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Les nouvelles en provenance
du Centre National des Ouragans...
sont qu'Iris approche
d'une force de catégorie 2.
Elle est à 1,000 km à l'est de Nassau...
et environ 1,300 km
à l'est-sud-est de Miami.
Je répète, d'après le satellite,
l'ouragan est en pleine croissance...
et une nouvelle alerte devrait être
sonnée dans une dizaine de minutes.
Voici la photo satellite.
STATUT DE L'OURAGAN IRIS
Avec le soleil qui se lève, vous avez
une très belle vue de l'oeil du cyclone.
Vous pouvez voir à quel point
les nuages au centre sont clairs.
Voici la dernière alerte.
Iris est un ouragan
extrêmement dangereux...
avec des vents pouvant atteindre
160 kilomètres à l'heure.
Hé ! Le petit a volé du ruban adhésif !
Hé, petit ! Hé, petit, arrête !
Hé, petit, reviens ici !
D'après mon expérience,
les ouragans font sortir les fous.
D'après mon expérience, les fous n'ont
pas besoin d'une excuse pour sortir.
Heureusement,
ma famille n'est pas en ville.
Elle s'appelle Valérie Raines.
Son argent a disparu.
Mais ses cartes de crédit sont toujours là.
Portefeuille ouvert, pas d'espèces.
On dirait que le mobile est le vol.
Je ne sais pas. Son permis a disparu...
et d'après cette marque dans le portefeuille,
une de ses cartes aussi.
- Le tueur n'a peut-être pris qu'une carte.
- Ouais. Un voleur raisonnable.
Quoi qu'il en soit, il faut interrompre
cette enquête et rentrer.
- Je dois aller à l'hôpital.
- Tu ne te sens pas bien ?
Je suis médecin. On m'y a affecté.
Tout le monde est réquisitionné
à cause de l'ouragan.
J'espère que tu te sens mieux.
Tu as entendu ce que j'ai dit ?
- Qu'est-ce que tu regardes ?
- Je n'ai jamais vu un ouragan.
On ne voit pas un ouragan.
Tu t'accroches et tu espères que ta
maison est encore là le lendemain matin.
- Ce n'est que de la pluie et du vent, non ?
- En catégorie 2 ?
Que du vent et de la pluie ?
Ouais, c'est ça.
- Deux, ça n'a pas l'air si mal.
- Laisse-moi te dire.
En catégorie 1, cet arbre est arraché...
et passé à travers la fenêtre
d'une maison à cinq kilomètres d'ici.
Alors, entre ça et ça...
tu pourrais être parti
pour l'aventure de ta vie.
Certains disent que je n'ai pas
l'esprit d'équipe.
J'étais un très bon détective à Chicago
quand un malentendu avec mon patron...
m'a poussé à faire mes valises
et changer d'air.
J'ai donc quitté la ville des vents
pour me diriger vers le soleil de la Floride.
Me détendre. Jouer au golf.
Me faire bronzer.
Rédiger une contravention
pour excès de vitesse, de temps à autre.
Ouais. Eh bien, ça n'a pas marché.
C'est ce que Carlos a dit,
mais j'ai un doute.
Le permis a disparu, mais il reste un tas
de cartes de crédit dans son portefeuille.
Ne t'inquiète pas. Je m'en occupe.
- Hé.
- Hé.
Lauren, je les veux tous
alignés dans le couloir.
- D'accord ?
- D'accord.
- Quoi de neuf ?
- Je t'ai mis un corps à la morgue.
Une femme du nom de Raines,
abattue à l'extérieur d'un dépanneur.
"Raines meurt pendant un ouragan" ?
Ouais. Parlant d'ouragan,
je me demandais...
- Tu attends une seconde ?
- comment tu allais.
Cargill.
D'accord. Ouais. Merci.
Un problème ?
L'ouragan vient d'être reclassé
en catégorie 4.
Quatre ? C'est deux fois deux, ça.
J'ai dit à Jeff il y a une heure que j'irais
le chercher pour le ramener ici, mais...
- Je peux y aller.
- Tu es sur une affaire.
À peine.
Et avec l'ouragan,
tu es débordée, alors...
Sérieusement, ce n'est pas un problème.
Merci. J'apprécie vraiment.
C'est très gentil.
Pas de problème.
Non. M. le Maire, j'ai exigé une
évacuation forcée de ce secteur...
et vous avez décidé
qu'elle serait volontaire.
Ouais. Avec tout le respect que je vous
dois, avez-vous perdu la tête ?
Hé ! Non, non. Les cellules sont pleines.
Amenez-les dans la salle de conférence.
- Tout le surplus va là-bas.
- Oui, madame.
Daniel. Je ne pensais pas que tu
arriverais jusqu'ici avec ton scooter.
Merci de m'avoir appelé,
Mme la Directrice Manus.
De rien. Mais attends un peu
avant de me remercier.
On a 48 très longues et très difficiles
heures devant nous.
Croyez-moi. Je préfère
être ici que chez moi.
C'est un studio au-dessus d'un garage
et je ne pense pas qu'il résistera au vent.
- Alors, je retire ce que j'ai dit.
- Qu'est-ce qu'il faut que je fasse ?
Les téléphones sonnent de partout
alors, choisis ton incendie et éteins-le.
La voilà. Hé.
Hé. Iggy ? Vraiment ?
Quelqu'un a trouvé que c'était une bonne
idée d'amener un iguane à l'hôpital ?
Je n'allais pas abandonner Iggy
pendant un ouragan, d'accord ?
Ça m'a semblé très logique jusqu'à
ce que je voie l'expression sur ton visage.
Ça va.
Assure-toi juste qu'il ne sorte pas.
- C'est comment dehors ?
- Pas si mal. Un peu de pluie et de vent.
Ouais, c'est ça.
Il était terrifié pendant tout le trajet.
Je pensais que ça arrachait les arbres...
et que ça écrasait les immeubles.
Il n'a pas encore touché terre. Tu le sauras
quand ce sera le cas. Fais-moi confiance.
Venez. Je vais vous montrer, à toi et Iggy,
où vous serez le moins gênants.
Je sais déjà où aller.
Tu te souviens de la femme dont tu m'as
parlé et qui s'appelait Raines ?
- Son prénom était-il Valérie ?
- Ouais. Pourquoi ?
Une sans-abri a essayé d'utiliser
sa carte d'assurance-maladie aujourd'hui.
- C'est elle ?
- Ouais.
Et voilà la responsable
des assurances de l'hôpital.
Bonne chance avec elle.
Elle est adorable.
- Inspecteur Longworth ?
- Ouais.
Carol Watkins,
responsable des assurances de l'hôpital.
Je crois savoir que cette femme
vous intéresse.
- C'est comme ça que vous dites ?
- C'est ce qu'on dit.
Voici la carte d'assurance...
et le permis de conduire
qu'elle a tenté d'utiliser.
Les gens essaient toujours
de voler cet hôpital...
mais avant, ils doivent passer par moi.
Je m'assure que les assurances
de tout le monde sont en règle.
Je n'ai jamais été mêlée
à une enquête de meurtre.
Vous pensez qu'elle a tué
la vraie Valérie Raines ?
Excusez-moi.
Avez-vous volé cette carte ?
Ouais. Sur une morte.
Je suis désolée. Je suis tellement malade.
Vous avez vu l'agression ?
Il y avait quelqu'un ?
Non.
Morte. Elle était morte.
C'est tout ce que j'ai vu.
D'être en possession de ce permis
et de cette carte d'assurance-maladie...
la rend coupable de quelque chose, non ?
Ouais, d'avoir essayé de traiter sa toux.
Vous voulez que je vous dise ?
Soignez-la et envoyez-moi la facture.
C'est à ça que sert
l'hôpital du comté.
Oui. Oui, je sais que vous avez des gens
qui frappent à la porte...
mais je ne peux pas envoyer
une unité au gymnase de l'école...
parce que vous ne pouvez pas
gérer le surplus.
Vous voulez que je vous dise ?
Voici une idée.
Mettez un imperméable, sortez...
et dites-leur vous-même
qu'il n'y a plus de lits.
Quoi ?
Désolée.
Je sais que ce n'est probablement
pas le bon moment.
Parle !
Apparemment, on a trouvé
un autre corps, abattu par balle.
Excellent.
Où est la scène de crime ?
La limousine.
Le corps est dans la limousine.
Allez, allez, allez !
Super !
Ce n'est pas le protocole idéal
pour une scène de crime.
Ouais, ce n'est pas tout à fait
un temps à protocole non plus.
Je connais ce gars.
C'est Dennis Peterson.
- D'accord.
- Tu ne connais pas Dennis Peterson ?
- Je sais qu'il est mort. Pinces à épiler ?
- Il écrit sur l'épanouissement personnel.
- Tu aimes ce genre de truc ?
- Quoi, moi ? Non.
- Je n'ai pas besoin de m'épanouir.
- Je n'ai jamais dit le contraire.
Il est un adepte de la pensée positive,
de la visualisation, tous ces trucs.
Ah, ouais ?
La pensée positive et la visualisation n'ont
pas empêché une balle de pénétrer sa tête.
Mais cet appuie-tête, si.
Quel calibre de balle as-tu extrait
de Valérie Raines ?
- Neuf millimètres à tête creuse.
- Neuf millimètres à tête creuse.
C'est bizarre.
Deux meurtres...
à proximité l'un de l'autre,
le même jour avec la même arme ?
Je suis de Chicago, mais un ouragan
peut-il provoquer une tuerie à la chaîne ?
Si c'est une tuerie à la chaîne, il faut
trouver le lien entre les victimes... et vite.
L'adresse de Peterson est à New York.
Et Valérie Raines est d'ici,
alors leur lien n'est pas là.
Ce type avait une conférence
en ville dans deux heures.
Il n'y sera pas. Je vais aller
parler au chauffeur de la limousine.
Parfait. J'ai besoin de place ici.
Quand peux-tu me donner les rapports
de balistique sur ces deux balles ?
- Mardi peut-être, après la tempête.
- J'en ai besoin aujourd'hui.
Tu sais qu'Iris est sur le point
de toucher terre, non ?
Si ces deux balles correspondent,
on est face à un tueur à la chaîne.
Si on est face à un tueur à la chaîne,
cette tempête ne l'empêchera pas d'agir.
Mon labo est sur la route d'évacuation.
Je ne pourrai jamais m'y rendre.
D'un autre côté, si elles ne correspondent
pas, on se prend quelques bières...
et on attend la fin de la tempête à l'hôpital.
Parfait. Comment penses-tu que
je vais faire ça sans mon équipement ?
Avec des pensées positives et de la
visualisation. Pardon, l'ami.
Es-tu fou ?
- Suis-je en détention provisoire ?
- Je n'en sais rien.
- Devrais-tu l'être ?
- Non.
Qu'est-il arrivé au juste ?
J'ai ramassé M. Peterson
au Grand Hôtel...
et je l'emmenais à l'aéroport.
Et sa conférence ?
J'imagine que l'ouragan
l'a fait changer d'idée.
- Alors, vous vous êtes arrêté ici ?
- Ouais. Il voulait un café.
Je suis entré.
Je lui ai pris un cappuccino.
Je suis sorti et je l'ai trouvé comme ça.
Je me suis renversé du café brûlant sur moi.
Je pense que j'ai besoin d'être soigné.
J'arrive de l'hôpital.
J'y penserais deux fois à ta place.
M. Peterson était mon client préféré.
Gros pourboires, j'imagine.
Il utilisait toujours nos services
et il me réclamait toujours.
Whoa ! Belle éloge du maître dans l'art
d'arnaquer les autres, hein ?
- Il venait souvent en ville ?
- Peut-être trois fois le mois dernier.
Maudit.
La Floride.
Désolée.
Je ferme dans cinq minutes.
- Je peux avoir un petit noir, s'il vous plaît ?
- Un quoi ?
Un petit café, noir, à emporter.
Un gars en costume noir est-il entré ici
il y a environ une heure et demie...
pour commander un cappuccino ?
- Ouais, c'est à peu près ça.
- Est-ce qu'il avait l'air nerveux ?
Pas vraiment, non.
Et voilà.
- Merci.
- Merci.
Merci.
- Ça tombe dru.
- Ouais.
C'est votre premier ouragan ?
- Ça peut encore s'aggraver ?
- Bonhomme, vous n'avez pas idée.
- D'accord, Karen, tu l'as ?
- Ouais.
- Que se passe-t-il ?
- On doit évacuer cette aile.
Tout le monde doit aller
aux deux premiers étages.
- On t'a assigné ici ?
- Ouais.
Dis-moi, est-ce que vous avez
un spectromètre à l'hôpital ?
Je dois analyser une balle
et je ne peux pas me rendre au poste.
- Attention. Chaud devant.
- Il y en peut-être un très vieux.
- Ça ne peut pas attendre ?
- Malheureusement, non.
D'accord, au premier étage, il y a...
- Tu amènes un lit ? On a besoin d'aide.
- Ouais.
Prends un lit. Tout le monde doit partir.
D'accord. Allons-y.
Quel cirque, hein ?
Comment vont-ils entasser
tout le monde sur deux étages ?
Le mot clé est entasser.
Évelyne, c'est ça ?
Je ne vous ai jamais vu ici.
Je suis là à cause de l'ouragan.
Je suis le médecin légiste du comté.
Comme un coroner ?
Ouais.
- Où m'emmenez-vous ?
- Juste en bas.
- Est-ce que je vais mourir ?
- Pardon ?
- Quelqu'un vous a-t-il dit que je mourais ?
- Non.
Je veux que quelqu'un d'autre me pousse !
- Bonjour. Excusez-moi. Au revoir.
- Je peux vous aider ?
J'enquête sur le meurtre
de Dennis Peterson.
- Le meurtre ?
- Il a été abattu dans sa limousine.
Mon Dieu ! Il nous a quittés
il y a quelques heures à peine.
- Est-ce qu'il avait l'air inquiet ?
- Non.
Il était positif et amical, comme d'habitude.
- Pourquoi est-il venu ici 3 fois en un mois ?
- Pour des conférences.
Voyez, j'ai son agenda.
Il n'avait pas de conférence
le mois dernier.
Vous voulez essayer
d'y répondre à nouveau ?
Cet hôtel se fait fort de protéger
la vie privée de ses clients.
Les vivants. Peterson est mort.
Je suis sûr que sa vie privée
n'a plus à être protégée...
surtout si ça m'aide
à appréhender son meurtrier.
Vous ne voudriez
quand même pas me nuire ?
Tout ce que je sais, c'est que lors de ces
trois visites, un médecin est venu le voir.
- Une visite à domicile ?
- Oui.
- Pourquoi Peterson a-t-il vu un médecin ?
- Je ne le sais pas.
- Vous connaissez le nom du médecin ?
- Je ne le sais pas non plus.
Mais je sais que Peterson a réservé
au spa après chacune de ces visites.
Merci.
Hé. Je ne peux pas répondre.
Laissez un message.
Callie ? Rappelle-moi
dès que tu auras ce message.
- Callie ?
- Qui est Callie ?
Du nouveau sur Valérie Raines ?
Ouais. Elle était directrice
des ressources humaines...
dans une entreprise locale
de fabrication d'instruments médicaux.
D'accord. Il va me falloir une liste
des employés et des anciens employés.
La compagnie est fermée
à cause de l'ouragan...
et trouver cette liste est un problème.
Une autre chose.
Je viens de parler à Carlos.
Il a confirmé que la même arme a tué
Valérie Raines et Dennis Peterson.
Pardon. Quoi ?
- Il faut que tu rentres.
- C'est exactement ce que je fais.
Parfait.
À l'endroit où Peterson a donné
sa dernière conférence.
Je dois trouver le lien entre
Valérie Raines et Dennis Peterson.
Au moins, je sais où Peterson
allait être dans quelques heures.
Inspecteur ? Jim ?
RÉUNION DE L'ÉCOLE SECONDAIRE
DE PALM GLADE
CONFÉRENCIER INVITÉ
NOTRE TRÈS CHER DENNIS PETERSON
TOUT LE MONDE
PEUT CHANGER SA VIE
Bill Taylor ? C'est toi ?
- Non.
- Vraiment ?
Whoa !
- La ressemblance est frappante. Désolée.
- Vous êtes là pour la réunion ?
Ouais. Je suis passée dire bonjour
à un maximum de gens.
Dur à croire maintenant, mais j'ai déjà
été la reine de notre bal de finissants.
- Alors...
- Ce n'est pas dur à croire du tout.
Pas étonnant que je me sois trompée.
Bill aussi aimait bien draguer.
Je devrais y aller
avant que la tempête ne s'aggrave.
- Amusez-vous bien.
- Au revoir.
- Hé. Eddie ?
- Hé, bonhomme.
Hé, bonhomme.
Mets ça au vestiaire pour moi.
Tu me prends pour ton valet ?
J'y crois pas.
- Je te verrai à l'intérieur.
- D'accord. À l'intérieur. Au revoir.
- Je vais juste au bar.
- Hé.
- Il faut mettre un écusson.
- Vraiment ?
Je dois mettre un de ces écussons ?
Bill ?
- Becky ?
- Comment ça va ?
Ça fait un longtemps qu'on s'est vu.
Je suis ravie que tu aies pu
venir, Bill. Ouais !
Hé ! Ouais.
Je n'aurais raté ça pour rien au monde.
La salle de bal est par là.
Il n'y a que ceux qui n'habitent plus ici
et les vrais fêtards qui restent.
On va s'éclater.
Hé. Dennis Peterson va-t-il venir ?
Ouais, c'est ça.
Avec la tempête, c'est peu probable.
- Eddie, tu es revenu.
- Les routes sont pourries. Le trafic, horrible.
- Tu as été parti combien de temps ?
- Qu'est-ce que ça peut te faire ?
Toujours aussi agressif. Tiens.
- Au moins, mets ton écusson.
- Je ne mettrai pas ce truc-là.
Alors, va attendre la fin de la tempête
dehors. Pas d'écusson, pas de fête.
- Devine quel cocktail est en vedette.
- L'ouragan ?
Bingo !
Pourquoi es-tu si certain
que Peterson ne viendra pas ?
Pourquoi ça t'intéresse ?
Bill.
BIENVENUE !
CLASSE DE 1990
Bonjour !
- Ouais.
- Tu as appelé tout à l'heure ?
Un autre type a été tué aujourd'hui.
- Un certain Dennis Peterson.
- Le gars de l'épanouissement personnel ?
Ouais. Il a fait venir un médecin
à son hôtel trois fois le mois dernier.
Je dois savoir si ce médecin
venait de ton hôpital...
et si c'est le cas,
ce qu'il a fait pendant ces visites.
S'il est un patient,
ces informations sont confidentielles.
Ouais, je sais. Je me procurerais
bien un mandat...
mais je suis face à une tuerie à la chaîne...
- Bonjour. Comment allez-vous ?
- qui se déroule en plein ouragan.
Une tuerie à la chaîne ?
Voilà pourquoi Carlos est si distrait.
Crois-moi. Je ne te le demanderais pas
si je pouvais faire autrement.
Écoute. Voici ce que je te propose.
Si tu crois qu'il y a quelque chose
que tu devrais me dire, tu me le dis.
Sinon, ces informations confidentielles
restent confidentielles.
Laisse-moi y penser,
j'ai un autre appel.
Pas de problème.
Un appel à frais virés
de la prison de Raiford.
Oui, j'accepte les frais.
- Hé, bébé.
- Ray.
J'ai entendu dire que vous aviez
une grosse tempête.
- Ce n'est pas si mal.
- Tu es à l'hôpital ?
- Ouais.
- Jeff est avec toi ?
Ouais, tout à fait.
On a placardé la maison
et fermé les écoutilles.
Je ne m'en fais pas pour la maison.
Je voulais juste m'assurer que mon bébé
et mon petit garçon allaient bien.
On va bien.
Ça fait du bien d'entendre ta voix.
Ouais.
Tu sais quoi, Ray ? Je suis navrée.
Mais je suis vraiment débordée.
Pas de problème.
- Je peux parler au petit homme ?
- Ouais, il est juste là.
Jeff.
- C'est ton père.
- Hé, papa.
Hé, bonhomme. Comment ça va ?
Ouais, tout va bien.
ÉCOLE SECONDAIRE PALM GLADE
FINISSANTS DE 1990
Bill Taylor.
Nicole Gelber. Comment ça va ?
Pas besoin de faire semblant
de te rappeler de moi.
- Moi, je me rappelle très bien de toi.
- Ah, oui ?
J'étais un tout petit peu amoureuse de toi.
Tu veux danser ?
Bien sûr que oui.
Mais laisse-moi juste aller saluer un ami.
D'accord, alors avant la fin de la soirée.
- Ta chanson sera la mienne.
- D'accord.
Jason ?
Bill. Bill Taylor.
On a fait sciences sociales ensemble
en secondaire 5, tu te souviens ?
- Comment s'appelait ce professeur ?
- M. Miller.
M. Miller.
Désolé. J'arrive généralement
à me rappeler assez bien des noms.
- Tu es médecin ?
- Ouais, ouais, médecin.
Je me suis toujours dit que tu serais
médecin ou physicien.
Tu étais toujours le premier de classe.
Merci.
Une minute. Une minute.
Tu t'asseyais toujours
au fond de la classe.
Pour que Miller me fiche la paix.
- Ouais, c'est ça.
- Tu étais dans le club d'échec, non ?
Avec Dennis...
- Dennis Peterson.
- Peterson. Ouais.
- Ouais.
- Ouais. Vous avez gardé le contact ?
On s'est perdu de vue après le secondaire.
Je me demande pourquoi il n'est pas là.
- Je suis sûr qu'il aurait aimé ça.
- Pourquoi ?
Pour voir à quoi ressemblent toutes
ses vieilles conquêtes 20 ans plus ***.
Ses conquêtes ?
Il couchait avec toutes
les plus belles filles de l'école.
Il était beau parleur, même à l'époque.
Pas étonnant qu'il ait gagné des millions
en tant que conférencier.
Ouais.
- Je dois répondre.
- Ravi de t'avoir parlé.
Moi aussi.
Ouais.
Un troisième corps a été retrouvé
plus tôt aujourd'hui à St-Pete.
Vu l'ouragan, on a été un peu lent
à m'en informer.
- Qui est la victime ?
- Un préposé aux prêts bancaires...
du nom de Charles Kendrick, 52 ans.
La balistique dit qu'il a été abattu
avec la même arme...
qui a tué les deux autres victimes
aujourd'hui.
L'heure de son décès
en fait la première victime.
- Où es-tu ?
- À la réunion de la classe de 1990.
Les deux autres victimes
devaient aussi être ici aujourd'hui.
Kendrick avait 52 ans
et il était de la Géorgie alors...
il n'a pas de lien avec ta réunion.
Pas encore. Comme tu l'as dit, la première
victime a été tuée à 100 km d'ici.
Les deux autres, Raines et Peterson,
devaient être ici, à cette réunion.
Ce gars tue en plein ouragan.
Je dois savoir pourquoi ces deux-là
ont été ciblés par le même tueur...
si on veut avoir une chance
d'arrêter cette boucherie.
D'accord. Comment vas-tu convaincre
ces gens de te parler ?
- Ils ne parleront pas à moi, mais à Bill.
- Qui est Bill ?
Aucune idée.
Il faut que j'y aille.
- Je peux t'aider ?
- J'ai senti de la fumée.
Je cherche le feu.
T'es pompier ou quoi ?
Quand as-tu commencé à fumer ?
Qu'est-ce que ça peut te faire ?
Tu étais dans l'équipe de football, non ?
- J'étais l'équipe de football.
- Très drôle.
Ouais. C'est ça qui me trouble.
Beaucoup d'anciens athlètes
ne fument pas.
L'alcool, peut-être.
Avec un peu de violence conjugale. Non ?
Fumer ? À moins, bien sûr,
que pour une raison ou une autre...
leur vie ait viré au cauchemar
et ils ont perdu la raison de vivre...
ça me trouble vraiment.
Alors, que fais-tu maintenant ?
Pourquoi on ne parle que
de ce qu'on fait à ces réunions ?
De ce qu'on conduit ? De la taille de notre
maison ? De combien on gagne ?
Parce que si on a réussi sa vie...
on veut en mettre plein la vue
à ceux qui étaient proches de nous.
Des gens comme Dennis Peterson
et Valérie Raines.
Je livre de l'eau à des imbéciles
trop paresseux pour boire au robinet.
- Et je m'en fiche si ça se sait.
- Whoa ! Très noble.
Tu sais que la fête est en haut, hein ?
On ne se connaissait pas vraiment
très bien à l'époque, mais...
Pourquoi es-tu venu si tu n'avais pas
l'intention de t'amuser avec nous ?
Peut-être que je voulais juste confirmer
que vous étiez tous devenus des crétins.
Comment ça va, Évelyne ?
Je suis gênée comme ce n'est pas possible.
Quand je suis tombée,
je me suis fracturé la hanche...
et mon cerveau a dû se fracturer aussi.
Votre cerveau va très bien.
À mon âge, je devrais faire fi
de toute prudence.
Au lieu de ça, je panique
à l'idée qu'un médecin...
ne me débranche
pour gagner un lit de plus.
Ça s'appelle la commission de vie ou de
mort et elle n'a pas encore été conviée.
Personne ne va vous débrancher
tant que je suis là.
- Vous avez raté votre vocation.
- Comment ça ?
Médecin légiste ?
C'est noble et il faut bien
que quelqu'un le fasse.
Mais avec vos manières...
les vivants auraient vraiment eu
besoin de quelqu'un comme vous.
Peut-être que si tous mes patients
avaient été comme vous...
j'aurais choisi une autre voie.
Vous me rappelez mon mari.
Lui aussi avait l'air bourru.
Mais au fond, il était très gentil.
Il aurait fait n'importe quoi pour moi.
J'ai été une femme très chanceuse.
Vous voulez que je vous dise, Évelyne ?
C'est lui qui a été très chanceux.
Évelyne ? Évelyne.
Code ! Code !
Code ! Une patiente ici !
- Il me faut masque, tube et ventilateur.
- J'y vais.
Allez. Souviens-toi.
Évelyne, je fais de mon mieux.
Maintenant, faites de même. Allez.
Il y est.
- Ça y est ?
- C'est bon.
D'accord.
Tu l'as ?
D'accord.
D'accord.
Elle est revenue.
- Passe-moi le ventilateur.
- Ventilateur.
D'accord.
Bien joué, docteur.
C'est pas vrai. Quand la génératrice
de secours va-t-elle prendre le relais ?
- C'était la génératrice de secours.
- Génial.
- Tu peux t'en occuper ?
- Ouais.
- Tu peux t'en occuper ?
- Ouais.
- Je reviens tout de suite.
- Où vas-tu ?
- Continue, continue.
- Carlos !
Ne t'en fais pas !
Continue ! Continue !
Tout va bien aller.
CENTRE DE DISTRIBUTION FEMA
Allez, allez ! Grouillez-vous !
Il faut que tout ça parte !
- Excusez-moi.
- Incroyable !
D'accord. Il faut afficher
les voies d'évacuation.
Les systèmes de purification doivent
être remplis et prêts dans 10 minutes.
Qu'est-ce que vous attendez ?
- Quoi ?
- Bonjour.
Non !
Je suis Carlos Sanchez.
- Chef médecin légiste du FDLE.
- Quelqu'un est mort ?
Beaucoup de gens vont mourir
si je ne trouve pas une génératrice.
Pardon ?
La génératrice de l'hôpital
de Palm Glade vient de s'arrêter.
On me dit que vous en avez quatre.
Je veux en réquisitionner une.
- Je n'en ai pas une en trop.
- Vous en avez quatre.
Ces génératrices ont déjà été
chargées sur des camions...
et sont désignées pour
Miami et Fort Lauderdale.
Ces camions rouleront
dès que le vent se sera calmé.
- Vous vous foutez de moi ?
- Écoutez.
Je vais appeler et voir
si je peux vous en trouver une.
Mais je ne vous promets rien.
GÉNÉRATRICE DE SECOURS
C'est l'heure de mériter tes galons d'interne.
Tu n'as pas un ouragan à gérer ?
J'ai deux états d'urgence...
et tu es en plein milieu de l'un d'eux.
Attends. C'est Bobby McFerrin ça ?
Ouais. C'est ironique
à cause de l'ouragan, hein ?
Non, non, non. Tu as un homme armé
et très dangereux en liberté.
Ne sois pas heureux. Inquiète-toi.
Après avoir reçu une balle dans la fesse,
on fait toujours attention. Je m'en occupe.
Il s'avère que Peterson
était un beau parleur.
Les réunions font réfléchir les gens.
Peut-être que quelqu'un a réfléchi
à cette fille qui lui a échappé jadis.
Peut-être que ce quelqu'un
a blâmé Peterson.
Écoute-moi.
Le tueur a déjà abattu trois personnes.
- Ne deviens pas le numéro quatre.
- Tu m'ordonnes de ne pas être abattu ?
Écoute, ce type n'hésitera pas
à t'abattre. Oui.
Je t'ordonne de ne pas te faire abattre.
- Monsieur ?
- J'essaie encore de trouver une génératrice.
Je sais que vous faites de votre mieux...
et je sais ce que c'est
d'être tiraillé dans toutes les directions.
- Les demandes extravagantes des gens.
- Vous n'avez pas idée.
En fait, si, plus que vous ne le pensez.
Je travaille avec un gars aux homicides.
Il se prend pour le nombril du monde.
Il a poussé son dernier partenaire
à décapiter sa femme.
- Vraiment ?
- Ouais.
En fait, j'ai sorti la mandibule de la poupée
du ventre d'un alligator.
- Sans blague.
- Ouais, partiellement digéré.
Ils ont un métabolisme très lent.
Et ensuite ?
On a arrêté le gars. Il est en prison.
Il faut que j'y aille.
Bouge, bouge !
C'est tellement cool !
Je n'ai jamais rien volé avant.
- On ne vole pas. On réquisitionne.
- Qui nous a autorisés à faire ça ?
Un ouragan de catégorie 4.
GÉNÉRATRICE DE SECOURS FEMA
Bill ?
- Hé, Stéphanie.
- Attends un instant.
- Merci.
- Attention, bonhomme.
- Hé. Désolé. Tu sais, les femmes.
- Bill.
Ouais.
Tu n'es pas Billy.
Ce gars pense qu'il est Billy.
Que se passe-t-il ici au juste ?
Je connais Bill. Il est mon ami.
Il m'a envoyé un courriel.
Il n'a pas pu venir. Tu n'es pas Billy.
- Qui es-tu ?
- Ouais. Je ne suis pas Bill Taylor.
Mais tu veux que je te dise ?
Baisse les yeux. Je dois te parler.
- D'accord.
- Ouvre la voie.
Par ici.
D'accord. Quel est ton problème ?
Dennis Peterson a été tué aujourd'hui,
Valérie Raines aussi...
et un préposé aux prêts
bancaires de St Pete.
Pardon ?
Le quart-arrière vedette
et la meneuse de claque.
Toi et Becky formiez un couple charmant,
jusqu'à ce que Peterson ne s'interpose.
- Ouais et j'ai cassé avec Becky.
- Ouais. Des regrets ?
J'étais le quart-arrière vedette.
J'aurais pu coucher avec qui je voulais.
Ça, c'était à l'époque. Plus aujourd'hui.
Cette Becky, elle te manque toujours ?
Non.
Peterson a couché avec ta blonde...
puis a accompli un tas de choses...
comme être un de ces riches imbéciles
qui se font livrer de l'eau par des nuls.
Je ne suis pas un nul, l'ami.
Avant que tu ne sois revenu de l'hôtel,
les trois victimes étaient déjà mortes.
- Tu as eu le temps de toutes les tuer.
- Mais je ne l'ai pas fait.
Je rentrais chez moi.
Les routes étaient bondées.
Ou tu te donnais un alibi.
- Je n'ai tué personne.
- C'est lui.
Quand le temps sera plus clément, une
voiture de la police viendra te chercher.
- Ne le laissez pas fumer.
- Tu m'arrêtes ?
On ne te ramène pas
à la maison en tout cas.
Oh, non.
- Qu'est-ce que vous avez fait ?
- Je nous ai trouvé une génératrice.
- La FEMA dit que vous l'avez volée.
- Réquisitionnée.
- Je n'ai pas autorisé ça.
- Et alors ?
Brancher cette génératrice pourrait
coûter très cher à l'hôpital.
Je pourrais être complice.
- Si je ne le fais pas, des gens mourront.
- Je ne peux pas mettre l'hôpital en danger.
Et les gens à l'intérieur ? Ça ne vous
dérange pas de les mettre en danger ?
Dégagez... tout de suite.
AVERTISSEMENT - PANNEAU ÉLECTRIQUE
GARDEZ VOS DISTANCES
- Ça, c'était génial.
- Ouais, ça l'était.
Ouais !
Tu... me dois une danse.
Oui, tout à fait.
- Je savais que tu n'étais pas Bill.
- Alors, pourquoi avoir gardé mon secret ?
Parce que tu es mignon
et je voulais danser.
Et le secondaire n'a pas été très amusant,
alors je voulais épicer ça un peu.
- Hé. Je peux te poser une question ?
- Ouais.
Dennis Peterson et Valérie Raines
avaient-ils un lien au secondaire ?
- Non.
- Tu es sûre ?
Ouais, j'en suis sûre.
Valérie n'était pas jolie...
et Dennis courrait toujours
après les plus jolies filles.
- C'est la réalité ou de la fiction, ça ?
- C'est la réalité.
Il pouvait sortir avec toutes les filles
qu'il voulait au secondaire.
- Même la reine du bal des finissants ?
- En fait, non, pas la reine du bal.
- Toutes les filles sauf Tanya Owens.
- Viens avec moi.
Tommy et Tanya étaient ensemble
depuis le secondaire 2.
Mais Dennis ne s'en faisait pas trop
avec ça. Regarde Eddie et Becky.
Ouais, mais Eddie et Becky,
ce n'était pas vraiment sérieux.
Tommy et Tanya, c'était quelque chose.
Et Dennis n'était pas du genre à se marier.
- Alors, que Tommy l'était ?
- Ils se sont mariés après le secondaire.
- Ils ont eu un bébé.
- Comment vont-ils ?
On m'a dit qu'ils avaient eu des soucis.
Tommy a eu des problèmes de santé.
Il a perdu son emploi.
Je pense qu'ils vont divorcer.
Ouais.
Ce que je vais te dire est une information
confidentielle de docteur à patient.
Merci.
De rien.
D'accord.
C'est uniquement parce que tu es
confronté à un tueur à la chaîne...
représentant une menace imminente,
que je te révèle ces informations.
Dennis Peterson donnait de la moelle
osseuse à un garçon de 20 ans.
- Et son lien avec ce garçon ?
- C'est son fils illégitime.
Le nom de famille du petit
ne serait pas Owens, par hasard ?
Comment le savais-tu ?
Parce que son père, Tommy, est le tueur.
Mes patients n'ouvrent généralement
pas les yeux quand j'ai fini de travailler.
Ils ne savent pas ce qu'ils ratent.
- Ça va ?
- Très bien.
Mais vous avez privé l'hôpital d'un lit.
Je vous l'avais dit. Pas sur mon quart.
Ça va aller.
Ton informateur confidentiel
à l'hôpital a joué un rôle crucial.
Allez. Allons-y.
Un, deux, trois. Allez, allez, allez !
Remercie cette personne de ma part.
Tommy Owens a récemment été
licencié par Valérie Raines. Allez.
Allez. On lui a aussi refusé un prêt...
à la banque du préposé qui a été tué.
Des problèmes de santé ?
Ouais, il souffrait de psychoses
maniacodépressives.
Il suivait des traitements aux électrochocs
et prenait des médicaments.
Mais il a perdu son assurance
quand il a été licencié.
Découvrir que son fils n'est pas le sien,
perdre son emploi...
divorcer, se faire refuser un prêt...
Ouais. Ça a été trop en même temps.
Ouais. Une conjoncture parfaite
de chocs émotionnels.
Ouais. Et maintenant, il faut l'arrêter.
Dans une tuerie à la chaîne,
la dernière victime est généralement...
la personne que le tueur considère
comme étant celle qui l'a le plus déçu.
Apprendre 20 ans plus *** que Tanya
Owens a accouché du fils d'un autre...
lui vaudra probablement cet honneur.
L'as-tu déjà appelée ?
Des brigades d'intervention rapide
sont mobilisées pour aller chez Tanya...
et à l'appartement de Tommy Owens.
Je suis en route.
Le dossier médical de Tommy Owens.
Merci. Je crois que l'ex
est la dernière victime.
Je vais y aller et essayer de l'arrêter.
Tu crois vraiment qu'elle sera la dernière ?
Tu ne m'écoutes toujours pas. D'accord.
- Au revoir.
- Quoi ? Pardon ?
Merci.
- Sois prudent.
- Ouais.
DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT
RESPONSABLE DES ASSURANCES
Quel est ce bruit ?
Vous vous souvenez de moi ?
- Qu'est-ce que vous faites ici ?
- Je vous ai posé une question.
Oui.
Vous êtes M. Owens.
Que voulez-vous ?
- Là.
- Que voulez-vous ? Que voulez-vous ?
Rien.
Je suis venu vous tuer. C'est tout.
Non, non, non.
Non, non. Attendez, attendez.
Je vous en prie. Je ferai n'importe quoi.
- Trop ***.
- Je vous en supplie. Il n'est pas trop *** !
- Redites-moi ça ?
- Je vous en supplie. Je ferai n'importe quoi.
- Non, je vous en prie !
- Maintenant, vous me suppliez ?
- Non, je vous en prie, ne me tuez pas !
- Trop *** !
Non, je vous en prie !
Ne me tuez pas !
Hé. Whoa !
Elle t'a vraiment laissé tomber, hein ?
Je ne suis pas armé.
Je n'ai rien sur moi. Tu vois ?
Pas armé.
Ils t'ont tous laissé tomber, n'est-ce pas ?
Valérie Raines t'a viré. Charles Kendrick
ne t'a pas accordé de prêt.
Et pire que tout, Dennis Peterson
a couché avec ta blonde.
Tu as élevé l'enfant comme s'il était
de toi, sans savoir la vérité.
Mais tu te débrouillais,
ou tu essayais...
jusqu'à ce que Carol te prive
de ton dernier recours...
les médicaments qui t'aidaient
à tout garder en perspective.
Tu avais raison, en passant.
La tempête s'est aggravée.
- Et tout va finir aujourd'hui !
- Hé, hé ! Je comprends.
Je comprends que tu veux tuer Carol.
Mon propre partenaire l'a presque fait
il y a environ deux heures.
Elle est la pire de toutes. Une bureaucrate
typique qui ne sait que dire non.
Elle vit pour dire non.
Besoin d'aide ? "Non."
Besoin de médicaments pour rester sain,
éloigner les démons ? "Non."
Ce qu'elle ne comprend pas, c'est que
dire non ne la rend pas importante.
- Ça en fait juste une harpie.
- Ouais.
En fait, tu veux que je te dise ?
Sérieusement, tue-la.
- Je m'en fiche.
- Ouais.
Une pour chaque non.
J'espère que ton chargeur est plein.
- Ouais.
- Ou alors, Tommy ? Tu peux avoir ça.
Ce sont tes médicaments, non ?
Ceux que tu ne pouvais plus te payer
parce que tu n'avais plus d'assurance.
Tiens. Prends-les.
C'est bon, Tommy. C'est fini.
- J'ai presque eu une crise cardiaque.
- Pardon ?
Je ne suivais que les ordres.
- Est-ce qu'on m'a tiré dessus ?
- Ouais, pas cette fois-ci.
Excusez-moi, inspecteur.
- Je voulais juste vous remercier.
- Vous êtes la bienvenue.
Mon Dieu, comme vous
avez été convaincant.
Je pensais vraiment que vous vouliez
que cet homme m'abatte.
Vous n'alliez pas vraiment
le laisser me tirer dessus ?
Vous voulez savoir ? Vous devriez réfléchir
à votre façon de traiter les gens.
Y a-t-il une famille Hernandez
sur ce pâté de maisons ?
Non. Ils sont à quelques rues d'ici.
Il y a du courrier.
Je vais leur apporter.
Je vais voir Kyle et Rick...
voir comment ils ont survécu à l'ouragan.
- D'accord, mais reviens vite.
- Bien sûr.
Whoa ! Je pensais que c'était juste
Carlos qui faisait son Carlos.
Les débris arrivent vraiment
de partout, hein ?
Ouais. Les débris peuvent parcourir
des kilomètres avant d'atterrir chez moi.
Ouais. Je sais ce que tu veux dire.
Ray a appelé. Il voulait voir comment
on se débrouillait pendant la tempête.
C'est gentil de sa part.
Vous vous parlez souvent au téléphone ?
J'ai raccroché le plus vite possible.
On ne lui laisse que quelques minutes
et je voulais qu'il parle à Jeff, alors...
Exact.
Il va falloir être deux. Je vais prendre
le bout le plus lourd. Prends le plus léger.
Lequel est le plus léger ?
- Celui-là.
- Celui-là ?
Non, ça c'est le bout léger.
Tu crois ?
Tu essaies de ne pas porter
le bout le plus lourd.
- Hé, tu sais quoi ? Vas-y.
- Parfait.
- Je t'en prie.
- J'y vais.
- Le bout le plus léger.
- Tout à fait. Je prends le plus lourd.
- Prête ?
- Oui.
Un, deux, trois.
D'accord.
Whoa !
- J'avais tort.
- Ce doit être gênant.
- C'est un peu gênant.
- Tu veux...
- On pourrait... Merci.
- Pourquoi tu ne prends pas le bout lourd ?
D'accord.
Prête ? Attention à ton dos.
Je fais attention à mon dos.
Fais attention au tien.
Je fais toujours attention à mon dos.
Utilise tes jambes.
Tu parles beaucoup pour quelqu'un
qui n'a jamais nettoyé après un ouragan.
Je sais. Imagine à quel point
je serai insupportable...
quand j'en aurai vécu quelques-uns ?
French - Canadian