurait été jetée.
Allons parler
au type de la clinique.
Vous avez vu le tireur ?
Je l'ai dit tout à l'heure,
mais, pour être précis,
j'ai presque rien vu.
D'accord. Vous avez reconnu
le type à la moto ?
- Jamais vu avant.
- Et la femme ?
Jamais vue avant.
La victime ?
Non plus.
Vous comptiez pas trop sur moi,
j'espère.
Même pas en rêve.
Dieu vous bénisse.
Merci d'arrêter tous ces gangsters
pour que mes enfants puissent aller
à l'école sans craindre d'être tués.
Mais ne crée-t-on pas
un problème plus grand ?
Les policiers blancs
envahissent notre quartier
depuis toujours.
Maintenant, ils saisissent les biens
des Noirs et des Latinos
s'ils pensent qu'ils sont criminels.
Notez
que M. Mitchell
a passé 13 ans en prison
pour vente de crack.
Vous croyez pas à la réinsertion ?
La police peut changer,
mais pas nous ?
On parle de réinsertion
si la personne a changé.
J'ai été jugé et condamné
encore une fois
par le tribunal.
Le problème,
c'est que la police n'en est pas un.
J'ai grandi à Farmington.
Il y faisait bon vivre
jusqu'à l'été 1984.
C'est à ce moment-là
que le crack est arrivé.
Le quartier a changé en une nuit.
Je suis devenu policier pour ça.
Pour que Farmington redevienne
le quartier que j'ai connu.
Avec l'aide de Dieu
et votre soutien,
le maintien de l'ordre
est la solution.
Le problème, ce n'est pas nous.
David Aceveda,
conseiller municipal
pour ce district.
Quand quelqu'un est arrêté,
il bénéficie
de la présomption d'innocence
car l'erreur est humaine.
Avec cette nouvelle politique,
ce sera à vous,
à vous et à vous...
de prouver que votre maison
a été achetée légalement.
Sinon, ils pourront la saisir,
la vendre au plus offrant
et garder l'argent.
Pour le réinvestir
dans des programmes sociaux
et la sécurité du quartier.
Il y a eu de la corruption
presque partout
où ce système a été implanté.
Je ne soutiendrai pas ce projet
sans régulations strictes.
Vous anticipez les problèmes.
Les intérêts de Farmington passent
avant les expériences sociales,
même bien intentionnées.
M. le conseiller ?
Me faire venir
afin de convaincre les gens
pour ensuite me saper...
merci pour le cours de sabotage.
Vous ne m'avez pas convaincu.
Félicitations.
Vous les poussez
dans les bras de Mitchell.
Vous utilisez le croquemitaine
pour bafouer les droits des gens.
Vous manquez de travail
ou vous faites le mien
pour flatter votre ego ?
En fait, je suis aussi vice-président
du comité de la police.
Je dois superviser
l'exécution des saisies.
Alors, il faudra
qu'on trouve un terrain d'entente.
Apprenez à m'obéir et tout ira bien.
Romeo avait plongé
pour trafic de crack et agressions,
mais il était clean depuis 10 ans.
On ne l'a pas tué sans raison.
Rien sur le motard armé ?
Les gens sont pas très coopératifs.
Ça va changer.
Que Vendrell vous aide.
Shane ?
Vous m'avez dit qu'il était bien.
Je le répète, c'est un bon flic.
Ses indics des Mœurs
mèneront peut-être à Mitchell.
On coincera pas Antwon
à ce petit niveau.
Le monde est petit.
Même si on avance à peine,
on se rapprochera de lui.
Ta nouvelle copine ?
Mes chaussettes
sont plus vieilles qu'elle.
Elle m'a donné une info
pour votre enquête.
Elle est fiable ?
Oui, je la connais bien.
Je l'arrête souvent pour des riens,
genre vols à l'étalage.
C'est pour nourrir sa mère.
Parle-nous de Romeo.
Il était clean.
Il parrainait ma mère pour l'aider.
Son dealer voulait qu'elle reprenne
l'héro, Romeo s'y opposait,
il voulait qu'il la laisse.
Comment s'appelle le dealer ?
Je sais seulement
qu'il a une grosse bécane.
Et ta mère ?
Elle tapine pour sa came.
Je connais quelques endroits.
Tu peux nous montrer ?
Je peux avoir des bonbons avant ?
On devait bosser sur nos trucs.
Le capitaine veut qu'on bénéficie
de tes contacts.
Mais avant tout, mate ça...
On utilise une des caméras
des écoutes
à des fins personnelles.
Attention, voici l'homme
qui incarne le sex-appeal.
- Qui est la poule ?
- Une amie de Claudette.
On passe les bonjours gênés
pour aller aux adieux douloureux.
- Vous avez toujours froid ?
- Ça va.
- Je suis désolé pour la clim.
- C'est pas grave.
Le froid convient mieux
à mon ADN d'Européen du Nord.
C'est ici.
On devrait se revoir.
Ce week-end, peut-être ?
Je serai à Kansas City.
- Rappelez-moi quand vous rentrez.
- D 'accord.
Le prochain rancard
sera avec la veuve poignet.
Attends.
Le grand final...
Ses parents auraient dû le noyer
à la naissance.
On cherche un dealer d'héro
qui bosse
près du centre de désintox
sur Seymour.
Trouvez son nom
pendant qu'on cherche
la mère camée qui a tout vu.
Vous avez autre chose
sur le dealer ?
Il a une moto japonaise.
Puissante.
Il s'est fait buter par un dealer
qui bosse à moto.
Je connais pas
les simples exécutants.
Ça pourrait être Freebo.
Il a un bolide et du caractère.
Je le trouve où ?
- Pour quoi faire ?
- L'arrêter pour meurtre.
On t'a donné son nom
pour que tu le couvres.
On te paie pour que tu protèges
mon bizness.
S'il avait tué un autre trouduc,
ça irait.
Mais là, il a tué un éducateur.
C'est pas possible.
Je m'assurerai
que l'enquête en reste là
et qu'on remonte pas
au gros poisson.
Si un autre le chope,
on peut rien promettre.
Je vais passer des coups de fil
pour le localiser.
C'est bien.
À plus.
J'ai un meurtre pour vous.
Une femme blanche de 65 ans.
Tuée par balles lors d'un vol.
Voyez avec Vic.
On est sous ses ordres ?
C'est une affaire de gangs,
son domaine.
Ça vous dérange ?
Bien sûr que non.
C'est qu'il est débordé.
Vous saisissez
la maison de Maurice Webster
à cause de 3 pieds de cannabis ?
Il dealait de la drogue
dans cette maison.
Tout est bon pour que le procureur
et vous fassiez votre beurre.
Si on allait en parler ailleurs ?
Vous pouvez nous laisser seules ?
La discussion, d'accord,
pas l'insubordination.
Le procureur n'a pas
à imposer un inspecteur
plus que vous ne pouvez
imposer un avocat.
Pourquoi étions-nous
sur l'affaire Webster ?
J'ai pas le temps de lire
dans les pensées du procureur.
Dites-moi si je suis mêlée
à des secrets d'alcôve.
Mon bureau ressemble à une alcôve ?
Mobiliser autant d'efforts
pour un pauvre quidam.
Et on saisit sa maison quand même.
L'inspecteur en moi se demande
à qui cela profite ?
L'inspecteur en vous
ferait mieux de se mettre au boulot
avant de recevoir un blâme.
Soit elle ment, soit le proc ment,
soit les deux.
Vous seriez pas jalouse d'elle ?
Non.
Simple question.
Deux balles dans le dos.
Pas d'effraction.
Qui a trouvé le corps ?
Son mari et sa fille.
Inspecteurs Wagenbach et Wyms.
Toutes nos condoléances.
On peut vous interroger ?
- Qui a trouvé le corps ?
- Mon père et moi.
Il était à la bibliothèque
et je l'ai ramené ici.
- Quelle heure était-il ?
- 11 h environ.
Parle-leur de la voiture.
Ce matin, j'ai vu une voiture pleine
de jeunes Mexicains en face.
On aurait dit un gang.
Quel genre de voiture ?
Vieille et cabossée,
grise et taguée.
Mais j'ai bien vu le conducteur.
Papa, ça va ?
J'ai la tête qui tourne.
Continue, ça va aller.
Il faut que je l'emmène à l'hôpital.
- Il est cardiaque.
- On le déposera à Mission Cross.
On parlera plus ***.
Je viens avec toi.
Ces gens veulent te parler.
Qu'ils aillent se faire foutre.
Angie, viens là.
Tu sais où aller
quand elle est comme ça ?
Elle est toujours comme ça.
Je dois m'occuper d'elle.
On va la faire soigner.
Il y a 6 mois d'attente.
Si j'appelle, ça ira plus vite.
Foutez-moi la paix.
Allez, Hoda, qui t'a filé l'héro ?
C'est pour un pote malade.
C'est d'accord, je te suce.
Je peux rien pour toi
si tu me dis pas qui te fournit.
T'as son nom et son numéro ?
N'importe quelle baraque
du cul-de-sac fera l'affaire.
Quel cul-de-sac ?
Laissez-la !
Tu parles des maisons sur Hoover ?
Je me suis bien éclatée là-bas.
Vous voyez l'impasse,
près des escaliers ?
Je connais des gens là-bas.
Ils ont déjà vu maman dans le coin.
Regarde. La maison à gauche.
Portes blindées, fenêtres obstruées.
Même chose à côté.
Ça doit être la maison
dont parlait Angie.
Pas de camés en vue.
C'est pas une crackhouse,
mais ça a l'air sérieux.
Mate le type là-bas.
Un guetteur.
J'en vois un autre.
Ils font plus que protéger
leur écran plat.
J'appelle mon capitaine
pour le mandat.
C'est mon plan.
T'es pas en poste à Farmington.
Une fois que cette affaire
sera réglée...
T'as fait revenir Shane.
Si tu reviens, ça le fera fuir.
Faut que je l'aie à l'œil,
tu le sais.
Je sais que tu veux revenir.
Tu te pointes avec des tuyaux
sur toutes mes affaires
et ça me touche.
Avec Shane, c'est compliqué.
Il y a un lourd passif.
Pour les voisins,
c'est des gens sans histoire.
Il y a pas mal de cambriolages
par ici.
On est des habitués.
Venez voir.
Voyez si des Latinos étaient garés
en face vers 9h30,
ce matin.
Ils la tuent et laissent
la bonne marchandise ?
C'est pas un bon cambriolage.
Ou elle s'est défendue,
s'est pris une balle.
Ils ont paniqué et pris la fuite.
J'ai eu une affaire
où un octogénaire
avait poignardé 2 camés
qui voulaient lui piquer
sa baignoire à oiseaux.
Vieux et têtu.
Parfois, on a envie de se bagarrer.
La fille dit
que c'est un cambriolage,
mais cette famille est louche.
C'est le territoire des Byz Lat.
Allez leur parler.
*** et Lucas s'en chargent.
Ça choure pas mal
dans les baraques du coin.
Quatre fois le mois dernier.
- Revois les dépositions des témoins.
- On les réentend.
Vous êtes sur un gros coup ?
Oui...
T'as interrogé les voisins ?
J'ai déjà dirigé une enquête.
Et je suis ravi
d'avoir un pro comme toi
qui travaille sous mes ordres.
Attaque à fond.
Comme si tu avais faim...
une faim de loup.
Votre attention.
On cible un lieu
de trafic de drogue.
Deux maisons reliées entre elles
et gardées.
Un de leurs guetteurs
se fait appeler TEC-9.
Alors leur arsenal doit être
à la hauteur du nom.
Sachez
qu'on cherche un meurtrier présumé
qui opère dans les environs.
Il a une moto et s'appelle Freebo.
C'est dangereux,
pourquoi on y va pas de nuit ?
C'est un quartier résidentiel
avec plein d'enfants.
Ils seront à l'école,
ça minimisera les risques.
Mais on perdra l'effet de surprise,
ce sera plus dur.
Ce sera un succès si,
et seulement si,
vous revenez tous
en un morceau
et qu'aucun civil n'est blessé.
Alors, pas de bévue.
Voici vos affectations.
Shane, tu viens avec moi.
Army, tu vas avec Ronnie et Lem.
Nom de Dieu !
C'est une des affaires d'Antwon ?
Dans ce coin, c'est sûr.
Ça va être énorme, faut le prévenir.
Calme-toi.
- Pas de portable.
- Ma femme...
Protocole de sécurité.
Shane, magne-toi !
Mauvaise idée.
Mains sur la tête.
Décroche, c'est les flics !
Pas un geste !
Reste là.
Écarte-toi de la fenêtre.
Contre le mur. Face au mur.
Tu l'as ?
R.A.S.
Si on avait eu ce matos en Irak.
Ce que j'ai ici
peut vous envoyer pour vingt piges
à Pelican Bay.
Je cherche un dealer
qui a descendu un Noir
sur Seymour hier soir.
Freebo.
Il a une grosse japonaise.
Si vous nous donnez son vrai nom,
on vous laisse tranquilles.
Debout !
Freebo sort d'ici.
Il s'appelle Freddie Bokamp.
Bien. Il y a longtemps ?
Une demi-heure.
J'ai entendu sa moto.
Non...
Embarquez-moi avec les autres.
Je vous parlerai là-bas.
Capitaine,
on a détecté une odeur suspecte.
Peut-être de l'éther.
Une fabrique de ***.
Appelez la Décontamination.
On a une piste pour Freebo.
Frederick Bokamp,
c'est la copie de son permis.
Où est-il ?
Ici, s'il n'est pas parti
avant qu'on boucle tout,
mais il faudrait un nouveau mandat.
Le bâtiment risque d'exploser.
On ferait mieux d'évacuer le secteur.
Bonne idée. S'il y a de la ***,
tout peut péter.
Votre attention,
ceci est un ordre d'évacuation.
Je répète :
évacuez le périmètre.
Monsieur, vous devez sortir.
- Mon fils a une pneumonie.
- Il sera pris en charge.
Vous ne pouvez pas rester ici.
- Je vous permets pas d'entrer.
- Sortez, monsieur.
- Vous faites quoi ?
- On l'emmène à l'hôpital.
- Il faut partir, c'est dangereux.
- Allez, venez.
Laissez-le !
- Votre mère avait des ennemis ?
- Non.
C'était ma belle-mère.
Ma mère est morte
il y a 9 ans le mois prochain.
J'ai eu une impression de déjà-vu
en trouvant Margo.
Comment ça ?
On l'avait trouvée
dans la même pièce.
On était allés faire des courses
et elle était là.
- Elle est morte de quoi ?
- Une attaque.
Mon père en a fait
une crise cardiaque.
Pas étonnant quand on a vécu
ensemble si longtemps.
On a trouvé des bijoux magnifiques
dans votre chambre.
Ce sont ceux de ma mère.
Les voleurs n'ont pris
que ceux de votre belle-mère.
Je suis inquiète pour mon père
qui revit cette épreuve.
Je dois retourner auprès de lui.
On peut appeler l'hôpital et envoyer
une voiture s'il peut sortir.
Quelle journée !
Le mois sera bon.
L'évacuation n'a pas débusqué
Freebo, mais j'ai pas fini.
C'est votre dernière chance
de revoir une chatte un jour.
Je sens la tienne d'ici, salope.
Toi, tu viens avec moi.
Du calme.
Je jouais la comédie,
pour les potes.
Dis-moi où est Freebo ou tu joueras
au mec qui prend perpète.
Je sais pas trop,
il circule pas mal avec sa bécane.
C'est un électron libre.
T'es malade ?
Je joue la comédie,
pour les potes.
Ils ont pigé
ou on passe à l'acte II ?
Freebo est avec son jumeau, Weebo.
Freebo et Weebo ?
J'ai une info sur Freebo.
La conférence de presse
n'a pas commencé.
Vous trouverez le temps
de tirer la couverture à vous.
7661 Anholt.
C'est là que crèche Freebo.
Vous nous couvrirez.
C'est le tireur.
Grosse saisie à ce qu'il paraît.
Félicitations.
Pourquoi ai-je l'impression
que ce compliment sera le dernier ?
Je reviens
du lieu du crime.
Les gens sont mécontents.
Tout risquait d'exploser.
Et les foyers d'hébergement ?
On n'avait pas prévu d'évacuer.
Pour les grosses opérations,
prévenez-moi.
Je peux mettre des infrastructures
à votre disposition.
Ça évitera ce genre de cafouillage.
Cafouillage ? C'est la plus grosse
saisie de drogue en 10 ans.
Elle a bien été tuée avec un .38 ?
La balistique doit confirmer.
Le mari a des balles de .38
dans son placard.
- Et une arme ?
- On n'a rien trouvé.
Personne n'a vu
la voiture pleine de Mexicains.
On prend l'arme, pas les balles.
Ni les beaux bijoux.
Cette histoire de cambriolage
ne tient plus.
J'aime pas ça.
- Restent le mari et la fille.
- Il voulait pas divorcer.
Qu'y gagnerait une fille à papa ?
La réponse est dans la question.
Vous possédez une arme, Warren ?
Un .38 Smith & Wesson.
Pourquoi ?
C'est peut-être l'arme du crime.
Où la rangez-vous ?
Dans le placard de ma chambre.
Mais elle est pas chargée.
Les balles sont dans un tiroir.
Elle devrait être dans le placard ?
Oui.
Parce que nos équipes
n'arrivent pas à la trouver.
Margo et Donna s'aimaient bien ?
Elles se disputaient ?
- Parfois.
- Selon vous,
malgré tout,
Donna n'était pas contrariée
que Margo veuille quitter l'État ?
Excusez-moi.
J'ai eu une absence.
On a déjà été cambriolés,
il y a quelque temps.
Je l'ai caché à Donna
pour pas l'inquiéter.
Elle est forte pour ça.
Mon arme a été volée.
Vous l'avez signalé à la police ?
C'était une erreur, n'est-ce pas ?
Votre officier doit témoigner
dans cette histoire d'agression.
L'assignation me donne du mal.
Il est en vacances.
Il revient demain, je lui donnerai.
- Merci.
- J'ai une question.
Vous poursuivez Webster
à quel titre ?
- C'est en cours.
- Il va plaider coupable ?
Je ne sais pas, je n'ai pas
le dossier sous les yeux.
Auprès de qui
pourrais-je me renseigner ?
L'affaire est en cours.
- Où est l'urgence ?
- On va saisir sa maison.
Ça n'ira pas si on l'accuse
d'un petit délit.
Je ne suis pas libre
d'entrer dans les détails.
Je vous tiendrai au courant.
Encore merci.
Je vous en prie.
- J'attends des explications.
- J'étais au courant de rien.
Tu m'avais jamais rien dit.
Mackey a agi dans mon dos.
J'ai compris trop ***.
Deux règles : pas de protestations,
pas d'explications.
La règle,
c'est que t'en imposes pas.
Et explique à tes gars
qu'il vaut mieux tuer sans témoins.
Tout le monde cherche Freebo.
Vaudrait mieux que je l'arrête.
Quatre couches de mecs m'isolent
de la base du cul-de-sac.
Tant que ta bande est soudée.
Mais si l'un d'eux parle
pour ne pas être inquiété,
t'auras un trou dans ton isolation.
Je reste ton meilleur ami.
Merci de ton aide.
Je suis là pour ça.
Et si tu m'écoutes, ce sera
plus simple pour nous deux.
Tu sais quoi ?
On devrait se voir pour apprendre
à mieux communiquer.
Pour plus avoir d'embrouilles.
Je te dirai quand.
Où est Shane ?
Lequel est Freebo ?
C'est des jumeaux !
Ils ont dû être prévenus.
Et s'ils se séparent ?
On n'a qu'une caisse !
Qu'est-ce qu'il fout ?
Faut y aller.
Ils se séparent, on y va !
Merde !
- Éloignez-vous des motos !
- Mains sur la tête.
Couchez-vous, bordel !
Mains sur la tête.
Au sol, allez !
Ça va ?
Ici l'inspecteur Lemansky,
matricule 27 228.
Utilisation d'arme de service
au 7661 Anholt.
Prévenez une ambulance
et mon supérieur.
Vous étiez où ?
- Quoi ?
- On comptait sur vous !
Appelle des renforts.
- Ça va.
- Mains derrière la tête.
- Mon frère ! Salauds !
- La ferme.
On est venus au plus vite.
Bien essayé, Freebo.
Ce ne serait pas un cambriolage ?
On pense que c'est la fille.
Reste à la piéger.
La maison de Webster
ne sera pas saisie.
D'après mes recherches,
c'était le témoin
de la défense dans un procès.
Le procureur
avait des intérêts autres
que de faire respecter la loi.
Comme de ruiner sa crédibilité ?
Il a été retiré
de la liste des témoins.
L'accusé a plaidé coupable.
Vous venez de l'apprendre ?
Vous avez du flair.
Il y avait anguille sous roche.
Merci d'avoir regardé.
Ce que je comprends pas...
c'est pourquoi le procureur
vous a choisis.
J'aurais pas imaginé
qu'ils vous confient une magouille.
On le saura sans doute jamais.
Quant à nous,
j'attends des efforts de votre part.
Freebo roule pour Antwon ?
Il est déprimé
pour son frère jumeau.
Vous avez parlé à l'IGS
du tir avec arme de service ?
Lemansky n'est pas sous mes ordres.
Le tuyau du cul-de-sac
venait de lui.
Son chef l'avait autorisé
à me suivre.
Ils vous poseront
cette même question :
un suspect armé et dangereux.
Où étaient vos renforts ?
Shane était dans les bouchons.
Les frangins allaient se tirer
et on reconnaissait pas Freebo,
fallait agir.
Faites votre rapport,
j'y jetterai un œil.
T'es là pour le meurtre
de Romeo Barnes.
Tu pourrais retrouver ton frère
plus vite que prévu.
Je vous permets pas,
il était tout pour moi !
Balance Antwon Mitchell
et tu pourras aller identifier
ton frère.
Je connais même pas ce mec.
- Tu veux être condamné à mort ?
- Je parlerais si je savais.
On a peut-être une piste.
On a arrêté un suspect
qui a cambriolé vos voisins.
Plusieurs fois arrêté
pour vol, agressions.
- C'est lui ?
- À vous de nous le dire.
C'est un des hommes
qui étaient devant chez vous ?
- C'est lui, c'est le chauffeur.
- Prenez votre temps.
- On doit être sûrs.
- C'est lui.
- Certaine ?
- À 100 %.
Il portait la même chemise.
C'est un officier de police.
Il patrouillait quand vous avez tué
votre belle-mère.
Vous croyez que je l'ai tuée ?
Après avoir déposé votre père,
vous l'avez tuée.
Vous êtes allée le chercher,
vous êtes rentrés
et vous avez trouvé le corps.
Comme pour votre mère.
C'est la dernière fois
que vous l'avez eu pour vous seule.
Vous avez voulu revivre
ce moment-là,
quand vous étiez seuls contre tous.
Vous voulez que j'avoue une chose
que j'ai pas faite.
Votre père ment pour vous protéger.
Bientôt, il sera accusé
de complicité de meurtre.
Si vous avouez maintenant,
il ne risque pas
de se retrouver en prison.
En Arizona,
il serait mort en 6 mois.
Je lui prépare à manger,
je le conduis
chez le médecin,
je lui fais prendre ses médicaments.
Elle s'intéressait pas à lui.
Pas comme ma mère.
Pas comme moi.
Elle a dit qu'ils iraient
en Arizona, seuls !
Après tout ce que j'avais fait,
elle me tournait le dos
et alors j'ai...
Tiré dans le sien ?
Où sont l'arme et les bijoux ?
- Je les ai jetés.
- Où ça ?
Si je vous le dis,
je pourrai lui dire au revoir ?
Je vais aux chiottes
et je vois deux dreadlocks
qui pendent sous le lavabo.
Le gars faisait 1,90 m.
Comment il s'est plié dans ça...
Quand on partage un clapier
à 3 frangins,
- c'est du gâteau.
- Votre attention.
Vous pouvez être fiers.
On a fait la plus grosse saisie
de tar de l'histoire de Farmington.
Le chef m'a chargée
de vous remercier.
Il enverra à tous ses félicitations.
Alors, continuez comme ça.
L'homme qu'on a emmené à l'hôpital,
racontez.
On l'a informé qu'il fallait évacuer.
Il a été agressif et a été maîtrisé
par les officiers
présents.
Rien à ajouter ?
En gros, c'est ça.
Il est pas sorti des urgences
qu'il veut nous faire un procès.
Je ferai savoir que c'est bidon.
- Bon boulot.
- Merci.
Quand ils se félicitent
d'avoir serré des "frangins",
je préfère pas entendre.
Ils relâchent la pression.
Ils sont contents de revenir entiers.
On dirait qu'on a gagné le gros lot !
Ça a glissé tout seul.
J'ai du mal
à me réjouir d'une baston.
Julien, t'étais là, t'as tout vu.
Il faisait rien de mal
jusqu'à ce qu'on vienne le sortir
de chez lui.
S'ils coopéraient au lieu
de nous voir comme des ennemis.
Pourquoi ça arrive qu'à Farmington ?
Et Brentwood,
où vivent les avocats véreux
et les banquiers corrompus ?
On n'a qu'à saisir leurs maisons.
Pourquoi t'as soutenu
le capitaine, alors ?
On a l'arme, les bijoux.
3 homicides en 2 semaines.
20 sur 20 !
Vous devez être ravi
de vous remettre en selle.
- Pas vous ?
- Je suis perplexe.
Pourquoi ?
J'étais pestiférée et me voilà
dans les petits papiers du proc.
Vous avez purgé votre peine.
Ils sont plutôt du genre rancunier
et je n'ai jamais fait d'excuses.
Ils ont dû voir qu'ils mettaient
au ban les meilleurs.
Il paraît
que l'arrestation de Webster
leur a permis
de gagner un procès pour meurtre.
Qui a dit ça ?
Ça expliquerait
ce revirement inattendu.
Ça suggèrerait aussi un quiproquo.
Je dois rappeler la balistique
pour le .38.
La balistique attendra.
J'ai du boulot.
- Vous me traitez comme un suspect.
- Avez-vous parlé à Beth Insardi ?
Si on s'occupait de Webster,
ils nous lâcheraient la bride ?
- Quelque chose dans ce goût-là ?
- D'accord.
J'avoue.
Au moins, on entend les aveux
de vrais criminels.
D'assassins.
- Vous avez d'autres accords ?
- Aucun.
L 'un de nous
devait faire la paix.
- Vous avez agi en fourbe.
- Vous m'avez ignoré
- 6 mois durant.
- Vous n'aviez pas le droit !
J'aime travailler avec vous,
je vous ai laissé du temps,
mais vous vous êtes enferrée.
J'allais pas vous regarder
bousiller votre carrière
et la mienne.
J'en ai pâti aussi.
- C'était mon combat.
- Et vous l'avez perdu.
Alors, j'ai jeté l'éponge
et je le referais.
Si vous voulez me faire la gueule,
ne vous gênez pas.
Vous frustrez un de mes hommes
pour en faire votre toutou.
Je vous conseille
de ne jamais recommencer.
Les nouveaux
ne font pas de menaces.
Vous êtes évaluée
au nombre de vos condamnations.
Alors, si mes officiers
étaient en retard au tribunal,
s'ils bâclaient les dépositions,
égaraient les preuves
de vos dossiers...
Vous travaillez soit contre nous,
soit avec nous.
Alors ?
Avec vous.
Bien.
Tout le monde dit du bien
de ces saisies,
mais j'ai peur que ça envenime tout.
On prend les maisons des gens
pour un champ de bataille.
Jusqu'où peut-on aller ?
Qu'attendez-vous de moi ?
Votre soutien.
Avec votre ancienneté...
Le capitaine est très populaire,
le chef la soutient.
L'opération d'aujourd'hui
est une réussite
et mon opinion ne vaut pas
un pet de lapin ici.
Si on avait pensé
comme ça à l'époque...
Ne venez pas me parler du combat.
Le combat, c'est moi.
Enfoncer la porte des Noirs au nom
de la sécurité n'a rien de nouveau.
La différence,
c'est que vous portez les bottes.
Vous avez une opinion.
Vous avez une voix.
Libre à vous de vous en servir.
L'IGS me tient par les couilles
à cause de vous.
Calme-toi, simplet.
- On se connaît pas, alors oublie.
- J'ai rien à te dire.
Doucement.
On vient de trouver la mère d'Angie.
Morte d'une overdose.
Angie a fugué des services sociaux,
elle doit chercher sa mère.
Je dois la retrouver.
Je t'accompagne.
Ils ont peut-être ton matos,
mais l'affaire est close.
Ça remonte pas à toi.
- Dis merci.
- Devine ce que tu m'as fait perdre.
En stock et en main-d'œuvre ?
Si tu m'avais parlé de ton empire,
j'aurais ouvert l'œil, mon pote.
Prends son arme.
Donnez-moi leurs flingues.
À ton tour de morfler !
On se fout pas de moi
et je suis pas ton pote.
Ta gueule, salope.
T'étais au courant de tout.
Mes gars vous ont vus
pendant la descente
et tu me dis
que vous pouviez rien faire ?
Tu croyais faire la loi ici ?
T'es pas assez con pour t'attirer
ce genre d'emmerdes.
J'ai parlé à sa maman.
C'est fou ce qu'une pute parle
pour une petite dose.
En l'occurrence, une grosse dose.
T'as tué sa mère.
C'est cette pute qui a tout balancé.
C'est qu'une gamine !
Je sais.
Et vous deux,
vous devriez avoir honte.
Vous l'avez trouvée dans la rue,
vous vouliez lui trouver un foyer,
mais elle a refusé.
Elle vous a proposé une pipe.
Une chose en a entraîné une autre
et elle a menacé de tout raconter.
Laisse-le-moi.
Tu as réglé ton problème
et moi, le mien.
Si son corps refait surface,
criblé de balles
tirées par vos flingues,
avec ta carte
dans sa petite poche...
alors pour les poulets,
ça sera prison à perpète.
À partir de maintenant,
quand je te dis de me sucer,
tu réponds :
je te lèche les couilles aussi ?
Traduction :
Margaux Lamy
Sous-titrage :
DUBBING BROTHERS