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Le 12 mars 1999, la Rèpublique tchèque intègre l'OTAN.
Moins de deux semaines après, l'aviation de l'OTAN commence le bombardement
sur la Yougoslavie sans mandat de l'ONU.
C'était le 24 mars 1999.
La télévision tchèque présente
LE KOSOVO VOLÉ Réalisation: Vaclav Dvorak
Le 26 mars 1999, nos voisins sont venus et, malheureusement, ont vu mon fils
et ils ont dit: Boban, viens avec nous travailler au Monténégro.
Ici dans la forêt de Rugova, l'UCK les a arrêtés et ont demandé où ils allaient.
Et les membres de l'UCK ont dit: tu travailleras pour nous.
Comme Boban parlait couramment albanais, ils ne savaient pas qu'il était Serbe.
Le lendemain, un voisin est venu et a dit à l'UCK qu'ils avaient un Serbe avec eux.
Ils ont kidnappé mon fils et depuis personne ne sait qu'est-ce qui s'est passé.
Le Kosovo-et-Métochie, aujourd'hui... appelé Kosovo
Province du sud de la Serbie occupée par l'OTAN depuis 1999,
et depuis sous mandat de l'ONU.
Chômage record, fort taux de criminalité,
et le reste de la population serbe survivant dans des ghettos.
Les Albanais du Kosovo rêvent d'un Etat indépendant.
mars 1999
Le bombardement aérien sur la Serbie dura 78 jours.
Plus de 1 000 missiles de croisières tomahawk utilisés.
Les dégâts sont estimés en centaines de milliards de dollars US.
Les citoyens serbes ont été punis à cause du régime de Slobodan Milosevic qui supportait
les Serbes de Croatie et de Bosnie, et à la fin contre les séparatistes albanais au Kosovo.
Lors de cette agression, un nouveau terme orwellien fut créé:
le bombardement humanitaire.
Ici, des techniciens de nuit de la télévision serbe en train de mourir.
En 1913, quand l'Empire ottoman quitte le sud de la Serbie,
il laisse derrière lui un mélange ethnique varié.
Chanque révolte serbe, il y en avait plusieurs en 500 ans d'occupation turque,
était suivi par des massacres et des exodes de Serbes vers le nord.
Les Turques ont donné les biens chrétiens aux nouveaux colons musulmans.
A des Albanais la plupart.
Mais les Serbes représentaient toujours plus de 50% de la population.
Le massacre de Serbes commença avec la 1ére guerre mondiale.
L'Autriche-Hongrie avait des ambitions impériales dans les Balkans,
et l'indépendance de la Serbie était pour bientôt
2,5 millions de vies serbes perdus...
C'était le résultat de la guerre au début du 20ème siècle.
L'armée serbe se retira mais ne s'avoua pas vaincu.
Ils furent parmi les vainqueurs, dans le camp Allié.
Les séparatistes albanais étaient les ennemies du royaume yougoslave.
Ils n'ont jamais établi leur Grande Albanie ethniquement pure.
En réunissant l'Albanie, le Kosovo-et-Métochie, une partie de la Macédoine,
une partie du Monténégro, une autre partie de la Serbie et le nord de la Grèce.
Un plan assez étrange, si on réalise que les Albanais représentaient
moins de la moitié de toute la population dans de ces régions.
Printemps 1941 - Hitler attaque la Yougoslavie.
En Croatie et en Bosnie débutait la tuerie de Serbes, comparable à un holocauste.
Ceux qui voulaient être sauvés devaient fuir en forêt pour rejoindre les partisans.
La seconde guerre mondiale coûta aux Serbes 2 millions de vies.
Le sud de la Serbie fut occupé par l'Italie,
les nationalistes albanais, sous domination italienne, déclarèrent la Grande Albanie.
Ensuite, au Kosovo, commença la nettoyage ethnique.
Les Serbes furent tués et leurs biens saisi.
Tuer un Serbe était, pour un chauvin albanais, un exploit héroïque.
70 000 familles serbes durent quitter rapidement le Kosovo.
La résistance antifasciste en Yougoslavie, à coté des nationalistes,
était menée principalement par les communistes.
Mais la victoire des partisans de Tito
n'était certainement pas celle des Serbes du Kosovo.
Un décret du maréchal Tito interdisait
le retour de dix milliers de Serbes du Kosovo chassés de leurs foyers.
Leurs maisons et terrains furent peu à peu donnés aux Albanais défavorisés.
Mon grand-père était un citoyen ordinaire
quand les communistes étaient là, le terrain familial faisait 50 hectares.
Pour l'achat de graines, mon père devait donner 2 wagons, ce qu'il faisait.
On lui ordonna d'en donner encore deux, mais il ne pouvait pas plus
Alors ils nous ont forcés à quitter notre maison, qui était la plus grande ici,
on avait 500 moutons, 100 vaches, cochons, etc - une véritable ferme.
Les communistes ont tout confisqué.
Ils nous ont renvoyés au village voisin Korisa, on y a vécu plusieurs années.
Mon grand-père fut emprisonné à Nis, pour 5 ans, il este resté là-bas 2,5 ans.
Pourquoi ils l'ont relâché? Il a été arrêté, amené au village voisin puis battu... Pourquoi?
Parce qu'il avant un trop grand terrain, une grande propriété, ils l'appelaient le "kulak".
Les families albanaises fuyaient la pauvreté et traversaient la frontière yougoslave
et reçurent les propriétés des collons Serbes que Tito refusait de redonner.
Sous la devise de la "fraternité et unité" de la nation.
J'ai grandi au Kosovo, à Dona Dubnica, près de Podujevo.
Une petite ville, où vivaient Serbes et Albanais. Avant c'était purement serbe.
Notre premier voisin dans le village venait directement d'Albanie
et les autorités de Pristina lui donnèrent une propriété pour l'aider,
car, avec sa familie, il avait émigré d'Albanie.
Comme ils étaient pauvres, ma familie était toujours là pour les aider
de la nourriture aux habits... Et d'autres nécessités, car ils en avaient besoin.
Après la guerre, toute la Yougoslavie changea.
D'un pays agricole, elle devenait industrialisée.
Les communistes de Tito prônaient l'égalité entre nation et minorités.
L'évocation d'une Grande Serbie était considérée comme
unne critique anti-serbe de la politique du régime.
Les Albanais du Kosovo avaient de nombreux droits,
une vie économique et culturelle plus épanouie que dans leur pays natale.
Ils avaient leurs propres écoles, universités, leur propre radio
et ensuite leur propre télévision.
Les families albanaises avaient beaucoup plus d'enfants.
La démographie subit un changement majeur.
La fin des années 70 a été une année de crise économique
qui toucha surtout la minorité albanaise.
Le faible niveau d'éducation et de la connaissance de la langue
les empêcha de trouver un travail ailleurs.
Et il n'y avait plus d'emploi au Kosovo.
Pour les familles nombreuses albanaises, les logements manquaient.
Le prix des terrains au Kosovo atteignirent d'incroyables records
En même temps, les relations s'aggravèrent, surtout dans les années 80
quand notre proche voisin qui était d'Albanie, commença à agresser
mes soeurs cadettes, lui et sa femme, leur disant de s'en aller en Serbie
car cette partie du Kosovo, et tout le Kosovo, appartenait à l'Albanie.
Ca s'est passé dans les années 80.
Auparavant, ici se trouvait 200 maisons serbes, maintenant, seulement 5.
Tous sont partis à cause des persécutions et de la terreur.
Je vis sur ce terrain qui vaut 2 milliards
Il y a une demi-heure, un Albanais est venu m'intimider
pour vendre la terre, les chevaux, le bétail pour 400 millions.
Comment vais-je vivre? Comment vendre cela? Où vais-je vivre?
Sur cette belle propriété, je suis menacée. Les Albanais, je ne sais combien de temps y ferai-je face.
Pour parvenir à leur fin, les criminels albanais tuèrent le fils et le mari de madame Milicic.
Le document sur la vie de madame Milicic était censuré en ex-Yougoslavie,
pour ne pas mettre en péril la coexistence fraternelle des diverses nationalités.
Les monuments culturels serbes furent attaqués.
Le témoignage millénaire des Serbes au Kosovo.
Les cimetières n'ont même pas été épargnés.
Pendant l'occupation, nous avons été cambriolés trois, quatre fois.
Seule la vie de notre famille a été sauvée. Après cela, nous sommes revenus,
avons construit des maisons, recommencé une vie.
Ensuite, il y a 4 ans, on est parti car nos maisons ont été incendiées.
Les portes et les fenêtres. Ils ont tous pris.
Regardez ma maison brûlée, ils ont volé les toitures, du matériel de construction,
cassé les murs, pris les portes et le toit est détruit.
A mon retour, tout avait disparu. J'ai contacté la police. La police a informé le ministre de l'intérieur
et des gens ont constaté la situation, ils n'ont rien fait jusqu'à ce jour.
Le 11 de ce mois, ma maison a été incendiée.
J'ai une nouvelle fois averti la police qui en a averti le ministre,
ils sont revenus, ont pris des photos et n'ont rien fait après leur départ.
On voit que les autorités ne vont pas nous aider.
A partir de maintenant qu'ils incendient la maison,
qu'ils prennent tout, je n'avertirai plus personne.
La Constitution de 1974 de Tito
donna l'ensemble de l'administration du Kosovo aux Albanais.
Les Serbes et des minorités se révoltèrent. Leurs leadeurs étaient emprisonnés.
Les manifestations devant les bâtiments gouvernementaux furent inutiles.
Nous, au Kosovo, recevons aucune aide, ni de la municipalité, ni de la province.
Différents groupes d'investigations arrivent et ne font que manger et boire.
Pour vous dire la vérité, nous ne pouvons plus supporter ce genre de terreur.
Spontanément, les Serbes organisent une défense.
Malgré cela, beaucoup se réfugient au nord, un endroit plus calme.
Quand la Yougoslavie essaya de restaurer les lois et l'ordre au sud,
elle fit face à une résistance organisée;
comme si les lois et l'ordre étaient une oppression contre les Albanais.
Drapeau rouge avec étoile à cinq branches, aigle albanais et symboles de l'islam
créaient un mélange de communisme, d'agitation, de religion et de nationalisme.
Cela n'avait rien à voir avec la lutte pour les droits civils.
Malgré tout cela, la police du Kosovo n'intervenait qu'exclusivement contre les Serbes.
Les évènements suivants, utilisés pour la propagande anti-serbe,
créa une chose surprenante.
Le nouveau leadeur des communistes serbes, Milosevic arriva au Kosovo.
Les Serbes organisèrent une autre manifestation.
Pendant la visite, un manifestant arriva devant le nouveau secrétaire
pour partager son témoignage de gens qui ordonnent la répression contre les Serbes.
"Personne n'a le droit de vous frapper".
Ces mots furent cités comme exemple du chauvinisme de Grande Serbie.
La Constitution de 1974 fut annulée et
l'influence directe des juridictions du gouvernement serbe rétablie.
Tous les droits de la minorité albanaise étaient préservés.
Cependant, la majorité des Albanais s'isola dans leur communauté
et créa des structures parallèles.
Albanian youth often demostrates
the separatistic movement is supported from communist Albania
Le mouvement séparatiste était soutenu par l'Albanie communiste et par la diaspora albanaise.
Au début des années 90, les protestations des Albanais du Kosovo prenaient
l'allure des révolutions démocratiques dans les pays communistes européens.
Mais le vrai but était les "droits civiques" ou une République du Kosovo ethniquement pure?
Au même moment était publié le livre "Du terrorisme à l'indépendance"
L'UCK prit le contrôle des évènements au Kosovo. UCK = "Armée de Libération du Kosovo"
En 1998, plus de 400 Albanais qui ne soutenaient pas la sécession de la province furent tués.
they disagreed with separation from Yugoslavia.
La même année, le gouvernement classifia l'UCK comme groupe terroriste lié au crime organisé.
Les terroristes de l'UCK étaient armés et entraînés en Albanie.
Ainsi, l'Albanie viola la Charte de l'ONU, et les lois internationales. Elle devenait un agresseur.
Les combats se passaient en divers endroits.
Milosevic, devenu président de la Yougoslavie, essaya d'attirer les Albanais grâce à des mesures économiques favorables:
pour les crédits, les emprunts, absence de taxes, électricité gratuite.
Il y avaient presque 2 000 Mudjahiddins arabes parmi l'UCK.
Les armes provenaient de l'argent collecté auprès des émigrés albanais et du trafic d'héroïne de la mafia.
Quand les terroristes commencèrent à être vaincus par l'armée yougoslave, ils demandèrent le cessez-le-feu.
Quand le cessez-le-feu fut conclu, l'UCK en profita pour reprendre le contrôle des territoires qu'ils avaient perdus.
Alors, ils se vengeaient sur les gens qui se déclaraient amis des Serbes et les tuèrent.
Ils m'ont jeté dans une voiture, quand, arrivés à Ovcarevo, un jeune homme braqua son pistolet et voulait me tuer.
Un plus âgé dit; Non, ne fais pas ça, on va l'emmener au quartier général.
Ils m'ont jeté dans une pièce, me frappèrent à la poitrine.
- Combien de personnes vous ont frappé? - Deux femmes, mes côtes étaient cassés.
Ils m'ont demandé pourquoi j'allais chez Milan Lavovic et Spirko Zlatkovic boire un caffé et eux aussi chez moi.
J'ai dit que je devais aller chez eux, ceux sont mes voisins.
La police libéra cette famille albanaise aussi.
L'UCK les séquestrait dans une étable pour chèvres pendant un mois. Sans nourriture, sans eau.
Ils nous ont retenus un mois, ils m'ont frappé moi et mon mari à la tête avec une hache.
Ils nous ont enfermés ici, voulant de l'argent. On buvait de l'eau de pluie.
Pourquoi? Si on est avec les Serbes, on doit s'en aller.
Tous les villages alentours sont saccagés, l'UCK tirait sur l'armée de ces positions.
L'armée devait évacuer la population pour éviter la perte de civils mais aussi de soldats.
C'est pour ça que certaines maisons furent détruites, de là les coups de feu étaient tirés.
Au Kosovo, c'était la guerre civile.
L'armée se battait contre les terroristes, mais elle avait le soutien des habitants locaux.
Pendant les affrontement, l'armée essaya de séparer les femmes et les enfants. L'UCK les utilisait comme bouclier humain.
Après les opérations, les militaires les escortaient jusqu'à leur maison.
Certains hommes étaient forcés de joindre les rangs de l'UCK, la police les autorisait à revenir chez eux.
Les officiers de l'UCK capturés étaient emprisonnés et jugés.
Durant toute son existence, la société yougoslave n'a jamais réussi à établir un principe de coexistance durable.
Des dizaines de milliers de personnes fuyaient les zones de combats,
ne voulant pas être des cibles ou des boucliers,
ils s'en allèrent pour les pays frontaliers, même en Serbie.
En même temps, la propagande albanaise accusait les Serbes de commettre un génocide sur les Albanais.
Les cadavres du Kosovo dévoilèrent leur secret.
Des charniers composés de Yougoslaves de différentes origines ethniques. Des victimes de l'UCK.
Ici, on peut voir un meurtrier aider à retrouver les restes ensevelis.
Quand les preuves seront faites, il sera jugé.
Mais après la guerre, ces criminels étaient recrutés par la missions de l'ONU au Kosovo.
Et leurs crimes jamais punis.
De nombreuses informations n'ont jamais été rapportées par les médias occidentaux.
Par exemple, la vieille mine de Klecka.
Ici, les guérilleros pour la liberté et la démocratie de l'UCK ont brûlé, après avoir tué, des citoyens yougoslaves.
Dont des femmes et des enfants.
Devant les procureurs et les journalistes, les frères Mazreku de Malisevo témoignent.
C'est le lieu où ils ont exécuté 10 personnes, 10 civiles.
- Des civils? - Oui.
Des femmes, enfants, personnes âgées? - 2 enfants, 3 femmes, 2 jeunes garçons et 3 hommes.
- C'étaient des Serbes ou des Albanais? - Je crois c'étaient des Serbes.
- Avez-vous violé quelqu'un? - Oui.
- Combien de femmes avez-vous violées avant de les exécuter? - Une seulement.
- Quel age avait-elle? - Quinze ans.
Après mon chef m'ordonna de couper les oreilles, et de l'exécuter.
- Vous avez coupé les oreilles de ces femmes? - Oui, j'étais quelque part ici.
- La même fille que vous avez violée, vous l'avez tuée et coupé les oreilles?
- Oui.
Les frères Mazreku ont été inculpés, mais après la guerre transférés à la mission de l'ONU au Kosovo.
Ils sont toujours libres.
De même que les autres.
Comme Hashim Thaçi, dit le 'Serpent'.
Recherché par Interpol pour l'organisation d'une attaque à la bombe.
Le même qui, en tant que premier ministre du Kosovo, déclare l'indépendance en février 2008.
Il y avait des négociations entre le gouvernement yougoslave et les Albanais du Kosovo.
dont l'accord garantissait l'autonomie au sein de la Serbie.
L'UCK voulait plus.
La délégation US insistait sur un article prévoyant l'occupation par forces de l'OTAN.
C'était inacceptable pour la Yougoslavie.
L'administration US ne cachait plus sa sympathie pour l'UCK.
Ensuite, il y avait le "massacre de Racak"; ici étaient des corps de victimes en vêtements civils.
Un éminent diplomate US désigna les Serbes coupables, c'était une autre raison de déclencher le bombardement.
Les forces aériennes de l'OTAN attaqua les cibles militaires, puis les infrastructures, mais les civils étaient aussi touchés.
Les Serbes voyaient l'attaque sur la Yougoslavie comme une attaque contre leur nation,
et non contre le régime de Milosevic.
Pedant l'agression de l'OTAN, les bombes à sous-munitions, qui furent utilisées un peu partout en Yougoslavie,
étaient interdites par des conventions internationales, et tuèrent des civils.
L'express international Skopje-Belgrade était attaqué par un pilote US par deux fois.
Il savait très bien que le convoi transportait seulement des civils.
Voilá ce qu'est un bombardement humanitaire vu de plus près.
Après 78 jours de terreur venant du ciel, la Yougoslavie était assurée que le Kosovo ferait partie de la Serbie.
Comme nous le verrons, cet accord ne sera pas pris au sérieux par les Etats de l'Otan.
Basée sur ce document, l'armée yougoslave quitte le Kosovo en juin 1999.
Avec elle, partaient beaucoup de Serbes du Kosovo, Macédoniens, Monténégrins, Roms, Ashkalis et Turcs.
Les Juifs de Pristina, comme une sorte de baromètre à pogrom, furent parmi les premiers,
ils savaient ce qu'il se passerait ensuite.
Les nouveaux maîtres du Kosovo sortaient des forêts, et venaient d'Albanie.
Un politicien US disait:
'On ne détermine pas sont but à cause des amis, mais nos amis en fonction de notre but.'
Pour ceux conscients de la situation, les choses étaient prévisibles.
Les combattants pour la liberté et la démocratie finissaient leur nettoyage ethnique au Kosovo.
Et les soldats de l'OTAN: des spectateurs sans utilité.
Le Kosovo était quitté même par les plus hésitants à partir.
Souvenons-nous: l'OTAN déclara entrer au Kosovo pour défendre sa société multi-ethnique.
Voilá comment le nettoyage ethnique procède:
Tue quelques uns et les autres s'enfuiront.
Les journalistes diront que c'est juste une revanche justifiée pour les faits précédents.
Tout ce qui pourra être volé sera volé, tout le reste sera détruit.
Brûler les maisons est bon, car les réfugiés ne pourront pas y revenir.
Les nouvelles possessions sont toujours utiles, après tout, c'est le gain de la victoire.
Pendant les premiers jours d'occupation, 58 000 maisons serbes détruites,
116 églises et monastères incendiés et en ruines.
La plupart étaient construits bien avant la découverte de l'Amérique.
Les troupes de l'OTAN n'ont même pas essayé d'empêcher cette dévastation.
Funérailles des victimes du massacre de Staro Gradsko. 14 agriculteurs serbes ont été brutalement tués par les bandits albanais.
Ils ont fait de 15 enfants des orphelins. 7 de nos enfants: elle 4, moi 3.
Pourquoi filmer? Il n'y a rien à filmer ici.
Qu'ils soient maudits!
De nouveau chef de l'ONU pour le Kosovo arriva. Par exemple le français Kouchner.
Ils étaient très durs envers la population serbe.
L'organisation terroriste de l'UCK était démantelée,
pourtant, les gouverneurs de l'ONU s'entendaient bien avec leur leadeurs.
Et voici une photo des commandants de l'UCK avec l'OTAN.
Le bombardement été sensé faire chuter Milosevic.
Mais il resta au pouvoir encore un an-et-demi.
Il aurait dû être jugé en Serbie. Au lieu de cela, il fut transféré au tribunal de la Haye
dans un procès justifiant l'agression de l'OTAN en Bosnie et au Kosovo.
A l'époque, quand la procédure se terminait, il commença à appeler des témoins pour sa défense,
mais décéda dans de circonstances mystérieuses.
En Serbia, le régime autoritaire s'acheva et le pays procéda à plusieurs élections démocratiques.
Pourquoi le Kosovo ne peut être rendu sous l'administration d'un pays démocratique?
De nos jours, plus de 200 000 Serbes du Kosovo vivent loin de leurs maisons et de leurs biens.
Três souvent dans des conditions n'appartenant pas au 21ème siècle.
Pourquoi sommes-nous partis du Kosovo? Sous la pression des Albanais.
Nous avions le choix: soit de partir, soit de se faire tuer.
Nous avons tout quitté. Nous n'avons plus rien. Nos propriétés, nos maisons, tous ça.
Et nous devions trouver refuge, abandonnant tous.
Des gens sont arrivés les mains totalement vides. N'emportant rien avec eux, rien.
Voilá, c'est là que nous vivons. C'est là qu'on nous à forcer à vivre.
Nous avions une maisons à Pec, sur 300 mètres carrées, et maintenant, c'est ici que mon enfant se couche.
Regardez, c'est là que nous gardons la farine. C'este notre pain.
Ca au 20ème siècle? Honte à la communauté internationale qui est au Kosovo.
Les Albanais ont expulsé un autre groupe ethnique du Kosovo.
Ils ne peuvent retourner chez eux, tout comme les Serbes.
Ils sont tous des nôtres, des Roms du Kosovo.
Il y un grand nombre de personnes et d'enfants ici.
Ils ont quitté le Kosovo, à cause des Albanais qui les chassaient, brûlaient leurs maisons.
Ils ont quitté leurs maisons et tous ce qu'ils avaient et sont venus vivre ici,
dans la plus grande pauvreté, dans des conditions inhumaines.
Quand j'étais là-bas, ils ont tiré sur ma famille.
On était couché vers 23:30, et ils ont tiré avec une mitraillette par la fenêtre, alors on est parti.
Nous voulons bien retourner dans notre village. Mais on n'a plus confiance.
- Pourquoi?
- Pourquoi? ...Après ce qui nous est arrivé, on a peur que ça se reproduit.
Si ça se calme, comme il le faudrait, s'il y a de la sécurité, alors on y retournera.
Des charniers au Kosovo.
Ici sont enterrés des civils de divers origines ethniques.
Les enquêtes de ces meurtres n'ont menaient à rien ou n'ont même pas débuté.
Est-ce parce que les institutions de l'ONU, qui administrent le Kosovo, ne sont pas intéressées?
Sera-t-il au moins possible d'enquêter sur les crimes commis ici?
Sera-t-il possible d'identifier les coupables?
J'ai dit: je retourne au Kosovo, point final.
Je viens à Brezovica, et chaque semaine j'étais là.
Quand je suis venu, il ne restait que ce mur. J'étais au bord de la rivière.
Pendant cinq jours, personne ne savait que je vivais ici.
Après cinq jours, j'ai été trouvé par les Allemands de la KFOR et ils m'ont forcé à quitter l'endroit.
Cette portion de terre... Et cette maison, et ces fruits et cette portion du ciel sont à moi.
Quand j'ai acheté la terre, j'ai acheté ce bout de ciel.
C'est ce que je leur ai dit, aux Allemands.
Vivant, je ne partirai pas d'ici. Uniquement mort.
J'étais parmi les premiers des 53 villageois qui sont arrivés à Osojane.
Je suis arrivé le premier. Quand on est arivé, on a trouvé des ruines. Tout était détruit.
J'ai réparé 13 toits, gratuitement. Je suis charpentier... gratuitement, sans être payé.
Les bases militaires sont construites au Kosovo plus rapidement que n'importe quelle autre maison.
Il y a environ 16 000 soldats stationnés ici, pour défendre les Albanais des Serbes.
La base militaire US de Bondsteel est construite, et peut héberger 70 000 soldats.
C'est la seconde plus grande base US hors des Etats-Unis.
Peut-être construire cette base était la vraie raison de la campagne anti-yougoslave.
Le Kosovo est sécurisé par deux types de police.
L'une dirigée par la mission de l'ONU.
L'autre formée principalement d'anciens membres de l'UCK.
Ce qui reste des Serbes vivent dans des ghettos fermés, telle Gracanica.
Dans ce monastère se trouve le chef de l'Eglise orthodoxe serbe au Kosovo, l'évéque Artemije.
Un des plus critiquant contre Milosevic.
Comme cela l'a toujours été au cours de l'histoire, quand le peuple souffre, l'Eglise souffre également.
Cette fois aussi, ce fut le cas.
Avec les pogroms anti-serbes, les meurtres, le nettoyage ethnique qui se sont produits.
La cible principale des extrémistes albanais était contre l'Eglise orthodoxe serbe,
les Eglises et les monastères car ils sont nos biens sacrés, qui existent en ces lieux depuis 700 ans,
et sont les grands témoins, en fait, que les Serbes vivaient ici, ont créé leur culture, leur histoire.
Alors l'idée était, avec la persécutions anti-serbe,
la destruction et l'éradication de ces monuments matériels de la culture serbe.
Ainsi tout trace de l'existence des Serbes au Kosovo-Métochie devrait disparaître.
L'escorte militaire de la KFOR à la source d'eau potable.
Telle est la vie des Serbes du Kosovo, de nos jours.
Si vous n'êtes pas Albanais mais voulez faire les courses, vous devez
être escorter par les militaires. Autrement, vous risquez votre vie.
C'est la ligne régulière Osojane-Lukavac-Mitrovica.
L'escorte est faite par des femmes et hommes de la KFOR espagnol.
Ces gens vont ensuite faire leur course seul, dans les villes du Kosovo, à leur risque.
C'est comme ça que la coexistence multi-ethnique est réalisée.
Nous avons soumis 17 000 plaintes pour le remboursement des dommages de 1999.
Pour la reconstruction des maisons. Connaissez-vous le résultat?
L'ONU a interdit la justice du Kosovo de conduire des poursuites ou des jugements.
Il y avait 7 jugements programmés, mais après ça, on a dit à la court d'arrèter ses activités.
J'ai toujours mon appartement, mais un Albanais y vit maintenant.
- Vous le lui avez vendu ou loué?
- Non, non, non... Rien de ça! Il m'a rien donné.
- C'est votre ami?
- Non, non, il a pris l'appartement quand on est parti,
il est entré par effraction et maintenant vit dedans.
- Comment ça se passe? Bien? - Bien, bien.
- Les Serbes ne vous dérange plus, vous pouvez faire ce que vous voulez.
- Oui, les Serbes nous dérangeaient.
- Il dit de ne pas filmer.
Filme pas, laisse tomber.
Il n'ose pas parler car il est sale.
On l'a construite et maintenant c'est lui qui vit dedans, il ne paie strictement rien.
Celle-là. Il l'a prise.
- Qui est le propriétaire de cette maison? - C'est moi, c'est ma maison.
Ne fais pas de problème ou t'auras des ennuis.
- Il n'y a pas de problèmes.
Maintenant, on voit quel homme tu es, rien d'autre.
Moi quand j'étais là, je ne laissais personne mettre le feu à une seule maison.
- Arrêtes de parler, quelqu'un pourrait te tuer.
Aucun Albanais n'a pris la maison d'un autre Albanais.
Car si c'était le cas, en 2 minutes la police serait venue et l'aurait jeté dehors.
Comment ça 29 000 d'entre-eux squattent toujours...
Eux disent que c'est un besoin social. Comment ça un besoin social?
Chaque maison a été reconstruite. Chaque appartement aussi. Ils sont revenus chez eux.
Mais les extrémistes albanais n'étaient pas du tout satisfaits,
il y avait toujours un obstacle pour atteindre leur but.
Chaque année, ils souhaitaient reprendre la plus grande enclave serbe, Kosovska Mitrovica,
au nord de la province.
S'il n'y avait pas eu les parachutistes français, l'endroit serait également dévasté.
Les terroristes de l'UCK étaient bannis, mais pas leur structure, toujours présente au Kosovo.
Au début de l'occupation du Kosovo, les séparatistes albanais essayèrent de prendre d'autre partie du sud de la Serbie.
Ils furent stoppés par l'armée serbe.
A cause de cela, leur intention se focalisèrent sur la Macédoine.
Ils l'attaquèrent depuis le Kosovo en 2001.
Le Kosovo devenait l'épicentre de nouvelle déstabilisation dans les Balkans.
Le retour progressive des réfugiés était un mauvais point pour les séparatistes.
En mars 2004, ils organisèrent un gigantesque pogrom.
Les unités de la KFOR ne pouvaient protéger les Serbes.
Les extrémistes albanais utilisaient encore les femmes et les enfants comme boucliers humains.
Encore en incendiant et en tuant.
Il y avait un immense groupe de gens, je ne sais pas combien.
Mais il y avait ces groupes avec des drapeaux criant "UCK, UCK".
Ils ont commencé à me frapper. Mon mari était le premier à être touché par une batte, il est tombé.
Puis, d'autres m'ont frappé, me traînant par terre. J'avais un sac avec des documents et un peu d'argent, 500 euros.
Je le tenais dans ma main. Ils m'ont traîné.
Je me suis défendue, mais je n'étais pas assez forte.
Alors ce garçon de 20 ans, que je connaissais bien, a sauté sur mon dos.
J'ai senti la fumée... Que la maison brûlée, que j'allais être brûlée vive.
Des maisons et d'anciennes Eglises ont été incendiées.
3 800 personnes sont restées sans toit à leurs maisons.
Ils ont lancé des cocktails Molotov, il y avait toute ma famille.
- Combien étaient-ils? - Plus d'une centaine.
Ils étaient même ici, bloquaient toutes les fenêtres,
Ils y avait des gens armés autour de la maison pour pas qu'on sorte.
J'étais à l'intérieur avec mon fils, ma belle-fille, ma femme et mes 4 petits-enfants.
Je n'ai jamais dérangé quelqu'un ou créé des ennuis, attaqué, ou quelque chose... Personne.
Ils étaient tous d'Albanie. Les terroristes.
Cette Eglise à Podujevo a été abandonnée par les soldats tchéques sous ordre de la KFOR.
La KFOR, sous commandement allemande, s'est immédiatement posté aux check-points avec la Serbie.
Ils s'attendaient à une supposée attaque.
Ne filmer pas, on a besoin de rien.
Je n'ai besoin de rien. On a besoin de rien.
A l'intérieur du Kosovo, la KFOR ne s'occupait que de l'évacuation des personnes attaquées.
Ils les ont emmenées à leur bases, où ils recevaient des soupes et des couvertures.
Les maisons, appartements, propriétés furent laissés sans protection.
Les terroristes avaient une facilité à voler et à piller.
C'était la seconde fois que les forces internationales de la KFOR prenaient part au nettoyage ethnique.
A 100 m, derrière un poste militaire de la KFOR, pendant 1h30 les Roms faisaient la guerre avec les Albanais.
La KFOR n'a pas franchi ces 100 mètres. J'ai dit: Êtes-vous à New York?
Vous ne savez pas. Même à New York, vous étiez capables de venir en 1 h 30.
87 maisons. C'était pas des maisons roms Mahala.
Une maison faisait 560 m², les autres pas moins de 200 m². C'était des gens aisés et bien éduqués.
Ils n'étaient sûrement pas Serbes. Pourquoi les avoir incendiées?
Les Français les ont mis sous des tentes. Ils ne laissaient pas sortir les femmes pour accoucher.
Le 17 ou 18, quand ça s'est passé, il y avait des tires depuis la montagne. Là-bas.
Quand ils ont tiré, j'ai téléphoné à la KFOR. Je les ai emmené à l'endroit où ça se passait.
Quand les tires partaient, ils ont mis l'éclairage. J'ai dit: Ca ne sert à rien, à rien. Bougez d'ici.
Quand ils se sont déplaçaient avec la lumière, les tires reprirent.
J'ai dit: Tires maintenant là-bas. Lui: Je ne suis pas autorisé.
Alors pourquoi tu portes une arme? Si tu peux pas, donnes-la moi.
Lui: Je ne peux pas.
Alors quoi? Quoi?! Je dois me défendre, avec une hache ou une fourche?
Obilic, Kosovo, mars 2004
Javier Sloana, alors secrétaire général de l'OTAN, donna l'ordre de bombarder la Yougoslavie.
En tant que commissaire européen pour la sécurité, il visita le Kosovo.
- Où devons-nous aller?
Je souhaite rester ici. Où je suis née. Sur mes terres. Je n'ai fait de mal à personne.
Tours les soirs, nos hommes sans armes nous protègent - femmes, enfants.
Comment nous défendre? Sommes-nous capables?
Y a-t-il un espoir que l'ONU face quelque chose pour nous?
La population serbe du Kosovo avant le bombardement ressemblait à ça.
Et comme ça au début de l'occupation.
Les Serbes retournaient progressivement au mécontentement des extrémistes albanais.
Ils organisèrent un pogrom et, avec l'aide de la KFOR, occupèrent plus de territoire en 2004.
Cependant, les Serbes restèrent dans quelques endroits.
Par exemple, ici dans le ghetto de Orahovac, gardé par la KFOR autrichienne.
Comme vous pouvez le voir, les rues sont désertes, il n'y a personne ici.
Les gens sont partis. Ils achètent une maison ou un appartement quelque part en Serbie...
En ce moment, on a 7 500 familles qui attendent de retourner sans condition.
Sans aucune garantie qu'ils seront en sûreté, sans revendication... Tout ce qu'ils veulent, c'est revenir.
Arrangez cela. Donnez-nous les moyens. Tout le monde a ce droit.
Il n'y a pas de nation qui ne possède pas le droit de retour.
La plus grande préoccupation du ministère de la Culture du Kosovo est l'élection de la Miss.
Les seuls investissements au Kosovo ne sont pas des entreprises, mais des mosquées.
Va-t-en d'ici le catholique.
- T'es stupide.
- Toi Mère Theresa, on va couper ton coup. Catholique, catholique, catholique...
Le monastère de Zociste. Les Serbes ont financé sa reconstruction.
La mission de l'ONU au Kosovo sont partis avant les extrémistes albanais
et ordonnèrent aux Serbes d'enlever le toit refait à neuf.
Pourquoi l'ONU et la KFOR travaillent-ils de pair avec les extrémistes albanais?
Ily y a peu d'occasion pour les Serbes d'être heureux.
Un de ces moments est la vendange annuelle à Velika Hoca.
Les vendangeurs ne doivent s'éloigner plus de 50 mètres de leur maison, mais leur Merlot est bien connu.
Des soldats de différentes nationalités se rassemblent ici venant de tout le Kosovo, la Métochie et du nord.
Mais le départ est douloureux.
Se verront-ils l'année prochaine?
Et se reverront-ils encore?
On est optimiste et on croit qu'un jour on revivra ici, que les nôtres reviendront.
C'est notre terre, notre pays. On garde espoir.
Je ne vois pas un Serbe qui oserait accepter le Kosovo comme un autre pays.
C'est difficile. Personne nous aide. Ni la Serbie, ni la MINUK, personne.
Nous sommes laissés à notre compte.
Est-ce ça la civilisation? Fadil Hoxha a dit lui-même que ceux sont des barbares pour son propre peuple.
Je dis plus rien. Faîtes une conclusion vous-même sur eux.
Nous ne demandons pas un centimètre d'une autre terre. Ni un grain qui ne nous appartient pas.
Mais ne laisser pas les autres prendre notre grain.
Vous pouvez tout nous prendre. Vous êtes puissants.
L'an prochain il pourrait être indépendant. Comme bon vous semble. Mais nous ne sommes pas d'accord.
Si vous nous l'enlever, dans 100, 200 ans, nous aurons toujours un droit légal de le reprendre.
Mon petit-fils a le droit de le récupérer. Mais si on est d'accord et qu'on signe, on n'aura plus jamais ce droit.
La sécession du Kosovo a été signé en premier, à coté des USA, par l'Allemagne, l'Italie, la France et la Grande Bretagne. Les mêmes Etats qui ont signé les Accords de Munich en 1938.
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