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La présente vidéo a été produite dans le cadre d’un contrat intitulé « Sensibilisation des entreprises
à la lutte contre les stéréotypes de genre » qui a été attribué par la Commission européenne,
Direction générale pour l’emploi, les affaires sociales et l’égalité des chances, au Centre international de formation
de l’Organisation internationale du travail (OIT) en collaboration avec EUROCHAMBRES.
Le contenu de la vidéo ne reflète pas nécessairement le point de vue ou l’opinion de la Commission européenne.
Ni la Commission ni toute personne agissant en son nom ne sont responsables
de l’utilisation qui pourrait être faite de l’information contenue dans la vidéo.
BRISER LES STÉRÉOTYPES DE GENRE, DONNER UNE CHANCE AU TALENT
Je m’appelle Jordi Batalla. Je suis le directeur général de SperIT
Barcelone, Espagne
Nous nous occupons de la sélection et de l’externalisation du personnel et des technologies.
Début 2008, SperIT a obtenu sa certification en matière de responsabilité sociale.
Une première parmi les sociétés de conseil nationales.
Ici, dans les bureaux spacieux de SperiIT, trente personnes travaillent actuellement.
L’une de manière que vous avons choisies pour nous différencier de nos concurrents?
“Nous devons parvenir à avoir un taux de collaboratrices plus élevé que dans le reste du secteur”.
Notre domaine est très “masculin”.
Le nombre de CV de femmes que nous recevons est nettement inférieur à celui des hommes qui postulent pour un emploi.
Ceci est notre premier problème.
Je m’appelle Josefa Subirats et je suis chef de projet.
En tant que femme, je pense que nous apportons une contribution considérable.
Il est plus agréable de travailler dans un milieu mixte hommes/femmes;
il y a une plus grande diversité d’opinions, de comportements et de points de vue.
L’ambiance est très décontractée.
La mixité hommes/femmes est un aspect très positif.
En règle générale, les équipes mixtes travaillent mieux que celles exclusivement féminines ou masculines.
C’est notre conviction et c’est pourquoi nous efforçons
d’augmenter le nombre de collaboratrices dans notre organisation.
Grâce à l’expérience acquise dans ce domaine, nous savons qu’une femme peut postuler
pour un emploi ou affronter un entretien d’embauche avec beaucoup de détermination.
Je m’appelle Sara Brañez. Je suis analyste-programmeur chez SperIT.
En fonction de la société à laquelle je suis affectée, mon travail consiste
à analyser les fonctionnalités ou à développer des logiciels.
C’est un métier très varié et très étendu.
J’ai fait des études d’ ingénierie électronique à l’Université Catholique “Pontificia” du Pérou.
Les femmes sont rares dans cette profession.
Dans ma classe, sur 60 ou 80 étudiants, nous n’étions que deux ou trois femmes.
Le femmes savent s’adapter au milieu masculin.
Les hommes ont toujours pu choisir parmi différents cours d’ingénierie,
alors que nous sommes imposées dans les universités.
Nous étions certes peu nombreuses, mais nous l’avons fait.
"C’était quand la dernière fois que vous avez dit Je suis désolée?"
Dans notre secteur, les gens changent très rapidement de travail.
Les femmes ont des valeurs qui les rendent plus stables dans leur vie professionnelles.
C’est un double effet: nous avons davantage de stabilité et moins de dépenses,
ce qui signifie que nous ne recherchons pas tout le temps des gens dans ce secteur.
Le femmes possèdent un talent, que j’appellerai plutôt de la communication.
Il s’agit d’une communication qui se fait tout naturellement, qui nous enrichit et qui favorise le bon déroulement des projets.
Notre société s’est dotée d’un code d’éthique et d’un manuel d’accueil.
Nous suivons un protocole en matière de harcèlement sexuel et nous avons lancé
en même temps un programme d’égalité hommes/femmes.
"En matière de flexibilité, nous devons produire un document sur l’état d’avancement des choses dans ce domaine."
Il s’agit là d’un aspect très intéressant et SperIT est très déterminée
Conseil en Ressources Humaines à adopter une approche à moyen/long terme. L’entreprise sait qu’elle doit sélectionner
des personnes qualifiées et que parmi celles-ci il n’y a pas que des hommes.
Les femmes aussi sont importantes et méritent d’être présentes dans ce secteur.
Et puis, au-delà de la simple nécessité, cela relève aussi d’un engagement éthique.
En matière d’environnement et de responsabilité, je pense que c’est exactement
ce qu’il faut faire aujourd’hui, même si les sociétés ne l’ont pas encore compris.
Je pense qu’elles pourraient avoir une attitude différentielle négative vis-à-vis de ce que la société leur demande actuellement.
BRISER LES STÉRÉOTYPES DE GENRE, DONNER UNE CHANCE AU TALENT
D’après les données de l’OCDE, le taux des femmes espagnoles travaillant en 2004 dans les secteurs de l’informatique, de la technologie et de la communication était de 38%,
mais 62% d’entre elles occupaient des postes de secrétariat ou administratifs.
Les idées préconçues à propos des « capacités techniques » des femmes et des hommes ainsi qu’à propos de leur « force physique
relative et de leur résistance aux chocs émotifs » influencent encore leurs choix de carrière.
La persistance de ces stéréotypes contribue à la rigidité et à l’inefficacité du marché du travail, et prive les entreprises d’une vaste réserve de talents créateurs et productifs.
L’élimination des stéréotypes sexistes dans la société est l’un des domaines prioritaires de la Feuille de route
pour l’égalité entre les hommes et les femmes de la Commission, qui a été adoptée le 1er mars 2006.
BRISER LES STÉRÉOTYPES DE GENRE, DONNER UNE CHANCE AU TALENT
COMMISSION EUROPÉENNE Direction générale pour l’emploi, les affaires sociales et l’égalité des chances La présente vidéo bénéficie du soutien du programme communautaire pour l’emploi et la solidarité sociale (2007-2013).
Ce programme est géré par la Direction générale de l’emploi, des affaires sociales et de l’égalité des chances de la Commission européenne.
Il a été établi pour appuyer financièrement la poursuite des objectifs de l’Union européenne dans les domaines de l’emploi et des affaires sociales,
tels qu’ils sont énoncés dans l’agenda social, et contribuer ainsi à la réalisation des objectifs de la stratégie de Lisbonne dans ces domaines.
Le programme, qui s’étale sur sept ans, s’adresse à toutes les parties prenantes susceptibles
de contribuer à façonner l’évolution d’une législation et de politiques sociales et de l’emploi appropriées et efficaces
dans l’ensemble de l’UE-27, des pays de l’AELE-EEE ainsi que des pays candidats et précandidats à l’adhésion à l’UE.
PROGRESS a pour mission de renforcer la contribution de l’UE et d’aider ainsi les États membres à respecter leurs engagements et mener
à bien leur action en vue de créer des emplois plus nombreux et de meilleure qualité et de bâtir une société plus solidaire.
Dès lors, il contribuera :
à fournir une analyse et des conseils dans les domaines d’activité qui lui sont propres;
à assurer le suivi et à faire rapport sur l’application de la législation et des politiques communautaires dans ces mêmes domaines;
à promouvoir le transfert de politiques, l’échange de connaissances et le soutien entre les États membres concernant les objectifs et priorités de l’Union, et
à relayer les avis des parties prenantes et de la société au sens large.
Pour de plus amples informations, veuillez consulter: http://ec.europa.eu/employment_social/progress/index_fr.html Copyright © European Commission